Topic outline

  • General

  • INTRODUCTION

    Le présent manuel est destiné à toi apprenant de la deuxième année de TTC, option des langues et éducation (LE). Il a été conçu dans le cadre du nouveau curriculum d’enseignement basé sur les compétences pour te permettre d’approfondir les compétences acquises dans les classes précédentes et pour te faire acquérir des compétences nouvelles tirées des contextes variés dont tu as besoin pour progresser dans ton apprentissage.

    Ce manuel t’aidera à développer ta capacité de compréhension et de production orale et écrite, et à accroître ton bagage linguistique et littéraire. Cette année, tu vas effectuer beaucoup d’activités d’apprentissage et de production mais aussi des recherches personnelles et des lectures cursives indiquées sous la rubrique de l’exploitation littéraire. Le travail qui t’attend requiert des efforts de ta part parce que tu dois participer activement à ton propre apprentissage, ton professeur ne jouera que le rôle de facilitateur.

    Ce livre est constitué de contextes découpés en unités et chaque contexte est terminé par une évaluation. Pour ce qui est de l’exploitation de chaque unité, celleci comprend les activités variées dont la mise en situation, la compréhension du texte, l’exploitation lexicale, l’exploitation grammaticale, ainsi que la production orale et écrite. Toutes ces activités visent à développer la compétence clé à acquérir à la fin de chaque contexte et qui est définie dans le programme de français.

    Les contextes et les textes que tu vas exploiter sont proches de ton quotidien et de tes centres d’intérêt. Leur choix tient aussi compte des problèmes qui se posent dans notre pays auxquels tu es appelé à trouver des solutions. Les activités proposées visent à te faire acquérir des compétences qui te permettront non seulement de communiquer aisément en français mais aussi de te comporter comme un bon citoyen responsable et libéré des préjugés discriminatoires et imprégné des valeurs positives rwandaises et universelles.

    Ce manuel est composé de quatre contextes à savoir: Ma vie professionnelle, travail et chômage, religion et actualité, les medias et techniques d’information et de communication en éducation. La langue utilisée tient compte de ton niveau et du programme officiel de français.

    Puisse ce manuel t’aider à travailler avec ordre, rigueur, ardeur et créativité pour que tu puisses enrichir ton savoir, ton savoir- faire, acquérir des valeurs et des compétences et sans doute améliorer ton comportement !

  • CONTEXTE 1: MA VIE PROFESSIONNELLE

    Compétence-clé : Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec la vie professionnelle.

    Texte : Lettre administrative

    a. Activité d’apprentissage

    Lis la lettre suivante, observe les parties essentielles qui la composent et le lexique en rapport avec chaque partie, ensuite attribue un nom à chaque partie.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les différentes parties d’une lettre administrative et lexique relatif à la correspondance administrative

    L’expéditeur : l’adresse complète de l’expéditeur (celui qui écrit la lettre) est écrite en haut à gauche. L’adresse complète comprend : le nom et le prénom, la boîte postale, le numéro de téléphone ainsi que l’adresse électronique (l’e-mail).

    La référence : la référence fait un rappel des annonces, des autres lettres envoyées, des messages échangés avant,… ayant un rapport avec la lettre en question.

    Remarque : Toutes les lettres n’ont pas de référence. 

    Le destinataire : l’adresse de l’expéditeur est placée en haut à droite, mais plus bas par rapport à celle de l’expéditeur. L’objet de la lettre : une phrase plus ou moins courte, annonçant le motif de la lettre.Quelques exemples d’objets : demande d’emploi, demande de congé, envoi d’un document (un colis, catalogue,..), demande d’explication, réclamation, démission à un poste, etc.

    Le lieu et la date : cette partie peut être placée en haut et à droite de la lettre ou juste avant la formule d’appel. (Entre la formule d’appel et l’objet de la lettre). Les deux emplacements sont acceptés.

    La formule d’appel fait référence au titre, à la fonction du destinataire. Exemples : Monsieur, Madame le Directeur, le Ministre, Monsieur l’Inspecteur, etc. Remarque : On n’écrit « Cher Monsieur » que quand on connait bien la personne.

    Remarque : On n’écrit « Cher Monsieur » que quand on connait bien la personne.

