• CONTEXTE 4 : LES MEDIAS, TECHNIQUE D’INFORMATION ET COMMUNICATION EN ÉDUCATION

    Compétence-clé: Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec les medias, techniques d’information et de communication
    ACTIVITÉ INTRODUCTIVE



    Observe cette illustration puis réponds aux questions suivantes: 
    1. Quelles sont les types de medias que tu vois sur les images. 
    2. Aurais-tu eu contact avec l’un de ces medias ? Le(s) quel(s) ? Lequel aimes-tu ? Pourquoi ?
    TEXTE : Le journal à la radio
    Hier soir, toute ma famille était à côté du poste de radio. Elle attendait le journal
     qui serait radiodiffusé. Parmi les points essentiels était la publication des résultats
     de l’examen national du tronc-commun. Comme toute la population, nous avions
     envie de savoir si ma petite sœur avait bien réussi. Nous étions aussi tous curieux
     de savoir ce qui se passait dans tous les villages du pays et partout dans le monde.
    Comme le journaliste l’avait dit la veille, il y aurait l’actualité intéressante.
    L’heure de suivre le journal est venue. Les résultats sont publiés et ma petite sœur 
    avait battu le record. Dans d’autres actualités on a parlé des militaires rwandais 
    qui étaient de retour de la mission des Nations Unies ou ils étaient allés assurer la 
    sécurité au Sud-Soudan, la visite de Son Excellence le Président de la République 
    dans les différents coins du pays, et la victoire de l’équipe nationale de volley-ball.
     Vers la fin du journal, le journaliste a rappelé qu’on peut utiliser son téléphone pour
     savoir les résultats de l’examen national en envoyant un SMS au numéro dont je ne me 
    souviens pas.
    Après l’heure du journal, mon père nous a dit qu’il y a beaucoup de types de 
    medias au Rwanda. Il a ajouté qu’on peut trouver des informations différentes
     dans ces medias . « Certains journaux aiment publier l’actualité politique, d’autres 
    aiment les actualités sportives, économiques, sociales, etc, et c’est le haut conseil 
    des medias qui est en charge de tous ces medias » dit- il.
    Ma grande sœur Kanyana, qui ne s’intéresse pas beaucoup à la radio, nous a dit 
    qu’elle aime utiliser son téléphone qui l’aide à visiter les réseaux sociaux comme 
    le Facebook, l’Instagram, WhatsApp, twitter et autres afin de rencontrer ses amis
     en ligne. Notre papa lui a dit qu’il faut les utiliser avec attention car ils ont le côté
    positif et le côté négatif. Quantà moi, j’aime regarder la télévision. Elle n’est pas
     comme la radio. On voit les journalistes et les invités sur l’écran. Il y a aussi des 
    chaînes qui ont des films pour enfants. Ces films contiennent les dessins animés.
     J’adore ça. Mais ma mère me dit souvent que je dois d’abord faire mes devoirs et
     les activités domestiques à ma portée avant de regarder ces films. Elle m’a raconté 
    une histoire d’un élève dont les points ont diminué à cause de la mauvaise gestion
     du temps. « Il aimait regarder les chaînes avec de dessins animés sans faire la 
    révision de ses cours ni ses devoirs». Raconta ma mère.
    Les medias ne laissent pas aussi mon père indifférent. Il aime lire les journaux 
    ImvahoNshya, « New times » et d’autres périodiques. Il utilise également l’Internet
     pour lire les actualités, et chercher d’autres informations. Un jour quand nous étions 
    dans un café Internet , son amie Jacques l’a salué : « Bonjour Alexis. Pourquoi es-tu 
    venu au café Internet avec ton fils Hirwa ? » « Je suis venu lire les journaux en ligne 
    mais aussi j’entraîne mon fils à utiliser ce genre de média » répondit mon père

    Lis le texte et réponds aux questions suivantes :
    1. Pour quelle raison la famille de Hirwa était-elle réunie ? 
    2. Dégage les points essentiels du journal de ce soir-là. 
    3. Selon le texte, que peut-on faire avec son téléphone ?Donne d’autres 
    fonctions du téléphone que tu connais. 
    4. Décris la passion de Kanyana vis-à-vis des medias .
    5. Quelle émission télévisée Hirwa aime-t-il ? Pourquoi ? 
    6. Que fait monsieur Alexis dans le café Internet ? 
    7. Identifie les différents types de medias qui sont dans le texte ? 
    8. Connais-tu d’autres medias qu’on trouve au Rwanda ? Lesquels?
     9. Comment est-ce que les medias peuvent avoir le côté négatif ?
     10. As-tu jamais lu le journal ImvahoNshya ? Quel article t’a beaucoup intéressé ? 
    Pourquoi ?

    a. Activité d’apprentissage 
    1. Lis le dialogue et relève les mots ou expressions en rapport avec les medias.
    Byishimo : Bonjour Kalisa 
    Kalisa : Bonjour Byishimo. Comment allez-vous ? 
    Byishimo : Nous allons bien. As-tu écouté les nouvelles à la radio ?
     Kalisa : Non, je n’ai pas suivi l’actualité. Qu’est- ce qu’il y a de spécial ? 
    Byishimo : La presse a commencé à publier l’actualité de la campagne électorale
    Tu peux même regarder ces informations à la télévision.
    Kalisa: Est-ce que on peut lire ça dans un journal? Je lis la presse regulièrement, 
    je suis abonné à un hebdomadaire mais il y a d’autres journaux que j’achète 
    au kiosque. Je lis le jounal de A à Z.
    Byishimo: Moi je suis sélectif. Je feuillette le journal, je jette un coup d’oeil sur la 
    une, les titres, les photos et le sommaire. Je laisse les rubriques qui ne 
    m’interessent pas. Mais ne t’inquiète pas. Tu peux trouver la même 
    actualité sur Whatsap, Facebook et autres.
    Kalisa:J’aime les medias rwandais mais je ne fais pas confiance aux informations
     qui circulent sur Whatsapp, Facebook ou Instagram quand elles ne sont 
    pas officielement publiées ou quand elles ne proviennent pas d’une source sûre.
    Byishimo: C’est vrai, tu as raison. Souviens-toi qu’on peut également trouver ces
     informations dans les journaux en ligne comme igihe.com, umuseke. 
    com et autres.
    Kalisa: Merci beaucoup mon ami. Je vais suivre les medias pour connaitre l’actualité 
    nationale et internationale.
    Byishimo : Merci. A la prochaine
    2. Fais une recherche sur Internet ou dans ton dictionnaire et trouve d’autres
     mots et expressions relatifs aux medias 
    3. Ton école a-t-elle le club de medias ? Si oui, que fait ce club ? Si non, que
     pourrait-il faire s’il existait ? 
    4. Trouve les citations et/ou proverbes relatifs aux medias .
    Exemples :
     - On a tous besoin de quelqu’un, de quelque chose ou d’un ailleurs que l’on 
    n’a pas. 
    - Toute vérité n’est pas bonne à dire. 
    - La liberté des medias ne doit pas être leur libertinage.
    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
    Le lexique en rapport avec les medias
    Les medias: sont des organes de communication ou d’information nous donnent 
    les nouvelles, les informations ou l’actualité.
    Pour s’informer : on utilise les expressions comme écouter les nouvelles, lire le 
    journal, suivre l’actualité, se connecter aux réseaux sociaux, etc.
    Les rubriques: une rubrique est un ensemble d’articles sur un même thème. 
    Dans les medias on trouve différentes rubriques comme culture,
     économie, environnement, faits divers, actualité internationale, 
    politique, sports, etc.
    La périodicité: le quotidien ( qui paraît chaque jour) , l’hebdomadaire ( qui paraît
     chaque semaine), le mensuel ( chaque mois), le bimensuel ( qui
     paraît deux fois par mois), le trimestriel( qui paraît tous les trois
     mois), l’annuel (qui paraît chaque année)
    Exemple : le journal ImvahoNshya est hebdomadaire.
    L’habitude de suivre les medias: Certaines personnes lisent le journal de A à Z.
                                                                           Les autres parcourent le journal, ils feuillettent,
                                                                           ils jettent un coup d’œil sur la une, les titres, 
                                                                            les photos, le sommaire, etc. Ces personnes 
                                                                            sont sélectives. Elles lisent les rubriques qui
                                                                            les intéressent (sport, économie, politique, culture…)
    Les medias sociaux: c’est tous les sites et plateformes web qui fournissent 
                                                des fonctionnalités dites “sociales” aux utilisateurs. Ces 
                                                fonctionnalités sont comme l’échange d’information entre
                                                individus (forums, blogs ouverts aux commentaires…), 
                                                partage de contenus (articles, photos, vidéos, messages…)
                                               création collaborative de contenus, etc. Parmi lesmedias 
                                              sociaux on a Facebook, WhatsApp, LinkedIn, Vidéo, 
                                             Twitter, YouTube, Pinterest, Instagram, Google+.
    Le tirage: On appelle le tirage, le nombre d’exemplaires imprimés.
     Une dépêche : L’information provenant d’une agence de presse est une dépêche. 
    Le chapeau: est un texte court synthétisant l’essentiel du contenu de l’article qui
                              suit.
    Les faits divers: Les faits-divers sont les événements du jour (crimes,accidents...) sans lien entre eux.
     La source: l’origine de l’information (personne, article, livre...). 
    La une: est la première page d’un journal. 
    Le reportage: L’enquête sur le terrain donnant lieu à un article est le reportage.
     L’interview est le compte-rendu mentionnant les questions du journaliste et les 
    réponses de la personne interrogée.
    c. Je comprends et j’applique
    1. A l’aide des mots et expressions que tu viens d’apprendre et de découvrir, 
    prends un journal de ton choix et analyse les rubriques qu’il contient. 
    2. Tu travailles pour le magazine de votre école et tu es chargé(e) de la rédaction
     des faits divers insolites du jour. Elabore ton article ensuite, tu exposeras ta 
    création à tes camarades de classe. 
    3. a. Complète le texte suivant avec les mots ou expressions proposées.
     Conséquences; s’avère; peuvent; âgées; rarement; isolement; réseaux 
    sociaux ; malade; outils; l’action sociétaire.
    Aujourd’hui on trouve des …………..partout. Nous en bénéficions beaucoup mais
     également ils présentent les ………... Voici quelques avantages: les medias sociaux 
    sont actuellement des …….. Puissants pour persuader les gens à ……….. Par exemple 
    on peut inviter les gens à aider une personne …….. à se rencontrer pour un fait 
    social, sensibiliser les gens aux bienfaits du sport ou tout simplement partager de 
    « bons plans » avec votre communauté. Dans tous ces cas, le réseau social ………. 
    idéal. Donc ce sont des lieux de solidarité. Les réseaux sociaux ……… être une bonne 
    réponse à la solitude et à l’……. des personnes ……… qui ne se déplacent que très 
    ……. mais restent connectées avec leurs membres de famille via ces medias sociaux.
    b. Trouve dans le texte la phrase qui a le même sens que « les medias sont
     comme l’épée à double tranchant » 
    c. Trouve le mot intrus dans cette liste :
     i. la communication, le journal, le costume, un/une journaliste, la télévision,
     téléphone.
     ii. fax, Internet , camion, radio, blog. 
    iii. les medias,Twitter, WhatsApp, Instar gramme, course. 
    d. Relie les termes de périodicité de la colonne A à leurs définitions de la 
    colonne B


