CONTEXTE 1: MA VIE PROFESSIONNELLE
Compétence-clé : Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec la vie professionnelle.
Texte : Lettre administrative
a. Activité d’apprentissage
Lis la lettre suivante, observe les parties essentielles qui la composent et le lexique en rapport avec chaque partie, ensuite attribue un nom à chaque partie.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Les différentes parties d’une lettre administrative et lexique relatif à la correspondance administrative
L’expéditeur : l’adresse complète de l’expéditeur (celui qui écrit la lettre) est écrite en haut à gauche. L’adresse complète comprend : le nom et le prénom, la boîte postale, le numéro de téléphone ainsi que l’adresse électronique (l’e-mail).
La référence : la référence fait un rappel des annonces, des autres lettres envoyées, des messages échangés avant,… ayant un rapport avec la lettre en question.
Remarque : Toutes les lettres n’ont pas de référence.
Le destinataire : l’adresse de l’expéditeur est placée en haut à droite, mais plus bas par rapport à celle de l’expéditeur. L’objet de la lettre : une phrase plus ou moins courte, annonçant le motif de la lettre.Quelques exemples d’objets : demande d’emploi, demande de congé, envoi d’un document (un colis, catalogue,..), demande d’explication, réclamation, démission à un poste, etc.
Le lieu et la date : cette partie peut être placée en haut et à droite de la lettre ou juste avant la formule d’appel. (Entre la formule d’appel et l’objet de la lettre). Les deux emplacements sont acceptés.
La formule d’appel fait référence au titre, à la fonction du destinataire. Exemples : Monsieur, Madame le Directeur, le Ministre, Monsieur l’Inspecteur, etc. Remarque : On n’écrit « Cher Monsieur » que quand on connait bien la personne.
Remarque : On n’écrit « Cher Monsieur » que quand on connait bien la personne.
Le texte : le contenu ou le corps de la lettre, c’est la plus grande partie du texte. Elle contient les informations importantes et plus ou moins détaillées relatives à l’objet de la lettre. En général cette partie peut être composée de plusieurs paragraphes suivant l’importance du contenu de la lettre.
Formules pour demander : ce sont des formules qui introduisent les phrases / des paragraphes dans le texte :
- Je voudrais savoir…
- Je souhaiterais obtenir…
- Je serais intéressé(e) par un emploi…
- Je sollicite le poste de….
- Pourriez-vous me dire…
- Je vous prie de (bien vouloir) m’envoyer
- Je vous serais reconnaissant(e) de (bien vouloir) m’accorder un entretien…
La formule finale : c’est la partie qui clôture le corps de la lettre et qui contient des expressions de politesse.
Il existe plusieurs sortes de formules finales, mais en général elles reprennent la même formule d’appel du début (Monsieur, Madame,…)
Quelques exemples de formules finales : Veuillez agréer Monsieur / Madame… .l’expression de ma très haute considération (pour les personnes qui occupent une fonction haut placée). Veuillez agréer, Monsieur / Madame,
’expression / l’assurance de mes meilleurs sentiments
Je vous prie d’agréer…
La signature avec le nom et éventuellement la fonction de l’expéditeur sont placés à la fin et à droite de la lettre.
Les pièces jointes : en général, cette partie est placée à la fin de la lettre à gauche, mais elle peut être placée juste après « l’objet de la lettre ». Elle indique la nature des documents qui accompagnent la lettre.
c. Je comprends et j’applique
Mets les parties de cette lettre en ordre de façon à obtenir une lettre entière et cohérente :
1. Je parle et j’écris parfaitement le Kinyarwanda, l’anglais, le français ainsi que le swahili.
2. UWINEZA Jeanne d’Arc
3. Dans l’attente d’une suite favorable à ma demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes meilleurs sentiments.
4. Pièces jointes :
- CV - Diplôme
- Attestation des services rendus
5. Je souhaiterais travailler pour votre entreprise à la promotion de vos produits dans la région des Grands Lacs et dans La Communauté de l’Afrique de L’Est.
6. Objet : Demande d’emploi
7. Entreprise URWIBUTSO / SINA Gérard BP 3652 Kigali –Rwanda.
8. En plus je suis disponible pour faire tous les déplacements nécessaires relatifs à ce travail et je suis capable de gérer une équipe d’employés.
9. J’ai une expérience de dix ans dans le domaine des contacts internationaux et j’ai une très bonne connaissance de la région.
10. Monsieur le Directeur de l’Entreprise URWIBUTSO SINA Gérard
11. UWINEZA Jeanne d’Arc
BP…..
Téléphone : Courrier électronique :
12. Diplômée d’une école de commerce, je viens de passer deux ans de spécialisation à l’Université Nationale du Rwanda où j’ai obtenu une maîtrise dans le marketing.
13. Kigali, le .....
Rédige une lettre administrative (objet, destination, contenu,…) de ton choix
a. Activité d’apprentissage
Observe le document suivant, relève les principales parties qui le composent et les informations qu’elles contiennent.