    Le texte : le contenu ou le corps de la lettre, c’est la plus grande partie du texte. Elle contient les informations importantes et plus ou moins détaillées relatives à l’objet de la lettre. En général cette partie peut être composée de plusieurs paragraphes suivant l’importance du contenu de la lettre.

     Formules pour demander : ce sont des formules qui introduisent les phrases / des paragraphes dans le texte :

    - Je voudrais savoir… 

    - Je souhaiterais obtenir… 

    - Je serais intéressé(e) par un emploi…

     - Je sollicite le poste de…. 

    - Pourriez-vous me dire… 

    - Je vous prie de (bien vouloir) m’envoyer 

    - Je vous serais reconnaissant(e) de (bien vouloir) m’accorder un entretien…

    La formule finale : c’est la partie qui clôture le corps de la lettre et qui contient des expressions de politesse.

    Il existe plusieurs sortes de formules finales, mais en général elles reprennent la même formule d’appel du début (Monsieur, Madame,…)

    Quelques exemples de formules finales : Veuillez agréer Monsieur / Madame… .l’expression de ma très haute considération (pour les personnes qui occupent une fonction haut placée). Veuillez agréer, Monsieur / Madame,

                                                         ’expression / l’assurance de mes meilleurs sentiments

                                         Je vous prie d’agréer…

    La signature avec le nom et éventuellement la fonction de l’expéditeur sont placés à la fin et à droite de la lettre. 

    Les pièces jointes : en général, cette partie est placée à la fin de la lettre à gauche, mais elle peut être placée juste après « l’objet de la lettre ». Elle indique la nature des documents qui accompagnent la lettre.

    c. Je comprends et j’applique


    Mets les parties de cette lettre en ordre de façon à obtenir une lettre entière et cohérente :

     1. Je parle et j’écris parfaitement le Kinyarwanda, l’anglais, le français ainsi que le swahili. 

     2. UWINEZA Jeanne d’Arc 

    3. Dans l’attente d’une suite favorable à ma demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes meilleurs sentiments. 

    4. Pièces jointes : 

     - CV - Diplôme 

    - Attestation des services rendus

    5. Je souhaiterais travailler pour votre entreprise à la promotion de vos produits dans la région des Grands Lacs et dans La Communauté de l’Afrique de L’Est.

     6. Objet : Demande d’emploi 

    7. Entreprise URWIBUTSO / SINA Gérard BP 3652 Kigali –Rwanda. 

    8. En plus je suis disponible pour faire tous les déplacements nécessaires relatifs à ce travail et je suis capable de gérer une équipe d’employés. 

    9. J’ai une expérience de dix ans dans le domaine des contacts internationaux et j’ai une très bonne connaissance de la région. 

    10. Monsieur le Directeur de l’Entreprise URWIBUTSO SINA Gérard

    11. UWINEZA Jeanne d’Arc

     BP….. 

    Téléphone : Courrier électronique : 

    12. Diplômée d’une école de commerce, je viens de passer deux ans de spécialisation à l’Université Nationale du Rwanda où j’ai obtenu une maîtrise dans le marketing. 

     13. Kigali, le .....


    Rédige une lettre administrative (objet, destination, contenu,…) de ton choix


    a. Activité d’apprentissage

     Observe le document suivant, relève les principales parties qui le composent et les informations qu’elles contiennent.

    Identité

     Uwimana Marie 

     B.P. 

    Téléphone 

    Courrier électronique

    Formations / Etudes faites 

    De 1960- 1967 : Ecole Primaire

     De 1967- 1974 : Ecole secondaire (section littéraire). 

    De 1975- 1980 : Université Nationale du Rwanda, Faculté de Lettres, option : anglais.

     Diplôme obtenu : Licence en anglais.

    Expériences professionnelles 

    De 1980 à aujourd’hui : professeur d’anglais dans différents établissements scolaires secondaires au Rwanda : Collège Saint André, ENDA Nyundo, Collège du Christ Roi.

    Langues parlées : Kinyarwanda (excellent, langue maternelle) 

    Français (très bien)

     Anglais (très bien)

    Centres d’intérêt/ loisirs : sport et musique.

    Personnes de références : Le Directeur de l’école des Sciences deByimana

                                                               Le Directeur Du Collège Saint André

    b. Activités de compréhension du texte

     - A qui appartient ce CV ?

     - Quelle est sa formation (qu’est- ce qu’il/elle fait comme études) 

    - Quel est son plus haut niveau d’études (diplôme) ? 

