CONTEXT 2: TRAVAIL ET CHOMAGE
Compétence-clé: Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec le travail et le chômage
Texte : Une époque fantastique pour les femmes au Rwanda
L’entrepreneuriat a le vent en poupe au Rwanda. Selon le Rapport mondial sur la parité, le pays a été classé en 2015, meilleur endroit en Afrique pour une femme. Ce rapport a également révélé que le Rwanda est le 6ème pays au monde où il y a le moins d’écart entre les sexes.
L’entrepreneuriat féminin est le facteur clé de développement en Afrique. En effet, c’est en Afrique qu’on trouve le plus fort taux de femmes entrepreneuses, environ 25%. Le Rwanda est réellement en tête du continent quand il s’agit de promouvoir la croissance et le développement des femmes en général, ainsi que les femmes entrepreneuses en particulier. Alors, qui sont ces femmes qui entreprennent, qui créent des entreprises et surtout qui créent des emplois ? Quelles sont leurs caractéristiques ? Dans quels domaines se lancent-elles ?
Les femmes rwandaises ont la particularité d’être fortes, audacieuses, persévérantes et tenaces. Ceci est dû aux défis auxquels elles ont dû faire face après le génocide en 1994. Pour la plupart, elles se sont retrouvées seules, sans ressources avec parfois des enfants ou membres de leurs familles à leur charge… Elles ont donc dû réfléchir à des solutions pour subvenir à leurs besoins. Elles ont fait appel à leur savoir-faire, leur imagination et créativité pour créer une source de revenus. Mais depuis ces dernières années, nous avons vu naître une nouvelle génération de femmes d’affaires qui font la différence au Rwanda ! Elles sont jeunes, qualifiées et conscientes de leurs capacités. On les retrouve dans des domaines divers et variés tels que les technologies de l’information, l’édition, les énergies solaires, la mode…
Parmi ces femmes, celles qui ont vraiment réussi sont notamment, la co-fondatrice de Drakkar Ltd distributeur et revendeur de supports éducatifs. La société emploie aujourd’hui 45 personnes et trente distributeurs et la fondatrice de Hehelimited spécialisé dans la création d’applications web et mobile. Elle a créé la plateforme Nuntu qui héberge des contenus multimedias venant de toute l’Afrique. En 2015, Forbes l’a classée parmi les entrepreneuses les plus prometteuses du continent. Ceci n’est qu’un petit échantillon de ces femmes épatantes que vous aurez l’occasion de découvrir au cours de votre vie.
Le Rwanda attire de nombreuses femmes entrepreneuses en provenance de toute l’Afrique. En effet, le Rwanda a la particularité d’offrir un environnement propice aux affaires grâce à ces quelques avantages non négligeables qu’offre le pays :
Rapidité des démarches administratives pour ceux qui veulent créer des entreprises au point qu’on peut en créer une en moins de six heures, un vrai record ! On peut
également obtenir un permis de construire en 21 jours…; les femmes qui se marient ont la possibilité de séparer leurs biens de ceux de leurs maris ; il n’y a pas de visa d’entrée pour entrer au Rwanda ; la compagnie aérienne rwandaise dessert les plus grandes villes africaines rendant ainsi les voyages plus faciles.
Tous ces aspects contribuent, effectivement, à rendre le pays plus attractif sur le plan économique. Cependant il subsiste quelques difficultés auxquelles les femmes sont confrontées dans leur parcours entrepreneurial. Le recours au financement est assez difficile, elles ont du mal à convaincre les banques et/ou les potentiels investisseurs. Elles manquent parfois de compétences en gestion financière, management, marketing, communication, gestion de la chaîne de production pour ne citer que quelques domaines.
Les structures d’accompagnement, qu’elles soient spécialement dédiées aux femmes ou non, ont un rôle très important à jouer pour aider et soutenir ces entrepreneuses. Cela passe par une dispensation de formation en management ; mais aussi, un accompagnement personnalisé de type coaching et mentorat… Parmi les structures très dynamiques qui œuvrent pour la promotion de l’entrepreneuriat au Rwanda et dans d’autres pays d’Afrique, il y a la fondation Entreprenarium, avec son programme « booster les femmes résilientes » qui est une formation gratuite de six semaines offerte à 100 femmes africaines dotées d’une fibre entrepreneuriale. Les trente projets jugés à fort potentiel de croissance sont alors financés et leurs promotrices accompagnées par la fondation.
Force est de constater, au vu de tous les éléments cités dans cet article, que le Rwanda souhaite s’inscrire dans un modèle économique durable faisant la part belle aux femmes désireuses d’entreprendre.
www.jedecidedentreprendre.fr/lentrepreneuriat-feminin-au-rwanda/ le 7 novembre 2019
Lis attentivement le texte ci-dessus et réponds aux questions qui te sont proposées.
1. Quelle place occupe le Rwanda sur le continent africain pour ce qui est de la représentativité de la femme au parlement? Pourquoi ?
2. Cite les différents domaines dans lesquels on retrouve de jeunes femmes rwandaises entrepreneuses.
3. Qu’est-ce qui caractérise les femmes rwandaises d’après l’auteur du texte ?
4. Le texte présente les femmes rwandaises en les qualifiant de femmes d’affaires. À ton avis, quelles sont les raisons qui poussent l’auteur à affirmer cela ?
5. D’après le texte, les femmes manquent parfois de compétences en gestion financière, management, marketing, communication, gestion de la chaîne de production. Enumère d’autres barrières auxquelles la plupart des femmes font face pour se tirer de la pauvreté.
6. D’après ce texte, le Rwanda a la particularité d’offrir un environnement propice aux affaires grâce à ces quelques avantages non négligeables qu’offre le pays. En synthétisant le paragraphe 5 :
a) Enumère les facteurs qui concourent à la bonne image du pays.
b. Cite d’autres potentialités dont disposent le pays qui ne sont pas évoquées dans le texte.
a. Activités d’apprentissage
1. Etudie le champ lexical du mot entrepreneuriat.
2. Explique le terme lean startup dans le domaine de l’entrepreneuriat.
3. Relis le texte et relève tous les mots et expressions en rapport avec l’entrepreneuriat ; cherche leur sens contextuel au dictionnaire.
d. J’apprends et je dégage l’essentiel
L’entrepreneuriat féminin est un facteur clé de développement en Afrique. Le Rwanda est en tête du continent africain quand il s’agit de promouvoir la croissance et le développement des femmes en général et celui des femmes entrepreneures en particulier. Les femmes d’affaires rwandaises ont la particularité d’être fortes, audacieuses, persévérantes et tenaces.
