Topic outline

  • General

  • CONTEXTE 1 LA VIE CONJUGALE

    Compétence - clé :

    Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec la vie conjugale

    1.1 Activité introductive du contexte

    Questions : Observe les images suivantes et décris ce que tu vois.


    A.

    A


    d

    1.1UNITÉ 1: LE CHOIX DU CONJOINT

    d


    1.1.1. Activité de mise en situation

    a) Observe les images ci-dessus et décris ce que tu vois.

    b) Etablis une relation entre le message des images et ce que tu comptes

    faire dans l’avenir.

    1.1.2 Activité de compréhension du texte

    Texte : Le mariage dans la culture rwandaise

    Le choix de la fille ou du garçon

    Traditionnellement, la fille et le garçon ne se fréquentaient pas, sauf en cas de

    voisinage. Dans le but de marier leur enfant à une famille aisée, de consolider

    son foyer, les parents devaient constituer un réseau d’informateurs (umuranga)

    parmi les amis et les connaissances. Ces derniers avaient pour mission de

    collecter tous les éléments et de les faire parvenir aux familles concernées.

    Pour chaque famille le choix des émissaires respectifs portait sur des personnes

    expérimentées, dont la sagesse permettait de discerner et de choisir mieux que

    ne l’auraient fait les deux jeunes gens…..

    Les enquêtes menées avant les fiançailles avaient pour objet de déceler le

    conjoint et la conjointe qui convenait. Ces renseignements étaient fournis par

    plusieurs personnes amies. Une fois l’objet de l’enquête jugé favorable, les

    parents du garçon pouvaient se décider à faire des démarches en vue d’obtenir

    la main de la jeune fille.

    La demande en mariage 

    La famille du garçon se préparait activement à cet heureux évènement. Un porteparole

    était désigné par la famille. Habituellement ce porte-parole était le père du

    garçon. A son absence, on choisissait une personne digne, expérimentée, pleine

    de sagesse et tact en vue de favoriser la réussite de l’affaire. Ce représentant

    de la famille, le jour convenu, était accompagné par quelques personnes âgées,

    dignes et qui avaient de l’expérience en la matière. Deux cruches de bière selon

    l’usage, étaient portées par deux jeunes gens.

    Lorsque les visiteurs arrivaient près du foyer de la jeune fille, ils étaient accueillis

    par un délégué de la famille de la jeune fille qui les conduisait à la maison. Le

    père de famille les saluait affectueusement. Les tabourets étaient préparés et

    les nattes étendues sur le sol dans l’enclos. Comme au Rwanda on portait des

    bâtons et des lances, une personne désignée à cet effet recueillait les bâtons

    et les lances et les mettait en un endroit sûr. Le père de la jeune fille indiquait

    les places aux visiteurs en commençant par le chef de file et les autres étaient

    placés suivant leur dignité d’âge.

    La famille offrait une bière de sorgho aux visiteurs et quelques instants après,

    le porte-parole présentait une cruche de bière. Dans toutes nos cérémonies, le

    père de la jeune fille et le porte-parole du garçon, commençaient à boire à la

    cruche et les autres buvaient après eux.

    Le porte-parole présentait alors sa requête :

    – Nous sommes venus demander la main de votre jeune fille pour notre fils.

    – Oui, je viens d’entendre votre demande et vous promets de vous donner

    ma fille, mais vous devez me donner une dot.

    – J’accepte de vous donner une dot digne de votre fille.

    Toute l’assemblée applaudissait avec grand gestes. On servait une autre bière

    et après on accompagnait les visiteurs. Ainsi la première phase était terminée.

    Présentation de la dot

    Le jour convenu, les parents du garçon présentaient une dot aux parents de

    la jeune fille pour son mariage. Tous les membres de la famille étaient alors

    mis au courant. Ils étaient invités aux festivités. Quand ils allaient présenter la

    dot, ils apportaient une ou deux cruches de bière, en général de la bière de

    banane et de la bière de sorgho, une vache s’ils en possédaient, huit houes

    dans le cas contraire. Une houe spéciale dite mbogo était nécessaire partout

    pour empêcher d’autres à prendre la place. Dans la région de Gisaka et de

    Kinyaga, on apportait la bière de banane car la culture de sorgho y était rare.

    Une cruche vide devait être laissée chez les parents de la fille et était gardée

    soigneusement. Elle n’était utilisée que lorsque la femme se rendait chez ses

    parents, après la naissance du premier enfant. Si la dot était approuvée, le père

    du garçon recevait la main de la fille. Si elle n’était pas jugée satisfaisante, il

    était obligé d’en chercher une autre plus valable, la main de la jeune fille lui étant

    quand même accordée.

    Il arrivait que des causes survenues après les fiançailles empêchent le mariage.

    Dans ce cas, la famille de la jeune fille remboursait à celle du garçon tout ce qui

    avait été offert lors des fiançailles.

    MINEPRISEC, Texte et activités pour la classe de français, Dossier 8, Amour Dot et Mariage,1990 page 46

    Questions de compréhension du texte

    Lis le texte et réponds aux questions suivantes :

    1) Quels sont les grandes parties de ce texte ?

    2) Explique comment se faisait le choix du conjoint dans la société traditionnelle rwandaise.

    3) Comment se déroulait la demande en mariage ?

    4) Explique comment se déroulent ces cérémonies actuellement ? Y-a-t-il eu des changements ?


    1.1.3. Activité d’exploitation lexicale

    a) Activité d’apprentissage

    • Lis ce texte et relève les termes relatifs au choix du conjoint

    L’amitié est une inclination réciproque entre deux individus (ou plus) n’appartenant pas à la même famille.