    • Accord du participe passé des verbes pronominaux et les adverbes de
     fréquence, de lieu, de temps, de manière en –ment
    a. Activités d’apprentissage
    Accord du participe passé des verbes pronominaux



    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
     Les règles pour l’accord du participe passé des verbes pronominaux
    ־ Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe
    lorsque le pronom réfléchi «SE» ne peut s’analyser indépendamment du verbe.
    Ceci arrive dans les deux cas :
    • Premier cas : les verbes essentiellement pronominaux (les verbes n’existant
    qu’à la forme pronominale ou changeant de sens en devenant pronominaux)

    Exemples:
    1. Deux spectatrices se sont évanouies
    2. La maison de mon voisin s’est ecroulée
    3. Les petits cochons se sont vautrés dans la boue.
    4. Deux élèves se sont absentés à cause de la pluie.
     5. Agnès et charlotte se sont agenouillées dans l’église.
    Remarques: Certains verbes comme se plaire, se complaire, se jouer de,
    se rendre compte. Leurs participes passés restent invariables.
    Exemples:
    1. Ma cousine s’est plu dans cette ville.
    2. Ils se sont ri de nous.
    3. Elles se sont rendu compte de leurs erreurs.
     ־ Deuxième cas : les verbes pronominaux de sens passif
    Exemples:
     1. La piscine s’est vidée lentement.
    2. La maison s’est vendue à bon prix.

    ־ Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le
     complément d’objet direct, s’il est placé avant le verbe. Dans ce cas, le
    pronom réfléchi « SE »peut s’analyser séparément. Ceci s’applique sur les
     verbes pronominaux de sens réfléchi ou réciproque.
    - Lorsque le pronom réfléchi représente un complément d’objet direct,
     le participe passé s’accorde
    Exemple:
    1. « Je me suis lavée ! »dit- elle (J’ai lavé moi.) me = COD
    2. Elle se sont rencontrées (elles ont rencontré elles.) Se = CO
    - Si le COD est exprimé est qu’il est placé avant le verbe, le participe passé
    s’accorde.
    Exemples :
     1. Les lettres qu’ils se sont écrites…. (Ils ont écrit les lettres à eux) qu’ = COD
    2. Les mains que je me suis lavées étaient sales. (Je me les suis lavées)
    que ou les = COD
     - Si le COD est placé après le verbe, le participe passé ne s’accorde pas.
    Exemples :
     1. Ils se sont écrit des lettres. (ils ont écrit des lettres à eux)         des lettres=
     COD
     2. Elle s’est lavé les mains. (elle a lavé les mains d’elle-même)      les mains =
     COD
     - Lorsqu’il n’y a pas de COD exprimé et que le pronom réfléchi représente un
     COI, le participe passé ne s’accorde pas.

    Exemples:
     1. Ils se sont souri (ils ont souri à eux)               Se= COI
     2. Elles se sont parlé (ils ont parlé à eux)         Se= COI
    c. Je comprends et j’applique
    Complète avec la terminaison du participe passé de ces verbes
    1. Elles se sont retrouv………. au café.
    2. Elles se sont lav………les cheveux.
    3. La maison au bout de la rue s’est vendu……… la semaine dernière
    4. Marie s’est prépar…………. une tasse de thé.
    5. Ils se sont insult………. pendant plus d’une heure.
    6. Elles se sont regard……… dans les yeux.
    7. Louise s’est coup………..... en tranchant les légumes.
    8. Elle s’est reconnu ........... dans son fils.
    9. Ils se sont enfui…….. devant le danger.
    10. Elle s’est repenti……….de lui avoir caché la vérité
    • Les adverbes de fréquence
     a. Activités d’apprentissage
    Observe les phrases suivantes et réponds aux questions
    Ma sœur écoute souvent de la musique.
    Nous allons quelquefois au cinéma.

    1. Que constates-tu avec les mots soulignés ?
     2. Sais-tus d’autres mots de même catégorie ? Comment s’appellent ces mots ?
    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
    Un adverbe de fréquence est un mot (ou groupe de mots) invariable qui indique
    à quelle fréquence se déroule l’action.
    Comme tous les adverbes, il s’écrit toujours de la même manière et ne s’accorde
    jamais(Invariable).
    Exemple Il mange souvent au bureau. Dans cette phrase, l’adverbe « souvent » indique à
     quelle fréquence il mange au bureau.
    Voici quelques adverbes de fréquence courants: toujours, souvent, parfois,
     quelquefois, de temps en temps, rarement, jamais, etc.
    Exemples
     1. Anne utilise rarement son ordinateur. L’adverbe « rarement » exprime la
     fréquenced’utilisation de l’ordinateur par Anne.
    2. Franklin va toujours à la piscine. L’adverbe « toujours » indique à quelle
    périodicité Franklin va à la piscine.
    c. Je comprends et j’applique



    • Les adverbes de lieu
     a. Activités d’apprentissage
    1. Observe les mots en gras et dis à quoi ils se réfèrent.
    Les deux vaches étaient côte à côte.
    Mets un couvercle au-dessus .
    Ils ont acheté une maison avec un jardin en vis-à-vis.
    Il est au milieu, au risque de se faire écraser.
    Ci-joint les documents nécessaires à mon inscription.
    Le ciel est dégagé à Kigali,ailleurs la pluie tombe sans cesse
    Il règne un bon climat là- bas.
    2. Sais-tus d’autres mots de même catégorie ? Comment s’appellent ces mots ?
    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
    Les adverbes de lieu
    Un adverbe de lieu est un mot invariable qui indique le lieu où se déroule l’action.
    En général, il permet de répondre à la question « Où ? ». Souvent, il accompagne et
    précède un groupe nominal.
    Exemple
    Tu t’installes derrière. (Tu t’installes où ? / Où t’installes-tu ? Réponse: derrière.
    Le mot « derrière » est invariable. c’ est un adverbe de lieu.
    Quelques adverbes de lieu fréquemment utilisés
    Les adverbes de lieu qui sont fréquemment utilisés sont : à côté, à droite, à gauche,
     ailleurs, dedans, dehors, derrière, devant, dessous, dessus, en bas, en face, en haut,
    ici, là, là-bas, loin, nulle part, partout, près, quelque part, tout droit, etc.
    c. Je comprends et j’applique



    • Les adverbes de temps

     a. Activités d’apprentissage

    Observe les phrases suivantes et dis la nature des mots en gras et précise ce qu’ils

     indiquent 

    1. Hier j’étais au supermarché. 

    2. Je vois le sommet de Karisimbi aujourd’hui. 

    3. J’irai voir le match au stade Amahoro demain. 

    4. Autrefois les gens n’avaient pas d’électricité. 

    5. Elle est ponctuel, elle est arrivée tôt au rendez-vous. 

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Ce sont les mots invariables qui donnent une indication de temps (durée 

    ou chronologie). Il apporte une nuance au sens d’un nom, d’un adjectif, d’un verbe ou

     d’un autre adverbe.