Les termes relatifs à la création d’emploi : innovation, initiative, chômage, compétition, embaucher, code du travail, assurance, marché du travail, création de l’emploi, entrepreneuriat, investir, investisseur, investissement, chaîne de production, entrepreneur,
e. Je comprends et j’applique
־ L’opposition ou la concession
a. Activités d’apprentissage
־ Le but
a. Activités d’apprentissage
• Locutions conjonctives suivies du subjonctif
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
• La concession ou l’opposition
L’opposition ou la concession sont exprimées de différentes façons :
־ Par une conjonction ou une locution conjonctive de subordination suivie d’une proposition subordonnée à l’indicatif ou au subjonctif (ex : alors que, tandis que, même si, quoique, bien que, quoi que, sans que, malgré que,…)
־ Par une conjonction ou une locution conjonctive de coordination suivie d’une proposition coordonnée à l’indicatif. (ex : mais, or,..) ־ Par un adverbe ou une locution adverbiale suivie d’un nom, un pronom ou une proposition. (ex : malgré, cependant, toutefois, néanmoins, pourtant, …)
־ Par une préposition ou une locution prépositive suivie d’un nom, un pronom, in infinitif ou une proposition. (ex : au lieu de, loin de, contrairement à, en dépit de, …)
N.B.
- L’opposition et la concession sont deux idées très proches qui utilisent globalement les mêmes mots pour les exprimer. La différence s’effectue au niveau du sens :
- L’opposition intervient entre deux idées indépendantes qui ne se contredisent pas a priori (l’une n’empêche pas l’autre) Exemple : Bien qu’il pleuve à plein temps, il a décidé d’aller voir sa grand-mère.
- La concession intervient entre deux idées liées qui devraient s’opposer (l’une devrait empêcher l’autre)
Exemple : Bien qu’il prenne des médicaments contre la douleur, il a toujours mal à la tête.
Dans ces exemples, les conjonctions utilisées sont les mêmes. Ce sont les idées exprimées qui portent les nuances.
• Le but
־ Le but peut être exprimé de trois façons différentes :
־ Par une préposition ou une locution prépositive suivie d’une proposition infinitive ;
־ Par une conjonctive de subordination suivie d’une proposition subordonnée au subjonctif ;
־ Par une préposition ou une locution prépositive suivie d’un nom ou d’un groupe nominal.
• Le but négatif peut être exprimé
־ Par une locution prépositive suivie d’une proposition infinitive.
־ Par une locution conjonctive suivie d’une proposition subordonnée au subjonctif avec un « ne » explétif.
N.B.:
- Les locutions pour +infinitif, afin de + infinitif, de peur de + infinitif, en vue de + infinitif, et de crainte de + infinitif s'emploient quand le sujet de la proposition principale est le même que celui de la subordonnée.
- Les locutions conjonctives pour que, afin que et de façon (à ce) que suivies du subjonctif, dans une proposition subordonnée. Elles ne sontemployées que lorsque le sujet de la proposition principale est différent de celui de la subordonnée. Ces locutions expriment le but positif.
- Les locutions conjonctives de peur que et de crainte que suivies du subjonctif s’emploient comme les précédentes, lorsque le sujet de la proposition principale est différent de celui de la subordonnée. Ces deux locutions expriment le but négatif.
c. Je comprends et j’applique
• La ponctuation et les signes orthographiques
a. Activités d’apprentissage
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
La ponctuation est un ensemble de symboles, de signes qui nous permet d’ordonner un texte, de le mettre en forme et ainsi de nous guider dans sa lecture. Grâce à la ponctuation, nous savons où faire une pause, comment grouper les mots, mettre le ton, reconnaître un dialogue...
D’autres signes orthographiques utilisés pour l’écriture du français sont : les accents, le tréma, la cédille, l’apostrophe.
L’accent aigu (´) L’accent aigu s’emploie sur le e :é- Jérémie est allé au musée.
L’accent grave (`) L’accent grave s’emploie sur les e, a, u : è, à, ù - Michèle ira là où se donnera le cours de huit heures. L’accent circonflexe (^)
L’accent circonflexe se place sur les voyelles a, e, i, o, u : â, ê, î, ô, û - Luc déguste son gâteau de fête. - Seul sur son île, il jouera de la flûte, tôt le matin.
La cédille (¸) La cédille donne au « c » le son [s devant les voyelles : a, o, u - Ce garçon a reçu un dur coup pendant sa leçon de karaté.
Le tréma (¨) Le tréma se place sur les i, e, u, pour indiquer que l’une de ces voyelles doit être considérée séparément de celle qui précède. La voyelle se prononce comme si elle était isolée c’est-à-dire deux voyelles successives se prononcent séparément. - Joël et Saül viendront à Noël. - Une voix aiguë. Haïr. Maïs
L’apostrophe (‘) L’apostrophe remplace les voyelles « a » et « e » dans : le, la, je, me, se, que, etc., devant un mot commençant par une voyelle ou un « h » muet. -J ‘ ai gravi l’escalier. L’hôtel Bellevue. L’apostrophe remplace i dans si devant il, ils. Ex. : S’il parle;s’ils viennent.
c. Je comprends et j’applique
Mets les signes orthographiques qui conviennent
1. Toute personne homme ou femme jeune ou vieux qui veut garder son emploi fait attention à ce qui suit la ponctualité la régularité et l’amour du travail
2. François déclara à sa femme tu ne trouves pas chérie que ça nous rappelle l’histoire de charlotte c’est très magnifique. 3. Qu’elle était jolie la petite chèvre de monsieur Seguin
4. Le couteau avait tranché l’écorce la résine s’écoulait lentement
5. Le oiseau que je ai vu est beau. Je lui ai jete un baton pour le denicher. Il a voleca et la.
- Le cone est une figure geometrique ayant quelques proprietes.
- Quelle facon de faire dans la ile de Bugarura! Ce est une bonne lecon. - Passe-moi la adresse de ton père si il te plait.
a. Activité d’expression orale
Selon certains employeurs, le déficit de compétences des jeunes diplômés rwandais serait l’une des causes fondamentales du chômage au Rwanda.devant la classe. Défends ton point de vue en t’appuyant sur des exemples de cas concrets observés dans ton entourage.
b. Activité d’expression écrite
Dans un court texte, rédige une annonce d’offre d’emploi à un poste quelconque de ton choix. Sois précis et concis.
Texte 1 : Réunion des ouvriers
Mamadou Keita fait une pause et de ses yeux marron cerclés de rouge fouilla le public. De son front partaient deux balafres qui descendaient jusqu’au menton et que venaient croiser de petites entailles horizontales. […]
- Nous avons notre métier, mais il ne nous rapporte pas ce qu’il devrait, on nous vole. Il n’y a plus de différence entre les bêtes et nous tant nos salaires sont bas. Voilà des années ceux de Thiès ont débrayé *, ça s’est soldé par des morts, des morts de notre côté. Et voici que cela recommence : en ce moment même, de Koulikoro à Dakar, ont lieu des réunions pareilles à celleci. Des hommes sont venus avant moi sur cette tribune, d’autres vont suivre. Etes-vous prêts à déclencher la grève oui ou non? Mais avant, il faut réfléchir.