    C’est un sentiment d’affinité que les personnes éprouvent lors d’une première rencontre qui peut faire débuter une grande et belle histoire d’amitié.

    L’amitié est un sentiment qui unit toutes les personnes et qui est passé de simple contact réel à un développement des contacts grâce au numérique, c’est-à-dire aux progrès dans le multimédia.

    La rencontre amoureuse est une thématique qui nourrit le cinéma populaire et, que ce soient les héros de Titanic ou plus récemment de Twilight, les images de couples envoûtés par un coup de foudre ne cessent de construire une véritable mythologie de la rencontre amoureuse qui emporte ses protagonistes dans un monde à part.

    • Donne six autres mots/ expressions en rapport avec le choix du conjoint

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel




    Les termes relatifs au choix du conjoint

    Ami, aimer, adorer, chérir, amoureux, amitié, affection, tendresse, sympathie,

    confidence, coup de foudre, sympathique, antipathique, sentiment, charme,

    beauté, attirance, passion, divorcer, faire la cour, draguer, etc.

    c) Je comprends et j’applique

    1) Fais un texte de 10 phrases en utilisant les termes ou expressions en rapport avec le choix du conjoint.

    2) Complète ce texte par les mots suivants : génération, les parents, la femme, mariage, l’amour, de son père, envie de se marier, fiançailles, le couple, jeune fille, épouse

    Le sujet de …………..des ………..et du ………. a déjà occupé des générations

    entières, depuis toujours. Il n’est pourtant pas épuisé, et reste toujours

    d’actualité. Chaque ………. est touchée à son tour. Ce sujet est captivant,

    actuel et important, spécialement pour vous qui n’avez pas encore fait le pas

    du mariage. Mais il l’est aussi pour …... et ceux qui désirent aider et conseiller.


    Un jeune homme qui avait ……………..va vers son père et lui demande conseil.

    Le père lui donne des avertissements très forts, car la ………………..n’est

    pas une enfant de Dieu. L’avis …………. ne convient pas au fils qui en décide

    autrement. Il …………quand même la femme. Au bout d’une année ………..

    se sépare. ……………..l’avait trompé plusieurs fois avec d’autres hommes. De

    nouveau un atterrissage fracassant, qui aurait pu être évité si le conseil du père

    avait été suivi.

    3) Explique ces proverbes :

    1) Les apparences sont trompeuses.

    2) L’habit ne fait pas le moine.

    3) Tout ce qui brille n’est pas or.

    4) Grand amour, grandes peines.

    (Proverbe italien)

    5) Le respect suit toujours le véritable amour

    (Proverbe français)

    6) L’amour est aveugle.

    1.1.4 Activité d’exploitation grammaticale

    1.1.4.1. Les valeurs du présent

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur du présent

    1) Tu manges et tu te tais

    2) Il/elle arrive à l’ instant

    3) Vous venez de la réunion

    4) Les jours se suivent et ne se ressemblent pas

    5) La terre tourne

    6) Maintenant je danse

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    PRÉSENT

    • Le présent exprime un fait qui se déroule au moment où l’on parle.

    C’est le présent actuel ou le temps du discours direct

    Exemple : Cette place est libre, vous pouvez vous y installer.

    • Le présent exprime aussi une vérité valable à toutes les époques ;

    on le retrouve alors dans les dictons, les proverbes et les définitions.

    Exemples :

    1) La Terre tourne autour du Soleil.

    2) Qui ne risque rien n’a rien.

    3) Le carré est un quadrilatère dont les quatre angles sont droits.

    • Le présent exprime des faits qui se répètent habituellement

    Exemple: Toutes les fins de semaine, les enfants se rendent à la piscine.

    • Le présent exprime un fait passé qu’on situe au présent pour le

    rendre plus vivant ; c’est le présent de narration ou historique

    Exemple : Le fantôme le regarda fixement, versa des larmes, et sauta à son

    cou. Candide, effrayé, recule. (Voltaire)

    • Le présent exprime aussi le passé récent ou le futur proche

    Exemples:

    1) Il vient de sortir.

    2) Elle arrive bientôt.

    c) Je comprends et j’applique.

    Activité 1

    Dans les phrases suivantes, donnez la valeur du présent de l’indicatif.



    1) Sur le divan, tout à côté, six ou sept petits garçons et petites filles,

    rangés comme sur une image, sages comme le sont les enfants

    lorsqu’il se fait tard, écoutaient. (Alain Fournier)

    2) Il lève le bras, il rougit, retient son haleine. Attention ! L’équilibre ! Il va

    le retrouver, il le retrouve. (Georges Duhamel)

    3) Dimanche, tout Paris était consterné du renvoi de M. Necker ; j’avais

    beau échauffer les esprits, personne ne prenait les armes. Je vais sur

    les trois heures au Palais Royal ; je gémissais, au milieu d’un groupe,

    sur notre lâcheté à tous, lorsque trois jeunes gens passent se tenant

    par la main et criant aux armes ! (Camille Desmoulins)

    4) Aujourd’hui, c’est jour de soleil… L’air n’est qu’une fête. (Taine)

    5) Tout à coup, mon oreille est frappée des sons que le vent m’apporte

    du milieu du lac. J’écoute et je distingue les accents d’une voix

    humaine. (Chateaubriand)

    6) Et la neige tombe toujours, lentement, silencieusement, car le vent

    s’est apaisé. (Théophile Gautier)

    7) La perte d’un époux ne va point sans soupirs. On fait beaucoup de

    bruit, et puis on se console. (La Fontaine)

    8) Les jours où je ne vais pas à l’école, on va sur les plaines d’Abraham.