    - Qu’est-ce qu’il/elle aime faire en dehors du travail (quels sont ses loisirs)?

     - Où est-ce qu’il/elle a fait ses études supérieures ? il/elle y a passé combien d’années ?

    c. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    Les CV varient suivant les informations qu’ils contiennent. Certains CV sont plus riches d’informations que d’autres et par conséquent plus longs. Cependant, il y a des rubriques qui contiennent des informations importantes et qui doivent paraître dans tous les CV.

    En général, le CV accompagne une lettre de motivation ou un autre document, pour cela, les rubriques qui concernent l’identité de la personne, sa formation, son expérience personnelle sont obligatoires dans tous les CV, alors que d’autres informations peuvent être facultatives. Exemples : la rubrique de « Personnes de références » n’est pas obligatoire à tous les CV. De même pour la rubrique de « l’identité », certaines informations comme l’état civil, la date de naissance ne sont pas toujours exigées.

    d. Je comprends et j’applique


    A partir de ce texte, rédige le CV de Nathalie et places-y ces informations. Respecte la présentation d’un CV en mettant en évidence les parties importantes.

    Je m’appelle Nathalie Delvaux, je suis née le 16 avril 1962 à Vernon. Je suis mariée et j’ai deux enfants. J’habite 16, rue des Pins – 13000 Marseille. Mon numéro de téléphone est : 0491920000. De 1973 à 1980 j’ai étudié au lycée de Vernon, et j’ai obtenu un baccalauréat. Ensuite, de 1981 à 1982,j’ai étudié à IUT de Mélun où j’ai obtenu un diplôme universitaire de technologie (spécialité : maintenance industrielle). Après j’ai travaillé comme technicienne à la Société pour les énergies nouvelles (SPEN) de 1984 à 1985. En plus du français qui est ma langue maternelle, je parle deux langues étrangères : l’anglais et l’allemand.



    a. Activité d’apprentissage

    Observe les verbes en gras, donne leurs formes infinitives, leur temps et modes de conjugaison ainsi que ce qu’ils expriment dans ces phrases :

     - J’aimerais que tu viennes à mon anniversaire. 

    - Je voudrais que tous mes élèves puissent réussir aux examens nationaux.

     - Nous souhaitons que notre fils obtienne son diplôme. 

    - Tous les parents souhaitent que leurs enfants sachent se comporter en public. 

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Sens, formes et emplois du subjonctif présent


    Dans certaines propositions subordonnées, on a le choix entre l’indicatif et le subjonctif. L’indicatif insiste sur la réalité de l’action, alors que le subjonctif insiste sur son éventualité. Autrement dit, pour l’indicatif, l’information est pensée comme objective. L’action est présentée dans sa réalité à une époque bien déterminée. Exemple :Je crois / je pense qu’il viendra.

    Pour le subjonctif, l’information est pensée comme subjective. L’action est présentée comme une éventualité pouvant ou non se réaliser.

    Exemple : Je voudrais / il faut qu’il vienne.


    Les verbes réguliers

    Que je parle…

    Que tu parles,…

     Qu’il/elle parle…. 

    Que nous parlions.. 

    Que vous parliez…. 

    Qu’ils/elles parlent….

    Les verbes irréguliers :

    Etre : Que je sois,… 

    Avoir : que j’aie,… 

    Faire : Que je fasse,… 

    Vouloir : Que je veuille…

     Aller : que j’aille 

    Pouvoir : que je puisse

    En général, le subjonctif s’emploi après les verbes exprimant :

    ־ La volonté, la nécessité, le souhait, la préférence.

    Je veux…, je voudrais…, je demande, je souhaite…, je préfère…, il faut…que tu viennes.

    ־ Les sentiments (sauf espérer) 

    Je suis heureux qu’il/elle soit là.

    J’espère qu’il/elle est là.

    ־ Le doute : Je doute qu’il /elles soit là. 

    Remarque : Quand le sujet des deux propositions (principale et subordonnée) est le même, on utilise l’infinitif. 

    J’aimerais / je voudrais venir mois aussi.

    Je regrette de partir.

    c. Je comprends et j’applique



    a. Activité d’apprentissage

    Observe ces phrases, donne le mode et le temps des verbes en gras et ce qu’ils expriment:

    - Tu es fatigué, et si tu ferais mieux de prendre une pause. 

