CONTEXTE 4 : LES MEDIAS, TECHNIQUE D’INFORMATION ET COMMUNICATION EN ÉDUCATION
Compétence-clé: Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec les medias, techniques d’information et de communication
ACTIVITÉ INTRODUCTIVE
Observe cette illustration puis réponds aux questions suivantes:
1. Quelles sont les types de medias que tu vois sur les images.
2. Aurais-tu eu contact avec l’un de ces medias ? Le(s) quel(s) ? Lequel aimes-tu ? Pourquoi ?
TEXTE : Le journal à la radio
Hier soir, toute ma famille était à côté du poste de radio. Elle attendait le journal
qui serait radiodiffusé. Parmi les points essentiels était la publication des résultats
de l’examen national du tronc-commun. Comme toute la population, nous avions
envie de savoir si ma petite sœur avait bien réussi. Nous étions aussi tous curieux
de savoir ce qui se passait dans tous les villages du pays et partout dans le monde.
Comme le journaliste l’avait dit la veille, il y aurait l’actualité intéressante.
L’heure de suivre le journal est venue. Les résultats sont publiés et ma petite sœur
avait battu le record. Dans d’autres actualités on a parlé des militaires rwandais
qui étaient de retour de la mission des Nations Unies ou ils étaient allés assurer la
sécurité au Sud-Soudan, la visite de Son Excellence le Président de la République
dans les différents coins du pays, et la victoire de l’équipe nationale de volley-ball.
Vers la fin du journal, le journaliste a rappelé qu’on peut utiliser son téléphone pour
savoir les résultats de l’examen national en envoyant un SMS au numéro dont je ne me
souviens pas.
Après l’heure du journal, mon père nous a dit qu’il y a beaucoup de types de
medias au Rwanda. Il a ajouté qu’on peut trouver des informations différentes
dans ces medias . « Certains journaux aiment publier l’actualité politique, d’autres
aiment les actualités sportives, économiques, sociales, etc, et c’est le haut conseil
des medias qui est en charge de tous ces medias » dit- il.
Ma grande sœur Kanyana, qui ne s’intéresse pas beaucoup à la radio, nous a dit
qu’elle aime utiliser son téléphone qui l’aide à visiter les réseaux sociaux comme
le Facebook, l’Instagram, WhatsApp, twitter et autres afin de rencontrer ses amis
en ligne. Notre papa lui a dit qu’il faut les utiliser avec attention car ils ont le côté
positif et le côté négatif. Quantà moi, j’aime regarder la télévision. Elle n’est pas
comme la radio. On voit les journalistes et les invités sur l’écran. Il y a aussi des
chaînes qui ont des films pour enfants. Ces films contiennent les dessins animés.
J’adore ça. Mais ma mère me dit souvent que je dois d’abord faire mes devoirs et
les activités domestiques à ma portée avant de regarder ces films. Elle m’a raconté
une histoire d’un élève dont les points ont diminué à cause de la mauvaise gestion
du temps. « Il aimait regarder les chaînes avec de dessins animés sans faire la
révision de ses cours ni ses devoirs». Raconta ma mère.
Les medias ne laissent pas aussi mon père indifférent. Il aime lire les journaux
ImvahoNshya, « New times » et d’autres périodiques. Il utilise également l’Internet
pour lire les actualités, et chercher d’autres informations. Un jour quand nous étions
dans un café Internet , son amie Jacques l’a salué : « Bonjour Alexis. Pourquoi es-tu
venu au café Internet avec ton fils Hirwa ? » « Je suis venu lire les journaux en ligne
mais aussi j’entraîne mon fils à utiliser ce genre de média » répondit mon père
Lis le texte et réponds aux questions suivantes :
1. Pour quelle raison la famille de Hirwa était-elle réunie ?
2. Dégage les points essentiels du journal de ce soir-là.
3. Selon le texte, que peut-on faire avec son téléphone ?Donne d’autres
fonctions du téléphone que tu connais.
4. Décris la passion de Kanyana vis-à-vis des medias .
5. Quelle émission télévisée Hirwa aime-t-il ? Pourquoi ?
6. Que fait monsieur Alexis dans le café Internet ?
7. Identifie les différents types de medias qui sont dans le texte ?
8. Connais-tu d’autres medias qu’on trouve au Rwanda ? Lesquels?
9. Comment est-ce que les medias peuvent avoir le côté négatif ?
10. As-tu jamais lu le journal ImvahoNshya ? Quel article t’a beaucoup intéressé ?
Pourquoi ?
a. Activité d’apprentissage
1. Lis le dialogue et relève les mots ou expressions en rapport avec les medias.
Byishimo : Bonjour Kalisa
Kalisa : Bonjour Byishimo. Comment allez-vous ?
Byishimo : Nous allons bien. As-tu écouté les nouvelles à la radio ?
Kalisa : Non, je n’ai pas suivi l’actualité. Qu’est- ce qu’il y a de spécial ?
Byishimo : La presse a commencé à publier l’actualité de la campagne électorale
Tu peux même regarder ces informations à la télévision.
Kalisa: Est-ce que on peut lire ça dans un journal? Je lis la presse regulièrement,
je suis abonné à un hebdomadaire mais il y a d’autres journaux que j’achète
au kiosque. Je lis le jounal de A à Z.
Byishimo: Moi je suis sélectif. Je feuillette le journal, je jette un coup d’oeil sur la
une, les titres, les photos et le sommaire. Je laisse les rubriques qui ne
m’interessent pas. Mais ne t’inquiète pas. Tu peux trouver la même
actualité sur Whatsap, Facebook et autres.
Kalisa:J’aime les medias rwandais mais je ne fais pas confiance aux informations
qui circulent sur Whatsapp, Facebook ou Instagram quand elles ne sont
pas officielement publiées ou quand elles ne proviennent pas d’une source sûre.
Byishimo: C’est vrai, tu as raison. Souviens-toi qu’on peut également trouver ces
informations dans les journaux en ligne comme igihe.com, umuseke.
com et autres.
Kalisa: Merci beaucoup mon ami. Je vais suivre les medias pour connaitre l’actualité
nationale et internationale.
Byishimo : Merci. A la prochaine
2. Fais une recherche sur Internet ou dans ton dictionnaire et trouve d’autres
mots et expressions relatifs aux medias
3. Ton école a-t-elle le club de medias ? Si oui, que fait ce club ? Si non, que
pourrait-il faire s’il existait ?
4. Trouve les citations et/ou proverbes relatifs aux medias .
Exemples :
- On a tous besoin de quelqu’un, de quelque chose ou d’un ailleurs que l’on
n’a pas.
- Toute vérité n’est pas bonne à dire.
- La liberté des medias ne doit pas être leur libertinage.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Le lexique en rapport avec les medias
Les medias: sont des organes de communication ou d’information nous donnent
les nouvelles, les informations ou l’actualité.
Pour s’informer : on utilise les expressions comme écouter les nouvelles, lire le
journal, suivre l’actualité, se connecter aux réseaux sociaux, etc.
Les rubriques: une rubrique est un ensemble d’articles sur un même thème.
Dans les medias on trouve différentes rubriques comme culture,
économie, environnement, faits divers, actualité internationale,
politique, sports, etc.
La périodicité: le quotidien ( qui paraît chaque jour) , l’hebdomadaire ( qui paraît
chaque semaine), le mensuel ( chaque mois), le bimensuel ( qui
paraît deux fois par mois), le trimestriel( qui paraît tous les trois
mois), l’annuel (qui paraît chaque année)
Exemple : le journal ImvahoNshya est hebdomadaire.
L’habitude de suivre les medias: Certaines personnes lisent le journal de A à Z.
Les autres parcourent le journal, ils feuillettent,
ils jettent un coup d’œil sur la une, les titres,
les photos, le sommaire, etc. Ces personnes
sont sélectives. Elles lisent les rubriques qui
les intéressent (sport, économie, politique, culture…)
Les medias sociaux: c’est tous les sites et plateformes web qui fournissent
des fonctionnalités dites “sociales” aux utilisateurs. Ces
fonctionnalités sont comme l’échange d’information entre
individus (forums, blogs ouverts aux commentaires…),
partage de contenus (articles, photos, vidéos, messages…)
création collaborative de contenus, etc. Parmi lesmedias
sociaux on a Facebook, WhatsApp, LinkedIn, Vidéo,
Twitter, YouTube, Pinterest, Instagram, Google+.