    Pendant que Blaudelle se fait une toile, moi j’ai rendez-vous avec

    Lauda. (Jacques Savoie)

    9 Dans une heure au plus tard, je reviens en ce lieu. (Corneille)

    10) Je m’approche du kiosque. Armande me reconnaît aussitôt et

    m’accueille avec son grand sourire : « Alors, qu’est-ce qu’il fait ton

    père ? » (Adapté de Jacques Savoie)

    1.1.4.2 les valeurs de l’imparfait

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur de l’imparfait

    1) Les singes sautaient dans les branches.

    2) Il mangeait chaque jour à midi.

    3) Le directeur passait derrière la maison au moment où j’ouvrais ma fenêtre.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Les valeurs de l’imparfait

    • L’imparfait exprime un fait passé, mais non achevé (donc imparfait), en

    train de se réaliser pendant qu’une autre action se produit. L’imparfait

    est comme le « présent du passé »

    Exemple

    Il rentrait tranquillement à la maison quand il fut surpris par un chien féroce.

    • L’imparfait traduit un fait qui se prolonge dans le passé, sans

    délimitation ; c’est l’imparfait de narration

    Exemples

    1) Cosette dormait profondément.

    2) Elle était tout habillée. (V. Hugo)

    • L’imparfait présente un fait qui se répète dans le passé ; c’est l’imparfait

    d’habitude ou de répétition

    Exemple

    Toutes les fins de semaine, les enfants se rendaient à la piscine.

    • L’imparfait est utilisé dans les descriptions

    Exemple

    La route était longue et sinueuse.

    • L’imparfait traduit un passé récent ou un futur proche par rapport à une

    action au passé

    Exemples

    1) À peine étions-nous dans la salle, que les applaudissements

    éclatèrent.

    2) J’ai appris qu’il rentrait au pays la semaine prochaine.

    • Autres emplois de l’imparfait

    • Après si, l’imparfait exprime la supposition

    Exemple

    Si je gagnais à la loterie, je voyagerais autour du monde.

    • L’imparfait exprime aussi un souhait ou un regret

    Exemple

    Ah ! Si tu travaillais sérieusement ! Je ne pouvais accepter ces conditions.

    • L’imparfait peut atténuer un fait et être utilisé dans les formes affectives

    Exemples

    1) Je venais vous solliciter une audience.

    2) Comme on aimait ce bébé !

    c) Je comprends et j’applique.

    Dans les phrases suivantes, donnez la valeur de l’imparfait de l’indicatif.

    1) Et tout à coup, brisant les branches, couvertes de sang, secouant les

    chiens qui s’attachaient à lui, le sanglier passa. (Guy de Maupassant)

    2) À quatre heures, un bon nombre d’enfants m’attendaient sur le perron,

    par politesse, étant donné que j’irais de leur côté. (Gabrielle Roy)

    3) Ce qu’on avait sous les yeux, c’était une haute tour ronde, toute seule au

    coin du bois comme un malfaiteur. (Victor Hugo)

    4) Dans les veillées d’hiver, chaque année, je reprenais le catalogue, passais

    vite sur les pages inutiles et m’abîmais dans la contemplation du cheval

    mécanique. (Jean Marouzeau)

    5) Le soleil venait de disparaître et, sur l’horizon encore flamboyant, se

    dessinait le profil de ce fantastique rocher. (Guy de Maupassant)

    6) D’innombrables moustiques et maringouins tourbillonnaient dans l’air

    brûlant de l’après- midi. À chaque instant, il fallait les écarter d’un geste.

    (Louis Hémon)

    7) Si elle avait seulement mille francs, elle serait épousée par un pauvre

    ouvrier. (Honoré de Balzac)

    8) Ah ! Si j’étais roi ! La paix eût partout régné. (Louis Guilloux)

    9) Ah ! Gringoire, qu’elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin ! (Alphonse

    Daudet)

    1.1.4.3. Les valeurs du futur simple

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur du futur simple

    1) Il fera beau demain.

    2) Je passerai mes vacances chez moi.

    3) Un seul Dieu, tu adoreras et tu aimeras parfaitement.

    4) Vous me suivrez à dix pas.

    5) Vous viendrez me voir. N’est-ce pas ?

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Le futur simple exprime un fait qui pourra avoir lieu dans l’avenir

    Exemple:

    En été, les touristes viendront en grand nombre à Montréal.

    • Le futur simple peut exprimer un ordre atténué.

    Exemple:

    Je vous demanderai de vous présenter à l’heure à votre rendez-vous.

    • Le futur simple peut traduire un conseil ou une indication.

    Exemple:

    Au feu, vous tournerez à droite.

    • Le futur simple peut exprimer une vérité générale. Dans ce cas, il est

    accompagné d’un adverbe tel « souvent », « toujours », « jamais ».

    Exemple:

    Les hommes feront toujours la guerre.

    • Le futur simple traduit aussi une intention ou une promesse

    Exemple:

    Je vous paierai, lui dit-elle, avant l’août, foi d’animal. (La Fontaine)

    • Le futur simple exprime aussi une supposition.

    Exemple: Encore une fois, il ne viendra pas au rendez-vous.


    c) Je comprends et j’applique.

