• CONTEXTE 1 LA VIE CONJUGALE

    Compétence - clé :

    Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec la vie conjugale

    1.1 Activité introductive du contexte

    Questions : Observe les images suivantes et décris ce que tu vois.


    A.

    A


    d

    1.1UNITÉ 1: LE CHOIX DU CONJOINT

    d


    1.1.1. Activité de mise en situation

    a) Observe les images ci-dessus et décris ce que tu vois.

    b) Etablis une relation entre le message des images et ce que tu comptes

    faire dans l’avenir.

    1.1.2 Activité de compréhension du texte

    Texte : Le mariage dans la culture rwandaise

    Le choix de la fille ou du garçon

    Traditionnellement, la fille et le garçon ne se fréquentaient pas, sauf en cas de

    voisinage. Dans le but de marier leur enfant à une famille aisée, de consolider

    son foyer, les parents devaient constituer un réseau d’informateurs (umuranga)

    parmi les amis et les connaissances. Ces derniers avaient pour mission de

    collecter tous les éléments et de les faire parvenir aux familles concernées.

    Pour chaque famille le choix des émissaires respectifs portait sur des personnes

    expérimentées, dont la sagesse permettait de discerner et de choisir mieux que

    ne l’auraient fait les deux jeunes gens…..

    Les enquêtes menées avant les fiançailles avaient pour objet de déceler le

    conjoint et la conjointe qui convenait. Ces renseignements étaient fournis par

    plusieurs personnes amies. Une fois l’objet de l’enquête jugé favorable, les

    parents du garçon pouvaient se décider à faire des démarches en vue d’obtenir

    la main de la jeune fille.

    La demande en mariage 

    La famille du garçon se préparait activement à cet heureux évènement. Un porteparole

    était désigné par la famille. Habituellement ce porte-parole était le père du

    garçon. A son absence, on choisissait une personne digne, expérimentée, pleine

    de sagesse et tact en vue de favoriser la réussite de l’affaire. Ce représentant

    de la famille, le jour convenu, était accompagné par quelques personnes âgées,

    dignes et qui avaient de l’expérience en la matière. Deux cruches de bière selon

    l’usage, étaient portées par deux jeunes gens.

    Lorsque les visiteurs arrivaient près du foyer de la jeune fille, ils étaient accueillis

    par un délégué de la famille de la jeune fille qui les conduisait à la maison. Le

    père de famille les saluait affectueusement. Les tabourets étaient préparés et

    les nattes étendues sur le sol dans l’enclos. Comme au Rwanda on portait des

    bâtons et des lances, une personne désignée à cet effet recueillait les bâtons

    et les lances et les mettait en un endroit sûr. Le père de la jeune fille indiquait

    les places aux visiteurs en commençant par le chef de file et les autres étaient

    placés suivant leur dignité d’âge.

    La famille offrait une bière de sorgho aux visiteurs et quelques instants après,

    le porte-parole présentait une cruche de bière. Dans toutes nos cérémonies, le

    père de la jeune fille et le porte-parole du garçon, commençaient à boire à la

    cruche et les autres buvaient après eux.

    Le porte-parole présentait alors sa requête :

    – Nous sommes venus demander la main de votre jeune fille pour notre fils.

    – Oui, je viens d’entendre votre demande et vous promets de vous donner

    ma fille, mais vous devez me donner une dot.

    – J’accepte de vous donner une dot digne de votre fille.

    Toute l’assemblée applaudissait avec grand gestes. On servait une autre bière

    et après on accompagnait les visiteurs. Ainsi la première phase était terminée.

    Présentation de la dot

    Le jour convenu, les parents du garçon présentaient une dot aux parents de

    la jeune fille pour son mariage. Tous les membres de la famille étaient alors

    mis au courant. Ils étaient invités aux festivités. Quand ils allaient présenter la

    dot, ils apportaient une ou deux cruches de bière, en général de la bière de

    banane et de la bière de sorgho, une vache s’ils en possédaient, huit houes

    dans le cas contraire. Une houe spéciale dite mbogo était nécessaire partout

    pour empêcher d’autres à prendre la place. Dans la région de Gisaka et de

    Kinyaga, on apportait la bière de banane car la culture de sorgho y était rare.

    Une cruche vide devait être laissée chez les parents de la fille et était gardée

    soigneusement. Elle n’était utilisée que lorsque la femme se rendait chez ses

    parents, après la naissance du premier enfant. Si la dot était approuvée, le père

    du garçon recevait la main de la fille. Si elle n’était pas jugée satisfaisante, il

    était obligé d’en chercher une autre plus valable, la main de la jeune fille lui étant

    quand même accordée.

    Il arrivait que des causes survenues après les fiançailles empêchent le mariage.

    Dans ce cas, la famille de la jeune fille remboursait à celle du garçon tout ce qui

    avait été offert lors des fiançailles.

    MINEPRISEC, Texte et activités pour la classe de français, Dossier 8, Amour Dot et Mariage,1990 page 46

    Questions de compréhension du texte

    Lis le texte et réponds aux questions suivantes :

    1) Quels sont les grandes parties de ce texte ?

    2) Explique comment se faisait le choix du conjoint dans la société traditionnelle rwandaise.

    3) Comment se déroulait la demande en mariage ?

    4) Explique comment se déroulent ces cérémonies actuellement ? Y-a-t-il eu des changements ?


    1.1.3. Activité d’exploitation lexicale

    a) Activité d’apprentissage

    • Lis ce texte et relève les termes relatifs au choix du conjoint

    L’amitié est une inclination réciproque entre deux individus (ou plus) n’appartenant pas à la même famille.

    C’est un sentiment d’affinité que les personnes éprouvent lors d’une première rencontre qui peut faire débuter une grande et belle histoire d’amitié.

    L’amitié est un sentiment qui unit toutes les personnes et qui est passé de simple contact réel à un développement des contacts grâce au numérique, c’est-à-dire aux progrès dans le multimédia.

    La rencontre amoureuse est une thématique qui nourrit le cinéma populaire et, que ce soient les héros de Titanic ou plus récemment de Twilight, les images de couples envoûtés par un coup de foudre ne cessent de construire une véritable mythologie de la rencontre amoureuse qui emporte ses protagonistes dans un monde à part.

    • Donne six autres mots/ expressions en rapport avec le choix du conjoint

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel




    Les termes relatifs au choix du conjoint

    Ami, aimer, adorer, chérir, amoureux, amitié, affection, tendresse, sympathie,

    confidence, coup de foudre, sympathique, antipathique, sentiment, charme,

    beauté, attirance, passion, divorcer, faire la cour, draguer, etc.

    c) Je comprends et j’applique

    1) Fais un texte de 10 phrases en utilisant les termes ou expressions en rapport avec le choix du conjoint.

    2) Complète ce texte par les mots suivants : génération, les parents, la femme, mariage, l’amour, de son père, envie de se marier, fiançailles, le couple, jeune fille, épouse

    Le sujet de …………..des ………..et du ………. a déjà occupé des générations

    entières, depuis toujours. Il n’est pourtant pas épuisé, et reste toujours

    d’actualité. Chaque ………. est touchée à son tour. Ce sujet est captivant,

    actuel et important, spécialement pour vous qui n’avez pas encore fait le pas

    du mariage. Mais il l’est aussi pour …... et ceux qui désirent aider et conseiller.


    Un jeune homme qui avait ……………..va vers son père et lui demande conseil.

    Le père lui donne des avertissements très forts, car la ………………..n’est

    pas une enfant de Dieu. L’avis …………. ne convient pas au fils qui en décide

    autrement. Il …………quand même la femme. Au bout d’une année ………..

    se sépare. ……………..l’avait trompé plusieurs fois avec d’autres hommes. De

    nouveau un atterrissage fracassant, qui aurait pu être évité si le conseil du père

    avait été suivi.

    3) Explique ces proverbes :

    1) Les apparences sont trompeuses.

    2) L’habit ne fait pas le moine.

    3) Tout ce qui brille n’est pas or.

    4) Grand amour, grandes peines.

    (Proverbe italien)

    5) Le respect suit toujours le véritable amour

    (Proverbe français)

    6) L’amour est aveugle.

    1.1.4 Activité d’exploitation grammaticale

    1.1.4.1. Les valeurs du présent

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur du présent

    1) Tu manges et tu te tais

    2) Il/elle arrive à l’ instant

    3) Vous venez de la réunion

    4) Les jours se suivent et ne se ressemblent pas

    5) La terre tourne

    6) Maintenant je danse

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    PRÉSENT

    • Le présent exprime un fait qui se déroule au moment où l’on parle.

    C’est le présent actuel ou le temps du discours direct

    Exemple : Cette place est libre, vous pouvez vous y installer.

    • Le présent exprime aussi une vérité valable à toutes les époques ;

    on le retrouve alors dans les dictons, les proverbes et les définitions.

    Exemples :

    1) La Terre tourne autour du Soleil.

    2) Qui ne risque rien n’a rien.

    3) Le carré est un quadrilatère dont les quatre angles sont droits.

    • Le présent exprime des faits qui se répètent habituellement

    Exemple: Toutes les fins de semaine, les enfants se rendent à la piscine.

    • Le présent exprime un fait passé qu’on situe au présent pour le

    rendre plus vivant ; c’est le présent de narration ou historique

    Exemple : Le fantôme le regarda fixement, versa des larmes, et sauta à son

    cou. Candide, effrayé, recule. (Voltaire)

    • Le présent exprime aussi le passé récent ou le futur proche

    Exemples:

    1) Il vient de sortir.

    2) Elle arrive bientôt.

    c) Je comprends et j’applique.

    Activité 1

    Dans les phrases suivantes, donnez la valeur du présent de l’indicatif.



    1) Sur le divan, tout à côté, six ou sept petits garçons et petites filles,

    rangés comme sur une image, sages comme le sont les enfants

    lorsqu’il se fait tard, écoutaient. (Alain Fournier)

    2) Il lève le bras, il rougit, retient son haleine. Attention ! L’équilibre ! Il va

    le retrouver, il le retrouve. (Georges Duhamel)

    3) Dimanche, tout Paris était consterné du renvoi de M. Necker ; j’avais

    beau échauffer les esprits, personne ne prenait les armes. Je vais sur

    les trois heures au Palais Royal ; je gémissais, au milieu d’un groupe,

    sur notre lâcheté à tous, lorsque trois jeunes gens passent se tenant

    par la main et criant aux armes ! (Camille Desmoulins)

    4) Aujourd’hui, c’est jour de soleil… L’air n’est qu’une fête. (Taine)

    5) Tout à coup, mon oreille est frappée des sons que le vent m’apporte

    du milieu du lac. J’écoute et je distingue les accents d’une voix

    humaine. (Chateaubriand)

    6) Et la neige tombe toujours, lentement, silencieusement, car le vent

    s’est apaisé. (Théophile Gautier)

    7) La perte d’un époux ne va point sans soupirs. On fait beaucoup de

    bruit, et puis on se console. (La Fontaine)

    8) Les jours où je ne vais pas à l’école, on va sur les plaines d’Abraham.

    Pendant que Blaudelle se fait une toile, moi j’ai rendez-vous avec

    Lauda. (Jacques Savoie)

    9 Dans une heure au plus tard, je reviens en ce lieu. (Corneille)

    10) Je m’approche du kiosque. Armande me reconnaît aussitôt et

    m’accueille avec son grand sourire : « Alors, qu’est-ce qu’il fait ton

    père ? » (Adapté de Jacques Savoie)

    1.1.4.2 les valeurs de l’imparfait

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur de l’imparfait

    1) Les singes sautaient dans les branches.

    2) Il mangeait chaque jour à midi.

    3) Le directeur passait derrière la maison au moment où j’ouvrais ma fenêtre.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Les valeurs de l’imparfait

    • L’imparfait exprime un fait passé, mais non achevé (donc imparfait), en

    train de se réaliser pendant qu’une autre action se produit. L’imparfait

    est comme le « présent du passé »

    Exemple

    Il rentrait tranquillement à la maison quand il fut surpris par un chien féroce.

    • L’imparfait traduit un fait qui se prolonge dans le passé, sans

    délimitation ; c’est l’imparfait de narration

    Exemples

    1) Cosette dormait profondément.

    2) Elle était tout habillée. (V. Hugo)

    • L’imparfait présente un fait qui se répète dans le passé ; c’est l’imparfait

    d’habitude ou de répétition

    Exemple

    Toutes les fins de semaine, les enfants se rendaient à la piscine.

    • L’imparfait est utilisé dans les descriptions

    Exemple

    La route était longue et sinueuse.

    • L’imparfait traduit un passé récent ou un futur proche par rapport à une

    action au passé

    Exemples

    1) À peine étions-nous dans la salle, que les applaudissements

    éclatèrent.

    2) J’ai appris qu’il rentrait au pays la semaine prochaine.

    • Autres emplois de l’imparfait

    • Après si, l’imparfait exprime la supposition

    Exemple

    Si je gagnais à la loterie, je voyagerais autour du monde.