Le tirage: On appelle le tirage, le nombre d’exemplaires imprimés.
Une dépêche : L’information provenant d’une agence de presse est une dépêche.
Le chapeau: est un texte court synthétisant l’essentiel du contenu de l’article qui
suit.
Les faits divers: Les faits-divers sont les événements du jour (crimes,accidents...) sans lien entre eux.
La source: l’origine de l’information (personne, article, livre...).
La une: est la première page d’un journal.
Le reportage: L’enquête sur le terrain donnant lieu à un article est le reportage.
L’interview est le compte-rendu mentionnant les questions du journaliste et les
réponses de la personne interrogée.
c. Je comprends et j’applique
1. A l’aide des mots et expressions que tu viens d’apprendre et de découvrir,
prends un journal de ton choix et analyse les rubriques qu’il contient.
2. Tu travailles pour le magazine de votre école et tu es chargé(e) de la rédaction
des faits divers insolites du jour. Elabore ton article ensuite, tu exposeras ta
création à tes camarades de classe.
3. a. Complète le texte suivant avec les mots ou expressions proposées.
Conséquences; s’avère; peuvent; âgées; rarement; isolement; réseaux
sociaux ; malade; outils; l’action sociétaire.
Aujourd’hui on trouve des …………..partout. Nous en bénéficions beaucoup mais
également ils présentent les ………... Voici quelques avantages: les medias sociaux
sont actuellement des …….. Puissants pour persuader les gens à ……….. Par exemple
on peut inviter les gens à aider une personne …….. à se rencontrer pour un fait
social, sensibiliser les gens aux bienfaits du sport ou tout simplement partager de
« bons plans » avec votre communauté. Dans tous ces cas, le réseau social ……….
idéal. Donc ce sont des lieux de solidarité. Les réseaux sociaux ……… être une bonne
réponse à la solitude et à l’……. des personnes ……… qui ne se déplacent que très
……. mais restent connectées avec leurs membres de famille via ces medias sociaux.
b. Trouve dans le texte la phrase qui a le même sens que « les medias sont
comme l’épée à double tranchant »
c. Trouve le mot intrus dans cette liste :
i. la communication, le journal, le costume, un/une journaliste, la télévision,
téléphone.
ii. fax, Internet , camion, radio, blog.
iii. les medias,Twitter, WhatsApp, Instar gramme, course.
d. Relie les termes de périodicité de la colonne A à leurs définitions de la
colonne B
• Accord du participe passé des verbes pronominaux et les adverbes de
fréquence, de lieu, de temps, de manière en –ment
a. Activités d’apprentissage
Accord du participe passé des verbes pronominaux
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Les règles pour l’accord du participe passé des verbes pronominaux
־ Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe
lorsque le pronom réfléchi «SE» ne peut s’analyser indépendamment du verbe.
Ceci arrive dans les deux cas :
• Premier cas : les verbes essentiellement pronominaux (les verbes n’existant
qu’à la forme pronominale ou changeant de sens en devenant pronominaux)
Exemples:
1. Deux spectatrices se sont évanouies
2. La maison de mon voisin s’est ecroulée
3. Les petits cochons se sont vautrés dans la boue.
4. Deux élèves se sont absentés à cause de la pluie.
5. Agnès et charlotte se sont agenouillées dans l’église.
Remarques: Certains verbes comme se plaire, se complaire, se jouer de,
se rendre compte. Leurs participes passés restent invariables.
Exemples:
1. Ma cousine s’est plu dans cette ville.
2. Ils se sont ri de nous.
3. Elles se sont rendu compte de leurs erreurs.
־ Deuxième cas : les verbes pronominaux de sens passif
Exemples:
1. La piscine s’est vidée lentement.
2. La maison s’est vendue à bon prix.
־ Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le
complément d’objet direct, s’il est placé avant le verbe. Dans ce cas, le
pronom réfléchi « SE »peut s’analyser séparément. Ceci s’applique sur les
verbes pronominaux de sens réfléchi ou réciproque.
- Lorsque le pronom réfléchi représente un complément d’objet direct,
le participe passé s’accorde
Exemple:
1. « Je me suis lavée ! »dit- elle (J’ai lavé moi.) me = COD
2. Elle se sont rencontrées (elles ont rencontré elles.) Se = CO
- Si le COD est exprimé est qu’il est placé avant le verbe, le participe passé
s’accorde.
Exemples :
1. Les lettres qu’ils se sont écrites…. (Ils ont écrit les lettres à eux) qu’ = COD
2. Les mains que je me suis lavées étaient sales. (Je me les suis lavées)
que ou les = COD
- Si le COD est placé après le verbe, le participe passé ne s’accorde pas.
Exemples :
1. Ils se sont écrit des lettres. (ils ont écrit des lettres à eux) des lettres=
COD
2. Elle s’est lavé les mains. (elle a lavé les mains d’elle-même) les mains =
COD
- Lorsqu’il n’y a pas de COD exprimé et que le pronom réfléchi représente un
COI, le participe passé ne s’accorde pas.
Exemples:
1. Ils se sont souri (ils ont souri à eux) Se= COI
2. Elles se sont parlé (ils ont parlé à eux) Se= COI
c. Je comprends et j’applique
Complète avec la terminaison du participe passé de ces verbes
1. Elles se sont retrouv………. au café.
2. Elles se sont lav………les cheveux.
3. La maison au bout de la rue s’est vendu……… la semaine dernière
4. Marie s’est prépar…………. une tasse de thé.
5. Ils se sont insult………. pendant plus d’une heure.
6. Elles se sont regard……… dans les yeux.
7. Louise s’est coup………..... en tranchant les légumes.
8. Elle s’est reconnu ........... dans son fils.
9. Ils se sont enfui…….. devant le danger.
10. Elle s’est repenti……….de lui avoir caché la vérité
• Les adverbes de fréquence
a. Activités d’apprentissage
Observe les phrases suivantes et réponds aux questions
Ma sœur écoute souvent de la musique.
Nous allons quelquefois au cinéma.
1. Que constates-tu avec les mots soulignés ?
2. Sais-tus d’autres mots de même catégorie ? Comment s’appellent ces mots ?
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Un adverbe de fréquence est un mot (ou groupe de mots) invariable qui indique
à quelle fréquence se déroule l’action.
Comme tous les adverbes, il s’écrit toujours de la même manière et ne s’accorde
jamais(Invariable).
Exemple Il mange souvent au bureau. Dans cette phrase, l’adverbe « souvent » indique à
quelle fréquence il mange au bureau.
Voici quelques adverbes de fréquence courants: toujours, souvent, parfois,
quelquefois, de temps en temps, rarement, jamais, etc.
Exemples
1. Anne utilise rarement son ordinateur. L’adverbe « rarement » exprime la
fréquenced’utilisation de l’ordinateur par Anne.
2. Franklin va toujours à la piscine. L’adverbe « toujours » indique à quelle
périodicité Franklin va à la piscine.
c. Je comprends et j’applique
• Les adverbes de lieu
a. Activités d’apprentissage
1. Observe les mots en gras et dis à quoi ils se réfèrent.
Les deux vaches étaient côte à côte.
Mets un couvercle au-dessus .
Ils ont acheté une maison avec un jardin en vis-à-vis.
Il est au milieu, au risque de se faire écraser.
Ci-joint les documents nécessaires à mon inscription.
Le ciel est dégagé à Kigali,ailleurs la pluie tombe sans cesse
Il règne un bon climat là- bas.
2. Sais-tus d’autres mots de même catégorie ? Comment s’appellent ces mots ?
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Les adverbes de lieu
Un adverbe de lieu est un mot invariable qui indique le lieu où se déroule l’action.
En général, il permet de répondre à la question « Où ? ». Souvent, il accompagne et
précède un groupe nominal.
Exemple
Tu t’installes derrière. (Tu t’installes où ? / Où t’installes-tu ? Réponse: derrière.