Tiémoko, de la salle, lui coupa la parole :
- C’est nous qui faisons le boulot, rugit-il, et c’est le même que celui des Blancs ? et quand ils sont malades, pourquoi sont-ils soignés et pourquoi nous et nos familles avons-nous le droit de crever ? Parce que nous sommes des noirs ? En quoi un enfant blanc est-il supérieur à un enfant noir ?On nous dit que nous avons les mêmes droits, mais ce sont des mensonges ! la machine que nous faisons marcher, la machine, elle, dit la vérité : elle ne connaît ni homme
blanc, ni homme noir. Il ne sert à rien de contempler nos feuilles de paie et de dire que nos salaires sont insuffisants. Si nous voulons vivre décemment, il faut lutter.
- Oui, la grève, la grève ! hurla la salle, poings levés.
Textes et activités pour la classe de français, 6ème année secondaire, dossier 12,L’homme et la ville, p.184, Ministère de l’Enseignement Primaire et Secondaire, DGERP,DPES, Kigali 1987
*Débrayer : arrêter le travail, se mettre en grève.
1. Quel est l’objet de cette réunion ?
2. Que penses-tu des positions des deux principaux intervenants ? Sont-elles convergentes ou divergentes ? Justifie ta réponse par les éléments du texte en montrant clairement la position de chacun.
3. Dans ses propos, Tiémoko insiste sur un point important et l’illustre par des exemples pour mieux le prouver. Quel est ce point qui peut résumer son discours ?
4. Quels sont les exemples que Mamadou Kéita donne pour expliquer sa position ?
5. Relève les deux phrases qui clôturent les discours des deux intervenants et compare-les. Fais un bref commentaire sur ces deux tendances.
Texte 2 : Offrir de bonnes conditions de travail à ses salariés pour en obtenir le meilleur
Par Corinne Caillaud
Publié le 28 avril 2014 à 11:12, mis à jour le 28 avril 2014 à 11:35
Des salariés heureux, c’est bon pour le business. Selon une récente étude, le retour sur investissement d’un programme de bien-être en entreprise est de neuf pour un avec, notamment, un faible turnover*, une baisse de l’absentéisme, une meilleure productivité.
SAS France, éditeur mondial de logiciels d’aide à la décision, a fait le choix audacieux d’offrir à ses collaborateurs un lieu idéal pour que chacun se sente bien et donne le meilleur de lui-même. Cette entreprise œuvre, en effet, dans un secteur d’activité très concurrentiel, qui exige des réponses immédiates et qui évolue très vite avec le big data*. «Les entreprises ont de plus en plus besoin de collecter des informations, comme par exemple les données en provenance des téléphones cellulaires.
Elles ont besoin de trouver de l’intelligence, pour cibler de manière plus précise
leurs clients, pour connaître leur profil et leur apporter les éléments d’informations et de sollicitation qui correspondent à leurs besoins propres», explique Édouard Fourcade, président de SAS France.
https://www.lefigaro.fr/entrepreneur/2014/04/28/09007- 20140428ARTFIG00101-offrir-de-bonnes-conditions-de-travail-a-ses-salariespour-en-obtenir-le-meilleur.php
*Turnover : Rotation de l’emploi, renouvellement du personnel
*Le big data : ce sont des méga données ou ensemble de données informatiques à très grande échelle ; leur analyse spécialisée.
* SAS : Société par actions simplifiées, Système d’accès sécurisé
Activité de compréhension
1. a. Qu’entends-tu par conditions de travail d’une manière générale ?
b. Selon toi, pourquoi les conditions de travail doivent être bonnes ? Précise les domaines dans lesquels leur impact peut s’observer.
2. D’après le texte, pourquoi le bien-être des salariés est bon pour le business ?
3. Qu’est-ce qui a motivé SAS France à offrir à ses collaborateurs un lieu idéal ? 4. Identifie dans le texte l’importance de big data dans une entreprise.
a. Activité d’apprentissage
Relève le vocabulaire relatif aux conditions de travail dans les textes ci-dessus.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Les termes relatifs aux conditions de travail:travail, rythme de travail, travail de nuit, contrat de travail, temps partiel, responsabilité, stress, horaire, ambiance, entente, collègues, reconnaissance, agréable, respect, équipe, abus, privilège, préavis, congé, salaire, rémunération, assurance, compétition, repos, prime, accablant, code, promotion, demande d’explication, sécurité sociale, engagement, mutation, tâche, intérimaire, salaire, code du travail, sanction, travailler au noir Métier, on nous vole, salaire bas, débrayer, déclencher la grève, boulot, le droit de crever, avoir le même droit, les feuilles de paie, les salaires insuffisants, vivre décemment, il faut lutter, poings levés. Turnover, bien-être, une baisse de l’absentéisme, une meilleure productivité, collaborateur, le meilleur de lui-même, le big data, besoins propres, etc.
c. Je comprends et j’applique
L’expression de l’antériorité, de la simultanéité et de la postériorité ; les voix (active, passive et pronominale)
• Expression de la simultanéité
a. Activités d’apprentissage
Lis les phrases suivantes et dis quand se passent les actions par rapport au moment de la parole. Qu’est-ce qui le montre ?
a. Il a plu pendant trois jours.
b. Je pars maintenant.
c. Lors de son voyage à l’étranger, il a beaucoup appris.
d. Je danse en chantant. e. J’écris en réfléchissant.
f. Quand le chat n’est pas là, les souris dansent.
g. Lorsque nous travaillons, nous gardons silence.
h. Comme l’avion atterrissait, nous sommes partis accueillir nos visiteurs.
i. Chaque fois que nous le saluons, il nous offre des fleurs.
j. On lui a volé sa voiture pendant qu’elle se faisait soigner.
k. Je prends un taxi quand je vais au marché.
b. Je comprends et je dégage l’essentiel.
La simultanéité temporelle dans une phrase simple est introduite par les mots Pendant, maintenant, durant, lors de, quand, en + (gérondif)au fur et à mesure de + infinitif, au moment de + infinitif etc.
Exemple : - Lors de ton passage, tu nous as amusés.
- Il travaille en écoutant de la musique.
On peut dire qu’il y a une relation de simultanéité quand il y a deux actions (ou plus) qui se déroulent en même temps mais aussi quand une action se déroule au moment de la parole : “ Je pars maintenant ”. En général, les deux verbes sont conjugués au même mode et temps :
/présent-présent /, /imparfait-imparfait/, mais aussi on peut avoir le passé composé ou le passé simple qui vont avec l’imparfait. La simultanéité peut être indiquée par des moyens divers.