    Dans les phrases suivantes, donnez la valeur du futur simple

    1) Dépêchons-nous, dépêchons-nous… Plus tôt nous aurons fini, plus tôt

    nous serons à table. (Alphonse Daudet)

    2) C’est Paul qui sera cuisinier et Pierre l’aidera. Pour la vaisselle, vous vous

    y mettez tous. (Maurice Genevoix)

    3) Tout à coup, j’entends un piano, à l’autre bout du Grand Hall. Je me dis

    que si Blaudelle entend aussi la musique, il aura sûrement l’idée d’aller

    me chercher dans ce coin-là. (Jacques Savoie)

    4) Mon petit, tu accepteras ; tu seras engagé pour rabattre le gibier, et tu le

    rabattras. (Gaston Chérau)

    5) Je ne sais plus rien du sort de la guerre. Je ne sais plus quand ni comment

    elle finira. J’ai tout oublié et un jour viendra peut-être où je douterai d’avoir

    vécu ces tribulations. (Marcel Aymé)

    6) Cinq ans et je serai tout à fait un homme !… J’aurai des droits que nul

    n’osera tourner en dérision. (Georges Duhamel)

    7) Homme libre, toujours tu chériras la mer ! (Charles Baudelaire)

    1.1.4.4. les valeurs du passé composé

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur du passé composé

    1) Nous l’avons acheté hier.

    2) S’il a bien dansé, on l’invitera demain.

    3) J’ai souvent travaille dur pour mes enfants.

    4) Les grenouilles n’ont jamais eu de queue.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Le passé composé est employé, dans un énoncé, pour exprimer

    une action passée achevée à un moment déterminé ou indéterminé

    du passé (aspect accompli qui s’oppose à l’aspect inaccompli de

    l’imparfait auquel il est souvent associé).

    Exemple: Le week-end dernier, il faisait beau ; nous sommes allés cueillir

    des champignons dans la forêt.

    • Employé avec le présent, il exprime une action antérieure à celle

    exprimée au présent.

    Exemple: Quand j’ai mangé du chocolat, je suis malade.

    • Parce qu’il est un temps du passé qui garde des liens avec le

    présent, le passé composé prend parfois la valeur d’un présent

    accompli.

    • Exemple: Sa maison a été détruite par le tremblement de terre.

    Aujourd’hui, il a tout perdu

    • Le passé composé exprime une action passée par rapport au

    moment où l’on parle ou écrit.

    Exemple: Je l’ai vu hier.

    • Il peut également exprimer l’éventualité après «si».

    Exemple: Si ça vous a plu, ils le rejoueront demain.

    • Le passé composé évoque une vérité générale ou une action qui

    se répète.

    Exemple: Je me suis souvent souvenu de ma mère.

    c) Je comprends et j’applique.

    Souligne les verbes au passé composé puis indique leur valeur

    1) J’ai fait mes devoirs des que je suis rentré du collège

    2) Il s’est précipité vers moi et m’a embrassé

    3) Nous avons repeint tout l’appartement

    4) Elle a pris une aiguille et a recousu son pantalon

    5) Le berger attache ses chèvres avec la corde qu’il a tressée

    6) Maintenant il cout car il est parti trop tard

    1.1.4.5 les valeurs du plus-que-parfait

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur du plus-que-parfait

    1) Si seulement nous étions arrivés plus tôt ! (un regret)

    2) Dès l’ouverture de la porte nous avions compris. (Un fait passé, ce fait est antérieur à un autre fait, passé lui aussi.)

    3) Si j’avais gagné à la loterie, j’aurais fait le tour du monde. (Une hypothèse)

    4) On sonne. J’ouvre la porte, et vois Pierre qui me dit : “j’étais venu vous rappeler votre promesse”. (Dans une volonté d’atténuation)

    5) Si elle s’était dépêchée, elle n’aurait pas raté son train. (Une éventualité):

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Le plus-que-parfait indique un fait passé qui est antérieur à un

    autre fait, passé lui aussi quel que soit le délai écoulé entre les

    deux faits.

    Exemples :

    1) Le tableau qu’il avait peint plaisait au public.

    2) La mésange est revenue sur le peuplier où elle avait construit son

    nid.

    • Le plus- que- parfait s’utilise obligatoirement avec le conditionnel

    passé après “si” :

    Exemple :

    -- Si j’avais été plus attentif, je ne serais pas tombé de l’arbre.

    • Par atténuation ou politesse, le plus-que-parfait peut parfois

    remplacer l’imparfait pour certains verbes dont le procès peut être

    considéré comme achevé :

    Exemple : Jݎtais venu vous rappeler votre promesse.

    • Pour obéir à la règle de la concordance des temps, on emploie le

    plus-que-parfait après Je pensais que… Je croyais que… Elle ne

    savait pas que …

    • Dans le discours rapporté (style indirect), le plus-que-parfait

    remplace le passé composé d’une phrase indépendante qui devient

    subordonnée à un verbe au passé :

    Exemples :

    1) La séance est levée. → Les journalistes ont dit que la séance était levée.

    2) Quelqu’un a appelé? → Il ne savait pas si quelqu’un avait appelé.


    s

    c) Je comprends et j’applique.

    Souligne le plus-que parfait et dis sa valeur

    1) Cela fait maintenant près de trente ans, nous avions compris.

    2) Il venait une bonne odeur de soupe car la maîtresse de maison avait commencé le repas.

    3) Il crut que nous étions d’accord car nous avions souri à ses propositions.

    4) On sonne. J’ouvre la porte, et vois Pierre qui me dit : “j’étais venu vous rappeler votre promesse”

    5) Si tu m’avais prévenu, je ne serais pas parti.

    6) Il avait fait très chaud tout l’été.

    7) Les marathoniens étaient épuisés (action 2) car ils avaient parcouru vingt kilomètres.