Le mot « derrière » est invariable. c’ est un adverbe de lieu.
Quelques adverbes de lieu fréquemment utilisés
Les adverbes de lieu qui sont fréquemment utilisés sont : à côté, à droite, à gauche,
ailleurs, dedans, dehors, derrière, devant, dessous, dessus, en bas, en face, en haut,
ici, là, là-bas, loin, nulle part, partout, près, quelque part, tout droit, etc.
c. Je comprends et j’applique• Les adverbes de temps
a. Activités d’apprentissage
Observe les phrases suivantes et dis la nature des mots en gras et précise ce qu’ils
indiquent
1. Hier j’étais au supermarché.
2. Je vois le sommet de Karisimbi aujourd’hui.
3. J’irai voir le match au stade Amahoro demain.
4. Autrefois les gens n’avaient pas d’électricité.
5. Elle est ponctuel, elle est arrivée tôt au rendez-vous.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Ce sont les mots invariables qui donnent une indication de temps (durée
ou chronologie). Il apporte une nuance au sens d’un nom, d’un adjectif, d’un verbe ou
d’un autre adverbe.
Exemple :
Ils partiront demain. (Ils partiront quand ? Réponse : demain. « Demain » est
invariable, il ne s’accorde ni au féminin ni au pluriel. « Demain » est donc un
adverbe de temps.
Voici quelques adverbes de temps courants : aussitôt, autrefois, avant, bientôt,
d’abord, déjà, demain, encore, enfin, ensuite, hier, jadis, jamais, maintenant,
quelquefois, parfois, puis, rarement, soudain, souvent, tard, toujours, tôt, etc.
c. Je comprends et j’applique
• Les adverbes de manière
a. Activités d’apprentissage
Observes les mots soulignés et réponds aux questions
1. Mon camarade réagit brutalement sans raison.
2. La silhouette a disparu mystérieusement dans le brouillard.
3. Ils parlaient aisément français.
4. J’ai brillamment réussi l’interrogation de français.
5. Je marchais doucement sur la pointe des pieds.
Quelle est la nature des mots soulignés ? Comment se forment-ils ?
Sais-tu d’autres mots de la même catégorie ? Donne-en-trois.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
I. Formation des adverbes de manière en -ment
־ Pour les adjectifs qui finissent par une consonne, l’adverbe se forme sur
le féminin de l’adjectif.
Exemples :
iI. Cas particuliers
־ Quand un adjectif au masculin se termine par e, i ou u l’adverbe se forme sur
le masculin de l’adjectif
Exemples :
Exception : présent présente présentement
I. Adverbes irréguliers
Certains adjectifs ont un adverbe en –ément.
Quelques adjectifs qui se terminent par U au masculin ont un adverbe avec un
accent circonflexe sur le u
Exemples
Dans certains cas, on peut trouver des transformations :
Exemples
Gentil Gentille Gentiment
Bref Brève Brièvement
L’adjectifmauvais a un adverbe irrégulier : mal
L’adjectifbon a un adverbe irrégulier : bien
Mais il a aussi un adverbe régulier : bonnement. L’adverbe bonnement signifie
réellement.
C. Je comprends et j’applique
• Les figures de style
a. Activités d’apprentissage
- Observes les parties soulignées dans ces phrases et réponds aux questions
- Que constates- tu?
Cette lampe brille comme une étoile.
Kigali la capitale de notre pays ressemble à Washington.
Ce matin mon pupitre m’a dit « Je suis cassé, il faut me réparer »
Quand il n’y a pas d’électricité, ma chambre s’habille d’une robe très noire.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
▪ La comparaison
La comparaison met en relation deux termes: le comparé et le comparant. Elle
rapproche deux réalités différentes. C’est une figure de style qui suggèreune
nouvelle réalité. Exemples :
1. . Elle est froide comme la glace.
2. « Son regard est pareil au regard des statues » ( Verlaine,Mon rêve familier).
Dans cette phrase,le regard de la femme (comparé) est mis en relation avec
le regard d’une statue (comparant), à l’aide d’un outil comparatif (pareil à).
Verlaine crée ainsi une image de la femme aimée qui apparaît aussi parfaite
qu’une statue.
▪ La personnification
Personnifier, c’est prêter des qualités humaines à des êtres inanimés ou à des
animaux.
Exemple
1. Sur le chemin vers l’école, tous les arbres me saluent et me disent bonne
chance.
2. Une Grenouille vit un Bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse s’étend, et s’enfle, et se travaille
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant : « Regardez bien, ma sœur,
Est-ce assez ? Dites-moi : n’y suis-je point encore ?
Vous n’en approchez point.» (…)
La Fontaine, Fables, La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf
c. Je comprends et j’applique
▪ L’allégorie et l’antithèse
a. Activité d’apprentissage
Observe ces trois vers et réponds aux questions
a. Les années mangent tout
Comme un omnivore dans les ordures
Elles ne laissent rien au fur du temps.
b. Mon père était un homme très âgé et fort.
Comment l’auteur rend-t-il plus compréhensibles des notions abstraites dans les vers
cités en « a »? Comment appelle-t-on cette technique ?
Comment sont les termes très âgé et fort dans la phrase « b » ?
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
L’allégorie est une personnification particulière. Elle personnifie une idée abstraite.
C’est un procédé d’écriture qui permet de rendre une idée concrète. Elle peut
être inquiétante, effrayante (la Mort comme une faucheuse) Angoisse comme
un despote) ou plaisante (l’Amour comme une jeune femme). L’allégorie rend
les descriptions, les émotions vivantes, imagées.Exemple d’allégorie:
Le Malheur a percé mon vieux cœur de sa lance.[…]
Le malheur est une chose abstraite et il est représenté sous des traits humains.
Les allégories sont très simples à repérer car elles commencent souvent par une
lettre majuscule. L’auteur les traite en effet comme des personnes, donc comme
des noms propres.
L’antithèse est le rapprochement dans une phrase, un paragraphe ou une strophe
de mots de sens opposés. Cettefigure de stylesouligne des contrastes, met en relief des contradictions.
Exemple d’antithèse:
« Dans mon plaisir je souffre maintes graves tortures » Louise Labé, sonnets.
On repère une antithèse : plaisir/tortures.
c. Je comprends et j’applique
▪ L’anaphore, l’hyperbole et la litote
a. Activité d’apprentissage
Observes les parties soulignées dans ces phrases et réponds aux questions
a. Dans mon école, il y a des fleurs.
Dans mon école, il y a des arbres.
Dans mon école, il y a des amis.
Dans mon école, il y a des jeux.
b. Je vous l’ai déjà dit deux cent millions de fois.
c. Ce n’est pas mauvais ce thé / Pars, je ne t’interdis pas.
Que constates- tu sur les parties soulignées en « a » en « b »et en « c »?
Comment s’appelle cette figure de style ?
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
L’anaphore est la reprise d’un même mot ou groupe de mots en début de phrase,
de proposition, de vers, strophe ou paragraphe. Elle permet d’insister sur le mot
répété.
Exemple:Je t’aime pour tous les élèves que je n’ai pas connus, Je t’aime pour toutes
les années où je n’ai pas vécu.
L’anaphore du « je t’aime » insiste sur la déclaration d’amour.
L’hyperbole est une figure de rhétorique qui exagère, amplifie la réalité. L’hyperbole
emploie des termes dont le sens est fort par rapport à la réalité désignée.
Exemple d’hyperbole :
1. Mon ami vient avec une tonne des cahiers dans son cartable
2. « Ils approchèrent enfin de la première maison du village ; elle était bâtie
comme un palais d’Europe. » (Voltaire, Candide)
La litote est une figure d’atténuation qui consiste à dire moins pour suggérer
davantage. C’est laisser entendre plus qu’on ne dit, dire beaucoup en peu de
mots. A la différence de l’euphémisme qui est employé pour parler d’un référent
désagréable sans utiliser le terme exact, la litote renforce l’information. La litote est
une figure de style fréquente dans le langage familier.