Identité
Uwimana Marie
B.P.
Téléphone
Courrier électronique
Formations / Etudes faites
De 1960- 1967 : Ecole Primaire
De 1967- 1974 : Ecole secondaire (section littéraire).
De 1975- 1980 : Université Nationale du Rwanda, Faculté de Lettres, option : anglais.
Diplôme obtenu : Licence en anglais.
Expériences professionnelles
De 1980 à aujourd’hui : professeur d’anglais dans différents établissements scolaires secondaires au Rwanda : Collège Saint André, ENDA Nyundo, Collège du Christ Roi.
Langues parlées : Kinyarwanda (excellent, langue maternelle)
Français (très bien)
Anglais (très bien)
Centres d’intérêt/ loisirs : sport et musique.
Personnes de références : Le Directeur de l’école des Sciences deByimana
Le Directeur Du Collège Saint André
b. Activités de compréhension du texte
- A qui appartient ce CV ?
- Quelle est sa formation (qu’est- ce qu’il/elle fait comme études)
- Quel est son plus haut niveau d’études (diplôme) ?
- Qu’est-ce qu’il/elle aime faire en dehors du travail (quels sont ses loisirs)?
- Où est-ce qu’il/elle a fait ses études supérieures ? il/elle y a passé combien d’années ?
c. J’apprends et je dégage l’essentiel
Les CV varient suivant les informations qu’ils contiennent. Certains CV sont plus riches d’informations que d’autres et par conséquent plus longs. Cependant, il y a des rubriques qui contiennent des informations importantes et qui doivent paraître dans tous les CV.
En général, le CV accompagne une lettre de motivation ou un autre document, pour cela, les rubriques qui concernent l’identité de la personne, sa formation, son expérience personnelle sont obligatoires dans tous les CV, alors que d’autres informations peuvent être facultatives. Exemples : la rubrique de « Personnes de références » n’est pas obligatoire à tous les CV. De même pour la rubrique de « l’identité », certaines informations comme l’état civil, la date de naissance ne sont pas toujours exigées.
d. Je comprends et j’applique
A partir de ce texte, rédige le CV de Nathalie et places-y ces informations. Respecte la présentation d’un CV en mettant en évidence les parties importantes.
Je m’appelle Nathalie Delvaux, je suis née le 16 avril 1962 à Vernon. Je suis mariée et j’ai deux enfants. J’habite 16, rue des Pins – 13000 Marseille. Mon numéro de téléphone est : 0491920000. De 1973 à 1980 j’ai étudié au lycée de Vernon, et j’ai obtenu un baccalauréat. Ensuite, de 1981 à 1982,j’ai étudié à IUT de Mélun où j’ai obtenu un diplôme universitaire de technologie (spécialité : maintenance industrielle). Après j’ai travaillé comme technicienne à la Société pour les énergies nouvelles (SPEN) de 1984 à 1985. En plus du français qui est ma langue maternelle, je parle deux langues étrangères : l’anglais et l’allemand.
a. Activité d’apprentissage
Observe les verbes en gras, donne leurs formes infinitives, leur temps et modes de conjugaison ainsi que ce qu’ils expriment dans ces phrases :
- J’aimerais que tu viennes à mon anniversaire.
- Je voudrais que tous mes élèves puissent réussir aux examens nationaux.
- Nous souhaitons que notre fils obtienne son diplôme.
- Tous les parents souhaitent que leurs enfants sachent se comporter en public.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Sens, formes et emplois du subjonctif présent
Dans certaines propositions subordonnées, on a le choix entre l’indicatif et le subjonctif. L’indicatif insiste sur la réalité de l’action, alors que le subjonctif insiste sur son éventualité. Autrement dit, pour l’indicatif, l’information est pensée comme objective. L’action est présentée dans sa réalité à une époque bien déterminée. Exemple :Je crois / je pense qu’il viendra.
Pour le subjonctif, l’information est pensée comme subjective. L’action est présentée comme une éventualité pouvant ou non se réaliser.
Exemple : Je voudrais / il faut qu’il vienne.
Les verbes réguliers
Que je parle…
Que tu parles,…
Qu’il/elle parle….
Que nous parlions..
Que vous parliez….
Qu’ils/elles parlent….
Les verbes irréguliers :
Etre : Que je sois,…
Avoir : que j’aie,…
Faire : Que je fasse,…
Vouloir : Que je veuille…
Aller : que j’aille
Pouvoir : que je puisse
En général, le subjonctif s’emploi après les verbes exprimant :
־ La volonté, la nécessité, le souhait, la préférence.
Je veux…, je voudrais…, je demande, je souhaite…, je préfère…, il faut…que tu viennes.
־ Les sentiments (sauf espérer)
Je suis heureux qu’il/elle soit là.
J’espère qu’il/elle est là.
־ Le doute : Je doute qu’il /elles soit là.