    8) Quand je vis ses yeux tout rouges (action 2), je réalisai qu’elle avait

    pleuré. (Action 1

    9) On m’a informé (action 2) que ma collègue était partie plus tôt que

    prévu. (Action 1)

    10) Si j’avais mieux travaillé, j’aurais mieux réussi

    11) Le soleil avait disparu quand mon frère rentra

    1.1.5 Activité d’exploitation stylistique : les figures d’analogie et d’opposition

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et dis les figures de style utilisées

    1) La lune regardait par la fenêtre pendant que je dormais.

    2) Les machines qui marchent au moyen du feu sur des barre de fer ; ce

    sont de train.

    3) L’intelligence est la reine du monde.

    4) Horloge, dieu sinistre, effrayant, impassible, dont le doigt nous menace

    et nous dit : « souviens-toi ».

    5) Tous les arbres se courbent pour saluer le chef de notre village.

    6) La dame de fer, pour dire Margaret Thatcher.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    Parmi les figures d’analogie on a :

    • La métaphore

    Une métaphore désigne une chose par une autre qui lui ressemble ou qui

    a une qualité similaire. On la confond souvent avec la comparaison dont la

    différence est qu’elle affirme une similitude alors que la métaphore la laisse

    deviner. La métaphore est ainsi plus subtile que la comparaison et n’utilise

    pas de mot-outil de comparaison.

    Exemples :

    1) Il pleut des cordes : (expression populaire française).

    2) La vieillesse est le soir de la vie

    3) La puce, un grain de tabac à ressort.

    • La personnification

    La personnification consiste à attribuer des propriétés humaines à un animal ou

    à une chose dans le but de les faire parler ou agir.

    Une personnification peut avoir un effet anthropomorphique c’est-à-dire

    humaniser un être ou une chose non-humaine.

    Exemples :

    1) Il appela la Mort. Elle vint sans tarder.

    2) Le soleil aussi attendait Chloé, mais lui pouvait s’amuser à faire des

    ombres (Boris Vian, L’écume des jours)

    3) Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux – Et je l’ai trouvée amère.

    (Arthur Rimbaud, Une saison en enfer)

    • La périphrase (substitution)

    Une périphrase est le fait de remplacer un mot par sa définition ou une

    expression plus longue ayant le même sens. Elle est souvent utilisée dans

    un but poétique ou métaphorique.

    Exemples :

    1) La première dame. Pour dire la femme du président d’un pays

    2) La ville rose (pour désigner Toulouse)

    3) La langue de Shakespeare (pour désigner la langue anglaise)

    4) Le billet vert (pour désigner le dollar américain)

    5) Le roi soleil (pour désigner Louis XIV)

    6) Les forces de l’ordre (pour désigner les policiers)

    Les figures d’opposition

    • L’antithèse

    Une antithèse consiste à rapprocher deux termes qui s’opposent pour en

    renforcer le contraste.

    Exemples :

    1) Tout lui plaît et déplaît, tout le choque et l’oblige. Sans raison il est gai,

    sans raison il s’afflige. (Boileau, Satires)

    2) J’aime la liberté et languis en service, […] Je n’aime point la cour et me

    faut courtiser […] – Joachim du Bellay, (Les Regrets)

    3) Il a l’air vivace et maladif. (Victor Hugo, Les Misérables)

    4) Je suis au coeur du temps et je cerne l’espace. (Paul Éluard, L’amour la

    poésie)

    5) L’une est moitié suprême et l’autre subalterne. (Molière, L’école des

    femmes)

    6) Le défunt n’est pas mort.

    • Le parallélisme

    Un parallélisme est une figure de style d’insistance. Il consiste à reprendre

    la même construction en deux endroits d’un même texte pour mettre en

    valeur leur rapport. Les éléments répétés ont la même construction (AB

    – AB) et sont de longueur comparable. Le parallélisme peut être sonore,

    prosodique ou métrique.

    Exemples :

    1) Partir pour tout laisser, quitter pour tout abandonner

    2) Contre vous, contre moi, vainement je m’éprouve

    3) Présente, je vous fuis ; absente, je vous trouve

    4) Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris

    c) Je comprends et j’applique

    Activité 2

    Lis et indique les figures de style employées

    1) Tu dis que tu aimes les fleurs et tu leur coupes la queue,

    Tu dis que tu aimes les chiens et tu leur mets une laisse,

    Tu dis que tu aimes les oiseaux et tu les mets en cage,

    Tu dis que tu m’aimes alors moi j’ai peur.

    (Jean Cocteau)

    2) les commodités de la conversation pour dire« les fauteuils »

    3) La puce, un grain de tabac à ressort.

    4) Sans raison il est gai, sans raison il s’afflige.

    5) Tu nous tiens par la joie, et surtout par les larmes.

    6) L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature.

    7) Jeune homme, on te maudit, on t’adore vieillard.


    8) Le conseiller des grâces pour dire « le miroir ».

    9) Votre âme est un paysage choisi.

    10) L’ironie blesse, l’humour guérit

    L’ironie peut tuer, l’humour aide à vivre

    L’ironie veut dominer, l’humour libère

    L’ironie est impitoyable, l’humour est miséricordieux

    L’ironie est humiliante, l’humour est humble

    (Comte-Sponville)

    Activité 2

    Donne deux exemples pour chaque figure d’analogie et d’opposition

    1.1.6. Activité d’expression orale

    Faites un débat sur les sujets suivants :

    1) L’amour est une douce flamme qui réchauffe, et un feu qui brûle.

    Proverbe français, Le dictionnaire d’amour, 1808)

    2) L’amour est une fleur qui diffuse délicatement son parfum pour embaumer

    votre journée

    (Proverbe malgache, Les proverbes et adages malgaches, 1915)

    3) L’absence est l’ennemie de l’amour.