Exemples
Dans Le Cid de Corneille, Chimène fait entendre à Rodrigue qu’elle l’aime toujours :
« Va, je ne te hais point. » (Acte III, scène 4)1
Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard, acte I, scène 6 : « Ils se donnent la
comédie, n’importe, mettons tout à profit, ce garçon-ci n’est pas sot, et je ne plains
pas la soubrette qui l’aura […]. » (= Ce garçon est intelligent et j’envie la soubrette.)
c. Je comprends et j’applique
a. Activité d’expression orale
- Raconte à ton camarade ce qui t’intéresse quand tu regardes la télévision.
- Fait un débat sur ce sujet « les medias sociaux font plus du mal que du bien
à la jeunesse
b. Activité d’expression écrite
Utilise le titre « mon émission préférée » et écris un texte de 150 mots
Texte: Réunion sur la technologie dans l’éducation à Kigali
Depuis mercredi le 5 septembre au vendredi le 07 Septembre 2012, le Rwanda a
abrité une conférence internationale surla technologie dansl’éducation et il entend
davantage développer des initiatives pour promouvoir cette technologie dans les
politiques et programme d’enseignement en Afrique et au Rwanda, a établi ARI.
« La technologie de la communication est presque devenue un mode de vie du
rwandais tant urbain que rural. Elle constitue aujourd’hui un outil de communication
incontournable » a indiqué monsieur l’ex-Premier Ministre, en ouvrant la rencontre.
Il a ajouté que l’éducation est la clé du développement économique du Rwanda,
mais que pour arriver à ce noble objectif qu’elle doit s’adapter à la technologie
moderne de l’information et de la communication.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, la promotion de l’éducation de qualité est une des
composantes principales des programmes du Gouvernement rwandais pour le
développement.
Cette conférence qui s’est tenue à l’Hôtel Serena sur l’initiative du Ministère de
l’Education nationale du Rwanda en collaboration avec le L’Office pour la Promotion
de l’Education au Rwanda (Rwanda Education Board) avait pour thème : « Renforcer
l’apprentissage grâce à la technologie ».
Parmi lees participants on avait des experts, des professionnels, des chercheurs et
autres spécialistes régionaux et internationaux de la technologie de l’information
et de la communication dans le domaine de l’éducation.
La rencontre se voudrait être un cadre de discussion, d’échange d’informations et
d’idées visant à créer une société guidée par des connaissances technologiques.
Durant les trois jours, les participants ont échangé sur des sujets variés comme
la technologie digitale et en ligne pour l’instruction collaborative dans les pays
en développement ; la technologie de la communication et de l’information
dans l’Education, la technologie de la communication et de l’information et le
renforcement de la promotion de la femme ; renforcer l’éducation à travers la
technologie : Expérience sur l’enseignement à distance à l’Université de la Tanzanie ;
la technologie de l’information et de la technologie dans la politique de l’éducation.
Les participants attendent que la Conférence crée un réseau durable entre
écoliers, étudiants, chercheurs, décideurs politiques, praticiens et hommes d’affaires
du secteur privé.
Adapté depuis http://www.fr.igihe.com/sciences-technologies.
a. Activité d’apprentissage
1. Trouves-tu dans le texte les mots ou expressions relatifs à la technologie
dans l’éducation? Lesquels ?
b. Je comprends et je dégage l’essentiel :
Les termes et expressions relatifs à la technologie dans l’éduction sont : salles de
classe intelligentes, équiper, enseignement à distance, téléphone, ordinateur,
radio, Internet , télévision, vidéo conférence, projecteurs, photocopieuse, appareils
digitaux (camera, télescope, microscope…) matériel informatique, problèmes de
connexion, nouvelles technologies, etc.
Depuis 2014, le Rwanda est engagé dans une politique de digitalisation de ses
écoles. Selon le rapport de africanews.com, ce projet en partenariat avec …………….
avait déjà permis l’installation d’……… connectés à ……… et de …… d‘écran qui
peuvent permettre l’……ou les élevés apprennent en ………...
Mais ces résultats étaient encore loin de l’……………..par le Rwanda Education Board (REB),
\l’organe concerné du ministère de l‘Éducation et chargé du projet. L’idée est,
en effet, d‘…………….. toutes les écoles du pays de “……………………..” d’ici 2020.
En plus de cela, on donne des conseils aux écoles de collaborer avec les comités
des parents pour acheter les photocopieuses et les ……………. comme le caméra,
télescope, microscope etc.
Plus de 645 écoles qui aient déjà bénéficié du projet évoquaient encore des
……………………….. Internet . Aussi, la formation sur l’utilisation des ……………………
n’est pour l’heure distillée qu‘à quelques enseignants qui ont la lourde tâche de la
retransmettre à leurs collègues, qui n’en saisissent pas toujours le sens. Mais sur
ce dernier point, le REB a prévu de multiples formations des enseignants et il y met
beaucoup d’efforts.
Quant aux apprenants, une distribution massive de …………………. dans les écoles a
été lancée en 2008, par l’intermédiaire du programme «One Laptop per Child», qui
a permis d’initier les enfants du primaire aux ……………. informatiques. Plus de deux
cent mille ordinateurs depuis 2010, ont été livrés dans les écoles rwandaises. Le
………. lui-même est arrivé sur les bancs de l’école et devient le support pédagogique
de ce qu’on appelle une « m-education ».
3. Relie les mots ou groupe de mots et leurs significations selon le texte
a. Activité d’apprentissage
Lis les phrases ci-dessous et réponds aux questions :
a. Mon oncle conduit plus vite que ma tante.
b. Grégoire travaille autant que Joseph.
c. Pascaline parle moins fort que Pierre.
d. Il mange moins que lui
e. Elle a sauté autant que sa grande sœur.
f. Notre classe bavarde plus que la leur
- Qu’expriment ces mots soulignés ?
- Où se placent-ils par rapport aux verbes ou aux adverbes qu’ils accompagnent?
b. Je comprends et je dégage l’essentiel
• Le comparatif avec un verbe Le comparatif avec les verbes util
Le comparatif avec les verbes utilise les mots plus que, moins que et autant que
Exemple : Mon frère travaille plus que Jacques.
Jeanne travaille moins que Joséphine.
Pauline travaille autant que Pierre.
Selon les trois degrés de la comparaison ces expressions s’utilisent comme suit :
• Comparatif avec un adverbe
Comme dans les verbes, le comparatif avec un adverbe se fait également avec des
expressions plus que, moins que et autant que
Exemples
- Pierre court moins vite que Paul. -Pierre court plus vite que Paul.
- Pierre court aussi vite que Paul.
Ces expressions peuvent partir avec l’infériorité, l’égalité et la supériorité des
adverbes comme dans les exemples ci-après:
Remarque
1. Le «que» s’elide devant un mot qui commence par une voyelle ou un «h» aspiré
Exemple : Il s’amuse plus qu’il (ne) travaille.
Je travaille moins qu’elle.
1. Le comparatif de l’adverbe bien est mieux (Invariable)
Exemples
Je travaille mieux que Julien.
Pierre parle bien français mais Jean le parle mieux que lui.
2. Le comparatif de l’adverbe mal est pire(Invariable)
Exemple: Julien travaille pire que moi.
c. Je comprends et j’applique
Choisissez la bonne réponse
1. Je parle……….( plus doucement/ doucement plus / doucement) que Maxime.
2. Elle conduit………. (meilleur qu’avant / mieux qu’avant/ plus bien qu’avant.
3. Mon professeur de français parle…………( aussi vite que mon professeur
d’histoire / plus de vite que mon professeur d’histoire/ .moins de vite que
mon professeur d’histoire).
4. L’élève joue bien mais le berger ne joue pas ……..( mieux que lui/ plus mieux
que lui/ le plus mieux que lui.
5. Maintenant, Jean prononce ……. (bien / plus bien / mieux) le français que
l’anglais.
Subordonnée au conditionnel présent et passé avec « si ».
a. Activité d’apprentissage
Lis les phrases ci-dessous et réponds aux questions :
a. Si tu m’oubliais, je serais très triste.
b. Si tu m’avais oublié, j’aurais été très triste.
c. Si nous le pouvions, nous resterions chez nos grands-parents.
d. Si nous l’avions pu, nous aurions resté chez nos grands-parents.