    Exemple :

    Ils partiront demain. (Ils partiront quand ? Réponse : demain. « Demain » est 

    invariable, il ne s’accorde ni au féminin ni au pluriel. « Demain » est donc un 

    adverbe de temps.

    Voici quelques adverbes de temps courants : aussitôt, autrefois, avant, bientôt,

     d’abord, déjà, demain, encore, enfin, ensuite, hier, jadis, jamais, maintenant, 

    quelquefois, parfois, puis, rarement, soudain, souvent, tard, toujours, tôt, etc.

    c. Je comprends et j’applique






    • Les adverbes de manière
    a. Activités d’apprentissage
    Observes les mots soulignés et réponds aux questions
    1. Mon camarade réagit brutalement sans raison.
     2. La silhouette a disparu mystérieusement dans le brouillard.
    3. Ils parlaient aisément français.
    4. J’ai brillamment réussi l’interrogation de français.
    5. Je marchais doucement sur la pointe des pieds.
    Quelle est la nature des mots soulignés ? Comment se forment-ils ?
    Sais-tu d’autres mots de la même catégorie ? Donne-en-trois.
    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
    I. Formation des adverbes de manière en -ment

    ־ Pour les adjectifs qui finissent par une consonne, l’adverbe se forme sur
     le féminin de l’adjectif.
    Exemples :

    iI. Cas particuliers
    ־ Quand un adjectif au masculin se termine par e, i ou u l’adverbe se forme sur
    le masculin de l’adjectif
    Exemples :


    Exception : présent présente présentement
    I. Adverbes irréguliers
    Certains adjectifs ont un adverbe en –ément.


    Quelques adjectifs qui se terminent par U au masculin ont un adverbe avec un
     accent circonflexe sur le u
    Exemples

    Dans certains cas, on peut trouver des transformations :
    Exemples
    Gentil       Gentille       Gentiment     
    Bref     Brève     Brièvement   
     L’adjectifmauvais a un adverbe irrégulier : mal
    L’adjectifbon a un adverbe irrégulier : bien
     Mais il a aussi un adverbe régulier : bonnement. L’adverbe bonnement signifie
    réellement.
    C. Je comprends et j’applique






    Les figures de style
    a. Activités d’apprentissage
    - Observes les parties soulignées dans ces phrases et réponds aux questions
     - Que constates- tu?
    Cette lampe brille comme une étoile.
     Kigali la capitale de notre pays ressemble à Washington.
    Ce matin mon pupitre m’a dit « Je suis cassé, il faut me réparer »
    Quand il n’y a pas d’électricité, ma chambre s’habille d’une robe très noire.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
     ▪ La comparaison
    La comparaison met en relation deux termes: le comparé et le comparant. Elle
     rapproche deux réalités différentes. C’est une figure de style qui suggèreune
    nouvelle réalité. Exemples :
    1. . Elle est froide comme la glace.
    2. « Son regard est pareil au regard des statues » ( Verlaine,Mon rêve familier).
    Dans cette phrase,le regard de la femme (comparé) est mis en relation avec
     le regard d’une statue (comparant), à l’aide d’un outil comparatif (pareil à).
     Verlaine crée ainsi une image de la femme aimée qui apparaît aussi parfaite
     qu’une statue.
    La personnification
     Personnifier, c’est prêter des qualités humaines à des êtres inanimés ou à des
     animaux.
    Exemple
    1. Sur le chemin vers l’école, tous les arbres me saluent et me disent bonne
     chance.
     2. Une Grenouille vit un Bœuf

    Qui lui sembla de belle taille.
    Elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
    Envieuse s’étend, et s’enfle, et se travaille
    Pour égaler l’animal en grosseur,
    Disant : « Regardez bien, ma sœur,
     Est-ce assez ? Dites-moi : n’y suis-je point encore ?
     Vous n’en approchez point.» (…)

     La Fontaine, Fables, La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf
    c. Je comprends et j’applique




    ▪ L’allégorie et l’antithèse
     a. Activité d’apprentissage
    Observe ces trois vers et réponds aux questions
    a. Les années mangent tout
    Comme un omnivore dans les ordures
     Elles ne laissent rien au fur du temps.
    b. Mon père était un homme très âgé et fort.
    Comment l’auteur rend-t-il plus compréhensibles des notions abstraites dans les vers
     cités en « a »? Comment appelle-t-on cette technique ?
     Comment sont les termes très âgé et fort dans la phrase « b » ?
    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
     L’allégorie est une personnification particulière. Elle personnifie une idée abstraite.
     C’est un procédé d’écriture qui permet de rendre une idée concrète. Elle peut
    être inquiétante, effrayante (la Mort comme une faucheuse) Angoisse comme
     un despote) ou plaisante (l’Amour comme une jeune femme). L’allégorie rend
    les descriptions, les émotions vivantes, imagées.

    Exemple d’allégorie: 

    Le Malheur a percé mon vieux cœur de sa lance.[…]

     Le malheur est une chose abstraite et il est représenté sous des traits humains.

    Les allégories sont très simples à repérer car elles commencent souvent par une

     lettre majuscule. L’auteur les traite en effet comme des personnes, donc comme

     des noms propres.

    L’antithèse est le rapprochement dans une phrase, un paragraphe ou une strophe

     de mots de sens opposés. Cettefigure de stylesouligne des contrastes, met en relief des contradictions.

    Exemple d’antithèse: 

    « Dans mon plaisir je souffre maintes graves tortures » Louise Labé, sonnets.

     On repère une antithèse : plaisir/tortures.

    c. Je comprends et j’applique






    ▪ L’anaphore, l’hyperbole et la litote

     a. Activité d’apprentissage 

    Observes les parties soulignées dans ces phrases et réponds aux questions

    a. Dans mon école, il y a des fleurs. 

    Dans mon école, il y a des arbres. 

    Dans mon école, il y a des amis. 

    Dans mon école, il y a des jeux. 

    b. Je vous l’ai déjà dit deux cent millions de fois.

     c. Ce n’est pas mauvais ce thé / Pars, je ne t’interdis pas.

    Que constates- tu sur les parties soulignées en « a » en « b »et en « c »? 

    Comment s’appelle cette figure de style ?

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

     L’anaphore est la reprise d’un même mot ou groupe de mots en début de phrase

    de proposition, de vers, strophe ou paragraphe. Elle permet d’insister sur le mot 

    répété.

    Exemple:Je t’aime pour tous les élèves que je n’ai pas connus, Je t’aime pour toutes

     les années où je n’ai pas vécu. 

    L’anaphore du « je t’aime » insiste sur la déclaration d’amour.

    L’hyperbole est une figure de rhétorique qui exagère, amplifie la réalité. L’hyperbole 

    emploie des termes dont le sens est fort par rapport à la réalité désignée.

    Exemple d’hyperbole :

     1. Mon ami vient avec une tonne des cahiers dans son cartable

     2. « Ils approchèrent enfin de la première maison du village ; elle était bâtie 

    comme un palais d’Europe. » (Voltaire, Candide)

    La litote est une figure d’atténuation qui consiste à dire moins pour suggérer 

    davantage. C’est laisser entendre plus qu’on ne dit, dire beaucoup en peu de

     mots. A la différence de l’euphémisme qui est employé pour parler d’un référent 

    désagréable sans utiliser le terme exact, la litote renforce l’information. La litote est 

    une figure de style fréquente dans le langage familier.

    Exemples 

    Dans Le Cid de Corneille, Chimène fait entendre à Rodrigue qu’elle l’aime toujours :

     « Va, je ne te hais point. » (Acte III, scène 4)1

    Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard, acte I, scène 6 : « Ils se donnent la 

    comédie, n’importe, mettons tout à profit, ce garçon-ci n’est pas sot, et je ne plains 

    pas la soubrette qui l’aura […]. » (= Ce garçon est intelligent et j’envie la soubrette.)

    c. Je comprends et j’applique







    a. Activité d’expression orale 

    - Raconte à ton camarade ce qui t’intéresse quand tu regardes la télévision.

     - Fait un débat sur ce sujet « les medias sociaux font plus du mal que du bien

     à la jeunesse 

    b. Activité d’expression écrite

    Utilise le titre « mon émission préférée » et écris un texte de 150 mots


    Texte: Réunion sur la technologie dans l’éducation à Kigali

     Depuis mercredi le 5 septembre au vendredi le 07 Septembre 2012, le Rwanda a

     abrité une conférence internationale surla technologie dansl’éducation et il entend 

    davantage développer des initiatives pour promouvoir cette technologie dans les

     politiques et programme d’enseignement en Afrique et au Rwanda, a établi ARI.