Dans une phrase complexe, la simultanéité peut être marquée par des conjonctions simples ou des locutions conjonctives + Indicatif : quand, lorsque, pendant, comme, durant, pendant, lors,tandis que, pendant que, tant que, aussi longtemps que, à mesure que, chaque fois que, toutes les fois que, au moment où, alors que, en même temps que, au fur et à mesure que, ….
Elle peut être marquée aussi par des prépositions ou locutions prépositives + Nom : lors de, au cours de, pendant, durant, au fur et à mesure de + Infinitif, au moment de + Infinitif
Exemples :
- J’ai fait la connaissance de ce journaliste pendant qu’il faisait son stage. Je préparerai de la sauce tandis que tu prends ton bain.
- J’étudie dans ta chambre pendant que tu es dehors.
- Tant que durait le jour, il ne voyait personne autour de sa maison.
- Aussi longtemps que tu vivras, je resterai avec toi.
- Certains apprenants s’endorment au cours de certaines leçons.
- Il faut être poli au moment de s’adresser à une grande personne.
c. Je comprends et j’applique.
• Expression de l’antériorité
a. Activité d’apprentissage
Lis les phrases suivantes et dis comment sont exprimées les actions dans le temps.
a. Il/elle se repose après le travail.
b. Il/elle sort quand il /elle termine son cours.
c. Dès l’arrivée du directeur, nous débuterons la présentation.
d. Aussitôt que le bus arrivera, nous partirons. e. Après qu’il sera parti, nous irons au match.
f. Dès qu’il pleuvra, on va semer les graines.
b. Je comprends et je dégage l’essentiel
Dans l’expression du temps, on parled’antériorité lorsquel’action de la subordonnée se passe avant celle de la principale.
Dans la phrase simple l’antériorité est introduite par une préposition de temps : après, dès…
Exemples :
- Après sa maladie, elle ne craint plus les médicaments.
- Dès son arrivée, tout le monde a applaudi.
Dans la phrase complexe, on parle d’antériorité lorsque l’action de la subordonnée se passe avant celle de la principale.
c. Je comprends et j’applique
• Expression de la postériorité
a. Activité d’apprentissage
Lis les phrases suivantes et dis comment sont exprimées les actions dans le temps.
a. Viens me voir avant de partir.
b. Cache- toi avant qu’il ne te voie.
c. Il a fait réparer sa voiture en attendant qu’il puisse acheter une autre.
d. Avant de pleuvoir, il faisait chaud.
e. Tu peux danser jusqu’à ce qu’il vienne.
f. Vous réfléchissez en attendant que vous fassiez la discussion.
g. La maman a beaucoup travaillé jusqu’à ce que ses enfants grandissent.
h. En attendant de rentrer à la maison, les amis se sont rencontrés dans le café du quartier.
b. Je comprends et je dégage l’essentiel
- Dans une phrase simple, on peut exprimer la postériorité en utilisant les mots : avant, avant de, en attendant de,…
־ Dans une phrase complexe, on peut exprimer la postériorité en utilisant les expressions suivantes : avant que, jusqu’à ce que, en attendant que, depuis que, …
L’action de la subordonnée se passe après celle de la principale.
c. Je comprends et j’applique
a. Activité d’apprentissage
Lis les phrases de la colonne A et observe les transformations faites dans la colonne B
Explique les changements opérés.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Exemple de transformation de phrase
Quelques remarques :
־ Seules les phrases actives avec un COD peuvent être transformées en phrases passives.
־ Dans les phrases actives avec un COI, la transformation passive est impossible.
־ Il ne faut pas oublier d’accorder le participe passé lorsque c’est nécessaire !
־ Pour repasser à la forme active, il suffit tout simplement de réaliser l’opération inverse.
־ Dans la phrase à la voix passive, le verbe se conjugue avec l’auxiliaire être, conjugué au même temps que le verbe actif. Les compléments circonstanciels ne changent pas.
־ Le complément d’agent n’est pas exprimé à la voix passive lorsque nous avons le pronom indéfini «on».
Exemple : On a acheté mes livres. -> Mes livres ont été achetés.
c. Je comprends et j’applique
a. Activité d’apprentissage
Lis les phrases suivantes et identifie les verbes conjugués et celui qui fait l’action. Explique la différence entre les verbes de la colonne A et ceux de la colonne B
b. J’apprends et je dégage l’essentiel.
À la voix pronominale
Le sujet est à la fois celui qui fait l’action et celui qui en est le bénéficiaire.
Exemple : L’enfant se lave (le pronom « se » désigne la même personne que le nom sujet enfant. S’il s’agissait d’une personne différente, on aurait eu : l'enfant le lave).
D’une façon générale, la voix pronominale est marquée par l’emploi du pronom réfléchi (pronom de la même personne que le sujet).
Il existe différents types de verbes pronominaux
1. Les verbes essentiellement pronominaux
Ce sont des verbes qui s'emploient uniquement à la forme pronominale (on parle alors de verbes pronominaux lexicalisés) :
Exemples : Il se promène (on ne peut pas dire « promener quelqu’un », sauf dans un contexte ironique), se lever, se débrouiller, se reposer, se prêter, se lamenter, se décider, se coucher, se disputer, se baigner,
2. Les verbes occasionnellement pronominaux
Ce sont des verbes transitifs qui sont normalement employés dans une construction non pronominale, mais qui peuvent être aussi employés à la forme pronominale.
• Je regarde la télévision ou Je la regarde (verbe non pronominal)
• Je me regarde dans le miroir (verbe pronominal)
Parler / se parler Laver /se laver Regarder / se regarder
Donner /se donner
3. Les verbes pronominaux passifs
Le sujet subit l’action mais ne l’accomplit pas.
Exemple : Cette leçon se comprend bien. Ce n'est pas la leçon qui comprend.
Autres exemples
Elle s’appelle Marie.
Le thé se boit chaud ou froid.
Cela se comprend bien.
Comment cela se dit-il en anglais ?
Ce mot s’emploie rarement.
Cela ne se fait plus.
Ce plat se mange froid.
Le sujet se place devant le verbe.
Le vin rouge se sert chambré
Ce proverbe se traduit facilement en russe.
Le salon se trouve en avant.
Cette revue ne se vend pas ici.
Cette bouteille s’est vidée rapidement !
Cela se voit rarement.
4. Les verbes pronominaux réfléchis
Le sujet subit l’action qu’il effectue.
Exemple : - La reine se regarde dans le miroir. : Elle regarde-elle même.