Remarque : Quand le sujet des deux propositions (principale et subordonnée) est le même, on utilise l’infinitif.
J’aimerais / je voudrais venir mois aussi.
Je regrette de partir.
c. Je comprends et j’applique
a. Activité d’apprentissage
Observe ces phrases, donne le mode et le temps des verbes en gras et ce qu’ils expriment:
- Tu es fatigué, et si tu ferais mieux de prendre une pause.
- Ça te plairait d’aller au cinéma ce soir ?
- Nous n’arrivons pas à trouver la solution, nous devrions changer de strategie
- Vous avez pris du poids, vous devriez faire du sport ou un régime alimentaire.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Dans ces phrases le conditionnel permet de formuler une demande, de donner un conseil ou de faire des suggestions de façon plus polie.
c. Je comprends et j’applique
a. Activité d’apprentissage
Observe ces couples de phrases ou propositions indépendantes et dégage la relation qui existe entre elles. Ensuite relie-les de façon à produire une phrase complexe avec une proposition principale et une subordonnée
1. Il pleut /Je prends mon parapluie
2. Jean est souffrant/Jean ne va pas au travail.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
־ Avec ces deux phrases on peut exprimer, soit la cause, soit la conséquence :
- Je prends mon parapluie parce qu’il pleut (la cause)
- Il pleut, si bien que je prends mon parapluie(la conséquence).
־ La proposition principale (dans la phrase 1) devient la subordonnée dans la phrase 2 et la subordonnée devient la principale.
־ La proposition principale (dans la phrase 1) devient la subordonnée dans la phrase 2 et la subordonnée devient la principale.
־ Dans la phrase complexe, la proposition principale est reliée à la subordonnée par des conjonctions de subordination (appelées aussi connecteurs) suivant ce qu’on exprime.
־ Les propositions subordonnées de cause sont souvent introduites par les conjonctions: Parce que, puisque, comme, etc.
־ Les propositions subordonnées de conséquence sont introduites par les conjonctions : si bien que, de sorte que, etc.
־ Bref, la notion de cause est inséparable de celle de conséquence. Cause et conséquence sont deux faces complémentaires d’une seule relation.
c. Je comprends et j’applique
a. Activité d’apprentissage
Observe ces couples de mots, d’expressions ou de phrases et note chaque fois la différence entre les deux colonnes.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
־ On appelle registre, niveau ou style de langue, un mode d’expression
adapté à une situation d’énonciation particulière qui détermine certains choix lexicaux et syntaxiquesainsi qu’un certain ton.
־ En général, dans la langue française on distingue quatre registres de langue à savoir : le registre populaire (argotique), le registre familier, le registre courant et le registre soutenu. Comme nous l’avons évoqué plus haut, ces registres se distinguent surtout par le lexique, la syntaxe et aussi le ton utilisés, qui est plus ou moins spécifique à chaque niveau.
- Le registre populaire (argotique) emploi surtout des formes et un vocabulaire connotant certains groupes sociaux comme les adolescents, les étudiants ou certains milieux socialement défavorisés.
- Le registre familier n’est pas totalement correct mais il est admis dans la communication courante. Il est employé entre les personnes appartenant à une même communauté sociale où le formalisme n’est exigé.
- Le registre familier est caractérisé par : une syntaxe simplifiée, une prononciation rapide (exemple : la suppression du « ne » dans la phrase négative : j’sais pas), un vocabulaire familier (exemple : la frimousse pour dire le visage), etc.
- Le registre courant correspond à un langage correct aussi bien au niveau lexical que syntaxique. C’est ce langage qu’on emploie : dans des interviews, c’est le langage de l’enseignant aux élèves, c’est celui employé dans des discours des hommes politiques, des journalistes (présentateurs de télévision…). Il est aussi accepté à l’écrit.
- Le registre soutenu, appelé aussi soigné, est beaucoup plus correct et bénéficie d’une surveillance extrême. Il est employé surtout dans la littérature et la rhétorique. Ses caractéristiques : un vocabulaire rare, des figures de styles recherchés, des temps de conjugaison rares (exemple le plus-que-parfait du subjonctif).
N.B. - Il existe un niveausupérieur utilisé particulièrement dans la poésie. Il utilise un vocabulaire spécifique et des constructions sophistiquées. On l’appelle aussi le registre sublime, littéraire ou noble.
- Le jargon : le terme « Jargon » ne désigne pas un registre particulier, mais c’est un vocabulaire employé par un groupe de gens appartenant souvent à un même milieu professionnel. Exemples : le jargon des militaires, des sportifs, des politiciens, le jargon juridique, le jargon informatique, etc.
c. Je comprends et j’applique
Sujet: Jeu de rôles( 5minutes )
Dans un groupe de quatre élèves préparez et jouez ces rôles : un candidat à un poste qui passe un entretien d’embauche et trois autres qui jouent le rôle du jury lui posent des questions concernant ses études, son expérience professionnelle, ses motivations pour ce poste, ce qu’il espère apporter à votre entreprise, etc.