. Si vous étiez perdu dans une forêt qu’est-ce-que vous auriez fait ?
f. Sij’avais de l’argent, j’aiderais les démunis.
g. Si j’avais eu de l’argent, j’aurais aidé les démunis.
- Relève ce qui est commun à toutes ces phrases
- Explique l’emploi de « si »
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Toutes ces phrases expriment une idée de condition ou d’hypothèse réalisable ou
irréalisable.
Toutes ces phrases a, b et c se composent d’une proposition principaleet
d’une subordonnée circonstancielle de condition introduite par la conjonction « si »
Pour exprimer une idée de condition ou d’hypothèse au conditionnel présent
il fautrespecter les règles des temps suivantes :
Pour exprimer une idée de condition ou d’hypothèse au conditionnel passé
il fautrespecter les règles des temps suivantes :
Remarque : On peut changer l’ordre de la phrase de condition et le sens reste le même.
Exemple : Personne n’échouerait si les élèves étaient solidaires.
Si les élèves étaient solidaires, personne n’échouerait.
L’homme n’aurait pas pollué l’air s’il avait été conscient.
S’il avait été conscient, l’homme n’aurait pas pollué l’air
La virgule est obligatoire lorsque le ‘si’ est mis au début de phrase et s’efface quand
le « si » est au milieu de la phrase. Les autres conjonctions de subordination de la condition sont :
Les autres conjonctions de subordination de la condition sont :
־ Suivant que, selon que, dans la mesure où qui s’utilisent à l'indicatif.
Ex. : Selon qu’il réussira ou non son examen, il partira en vacances ou il restera chez lui.
־ Quand bien même, au cas où, dans l’hypothèse où qui s’utilisent au conditionnel,
Ex. : Au cas où tu le voudrais, je viendrai.
A condition que, à moins que (souvent suivi d’un ne explétif), à supposer que, en admettant que, pour peu que, pourvu que, soit que... soit que qui s’utilisent au subjonctif
Ex. : A supposer que tu le veuilles, je viendrai
c. Je comprends et j’applique
a. Ah ! Si les jeunes pouvaient ! Ils (prendre) leurs sacs à dos, ils (monter) dans
le bus et (partir) faire le tour du Rwanda. Ils (rencontrer) des gens différents,
ils (voir) des paysages nouveaux, ils (dormir) n’importe où, ils (se nourrir)
simplement, ils (travailler) de temps en temps, ils (avoir) toujours le temps,
ils (être) libres.
b. Reprends le même récit en commençant par : « Ah ! Si j’avais pu ! »
Les sons [s], [z], [∫] et [ʒ],
a. Activité d’apprentissage
Lis correctement les mots ci-dessous et dis les mots contenant les sons [s], [z], [∫] et [ʒ].
- Gérant, silence,chien, église,poisson, tasse, poison, ardoise, musée, chaleur,
château, salle, chez, jour
- Chantal cherche le chocolat
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Le son « s »
Le son « s »peut s’écrire :
־» ss » entre deux voyelles : assassinat, atterrissage, finissant, etc.
Remarque : Dans le cas où le préfixe a- possède une valeur négative, le « s » restera
simple, même placé entre deux voyelles : asexué, asymétrique, etc.
־ » s » dans les mots composés de deux éléments nettement distincts ainsi
que dans plusieurs autres mots : tournesol (tourne / sol), vraisemblable
(vrai / semblable) os, serpent, souscription, etc.
־» • sc » devant les voyelles e et i : piscine, sceptique, sceau, etc. Mais on
trouve aussi cire, serin
־ » • x »à la fin d’un nombre : dix, six
־ » • c » devant les voyelles e et i : bracelet, magicien, etc.
־ » • ç » devant les voyelles a, o et u lorsqu’on veut adoucir le son : fiançailles,
leçon, reçu, etc
Remarque : L’emploi de la cédille fait l’objet d’une autre fiche.
־ » t + i » dans les finales de certains mots comme : collation, nation, portion, etc.
Cette graphie fait l’objet d’une fiche intitulée « Les finales en –tion, –sion, –ssion,
–sion, –xion ».
Liste de mots dont le son «s» s’écrit « ss »
Adresse, cassonade, essouffler, puissant, agressif, classique, glossaire, ratisser,
agression, connaissance, liasse, ravissement, assainir, coussin, nécessaire,
ressusciter, assidu, cuisson odyssée réussite assimiler dessert osseux visser
bissextile dévisser passionné vomissement blessure, endosser, possible, casseau,
épousseter, professeur
Acquiescer, descendance, scient, sceptre, adolescence, descendre, réminiscence,
science, ascendance, discernable, sceau ,susceptibilité, ascension, évanescence,
scélérat, transcendance, concupiscence, faisceau, scellé, tumescence,
condescendance, fluorescent scénario, viscéral, convalescence, incandescence,
scène, desceller, obscène, scepticisme
Liste de mots dont le son «s» s’écrit « c » obligatoirement suivi d’un e ou d’un « I ».
Liste de mots dont le son «s» s’écrit « c » obligatoirement suivi d’un e ou d’un
« I ».
Acidité, décision, ancienneté, difficile, asocial, éclaircie, assonance, gercer,
astucieux, illicite bénéficier, imbécile, cigale, imbécillité, civilisation, incidence,
civisme, laïciser, classicisme, licence, complice, malicieux, concevoir, rance, crucifix,
société, cruciverbiste, souci, décibel, trace
Le son [z]
Le son [z] peut s’écrire de trois façons :
־ » z » bien entendu, comme dans ‹l'horizon’, zèbre, zéro, zigzag.
־ » s » entre deux voyelles. Exemple : une maison, musée, ardoise, etc.
־ » x » comme dans deuxième, sixième, etc .
־ Vous le retrouvez également en liaison (s + voyelle ou s+ h muet)
Exemples : les enfants, lesarbres, les herbes, les heures.
Le son /ʃ/
Le son [ʃ] s’écrit avec les différentes lettres:
־ c : concetti, cappuccino
־ ch, che, chentetches Exemples : chat, cachet, sketch, punch, match /
cheveu, échelon, mâchefer, niche / ils cachent / niches, troches, fardoches,
pluches, fuchsia, catchs
־ sc, sch, sche, schent, sches et schs. exemples : crescendo, fascisme /
schéma, schiste, escher, haschisch / esche, quetsche / ils eschent / esches,
quetsches / putsch, stockfischs
־ sh, she, shent, shes et shs. Exemples: shampooing, ashram, crash, flash
/ il se crashe, il smashe/ ils se crashent, ils smashent / tu te crashes, tu
smashes .
Le son [ʒ]
Il y a trois manières d’écrire le son [ʒ]:
Avec la lettre « j » devant toutes les voyelles en début ou milieu de mots.
Avec la lettre « g » devant les voyellese (e, é, è, ê), i, y.
Avec les lettres « ge » devant les voyellesa, o, u.
Le son [ʒ] s’écrit avec la lettre « j ». Exemple : Journal ; pyjama, bijou
Le son [ʒ] s’écrit avec la lettre « g ». Exemple : Girafe ; cage, gyrophare
Le son [ʒ] s’écrit avec la lettre « ge ». Exemples : Pigeon ; bougeoir ; plongeoir.
c. Je comprends et j’applique
• Homophone et homographe
a. Activité d’apprentissage
Observe les mots soulignés dans phrases suivantes et réponds aux questions
suivantes
1. Elle a une craie à la main.
2. On nous dit qu’ils ont des cahiers.
3. J’ai vu un ver vert vers neuf heures.
4. C’est une dame qui dame le sol.
- Que constates-tu en lisant ces mots soulignés?
- Quelle est la nature de ces mots?
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
• Homophones
On appelle homophones des mots qui se prononcent de façon identique mais ne
s’écrivent pas de la même façon. Quand ces mots n’appartiennent pas à la même
catégorie grammaticale, on les appelle des homophones grammaticaux.
Exemples :
1. ver, vers, vert et verre.