    • L’imparfait exprime aussi un souhait ou un regret

    Exemple

    Ah ! Si tu travaillais sérieusement ! Je ne pouvais accepter ces conditions.

    • L’imparfait peut atténuer un fait et être utilisé dans les formes affectives

    Exemples

    1) Je venais vous solliciter une audience.

    2) Comme on aimait ce bébé !

    c) Je comprends et j’applique.

    Dans les phrases suivantes, donnez la valeur de l’imparfait de l’indicatif.

    1) Et tout à coup, brisant les branches, couvertes de sang, secouant les

    chiens qui s’attachaient à lui, le sanglier passa. (Guy de Maupassant)

    2) À quatre heures, un bon nombre d’enfants m’attendaient sur le perron,

    par politesse, étant donné que j’irais de leur côté. (Gabrielle Roy)

    3) Ce qu’on avait sous les yeux, c’était une haute tour ronde, toute seule au

    coin du bois comme un malfaiteur. (Victor Hugo)

    4) Dans les veillées d’hiver, chaque année, je reprenais le catalogue, passais

    vite sur les pages inutiles et m’abîmais dans la contemplation du cheval

    mécanique. (Jean Marouzeau)

    5) Le soleil venait de disparaître et, sur l’horizon encore flamboyant, se

    dessinait le profil de ce fantastique rocher. (Guy de Maupassant)

    6) D’innombrables moustiques et maringouins tourbillonnaient dans l’air

    brûlant de l’après- midi. À chaque instant, il fallait les écarter d’un geste.

    (Louis Hémon)

    7) Si elle avait seulement mille francs, elle serait épousée par un pauvre

    ouvrier. (Honoré de Balzac)

    8) Ah ! Si j’étais roi ! La paix eût partout régné. (Louis Guilloux)

    9) Ah ! Gringoire, qu’elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin ! (Alphonse

    Daudet)

    1.1.4.3. Les valeurs du futur simple

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur du futur simple

    1) Il fera beau demain.

    2) Je passerai mes vacances chez moi.

    3) Un seul Dieu, tu adoreras et tu aimeras parfaitement.

    4) Vous me suivrez à dix pas.

    5) Vous viendrez me voir. N’est-ce pas ?

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Le futur simple exprime un fait qui pourra avoir lieu dans l’avenir

    Exemple:

    En été, les touristes viendront en grand nombre à Montréal.

    • Le futur simple peut exprimer un ordre atténué.

    Exemple:

    Je vous demanderai de vous présenter à l’heure à votre rendez-vous.

    • Le futur simple peut traduire un conseil ou une indication.

    Exemple:

    Au feu, vous tournerez à droite.

    • Le futur simple peut exprimer une vérité générale. Dans ce cas, il est

    accompagné d’un adverbe tel « souvent », « toujours », « jamais ».

    Exemple:

    Les hommes feront toujours la guerre.

    • Le futur simple traduit aussi une intention ou une promesse

    Exemple:

    Je vous paierai, lui dit-elle, avant l’août, foi d’animal. (La Fontaine)

    • Le futur simple exprime aussi une supposition.

    Exemple: Encore une fois, il ne viendra pas au rendez-vous.


    c) Je comprends et j’applique.

    Dans les phrases suivantes, donnez la valeur du futur simple

    1) Dépêchons-nous, dépêchons-nous… Plus tôt nous aurons fini, plus tôt

    nous serons à table. (Alphonse Daudet)

    2) C’est Paul qui sera cuisinier et Pierre l’aidera. Pour la vaisselle, vous vous

    y mettez tous. (Maurice Genevoix)

    3) Tout à coup, j’entends un piano, à l’autre bout du Grand Hall. Je me dis

    que si Blaudelle entend aussi la musique, il aura sûrement l’idée d’aller

    me chercher dans ce coin-là. (Jacques Savoie)

    4) Mon petit, tu accepteras ; tu seras engagé pour rabattre le gibier, et tu le

    rabattras. (Gaston Chérau)

    5) Je ne sais plus rien du sort de la guerre. Je ne sais plus quand ni comment

    elle finira. J’ai tout oublié et un jour viendra peut-être où je douterai d’avoir

    vécu ces tribulations. (Marcel Aymé)

    6) Cinq ans et je serai tout à fait un homme !… J’aurai des droits que nul

    n’osera tourner en dérision. (Georges Duhamel)

    7) Homme libre, toujours tu chériras la mer ! (Charles Baudelaire)

    1.1.4.4. les valeurs du passé composé

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur du passé composé

    1) Nous l’avons acheté hier.

    2) S’il a bien dansé, on l’invitera demain.

    3) J’ai souvent travaille dur pour mes enfants.

    4) Les grenouilles n’ont jamais eu de queue.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Le passé composé est employé, dans un énoncé, pour exprimer

    une action passée achevée à un moment déterminé ou indéterminé

    du passé (aspect accompli qui s’oppose à l’aspect inaccompli de

    l’imparfait auquel il est souvent associé).

    Exemple: Le week-end dernier, il faisait beau ; nous sommes allés cueillir

    des champignons dans la forêt.

    • Employé avec le présent, il exprime une action antérieure à celle

    exprimée au présent.

    Exemple: Quand j’ai mangé du chocolat, je suis malade.

    • Parce qu’il est un temps du passé qui garde des liens avec le

    présent, le passé composé prend parfois la valeur d’un présent

    accompli.

    • Exemple: Sa maison a été détruite par le tremblement de terre.

    Aujourd’hui, il a tout perdu

    • Le passé composé exprime une action passée par rapport au

    moment où l’on parle ou écrit.

    Exemple: Je l’ai vu hier.

    • Il peut également exprimer l’éventualité après «si».

    Exemple: Si ça vous a plu, ils le rejoueront demain.

    • Le passé composé évoque une vérité générale ou une action qui

    se répète.

    Exemple: Je me suis souvent souvenu de ma mère.

    c) Je comprends et j’applique.

    Souligne les verbes au passé composé puis indique leur valeur

    1) J’ai fait mes devoirs des que je suis rentré du collège

    2) Il s’est précipité vers moi et m’a embrassé

    3) Nous avons repeint tout l’appartement

    4) Elle a pris une aiguille et a recousu son pantalon

    5) Le berger attache ses chèvres avec la corde qu’il a tressée

    6) Maintenant il cout car il est parti trop tard

    1.1.4.5 les valeurs du plus-que-parfait

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur du plus-que-parfait

    1) Si seulement nous étions arrivés plus tôt ! (un regret)

    2) Dès l’ouverture de la porte nous avions compris. (Un fait passé, ce fait est antérieur à un autre fait, passé lui aussi.)

    3) Si j’avais gagné à la loterie, j’aurais fait le tour du monde. (Une hypothèse)

    4) On sonne. J’ouvre la porte, et vois Pierre qui me dit : “j’étais venu vous rappeler votre promesse”. (Dans une volonté d’atténuation)

    5) Si elle s’était dépêchée, elle n’aurait pas raté son train. (Une éventualité):

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Le plus-que-parfait indique un fait passé qui est antérieur à un

    autre fait, passé lui aussi quel que soit le délai écoulé entre les

    deux faits.

    Exemples :

    1) Le tableau qu’il avait peint plaisait au public.

    2) La mésange est revenue sur le peuplier où elle avait construit son

    nid.

    • Le plus- que- parfait s’utilise obligatoirement avec le conditionnel

    passé après “si” :

    Exemple :

    -- Si j’avais été plus attentif, je ne serais pas tombé de l’arbre.

    • Par atténuation ou politesse, le plus-que-parfait peut parfois

    remplacer l’imparfait pour certains verbes dont le procès peut être

    considéré comme achevé :

    Exemple : Jݎtais venu vous rappeler votre promesse.

    • Pour obéir à la règle de la concordance des temps, on emploie le

    plus-que-parfait après Je pensais que… Je croyais que… Elle ne

    savait pas que …

    • Dans le discours rapporté (style indirect), le plus-que-parfait

    remplace le passé composé d’une phrase indépendante qui devient

    subordonnée à un verbe au passé :

    Exemples :

    1) La séance est levée. → Les journalistes ont dit que la séance était levée.

    2) Quelqu’un a appelé? → Il ne savait pas si quelqu’un avait appelé.


    s

    c) Je comprends et j’applique.

    Souligne le plus-que parfait et dis sa valeur

    1) Cela fait maintenant près de trente ans, nous avions compris.

    2) Il venait une bonne odeur de soupe car la maîtresse de maison avait commencé le repas.

    3) Il crut que nous étions d’accord car nous avions souri à ses propositions.

    4) On sonne. J’ouvre la porte, et vois Pierre qui me dit : “j’étais venu vous rappeler votre promesse”

    5) Si tu m’avais prévenu, je ne serais pas parti.

    6) Il avait fait très chaud tout l’été.

    7) Les marathoniens étaient épuisés (action 2) car ils avaient parcouru vingt kilomètres.

    8) Quand je vis ses yeux tout rouges (action 2), je réalisai qu’elle avait

    pleuré. (Action 1

    9) On m’a informé (action 2) que ma collègue était partie plus tôt que

    prévu. (Action 1)

    10) Si j’avais mieux travaillé, j’aurais mieux réussi

    11) Le soleil avait disparu quand mon frère rentra

    1.1.5 Activité d’exploitation stylistique : les figures d’analogie et d’opposition

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et dis les figures de style utilisées

    1) La lune regardait par la fenêtre pendant que je dormais.

    2) Les machines qui marchent au moyen du feu sur des barre de fer ; ce

    sont de train.

    3) L’intelligence est la reine du monde.

    4) Horloge, dieu sinistre, effrayant, impassible, dont le doigt nous menace

    et nous dit : « souviens-toi ».

    5) Tous les arbres se courbent pour saluer le chef de notre village.

    6) La dame de fer, pour dire Margaret Thatcher.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    Parmi les figures d’analogie on a :

    • La métaphore

    Une métaphore désigne une chose par une autre qui lui ressemble ou qui

    a une qualité similaire. On la confond souvent avec la comparaison dont la

    différence est qu’elle affirme une similitude alors que la métaphore la laisse

    deviner. La métaphore est ainsi plus subtile que la comparaison et n’utilise

    pas de mot-outil de comparaison.

    Exemples :

    1) Il pleut des cordes : (expression populaire française).

    2) La vieillesse est le soir de la vie

    3) La puce, un grain de tabac à ressort.

    • La personnification

    La personnification consiste à attribuer des propriétés humaines à un animal ou

    à une chose dans le but de les faire parler ou agir.

    Une personnification peut avoir un effet anthropomorphique c’est-à-dire

    humaniser un être ou une chose non-humaine.

    Exemples :

    1) Il appela la Mort. Elle vint sans tarder.

    2) Le soleil aussi attendait Chloé, mais lui pouvait s’amuser à faire des

    ombres (Boris Vian, L’écume des jours)

    3) Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux – Et je l’ai trouvée amère.

    (Arthur Rimbaud, Une saison en enfer)

    • La périphrase (substitution)

    Une périphrase est le fait de remplacer un mot par sa définition ou une

    expression plus longue ayant le même sens. Elle est souvent utilisée dans

    un but poétique ou métaphorique.

    Exemples :

    1) La première dame. Pour dire la femme du président d’un pays

    2) La ville rose (pour désigner Toulouse)

    3) La langue de Shakespeare (pour désigner la langue anglaise)

    4) Le billet vert (pour désigner le dollar américain)

    5) Le roi soleil (pour désigner Louis XIV)

    6) Les forces de l’ordre (pour désigner les policiers)

    Les figures d’opposition

    • L’antithèse

    Une antithèse consiste à rapprocher deux termes qui s’opposent pour en

    renforcer le contraste.

    Exemples :

    1) Tout lui plaît et déplaît, tout le choque et l’oblige. Sans raison il est gai,

    sans raison il s’afflige. (Boileau, Satires)

    2) J’aime la liberté et languis en service, […] Je n’aime point la cour et me

    faut courtiser […] – Joachim du Bellay, (Les Regrets)

    3) Il a l’air vivace et maladif. (Victor Hugo, Les Misérables)

    4) Je suis au coeur du temps et je cerne l’espace. (Paul Éluard, L’amour la

    poésie)

    5) L’une est moitié suprême et l’autre subalterne. (Molière, L’école des

    femmes)

    6) Le défunt n’est pas mort.

    • Le parallélisme

    Un parallélisme est une figure de style d’insistance. Il consiste à reprendre

    la même construction en deux endroits d’un même texte pour mettre en

    valeur leur rapport. Les éléments répétés ont la même construction (AB

    – AB) et sont de longueur comparable. Le parallélisme peut être sonore,

    prosodique ou métrique.