     « La technologie de la communication est presque devenue un mode de vie du

     rwandais tant urbain que rural. Elle constitue aujourd’hui un outil de communication

     incontournable » a indiqué monsieur l’ex-Premier Ministre, en ouvrant la rencontre. 

    Il a ajouté que l’éducation est la clé du développement économique du Rwanda, 

    mais que pour arriver à ce noble objectif qu’elle doit s’adapter à la technologie 

    moderne de l’information et de la communication.

    C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, la promotion de l’éducation de qualité est une des

     composantes principales des programmes du Gouvernement rwandais pour le

     développement.

    Cette conférence qui s’est tenue à l’Hôtel Serena sur l’initiative du Ministère de

     l’Education nationale du Rwanda en collaboration avec le L’Office pour la Promotion

     de l’Education au Rwanda (Rwanda Education Board) avait pour thème : « Renforcer 

    l’apprentissage grâce à la technologie ».

    Parmi lees participants on avait des experts, des professionnels, des chercheurs et 

    autres spécialistes régionaux et internationaux de la technologie de l’information

     et de la communication dans le domaine de l’éducation.

    La rencontre se voudrait être un cadre de discussion, d’échange d’informations et

     d’idées visant à créer une société guidée par des connaissances technologiques.

    Durant les trois jours, les participants ont échangé sur des sujets variés comme 

    la technologie digitale et en ligne pour l’instruction collaborative dans les pays

     en développement ; la technologie de la communication et de l’information

     dans l’Education, la technologie de la communication et de l’information et le 

    renforcement de la promotion de la femme ; renforcer l’éducation à travers la

     technologie : Expérience sur l’enseignement à distance à l’Université de la Tanzanie ; 

    la technologie de l’information et de la technologie dans la politique de l’éducation.

    Les participants attendent que la Conférence crée un réseau durable entre

     écoliers, étudiants, chercheurs, décideurs politiques, praticiens et hommes d’affaires

     du secteur privé.

    Adapté depuis http://www.fr.igihe.com/sciences-technologies.


    a. Activité d’apprentissage

    1. Trouves-tu dans le texte les mots ou expressions relatifs à la technologie 

    dans l’éducation? Lesquels ?

    b. Je comprends et je dégage l’essentiel :

    Les termes et expressions relatifs à la technologie dans l’éduction sont : salles de

     classe intelligentes, équiper, enseignement à distance, téléphone, ordinateur, 

    radio, Internet , télévision, vidéo conférence, projecteurs, photocopieuse, appareils 

    digitaux (camera, télescope, microscope…) matériel informatique, problèmes de 

    connexion, nouvelles technologies, etc.

    Depuis 2014, le Rwanda est engagé dans une politique de digitalisation de ses 

    écoles. Selon le rapport de africanews.com, ce projet en partenariat avec ……………. 

    avait déjà permis l’installation d’……… connectés à ……… et de …… d‘écran qui 

    peuvent permettre l’……ou les élevés apprennent en ………...

    Mais ces résultats étaient encore loin de l’……………..par le Rwanda Education Board (REB), 

    \l’organe concerné du ministère de l‘Éducation et chargé du projet. L’idée est, 

    en effet, d‘…………….. toutes les écoles du pays de “……………………..” d’ici 2020.

    En plus de cela, on donne des conseils aux écoles de collaborer avec les comités 

    des parents pour acheter les photocopieuses et les ……………. comme le caméra,

     télescope, microscope etc.

    Plus de 645 écoles qui aient déjà bénéficié du projet évoquaient encore des

     ……………………….. Internet . Aussi, la formation sur l’utilisation des …………………… 

    n’est pour l’heure distillée qu‘à quelques enseignants qui ont la lourde tâche de la 

    retransmettre à leurs collègues, qui n’en saisissent pas toujours le sens. Mais sur 

    ce dernier point, le REB a prévu de multiples formations des enseignants et il y met

     beaucoup d’efforts.

    Quant aux apprenants, une distribution massive de …………………. dans les écoles a 

    été lancée en 2008, par l’intermédiaire du programme «One Laptop per Child», qui 

    a permis d’initier les enfants du primaire aux ……………. informatiques. Plus de deux

     cent mille ordinateurs depuis 2010, ont été livrés dans les écoles rwandaises. Le 

    ………. lui-même est arrivé sur les bancs de l’école et devient le support pédagogique

     de ce qu’on appelle une « m-education ».

    3. Relie les mots ou groupe de mots et leurs significations selon le texte



    a. Activité d’apprentissage

     Lis les phrases ci-dessous et réponds aux questions :

    a. Mon oncle conduit plus vite que ma tante.

     b. Grégoire travaille autant que Joseph. 

    c. Pascaline parle moins fort que Pierre. 

    d. Il mange moins que lui

     e. Elle a sauté autant que sa grande sœur.

     f. Notre classe bavarde plus que la leur 

    - Qu’expriment ces mots soulignés ?

     - Où se placent-ils par rapport aux verbes ou aux adverbes qu’ils accompagnent?

    b. Je comprends et je dégage l’essentiel 

    • Le comparatif avec un verbe Le comparatif avec les verbes util

    Le comparatif avec les verbes utilise les mots plus que, moins que et autant que

    Exemple : Mon frère travaille plus que Jacques. 

     Jeanne travaille moins que Joséphine. 

     Pauline travaille autant que Pierre.

    Selon les trois degrés de la comparaison ces expressions s’utilisent comme suit :




    Comparatif avec un adverbe

    Comme dans les verbes, le comparatif avec un adverbe se fait également avec des 

    expressions plus que, moins que et autant que

    Exemples

     - Pierre court moins vite que Paul.              -Pierre court plus vite que Paul. 

    - Pierre court aussi vite que Paul. 

    Ces expressions peuvent partir avec l’infériorité, l’égalité et la supériorité des

     adverbes comme dans les exemples ci-après:


    Remarque

     1. Le «que» s’elide devant un mot qui commence par une voyelle ou un «h» aspiré

    Exemple : Il s’amuse plus qu’il (ne) travaille.

    Je travaille moins qu’elle. 

    1. Le comparatif de l’adverbe bien est mieux (Invariable)

    Exemples

     Je travaille mieux que Julien.

     Pierre parle bien français mais Jean le parle mieux que lui.

    2. Le comparatif de l’adverbe mal est pire(Invariable) 

    Exemple: Julien travaille pire que moi.

    c. Je comprends et j’applique

    Choisissez la bonne réponse

    1. Je parle……….( plus doucement/ doucement plus / doucement) que Maxime.

     2. Elle conduit………. (meilleur qu’avant / mieux qu’avant/ plus bien qu’avant. 

    3. Mon professeur de français parle…………( aussi vite que mon professeur

     d’histoire / plus de vite que mon professeur d’histoire/ .moins de vite que 

    mon professeur d’histoire). 

    4. L’élève joue bien mais le berger ne joue pas ……..( mieux que lui/ plus mieux

     que lui/ le plus mieux que lui. 

    5. Maintenant, Jean prononce ……. (bien / plus bien / mieux) le français que

     l’anglais.

    Subordonnée au conditionnel présent et passé avec « si ». 

    a. Activité d’apprentissage 

    Lis les phrases ci-dessous et réponds aux questions :

    a. Si tu m’oubliais, je serais très triste.

     b. Si tu m’avais oublié, j’aurais été très triste.

     c. Si nous le pouvions, nous resterions chez nos grands-parents.

     d. Si nous l’avions pu, nous aurions resté chez nos grands-parents. 

    . Si vous étiez perdu dans une forêt qu’est-ce-que vous auriez fait ? 

    f. Sij’avais de l’argent, j’aiderais les démunis. 

    g. Si j’avais eu de l’argent, j’aurais aidé les démunis.

    - Relève ce qui est commun à toutes ces phrases

     - Explique l’emploi de « si » 

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Toutes ces phrases expriment une idée de condition ou d’hypothèse réalisable ou

     irréalisable.

     Toutes ces phrases a, b et c se composent d’une proposition principaleet 

    d’une subordonnée circonstancielle de condition introduite par la conjonction « si »

    Pour exprimer une idée de condition ou d’hypothèse au conditionnel présent

     il fautrespecter les règles des temps suivantes :


    Pour exprimer une idée de condition ou d’hypothèse au conditionnel passé 

    il fautrespecter les règles des temps suivantes :


    Remarque : On peut changer l’ordre de la phrase de condition et le sens reste le même. 

    Exemple : Personne n’échouerait si les élèves étaient solidaires.

     Si les élèves étaient solidaires, personne n’échouerait. 

     L’homme n’aurait pas pollué l’air s’il avait été conscient.

     S’il avait été conscient, l’homme n’aurait pas pollué l’air

    La virgule est obligatoire lorsque le ‘si’ est mis au début de phrase et s’efface quand 

    le « si » est au milieu de la phrase. Les autres conjonctions de subordination de la condition sont :

    Les autres conjonctions de subordination de la condition sont : 

    ־ Suivant que, selon que, dans la mesure où qui s’utilisent à l'indicatif.

    Ex. : Selon qu’il réussira ou non son examen, il partira en vacances ou il restera chez lui.