2. Balade / ballade. « Il fait si beau aujourd’hui, aurais-tu envie d’une petite
ballade ? »
Voice la liste de quelques homophones grammaticaux
ou / où ; a / à ; et / est ; on / ont ; son / sont ; ce /se ; sa / ça ; et / est / ai / es / eh ;
s'en / sans ; ces / ses ; ces / ses / c'est / s’est ; la / là / l'a / l'as ; leur / leurs ; mais /
mes / met/ mets/ Mai ; quel / qu’elle / quelles
Homographes
Les homographes sont des mots composés de mêmes lettres. Ils sont en deux
catégories : ceux qui ont la même prononciation et ceux qui ont la prononciation
différente.
a. Ceux qui n’ont pas la même prononciation
Voici quelques exemples d’homographes de prononciations différentes !
Sortant de l’abbaye où les poules du couvent couvent, je vis ces vis.
Nous portions nos portions, lorsque mes fils ont cassé les fils.
Je suis content qu’ils vous content cette histoire.
Mon premier fils est de l’Est, il est fier et l’on peut s’y fier.
Ils n’ont pas un caractère violent et ne violent pas leurs promesses.
Leurs femmes se parent de fleurs pour leur parent.
Elles ne se négligent pas, je suis plus négligent.
Elles excellent à composer un excellent repas avec des poissons qui affluent de
l’affluent.
Il convient qu’elles convient leurs amis, elles expédient une lettre pour les inviter,
c’est un bon expédient.
Il serait bien que nous éditions cette histoire pour en réaliser de belles éditions.
b. Ceux qui ont la même prononciation
Voici quelques exemples d’homographes qui ont la même prononciation
Cette dame qui dame le sol.
A Calais, où je calais ma voiture, le mousse grattait la mousse de la coque.Le bruit dérangea une grue, elle alla se percher sur la grue.
On ne badine pas avec une badine en mangeant des éclairs au chocolat à la lueurdes éclairs.
En découvrant le palais royal, il en eut le palais asséché.je ne pense pas qu’il faille relever la faille de mon raisonnement.
c. Je comprends et j’applique
4.2.6 Activité d’exploitation littéraire
1. Lis cet extrait et relève son thème et les techniques de l’information.
[…...] En 1665 Jean Baptiste Colbert débute la presse littéraire, avec le Journal des
savants, destiné à diriger la vie intellectuelle. A son arrivée, Napoléon Bonaparte
eut comme premier soucis de soumettre la presse. Il a été rapporté que Napoléonétait conscient de son influence et s’efforça de l’utiliser au service de la propagande.
En 1914, la Première Guerre Mondiale éclate et la presse joua un rôle important
avec sa puissance de propagande. La censure fut immédiatement appliquée etl’information sur les opérations militaires était contrôlée par l’armée.
Le grand danger qui existe de nos jours, pas seulement avec les medias cités plus
haut, mais aussi avec tous les dérivés de divertissement comme les livres, lesmagazine, les films, les dessins animés, le théâtre, la publicité, etc… est que tous
ces facteurs d’information se trouvent intégralement contaminés, empoisonnés
par les mensonges, pollués par les rumeurs, les déformations, les distorsions, et lesmanipulations.
Quelques medias sont utilisés comme des drogues, nous empoisonnant l’esprit,
nous intoxiquant, nous polluant le cerveau, tentant d’injecter dans notre inconscientdes idées et des concepts qui ne sont pas les nôtres.
Ce bourrage de crâne qui ne date pas d’hier comme on a pu le constater plus haut
a des conséquences graves, seulement la plupart des gens sont infectés et ne
peuvent plus réagir, ils sont devenus comme des moutons qui, lorsque le troupeauva à gauche, vont à gauche et lorsque qu’il va à droite, partent à droite.
Croyants, passifs et ahuris, tel est l’enchaînement progressif d’écouter et de regarder
les medias . Quoi qu’on en dise, on croit aux medias , on croit à leurs rôles de source
informative neutre, certains enfants croient plus aux medias qu’à leurs parents etcertains élèves en arrivent aussi à ce stade de foi par rapport à leurs enseignants.
Les medias permettent de convaincre et d’influencer, ils sont devenus le
quatrième pouvoir pouvant diriger le monde, plus puissant qu’un royaume, qu’ungouvernement, ou qu’une juridiction.
Le devoir de neutralité journalistique n’existe pas et n’a jamais existé car les chefs
de rédaction ou autres supérieurs décident de l’orientation à suivre. Ils laisseront
toujours échapper quelques qualificatifs dénonciateurs, ou, à l’inverse, lors de
certaines affaires, se montreront beaucoup plus silencieux qu’ils n’auraient dûl’être.
Au niveau pédagogique, la télévision avec ses programmes et ses dérivés tels
que les cassettes de dessins animés constitue une entrave à l’éducation. Prenons
l’exemple de quelques cassettes de dessins animés sans citer de nom ! L’histoire
est belle, le dessin très bien fait, peut-être même une larme à l’œil à la fin de
la mésaventure, bref, une cassette innocente tout à fait conçue pour un enfant
innocent. Seulement ! Du début jusqu’à la fin, quelques fois l’enfant se trouve encompagnie de leçons immorales qui lui embellissent la musique à ses oreilles.
Nous ne parlerons pas non plus de l’histoire d’amour soi-disant «innocente» parce
que dans tous ces dessins animés produits par certaines personnes, il faut qu’il y aitaventure, suspens, fiction, etc… mais aussi et absolument l’amour.
Et le vice dans ce passage d’amour est qu’il est raconté d’une façon à changer les
mœurs; prenons l’exemple dans le dessin animé d’un beau jeune homme qui aime
une jolie jeune fille seulement le père de celle-ci lui interdit catégoriquement derencontrer les hommes.
Alors déjà l’image du père se retrouve salie par ce refus autoritaire. L’histoire
continue et voilà qu’une nuit de pleine lune, le jeune homme décide d’enlacer la
jeune femme qui se trouve au premier étage, il escalade donc le mur pour atteindre
la fenêtre, mais fait un bruit qui réveille le méchant papa et tout de suite il chasse
cet homme. L’enfant va réagir exactement comme le réalisateur a voulu qu’il
réagisse et ceci par les effets sonores et aussi par le sens dont l’histoire est tournée.
La musique, la mixité, la fornication, le mensonge, le vol, le racisme, le polythéisme
deviendront bientôt normal au fur et à mesure que l’enfant grandira avec ces
dessins animés et ces émissions télévisées pour les jeunes qui sont basées sur lesmêmes critères.
Et si nous parlions des films ! En regardant vraiment la face cachée et vicieuse du
film en général ! Le réalisateur essaye toujours au travers de son œuvre de passer
un message. S’il est raciste, il fera en sorte qu’à la fin du film le téléspectateur soitraciste.
S’il est chrétien ou juif, il fera en sorte que le téléspectateur aime le christianisme ou
le judaïsme. S’il est athée, laïc où polythéiste, il essaiera de la même façon d’ancrerdans l’esprit des gens sa croyance.
En résumé, peu importe la tendance qu’il défend, l’important c’est qu’il puisseinfluencer, modifier, changer les décisions et les pensées du public.
Malheureusement les reportages et les débats sont fondés sur les mêmes bases. Par
exemple les débats organisés, le public au fond, les interactions entre animateurs
et les individus, les messages SMS, les appels téléphoniques ou les témoignages
dans la rue (micros trottoirs) au cours de l’émission sont habilement camouflées en
déclaration citoyenne et se contentent de véhiculer un conformisme préfabriqué
par un rédacteur en chef. De la même façon que l’animateur est bridé par sarédaction, les réactions du public sont soigneusement contrôlées.
Certains faits historiques sont aussi démentis, inventés, cachés, mais les gens
croient à ces informations parce qu’elles sont répétées constamment et vont dans
le même sens que ce qu’ils ont appris à l’école. Bravo bourrage de crâne réussi !
Les publicités aussi, sont conçues sur le même système de bourrage de crâne, elles
sont répétées sans cesse jusqu’à faire aimer le produit présenté. Le sociologue
Edgar Morin a écrit que l‘action publicitaire « consiste à transformer le produit
en stupéfiant mineur et à lui inoculer la substance droguant, de façon que son
«achat consommation» procure immédiatement l‘«euphorie soulagement», et àlong terme l‘asservissement.