    4) L’homme sans amour ne vaut pas mieux que l’épi sans grain.

    1.1.7. Activité d’expression écrite

    Rédige un texte de deux 250 mots sur le choix du conjoint

    UNITÉ 2: FIANÇAILLES ET MARIAGE

    d

    1.2.1 Activité de mise en situation

    Observe l’image et décris ce que tu vois.

    Texte : Les fiançailles

    Ruberwa, le personnage principal, a pour métier de transporter sur un tricycle

    des objets fabriqués par l’usine à plastique “plastoform” établi dans le quartier

    industriel de sa ville dans la Province de l’Ouest. Dans ses loisirs, il participe

    aussi à des courses cyclistes dans la région.

    Il aime Kanyana, une jeune fille très belle, mais assez exigeante. Depuis un

    an qu’il l’aime, elle refuse de répondre à son amour. Pourtant, Ruberwa ne se

    décourage pas et renouvelle ses avances.

    « Demande-moi n’importe quoi, répétait Ruberwa. De quoi ne suis-je pas

    capable pour te prouver mon amour ?

    • Soit, consentit finalement Kanyana. Trouve un vrai métier et une maison et

    nous nous marierons.


    –– Ce n’est rien, s’écria Ruberwa. Dès demain, je demanderai à Paul de me

    faire entrer à l’usine. Quant à la maison….

    –– Non, coupa Kanyana. Je ne veux pas d’un mari qui travaille dans la matière

    plastique ».

    Les ouvriers de la matière plastique se divisent en deux catégories. Les

    mécaniciens qui fabriquent les moules ; c’est un métier de haute précision dont

    Ruberwa est trop vieux pour faire l’apprentissage tout en gagnant sa vie. Les

    travailleurs aux presses à injecter, simples manoeuvres, qui à nos jours arrivent

    à gagner 60,000 Frw par mois mais ils resteront toute leurs vies manoeuvres.

    « Quand je dis un vrai métier, reprit Kanyana, je ne parle pas du travail aux

    presses. »

    Elle avait de fausses informations selon lesquelles l’homme qui a commencé

    à travailler à la presse ne quittera plus jamais la presse. Faute de pouvoir

    augmenter le salaire mensuel, il travaillera davantage d’heures. Il commencera

    le travail à sept heures à l’usine et puis pour pouvoir satisfaire aux besoins

    de la famille, il fera des heures supplémentaires chez les artisans qui achètent

    d’occasion les vieilles presses à injecter, il travaillera toujours plus longtemps,

    il mangera et dormira pour pouvoir travailler ; et rien d’autres jusqu’à la mort.

    Or, dans cette usine, il n’y a pas d’autres métiers que ceux de la matière plastique.

    –– « Je veux quitter cette usine, dit Kanyana. Voilà ma condition. »

    –– Quand je serai passé coureur professionnel, nous pourrons quitter cette

    usine

    –– Soit, dit Kanyana. Nous attendrons pour nous marier que tu t’appelles le

    champion rwandais des courses cyclistes.

    –– Tant pis pour le vélo, s’écria Ruberwa. Nous quitterons l’usine cette année

    même

    Il partit sans solliciter un baiser. Il avait peur à la voir si maîtresse d’elle-même.

    On ne vit pas Ruberwa à l’usine pendant une semaine. Il revint chez Kanyana,

    le mardi suivant, à neuf heures du soir, l’heure où il était autorisé habituellement

    à se présenter.

    –– Voilà, dit-il. Je suis allé dans le quartier voisin. On nous propose la gérance

    d’un snack-bar qu’on achève tout juste de construire près de Kamonyi sur

    la route principale vers Huye. On a en moyenne 200 voitures qui passent

    chaque heure.

    Il décrivit l’établissement. Un cube de béton blanc, à côté d’un poste à essence

    équipé de six pompes automatiques, éclairé au néon toute la nuit. Un bar avec

    quarante tabourets, dix petites tables pour quatre personne chacune. On

    garantit un logement de trois pièces pour les gérants. Et chaque jour, l’on voit

    défiler sans arrêt toute une clientèle.

    Le grand avantage du snack-bar c’est que les automobilistes d’aujourd’hui

    n’aiment pas perdre du temps dans les auberges. Ils préfèrent manger sur le

    pouce, pendant qu’on leur fait le plein d’essence et que s’ils ne veulent pas

    quitter leur siège, on leur porte un sandwich avec du vin dans un gobelet en

    plastique. Le snack-bar est notre avenir. En dix ans, avec nos économies de

    gérants, nous deviendrons propriétaires.

    Au snack-bar, on demande une caution de 700. 000Frw. Le père de Ruberwa

    lui garantissait une somme de 150, 000Frw, la moitié de ses économies de petit

    artisan car il est polisseur de montures des lunettes qui sortent à semi-finies

    des presses à injecter. L’autre moitié constituerait la dot de sa soeur, Hélène,

    fiancée à un mécanicien de plastoform.

    Kanyana annonça que sa mère et elle avaient 225. 000Frw placé à la banque.

    On voit que la somme de150. 000 Francs avec 225. 000 Francs font 375.

    000 Frw.

    –– Nous sommes encore loin du compte, dit-elle ….dommage, j’aurais aimé

    voir passer tous ces gens

    –– Reste à trouver 325. 000 francs, dit Ruberwa. J’ai mon idée là-dessous »

    Il se leva.

    « Tu ne resteras pas ?

    –– Non, il faut que je m’occupe tout de suite de trouver ces 325.000 francs.