Sujet : Rédaction d’une lettre administrative (1 page)
Depuis quelques années, tu es enseignant dans un des établissements scolaires publics au Rwanda. Tu viens de constater que tes cotisations trimestrielles à la caisse de sécurité sociale n’ont pas été versées régulièrement. Rédige une lettre de réclamation au Directeur de RSSB. Respecte l’ordre et l’emplacement des différentes parties d’une lettre administrative.
Texte : La préparation à la vie professionnelle
Dans ce domaine de la préparation à la vie professionnelle, la France vit encore à l’heure d’hier : les parents estiment avoir fait leur devoir si, à 18 ans (ou à 27), leur enfant est nanti d’un diplôme, du plus modeste – le baccalauréat, qui permet l’accès au monde du travail – jusqu’aux plus prestigieux qui garantissaient une carrière sans véritables aléas (risques).
C’est de moins en moins vrai depuis quelques années. Ce sera de moins en moins vrai à l’avenir, et la carrière professionnelle dépendra beaucoup plus des qualités personnelles que des diplômes.
Dès maintenant, le but de l’éducation et de l’enseignement doit être – entre autres
– d’armer les enfants et les adolescents pour qu’ils trouvent par eux-mêmes leur place dans le monde du travail.
L’école et les exigences du monde du travail
Les considérations, positives ou négatives, sur l’économie de marché ne manquent pas. On néglige souvent de préciser que l’accès à cette économie d’abondance passe, pour la majorité des habitants des pays où elle règne, par la possibilité d’entrer dans le monde du travail... et d’y rester. Or le monde du travail comporte de nombreuses exigences, auxquelles les candidats à l’emploi ne sont pas toujours préparés et dont ils sont le plus souvent fort peu conscients.
Pour simplifier le propos, on retiendra quatre exigences, deux à deux complémentaires et donc en apparence presque opposées. Ces quatre exigences du monde du travail ont émergé avec l’arrivée de technologies nouvelles, qui diminuent la pénibilité de nombreuses tâches, les automatisent, les rendent davantage fiables tout en accélérant les cadences. Mais ces nouvelles technologies apportent évidemment leur lot de contraintes, pas forcément nouvelles mais renforcées en niveau d’exigences. Aujourd’hui le monde du travail exige donc : rigueur et adaptabilité ; esprit d’équipe et autonomie.
Rigueur
Impossible aujourd’hui de manquer de professionnalisme. Le client demande tout, le prix, la qualité, le service, le design, le délai, etc. L’automatisation fait qu’un « loupé » se reproduit des milliers de fois, bloque une fabrication entière. Notons que cette rigueur, ce perfectionnisme, se retrouvent non seulement dans le monde du travail au sens commun du terme mais dans d’autres domaines, le show ou le sport de haut niveau. Pensez au professionnalisme des changeurs de pneus de la formule 1 : la course se gagne (ou se perd), certes grâce aux pilotes, aux ingénieurs et techniciens, mais aussi grâce aux changeurs de pneus.
À cette rigueur, nous pouvons attribuer deux notations différentes. L’une relève de l’apprentissage, qui a dû être parfait et qui permet à l’impétrant d’être sûr de son professionnalisme. L’autre relève de l’éthique : «non seulement je sais faire parfaitement, mais je fais effectivement parfaitement à chaque fois, car je suis consciencieux.»
On mesure immédiatement que l’école peut effectivement préparer à cette accessibilité à l’emploi, si elle a su et pu ancrer dans les esprits de ceux qui lui sont confiés, cetterigueur intellectuelle et cette conscience morale. Rigueur intellectuelle de l’orthographe, des accords, de la concordance des temps, des tables de multiplication, du «par cœur» sans faute... conscience morale du soin apporté au travail rendu, du respect du professeur, avec tous ce que cela comporte d’humilité, de persévérance, d’opiniâtreté, de courage.
Adaptabilité.
La rigueur précédente pouvait être naguère le fruit d’une spécialisation éventuellement étroite. La vitesse à laquelle changent les techniques oblige chacun à lui adjoindre une adaptabilité, une capacité à changer, qui pourrait passer pour opposée à la rigueur. Il n’en est rien car l’adaptabilité, devenue indispensable, n’empêchera pas qu’il faudra être capable d’approfondir un domaine pour y acquérir la rigueur, le professionnalisme, qui ouvre sur l’emploi. Il faut donc joindre rigueur et adaptabilité, puisque les métiers ont souvent, en contenu technologique, une durée de vie beaucoup plus courte que celle d’une carrière.
L’adaptabilité relève comme la rigueur de deux exigences différentes, l’une intellectuelle, l’autre morale. L’adaptabilité exige intellectuellement qu’au-delà d’un apprentissage ponctuel, on soit capable de tirer des leçons en termes de méthodes, de raisonnement, transposables à un autre domaine. C’est incontestablement une forme de culture, qui nous fait entrer dans l’universel et dépasser ce qui est restreint. Mais l’adaptabilité exige également une capacité à se remettre en cause, à rester toujours prêt à faire l’effort d’apprendre, à ne pas se croire arrivé.