Si le message publicitaire atteint la forme et la formulation optimales, il doit à lafois euphoriser et troubler, donner l‘avant-goût du plaisir et l‘appel du plaisir ».
Les medias sont capables aussi d’altérer une discipline majeure à un pays. Si
on compare l’Arabie Saoudite actuelle avec seulement dix ans en arrière, on
s’apercevra de sa dépravation et de sa dégradation des mœurs qui continuent
jusqu’aujourd’hui. On peut dire que la télévision et la parabole sont responsables à95% de ces changements.
La télé se contente de transmettre les informations qu’elle reçoit, souvent sans
aucun contrôle d’authenticité. Le traitement de l’information par la télévision peut
parfois être catastrophique, et on ne compte plus les reportages de journal télévisé
qui ne vérifient pas leur sources, divulguant des informations erronées, bénéfiques
pour certains, désastreuses pour d’autres. La télé en influençant les hommes est entrain de polluer l’histoire.
En agissant sur la réflexion des citoyens, elle modifie les pensées, influence les
décisions, et peut par conséquence modifier la donnée sur des questions politiques.
Depuis longtemps la télé ne se soucie plus des souhaits du téléspectateur, sauf biensûr quand il s’agit de divertissement.
Ce qui, au fil du temps l’a amenée à pratiquer une désinformation quotidienne, ne
se préoccupant pas de savoir si elle avait raison ou tort, puisque « Tout mensonge
répété suffisamment, prend valeur de vérité ». Patrick Poivre d‘Arvor a un jour
convenu du sens de sa mission en disant : «Nous sommes là pour donner uneimage lisse du monde»[…...]Tiré et adapté à partir de http://www.salafidunord.com/2016/10/le-danger-desmedias.html.
Consulté le 25/10/2019.
2. .Fais un travail de recherche sur le fonctionnement des medias actuels auRwanda et prépare un exposé à donner à tes camarades de classe.
4.2.7 Activité de production
a. Activité d’expression orale
Fais un débat sur ce sujet : les outils de la technologie favoriseraient la paresse en
éducation.
b. Activité d’expression écrite.
Écris un paragraphe de 150 mots sur ce sujet « le monde digital en éducation »
4.3 EVALUATION DU CONTEXTE
Texte :
Sur le chemin menant à la personnalisation de l’apprentissage, la technologie
autonomise les élèves en leur permettant de s’impliquer. Elle offre une éducation
adaptée à leur vie numérique et prépare leur avenir. Avec des technologies
et un accès aux ressources en dehors de la salle de classe, les élèves trouvent
l’inspiration pour devenir des résolveurs de problèmes, des penseurs critiques, des
collaborateurs et des créateurs. En effet, lorsque la technologie est intégrée de
façon appropriée aux classes, les étudiants développent une passion durable pourl’apprentissage.
Les enseignants s’efforcent sans cesse de personnaliser l’apprentissage. La
technologie peut les aider à franchir de nouveaux seuils avec un accès aux données en
temps réel des élèves, à des informations transversales, des contenus, applications,
etc. Elle permet également de créer des environnements d’apprentissage hybrides
et d’exploiter des outils numériques pour les évaluations formatives et sommatives,offrant ainsi aux classes de nouveaux modèles d’apprentissage et d’enseignement.
Une technologie et des appareils adaptés préparent les élèves aux connaissances
techniques nécessaires pour réussir sur le marché du travail actuel et de demain.
Un enseignement adapté des sciences, des technologies, de l’ingénierie, de l’art et
des mathématiques (STIAM) peut inspirer la créativité, aider les élèves à donner
du sens à leur apprentissage et les préparer aux futures opportunités de carrière,
ainsi qu’à des emplois qui n’existent pas encore. Des compétences en codage,
programmation, informatique physique et pensée computationnelle sont désormais
couramment exigées des salariés. En adoptant l’état d’esprit des markers, les élèves
peuvent acquérir ces connaissances du 21e siècle. Pour cela, les environnementsd’apprentissage doivent être conçus avec et intégrer la bonne technologie.
Une infrastructure informatique sûre et fiable constitue la base d’une expérience
d’apprentissage à 360 degrés. De plus, elle convient aux contenus numériques,protège les données essentielles des élèves, améliore l’efficacité opérationnelle,
fournit la sécurité et la protection de la vie privée nécessaires dans les écolesactuelles.
Grâce à une approche holistique axée sur la technologie pour personnaliser
l’apprentissage, créer des classes connectées et efficaces, ainsi qu’une
infrastructure informatique puissante et sécurisée, le ministère de l’éducation aide
les établissements à améliorer l’expérience de chaque élève et enseignant. Les
enseignants doivent être correctement formés et soutenus à l’aide de ressourcesd’apprentissage continu et de communautés professionnelles.
Tous ces facteurs viennent s’ajouter à l’impact transformateur et durable sur laréussite de tous les élèves.
A. Questions de compréhension du texte
Lis le texte-ci dessus et réponds aux questions suivantes :
1. Donne le titre à ce texte.
2. Comment la technologie va-t-elle aider les enseignants d’après le texte?
3. Pour quelle raison les écoles ont-elles une lourde tâche de choisir les
appareils et les modèles technologiques appropriés ?
4. Quelle(s) suggestion (s) l’auteur du texte a-t-il mis dans le dernier paragraphedu texte?
B. Activité d’exploitation lexicale
Compose cinq phrases différentes avec les mots et expressions en rapport avecles medias et la technologie en éducation.
C. Activité d’exploitation grammaticale et phonétique
a. Relevez les figures de style dans les phrases suivantes
1. Les deux familles se rencontrèrent un rameau d’olivier et une colombe à la
main.
2. Il dit des mots forts comme la folie.
3. Vous n’êtes pas laide.
4. Je t’aime à la folie.
5. Les arbres sur ma route fuyaient.
6. J’étais froid commela neige.
7. Rwanda, papa de paix, de justice et d’unité /Tu m’as nourri longtemps du lait
de tes vaches.
8. Le poète est semblable au prince des nuées.9. Cet article ne paraît pas inintéressant.
10. Le soleil lance ses rayons tels des dards.
11. Il y aura des fleurs tant que vous en voudrez / Il y aura des fleurs couleur de
l’avenir.
12. J’ai tellement soif que je boirais la mer.
13. Encore bravo pour avoir laissé brûler le gâteau !
14. En plus du mensonge, il a d’autres qualités.15. Tu as eu un zéro en histoire ? Ah, bravo !
b. Relevez l’outil de comparaison utilisé dans les phrases suivantes :
1. Je voudrais bien chanter comme cette diva.
2. Les arbres en fleurs étaient pareils à d’immenses bouquets.
3. Autant son frère est sympathique, autant lui, il est déplaisant.
4. Cet artisan travaille aussi sérieusement que son voisin.
5. Cet homme est vraiment moins sympathique que notre voisin.
6. Exténué, il avance plus lentement qu’une tortue
7. Il a tort d’agir ainsi.
8. Le soleil lance ses rayons tels des dards.
9. Son comportement est semblable à celui d’une bête.
10. Le sable de la plage était doux ; on dirait un tapis de soie.
11. J’ai vu le spectacle le plus idiot qu’on puisse imaginer.
12. Nadia a les mêmes yeux que sa mère.
13. Notre service est identique à celui de notre partenaire.
14. Paul a bondi sur le mur à la façon d’un chat.
15. David m’a expliqué l’exercice ainsi que le ferait un professeur.c. Donne cinq phrases qui contiennent les litotes
1ère Phrase : ……………………………………………………………………………….
2ème Phrase : ………………………………………………………………………………
3ème Phrase : ………………………………………………………………………………
4ème Phrase : ……………………………………………………………………………….
5ème Phrase : ………………..………………………………………………………………..
d. Invente cinq phrases contenant des hyperboles
1ère Phrase: ………………………………………………………………………………..
2ème Phrase: ………………………………………………………………………………
3ème Phrase: …………………...…………………………………………………………
4ème Phrase: ……………………..………………………………………………………..5ème Phrase: ………………………….…..……………………………………………….
e. Invente cinq phrases contenant des anaphores
1ère Phrase: ………………………….…..……………………………………………….