    »

    Il lui tendit la main. « à jeudi, Kanyana »

    Roger Vailland , 325.000 frw . 1995

    MINEPRISEC, Textes Et Activités De Français, Dossier 8, Amour, Dot Et

    Mariage, 1990, pp. 70-71, adapté par les auteurs.

    1.2.2 Activité de compréhension du texte

    Lis le texte et réponds aux questions suivantes

    1) A quelles conditions Kanyana accepte-t-elle d’épouser Ruberwa ?

    2) Quelles solutions Ruberwa propose-t-il pour satisfaire aux exigences de

    Kanyana ?

    3) En quoi le snack-bar pourrait aider Ruberwa et Kanyana à résoudre leurs

    problèmes?

    4) Quel espoir fait-il miroiter ?

    5) Ruberwa n’a pas assez d’argent pour la caution. Quel conseil peux-tu lui

    donner pour en trouver ?

    6) Imagine la suite de cette histoire et écris la en quatre lignes.

    1.2.3. Activité d’exploitation lexicale

    a) Activité d’apprentissage

    Lis le texte suivant et relève les termes ou expressions en rapport

    avec les fiançailles

    [….] les fiançailles sont un engagement sentimental et public. On s’engage l’un

    envers l’autre dans un projet de mariage, tout en restant libre. La liberté est une

    composante essentielle. Les fiançailles sont une route qui pourrait conduire au

    mariage.

    Les couples se posent parfois la question “ Pourquoi se fiancer ?” Les motivations

    de ceux qui se fiancent aujourd’hui peuvent être diverses. Elles mettent au

    courant les personnes de l’entourage d’une promesse réciproque de mariage.

    Elles rendent officielle une relation de couple. Les fiançailles sont l’annonce du

    projet de mariage. Il s’agit parfois de donner un statut à son compagnon ou à

    sa compagne, [….]

    C’est l’occasion de rendre grâce à Dieu, source de tout amour, pour l’amour qui

    unit le couple et de s’en remettre à lui pour le projet de mariage.

    Fais de la recherche et donne trois proverbes et trois expressions en

    rapport avec les fiançailles

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les termes ou expressions en rapport avec les fiançailles sont :

    Fiancer, demander la main, refuser la main, courtiser, préférer, donner la

    main à quelqu’un, fiancé(e), déclaration d’amour, bague de fiançailles ,

    amoureux, amourette, amour propre, amour transi , amour, philosophie ,

    jalousie amoureuse, alter ego, altruisme, altruiste, narcissisme, narcissique ,

    naïf , tomber amoureux, etc.

    c) Je comprends et j’applique

    1) Complète ce passage par les mots ou expressions suivantes :

    Bague de fiançailles, couples ,la future mariée ,amoureux, fiançailles , convier,

    une tradition romantique, demandes en mariage, Des fiançailles ,intimité, ,

    familles,

    Au-delà du côté protocolaire, des …… sont une ……... Imaginez votre Jules,

    un genou à terre, vous faisant la plus belle des ………., digne d’un conte de

    fées ! On se voit également offrir une sublime …….., généralement portée à

    l’annulaire de la main gauche. La coutume veut que ce soit l’homme qui offre

    une bague à sa promise.

    ……… sont un joli prétexte pour faire la fête, soit en …….. dans la plus stricte

    ……., soit en plus grand comité pour partager cette grande nouvelle avec

    l’entourage ! Les ……. le font selon leurs envies et leur confession religieuse.

    De nombreuses personnes en profitent pour …….. leurs deux …….., afin de

    faire des présentations officielles. Les plus traditionnels peuvent suivre les us

    et coutumes selon lesquels ce sont les parents de …………… qui doivent se

    charger d’organiser les fiançailles.

    1.2.4 Activité d’exploitation grammaticale

    1.2.4.1 Expression de l’hypothèse

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et dégage les différentes façons d’exprimer l’hypothèse

    ou la supposition

    a) Si tu manges beaucoup, tu grossiras

    b) A condition qu’il ne pleuve pas, nous partirons

    c) Les enfants auront la permission d’aller au match pourvu qu’ils soient

    sages

    d) Supposons que vous ayez 20 ans, vous n’auriez pas ainsi risqué votre vie

    e) Admettons que tu ne retrouves pas ton livre, tu en achèteras un autre

    f) Si j’aimais les fleurs, j’en aurais dans mon jardin

    g) En moins de nous réunir souvent, nous ne ferons pas connaissances

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    L’expression de la condition/hypothèse

    1) Généralités

    A. . Que fait-on quand on exprime une condition ou une hypothèse?

    On se place : non pas dans le domaine de la réalité ;

    • mais dans celui de ce qu’on suppose, de ce qui est peut-être vrai

    mais pas sûrement, dans le domaine en somme de l’imaginaire (au

    moins pour une part), en tout cas de la pensée “raisonnante”.

    B. Une phrase contenant une condition comporte deux parties

    principales :


    Ces deux parties (entre lesquelles existe une relation logique) sont :

    • une hypothèse (ou condition)la conséquence qu’on envisage

    pour cette hypothèse (ou condition)

    2) La manière d’envisager l’hypothèse (la condition) a un effet

    sur l’expression de la conséquence de cette hypothèse

    L’influence de l’hypothèse (de la condition) sur la conséquence qu’on en

    envisage touche principalement au mode employé dans l›expression de

    cette conséquence.


    s


    3) L’expression de l’hypothèse (ou de la condition) dans une

    phrase simple

    s

    On voit que l’appréciation que celui qui exprime l’hypothèse (de la condition)

    a de celle-ci, est marquée principalement par le mode employé dans la partie

    de la phrase exprimant la conséquence envisagée pour cette hypothèse (condition).