    Exemples :

    1) Partir pour tout laisser, quitter pour tout abandonner

    2) Contre vous, contre moi, vainement je m’éprouve

    3) Présente, je vous fuis ; absente, je vous trouve

    4) Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris

    c) Je comprends et j’applique

    Activité 2

    Lis et indique les figures de style employées

    1) Tu dis que tu aimes les fleurs et tu leur coupes la queue,

    Tu dis que tu aimes les chiens et tu leur mets une laisse,

    Tu dis que tu aimes les oiseaux et tu les mets en cage,

    Tu dis que tu m’aimes alors moi j’ai peur.

    (Jean Cocteau)

    2) les commodités de la conversation pour dire« les fauteuils »

    3) La puce, un grain de tabac à ressort.

    4) Sans raison il est gai, sans raison il s’afflige.

    5) Tu nous tiens par la joie, et surtout par les larmes.

    6) L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature.

    7) Jeune homme, on te maudit, on t’adore vieillard.


    8) Le conseiller des grâces pour dire « le miroir ».

    9) Votre âme est un paysage choisi.

    10) L’ironie blesse, l’humour guérit

    L’ironie peut tuer, l’humour aide à vivre

    L’ironie veut dominer, l’humour libère

    L’ironie est impitoyable, l’humour est miséricordieux

    L’ironie est humiliante, l’humour est humble

    (Comte-Sponville)

    Activité 2

    Donne deux exemples pour chaque figure d’analogie et d’opposition

    1.1.6. Activité d’expression orale

    Faites un débat sur les sujets suivants :

    1) L’amour est une douce flamme qui réchauffe, et un feu qui brûle.

    Proverbe français, Le dictionnaire d’amour, 1808)

    2) L’amour est une fleur qui diffuse délicatement son parfum pour embaumer

    votre journée

    (Proverbe malgache, Les proverbes et adages malgaches, 1915)

    3) L’absence est l’ennemie de l’amour.

    4) L’homme sans amour ne vaut pas mieux que l’épi sans grain.

    1.1.7. Activité d’expression écrite

    Rédige un texte de deux 250 mots sur le choix du conjoint

    UNITÉ 2: FIANÇAILLES ET MARIAGE

    d

    1.2.1 Activité de mise en situation

    Observe l’image et décris ce que tu vois.

    Texte : Les fiançailles

    Ruberwa, le personnage principal, a pour métier de transporter sur un tricycle

    des objets fabriqués par l’usine à plastique “plastoform” établi dans le quartier

    industriel de sa ville dans la Province de l’Ouest. Dans ses loisirs, il participe

    aussi à des courses cyclistes dans la région.

    Il aime Kanyana, une jeune fille très belle, mais assez exigeante. Depuis un

    an qu’il l’aime, elle refuse de répondre à son amour. Pourtant, Ruberwa ne se

    décourage pas et renouvelle ses avances.

    « Demande-moi n’importe quoi, répétait Ruberwa. De quoi ne suis-je pas

    capable pour te prouver mon amour ?

    • Soit, consentit finalement Kanyana. Trouve un vrai métier et une maison et

    nous nous marierons.


    –– Ce n’est rien, s’écria Ruberwa. Dès demain, je demanderai à Paul de me

    faire entrer à l’usine. Quant à la maison….

    –– Non, coupa Kanyana. Je ne veux pas d’un mari qui travaille dans la matière

    plastique ».

    Les ouvriers de la matière plastique se divisent en deux catégories. Les

    mécaniciens qui fabriquent les moules ; c’est un métier de haute précision dont

    Ruberwa est trop vieux pour faire l’apprentissage tout en gagnant sa vie. Les

    travailleurs aux presses à injecter, simples manoeuvres, qui à nos jours arrivent

    à gagner 60,000 Frw par mois mais ils resteront toute leurs vies manoeuvres.

    « Quand je dis un vrai métier, reprit Kanyana, je ne parle pas du travail aux

    presses. »

    Elle avait de fausses informations selon lesquelles l’homme qui a commencé

    à travailler à la presse ne quittera plus jamais la presse. Faute de pouvoir

    augmenter le salaire mensuel, il travaillera davantage d’heures. Il commencera

    le travail à sept heures à l’usine et puis pour pouvoir satisfaire aux besoins

    de la famille, il fera des heures supplémentaires chez les artisans qui achètent

    d’occasion les vieilles presses à injecter, il travaillera toujours plus longtemps,

    il mangera et dormira pour pouvoir travailler ; et rien d’autres jusqu’à la mort.

    Or, dans cette usine, il n’y a pas d’autres métiers que ceux de la matière plastique.

    –– « Je veux quitter cette usine, dit Kanyana. Voilà ma condition. »

    –– Quand je serai passé coureur professionnel, nous pourrons quitter cette

    usine

    –– Soit, dit Kanyana. Nous attendrons pour nous marier que tu t’appelles le

    champion rwandais des courses cyclistes.

    –– Tant pis pour le vélo, s’écria Ruberwa. Nous quitterons l’usine cette année

    même

    Il partit sans solliciter un baiser. Il avait peur à la voir si maîtresse d’elle-même.

    On ne vit pas Ruberwa à l’usine pendant une semaine. Il revint chez Kanyana,

    le mardi suivant, à neuf heures du soir, l’heure où il était autorisé habituellement

    à se présenter.

    –– Voilà, dit-il. Je suis allé dans le quartier voisin. On nous propose la gérance

    d’un snack-bar qu’on achève tout juste de construire près de Kamonyi sur

    la route principale vers Huye. On a en moyenne 200 voitures qui passent

    chaque heure.

    Il décrivit l’établissement. Un cube de béton blanc, à côté d’un poste à essence

    équipé de six pompes automatiques, éclairé au néon toute la nuit. Un bar avec

    quarante tabourets, dix petites tables pour quatre personne chacune. On

    garantit un logement de trois pièces pour les gérants. Et chaque jour, l’on voit

    défiler sans arrêt toute une clientèle.

    Le grand avantage du snack-bar c’est que les automobilistes d’aujourd’hui

    n’aiment pas perdre du temps dans les auberges. Ils préfèrent manger sur le

    pouce, pendant qu’on leur fait le plein d’essence et que s’ils ne veulent pas

    quitter leur siège, on leur porte un sandwich avec du vin dans un gobelet en

    plastique. Le snack-bar est notre avenir. En dix ans, avec nos économies de

    gérants, nous deviendrons propriétaires.

    Au snack-bar, on demande une caution de 700. 000Frw. Le père de Ruberwa

    lui garantissait une somme de 150, 000Frw, la moitié de ses économies de petit

    artisan car il est polisseur de montures des lunettes qui sortent à semi-finies

    des presses à injecter. L’autre moitié constituerait la dot de sa soeur, Hélène,

    fiancée à un mécanicien de plastoform.

    Kanyana annonça que sa mère et elle avaient 225. 000Frw placé à la banque.

    On voit que la somme de150. 000 Francs avec 225. 000 Francs font 375.

    000 Frw.

    –– Nous sommes encore loin du compte, dit-elle ….dommage, j’aurais aimé

    voir passer tous ces gens

    –– Reste à trouver 325. 000 francs, dit Ruberwa. J’ai mon idée là-dessous »

    Il se leva.

    « Tu ne resteras pas ?

    –– Non, il faut que je m’occupe tout de suite de trouver ces 325.000 francs.

    »

    Il lui tendit la main. « à jeudi, Kanyana »

    Roger Vailland , 325.000 frw . 1995

    MINEPRISEC, Textes Et Activités De Français, Dossier 8, Amour, Dot Et

    Mariage, 1990, pp. 70-71, adapté par les auteurs.

    1.2.2 Activité de compréhension du texte

    Lis le texte et réponds aux questions suivantes

    1) A quelles conditions Kanyana accepte-t-elle d’épouser Ruberwa ?

    2) Quelles solutions Ruberwa propose-t-il pour satisfaire aux exigences de

    Kanyana ?

    3) En quoi le snack-bar pourrait aider Ruberwa et Kanyana à résoudre leurs

    problèmes?

    4) Quel espoir fait-il miroiter ?

    5) Ruberwa n’a pas assez d’argent pour la caution. Quel conseil peux-tu lui

    donner pour en trouver ?

    6) Imagine la suite de cette histoire et écris la en quatre lignes.

    1.2.3. Activité d’exploitation lexicale

    a) Activité d’apprentissage

    Lis le texte suivant et relève les termes ou expressions en rapport

    avec les fiançailles

    [….] les fiançailles sont un engagement sentimental et public. On s’engage l’un

    envers l’autre dans un projet de mariage, tout en restant libre. La liberté est une

    composante essentielle. Les fiançailles sont une route qui pourrait conduire au

    mariage.

    Les couples se posent parfois la question “ Pourquoi se fiancer ?” Les motivations

    de ceux qui se fiancent aujourd’hui peuvent être diverses. Elles mettent au

    courant les personnes de l’entourage d’une promesse réciproque de mariage.

    Elles rendent officielle une relation de couple. Les fiançailles sont l’annonce du

    projet de mariage. Il s’agit parfois de donner un statut à son compagnon ou à

    sa compagne, [….]

    C’est l’occasion de rendre grâce à Dieu, source de tout amour, pour l’amour qui

    unit le couple et de s’en remettre à lui pour le projet de mariage.

    Fais de la recherche et donne trois proverbes et trois expressions en

    rapport avec les fiançailles

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les termes ou expressions en rapport avec les fiançailles sont :

    Fiancer, demander la main, refuser la main, courtiser, préférer, donner la

    main à quelqu’un, fiancé(e), déclaration d’amour, bague de fiançailles ,

    amoureux, amourette, amour propre, amour transi , amour, philosophie ,

    jalousie amoureuse, alter ego, altruisme, altruiste, narcissisme, narcissique ,

    naïf , tomber amoureux, etc.

    c) Je comprends et j’applique

    1) Complète ce passage par les mots ou expressions suivantes :

    Bague de fiançailles, couples ,la future mariée ,amoureux, fiançailles , convier,

    une tradition romantique, demandes en mariage, Des fiançailles ,intimité, ,

    familles,

    Au-delà du côté protocolaire, des …… sont une ……... Imaginez votre Jules,

    un genou à terre, vous faisant la plus belle des ………., digne d’un conte de

    fées ! On se voit également offrir une sublime …….., généralement portée à

    l’annulaire de la main gauche. La coutume veut que ce soit l’homme qui offre

    une bague à sa promise.

    ……… sont un joli prétexte pour faire la fête, soit en …….. dans la plus stricte

    ……., soit en plus grand comité pour partager cette grande nouvelle avec

    l’entourage ! Les ……. le font selon leurs envies et leur confession religieuse.

    De nombreuses personnes en profitent pour …….. leurs deux …….., afin de

    faire des présentations officielles. Les plus traditionnels peuvent suivre les us

    et coutumes selon lesquels ce sont les parents de …………… qui doivent se

    charger d’organiser les fiançailles.

    1.2.4 Activité d’exploitation grammaticale

    1.2.4.1 Expression de l’hypothèse

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et dégage les différentes façons d’exprimer l’hypothèse

    ou la supposition

    a) Si tu manges beaucoup, tu grossiras

    b) A condition qu’il ne pleuve pas, nous partirons

    c) Les enfants auront la permission d’aller au match pourvu qu’ils soient

    sages

    d) Supposons que vous ayez 20 ans, vous n’auriez pas ainsi risqué votre vie

    e) Admettons que tu ne retrouves pas ton livre, tu en achèteras un autre

    f) Si j’aimais les fleurs, j’en aurais dans mon jardin

    g) En moins de nous réunir souvent, nous ne ferons pas connaissances

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    L’expression de la condition/hypothèse

    1) Généralités

    A. . Que fait-on quand on exprime une condition ou une hypothèse?

    On se place : non pas dans le domaine de la réalité ;

    • mais dans celui de ce qu’on suppose, de ce qui est peut-être vrai

    mais pas sûrement, dans le domaine en somme de l’imaginaire (au

    moins pour une part), en tout cas de la pensée “raisonnante”.

    B. Une phrase contenant une condition comporte deux parties

    principales :


    Ces deux parties (entre lesquelles existe une relation logique) sont :

    • une hypothèse (ou condition)la conséquence qu’on envisage

    pour cette hypothèse (ou condition)

    2) La manière d’envisager l’hypothèse (la condition) a un effet

    sur l’expression de la conséquence de cette hypothèse

    L’influence de l’hypothèse (de la condition) sur la conséquence qu’on en

    envisage touche principalement au mode employé dans l›expression de

    cette conséquence.


    s


    3) L’expression de l’hypothèse (ou de la condition) dans une

    phrase simple

    s

    On voit que l’appréciation que celui qui exprime l’hypothèse (de la condition)

    a de celle-ci, est marquée principalement par le mode employé dans la partie

    de la phrase exprimant la conséquence envisagée pour cette hypothèse (condition).

    4) L’expression de l’ hypothèse (ou de la condition) dans une

    phrase complexe : les subordonnées

    L’outil le plus couramment utilisé est la subordonnée introduite par «si», mais il existe d’autres moyens.