    - Ça te plairait d’aller au cinéma ce soir ?

     - Nous n’arrivons pas à trouver la solution, nous devrions changer de strategie 

    - Vous avez pris du poids, vous devriez faire du sport ou un régime alimentaire.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Dans ces phrases le conditionnel permet de formuler une demande, de donner un conseil ou de faire des suggestions de façon plus polie.

    c. Je comprends et j’applique




    a. Activité d’apprentissage

    Observe ces couples de phrases ou propositions indépendantes et dégage la relation qui existe entre elles. Ensuite relie-les de façon à produire une phrase complexe avec une proposition principale et une subordonnée

    1. Il pleut /Je prends mon parapluie 

     2. Jean est souffrant/Jean ne va pas au travail. 

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    ־ Avec ces deux phrases on peut exprimer, soit la cause, soit la conséquence : 

    - Je prends mon parapluie parce qu’il pleut (la cause) 

    - Il pleut, si bien que je prends mon parapluie(la conséquence). 

    ־ La proposition principale (dans la phrase 1) devient la subordonnée dans la phrase 2 et la subordonnée devient la principale.

    ־ La proposition principale (dans la phrase 1) devient la subordonnée dans la phrase 2 et la subordonnée devient la principale.

    ־ Dans la phrase complexe, la proposition principale est reliée à la subordonnée par des conjonctions de subordination (appelées aussi connecteurs) suivant ce qu’on exprime.

    ־ Les propositions subordonnées de cause sont souvent introduites par les conjonctions: Parce que, puisque, comme, etc.

    ־ Les propositions subordonnées de conséquence sont introduites par les conjonctions : si bien que, de sorte que, etc.

    ־ Bref, la notion de cause est inséparable de celle de conséquence. Cause et conséquence sont deux faces complémentaires d’une seule relation.

    c. Je comprends et j’applique






    a. Activité d’apprentissage

    Observe ces couples de mots, d’expressions ou de phrases et note chaque fois la différence entre les deux colonnes.


    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    ־ On appelle registre, niveau ou style de langue, un mode d’expression

    adapté à une situation d’énonciation particulière qui détermine certains choix lexicaux et syntaxiquesainsi qu’un certain ton. 

    ־ En général, dans la langue française on distingue quatre registres de langue à savoir : le registre populaire (argotique), le registre familier, le registre courant et le registre soutenu. Comme nous l’avons évoqué plus haut, ces registres se distinguent surtout par le lexique, la syntaxe et aussi le ton utilisés, qui est plus ou moins spécifique à chaque niveau.

    - Le registre populaire (argotique) emploi surtout des formes et un vocabulaire connotant certains groupes sociaux comme les adolescents, les étudiants ou certains milieux socialement défavorisés. 

    - Le registre familier n’est pas totalement correct mais il est admis dans la communication courante. Il est employé entre les personnes appartenant à une même communauté sociale où le formalisme n’est exigé.

    - Le registre familier est caractérisé par : une syntaxe simplifiée, une prononciation rapide (exemple : la suppression du « ne » dans la phrase négative : j’sais pas), un vocabulaire familier (exemple : la frimousse pour dire le visage), etc.

    - Le registre courant correspond à un langage correct aussi bien au niveau lexical que syntaxique. C’est ce langage qu’on emploie : dans des interviews, c’est le langage de l’enseignant aux élèves, c’est celui employé dans des discours des hommes politiques, des journalistes (présentateurs de télévision…). Il est aussi accepté à l’écrit.

    - Le registre soutenu, appelé aussi soigné, est beaucoup plus correct et bénéficie d’une surveillance extrême. Il est employé surtout dans la littérature et la rhétorique. Ses caractéristiques : un vocabulaire rare, des figures de styles recherchés, des temps de conjugaison rares (exemple le plus-que-parfait du subjonctif).

    N.B. - Il existe un niveausupérieur utilisé particulièrement dans la poésie. Il utilise un vocabulaire spécifique et des constructions sophistiquées. On l’appelle aussi le registre sublime, littéraire ou noble

    - Le jargon : le terme « Jargon » ne désigne pas un registre particulier, mais c’est un vocabulaire employé par un groupe de gens appartenant souvent à un même milieu professionnel. Exemples : le jargon des militaires, des sportifs, des politiciens, le jargon juridique, le jargon informatique, etc.

    c. Je comprends et j’applique







    Sujet: Jeu de rôles( 5minutes )

    Dans un groupe de quatre élèves préparez et jouez ces rôles : un candidat à un poste qui passe un entretien d’embauche et trois autres qui jouent le rôle du jury lui posent des questions concernant ses études, son expérience professionnelle, ses motivations pour ce poste, ce qu’il espère apporter à votre entreprise, etc.