S’asseoir, se promener, s’endormir, se rassasier, s’agenouiller, …
5. Les verbes pronominaux réciproques
Les sujets subissent une interaction.
Exemple : Ces deux frères se battent souvent. → Ils se battent entre eux.
S’aimer, se prêter, s’entraider, se réconforter, se rencontrer, se réconcilier, …
6. Les verbes pronominaux subjectifs ou irréfléchis
Le sujet ne subit pas l’action qu’il effectue. Ces verbes sont souvent suivis d’une préposition.
Exemple : Marc se moque de son frère. → Marc ne se moque pas de lui-même.
- S’apercevoir (de quelque chose) ;
- S’attaquer (à un problème) ;
- S’attendre (à quelque chose) ;
- Se douter (de quelque chose ;
- Se saisir (d’une occasion) ;
- S’emparer (de quelque chose) ;
- Se débarrasser de quelque chose
- Se doter (de quelque chose) etc.
7. Les verbes pronominaux de sens successif
Un petit nombre de verbes pronominaux définissent des relations de connectivité temporelle ou spatiale :
־ Les jours se suivent.
־ Les révélations s’enchaînent.
Dans « Les jours se suivent », le sens est qu’un jour suit un autre jour, donc l’action
est suivre, l’agent est les jours, et l’objet est un autre jour – dans ce cas, l’objet est différent de l’agent.
a. J’apprends et j’applique.
- Lis le roman de Sembene Ousmane, « Les bouts de bois de Dieu »
- Cherche et note la vie et l’œuvre de l’auteur, puis dégage du roman le thème du travail avec tous les éléments qui l’illustrent
- Fais une recherche sur le chômage au Rwanda et expose devant la classe les détails de cette situation. - Discute de l’impact du travail des enfants sur leur scolarité.
- Décris les conditions de travail dans le roman « Les bouts de bois de Dieu » de Sembene Ousmane (150 mots)
- Ces dernières années, la femme rwandaise est beaucoup impliquée dans le secteur économique du pays. D’après vous, quel impact ceci aurait sur l’économie du pays en général et sur la famille rwandaise en particulier ?
Texte : Les effets du progrès technique sur le travail
Pages: 8 (1873 mots) Publié le: 7 mai 2012
Le progrès technique est depuis longtemps sujet à controverses et conflits sociaux. Avec l’arrivée du Fordisme*, reprenant les principes d’une autre organisation du travail, la Taylorisme*, des révoltes ouvrières sont apparues car les employés considéraient le travail à la chaîne comme un travail aliénant et dénaturant l’Homme.
Pourtant l’avancée technique est aussi génératrice de gains de productivité permettant une meilleure répartition des richesses et une amélioration des conditions de vie. Le progrès technique est désigné comme l’ensemble des innovations qui conduisent à augmenter les quantités produites avec des quantités inchangées de facteur travail et capital. Les effets de celui-ci sur l’emploi, qui représente l’ensemble des actifs travaillant, diffèrent selon l’analyse spatiale et temporelle.
Il est admis que le progrès technique est souvent destructeur d’emplois car il remplace l’homme par des machines automatisées. Cependant, selon Schumpeter le progrès technique serait plutôt une « destruction créatrice » d’emplois. De plus, il modifierait la répartition et les qualifications des travailleurs. Alors qu’entraîne réellement le progrès technique sur l’emploi ?
Ainsi, l’analyse des modifications qualitatives de l’emploi dues au progrès technique sera succédée par une analyse des évolutions quantitatives de l’emploi face à ce progrès.
Le progrès technique modifie le niveau de qualification, les conditions de travail et la répartition des emplois :
Les avancées techniques permettant la modernisation des facteurs de travail, modifie le secteur du travail à différents niveaux et différemment selon l’horizon temporel. On peut observer une transformation des qualifications des travailleurs, des conditions de travail et une évolution dans la répartition des emplois. Cependant ces modifications sont mitigées : certaines apportent une amélioration, d’autres introduisent des effets néfastes pour le travailleur.
Premiers effets du progrès technique sur l’aspect qualitatif du travail: Avant tout, le progrès technique est dû à différentes sortes d’innovations. Schumpeter en a dénombré cinq : de nouveaux produits et marchés ainsi que de nouvelles méthodes de production, de types d’organisation et de répartition du travail et de sources de matières premières.
Ces innovations techniques induisent une modification du niveau des qualifications des employés d’une entreprise. Au niveau microéconomique, cette modification a, soit une tendance à la hausse, soit une tendance à la baisse.
D’une part, le progrès technique permet une hausse des qualifications, car les nouvelles machines et nouvelles méthodes de production exigent l’apprentissage de nouvelles compétences aux salariés. On parle de l’effet de compensation. C’est par exemple le cas « cercle de qualité » du Toyotisme*, mis en avant en 1962 au Japon, qui est un groupe de travail composé d’opérateurs et de cadres, qui couvrent les questions de qualité, de maintenance, de sécurité, de prix de revient et qui nécessite donc l’acquisition de savoir-faire et de qualifications plus grands. Il existe donc un défi de la formation.
D’autre part, certaines innovations, comme de nouvelles méthodes d’organisation du travail, permettent de supprimer des emplois qualifiés en réduisant les compétences exigées dans la fabrication de biens. Ce fut le cas lors de l’instauration du Fordisme ou « travail à la chaîne » qui a permis d’augmenter la productivité de l’entreprise grâce à l’optimisation* du temps passé sur les composantes d’un bien. Les employés ne consacrant que très peu de temps à une tâche particulière, ils travaillent et produisent plus vite, gagnent du temps et augmentent la productivité. […]
https://www.etudier.com/dissertations/Les-Effets-Du-Progr%C3%A8s-TechniqueSur/385468.html
*Fordisme est au sens premier du terme — un modèle d’organisation et de développement d’entreprise développé et mis en œuvre en 1908 par Henry Ford (1863-1947) fondateur de l’entreprise qui porte son nom, à l’occasion de la production d’un nouveau modèle, la Ford T.
* Taylorisme du nom de son inventeur, l’ingénieur américain Frederick Winslow Taylor (1856-1915) – désigne la forme d’organisation scientifique du travail (OST) définie par lui et ses disciples à partir des années 1880.
*Toyotismeest une forme d’organisation du travail qui consiste à réduire les coûts de production, éviter la surproduction, diminuer les délais et produire de la meilleure qualité possible. Fondé sur le juste-à-temps et sur de nouvelles règles de management, celui-ci a peu à voir avec le taylorisme et le fordisme quoi qu’étant une amélioration de ces deux modes d’organisation. C’est l’ingénieur industriel japonais TaiichiOhno (1912-1990) qui est considéré comme le père du système de production de Toyota.