    ־ Quand bien même, au cas où, dans l’hypothèse où qui s’utilisent au conditionnel,

    Ex. : Au cas où tu le voudrais, je viendrai.

    A  condition que, à moins que (souvent suivi d’un ne explétif), à supposer que, en admettant que, pour peu que, pourvu que, soit que... soit que qui s’utilisent au subjonctif

    Ex. : A supposer que tu le veuilles, je viendrai

    c. Je comprends et j’applique 

    a. Ah ! Si les jeunes pouvaient ! Ils (prendre) leurs sacs à dos, ils (monter) dans

     le bus et (partir) faire le tour du Rwanda. Ils (rencontrer) des gens différents, 

    ils (voir) des paysages nouveaux, ils (dormir) n’importe où, ils (se nourrir)

    simplement, ils (travailler) de temps en temps, ils (avoir) toujours le temps, 

    ils (être) libres. 

    b. Reprends le même récit en commençant par : « Ah ! Si j’avais pu ! »


    Les sons [s], [z], [∫] et [ʒ], 

    a. Activité d’apprentissage 

    Lis correctement les mots ci-dessous et dis les mots contenant les sons [s], [z], [∫] et [ʒ].

    - Gérant, silence,chien, église,poisson, tasse, poison, ardoise, musée, chaleur

    château, salle, chez, jour 

    - Chantal cherche le chocolat

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Le son « s » 

    Le son « s »peut s’écrire : 

    ־» ss » entre deux voyelles : assassinat, atterrissage, finissant, etc.

    Remarque : Dans le cas où le préfixe a- possède une valeur négative, le « s » restera

     simple, même placé entre deux voyelles : asexué, asymétrique, etc.

    ־ » s » dans les mots composés de deux éléments nettement distincts ainsi 

    que dans plusieurs autres mots : tournesol (tourne / sol), vraisemblable

     (vrai / semblable) os, serpent, souscription, etc. 

    ־» • sc » devant les voyelles e et i : piscine, sceptique, sceau, etc. Mais on

     trouve aussi cire, serin 

    ־ » • x »à la fin d’un nombre : dix, six 

    ־ » • c » devant les voyelles e et i : bracelet, magicien, etc. 

    ־ » • ç » devant les voyelles a, o et u lorsqu’on veut adoucir le son : fiançailles,

     leçon, reçu, etc

    Remarque : L’emploi de la cédille fait l’objet d’une autre fiche.

     ־ » t + i » dans les finales de certains mots comme : collation, nation, portion, etc.

    Cette graphie fait l’objet d’une fiche intitulée « Les finales en –tion, –sion, –ssion, 

    –sion, –xion ».

    Liste de mots dont le son «s» s’écrit « ss »

     Adresse, cassonade, essouffler, puissant, agressif, classique, glossaire, ratisser, 

    agression, connaissance, liasse, ravissement, assainir, coussin, nécessaire,

     ressusciter, assidu, cuisson odyssée réussite assimiler dessert osseux visser 

    bissextile dévisser passionné vomissement blessure, endosser, possible, casseau,

     épousseter, professeur

    Acquiescer, descendance, scient, sceptre, adolescence, descendre, réminiscence,

    science, ascendance, discernable, sceau ,susceptibilité, ascension, évanescence,

    scélérat, transcendance, concupiscence, faisceau, scellé, tumescence,

    condescendance, fluorescent scénario, viscéral, convalescence, incandescence,

    scène, desceller, obscène, scepticisme

    Liste de mots dont le son «s» s’écrit « c » obligatoirement suivi d’un e ou d’un « I ».

     Liste de mots dont le son «s» s’écrit « c » obligatoirement suivi d’un e ou d’un

    « I ».

    Acidité, décision, ancienneté, difficile, asocial, éclaircie, assonance, gercer,

    astucieux, illicite bénéficier, imbécile, cigale, imbécillité, civilisation, incidence,

    civisme, laïciser, classicisme, licence, complice, malicieux, concevoir, rance, crucifix,

    société, cruciverbiste, souci, décibel, trace

    Le son [z]

    Le son [z] peut s’écrire de trois façons :

    ־ » z » bien entendu, comme dans ‹l'horizon’, zèbre, zéro, zigzag.

    ־ » s » entre deux voyelles. Exemple : une maison, musée, ardoise, etc.

    ־ » x » comme dans deuxième, sixième, etc .

    ־ Vous le retrouvez également en liaison (s + voyelle ou s+ h muet)

     Exemples : les enfants, lesarbres, les herbes, les heures.

    Le son /ʃ/

    Le son [ʃ] s’écrit avec les différentes lettres:

    ־ c : concetti, cappuccino

    ־ ch, che, chentetches Exemples : chat, cachet, sketch, punch, match /

    cheveu, échelon, mâchefer, niche / ils cachent / niches, troches, fardoches,

    pluches, fuchsia, catchs

    ־ sc, sch, sche, schent, sches et schs. exemples : crescendo, fascisme /

    schéma, schiste, escher, haschisch / esche, quetsche / ils eschent / esches,

    quetsches / putsch, stockfischs

    ־ sh, she, shent, shes et shs. Exemples: shampooing, ashram, crash, flash

    / il se crashe, il smashe/ ils se crashent, ils smashent / tu te crashes, tu

    smashes .

    Le son [ʒ]

    Il y a trois manières d’écrire le son [ʒ]:

    Avec la lettre « j » devant toutes les voyelles en début ou milieu de mots.

    Avec la lettre « g » devant les voyellese (e, é, è, ê), i, y.

    Avec les lettres « ge » devant les voyellesa, o, u.

    Le son [ʒ] s’écrit avec la lettre « j ». Exemple : Journal ; pyjama, bijou

    Le son [ʒ] s’écrit avec la lettre « g ». Exemple : Girafe ; cage, gyrophare

    Le son [ʒ] s’écrit avec la lettre « ge ». Exemples : Pigeon ; bougeoir ; plongeoir.

    c. Je comprends et j’applique







    Homophone et homographe

    a. Activité d’apprentissage

    Observe les mots soulignés dans phrases suivantes et réponds aux questions

    suivantes

    1. Elle a une craie à la main.

    2. On nous dit qu’ils ont des cahiers.

    3. J’ai vu un ver vert vers neuf heures.

    4. C’est une dame qui dame le sol.

    - Que constates-tu en lisant ces mots soulignés?

    - Quelle est la nature de ces mots?

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Homophones

    On appelle homophones des mots qui se prononcent de façon identique mais ne

    s’écrivent pas de la même façon. Quand ces mots n’appartiennent pas à la même

    catégorie grammaticale, on les appelle des homophones grammaticaux.

    Exemples :

    1. ver, vers, vert et verre.

    2. Balade / ballade. « Il fait si beau aujourd’hui, aurais-tu envie d’une petite

    ballade ? » 

    Voice la liste de quelques homophones grammaticaux

    ou / où ; a / à ; et / est ; on / ont ; son / sont ; ce /se ; sa / ça ; et / est / ai / es / eh ;

    s'en / sans ; ces / ses ; ces / ses / c'est / s’est ; la / là / l'a / l'as ; leur / leurs ; mais /

    mes / met/ mets/ Mai ; quel / qu’elle / quelles

    Homographes

    Les homographes sont des mots composés de mêmes lettres. Ils sont en deux

    catégories : ceux qui ont la même prononciation et ceux qui ont la prononciation

    différente.

    a. Ceux qui n’ont pas la même prononciation

    Voici quelques exemples d’homographes de prononciations différentes !

    Sortant de l’abbaye où les poules du couvent couvent, je vis ces vis.

    Nous portions nos portions, lorsque mes fils ont cassé les fils.

    Je suis content qu’ils vous content cette histoire.

    Mon premier fils est de l’Est, il est fier et l’on peut s’y fier.

    Ils n’ont pas un caractère violent et ne violent pas leurs promesses.

    Leurs femmes se parent de fleurs pour leur parent.

    Elles ne se négligent pas, je suis plus négligent

    Elles excellent à composer un excellent repas avec des poissons qui affluent de

    l’affluent.

    Il convient qu’elles convient  leurs amis, elles expédient une lettre pour les inviter,

    c’est un bon expédient.

    Il serait bien que nous éditions  cette histoire pour en réaliser de belles éditions.

    b. Ceux qui ont la même prononciation

    Voici quelques exemples d’homographes qui ont la même prononciation

    Cette dame qui dame le sol. 

    A Calais, où je calais ma voiture, le mousse grattait la mousse de la coque.

    Le bruit dérangea une grue, elle alla se percher sur la grue.

    On ne badine pas avec une badine en mangeant des éclairs au chocolat à la lueur

    des éclairs

    En découvrant le palais royal, il en eut le palais asséché.

     je ne pense pas qu’il faille relever la faille de mon raisonnement.

    c. Je comprends et j’applique



    4.2.6 Activité d’exploitation littéraire

    1. Lis cet extrait et relève son thème et les techniques de l’information.

    […...] En 1665 Jean Baptiste Colbert débute la presse littéraire, avec le Journal des
    savants, destiné à diriger la vie intellectuelle. A son arrivée, Napoléon Bonaparte
    eut comme premier soucis de soumettre la presse. Il a été rapporté que Napoléon

    était conscient de son influence et s’efforça de l’utiliser au service de la propagande.