Là encore, on voit que l’école peut préparer à cette adaptabilité en dépassant la transmission d’une connaissance immédiate (oh ! combien nécessaire !) pour ouvrir aux modes de raisonnement universel, à la pensée des autres, bref à la culture. Parallèlement l’école ne pourra pas se passer d’être éducatrice, d’appeler à ne pas se focaliser sur l’immédiat, sur l’examen, le diplôme (qui se périmera), mais à rester humble, ouvert, généreux dans l’effort, disponible.
Esprit d’équipe
De plus en plus, le travail requiert la pluridisciplinarité, l’association d’expertises très diverses, la coopération permanente. L’individualisme, pourtant grandissant dans la société et déjà dans la famille, est de moins en moins concevable et acceptable dans le monde du travail. La qualité dite qualité totale, la recherche de la minimisation des risques, la compréhension des évolutions des goûts et des tendances, tout cela exige le travail en équipe.
Là encore, nous voyons bien que cet esprit d’équipe passe par l’apprentissage de l’expression et par celui de l’écoute, entendez par là une pratique claire de sa propre langue, avant même de parler de langues étrangères. Celui qui ne sait pas clairement s’exprimer, qui est incapable de faire un compte-rendu accessible, de transmettre des consignes sans équivoque, de comprendre ce qu’on lui dit ou ce qu’il doit lire, est aujourd’hui en grand danger dans le monde du travail. Parallèlement, celui qui n’accepte ni règles du jeu ni contraintes, ni ne se «fait» pas à l’autre, qui a «ses têtes», qui exclut ou qui s’exclut, est également en danger.
L’école doit être un lieu où l’on a appris à s’exprimer clairement, sans ambiguïté, à comprendre ce qui est écrit et non pas à réagir émotionnellement sans prendre le temps de réfléchir, à écouter réellement sans commencer à interpréter. Il s’agit bien d’un apprentissage à la fois intellectuel et moral, car la maîtrise de ses passions est nécessaire pour entendre vraiment ce que l’autre veut me communiquer. De même, si le travail personnel est indispensable, l’école doit permettre cette éducation au travail en collaboration. Peut-être que les enseignants doivent en donner l’exemple.
Autonomie
Il est exclu de contrôler le travail de chacun en temps réel. De ce fait, pour chacun existe une plage de temps où il travaille en auto-contrôle, où l’imprévu doit déclencher une initiative, une décision. Jamais les consignes ne peuvent tout prévoir et c’est justement tout l’art du bon chef que de déléguer. L’autonomie n’est pas indépendance. Elle ne consiste pas à faire ce que l’on veut mais plutôt ce que l’on doit, comme on veut,... à l’exception de ce qui est interdit. Il est clair que l’école doit être un lieu d’apprentissage de l’autonomie. Et nous retrouvons les deux connotations habituelles. L’autonomie exige un apprentissage intellectuel : il faut apprendre à analyser un imprévu, à prendre une décision, à faire un compterendu de l’événement. Mais l’autonomie est de ce fait une prise de risque, elle conduit à l’acceptation de responsabilités, elle demande donc du courage, vertu morale. En conclusion, on peut dire que la modernisation du travail a favorisé le renforcement des exigences supportées par les salariés, particulièrement en ce qui concerne rigueur et adaptabilité, esprit d’équipe et autonomie. Ces exigences demandent à la fois apprentissage et éducation morale.
L’école, dans le cours normal de la transmission des savoirs, peut contribuer à y préparer la jeunesse qui lui est confiée.
Y.B.
https://www.lire-ecrire.org/la-preparation-a-la-vie-professionnelle/ le 7 novembre 2019
1. Selon l’auteur, qu’est-ce qui montre que la France n’est pas suffisamment avancée en matière de préparation à la vie professionnelle ?
2. Une telle conception est-elle vraie ou bien les parents se trompent, compte tenu de la réalité de la vie courante? Justifie ta réponse à l’aide des éléments tirés du texte.
3. Comment est-ce que l’éducation et l’enseignement doivent fixer leurs objectifs pour préparer les apprenants à affronter leurs futures carrières professionnelles ?
4. Pourquoi est-ce que, malgré les études poussées, la majorité des diplômés ne parviennent pas à se tailler une place dans le monde du travail ?
5. Quels sont les avantages et les inconvénients apportés par les technologies nouvelles dans le monde du travail ?
6. Cite les quatre exigences du monde du travail d’aujourd’hui.
7. Pourquoi est-ce que l’auteur de ce texte présente ces exigences en paires ? (c’est-à-dire deux à deux )?
8. Comment justifie-t-il leur complémentarité ?
9. Quelles sont les qualités nécessaires pour acquérir la rigueur intellectuelle et la conscience morale ?
10. D’après l’auteur, comment est-ce que l’école peut préparer les futurs employés à l’adaptabilité ?
a. Activité d’apprentissage
Relève dans le texte les mots et les expressions en rapport avec l’éthique professionnelle et au monde du travail en général.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
- Les termes relatifs à l’éthique professionnelle.