*Optimisation : c’est l’action d'optimiser ou d'optimaliser, de donner à quelque chose, à une machine, à une entreprise, etc., le rendement optimal (maximum) en créant les conditions les plus favorables ou en en tirant le meilleur parti possible.
1. Est-ce que le progrès technique a toujours été bien accueilli d’après l’auteur Justifie ta réponse par des éléments du texte.
2. Qu’est-ce qui a entraîné les premières révoltes ouvrières ?
3. Comment définit-on le progrès technique dans le texte ?
4. Relève les avantages de l’avancée technique.
5. Est-ce que ces changements sont totalement positifs ? Justifie ta réponse à partir du texte.
6. a. Pourquoi le progrès technique exige –t-il une hausse de qualification des travailleurs ? b. Comment désigne-t-on ce phénomène dans le texte? c. Donne l’exemple cité dans le texte qui explicite ce phénomène.
7. a. Dans quel domaine certaines innovations ont-elles entraîné la suppression de l’emploi selon le texte? b. Comment cela s’explique –t-il ?
a. Activité d’apprentissage
1. Relève du texte les mots nouveaux relatifs au travail et au progrès technique, puis explique-les dans le contexte
2. Classe les mots ou expressions ci-après dans les colonnes suivantes :
- Travail à la chaîne, avancée / progrès technique, augmentation de la productivité
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Lexique lié au travail et au progrès technique :Travail à la chaîne, avancée / progrès technique, augmentation de la productivité, innovation, augmentation de quantité et de qualité, destruction / suppression /réduction d’emplois, machines automatisées, formation des travailleurs, répartition des emplois, modernisation et modification des facteurs de travail, amélioration des conditions de travail, aspect qualitatif du travail, nouveaux produits, nouveaux marchés, nouvelles méthodes de production, types d’organisation, de nouvelles sources de matières premières, innovations techniques, modification du niveau de qualification des employés, nouvelles machines, nouvelles compétences des salaries, effet de compassassions, Fordisme, Taylorisme, Toyotisme, opérateurs et cadres, maintenance, sécurité, prix de revient, acquisition des savoir-faire, optimisation du temps, machinisme, robotisation, travail en ligne, enseignement à distance, téléconférence, chômage, technologie, informatique, bureautique, etc.
c. Je comprends et j’applique
1. Dégage la différence entre « le travail à la chaîne » et « le travail en ligne »
2. Utilise les mots ou expressions suivants dans une phrase personnelle : enseignement à distance, informatique, chômage, téléconférence, maintenance.a. Activité d’apprentissage
Lis les phrases suivantes, observe les parties en gras et note leurs caractéristiques. Donne la nature de chacun des éléments qui les composent,
- Jeanne est contente d’avoir obtenu son diplôme ; ses parents sont fiers d’elle.
- Ce comptable est digne de confiance.
- Jean est très honnête, il est incapable de mentir.
- Mes enfants sont friands de chocolat.
- Ce paysage est beau à voir.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Dans ces phrases, les adjectifs qualificatifs sont suivis : soit, par un verbe (à l’infinitif), soit par un nom (substantif) ou par un substitut personnel, tous précédés d’une préposition « de » ou « à ». Ces parties qui suivent l’adjectif sont appelées : compléments de l’adjectif.
Le complément de l’adjectif peut être :
- Un groupe nominal introduit par une préposition. Exemple : Ce comptable est digne de confiance.
- Un verbe à l’infinitif précédé par une préposition. Exemple : Jean est très honnête, il est incapable de mentir.
- Un substitut personnel précédé par une préposition. Exemple : ses parents sont fiers d’elle.
L’adjectif +ses compléments (groupe nominal, verbe à l’infinitif et pronom personnel), appelés aussi expansions de l’adjectif, forment le groupe adjectival.
Le complément de l’adjectif ne peut pas, en général, être supprimé sans modifier le sens de l’adjectif. C’est pourquoi on l’appelle le complément de détermination de l’adjectif.
Ce comptable est digne de confiance. Si on enlève « de confiance », le sens de la phrase change.
Ce comptable est digne. On peut se demander de quoi il est digne.
a. Activité d’apprentissage
1. Observe les mots en gras dans ces phrases et relève la différence du point de vue de l’orthographe et du sens.
- Grimpant à toute allure, les gamins ont vite atteint le sommet de l’arbre.
- Les plantes grimpantes ont besoin d’un support pour mieux grandir.
- Au cours de physique, nous avons réalisé une expérience avec des vases communicants.
- Communiquant dans sa langue maternelle, le prédicateur a su convaincre les fidèles.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Le participe présent est une forme verbale qui marque une action et qui peut avoir un complément d’objet et de circonstance. Il est invariable.
L’adjectif verbal marque l’état, la qualité. Il a la valeur d’un véritable qualificatif, et s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.
Pour les distinguer, et écrire la terminaison convenable (-ant, -ants…), substitue au nom ou au mot verbal masculin un groupe féminin.
Exemple : Un discours intrigant- Une histoire intrigante
Dans quelques cas, l’adjectif verbal peut avoir une orthographe différente de celle du participe présent. Quelquefois c’est la terminaison «-ant » qui devient « -ent »
Exemple : Une fille excellant en math, a eu une note excellente.
c. Je comprends et j’applique
a. Activité d’apprentissage
- Lis ces phrases et dis ce que les mots en gras représentent.
1. Il y a longtemps que ce journal ne paraît pas, c’est pourquoi toute la ville se réjouit de sa nouvelle édition.
2. Nous aimons lire Léopold Sédar Senghor, il relate vigoureusement la culture africaine.
3. Nous souhaitons que la presse sensibilise les gens à utiliser les objets fabriqués au Rwanda.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Les figures d’analogie sont toutes celles qui créent des liens entre des idées pour faire valoir leurs similitudes et leurs ressemblances; ils créent toujours des relations entre deux éléments.
Parmi ces figures de style, il y a :
LA METONYMIE : une figure de style qui consiste à désigner un objet ou une idée par un autre terme que celui qui convient (par glissement de sens). C’est une figure de substitution usant des relations d’ordre spatial, causal ou temporel, entre deux termes, on emploiera un terme pour un autre.
La métonymie permet de désigner :
- le contenu par le contenant : boire un verre (pour boire du vin, de la bière).
- le produit par le producteur : acheter Rwandafoam (pour dire le matelas fabriqué par Rwandafoam).
- l’effet par la cause :
a. manger une friture (l’action de frire : pour un aliment frit).
b. manger sa récolte (l’action de cueillir : pour le produit de la cueillette).
- l’utilisateur par l’instrument : cet homme est un fusil (pour c’est un bon chasseur).
- le tout par la partie : il y a une voile sur le lac Kivu (pour un bateau à voiles).
- la fonction par les signes qui l’accompagnent : le chapeau rouge (pour le cardinalat) ; la couronne pour le roi.