    A. La proposition subordonnée conjonctive introduite par la conjonction « SI »

    s


    s

    B. Les autres propositions subordonnées conjonctives de condition

    (ou d’hypothèse)

    Dans tous les cas proposés ci-après (voir tableau ci-dessous), le mode

    employé ordinairement dans la principale est l’indicatif (impératif possible)


    d


    1) «à moins que» est accompagné, devant le verbe de la subordonnée.

    d’un «ne» explétif en raison de l’idée de négation qu’il contient (vaut

    “si... ne... pas...”)

    • À moins qu’il ne rate son train, il arrivera à l’heure.

    2) «selon » est suivi d’une alternative opposée : il introduit deux

    hypothèses contraires, la seconde étant résumée à «ou pas», «ou

    non» ou commençant par «ou que...» ; les hypothèses peuvent même

    être proposées dans un plus grand nombre que deux.

    • Selon qu’il accepte, qu’il refuse, ou qu’il se désintéresse de la

    question, la négociation prendra un tour différent.

    C. Des propositions subordonnées à valeur hypothétique

    On peut aussi exprimer l’hypothèse (la condition) à travers des propositions

    qui ne sont pas des propositions subordonnées conjonctives.

    s

    5) D’autres manières d’exprimer l’hypothèse (la condition)

    A. Le sens des mots

    • Des verbes comme «supposer», «imaginer», «admettre» introduisent

    une idée d’hypothèse.

    Imaginez qu›une inondation soudaine vous contraigne à ne plus

    sortir de chez vous...

    • Des mots-outils tels que «soit» sont employés, notamment en

    mathématiques pour introduire les données posées au début d›un

    problème.

    Soit un triangle isocèle ABC de base AB.

    B. La simple juxtaposition

    Dans la simple juxtaposition, les verbes seront l’imparfait de

    l’indicatif ou le conditionnel (par exemple)Il y aurait mis un peu du

    sien, il aurait déjà fini son travail.

    Il prenait son temps en faisant ses courses, il évitait de se faire

    tremper par l’orage survenu sur la route du retour. (à comprendre

    comme): S’il avait pris son temps en faisant ses courses, il aurait

    évité...)


    Je comprends et j’applique.

    Activité 1

    Relie ces phrases avec une conjonction de subordination exprimant

    l’hypothèse.

    a) Il pleut. Nous ne pourrons peut-être pas sortir.

    b) Tu vas finalement le rencontrer. Je pense qu’il va venir.

    c) Lundi ou mardi, le président part en voyage d’affaires. Nous irons le

    voir quand il sera disponible.

    d) Je ne crois pas que tu saches parler chinois. Mais si tu en es capable,

    alors tu traduiras ce que je dirai à mademoiselle Lin.

    e) Il est peut-être passé ici ce matin. La concierge l’aura vu, elle voit tout.

    f) La gamelle est pleine, le chat n’a rien mangé. Ou alors c’est peut-être

    toi qui lui as remis des croquettes.

    g) Tu as vraiment parlé avec Stéphanie ? Alors tu dois savoir qu’elle est

    mariée maintenant.

    h) Il va peut-être pleuvoir cette nuit. Ton linge sera mouillé demain.

    Activité 2

    Transforme la phrase de manière à exprimer l’hypothèse

    a) Il se peut qu’il pleuve en abondance cette semaine.

    b) A condition que vous soyez aimable, vous serez invités.

    c) Si vous venez avec nous nous partirons.

    d) S’il n’a pas d’accident, il vaincra la course.

    e) A moins d’être audacieux, vous n’irez pas dans cette compétition

    difficile.

    1.2.4.2 Expression de la restriction

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et explique comment on exprime la restriction

    1) Tu vois quelque chose ? Non, je ne vois pas grand-chose, il fait sombre.

    Je vois seulement une table.

    2) Il y a beaucoup de monde ? Non, pas grand monde, peut-être deux ou

    trois personnes.

    3) Tu as de l’argent ? Je n’ai que 50 francs, pas assez pour m’acheter un

    beignet.

    4) Je ne fais que des bêtises.

    5) Ils n’ont que 10 ans.

    6) Tu ne penses qu’à toi.

    7) Tout n’est qu’art et beauté

    Ces expressions, qui se présentent comme des négations, sont en fait

    l’expression de la restriction.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Définition

    La négation « ne …que » a un emploi particulier. Elle exprime une limitation.

    « Ne …que » équivaut à « seulement ».

    NE… QUE; N’ … QUE ; NE… QU’ … ; N’… QU’… ne

    signifient « seulement, uniquement, rien d’autre… »

    Donc ne…que exprime une restriction. Ce n’est pas une négation.

    • Usage des expressions de restriction

    La restriction peut porter sur le complément d’objet direct


    Exemples :

    1) Je ne bois que de l’eau. Je bois seulement de l’eau. (= Je bois

    uniquement de l’eau.)

    2) Elles ne font que travailler. (= Elles travaillent, c’est tout ! Elles ne font

    pas autre chose. Elles ne s’amusent pas.)

    La restriction peut porter sur le complément d’objet indirect

    Exemples :

    1) Il ne pense qu’à ça !

    2) Tu ne penses qu’à partir.

    3) Elles ne pensent qu’à leurs parents.

    La restriction peut porter sur le complément de temps Exemples : 

    1) Elle ne travaille que le lundi. 

    2) Le magasin ne sera ouvert que demain.

    Exemples : 

    1) Je ne pars en vacances qu’en France. 

    2) Ils n’ont habité qu’à Paris.

    Remarque : « que » est suivi généralement d’un nom, d’un pronom, d’un verbe à l’infinitif ou d’un adjectif. 

     L’expression « n’avoir qu’à » + infinitif est très fréquente. Elle exprime un conseil.

    Exemple : Tu es pressé ? Tu n’as qu’à prendre un taxi voiture.

    L’expression « rien que » signifie « seulement » 

    Exemples : 

     1) Je l’ai reconnu tout de suite, rien quà sa voix. 

    2) On devine qu’il est malade rien qu’à le regarder. (Seulement en le regardant

    Comme l’adverbe ne suivi de la conjonction que indique une restriction et signifie « seulement », il faut donc éviter d’utiliser ce tour avec l’adverbe seulement, car l’emploi simultané de ces deux formes constitue un pléonasme. Exemples : 1) Cette histoire n’est que le fruit de son imagination. 

    2) Cette histoire est seulement le fruit de ton imagination. 

    3) Si tu veux réussir, tu n’as qu’à travailler plus fort. 

    4) Si tu veux réussir, tu as seulement à travailler plus fort.

     • Par ailleurs, on peut nier la restriction exprimée par neque en employant l’adverbe pas entre ne et que. La tournure ne… pas… que, qui a déjà été critiquée, est aujourd’hui passée dans l’usage.

    Exemples : 

    1) Cet auteur n’a pas écrit que des nouvelles ; il a aussi publié de nombreux romans. 

    2) Pour que le projet réussisse, il ne faut pas qu’y croire, il faut y mettre son cœur et son âme. 

    3) Malheureusement, je ne vis pas que d’amour et d’eau fraîche. • 

    Place de « ne… que » dans la phrase. 

    La tournure « ne… que » encadre le verbe à un temps simple : Je ne veux que du sucre.

     Avec un verbe à temps composé, la forme « ne… que » encadre l’auxiliaire et le participe passé : Ils n’ont acheté que du sucre. 

    Avec la négation « ne… que », on garde tous les articles. 

     Exemples : 

     1) Je ne prends que le manteau. 

    2) Tu ne désires quun café. 

    3) 3. Il ne boit que du thé. 

     c) Je comprends et j’applique

    Activité 1

    Remplace le mot «seulement» par l’expression de restriction ne… que

     1) Aujourd’hui, je travaille seulement une heure. 

     2) Elle prend seulement une valise.

    3) Il fait seulement un exercice. 

     4) Il téléphone seulement à sa sœur, pas à son frère. 

     5) boit seulement de l’eau du robinet, pas d’eau minérale. 

     6) Il a seulement un vieil ordinateur. 

     7) Il a seulement pris une tranche de pain comme repas. 

     8) Il parle seulement français. 

     9) Ce chanteur chante seulement des chansons d’amour. 

     10) Mon oncle fait seulement du tennis le dimanche.

    Activité 2

    Complète par l’un de ces expressions : que ça, pas grand-chose, que des problèmes, que moi, pas grand monde.

    1) Tu comprends tout dans cet exercice ? - Tu veux rire ! Je ne comprends……………... 

     2) Il a du succès ce chanteur ? - Tu parles ! A son dernier concert, il n’y avait………… 

    3) Tu es content de ton nouveau travail ? - Ah, je regrette d’avoir changé ! J’en ai assez ! Je n’ai………………… Et ton fils, il révise pour le bac ? - Il ne fait…………………. ! Il est vraiment très fatigué, il n’arrête pas de travailler. 

    4) Qui est-ce qui va aider pour la préparation de la fête ? -…………… ………J’en ai bien peur ! 

    5) Tu fais quoi ce soir ? -………….- Alors tu peux venir avec nous ! 

    6) Qu’est-ce qu’on peut acheter pour 200 francs ici ? -…………… ………….ce magasin est tellement cher ! (pas grand-chose, pas grand-chose, pas grande chose). 

    7) Il n’y a……………………. qui va sortir avec ce temps de chien !

    Activité 3

    Souligne le mot sur lequel porte la restriction dans la phrase et identifie sa fonction. 

     1) La formation ne commencera que la semaine prochaine. 

     2) Ce chanteur ne s’adresse qu’à un public francophone. 

    3) Mon oncle ne fait que du tennis le dimanche. 

    4) Les poissons ne vivent que dans l’eau. 

    5) Pendant leur temps libre, les jeunes ne font que ‘chater’ avec leurs amis.

    1.2.5. Activité d’exploitation stylistique 

    Les figures d’amplification et d’atténuation 

    a) Activité d’apprentissage 

     Lis les phrases suivantes et dis les figures de style utilisées

    1) C’est un roc ! C’est un pic ! C’est un cap ! 

     2) Ah ! Oh ! Je suis blessé, je suis troué, je suis perforé, je suis administré, je suis enterré »

     3) Paris! Paris outragé! 

     Paris brisé ! 

     Paris martyrisé ! 

     Mais Paris libéré ! (Charles de Gaulle, 1944) 

     4) Il est calme, intelligent, gentil et courageux. 

     5) Mon père veut la propreté, l’ordre, le travail bien fait et la discipline à la maison. 

     6) Voir de ses propres yeux 

     7) [….] Toujours aimer 

     Toujours souffrir

    Toujours mourir.

    (Corneille)

    8) Il n’est pas laid, pour dire « Il est beau.» 

     9) Elle n’est pas mauvaise cette sauce » pour dire « Elle est délicieuse » 

     10) Elle nous a quittés. » au lieu de dire « Elle est morte. » 

    11) Une longue maladie » au lieu de, par exemple, « un cancer »

    b) J’apprends et je dégage l’essentie

    • Gradation

    Une gradation est une énumération allant croissant ou décroissant en termes d’intensité communément appelée gradation ascendante et gradation descendante.

    Exemple 

    1) Adieu veau, vache, cochon, couvée. (Gradation descendante). 

     2) Elle pue le service, l’office, l’hospice. (Gradation ascendante). 

    3) Va, cours, vole, et nous venge. (Corneille, Le Cid) (Gradation ascendante)

    4) Vous ne donnez qu’un jour, qu’une heure, qu’un moment ! » – Racine, Andromaque. 

    5) Un souffle, une ombre, un rien (Gradation) 

    • Répétition

    Une anaphore est la répétition du même terme ou de la même expression en début de phrase et à plusieurs reprises. Elle permet de marteler une idée. 

    Exemples : 

    1) Rome, l’unique objet de mon ressentiment Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore ! » ( Corneille,

    Horace) 

    2) Adieu tristesse Bonjour tristesse (Paul Eluard) 

    3) Tu es inscrite dans les lignes du plafond Tu es inscrite dans les yeux que j’aime » (Paul Éluard) 

    4) J’ai faim, j’ai faim, j’ai faim

    • Enumération / Accumulation :

    Liste d’au moins trois éléments ou multiplication de mots voisins Exemples : 

    1) L’os est brisé, fracturé, disloqué 

    2) Dans mon jardin, il y a des fraises, des cerises, des pêches et des bananes. 

    3) Redoutez tout : l’herbe, le fruit, l’eau, l’aire, l’ombre, le soleil, tout est mortel. 