    Sujet : Rédaction d’une lettre administrative (1 page) 

    Depuis quelques années, tu es enseignant dans un des établissements scolaires publics au Rwanda. Tu viens de constater que tes cotisations trimestrielles à la caisse de sécurité sociale n’ont pas été versées régulièrement. Rédige une lettre de réclamation au Directeur de RSSB. Respecte l’ordre et l’emplacement des différentes parties d’une lettre administrative.

    Texte : La préparation à la vie professionnelle 

    Dans ce domaine de la préparation à la vie professionnelle, la France vit encore à l’heure d’hier : les parents estiment avoir fait leur devoir si, à 18 ans (ou à 27), leur enfant est nanti d’un diplôme, du plus modeste – le baccalauréat, qui permet l’accès au monde du travail – jusqu’aux plus prestigieux qui garantissaient une carrière sans véritables aléas (risques).

    C’est de moins en moins vrai depuis quelques années. Ce sera de moins en moins vrai à l’avenir, et la carrière professionnelle dépendra beaucoup plus des qualités personnelles que des diplômes.

    Dès maintenant, le but de l’éducation et de l’enseignement doit être – entre autres

     – d’armer les enfants et les adolescents pour qu’ils trouvent par eux-mêmes leur place dans le monde du travail.

    L’école et les exigences du monde du travail

    Les considérations, positives ou négatives, sur l’économie de marché ne manquent pas. On néglige souvent de préciser que l’accès à cette économie d’abondance passe, pour la majorité des habitants des pays où elle règne, par la possibilité d’entrer dans le monde du travail... et d’y rester. Or le monde du travail comporte de nombreuses exigences, auxquelles les candidats à l’emploi ne sont pas toujours préparés et dont ils sont le plus souvent fort peu conscients.

    Pour simplifier le propos, on retiendra quatre exigences, deux à deux complémentaires et donc en apparence presque opposées. Ces quatre exigences du monde du travail ont émergé avec l’arrivée de technologies nouvelles, qui diminuent la pénibilité de nombreuses tâches, les automatisent, les rendent davantage fiables tout en accélérant les cadences. Mais ces nouvelles technologies apportent évidemment leur lot de contraintes, pas forcément nouvelles mais renforcées en niveau d’exigences. Aujourd’hui le monde du travail exige donc : rigueur et adaptabilité ; esprit d’équipe et autonomie.

    Rigueur 

    Impossible aujourd’hui de manquer de professionnalisme. Le client demande tout, le prix, la qualité, le service, le design, le délai, etc. L’automatisation fait qu’un « loupé » se reproduit des milliers de fois, bloque une fabrication entière. Notons que cette rigueur, ce perfectionnisme, se retrouvent non seulement dans le monde du travail au sens commun du terme mais dans d’autres domaines, le show ou le sport de haut niveau. Pensez au professionnalisme des changeurs de pneus de la formule 1 : la course se gagne (ou se perd), certes grâce aux pilotes, aux ingénieurs et techniciens, mais aussi grâce aux changeurs de pneus.

    À cette rigueur, nous pouvons attribuer deux notations différentes. L’une relève de l’apprentissage, qui a dû être parfait et qui permet à l’impétrant d’être sûr de son professionnalisme. L’autre relève de l’éthique : «non seulement je sais faire parfaitement, mais je fais effectivement parfaitement à chaque fois, car je suis consciencieux.»

    On mesure immédiatement que l’école peut effectivement préparer à cette accessibilité à l’emploi, si elle a su et pu ancrer dans les esprits de ceux qui lui sont confiés, cetterigueur intellectuelle et cette conscience morale. Rigueur intellectuelle de l’orthographe, des accords, de la concordance des temps, des tables de multiplication, du «par cœur» sans faute... conscience morale du soin apporté au travail rendu, du respect du professeur, avec tous ce que cela comporte d’humilité, de persévérance, d’opiniâtreté, de courage.

    Adaptabilité. 