- l’objet possédé par le possesseur : Martin est en panne (pour : la voiture de Martin) ;
- l’objet par la matière : parfois, le chaume abrite les paysans (pour des cabanes couvertes d’un toit en chaume).
- le concret par l’abstrait : l’histoire a vu des civilisations disparaître (pour : les hommes qui ont vécu cette histoire).
- un objet moral par un objet physique : avoir de l’estomac (pour : du courage).
c. Je comprends et j’applique
Identifie et explique l’emploi de la métonymie dans les phrases suivantes :
a. Notre classe compte cinquante têtes provenant de tous les coins du pays.
b. Le premier verre est le verre de trop, abstiens-toi d’alcool, sinon tu ne gagneras pas ton pain.
c. A la fête de Pâques toute l’église chantera « Gloire à Dieu ».
d. J’aime bien lire Camara Laye.
e. Le comité a élu le président de notre coopérative.
f. Après le service, nous irons prendre un verre ensemble.
g. Ngunda a mangé trois greniers.
a. Activité d’apprentissage
- Lis ces phrases, compare –les et dis ce qui les distingue.
1. Ce vieillard avance telle une tortue.
2. Ce vieillard est une tortue.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
La métaphore met en relation de manière explicite deux éléments, le comparé (qui est parfois sous-entendu) et le comparant. La métaphore est établie à partir de deux éléments.
Par sa définition, la métaphore est proche de la comparaison qui, elle aussi, sert à rapprocher deux choses similaires. La seule différence est que la comparaison s’appuie sur un mot qui explicite le rapprochement entre les deux termes (il s’agit le plus souvent de mots comme« tel », « comme », « ainsi que », « autant que » etc.). La métaphore n’utilise pas cet outil, la comparaison entre les deux termes est donc plus implicite et parfois plus difficile à déceler.
c. Je comprends et j’applique
Identifie et explique l’emploi de la métaphore dans les phrases suivantes :
1. Malgré le cortège d’arguments, Charles n’a pas pu me convaincre.
2. L’indice des prix grimpe.
3. Rayon Sport exécuta Kiyovu Sport.
4. Ton cœur est un coffre-fort.»
a. Production orale
- Selon Schumpeter le progrès technique serait plutôt une « destruction créatrice » d’emplois.
Avec tes camarades de classe, discute cette affirmation
- Débat surle progrès technique réalisé au Rwanda.
b. Production écrite
- Rédige un texte de 150 mots , montrant le progrès technique réalisé au sein de ton école grâce et son utilité dans l’éducation.
- Selon toi, commentle travail à la chaîne peut être considéré comme un travail aliénant et dénaturant l’Homme ? Explique dans un texte de 100 mots.
- Il est admis que le progrès technique est souvent destructeur d’emplois car il remplace l’homme par des machines automatisées. Explique dans un texte de 100 mots.
Texte : Le chômage des jeunes : un fléau au Rwanda
Marie Umukunzi, avril 10, 2015
En 2012, la Banque Africaine de Développement (BAD) reconnaissait que le chômage des jeunes au Rwanda constitue un défi majeur pour atteindre une croissance inclusive. Selon la BAD 42 % des jeunes, qui représentent 40% de la population rwandaise soit 1 982 400 de personnes, étaient au chômage ou sous-employées dans le secteur de subsistance en 2012. L’inadéquation des compétences et la croissance limitée de l’emploi en sont les principales causes.
Le déficit de compétences des jeunes diplômés rwandais
En 2012, la politique nationale de l’emploi (NEP) met en évidence dans un rapport de la BAD qu’au moins 70 % des demandeurs d’emploi ne sont pas qualifiés pour le type d’emploi qu’ils recherchent ou ne répondent pas aux attentes des employeurs. Les données du Conseil national de l’enseignement supérieur révèlent que la majorité des diplômés universitaires de 2010 (12 717) sont issus des sciences naturelles (29 %) et de la filière littéraire et artistique (26 %) ; seuls 9 % ont suivi un cursus technique ou informatique. Un audit national des compétences mené en 2009 rapporte un déficit de compétences moyen de 40 % et d’importants écarts de compétences dans certaines catégories, dont les techniciens. La demande actuelle dépasse l’offre de 60 % dans le secteur public, privé et sans but lucratif.
Ainsi, une réforme du système éducatif visant à développer des ressources humaines cohérentesavec les exigences du marché du travail rwandais reste une priorité majeure. Les causes du chômage des jeunes au Rwanda résident à la fois du côté de l’offre
et de la demande. Concernant l’offre de travail, l’audit national des compétences de 2009 a montré que l’inadéquation des compétences était l’un des principaux facteurs de chômage chez les jeunes. Le plan stratégique du secteur de l’éducation 2010-2015 donne la priorité au développement d’un système éducatif postélémentaire mieux adapté aux exigences du marché du travail, en partie grâce à l’élaboration conjointe de programmes par les ministères concernés et le secteur privé. Il apparaît cependant que les employeurs ne se sentent pas suffisamment impliqués dans l’élaboration des programmes de la politique d’éducation informelle (EFTP)⃰. Ils recommandent d’établir un système complet de formation tourné vers l’industrie qui soit également flexible et tienne compte de l’égalité hommesfemmes.
L’État a entrepris de réformer le système de l’EFTP actuel en créant, entre autres, des centres polytechniques régionaux intégrés pour améliorer la qualité et lapertinence de l’enseignement de l’EFTP, et une autorité chargée du perfectionnement de la main-d’œuvre. Cette dernière joue un rôle réglementaire et s’occupe de la gestion du cadre de qualifications de l’EFTP, des normes professionnelles nationales, des examens et certifications de l’EFTP au niveau national, du système d’information du marché du travail et de l’incubation d’entreprises.
Le déficit de compétences n’est pas propre uniquement aux jeunes diplômés rwandais. En effet, lors du dernier sommet des universités de la communauté des États d’Afrique de l’EST (EAC) en partenariat avec la Chambre de commerce de la zone EAC, seulement 27 % des employeurs de l’EAC affirmaient avoir confiance dans la capacité des jeunes diplômés, formés au sein de l’EAC. En 2014, 50% des diplômés d’universités au sein de l’EAC ne pouvaient concourirsur le marché du travail. Le rapport issu de cette conférence indiquait également que 47% des employeurs de l’EAC considèrent que trouver des compétences adéquates est un défi majeur et par conséquent, 70 % des employeurs sont prêts à proposer des salaires plus élevés pour trouver celles-ci. De plus, un tiers des employeurs déclarent que le manque de compétences appropriées génère des coûts plus élevés, desdélais non respectés et une qualité de service médiocre.