     4) Le néant a produit le vide, le vide a produit le creux, le creux a produit le souffle, le souffle a produit le soufflet et le soufflet a produit le soufflé. » 

    5) La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine... mène au côté obscur. (Yoda, dans Star Wars : épisode V - L’Empire contreattaque) 

    6) La grandeur inspire l’envie, l’envie engendre le dépit, le dépit répand le mensonge. (Lord Voldemort dans Harry Potter et le Prince de sang-mêlé)

    • Redondance 

     C’est le pléonasme grammatical. C’est une abondance de mots non indispensables dans un but d’insistance Exemple : 1) Peut-être ma sœur a-t-elle raison 

    2) Monter en haut, descendre en bas 

    3) Calme et paisible 4) Manger de sa propre bouche 

    • Anaphore : 

    Répétition d’un mot ou d’un groupe en début de phrases. 

    Exemple : 

    Dans ma rue, il y a des chiens. 

    Dans ma rue, il y a des chats. 

    Dans ma rue, il y a des voitures. 

    Dans ma rue, il y a des oiseaux.

    Les figures d’atténuation • L’euphémisme

    Un euphémisme désigne le fait d’atténuer une idée ou une réalité. Il s’oppose à l’hyperbole. 

    Exemples : 

    1) Troisième âge » pour désigner les personnes âgées. 

    2) Personne modeste » pour désigner une personne pauvre. 

    3) Non-voyant » pour désigner un aveugle. 

    4) On l’a remercié hier. » pour dire « On l’a renvoyé hier. 

     5) Je ne suis pas un ange 6) Non-voyant plutôt qu’aveugle 

     7) Malentendant plutôt que sourd 

     8) Travailleur précaire » ou « sans domicile fixe » au lieu des situations sociales difficiles 

    9) Il est parti ou il nous a quittés. 

    10) La Grande Faucheuse pour dire la mort.

    10) Les personnes âgées » pour les vieux. 

    11) Les demandeurs d’emploi » pour les chômeurs, etc. 

     12) Il n’est pas bien riche » veut dire qu’il est en fait pauvre. 

     13) Il a deux trous rouges au côté droit ». Pour dire deux blessures au côté droit.

    • La litote

    Une litote consiste à dire moins pour suggérer davantage. Elle prend souvent la forme d’une formulation négative et s’oppose à l’euphémisme. C’est l’art d’exprimer le plus en disant le moins. 

    Exemples :

    1) Il n’est pas complètement stupide. (Il est très intelligent) 

    2) Mais vous ne voyez pas que Monsieur Jourdain, Madame, mange tous les morceaux que vous touchez. (Molière) 

     3) Ce n’était pas un sot, non, non, et croyez m’en. (La Fontaine, Fables) 

    4) Notre adieu ne fut point un adieu d’ennemis. (Corneille, Suréna) 

    5) J’ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs / Je marche, sans trouver de bras qui me secourent. (Hugo, Les Contemplations) 

    6) “Il est vrai, que parfois, les militaires s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence, négligent de s’en servir. (De Gaulle, Le Fil de l’Épée) 

    7) Ce Sarrasin me semble fort hérétique. (La Chanson de Roland) 

    8) Va, je ne te hais point. (Corneille, Le Cid) 

    9) Nous étions quelques-uns à nous déplacer de conserve. Un jeune homme, qui n’avait pas l’air très intelligent.” (Queneaux, Exercices de style) 

    10) Mais il me reste un fils. Vous saurez quelque jour, / Madame, pour un fils jusqu’où va votre amour. (Racine, Andromaque) 

     La différence entre litote et euphémisme. 

    Comme l’euphémisme, la litote est une figure qui atténue la réalité de ce qu’elle désigne. La seule chose qui les distingue est l’intention derrière cette atténuation : la litote met en valeur le propos, tandis que l’euphémisme vise, au contraire, à en amoindrir la portée. Quand on dit « Ça ne sent pas bon », on veut littéralement dire que l’odeur est très mauvaise, sauf que là on veut insister sur ce fait, pas le cacher. C’est ce qui distingue l’euphémisme de la litote.

    c) Je comprends et j’applique. 

    Lis et identifie les figures de style employées 

     1) Que dis-je, c’est un cap ? C’est une péninsule ! » – Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand. 

     2) C’en est fait ; je n’en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré. (Molière, L’Avare) 

     3) Patient, patience, 

    Patience dans l’azur! 

    Chaque atome de silence 

    Est la chance d’un fruit mûr 

    (Paul Valéry, Palme in Charmes) 

    4) Pas de pierre, pas de construction ; pas de construction, pas de palais ; pas de palais... pas de palais. » (Amonbofis, dans Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre) . 

    5) Entendre de ses propres oreilles 

     6) J’ai frappé à ta porte

    J’ai frappé à ton cœur 

     Pour avoir bon lit 

     Pour avoir bon feu 

     7) Va, je ne te hais point (Corneille, Le Cid) 

     8) Je ne dis pas non (j’accepte avec plaisir)

    Donne deux exemples pour chaque figure de style d’atténuation et d’amplification

    1.2.6. Activité d’expression écrite Rédige un texte de deux 250 sur les fiançailles 

    1.2.7. Activité d’expression orale Faites un débat sur ces sujets : 

    1) Auprès de la femme que l’on aime, il se dégage un parfum céleste, ce n’est plus de l’air,c’est de l’amour qu’on respire. (Citation de Alphonse Karr, Clothilde (1839)

    2) L’amour est un baume qui guérit, par la générosité et la complaisance, tous les conflits. Citation de Pierre-Joseph Bernard, Le petit livre sur l’amour (1856) 

    3) Le respect suit toujours le véritable amour. Proverbe français ; Le dictionnaire d’amour (1808) 

    4) L’amour qui glisse par l’oreille se loge dans le cœur. Proverbe français ; Le dictionnaire d’amour (1808)

    1.3 UNITÉ 3 : AMOUR CONJUGAL

    s

    1.3.1 Activité de mise en situation 

     1) Observe l’image et décris ce qui se passe 

    2) Qu’est-ce leurs sentiments ont en commun ? 

     Texte 1 

    Comment réussir sa vie de couple ? 

    Etre en couple avec quelqu’un est l’étape normale après la relation amoureuse. Malheureusement, il n’existe aucun manuel dictant les règles permettant de réussir sa vie de couple. Parce que chaque relation est différente, il revient à vous et à votre partenaire d’établir les règles de votre vie comme vous le sentez. Voici une méthode baptisée ACC qui pourrait vous donner des idées. 

    Réussir sa vie de couple dépend en premier lieu de l’état d’âme de chacune des personnes le constituant. En effet, pendant longtemps, on a cru que se mettre en couple était la clé du bonheur. Or, il n’est pas possible de rendre son compagnon heureux quand, soi-même, on n’est pas épanoui. C’est égoïste, diriez-vous, mais la meilleure façon de le faire est de prendre soin de soi-même avant de penser au couple. Plus vous arriverez à être heureux individuellement,

    plus vous irradierez sur votre bien-aimé (e). Celui-ci ou celle-ci sera alors plus enclin (e) à vous écouter, à s’ouvrir à vous… Dites-vous alors que votre propre bonheur rend aussi votre partenaire heureux.

    Réussir sa vie de couple, c’est se comprendre par la communication. 

     La base de toute relation humaine est la communication. Le couple, composé de deux personnes distinctes, ne fait pas exception à cette règle. En effet, de nombreux désaccords proviennent de malentendus. Pour éviter qu’une simple broutille mal comprise vienne détruire une union, les concernés doivent beaucoup échanger. Il ne suffit pas de répondre aux questions de l’autre, mais de lui parler à cœur ouvert. Cela permettra non seulement de régler vos différends, mais aussi de plus vous connaître. Votre vie de couple n’en sera que réussie.

    Il faut apprendre sans cesse à se connaître et se reconnaître 

     La routine est le principal problème des couples. Réussir sa relation de couple dépend de la manière dont vous l’empêchez de s’installer. Ainsi, entre petits gestes affectueux, sorties en couples, soirées romantiques et jeux érotiques vous saurez montrer à l’autre combien vous l’aimez. Après une certaine durée de vie de couple, on pense n’avoir plus rien de nouveau à apprendre sur l’autre. Ce qui est faux dans la mesure où votre âme sœur n’est plus le même que celui que vous avez rencontré au début. Passer du temps ensemble vous permettra alors de vous redécouvrir et de sauvegarder votre couple. Vous savez maintenant tout sur la méthode ACC pour réussir sa vie de couple.

    https://www.je-dois-reussir.com/reussir-sa-vie-de-couple/ 27 Novembre 2019

    Texte 2 

     [ …] Des beautés de l’amour qui dure

    « L’amour dure trois ans », nous assène-t-on. Cela signifie : la passion amoureuse est un état éphémère, qui vieillit mal. On n’a certes pas attendu la modernité pour s’en rendre compte (trois ans, c’était aussi, selon la légende, la durée d’efficacité du philtre d’amour que burent Tristan et Iseult) et je concéderai volontiers qu’au bout d’un certain temps – pour ne pas être contrariant, disons : trois ans – la passion s’émousse, on redescend plus ou moins brutalement du petit nuage affectif du haut duquel on idéalisait l’être aimé. Mais voici où réside la mystification : réduire l’amour à cet état de béatitude hébétée, quelque peu abrutissante et il faut bien le dire, assez neuneu où plongent – parfois – les transports de l’idylle commençante ; soutenir dès lors qu’être amoureux ne peut consister en rien d’autre qu’en l’expérience de la passion et qu’une fois cette dernière allée, l’amour n’est plus là ; et affirmer par conséquent qu’il est compréhensible voire normal de dissoudre une union amoureuse qui ne parvient pas, ou plus, à susciter cet état d’excitation permanente. N’y a-t-il pas là une série de lourds présupposés ?

    La passion certes s’estompe. Mais il n’en va pas des feux de l’amour comme des incendies de forêt : à l’embrasement initial ne succèdent pas nécessairement cendres et dévastation. L’amour se modifie, et peut alors se commuer en une autre chose que la passion, dont la relative pauvreté lexicale de la langue française en matière d’amour rend malaisée la description. Si j’en crois mon expérience, il s’agit d’une sorte de composé – dans des proportions sûrement variables en fonction des individus concernés et des saisons de la vie – entre trois types d’« amour » qu’on peut distinguer à l’aide de trois mots grecs. En premier lieu, l’éros, l’amour en sa dimension charnelle, sensuelle. L’agapè ensuite, terme à peu près intraduisible ; c’est l’amour conçu comme un « don » de soi à l’autre, dévouement, abnégation. Enfin la philia, l’amitié, c’est-àdire, ici, l’« amitié maritale » dont parlait Montaigne (Essais, III, 9) et dont on prendra mieux la mesure en oubliant le sens de l’« ami » sur Facebook pour revenir aux pages magnifiques qu’Aristote (Éthique à Nicomaque, VIII et IX) et Cicéron (De l’amitié) consacrèrent à cette philia et à tout ce qu’elle suppose de complicité, d’inclinations accordées, de mémoire commune, de patience, de disponibilité, de respect, d’estime, de franchise, de confiance, de sincérité, de loyauté, d’affabilité, de bienveillance, d’équanimité, de sollicitude, de générosité, d’exigence et d’indulgence simultanées et réciproques.

    Me permettra-t-on d’ajouter qu’ayant, comme la plupart d’entre nous, tissé au cours de ma vie diverses relations qui m’ont permis d’expérimenter séparément, en des formes proches de l’état pur, l’éros, l’agapè et la philia, je considère que cet assemblage des trois est, de loin, supérieur à chacun des éléments qui le composent ? Ainsi, plus le temps passe, moins je comprends qu’on identifie si communément l’amour aux seuls feux, ou excès, de ses commencements, et plus je suis tenté de chanter les beautés, et les bienfaits, de l’amour apaisé se déployant dans la longue durée d’une vie commune.[ …]

    Mis en ligne sur Cairn.info le 25/03/2015

    1.3.2 Activité de compréhension des textes 

    Lis le texte 1 et le texte 2 et dégage les ressemblances et les différences 

     1.3.3 Activité d’exploitation lexicale a) Activité d’apprentissage 

    1) Lis le passage suivant, identifie les termes en rapport avec la vie conjugale et donne leur signification

    La plupart des techniques de communication sont applicables à toutes les relations interpersonnelles familiales, amicales, commerciales, de travail, scolaires, ou même occasionnelles, dans cet ouvrage, les fiancés et les conjoints apprendront à communiquer en profondeur et de façon constructive. De même, les parents avec leurs enfants et les enfants avec leurs parents, apprendront à établir de meilleurs canaux de communication pour renforcer les liens affectifs et surmonter un grand nombre des inévitables différences qui existent entre les générations 

     Les formes de la vie conjugale des «jeunes» couples «âgés» .Quatre formes ont pu être distinguées à partir d’un corpus d’entretiens semi-directifs réalisés auprès de soixante couples : vie en couple marié ; cohabitation simple ; cohabitation intermittente et cohabitation alternée.

    Caradec Vincent.