2ème Phrase: ………………………….…..……………………………………………….
3ème Phrase: ………………………….…..……………………………………………….
4ème Phrase:………………………….…..……………………………………………….5ème Phrase:………………………….…..……………………………………………….
f. Complète selon le modèle.
Exemple: Cet élève est rapide Il agit «rapidement»
1. Ce garçon est bruyant. Il parle…………………….
2. Cet homme est patient. Il attend………………….
3. Cet animal est méchant. Il agit…………………….
4. Ce fauve est sauvage. Il rugit…………………..
5. Cet exercice est difficile. On peut le faire……………...
6. Il est très doux. Il parle……………….7. Il est toujours ferme dans ses propos. Il agit …………………….
g. Recopie ce texte dans ton cahier d’exercices et souligne les lettres qui font leson [s].
Quand j’étais enfant, ma mère m’a acheté une poupée. Le premier soir, Denisia
ne m’a pas quittée. Je l’ai installée à côté de moi devant la télévision
qui diffusait un dessin animé. Quand je riais, elle riait aussitôt, en m’imitant avec
une petite voix mécanique qui n’a pas tardé à m’agacer. Je l’ai retournée sur le
ventre et elle a gigoté en pleurnichant. J’ai commencé à la secouer et à lui donnerla fessée. Maman a crié très fort :
- Ah non, Mignonne ! Ta poupée est toute neuve, ne la casse pas.
- Elle m’énerve avec son bruit comme ça et je ne sais pas comment la
faire taire.
- Elle doit être fatiguée, affamée ou elle a soif. a dit Maman.
h. Chasse l’intrus dans chaque liste.
1. un visage - des broussailles - une saucisse - la paresse - la tristesse.
2. une apparition - attention - une initiale - un mouton - une recommandation.
3. la piscine - un escalier - les sciences- une scie - un ascenseur.
4. du savon - sentir - une valise - un geste - une escorte.i. Recopie et complète les mots avec « c » ou « ç »
une fi….. elle
desgla…...ons
unrempla…... ant
unesau……isse
unhame. .. on
un balan...ier
une su ….... ette
unsoup…...on
une ré…....itation
une lima…..e
un ma…...on
du …..irage
la fa.….on
vousaper…...evez
unre…..u
unegla…..ière
aga. .ant.
j. Recopie et complète les mots avec « s » ou « « ss ».
La vai…..elle
unbui...on
embra...er
ver...er
un men. ..onge
une ab...ence
une cour...e
unpa. ..age
unchau….. on
traver…… erunegli……...ade.
k. Complète le texte avec « a » ou « à »
Neza ………………vécu …..Huye de 1996………2019. Elle ………………
participé ……la réparation du musée de Huye.
l. Complète lesphrases par « on » ou « ont »
a. Ils………………compris ce qu’………………leur disait.
b. ………………nous demande si nos parents…………pensé à signer sur nos
bulletins scolaires.
c. Ils………………découvert ce qu’………avait pourtant bien changé.
d. Nos amis nous………………proposé d’aller à la plage et ils nous
y……………conduits.e. Quel âge ………les jumeaux? …………ne trouve plus rien à leur taille!
m.Recopie les mots dans lesquels la lettre «g » se prononce[ʒ].
Le geai
Dérangeant
La guerre
Une guirlande
La giboulée
La glissade
Le bourgeonLe plongeon
n. Complète en ajoutant g ou gu
Une pla……e
Un chan……ement
Une fi……e
La vi……eur
La boulan……erie
Une ba……ette
Un ma……icien
Une va……e
A……iterUn voya……eur
o. Complète avec «g» ou «ge»
une oran……ade
parta……er
un bour……on
la biolo……ie
nous man……ons
un escar……ot
le ……ymnase
un plon……onun villa……ois
p. Complète avec a / à / as.
Il … du mal … comprendre son exercice.
Tu n’… plus envie d’aller … la danse.
Emma … aimé la tarte … la fraise.
Tu … de la route … faire si tu veux aller … Marseille.
Tu n’… pas fini la glace … la fraise que tu … achetée.
L’élève n’… pas bien compris l’exercice et l’… réussi … moitié.q. Complète avec et / est / es.
Il … magnifique … très fier.
Il … temps de se rencontrer … de se parler.
Tu … menuisier … heureux d’avoir un métier.
Tendre … sympathique il … apprécié de tous.Tu … plus rapide … plus détendu quand tu … reposé.
D. Activité d’exploitation littéraire
Lis un roman de ton choix et identifie les figures de style déjà étudiées, qui sontutilisées dans ce roman
E. Activité de production
a. Production orale
Tu es présentateur ( trice) de l’émission « La technologie dans nos écoles ». Fais une
projection et présente une émission « la technologie dans nos écoles d’ici quelquesannées à venir.»
b. Production écrite
Ecris un texte de 150 mots sur des problèmes auxquels sont confrontés les mediaset techniques d’informations dans les écoles et suggère des solutions.
Textes supplémentaires
Le Rwanda ambitionne d’équiper toutes ses écoles de « salles de classeintelligentes »
Le Rwanda continue d’accélérer à tous les niveaux. Ce pays d’Afrique de l’Est,
qui porte depuis quelques années un projet visant à révolutionner son système
éducatif, projette d’équiper toutes les écoles publiques du pays avec des «salles declasse intelligentes».
Toutes les écoles publiques rwandaises, sans exception, disposant d’une «salle
de classe intelligente». Tel est l’objectif que se donnent les autorités du pays à
l’horizon 2020, selon les déclarations à la presse locale le Directeur Générale de
Rwanda Education Board (REB), l’organe concerné du Ministère de l’Education
chargé d’accélérer le développement de l’éducation au Rwanda en favorisant la
croissance du secteur de l’éducation.
Intégrer les TIC dans le procès éducatif
Ces salles de classe intelligentes devraient être équipées, entre autres, d’ordinateurs
connectés à Internet et de projecteurs d’écran. Son objectif est de révolutionner
les systèmes d’enseignement et d’apprentissage en intégrant la technologie dans
le procès éducatif, de la préparation des cours à leur délivrance, les évaluations oula recherche.
Avec une date butoir fixée à 2020, Kigali semble décidé à finaliser un projet lancé
depuis maintenant quatre ans. C’est en effet en 2014 que le ministère de l’Education
rwandais a signé un partenariat avec Microsoft Corporation afin d’intégrer les TIC
dans divers aspects de l’éducation. Depuis, le REB a mené la mise en place de salles
de classe intelligentes dans 645 écoles publiques, soit environ 18,4% des écoleséquipées à ce jour.
Avec ce nouveau système, deux défis majeurs émergent. Tout d’abord, la formation.
Le REB a saisi l’enjeu à ce niveau et organise régulièrement des sessions de formation
dédiées aux enseignants sur l’utilisation des techniques de l’information et de lacommunication (TIC) dans les écoles afin de les outiller au mieux.
Seulement, ces formations ne sont ouvertes qu’à un noyau d’enseignants qui ont,
à leur tour, la responsabilité de former leurs collègues dans leurs écoles. Certains
craignent que cela ralentisse le processus d’assimilation, surtout si les enseignants
formés en amont n’arrivent pas à transmettre fidèlement ce qu’ils ont appris. Poursa part, le REB prévoit un dispositif pour appuyer les formateurs en difficulté.
Le second défi est celui de la connectivité à Internet . Pour que le projet soit une
réussite totale, il faudrait en principe que d’ici peu de jours, toutes les régions
bénéficient d’un bon accès à Internet pour que les plus de trois millions d’élèves etles 61 000 enseignants puissent user correctement du nouveau système.
Or, parmi les 645 écoles actuellement équipées de salles de classe intelligentes,
plusieurs évoquaient encore il y a quelques mois des problèmes de connexion ou
de manque d’un nombre conséquent d’ordinateurs pour servir tous les élèves.
Autant de paramètres à parfaire pour garantir le succès du projet qui, à terme,
ferait encore du Rwanda, dans le domaine de l’éducation cette fois, une véritablelocomotive à travers le Continent.
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https://www.laculturegenerale.com/litote-definition-exemples-2/ | La culture générale
https://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/litote.php