En définitive, il semble que la lutte contre le chômage des jeunes qui est endémiquepassera nécessairement par une réforme profonde et courageuse de l’ensemble du système éducatif. A défaut de cela et comme le rappelle Prof. MayungaNkunya, secrétaire exécutif du Conseil interuniversitaire de l’EAC, des milliers de jeunes diplômés inemployables continueront à affluer sur un marché du travail déjà saturé et constitueront une bombe à retardement.
Marie Umukunzi
ww.jambonews.net
⃰ EFTP : L’enseignement et la Formation Technique et Professionnelle.
⃰Sans but lucratif : qui ne rapporte pas de l’argent, qui ne vise pas de profit.
I. Compréhension du texte :
1. D’après la BAD quelles sont les principales causes du chômage des jeunes au Rwanda ?
2. Dans quel domaine est-ce que le déficit des compétences se fait le plus sentir ?
3. Quel était l’objectif de l’Etat quand il a créé des centres polytechniques régionaux intégrés ?
4. Explique cette conclusion du rapport de l’audit national des compétences de 2009 : « l’inadéquation des compétences est l’un des principaux facteurs de chômage chez les jeunes. »
5. Quelle est la solution proposée par le plan stratégique du secteur de l’éducation (2010-2015) pour résoudre ce problème ?
6. Qui sont les principaux acteurs concernés par la recherche de cette solution ?
7. Quels sont les points importants recommandés par les employeurs dans l’élaboration des programmes de l’éducation informelle ?
8. D’après certains employeurs, quelles sont les conséquences du déficit des compétences ?
9. Pour conclure son article, l’auteur résume la solution au problème du chômage des jeunes en une seule phrase. laquelle ?
10. D’après le secrétaire exécutif du Conseil interuniversitaire de l’EAC qu’est-ce qui risque de se passer si on ne réforme pas le système éducatif ?
II. Grammaire
1. Transforme les phrases pour exprimer l’opposition ou la concession en employant le procédé indiqué entre parenthèses.
a. On annonçait de la pluie, de la neige est tombée. (Conjonction de coordination)
b. Djamila est calme et réfléchie; sa sœur est nerveuse et téméraire,(proposition subordonnée d'opposition)
c. L’acteur principal est absent; le public est venu nombreux, (groupe prépositionnel)
2. Relie les deux propositions en employant les moyens indiqués et précise la nuance exprimée.
a. Il fait froid. Jean fait une petite promenade (bien que, quoique)
b. Je lui ai laissé mon adresse. Il sait où me rejoindre (pour que, afin que)
c. Je prends un taxi. Je ne suis pas en retard (pour, de crainte de, afin de, de peur de)
d. Il est gentil. Personne ne l’aime (malgré) e. Tu as de nombreuses qualités, je t’ai battu (en dépit de)
3. Lis ces phrases, puis indique s’il y a simultanéité, postériorité ou antériorité.
a. Alice a aimé André quand ils étudiaient ensemble au Groupe Scolaire Saint Aloys. b. Il se disait qu’il lui avait trop parlé pour se trahir en fin de compte. c. Kalisa disait à Kamaliza qu’il l’adorait sincèrement. d. Obed se mit à l’abreuver d’une longue tirade amoureuse dont il s’était muni. e. Ils s’étaient promis qu’ils se reverraient la semaine suivante. f. Je viendrai te voir avant qu’il ne soit tard.
4. Mets le verbe entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent
a. J’accepte ces heures en attendant que vous (trouver) un deuxième employé.
b. Je t’expliquerai le cours jusqu’à ce que tu (comprendre).
c. Je dois voir mon oncle avant qu’il ne (partir) en voyage.
d. Je lirai en attendant le moment où tu (venir) me chercher.
e. Jean l’a interrompu avant qu’il (avoir) le temps de tout lui raconter.
f. Les combattants résistèrent jusqu’à ce que les munitions (faire) défaut.
g. Je dois faire mes adieux à mes amis avant de (partir) en voyage.
5. Mets les verbes à la forme qui convient et précise s’il s’agit d’un participe présent, un adjectif verbal ou un gérondif
a. L’avion (décoller) à 9 heures, nous devions être à l’aéroport à 6 heures.
b. Elle se révéla bien (décevoir) !
c. Elle avait de la peine à respirer, (suffoquer) de colère.
d. Dans le train régnait une chaleur (suffoquer). e. Ce n’est pas en (fatiguer) son cheval qu’elle maigrira ! f. C’est une fille (négliger). Elle ne peut pas gagner ce prix.
III. Vocabulaire
1. Donne les sens / la signification de ces mots ou expressions :
- Le chômage, la croissance limitée des emplois, des jeunes diplômés inemployables, un marché du travail saturé, une bombe à retardement.
2. Qu’est-ce que l’éducation informelle et quel est son contraire ?
IV. Stylistique
Quelle est cette figure de style? Choisis parmi les réponses proposées. a. Depuis qu’il a commencé la fac, Hervé se sent comme un poisson dans l’eau. 3. Dans quel secteur classe-t- on les ONG parmi les trois : le secteur public, privé et sans but lucratif.
(Métaphore, Comparaison ou métonymie)
b. Nous avons vu un très beau Picasso la semaine dernière au musée. (= un tableau de Picasso) (Métaphore, Comparaison ou métonymie)
c. Cette fille est morte à la fleur de l’âge. (Métaphore, Comparaison ou métonymie)
V. Production
a. Production orale
- Relis le texte ci-haut, réponds à cette question et fais un débat avec tes camarades de classe. Donne ton point de vue sur les questions proposées après.
D’après les statistiques du Conseil National de l’Enseignement Supérieur de 2010, quelle filière avait le plus de lauréats, et laquelle en avait moins ?
Débat :
- D’après toi, quelles sont les causes de cette différence ?
- Qu’est-ce qui motive les étudiants dans le choix de filière à suivre à l’université?
- Quelles sont les conséquences de ce déséquilibre sur le marché du travail ?
b. Production écrite
Selon Marie UMUKUNZI , « le fléau du chômage touche de plein fouet une jeunesse rwandaise fraîchement diplômée. Le gouvernement rwandais reconnait ce problème et l’a intégré notamment dans le plan stratégique de réduction de la pauvreté et du développement économique (EDPRS) et dans le plan HANGA UMURIMO ayant pour objectif de sensibiliser les citoyens à créer eux-mêmes leur emploi. Cependant, on remarque tout de même un déficit de données statistiques sur l’évolution du chômage des jeunes au sein du ministère du travail et à l’INSR. »
Observe dans ton entourage et identifie un cas de création d’emploi dans un domaine quelconque en vue de trouver une solution au problème du chômage. Puis expose les défis auxquels on fait face dans le programme de HANGA UMURIMO. (5 Minutes).