    2) Fais une recherche personnelle soit sur Internet, soit à la bibliothèque et donne : 

     1) quatre citations sur la vie conjugale 

    2) deux proverbes sur la vie de couple 

     3) trois expressions sur la vie familiale

    b) J’apprends et je dégage l’essentie

    Les termes en rapport avec la vie conjugale

    Amant, amour conjugal, avoir une mine renfrognée, chéri/e, chérir, chouchouter, cohabitation 

    Cohabiter, confiance, conjoint /conjointe, conjugal, couple, discret /e, époux/épouse 

     famille ,fidèle, fidélité, fille d’honneur, foyer, galant, galanterie, garçon d’honneur, grincheux, infidélité conjugale ,jovial ,lune de miel, maîtresse, mari, mariage de raison ,mariage, ménage, noces, planning familial, pleurnicher, vivre en harmonie

    Quelques citations, proverbes et expressions sur la vie familiale Belles citations d’amour

    • L’amour est un baume qui guérit, par la générosité et la complaisance, tous les conflits. 

    • la douceur d’être aimée t’a été ravie, ne te laisse pas dépouiller du privilège d’aimer Adolph Monod ;

    • Les belles sont des roses, l’amour est un papillon, l’amour voltige de belle en belle, comme le papillon de rose en rose : Roses à peine éclosent, défiez-vous de l’inconstant papillon. (Alphonse Karr) 

    • L’amour qui ne s’accroît pas de jour en jour est une passion misérable.

    (Honoré de Balzac)

    • Auprès de la femme que l’on aime il se dégage un parfum céleste, ce n’est plus de l’air, c’est de l’amour qu’on respire. (Alphonse Karr) 

     • L’amour est un roman du cœur dont le récit n’appartient qu’aux amants. (Abel Dufresne) 

     • L’amour est la suprême puissance du cœur, un mystérieux enthousiasme qui renferme en lui la poésie. (Germaine de Staël )

    Proverbes d’amour

    • Le langage du cœur est celui qui convient le mieux à l’amour. (Proverbe français)

     • L’amour est une fleur qui diffuse délicatement son parfum pour embaumer votre journée. 

     • (Proverbe malgache) 

    • Il faut, pour être heureux, être aimé quand on aime, et l’amour pour son prix ne veut que l’amour même. (Proverbe français) 

    • L’amour est une douce flamme qui réchauffe, et un feu qui brûle. (Proverbe français) 

     • L’amour qui glisse par l’oreille se loge dans le cœur. (Proverbe français)

    Expressions en rapport avec les anniversaires du mariage

    c) Je comprends et j’applique • Complète ces extraits par les mots suivants

    L’amour silencieux, de doute, Roc, le meilleur, inutile, union, vieille coutume, une suite d’expériences, mariage sans amour, la vie conjugale

    […] il n’y a pas de……..,sans affectivité, sans sentiment ou sans cœur. Le contraire serait désolant. Même les mariages «à l›ancienne» étaient ceux où l›amour et même de grandes amours venaient, comme on dit, après ou avec le mariage. C›est ce que certains ont appelé joliment «……………..». [….]. C’est pourquoi ……………. est à vivre comme la foi, en demandant au Seigneur d’être là aux heures …………. comme aux heures de lumière, d’être le …………..pour le pire comme pour …………. 

    [….]La vie serait ainsi ………………. que jamais le mariage ne viendrait sanctionner. Certains pensent même que le mariage est ……………, alors que des enfants naissent, et que la mère ou le père peut très bien, seul, si leur ……………..se défait, élever les enfants. 

    Le mariage ne serait qu’une ………………. à abolir et dont ne seraient plus victimes que les naïfs. J’ai dit que je voulais préserver la naïveté et je veux aussi défendre le mariage.

    • Explique ces citations en donnant des exemples concrets où on peut les employer 

     1) Pour arriver au bonheur conjugal, il faut gravir une montagne dont l’étroit plateau est bien près d’un revers aussi rapide que glissant. - Honoré de Balzac 

    2) Un nuage dans un couple qui s’aime se dissipe de lui-même aux rayons de leur tendresse. Citation de Maxime Du Camp ; Les forces perdues (1867). 

    3) Dans un couple la confiance mutuelle est une chose merveilleuse surtout si, en plus, elle est réciproque. Citation de Grégoire Lacroix. 

     4) La vie à deux est une tolérance, non une allégresse. Citation d’Henri-Frédéric Amiel . 

     5) La solitude assombrit, étouffe et dessèche ; la vie à deux fait éclore un homme nouveau. 

     6) La vie à deux doit commencer quand la vie à un a fini son évolution. Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 28 octobre 1852. 

    7) L’amour rapproche les distances. 

    8) L’absence est l’ennemi de l’amour. 

    9) Les fautes sont grandes quand l’amour est petit.

    1.3.4 Activité d’exploitation grammaticale 

    a) Activité d’apprentissage 

     Justifie l’emploi du subjonctif dans les phrases suivantes : 

    1) Je cherche une maison qui me plaise. 

    2) Il a dû faire de grosses bêtises pour que tu sois si fâchée. 

    3) Jusqu’à ce que tu interviennes, ces garçons se disputaient. 

    4) Qu’il soit béni!

    5) Je me réjouis que tu sois le premier de ta classe. 

    6) Je dispose de trop peu de temps pour que je puisse faire ce travail correctement. 

    7) Sans que tu prennes le temps de réfléchir, fais cet exercice.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    Certaines propositions subordonnées circonstancielles ont leur verbe au subjonctif

    C’est le cas de certaines propositions conjonctives de concession, de but, de conséquence.

    • Subordonnée circonstancielle de but Le but est le résultat que l’on vise, ce que l’on cherche à atteindre ou à éviter. La proposition subordonnée circonstancielle de but est introduite par les conjonctions de subordination : pour que, afin que, de peur que, de crainte que. Dans ce cas, la proposition subordonnée est au subjonctif. C’est aussi le cas après la conjonction « que » qui suit un verbe à l’impératif. Exemples : 1) Il a beaucoup travaillé afin qu’elle puisse poursuivre ses études. 2) Approchez, que nous vous expliquions le trajet. 

    • Subordonnée circonstancielle de concession ou d’opposition

    La propositi on subordonnée circonstancielle d’opposition confronte deux faits parallèles et opposés.La proposition subordonnée circonstancielle de concession n’oppose pas totalement deux faits, elle montre le lien qui peut exister entre eux.

    Une subordonnée d’opposition ou de concession introduite par les conjonctions de subordination bien que, quoique, encore que, loin que, sans que, si (+ adjectif) que, aussi (+ adjectif) que, quelque (+ adjectif) que, pour (+ adjectif) que est toujours au subjonctif. Exemples : 1) Bien qu’elle ait beaucoup travaillé, elle a échoué. 2) Si grand que soit le stade, il n’y aura pas de place pour tout le monde

    • Subordonnée circonstancielle de conséquence

    La conséquence est le résultat d’un événement, d’une action. Seules quelques locutions conjonctives, introduisant une proposition subordonnée de conséquence sont suivies du subjonctif. C’est le cas pour : « assez... pour que », « trop... pour que », « sans que ». 

    Exemples : 

     1) Son état est trop critique pour qu’il puisse venir. 

    2) Mon gâteau était assez réussi pour que je puisse lui en proposer.

    • Subordonnée circonstancielle de cause

    La cause est à l’origine d’un événement. 

    Seule la locution « non que » est suivie du subjonctif.

    Exemple : Pierre poursuivit son travail avec acharnement, non qu’il soit particulièrement courageux, mais il savait que l’avenir de sa famille dépendait de lui.

    • Subordonnée circonstancielle de condition

    Dans une subordonnée circonstancielle de condition, on trouve le subjonctif après les locutions « à condition que », « pourvu que », « à moins que ».

    Exemple : 

    Ils nous écouteront à condition que nous soyons persuasifs. 

    • Subordonnée circonstancielle de temps 

    Dans une subordonnée circonstancielle de temps, on utilise le subjonctif après les locutions conjonctives « jusqu’à ce que », « en attendant que » et la conjonction « avant que ». 

    Exemples: 

    1) Je persévèrerai jusqu’à ce que je parvienne à un résultat. 

    2) En attendant qu’il vienne, j’ai lu un chapitre de mon livre.

    Remarque Après la conjonction « après que », on utilise toujours l’indicatif. 

    Exemples : 

     1) Après qu’il a terminé, il range ses affaires. 

    2) Avant qu’elle parte, elle vérifie son matériel. 

     L’utilisation du mode verbal dans les propositions subordonnées circonstancielles dépend de la conjonction de subordination

    Un grand nombre d’entre elles sont suivies de l’indicatif : « parce que », « dès que », « après que »...D’autres sont toujours suivies du subjonctif : « avant que », « pour que », « à condition que »..

    c) Je comprends et j’applique. 

    Mets le verbe entre parenthèses au temps qui convient

    1) Ce n’est pas que je (vouloir) ………. vous renvoyer, mais il commence à se faire tard. 

    2) Afin que nous (pouvoir) ……..rentrer plus vite, je vous propose de prendre l’autoroute. 

    3) Il est généreux, quoiqu’il (être) ………. économe. 

    4) Selon qu’il (accepter) ………… ou pas mon avis, je déciderai de la suite à donner. 

    5) J’attendrai jusqu’à ce que tu (partir) …………. 

    6) Il est entré sans que les invités ne le (voir) ………... 

    7) En admettant qu’il n’y (parvenir) ………… pas, l’aiderez-vous ?

    Relie les deux propositions indépendantes pour former une subordonnée

    1) Je suis malade. Je ne vais pas travailler demain. 

    2) J’ai demandé à beaucoup de gens. Personne n’a pu m’aider. 

    3) Je dois travailler. Je n’ai pas envie. 

    4) Tu me rends visite. Je te montre ma collection. 

    5) Je t’attends. Tu reviens. 

    6) Tu rentres de vacances. Appelle-moi.

    7) Tu as du temps. Nous allons au restaurant. 

    8) Nous resterons à la maison .Il pleut toujours. 

    9) Tu me donnes un livre. Je peux le lire. 

    10) Le livre sera livré demain. Je vais le payer. 

    1.3.5 Activité d’exploitation stylistique 

     a) Activité d’apprentissage 

    Compare ces deux poèmes en dégageant leurs caractéristiques Filao 

    Filao, filao, frère de ma tristesse, 
    Qui nous viens d’un pays lointain en maritime, 
    Le sol imérinien a-t-il pour ta sveltesse 

     L’élément favorable à ta nature intime ?

    Tu sembles regretter les danses sur la plage 
    Des filles de la mer, de la brise et du sable, 
    Et tu reviens en songe un matin sans orage 

    Glorieux et fier de ta sève intarissable 

    Maintenant que l’exil fait craquer ton écorce, 
    L’élan de tes rejets défaillants et sans force 

    Ne dédie aux oiseaux qu’un reposoir sans ombre 

    Tel mon chant qui serait une œuvre folle et vaine 
    Sinon selon un rythme étranger et son ombre, 

    Ill ne vivait du sang qui coule dans mes veines !

    Le Zébu

    Sans cesse bougent ses lèvres 
    Mais elles n’enflent ni ne s’usent ;
    Ses dents sont deux belles rangées de coraux ; 
    Ses cornes forment cercle ; 
    Qui jamais ne se ferme ; 
    Ses yeux : deux perles immenses qui brillent dans la nuit ; 
    Sa bosse est mont d’abondance ; 
    Sa queue fouette l’air 
    Mais n’est que chasse-mouche à demi ; 
    Son corps est coffre bien rempli 

    Que supportent quatre tiges desséchées.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les caractéristiques de la poésie classique et de la poésie moderne. 

    • Bref historique de la poésie française

    Au moyen âge on avait la chanson de geste récitée par les trouvères et écrite en ancien français et la poésie courtoise chantée par les troubadours, écrite en langue d’oc (sud de la France) 

     Au XVIe Siècle il y eut la poésie lyrique: La pléiade (un groupe de 7 poètes avec à leur tête Ronsard le prince des poètes et Du Bellay) et La poésie Engagée avec notamment Agrippa d’Aubigné , Ronsard 

     Au XVIIe Siècle : la poésie Baroque (début du siècle) est une poésie riche de l’accumulation et de la profusion, ex Marbeuf

    Elle vient « corriger le désordre de la poésie baroque ». Elle est incarnée avec succès par Malherbe qui rejette l’inspiration et veut une langue pure, seule pour lui compte la technique, rigoureuse, elle fait du poète un ouvrier du vers. Son « héritier » est Boileau qui est connu pour L’Art Poétique. Il faut aussi parler de La Fontaine, grand fabuliste.

    • Caractéristiques de la poésie classique

    La poésie classique est très réglementée. Les règles auxquelles on se réfère encore actuellement pour la poésie classique ont été précisées et codifiées par Malherbe (1555-1628) puis par Boileau (1636-1711). 

    Il existe la poésie classique à “forme fixe”. Ces formes fixes sont un ensemble de règles structurant un poème classique. On trouve notamment : Le sonnet, ode, chanson de geste, la ballade, le rondeau, le lai, etc.