    En 1914, la Première Guerre Mondiale éclate et la presse joua un rôle important
    avec sa puissance de propagande. La censure fut immédiatement appliquée et

    l’information sur les opérations militaires était contrôlée par l’armée.

    Le grand danger qui existe de nos jours, pas seulement avec les medias cités plus
    haut, mais aussi avec tous les dérivés de divertissement comme les livres, les

    magazine, les films, les dessins animés, le théâtre, la publicité, etc… est que tous

    ces facteurs d’information se trouvent intégralement contaminés, empoisonnés
    par les mensonges, pollués par les rumeurs, les déformations, les distorsions, et les

    manipulations.

    Quelques medias sont utilisés comme des drogues, nous empoisonnant l’esprit,
    nous intoxiquant, nous polluant le cerveau, tentant d’injecter dans notre inconscient

    des idées et des concepts qui ne sont pas les nôtres.

    Ce bourrage de crâne qui ne date pas d’hier comme on a pu le constater plus haut
    a des conséquences graves, seulement la plupart des gens sont infectés et ne
    peuvent plus réagir, ils sont devenus comme des moutons qui, lorsque le troupeau

    va à gauche, vont à gauche et lorsque qu’il va à droite, partent à droite.

    Croyants, passifs et ahuris, tel est l’enchaînement progressif d’écouter et de regarder
    les medias . Quoi qu’on en dise, on croit aux medias , on croit à leurs rôles de source
    informative neutre, certains enfants croient plus aux medias qu’à leurs parents et

    certains élèves en arrivent aussi à ce stade de foi par rapport à leurs enseignants.

    Les medias permettent de convaincre et d’influencer, ils sont devenus le
    quatrième pouvoir pouvant diriger le monde, plus puissant qu’un royaume, qu’un

    gouvernement, ou qu’une juridiction.

    Le devoir de neutralité journalistique n’existe pas et n’a jamais existé car les chefs
    de rédaction ou autres supérieurs décident de l’orientation à suivre. Ils laisseront
    toujours échapper quelques qualificatifs dénonciateurs, ou, à l’inverse, lors de
    certaines affaires, se montreront beaucoup plus silencieux qu’ils n’auraient dû

    l’être.

    Au niveau pédagogique, la télévision avec ses programmes et ses dérivés tels
    que les cassettes de dessins animés constitue une entrave à l’éducation. Prenons
    l’exemple de quelques cassettes de dessins animés sans citer de nom ! L’histoire
    est belle, le dessin très bien fait, peut-être même une larme à l’œil à la fin de
    la mésaventure, bref, une cassette innocente tout à fait conçue pour un enfant
    innocent. Seulement ! Du début jusqu’à la fin, quelques fois l’enfant se trouve en

    compagnie de leçons immorales qui lui embellissent la musique à ses oreilles. 

    Nous ne parlerons pas non plus de l’histoire d’amour soi-disant «innocente» parce
    que dans tous ces dessins animés produits par certaines personnes, il faut qu’il y ait

    aventure, suspens, fiction, etc… mais aussi et absolument l’amour.

    Et le vice dans ce passage d’amour est qu’il est raconté d’une façon à changer les
    mœurs; prenons l’exemple dans le dessin animé d’un beau jeune homme qui aime
    une jolie jeune fille seulement le père de celle-ci lui interdit catégoriquement de

    rencontrer les hommes.

    Alors déjà l’image du père se retrouve salie par ce refus autoritaire. L’histoire
    continue et voilà qu’une nuit de pleine lune, le jeune homme décide d’enlacer la
    jeune femme qui se trouve au premier étage, il escalade donc le mur pour atteindre
    la fenêtre, mais fait un bruit qui réveille le méchant papa et tout de suite il chasse
    cet homme. L’enfant va réagir exactement comme le réalisateur a voulu qu’il
    réagisse et ceci par les effets sonores et aussi par le sens dont l’histoire est tournée. 

    La musique, la mixité, la fornication, le mensonge, le vol, le racisme, le polythéisme
    deviendront bientôt normal au fur et à mesure que l’enfant grandira avec ces
    dessins animés et ces émissions télévisées pour les jeunes qui sont basées sur les

    mêmes critères.

    Et si nous parlions des films ! En regardant vraiment la face cachée et vicieuse du
    film en général ! Le réalisateur essaye toujours au travers de son œuvre de passer
    un message. S’il est raciste, il fera en sorte qu’à la fin du film le téléspectateur soit

    raciste.

    S’il est chrétien ou juif, il fera en sorte que le téléspectateur aime le christianisme ou
    le judaïsme. S’il est athée, laïc où polythéiste, il essaiera de la même façon d’ancrer

    dans l’esprit des gens sa croyance.

    En résumé, peu importe la tendance qu’il défend, l’important c’est qu’il puisse

    influencer, modifier, changer les décisions et les pensées du public.

    Malheureusement les reportages et les débats sont fondés sur les mêmes bases. Par
    exemple les débats organisés, le public au fond, les interactions entre animateurs
    et les individus, les messages SMS, les appels téléphoniques ou les témoignages
    dans la rue (micros trottoirs) au cours de l’émission sont habilement camouflées en
    déclaration citoyenne et se contentent de véhiculer un conformisme préfabriqué
    par un rédacteur en chef. De la même façon que l’animateur est bridé par sa

    rédaction, les réactions du public sont soigneusement contrôlées.

    Certains faits historiques sont aussi démentis, inventés, cachés, mais les gens
    croient à ces informations parce qu’elles sont répétées constamment et vont dans
    le même sens que ce qu’ils ont appris à l’école. Bravo bourrage de crâne réussi !

    Les publicités aussi, sont conçues sur le même système de bourrage de crâne, elles
    sont répétées sans cesse jusqu’à faire aimer le produit présenté. Le sociologue
    Edgar Morin a écrit que l‘action publicitaire « consiste à transformer le produit
    en stupéfiant mineur et à lui inoculer la substance droguant, de façon que son
    «achat consommation» procure immédiatement l‘«euphorie soulagement», et à

    long terme l‘asservissement.

    Si le message publicitaire atteint la forme et la formulation optimales, il doit à la

    fois euphoriser et troubler, donner l‘avant-goût du plaisir et l‘appel du plaisir ».

    Les medias sont capables aussi d’altérer une discipline majeure à un pays. Si
    on compare l’Arabie Saoudite actuelle avec seulement dix ans en arrière, on
    s’apercevra de sa dépravation et de sa dégradation des mœurs qui continuent
    jusqu’aujourd’hui. On peut dire que la télévision et la parabole sont responsables à

    95% de ces changements.  

    La télé se contente de transmettre les informations qu’elle reçoit, souvent sans
    aucun contrôle d’authenticité. Le traitement de l’information par la télévision peut
    parfois être catastrophique, et on ne compte plus les reportages de journal télévisé
    qui ne vérifient pas leur sources, divulguant des informations erronées, bénéfiques
    pour certains, désastreuses pour d’autres. La télé en influençant les hommes est en

    train de polluer l’histoire.

    En agissant sur la réflexion des citoyens, elle modifie les pensées, influence les
    décisions, et peut par conséquence modifier la donnée sur des questions politiques.
    Depuis longtemps la télé ne se soucie plus des souhaits du téléspectateur, sauf bien

    sûr quand il s’agit de divertissement.

    Ce qui, au fil du temps l’a amenée à pratiquer une désinformation quotidienne, ne
    se préoccupant pas de savoir si elle avait raison ou tort, puisque « Tout mensonge
    répété suffisamment, prend valeur de vérité ». Patrick Poivre d‘Arvor a un jour
    convenu du sens de sa mission en disant : «Nous sommes là pour donner une

    image lisse du monde»[…...]Tiré et adapté à partir de http://www.salafidunord.com/2016/10/le-danger-desmedias.html.

    Consulté le 25/10/2019.

    2. .Fais un travail de recherche sur le fonctionnement des medias actuels au

    Rwanda et prépare un exposé à donner à tes camarades de classe.

    4.2.7 Activité de production

    a. Activité d’expression orale

    Fais un débat sur ce sujet : les outils de la technologie favoriseraient la paresse en

    éducation.

    b. Activité d’expression écrite.

    Écris un paragraphe de 150 mots sur ce sujet « le monde digital en éducation »

    4.3 EVALUATION DU CONTEXTE

    Texte :

    Sur le chemin menant à la personnalisation de l’apprentissage, la technologie
    autonomise les élèves en leur permettant de s’impliquer. Elle offre une éducation
    adaptée à leur vie numérique et prépare leur avenir. Avec des technologies
    et un accès aux ressources en dehors de la salle de classe, les élèves trouvent
    l’inspiration pour devenir des résolveurs de problèmes, des penseurs critiques, des
    collaborateurs et des créateurs. En effet, lorsque la technologie est intégrée de
    façon appropriée aux classes, les étudiants développent une passion durable pour

    l’apprentissage.