    La rigueur précédente pouvait être naguère le fruit d’une spécialisation éventuellement étroite. La vitesse à laquelle changent les techniques oblige chacun à lui adjoindre une adaptabilité, une capacité à changer, qui pourrait passer pour opposée à la rigueur. Il n’en est rien car l’adaptabilité, devenue indispensable, n’empêchera pas qu’il faudra être capable d’approfondir un domaine pour y acquérir la rigueur, le professionnalisme, qui ouvre sur l’emploi. Il faut donc joindre rigueur et adaptabilité, puisque les métiers ont souvent, en contenu technologique, une durée de vie beaucoup plus courte que celle d’une carrière.

    L’adaptabilité relève comme la rigueur de deux exigences différentes, l’une intellectuelle, l’autre morale. L’adaptabilité exige intellectuellement qu’au-delà d’un apprentissage ponctuel, on soit capable de tirer des leçons en termes de méthodesde raisonnement, transposables à un autre domaine. C’est incontestablement une forme de culture, qui nous fait entrer dans l’universel et dépasser ce qui est restreint. Mais l’adaptabilité exige également une capacité à se remettre en cause, à rester toujours prêt à faire l’effort d’apprendre, à ne pas se croire arrivé.

    Là encore, on voit que l’école peut préparer à cette adaptabilité en dépassant la transmission d’une connaissance immédiate (oh ! combien nécessaire !) pour ouvrir aux modes de raisonnement universel, à la pensée des autres, bref à la culture. Parallèlement l’école ne pourra pas se passer d’être éducatrice, d’appeler à ne pas se focaliser sur l’immédiat, sur l’examen, le diplôme (qui se périmera), mais à rester humble, ouvert, généreux dans l’effort, disponible.

    Esprit d’équipe 

    De plus en plus, le travail requiert la pluridisciplinarité, l’association d’expertises très diverses, la coopération permanente. L’individualisme, pourtant grandissant dans la société et déjà dans la famille, est de moins en moins concevable et acceptable dans le monde du travail. La qualité dite qualité totale, la recherche de la minimisation des risques, la compréhension des évolutions des goûts et des tendances, tout cela exige le travail en équipe.

    Là encore, nous voyons bien que cet esprit d’équipe passe par l’apprentissage de l’expression et par celui de l’écoute, entendez par là une pratique claire de sa propre langue, avant même de parler de langues étrangères. Celui qui ne sait pas clairement s’exprimer, qui est incapable de faire un compte-rendu accessible, de transmettre des consignes sans équivoque, de comprendre ce qu’on lui dit ou ce qu’il doit lire, est aujourd’hui en grand danger dans le monde du travail. Parallèlement, celui qui n’accepte ni règles du jeu ni contraintes, ni ne se «fait» pas à l’autre, qui a «ses têtes», qui exclut ou qui s’exclut, est également en danger.

    L’école doit être un lieu où l’on a appris à s’exprimer clairement, sans ambiguïté, à comprendre ce qui est écrit et non pas à réagir émotionnellement sans prendre le temps de réfléchir, à écouter réellement sans commencer à interpréter. Il s’agit bien d’un apprentissage à la fois intellectuel et moral, car la maîtrise de ses passions est nécessaire pour entendre vraiment ce que l’autre veut me communiquer. De même, si le travail personnel est indispensable, l’école doit permettre cette éducation au travail en collaboration. Peut-être que les enseignants doivent en donner l’exemple.

    Autonomie

     Il est exclu de contrôler le travail de chacun en temps réel. De ce fait, pour chacun existe une plage de temps où il travaille en auto-contrôle, où l’imprévu doit déclencher une initiative, une décision. Jamais les consignes ne peuvent tout prévoir et c’est justement tout l’art du bon chef que de déléguer. L’autonomie n’est pas indépendance. Elle ne consiste pas à faire ce que l’on veut mais plutôt ce que l’on doit, comme on veut,... à l’exception de ce qui est interdit. Il est clair que l’école doit être un lieu d’apprentissage de l’autonomie. Et nous retrouvons les deux connotations habituelles. L’autonomie exige un apprentissage intellectuel : il faut apprendre à analyser un imprévu, à prendre une décision, à faire un compterendu de l’événement. Mais l’autonomie est de ce fait une prise de risque, elle conduit à l’acceptation de responsabilités, elle demande donc du courage, vertu morale. En conclusion, on peut dire que la modernisation du travail a favorisé le renforcement des exigences supportées par les salariés, particulièrement en ce qui concerne rigueur et adaptabilité, esprit d’équipe et autonomie. Ces exigences demandent à la fois apprentissage et éducation morale.