Le professionnalisme, la compétence, le contrat de performance, la ponctualité, l’amour du travail, l’assiduité (au travail), l’employé exemplaire, l’honnêteté, la responsabilité, remercier, protester, réclamer, récompenser, licencier, renvoyer, valoriser, etc.
- Les termes et expressions en rapport avecla vie professionnelle en général
Une carrière, un emploi, un boulot, une entreprise, un métier, un poste, une valeur, un salaire, un salarié, un travail, demander/engager, donner du travail, recruter, un(e) employé(e), un employeur, gagner de l’argent, embaucher, le chômage, un chômeur, une chômeuse, avoir la conscience professionnelle, une tâche, besogne, etc. :
־ Quelques professions : un enseignant (e), un(e) agriculteur/agricultrice, une (e) fermier/ fermière, un(e) cultivateur/cultivatrice, un professeur, un médecin, un(e) infirmier/ infirmière, (un) informaticien/ informaticienne, un(e)journaliste, un(e) secrétaire, un(e)policier/ policière, un militaire, un maçon, un(e) avocat/avocate, (un) commerçant/ commerçante, etc.
c. Je comprends et j’applique
- Le participe présent avec une valeur descriptive :
a. Activitésd’apprentissage
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Dans certains cas, le participe présent peut avoir une valeur descriptive. Il joue le même rôle qu’un adjectif qualificatif, et peut remplacer ou être remplacé par une proposition relative. Et dans d’autres cas, le participe présent peut avoir la valeur causale, et peut remplacer ou être remplacé par une proposition de cause.
Exemples
Valeur descriptive :
Voici la maîtresse de maison accueillant ses invités →….qui accueille ses invités.
Valeur causale :
Travaillant jour et nuit, mon voisin n’a pas le temps de se reposer. →Comme il travaille jour et nuit, mon voisin n’a pas le temps de se reposer / mon voisin n’a pas le temps de se reposer parce qu’il travaille jour et nuit.
c. Je comprends et j’applique.
a. Activité d’apprentissage
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Emploi du conditionnel passé
- On utilise le conditionnel passé pour parler de quelque chose qui ne s’est pas passé, ou d’un regret, dans des phrases avec « si » : Plus-que-parfait + conditionnel passé :
Exemple : Si j’avais su j’aurais postuléà cet emploi.
- On peut également utiliser le conditionnel passé pour exprimer l’indignation, ou le reproche :
Exemples :
Tu aurais dû en discuter avec tes parents avant de prendre cette décision. (Reproche)
Mon voisin aurait fait cela ? Je n’en crois pas un mot. (Indignation)
Le conditionnel passé : « avoir » ou « être » au conditionnel présent + participe passé.
Exemples : J’aurais aimé être pilote.
Tu aurais aimé habiter à Kigali.
Il /elle aurait aimé épouser une femme sage et honnête.
Nous aurions aimé apprendre toutes les langues.
Vous auriez aimé vous promener ce weekend.
Ils/elles auraient aimé apprendre à conduire.
Si je n’avais pas gaspillé mon argent j’aurais acheté un téléphone mobile
c. Je comprends et j’applique
Auteurs et travailleurs modèles
Deux exemples d’écrivains africains qui se sont illustrés par leurs œuvres (ce qu’ils ont écrit) et qui ont reçu le Prix Nobel de littérature.
Nadine Gordimer
Romancière sud-africaine, Nadine Gordimer compte parmi les écrivains de renom internationaux. Elle a reçu plusieurs prix qui ont été couronnés par le prix Nobel de littérature en 1991. Elle est surtout connue pour avoir dénoncé le régime ségrégationniste de l’Apartheid.
Née dans une famille bourgeoise, d’un père juif lituanien et d’une mère anglaise, Nadine Gordimer est élevée dans la religion chrétienne et grandit dans l’environnement privilégié de la communauté anglophone blanche du quartier de Springs proche de Johannesburg. Elle n’en demeure pas moins sensible aux inégalités raciales et aux problèmes sociopolitiques de son pays. Souvent malade, l’enfant est couvée par sa mère et occupe son temps à lire, développant ainsi une passion pour la littérature. À neuf ans, elle rédige sa première nouvelle, inspirée par la fouille policière de la chambre de sa domestique noire. […]Par l’écriture, elle choisit ensuite de décrire la société inégalitaire sud-africaine et de s’engager contre le système d’apartheid. Elle dit avoir pris très tôt conscience de la situation des Noirs en lisant des ouvrages sur la Révolution française puis le roman « La Jungle d›Upton Sinclair » qui évoque les conditions de vie des ouvriers travaillant dans les abattoirs de Chicago. Elle publie ses premières nouvelles dans les grands magazines américains et acquiert une importante notoriété. Cependant, le roman « Un monde d’étrangers » publié en 1958, qui raconte une amitié impossible entre un jeune Anglais et un jeune Sud-Africain, est condamné par le pouvoir et interdit2 . Elle est pendant longtemps membre du Congrès national africain, l’ANC de Nelson Mandela. La fusillade de Sharpeville au cours de laquelle des Noirs manifestant contre la ségrégation raciale sont tués par les forces de l›ordre, ainsi que l›arrestation des dirigeants de l›ANC, ne font que renforcer sa détermination à lutter contre l›apartheid, malgré la censure qui frappe souvent ses œuvres.