    Les enseignants s’efforcent sans cesse de personnaliser l’apprentissage. La
    technologie peut les aider à franchir de nouveaux seuils avec un accès aux données en
    temps réel des élèves, à des informations transversales, des contenus, applications,
    etc. Elle permet également de créer des environnements d’apprentissage hybrides
    et d’exploiter des outils numériques pour les évaluations formatives et sommatives,

    offrant ainsi aux classes de nouveaux modèles d’apprentissage et d’enseignement.

    Une technologie et des appareils adaptés préparent les élèves aux connaissances
    techniques nécessaires pour réussir sur le marché du travail actuel et de demain.
    Un enseignement adapté des sciences, des technologies, de l’ingénierie, de l’art et
    des mathématiques (STIAM) peut inspirer la créativité, aider les élèves à donner
    du sens à leur apprentissage et les préparer aux futures opportunités de carrière,
    ainsi qu’à des emplois qui n’existent pas encore. Des compétences en codage,
    programmation, informatique physique et pensée computationnelle sont désormais
    couramment exigées des salariés. En adoptant l’état d’esprit des markers, les élèves
    peuvent acquérir ces connaissances du 21e siècle. Pour cela, les environnements

    d’apprentissage doivent être conçus avec et intégrer la bonne technologie.

    Une infrastructure informatique sûre et fiable constitue la base d’une expérience
    d’apprentissage à 360 degrés. De plus, elle convient aux contenus numériques,

    protège les données essentielles des élèves, améliore l’efficacité opérationnelle, 

    fournit la sécurité et la protection de la vie privée nécessaires dans les écoles

    actuelles.

    Grâce à une approche holistique axée sur la technologie pour personnaliser
    l’apprentissage, créer des classes connectées et efficaces, ainsi qu’une
    infrastructure informatique puissante et sécurisée, le ministère de l’éducation aide
    les établissements à améliorer l’expérience de chaque élève et enseignant. Les
    enseignants doivent être correctement formés et soutenus à l’aide de ressources

    d’apprentissage continu et de communautés professionnelles.

    Tous ces facteurs viennent s’ajouter à l’impact transformateur et durable sur la

    réussite de tous les élèves.

    A. Questions de compréhension du texte

    Lis le texte-ci dessus et réponds aux questions suivantes :

    1. Donne le titre à ce texte.
    2. Comment la technologie va-t-elle aider les enseignants d’après le texte?
    3. Pour quelle raison les écoles ont-elles une lourde tâche de choisir les
    appareils et les modèles technologiques appropriés ?
    4. Quelle(s) suggestion (s) l’auteur du texte a-t-il mis dans le dernier paragraphe

    du texte? 

    B. Activité d’exploitation lexicale

    Compose cinq phrases différentes avec les mots et expressions en rapport avec

    les medias et la technologie en éducation.

    C. Activité d’exploitation grammaticale et phonétique

    a. Relevez les figures de style dans les phrases suivantes

    1. Les deux familles se rencontrèrent un rameau d’olivier et une colombe à la
    main.
    2. Il dit des mots forts comme la folie.
    3. Vous n’êtes pas laide.
    4. Je t’aime à la folie.
    5. Les arbres sur ma route fuyaient.
    6. J’étais froid commela neige.
    7. Rwanda, papa de paix, de justice et d’unité /Tu m’as nourri longtemps du lait
    de tes vaches.
    8. Le poète est semblable au prince des nuées.

    9. Cet article ne paraît pas inintéressant.

    10. Le soleil lance ses rayons tels des dards.
    11. Il y aura des fleurs tant que vous en voudrez / Il y aura des fleurs couleur de
    l’avenir.
    12. J’ai tellement soif que je boirais la mer.
    13. Encore bravo pour avoir laissé brûler le gâteau !
    14. En plus du mensonge, il a d’autres qualités.

    15. Tu as eu un zéro en histoire ? Ah, bravo ! 

    b. Relevez l’outil de comparaison utilisé dans les phrases suivantes :

    1. Je voudrais bien chanter comme cette diva.
    2. Les arbres en fleurs étaient pareils à d’immenses bouquets.
    3. Autant son frère est sympathique, autant lui, il est déplaisant.
    4. Cet artisan travaille aussi sérieusement que son voisin.
    5. Cet homme est vraiment moins sympathique que notre voisin.
    6. Exténué, il avance plus lentement qu’une tortue
    7. Il a tort d’agir ainsi.
    8. Le soleil lance ses rayons tels des dards.
    9. Son comportement est semblable à celui d’une bête.
    10. Le sable de la plage était doux ; on dirait un tapis de soie.
    11. J’ai vu le spectacle le plus idiot qu’on puisse imaginer.
    12. Nadia a les mêmes yeux que sa mère.
    13. Notre service est identique à celui de notre partenaire.
    14. Paul a bondi sur le mur à la façon d’un chat.
    15. David m’a expliqué l’exercice ainsi que le ferait un professeur.

    c. Donne cinq phrases qui contiennent les litotes

    1ère Phrase : ……………………………………………………………………………….
    2ème Phrase : ………………………………………………………………………………
    3ème Phrase : ………………………………………………………………………………
    4ème Phrase : ……………………………………………………………………………….
    5ème Phrase : ………………..………………………………………………………………..
    d. Invente cinq phrases contenant des hyperboles
    1ère Phrase: ………………………………………………………………………………..
    2ème Phrase: ………………………………………………………………………………
    3ème Phrase: …………………...…………………………………………………………
    4ème Phrase: ……………………..………………………………………………………..

    5ème Phrase: ………………………….…..……………………………………………….

    e. Invente cinq phrases contenant des anaphores

    1ère Phrase: ………………………….…..……………………………………………….
    2ème Phrase: ………………………….…..……………………………………………….
    3ème Phrase: ………………………….…..……………………………………………….
    4ème Phrase:………………………….…..……………………………………………….

    5ème Phrase:………………………….…..……………………………………………….

    f. Complète selon le modèle.

    Exemple: Cet élève est rapide Il agit «rapidement»
    1. Ce garçon est bruyant. Il parle…………………….
    2. Cet homme est patient. Il attend………………….
    3. Cet animal est méchant. Il agit…………………….
    4. Ce fauve est sauvage. Il rugit…………………..
    5. Cet exercice est difficile. On peut le faire……………...
    6. Il est très doux. Il parle……………….

    7. Il est toujours ferme dans ses propos. Il agit …………………….

    g. Recopie ce texte dans ton cahier d’exercices et souligne les lettres qui font le

    son [s].

    Quand j’étais enfant, ma mère m’a acheté une poupée. Le premier soir, Denisia
    ne m’a pas quittée. Je l’ai installée à côté de moi devant la télévision
    qui diffusait un dessin animé. Quand je riais, elle riait aussitôt, en m’imitant avec
    une petite voix mécanique qui n’a pas tardé à m’agacer. Je l’ai retournée sur le
    ventre et elle a gigoté en pleurnichant. J’ai commencé à la secouer et à lui donner

    la fessée. Maman a crié très fort :

    - Ah non, Mignonne ! Ta poupée est toute neuve, ne la casse pas.
    - Elle m’énerve avec son bruit comme ça et je ne sais pas comment la
    faire taire.
    - Elle doit être fatiguée, affamée ou elle a soif. a dit Maman.
    h. Chasse l’intrus dans chaque liste.
    1. un visage - des broussailles - une saucisse - la paresse - la tristesse.
    2. une apparition - attention - une initiale - un mouton - une recommandation.
    3. la piscine - un escalier - les sciences- une scie - un ascenseur.
    4. du savon - sentir - une valise - un geste - une escorte.

    i. Recopie et complète les mots avec « c » ou « ç »

    une fi….. elle

    desgla…...ons

    unrempla…... ant

    unesau……isse

    unhame. .. on

    un balan...ier

    une su ….... ette

    unsoup…...on

    une ré…....itation

    une lima…..e

    un ma…...on

    du …..irage

    la fa.….on

    vousaper…...evez

    unre…..u

    unegla…..ière

    aga. .ant.

    j. Recopie et complète les mots avec « s » ou « « ss ».
    La vai…..elle
    unbui...on
    embra...er
    ver...er
    un men. ..onge
    une ab...ence
    une cour...e
    unpa. ..age
    unchau….. on
    traver…… er

    unegli……...ade.

    k. Complète le texte avec « a » ou « à »

    Neza ………………vécu …..Huye de 1996………2019. Elle ………………
    participé ……la réparation du musée de Huye.
    l. Complète lesphrases par « on » ou « ont »
    a. Ils………………compris ce qu’………………leur disait.
    b. ………………nous demande si nos parents…………pensé à signer sur nos
    bulletins scolaires.
    c. Ils………………découvert ce qu’………avait pourtant bien changé.
    d. Nos amis nous………………proposé d’aller à la plage et ils nous
    y……………conduits.

    e. Quel âge ………les jumeaux? …………ne trouve plus rien à leur taille!

    m.Recopie les mots dans lesquels la lettre «g » se prononce[ʒ].