    4) L’expression de l’ hypothèse (ou de la condition) dans une

    phrase complexe : les subordonnées

    L’outil le plus couramment utilisé est la subordonnée introduite par «si», mais il existe d’autres moyens.

    A. La proposition subordonnée conjonctive introduite par la conjonction « SI »

    s


    s

    B. Les autres propositions subordonnées conjonctives de condition

    (ou d’hypothèse)

    Dans tous les cas proposés ci-après (voir tableau ci-dessous), le mode

    employé ordinairement dans la principale est l’indicatif (impératif possible)


    d


    1) «à moins que» est accompagné, devant le verbe de la subordonnée.

    d’un «ne» explétif en raison de l’idée de négation qu’il contient (vaut

    “si... ne... pas...”)

    • À moins qu’il ne rate son train, il arrivera à l’heure.

    2) «selon » est suivi d’une alternative opposée : il introduit deux

    hypothèses contraires, la seconde étant résumée à «ou pas», «ou

    non» ou commençant par «ou que...» ; les hypothèses peuvent même

    être proposées dans un plus grand nombre que deux.

    • Selon qu’il accepte, qu’il refuse, ou qu’il se désintéresse de la

    question, la négociation prendra un tour différent.

    C. Des propositions subordonnées à valeur hypothétique

    On peut aussi exprimer l’hypothèse (la condition) à travers des propositions

    qui ne sont pas des propositions subordonnées conjonctives.

    s

    5) D’autres manières d’exprimer l’hypothèse (la condition)

    A. Le sens des mots

    • Des verbes comme «supposer», «imaginer», «admettre» introduisent

    une idée d’hypothèse.

    Imaginez qu›une inondation soudaine vous contraigne à ne plus

    sortir de chez vous...

    • Des mots-outils tels que «soit» sont employés, notamment en

    mathématiques pour introduire les données posées au début d›un

    problème.

    Soit un triangle isocèle ABC de base AB.

    B. La simple juxtaposition

    Dans la simple juxtaposition, les verbes seront l’imparfait de

    l’indicatif ou le conditionnel (par exemple)Il y aurait mis un peu du

    sien, il aurait déjà fini son travail.

    Il prenait son temps en faisant ses courses, il évitait de se faire

    tremper par l’orage survenu sur la route du retour. (à comprendre

    comme): S’il avait pris son temps en faisant ses courses, il aurait

    évité...)


    Je comprends et j’applique.

    Activité 1

    Relie ces phrases avec une conjonction de subordination exprimant

    l’hypothèse.

    a) Il pleut. Nous ne pourrons peut-être pas sortir.

    b) Tu vas finalement le rencontrer. Je pense qu’il va venir.

    c) Lundi ou mardi, le président part en voyage d’affaires. Nous irons le

    voir quand il sera disponible.

    d) Je ne crois pas que tu saches parler chinois. Mais si tu en es capable,

    alors tu traduiras ce que je dirai à mademoiselle Lin.

    e) Il est peut-être passé ici ce matin. La concierge l’aura vu, elle voit tout.

    f) La gamelle est pleine, le chat n’a rien mangé. Ou alors c’est peut-être

    toi qui lui as remis des croquettes.

    g) Tu as vraiment parlé avec Stéphanie ? Alors tu dois savoir qu’elle est

    mariée maintenant.

    h) Il va peut-être pleuvoir cette nuit. Ton linge sera mouillé demain.

    Activité 2

    Transforme la phrase de manière à exprimer l’hypothèse

    a) Il se peut qu’il pleuve en abondance cette semaine.

    b) A condition que vous soyez aimable, vous serez invités.

    c) Si vous venez avec nous nous partirons.

    d) S’il n’a pas d’accident, il vaincra la course.

    e) A moins d’être audacieux, vous n’irez pas dans cette compétition

    difficile.


    1.2.4.2 Expression de la restriction

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et explique comment on exprime la restriction

    1) Tu vois quelque chose ? Non, je ne vois pas grand-chose, il fait sombre.

    Je vois seulement une table.

    2) Il y a beaucoup de monde ? Non, pas grand monde, peut-être deux ou

    trois personnes.


    3) Tu as de l’argent ? Je n’ai que 50 francs, pas assez pour m’acheter un

    beignet.

    4) Je ne fais que des bêtises.

    5) Ils n’ont que 10 ans.

    6) Tu ne penses qu’à toi.

    7) Tout n’est qu’art et beauté

    Ces expressions, qui se présentent comme des négations, sont en fait

    l’expression de la restriction.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Définition

    La négation « ne …que » a un emploi particulier. Elle exprime une limitation.

    « Ne …que » équivaut à « seulement ».

    NE… QUE; N’ … QUE ; NE… QU’ … ; N’… QU’… ne

    signifient « seulement, uniquement, rien d’autre… »

    Donc ne…que exprime une restriction. Ce n’est pas une négation.

    • Usage des expressions de restriction

    La restriction peut porter sur le complément d’objet direct


    Exemples :

    1) Je ne bois que de l’eau. Je bois seulement de l’eau. (= Je bois

    uniquement de l’eau.)

    2) Elles ne font que travailler. (= Elles travaillent, c’est tout ! Elles ne font

    pas autre chose. Elles ne s’amusent pas.)

    La restriction peut porter sur le complément d’objet indirect

    Exemples :

    1) Il ne pense qu’à ça !

    2) Tu ne penses qu’à partir.

    3) Elles ne pensent qu’à leurs parents.