En 1974, elle reçoit le prestigieux prix BookerPrize pour Le Conservateur. Elle a été décorée le 31 mars 2007 de la Légion d’honneur française, lors d›une cérémonie à l›Ambassade de France à Prétoria. Elle est en outre Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres. Elle décède le 14 juillet 2014, à l’âge de 90 ans, dans sa maison de Johannesburg, entourée de ses enfants.
Nadine Gordimer a publié quinze romans, deux cents nouvelles et plusieurs recueils d’essais et de textes critiques. L’essentiel de sa production, de facture classique, témoigne aujourd’hui de son combat et la lecture de ses textes enseigne une douloureuse page d’Histoire. Cependant, sa célébration grandiose des paysages sud-africains et son amour pour cette terre « odorante et colorée » — qu’elle n’a pas quittée — ajoutent de l’humanité et de la chaleur à ses écrits. À la peinture détaillée de son pays natal, elle juxtapose la critique de ses dysfonctionnements, ses drames et son cheminement douloureux vers la démocratie (égalité entre Noirs et Blancs, liberté d’expression, etc.).
Questions
Lis cette brève biographie de Nadine Gordimer et réponds à ces questions :
- Quel est le thème central des écrits de Nadine Gordimer ? (thème qui lui a valu plusieurs récompenses pour son humanisme) ?
- Quels sont les types d’ouvrages qui ont inspiré les œuvres de Nadine Gordimer ?
- Montre le paradoxe qui existe entre le milieu de naissance de Nadine Gordimer et ses écrits ?
De nationalité nigériane, Wole Soyinka est un écrivain célèbre, surtout sur le continent africain. Il a reçu le prix de théâtre au « premier festival des arts nègres » à Dakar et le prix Nobel de littérature en 1986.
Wole Soyinka a surtout écrit sur la vie de sa communauté. Ce sont ces thèmes : les tensions sociales, la corruption des hommes politiques, les rapports entre le politique, et le culturel, les rituels traditionnels ainsi que l’opposition entre la ville et la campagne qui l’ont rendu célèbre.
Les Gens du Marais,
1959 Le Lion et La Perle,
1959 Les Epreuves de Frère Jaro, 1960
Sujet : Lis ce poème(en bas), et en groupes faites un débat sur le thème développé. Pensez-vous que chaque travailleur devrait être fier de ce qu’il fait et le faire à la perfection ?
Il n’y a pas de travail insignifiant.
Tout travail qui aide l’humanité
A de la dignité et de l’importance.
Il doit donc être entrepris
Avec une perfection
Qui ne recule pas devant la peine.
Si tu ne peux être pin au sommet du coteau
Sois broussaille dans la vallée,
Mais sois la meilleure petite broussaille
Au bord du ruisseau.
Sois buisson, si tu ne peux être arbre !
Si tu ne peux être route,
Sois sentier !
Si tu ne peux être soleil,
Sois étoile !
Ce n’est pas par la taille que tu vaincras.
Sois le meilleur, quoi que tu sois.
Douglas Malloch (1877-1938) cité par Martin Luther King, dans un de ses sermons publiés dans La force d’aimer.
Sujet : Relis le texte de cette unité : « Préparation à la vie professionnelle », et dresse le portrait d’un bon employé. Utilise le vocabulaire relatif à l’éthique professionnelle.(100 mots )
Texte : Les surdiplômés affluent vers l’humanitaire
Ils n’y songeaient pas il y a quelques années encore, mais aujourd’hui ils en rêvent. De plus en plus de jeunes diplômés des grandes écoles s’engagent dans l’humanisme. A peine sortis de Polytechnique, d’HEC, de Sciences po, de l’Essec⃰ , ou après quelques années en entreprise, ils frappent à la porte des associations qualitatives. Renonçant à des carrières prometteuses et des salaires élevés, cette « génération humanitaire » se met au service des déshérités ou de la planète en danger.