    L’école, dans le cours normal de la transmission des savoirs, peut contribuer à y préparer la jeunesse qui lui est confiée.

                                                            Y.B.

    https://www.lire-ecrire.org/la-preparation-a-la-vie-professionnelle/ le 7 novembre 2019


    1. Selon l’auteur, qu’est-ce qui montre que la France n’est pas suffisamment avancée en matière de préparation à la vie professionnelle ?

     2. Une telle conception est-elle vraie ou bien les parents se trompent, compte tenu de la réalité de la vie courante? Justifie ta réponse à l’aide des éléments tirés du texte. 

    3. Comment est-ce que l’éducation et l’enseignement doivent fixer leurs objectifs pour préparer les apprenants à affronter leurs futures carrières professionnelles ? 

    4. Pourquoi est-ce que, malgré les études poussées, la majorité des diplômés ne parviennent pas à se tailler une place dans le monde du travail ? 

    5. Quels sont les avantages et les inconvénients apportés par les technologies nouvelles dans le monde du travail ?

    6. Cite les quatre exigences du monde du travail d’aujourd’hui. 

     7. Pourquoi est-ce que l’auteur de ce texte présente ces exigences en paires ? (c’est-à-dire deux à deux )?

     8. Comment justifie-t-il leur complémentarité ? 

    9. Quelles sont les qualités nécessaires pour acquérir la rigueur intellectuelle et la conscience morale ? 

    10. D’après l’auteur, comment est-ce que l’école peut préparer les futurs employés à l’adaptabilité ?

    a. Activité d’apprentissage

    Relève dans le texte les mots et les expressions en rapport avec l’éthique professionnelle et au monde du travail en général.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    - Les termes relatifs à l’éthique professionnelle.

    Le professionnalisme, la compétence, le contrat de performance, la ponctualité, l’amour du travail, l’assiduité (au travail), l’employé exemplaire, l’honnêteté, la responsabilité, remercier, protester, réclamer, récompenser, licencier, renvoyer, valoriser, etc.

    - Les termes et expressions en rapport avecla vie professionnelle en général

    Une carrière, un emploi, un boulot, une entreprise, un métier, un poste, une valeur, un salaire, un salarié, un travail, demander/engager, donner du travail, recruter, un(e) employé(e), un employeur, gagner de l’argent, embaucher, le chômage, un chômeur, une chômeuse, avoir la conscience professionnelle, une tâche, besogne, etc. :

    ־ Quelques professions : un enseignant (e), un(e) agriculteur/agricultrice, une (e) fermier/ fermière, un(e) cultivateur/cultivatrice, un professeur, un médecin, un(e) infirmier/ infirmière, (un) informaticien/ informaticienne, un(e)journaliste, un(e) secrétaire, un(e)policier/ policière, un militaire, un maçon, un(e) avocat/avocate, (un) commerçant/ commerçante, etc.

    c. Je comprends et j’applique







    - Le participe présent avec une valeur descriptive :

    a. Activitésd’apprentissage





    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Dans certains cas, le participe présent peut avoir une valeur descriptive. Il joue le même rôle qu’un adjectif qualificatif, et peut remplacer ou être remplacé par une proposition relative. Et dans d’autres cas, le participe présent peut avoir la valeur causale, et peut remplacer ou être remplacé par une proposition de cause.

    Exemples 

     Valeur descriptive : 

     Voici la maîtresse de maison accueillant ses invités →….qui accueille ses invités.

    Valeur causale :

    Travaillant jour et nuit, mon voisin n’a pas le temps de se reposer. →Comme il travaille jour et nuit, mon voisin n’a pas le temps de se reposer / mon voisin n’a pas le temps de se reposer parce qu’il travaille jour et nuit.

    c. Je comprends et j’applique.



    a. Activité d’apprentissage



    b. J’apprends et je dégage l’essentiel


    Emploi du conditionnel passé 

    - On utilise le conditionnel passé pour parler de quelque chose qui ne s’est pas passé, ou d’un regret, dans des phrases avec « si » : Plus-que-parfait + conditionnel passé :

    Exemple : Si j’avais su j’aurais postuléà cet emploi.