    Le geai
    Dérangeant
    La guerre
    Une guirlande
    La giboulée
    La glissade
    Le bourgeon

    Le plongeon

    n. Complète en ajoutant g ou gu

    Une pla……e
    Un chan……ement
    Une fi……e
    La vi……eur
    La boulan……erie
    Une ba……ette
    Un ma……icien
    Une va……e
    A……iter

    Un voya……eur

    o. Complète avec «g» ou «ge»

    une oran……ade
    parta……er
    un bour……on
    la biolo……ie
    nous man……ons
    un escar……ot
    le ……ymnase
    un plon……on

    un villa……ois

    p. Complète avec a / à / as.

    Il … du mal … comprendre son exercice.
    Tu n’… plus envie d’aller … la danse.
    Emma … aimé la tarte … la fraise.
    Tu … de la route … faire si tu veux aller … Marseille.
    Tu n’… pas fini la glace … la fraise que tu … achetée.
    L’élève n’… pas bien compris l’exercice et l’… réussi … moitié. 

    q. Complète avec et / est / es.

    Il … magnifique … très fier.
    Il … temps de se rencontrer … de se parler.
    Tu … menuisier … heureux d’avoir un métier.
    Tendre … sympathique il … apprécié de tous.

    Tu … plus rapide … plus détendu quand tu … reposé. 

    D. Activité d’exploitation littéraire

    Lis un roman de ton choix et identifie les figures de style déjà étudiées, qui sont

    utilisées dans ce roman 

    E. Activité de production

    a. Production orale

    Tu es présentateur ( trice) de l’émission « La technologie dans nos écoles ». Fais une
    projection et présente une émission « la technologie dans nos écoles d’ici quelques

    années à venir.»

    b. Production écrite

    Ecris un texte de 150 mots sur des problèmes auxquels sont confrontés les medias

    et techniques d’informations dans les écoles et suggère des solutions.

    Textes supplémentaires

    Le Rwanda ambitionne d’équiper toutes ses écoles de « salles de classe

    intelligentes »

    Le Rwanda continue d’accélérer à tous les niveaux. Ce pays d’Afrique de l’Est,
    qui porte depuis quelques années un projet visant à révolutionner son système
    éducatif, projette d’équiper toutes les écoles publiques du pays avec des «salles de

    classe intelligentes».

    Toutes les écoles publiques rwandaises, sans exception, disposant d’une «salle
    de classe intelligente». Tel est l’objectif que se donnent les autorités du pays à
    l’horizon 2020, selon les déclarations à la presse locale le Directeur Générale de
    Rwanda Education Board (REB), l’organe concerné du Ministère de l’Education
    chargé d’accélérer le développement de l’éducation au Rwanda en favorisant la
    croissance du secteur de l’éducation.
    Intégrer les TIC dans le procès éducatif
    Ces salles de classe intelligentes devraient être équipées, entre autres, d’ordinateurs
    connectés à Internet et de projecteurs d’écran. Son objectif est de révolutionner
    les systèmes d’enseignement et d’apprentissage en intégrant la technologie dans
    le procès éducatif, de la préparation des cours à leur délivrance, les évaluations ou

    la recherche.

    Avec une date butoir fixée à 2020, Kigali semble décidé à finaliser un projet lancé
    depuis maintenant quatre ans. C’est en effet en 2014 que le ministère de l’Education
    rwandais a signé un partenariat avec Microsoft Corporation afin d’intégrer les TIC
    dans divers aspects de l’éducation. Depuis, le REB a mené la mise en place de salles
    de classe intelligentes dans 645 écoles publiques, soit environ 18,4% des écoles

    équipées à ce jour.

    Avec ce nouveau système, deux défis majeurs émergent. Tout d’abord, la formation.
    Le REB a saisi l’enjeu à ce niveau et organise régulièrement des sessions de formation
    dédiées aux enseignants sur l’utilisation des techniques de l’information et de la

    communication (TIC) dans les écoles afin de les outiller au mieux. 

    Seulement, ces formations ne sont ouvertes qu’à un noyau d’enseignants qui ont,
    à leur tour, la responsabilité de former leurs collègues dans leurs écoles. Certains
    craignent que cela ralentisse le processus d’assimilation, surtout si les enseignants
    formés en amont n’arrivent pas à transmettre fidèlement ce qu’ils ont appris. Pour

    sa part, le REB prévoit un dispositif pour appuyer les formateurs en difficulté.

    Le second défi est celui de la connectivité à Internet . Pour que le projet soit une
    réussite totale, il faudrait en principe que d’ici peu de jours, toutes les régions
    bénéficient d’un bon accès à Internet pour que les plus de trois millions d’élèves et

    les 61 000 enseignants puissent user correctement du nouveau système.

    Or, parmi les 645 écoles actuellement équipées de salles de classe intelligentes,
    plusieurs évoquaient encore il y a quelques mois des problèmes de connexion ou
    de manque d’un nombre conséquent d’ordinateurs pour servir tous les élèves.
    Autant de paramètres à parfaire pour garantir le succès du projet qui, à terme,
    ferait encore du Rwanda, dans le domaine de l’éducation cette fois, une véritable

    locomotive à travers le Continent.

    Références

    1. Œuvres consultées

    Annick Mauffrey et al. (1988), Grammaire Française 4e/3e Hachette Education,
    Paris cedex 15.
    Agence de Coopération Culturelle et Technique (1994), Horizons d’Afrique,
    Perspectives francophones . CM/ 6èmeannée , EDICEF, Paris.
    Akyüz, a. et al. (2005), Les 500 exercices de grammaire avec corrigés, Hachette
    Livre, Paris cedex 15.
    BADY, I. et alii, Exerçons-nous, Grammaire 350 exercices, Hachette1996.
    BLED, E., et BLED, O., Cours supérieur d’orthographe, Hachette Education, 1992.
    BIKOI, F-N., Le français en seconde, EDICEF, 1998.
    BOY, M., Formes structurales du français, Librairie Hachette et Larousse, .
    DELATOUR, Y. et alii, Grammaire du français, Hachette F.L.E., 1991.
    DUGENNE, P.C., Grammaire et orthographe, Ligel, 1970.
    GAU, C., Bescherelle école (Exercices CM1), Hatier, 1998.
    GIRARDET, J. et CRIDLIG, J-M, Panorama de la langue française, Méthode de
    français, Clé International, 2004.
    GIRARDET, J. et CRIDLIG, J-M, Panorama de la langue française, Cahier d’exercices
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    GIRARDET, J. et PECHEUR, J., Campus 2, méthode de français, Clé International,
    2002.
    GRAND-CLEMENT, O., Grammaire en dialogue, Clé international, 2010.
    LEROY-MIQUEL, C. et GOLIOT-LETE, A. Vocabulaire progressif du français, Clé
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    MAUFFREY, A., et alii, Grammaire française, Hachette Education, 1988.
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    s’exprimer. Méthode complète d’apprentissage du français, Tome 2, Imprimerie

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    Ministère de l’enseignement primaire et secondaire, Textes et activités pour la
    classe de Français, 4ème année secondaire, dossier 4, Eau et sécheresse, imprimerie

    scolaire, Kigali, 1986.

    Ministère de l’enseignement primaire et secondaire, Textes et activités pour la
    classe de Français, 5ème année secondaire, dossier 8, Amour, dot et mariage,

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    Ministère de l’enseignement primaire et secondaire, Textes et activités pour la
    classe de Français, 6ème année secondaire, dossier 10, Le Tiers Monde, imprimerie

    scolaire, Kigali, 1987.

    Ministère de l’enseignement primaire et secondaire, Textes et activités pour la classe
    de Français, 6ème année secondaire, dossier 12, L’Homme et la ville, imprimerie

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    MIQUEL, C., Tests d’évaluation vocabulaire progressif du français, Clé International,

    Paris, 2004.

    MONNERIE, A., Le français au présent, Didier / Hatier, 1987.
    MUKAYIREGE, J., et alii, A l’unisson 5ième & 6ième (Méthode de français), EDICEF,

    2007

    PECHEUR, J. et alii, Campus 3 (Méthode de français et Cahier d’exercices), Clé

    International, 2003.

    VERDELHAN-BOURGADE, M., et alii, Sans frontière 2, Clé International, 1983, Paris. 

    2. Références électroniques

    https://www.1min30.com/dictionnaire-du-web/medias-sociaux
    https://www.jerevise.fr/adverbe-frequence.html
    https://leflepourlescurieux.fr/formation-des-adverbes-de-maniere-en-mentgrammaire-b1/
    https://www.laculturegenerale.com/litote-definition-exemples-2/ | La culture générale
    https://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/litote.php

    https://www.ecoles-rdc.net/au-rwanda-toutes-les-salles-de-classe-informatiseesdici-2020-gouvernement/

    CONTEXTE 3: RELIGION ET ACTUALITETopic 6