Le président d’Emmaus France⃰, Martin Hirsch, lui-même formé à Sciences po et l’ENA situe vers 2002 cet engouement. « Je reçois des dizaines de curriculum vitae par jour et je suis submergé de sollicitations par e-mail », raconte-t-il. L’afflux de CV concerne aussi des structures moins connues comme PlaNet Finance, spécialisée dans le microcrédit (les prêts aux pauvres). Son Directeur Général, Sébastien Duquet, reçoit « plusieurs CV intéressants par jour ».
PhilippeLévêque, directeur général de Care France et lui-même ancien de HEC, a commencé sa vie professionnelle dans l’informatique. Un voyage en Afrique, en 1993 a bouleversé ses plans. Aujourd’hui il voit débarquer d’autres HEC ou Sciences po. « la tendance s’est vraiment accélérée depuis 2002, confirme-t-il. Mon équipe est aujourd’hui constituée d’un tiers de personnes venant des écoles de commerce.»
Pour les responsables d’ONG, ce goût pour l’humanitaire n’a rien d’un effet de mode. Il répond à une aspiration profonde que ces surdiplômés expriment d’une phrase : « Je veux donner du sens à ma vie. »
C’est ce qu’ils expliquent lorsqu’ils quittent leur parcours tout tracé pour un avenir professionnel plus incertain. « Aujourd’hui j’aide des gens en difficulté, une vraie motivation. Je ne travaille plus pour renforcer la rentabilité d’un groupe », s’enthousiasme Sophie, une trentenaire sortie d’HEC qui, après des années au sein d’un cabinet de conseil, expérimente des projets dans le domaine social. « Les jeunes sont informés des problèmes du monde. Ils veulent agir pour réduire les inégalités et sont prêts à s’engager dans des parcours atypiques », analyse Michel Tardieu, président d’HEC-solidarité qui regroupe des élèves intéressés par l’humanitaire.
Et si l’humanitaire était tout simplement devenu un tremplin professionnel ? C’est l’interprétation de Stéphane Barthuel, Directeur des ressources humaines de la Croix rouge :[…] « Les clichés de baba coo⃰ travaillant dans une ONG, c’est fini. Maintenant on parle de « parcours citoyen » pour évoquer quelqu’un qui s’investit dans une mission à caractère social, et ce type d’expérience devient un plus dans un CV. »
Les associations y trouvent leur compte. « On évolue dans un monde de plus en plus normé qui exige l’intervention des spécialistes », explique Philippe Lévêque. Sans pouvoir rivaliser avec les entreprises, associations et ONG, font tout pour améliorer leurs capacités de recrutement et conserver leurs employés. « Pour éviter un trop grand turnover⃰, on fait parfois un effort sur les salaires. » […] Grosses têtes et bonnes volontés doivent apprendre à cohabiter.
D’après Angélique Négroni, Le Figaro, 22.09.06
Notes :
Polytechnique, HEC, Sciences politiques,Essec, ENA: Grandes écoles, établissements d’excellence que l’on intègre sur concours.
HEC : Ecole des Hautes Etudes de Commerce
ENA : Ecole Nationale d’Administration.
ESSEC :Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales
Emmaus France : association fondée par l’abbé Pierre dont le but est de redonner un logement et une dignité aux personnes sans abri et très marginalisées.
ONG : Organisation Non Gouvernementale
Baba cool : personne incarnant la mouvance des années hippies (année 60-70)
Turnover : terme anglais désignant le renouvellement rapide du personnel.
I. COMPREHENSION DU TEXTE
1. Quelle est l’idée générale de ce texte ?
2. Penses-tu que cette idée développée dans cet article soit possible dans les pays en voie de développement en général, et au Rwanda en particulier ? Justifie ta réponse.
3. Quand est-ce que ce « phénomène » exposé dans cet article a commencé ?
4. Relève au moins trois témoignages qui montrent que depuis lors il y a une forte demande.
5. Qu’est-ce qui motive ces surdiplômés à s’engager dans l’humanitaire ?
6. Qui sont les membres d’HEC-solidarité ?
7. Qu’est-ce que ces surdiplômés apportent aux associations et ONG ?
8. Que font les associations et ONG pour garder ces employés qualifiés?
II. LEXIQUE
III. GRAMMAIRE
IV. STYLISTIQUE
V. PRODUCTION
a. Production orale : jeux de rôles
Sujets (au choix) :
1. Donne ton point de vue sur le volontariat. Es-tu prêt(e) à travailler comme volontaire dans une ONG à la fin de tes études ?
2. Faites des recherches sur l’entretien d’embauche (les techniques utilisées, les questions et les réponses, etc.) et, à deux ou trois jouez ces rôles : un apprenant joue le rôle d’interviewé (demandeur d’emploi) et deux ou trois autres jouent le rôle du jury
b. Production écrite
Choisis parmi ces sujets :
1. Rédige une lettre administrative de ton choix (Lettre de motivation, de réclamation, d’envoi de document, de démission, etc.)
2. Rédige un CV de quelqu’un que tu connais (dont tu connais le parcours scolaire, académique, professionnel,…) ou imagine comment sera ton CV dans quelques années.