    Le Sonnet :

    Il est composé de 4 strophes : 2 quatrains ( strophe de 4 vers ) et de 2 tercets (strophe de 3 vers). avec alternance ABBA ABBA CCD EED ou ABBA ABBA CCD EDE... 

    Exemple : 

     Sonnets pour Hélène, « Quand vous serez bien vieille » (Ronsard).

    L’Ode : 

    Une ode est composée de 3 strophes : la strophe, l’antistrophe, l’épode ;deux strophes égales plus une plus courte ;Les trois strophes sont en général formées sur le même nombre de vers. Le ton d’une ode doit être enthousiaste, saisissante, rythmée.

    Exemple : 

     « Mignonne, allons voir si la rose » (Ronsard).

    La Chanson (de geste):

    Récit en vers, souvent composée par un poète anonyme (le trouveur La chanson de geste est constituée d’une succession de strophes de longueur inégale (de laisses) bâties sur une seule voyelle (assonance). La Ballade :

    Poème lyrique constitué généralement de trois strophes identiques (souvent de 8 , 10 ou 12 vers, avec des rimes réparties selon la structure ABABBCBC ou ABABBCCDCD) se terminant par un refrain, et d’une demi-strophe appelée l’envoi, qui reprend les dernières rimes et le refrain. 

     Ex : « La Ballade des pendus » de François Villon.

    Le Lai :

    Pratiqué par les troubadours, il s’agit d’un petit poème narratif, souvent en octosyllabe, empreint de sensibilité et de mélancolie. 

    Exemple : Les lais de Marie de France (XIIIème siècle).

    Le Rondeau : 

    En poésie, un rondeau est un poème de trois strophes (5/3/5 ou 4/2/4 vers) comptant deux rimes, avec un refrain à la fin des strophes 2 et 3. 

    Respecter l’égalité dans le nombre de pieds 

    Hormis quelques exceptions (iambes…), les poèmes classiques requièrent l’emploi d’un nombre égal de pieds au fur et à mesure des vers. Ainsi, si le 1er vers est en alexandrin, tous les autres vers auront le même nombre de pieds 

    Les types de vers 

    Il existe un grand nombre de types de vers caractérisés par leur nombre de syllabes : 

    Tétrasyllabe : 4 syllabes ; 

    Pentasyllabe : 5 syllabes ; 

    Hexasyllabe : 6 syllabes ; dans un alexandrin à 12 syllabes, la moitié du vers de six syllabes est plutôt appelée hémistiche ; Heptasyllabe : 7 syllabes ; 

    Octosyllabe : 8 syllabes ; 

    Endécasyllabe : 9 syllabes ; 

    Décasyllabe : 10 syllabes ; 

    Hendécasyllabe : 11 syllabes ;

     Alexandrin : 12 syllabes. 

    Soigner les rimes 

    La rime en versification classique 

     On appelle rime, l’identité phonique à la fin des vers. 

    Le type de rimes provient de la manière dont elles sont agencées et font alterner les sons des dernières syllabes du vers.

    AAAA : rimes continues ; 

    AABB : rimes plates ; 

    ABAB : rimes croisées ;

    Exemple :

     …Ophélie (A) 

     …noir (B)

     …folie(A) 

     …soir (B)

    ABBA : rimes embrassées ; 

     Exemple : …chandelle (A) 

     …fiant (B) 

     …émerveillant(B) 

     …belle (A

    ABCABC : rimes alternées ; 

    AABCCBDDB : rimes tripartites ; 

    AAABCCCBDDDB : rimes quadripartites.

    La fin d’un vers et le début d’un vers suivant sont pris en considération. Le vers peut se suivre dans son sens, comme s’il continuait dans le vers suivant : il s’agit d’un enjambement

     En versification classique, on considère que les vers sont coupés en leur moitié (quand ils sont de nombre pair de syllabes), cette coupure s’appelant une césure, ce qui permet d’assurer un beau parallélisme dans les enjambements, l’objectif final étant que le rythme du vers ne souffre pas de cet enjambement. 

    Exemple :

    Mais puisque sans vouloir que je le justifie 
    Vous me rendez garant du reste de sa vie, 
    Je répondrai, Madame, avec la liberté 
    D’un soldat qui sait mal farder la vérité. 

     Féminin et masculin

    Une rime féminine se termine par un “e muet” (graphié “e”, “es” ou “ent”) qui, donc, ne se prononce pas. Dans tous les autres cas, la rime est dite masculine

    Une rime masculine rime avec une rime masculine, une féminine avec une féminine. Ainsi, “florale” et “floréal” ne riment pas

    Singulier et pluriel

    En poésie classique, le singulier et le pluriel ne sont pas la même chose qu’en grammaire. On parle de rime au pluriel quand un vers se termine par “s”, “x” ou “z”.

    Ainsi, un vers qui finit par “tu peux” est considéré comme pluriel. Dans tous les autres cas, il s’agit de rimes au singulier. Une rime au pluriel doit rimer avec une rime au pluriel, au singulier avec une rime au singulier.

    Qualité de la rime en versification classique

    Selon le nombre de sons qui riment, une rime peut être plus ou moins riche. En poésie classique, on évite la rime pauvre.

    Rime pauvre : seule la dernière voyelle tonique rime (aussi / lit) ; 

    Rime suffisante : deux sons en commun : la dernière voyelle tonique et une même consonne, avant ou après la voyelle (cheval / banal ou pela / fêla) 

    Rime riche : trois sons en commun : banal / chenal ; 

    Rime très riche : plus de trois sons en commun. 

    La strophe

    La strophe est un groupement régulier de vers

    Le monostique : un seul vers ; 

    Le distique (ou couplet ou deuzain) : deux vers ; 

    Le tercet : trois vers ; 

    Le quatrain : quatre vers ; 

    Le quintin : cinq vers ; 

    Le sizain : six vers ; et ainsi de suite, jusqu’à 17 vers (le “dixseptain”).

    Lier ses vers 

    Une strophe doit contenir le plus possible de vers se lisant à la suite, sans point. Par exemple : 

    En rêve je perçois, couverte de splendeur 

    Un être éblouissant : la rose inimitable. 

    Apeuré, j’aperçois l’animal redoutable 

    Qu’est la noble lionne, révélant son ardeur. 

    C’est un poème, hélas, qui contient un point, coupant le quatrain en 2 fois 2 vers distincts. Le rythme en est altéré et la fluidité également. 

    Par contre: 

    En rêve je perçois, couverte de splendeur Un être éblouissant : la rose inimitable Pendant que m’apparaît l’animal redoutable Qu’est la noble lionne, révélant son ardeur. 

    Ce poème montre la lecture d’une strophe complète dans un même élan.

     b) La poésie moderne 

    Les sources de la modernité 

    À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, il y a eu bouleversement des codes et des fonctions de la poésie. Les changements qui se poursuivent au XXe siècle étaient la volonté d’explorer librement les formes et le sens

     Les caractéristiques de la poésie moderne 

    a) Travail sur les rythmes et sonorités 

    Dans la seconde moitié du XIXe siècle : des poètes et des courants engagent les révolutions formelles du genre poétique et mettent l’accent sur la prosodie, c’est-à-dire le travail sur les rythmes et sonorités. 

    La prose poétique (poème en prose) : longue tradition d’écriture (Fénelon, Rousseau, Chateaubriand) dans laquelle la prose contient des éléments poétiques (travail sur les rythmes, les sonorités)


    Genre ambigu mais qui se distingue de la prose poétique, car il constitue une unité autonome et brève

    Accent mis sur les sons, les rythmes, le principe de discontinuité (effets de rupture) et sur les images qui servent plus à suggérer qu’à décrire (Baudelaire, Rimbaud, Max Jacob,…) 

    Le vers libre : combinaison de différents mètres b) Se libérer des contraintes • Suppression de la ponctuation. 

     Exemple: Cendrars, La Prose du Transsibérien, Apollinaire, Alcools 

    • Syntaxe désarticulée : volonté de fragmentation 

    • Inégalité des vers et disparition de la rime


    c) Je comprends et j’applique. 

    1) Analyse le poème ci-dessous en tâchant de dégager l’idée générale et les caractéristiques de la poésie classique 

     Odes à Cassandre


    Mignonne, allons voir si la rose 

    Qui ce matin avait déclose 

    Sa robe de pourpre au Soleil, 

    A point perdu cette vesprée 

     Les plis de sa robe pourprée, 

    Et son teint au vôtre pareil. 

    Las ! voyez comme en peu d’espace, 

    Mignonne, elle a dessus la place Las ! 

    las ses beautés laissé choir ! 

    Ô vraiment marâtre Nature, 

    Puis qu’une telle fleur ne dure 

    Que du matin jusques au soir !

    Donc, si vous me croyez, mignonne, 

     Tandis que votre âge fleuronne 

    En sa plus verte nouveauté, Cueillez, 

    cueillez vôtre jeunesse : 

    Comme à cette fleur la vieillesse 

    Fera ternir votre beauté.

    2) Analyse le poème –ci-dessous en tâchant de dégager l’idée générale et les caractéristiques de la poésie moderne

    Zone

    A la fin tu es las de ce monde ancien
    Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
    Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine
    Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes
    La religion seule est restée toute neuve la religion
    Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation
    Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme
    L’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X
    Et toi que les fenêtres observent la honte te retient
    D’entrer dans une église et de t’y confesser ce matin
    Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut
    Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux
    Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d’aventure policières
    Portraits des grands hommes et mille titres divers
    J’ai vu ce matin une jolie rue dont j’ai oublié le nom
    Neuve et propre du soleil elle était le clairon
    Les directeurs les ouvriers et les belles sténo -dactylographes
    Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent

    Le matin par trois fois la sirène y gémit

    Une cloche rageuse y aboie vers midi

    Les inscriptions des enseignes et des murailles

    Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent

    J’aime la grâce de cette rue industrielle

    Située à Paris entre la rue Aumont-Thieville et l’avenue des Ternes [...]

    Extrait de Zone - Apollinaire, Alcools (1912)

    1.3.6. Activité d’expression écrite

    • Rédige un texte de 250 cents mots sur la vie conjugale

    1.3.7. Activité d’expression orale

    Faites un débat sur les sujets suivants : 

    a) L’amour est un mélange et de miel et de fiel. (Proverbe latin) 

    b) L’amour est comme la rosée, elle tombe sur les roses comme sur la bouse  de vache. 

     (Proverbe allemand) 

    c) Il n’y a pas de plus adorable, tendre et charmante relation que celle d’un 

    bon mariage.

     (Martin Luther)

    d) Il n’y a rien de si beau qu’un mariage bien réglé, bien paisible. (Pierre  Charron)

    1.3.8 Activité d’expression orale et écrite 

     Rédige et déclame un poème d’amour.

    1.4. EVALUATION DU CONTEXTE 

    1 Texte1 : La chaîne et le peigne

    Il y avait une fois, en quelque lieu du monde, deux époux dont l’amour n’avait 
    cessé de grandir au creux de leur chaumière, depuis le jour de leur mariage. 
    Ils étaient très pauvres et chacun d’eux savait que l’autre portait en son cœur 
    un désir inassouvi ; le mari avait une montre en or pour laquelle il ambitionnait 
    secrètement d’acheter un jour une chaîne du même métal précieux. La femme 
    avait de grands et beaux cheveux, et rêvait d’un peigne de nacre pour les serrer 

    sur sa nuque.

    Avec les années qui passaient, le mari en était venu à penser au peigne plus 
    qu’à la chaîne de montre, cependant que l’épouse oubliait la nacre en cherchant 
    comment acheter la chaîne rutilante. Depuis longtemps ils n’en parlaient plus, 
    mais leur esprit secrètement nourrissait le projet impossible. Au matin de leurs 
    noces d’or, le mari eut la stupeur de voir son épouse avancer vers lui les cheveux 

    coupés !

    « Qu’as-tu fait mon amie ? »

    Elle ouvrit alors ses mains dans lesquelles brillait la chaîne d’or : « je les ai 
    vendus pour acheter la chaîne qui accompagnerait ta montre.
    Ma pauvre amie, s’écria-t-il en ouvrant ses propres mains dans lesquelles 
    resplendissait la nacre, j’ai vendu la montre pour t’acheter le peigne ! »
    Et de tomber dans les bras l’un de l’autre, dépouillés de tout, riches de leur seul 

    amour...

    Gerard Bessière

    Texte 2 : L’amour est une route

    L’amour n’est pas tout fait. Il se fait. Il n’est pas robe ou costume prêt à porter, 
    mais pièce d’étoffe à tailler, à monter et à coudre. Il n’est pas appartement, livré 

    clefs en main, mais maison à concevoir, bâtir, entretenir, et souvent réparer.

    Il n’est pas sommet vaincu, mais départ de la vallée, escalades passionnantes, 

    chutes dangereuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.

    Il n’est pas un solide ancrage au port du bonheur, mais levée d’encre et voyage 

    en pleine mer, dans la brise ou la tempête.

    Il n’est pas oui triomphant, énorme point final qu’on écrit en musique, au milieu 
    des sourires et des bravos, mais il est multitude de “oui” qui pointillent la vie, 

    parmi une multitude de “non” qu’on efface en marchant.

    Ainsi être fidèle, vois-tu ce n’est pas : ne pas s’égarer, ne pas se battre, ne pas 

    tomber, c’est toujours se relever et toujours marcher.

    C’est vouloir poursuivre jusqu’au bout, le projet ensemble préparé et librement 

    décidé. C’est faire confiance à l’autre au-delà des ombres de la nuit.

    C’est se soutenir mutuellement au-delà des chutes et des blessures. C’est avoir 

    foi en l’Amour tout-puissant, au-delà de l’amour.

    Michel Quoist

    1.4.1 Compréhension du texte 

    Lis le texte 1 et répond aux questions suivante

    1) Explique comment l’amour de deux époux n’avait cessé de grandir.

    2) Quelle est la défaillance qui a conduit au dénouement malheureux de 

    cette histoire ?

    3) Quels conseils aurais-tu donné à ce couple pour éviter la coïncidence 

    malheureuse? 

    Lis le texte 2 et répond aux questions suivantes1. 

    1) Comment peux-tu définir l’amour en une phrase courte.

    2) Quelle est la grande ressemblance entre le texte 1 et le texte 2 ?

    3) Entre le texte 1 et le texte 2, lequel as-tu aimé le plus ? Pourquoi ?

    1.4.2 Lexique 

    Complète ce texte avec les mots suivants: Réception de mariage, mariage, 
    journée romantique, amour, votre couple, rêvé, unissant, vos 

    sentiments, l’être aimé, vos vœux, textes d’amour.

    Le mariage est la …………… par excellence. C’est l’occasion de vous prouver 
    votre ………..l’un à l’autre en vous …………pour la vie sous le regard bienveillant 
    de vos proches. C’est une manière d’affirmer……………….,sa solidité, sa 
    pérennité. C’est donc le moment ……………, de réaffirmer vos sentiments 
    envers ………….., de lui dire ces mots que vous prononcez peut-être peu au 
    quotidien, d’exprimer la force et la grandeur de votre amour pour l’autre à travers 
    un discours de ……………. Seulement il n’est pas forcément facile de trouver 
    les mots justes. Rassurez-vous, il existe des solutions. Vous n’êtes en effet pas 
    obligé de rédiger vous-mêmes ………... Vous pouvez tout à fait emprunter les 
    mots d’un autre pour dire le plus justement possible ………….. et rendre votre 

    mariage original. C’est pourquoi nous vous proposons aujourd’hui une sélection 

    de …………… à lire au cours de votre cérémonie ou de votre …………………. 

    Il ne vous reste plus qu’à choisir celui qui vous parle le plus !

    1.4.3. Grammaire et conjugaison

    A) Lis et indique la valeur des temps soulignés dans les phrases 

    suivantes

    1) Je me lave les dents. 

    2) De peur d’être piqué, Paul ouvre son sac pour y prendre un crème antimoustique. 

    3) Elle préparait des pop-corn pour sa nièce chaque mercredi après-midi. 

    4) C’est en 1431 que Jeanne d’Arc meurt sur le bûcher à Rouen. 

    5) Les Alaouites prendront le pouvoir au Maroc en 1636. 

    6) Elle se réveilla, se brossa les dents, mangea, après quoi elle sortira. 

    7) Chaque jour, Marie promène son chien. 

    8) Si tu ne restais pas planté devant ton ordinateur toute la journée, tu 

    pourrais venir avec nous à la plage. 

    9) Ma sœur parlait au téléphone avec son amie.

    10) Elle était belle, sa taille fine se dressait devant moi comme une sirène 

    11) L’eau gèle à 0°c. 

    12) Dorénavant, je contacterai mon ami chaque soir. .

    B) Exprime la concession en utilisant les subordonnants suivants : 

    Malgré, cependant, pourtant, néanmoins, quand même, alors que, 

    même si, bien que

    1) Il fait froid. Je vais sortir.

    2) Elle est gentille. Personne ne l’aime.

    3) La démonstration est logique. Le résultat est faux.

    4) Ils sont jeunes. Ils ont une grande expérience.

    5) Il est âgé. Il est encore actif.

    6) Il s’excuse. Je ne le pardonnerai pas.

    7) Tu as un mauvais caractère, mais je t’apprécie 

    8) Jacques semble triste. Il a tout pour être heureux.

    C) Exprime la restriction dans les phrases suivantes

    1) Il pense toujours à ça.

    2) Elles offrent des cadeaux à leurs parents

    3) Elle travaille une fois par semaine ; le lundi.

    4) Il n’a pas d’argent, il n’a où vendre ses marchandises.

    5) Sa boisson préférée c’est de l’eau.

    6) Il n’a jamais visité d’autres villes à part Kigali

    D) A l’aide d’une conjonction de subordination, exprime l’hypothèse.

    Il pleut. Nous ne pourrons peut-être pas sortir.

    1) Tu vas finalement le rencontrer. Je pense qu’il va venir.

    2) Lundi ou mardi, le président part en voyage d’affaires. Nous irons le voir 

    quand il sera disponible.

    3) Je ne crois pas que tu saches parler chinois. Mais si tu en es capable, 

    alors tu traduiras ce que je dirai à mademoiselle Lin.

    4) Le voleur est peut-être passé ici ce matin. Le veilleur l’aura vu.

    5) La gamelle est pleine, le chat n’a rien mangé. Ou alors c’est peut-être toi 

    qui lui as remis des croquettes.

    E) Relie les deux propositions avec la locution entre parenthèses

    1) Elle porte cette robe. Elle est démodée. (Avant que) 

    2) Le pantalon te plaît. Je vais l’acheter. (Pourvu que) 

    3) J’ai préparé un repas léger. Tu seras plus mince. (Pour que) 

    4) Je vais partir. Tu me dis de rester. (à moins que)

    5) Elle est grande. Ses parents sont de petite taille. (bien que) 

    6) Il a fait un voyage. Elle le sait. (Sans que) 

    7) Il faut la rassurer. Elle veut rentrer chez elle. (de façon à ce que) 

    F) Mets le verbe entre parenthèses au temps qui convient

    1) Ce n’est pas que je (vouloir) vous renvoyer, mais il commence à se faire 

    tard.

    2) Afin que nous (pouvoir) rentrer plus vite, je vous propose de prendre 

    l’autoroute.

    3) L’accident fut brutal, si bien que personne ne (pouvoir) en établir les 

    circonstances exactes.

    4) Il est généreux, quoiqu’il (être) économe.

    5) Au cas où il (accepter), prévenez moi.

    6) Selon qu’il (accepter) ou pas mon avis, je déciderai de la suite à donner.

    7) J’attendrai jusqu’à ce que tu (partir).

    8) Puisque tu n’ (avoir) rien à me dire, tu peux partir.

    9) Il est entré sans que les invités ne le (voir).

    10) Je cherche une maison qui me (plaire).

    1.4.4 Stylistique

    Quelles sont les figures de style utilisées dans les phrases suivantes?

    1) Elle a des cheveux de soie.

    2) La forêt gémit sous le vent.

    3) Le temps est un grand consolateur.

    4) Rabat organise des festivités à l’occasion de la fête du trône.

    5) J’ai visité la ville rouge.

    6) ce n’est pas mauvais.

    7) Il n’est plus.

    8) Le feu a brûlé des arbustes, des champs, puis la colline entière.

    9) Mon lit est doux

     Mon lit est chaud.

    10) Les uns riaient; les autres pleuraient.

    11) Rappelle-toi, rappelle-toi Barbara.

    12) Il s’est passé des jours, des semaines, des mois avant qu’il se décide de 

    lui dire vérité.

    13) Cet endroit me parlait de toi, de nous, de ces heures passées ensemble.

    14) Un homme qui me hait près d’un homme qui m’aime.

    15) Il prit un train, un bateau, une voiture.

    1.4.5 Littérature

    Analyse ce poème sur base des caractéristiques suivantes :

    a) Le genre et l’auteur du poème.

    b) La structure poétique c’est à dire le nombre de vers (quatrain, sizain...), les 

    strophes et les syllabes (décasyllabes, octosyllabes...). 

    c) Le type de rimes

    d) Les figures de style employées (au moins trois)

    e) La thématique

    Poème « Amours de Marie, Ronsard, 1556. »

    Comme on voit sur la branche, au mois de mai, la rose,

    En sa belle jeunesse, en sa première fleur,

    Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,

    Quand l’aube, de ses pleurs, au point du jour l’arrose;

    La Grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,

    Embaumant les jardins et les arbres d’odeur;

    Mais, battue ou de pluie ou d’excessive ardeur,

    Languissante, elle meurt, feuille à feuille déclose;

    Ainsi, en ta première et jeune nouveauté,

    Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,

    La Parque t’a tuée, et cendre tu reposes.

    Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,

    Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,

    Afin que, vif et mort, ton corps ne soit que roses. 

    1.5. ACTIVITÉS LUDIQUES 

    • Lis et chante ces chansons d’amour

    A)Mon Cœur Te Dit Je T’aime par Frédéric François

    La maison a l’air plus grande

    Surtout la chambre

    Il ne reste rien de toi que ton parfum

    Je découvre en ton absence

    Un vide immense

    En voyant s’ouvrir les roses du jardin

    Je vis près du téléphone

    Mais quand il sonne

    C’est jamais le coup de fil que j’espérais

    Tu m’oublies et moi je chante

    Mais si je chante

    C’est seulement pour me retenir de pleurer.

    Refrain 

    Mon cœur te dit je t’aime

    Il ne sait dire que ça

    Je ne veux pas te perdre

    J’ai trop besoin de toi

    Mon cœur te dit je t’aime

    Il est perdu sans toi

    Mon cœur te crie je t’aime

    A chaque fois qu’il bat.

    C’est surtout lorsque je rentre

    Que tu me manques

    Il faut dire que chaque soir, tu m’attendais

    Et malgré ma solitude

    Par habitude

    Hier encore je t’ai fait chauffer du café

    Je dois perdre un peu la tête

    Dans ma défaite

    Je t’invente et je ne sais plus où j’en suis

    A nouveau tes yeux m’éclairent

    J’ai ta lumière en couleur sur des photos

    Tu me souris.

    Mon cœur te dit je t’aime

    Il ne sait dire que ça

    Je ne veux pas te perdre

    J’ai trop besoin de toi

    Mon cœur te dit je t’aime

    Il est perdu sans toi

    Mon cœur te crie je t’aime

    A chaque fois qu’il bat.

    Mon cœur te dit je t’aime

    Il ne sait dire que ça

    Je ne veux pas te perdre

    J’ai trop besoin de toi

    Mon cœur te dit je t’aime

    Il est perdu sans toi

    Mon cœur te crie je t’aime

    A chaque fois qu’il bat.

    Mon cœur te dit je t’aime

    La la la la, la la

    La la la la la la, la

    La la la la, la la

    Mon cœur te dit je t’aime...

    Source : https://www.paroles.net/frederic-francois/paroles-mon-coeur-te-ditje-t-aime

    B)Avec Toi par Marthe Zambo

    Mes parents savent que tu es toujours avec moi 
     Personne ne sait que tu m’as déjà quitté pour elle 
     Tu es parti même pas un mot, Oubliant que j’étais là 
     Dans la peine et le chagrin


    Mes parents savent que tu es toujours avec moi 
    Personne ne sait que tu m’as déjà quitté pour elle
    Tu es parti même pas un mot, Oubliant que j’étais là 

    Dans la peine et le chagrin

    REFRAIN

    Avec toi, j’avais appris à pardonner

     Avec toi, j’ai découvert une vie nouvelle 

    Avec toi j’ai connu la paix, l’amour et le bonheur 

    Avec toi, je suis si bien 

    Tu me disais que tu n’aimais que moi te souviens-tu?

     Et te souviens-tu que je ne peux vraiment rien sans toi 

    Tu es ma vie aie pitié Reviens moi je t’en supplie

     Avec toi, je suis si bien 

    Tu me disais que tu n’aimais que moi te souviens-tu? 

    Et te souviens-tu que je ne peux vraiment rien sans toi 

    Tu es ma vie aie pitié Reviens moi je t’en supplie 

    Avec toi, je suis si bien 

    REFRAIN 

    A présent que ma vie va recommencer 

    Que c’est si bon de me retrouver dans tes bras 

    Ne t’en va plus tu es à moi Avec toi je suis si bien 

    À jamais, à jamais 

    A présent que ma vie va recommencer

     Que c’est si beau de me retrouver dans tes bras 

    Ne t’en vas plus tu es à moi 

    Avec toi je suis si bien 

    À jamais, à jamais 

    source :https://kamerlyrics.net/lyric-189-marthe-zambo-avec-toi


    CONTEXTE 2 URBANISME ET TECHNOLOGIE