     - On peut également utiliser le conditionnel passé pour exprimer l’indignation, ou le reproche :

    Exemples :

     Tu aurais dû en discuter avec tes parents avant de prendre cette décision. (Reproche)

    Mon voisin aurait fait cela ? Je n’en crois pas un mot. (Indignation)

    Le conditionnel passé : « avoir » ou « être » au conditionnel présent + participe passé.

    Exemples : J’aurais aimé être pilote. 

                          Tu aurais aimé habiter à Kigali. 

                          Il /elle aurait aimé épouser une femme sage et honnête.

                          Nous aurions aimé apprendre toutes les langues.

                          Vous auriez aimé vous promener ce weekend.

                           Ils/elles auraient aimé apprendre à conduire. 

                           Si je n’avais pas gaspillé mon argent j’aurais acheté un téléphone mobile

                        c. Je comprends et j’applique








    Auteurs et travailleurs modèles

     Deux exemples d’écrivains africains qui se sont illustrés par leurs œuvres (ce qu’ils ont écrit) et qui ont reçu le Prix Nobel de littérature.

    Nadine Gordimer

    Romancière sud-africaine, Nadine Gordimer compte parmi les écrivains de renom internationaux. Elle a reçu plusieurs prix qui ont été couronnés par le prix Nobel de littérature en 1991. Elle est surtout connue pour avoir dénoncé le régime ségrégationniste de l’Apartheid.


    Née dans une famille bourgeoise, d’un père juif lituanien et d’une mère anglaise, Nadine Gordimer est élevée dans la religion chrétienne et grandit dans l’environnement privilégié de la communauté anglophone blanche du quartier de Springs proche de Johannesburg. Elle n’en demeure pas moins sensible aux inégalités raciales et aux problèmes sociopolitiques de son pays. Souvent malade, l’enfant est couvée par sa mère et occupe son temps à lire, développant ainsi une passion pour la littérature. À neuf ans, elle rédige sa première nouvelle, inspirée par la fouille policière de la chambre de sa domestique noire. […]Par l’écriture, elle choisit ensuite de décrire la société inégalitaire sud-africaine et de s’engager contre le système d’apartheid. Elle dit avoir pris très tôt conscience de la situation des Noirs en lisant des ouvrages sur la Révolution française puis le roman « La Jungle d›Upton Sinclair » qui évoque les conditions de vie des ouvriers travaillant dans les abattoirs de Chicago. Elle publie ses premières nouvelles dans les grands magazines américains et acquiert une importante notoriété. Cependant, le roman « Un monde d’étrangers » publié en 1958, qui raconte une amitié impossible entre un jeune Anglais et un jeune Sud-Africain, est condamné par le pouvoir et interdit2 . Elle est pendant longtemps membre du Congrès national africain, l’ANC de Nelson Mandela. La fusillade de Sharpeville au cours de laquelle des Noirs manifestant contre la ségrégation raciale sont tués par les forces de l›ordre, ainsi que l›arrestation des dirigeants de l›ANC, ne font que renforcer sa détermination à lutter contre l›apartheid, malgré la censure qui frappe souvent ses œuvres.

    En 1974, elle reçoit le prestigieux prix BookerPrize pour Le Conservateur. Elle a été décorée le 31 mars 2007 de la Légion d’honneur française, lors d›une cérémonie à l›Ambassade de France à Prétoria. Elle est en outre Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres. Elle décède le 14 juillet 2014, à l’âge de 90 ans, dans sa maison de Johannesburg, entourée de ses enfants.


    Nadine Gordimer a publié quinze romans, deux cents nouvelles et plusieurs recueils d’essais et de textes critiques. L’essentiel de sa production, de facture classique, témoigne aujourd’hui de son combat et la lecture de ses textes enseigne une douloureuse page d’Histoire. Cependant, sa célébration grandiose des paysages sud-africains et son amour pour cette terre « odorante et colorée » — qu’elle n’a pas quittée — ajoutent de l’humanité et de la chaleur à ses écrits. À la peinture détaillée de son pays natal, elle juxtapose la critique de ses dysfonctionnements, ses drames et son cheminement douloureux vers la démocratie (égalité entre Noirs et Blancs, liberté d’expression, etc.).

    Questions

     Lis cette brève biographie de Nadine Gordimer et réponds à ces questions :

    Quel est le thème central des écrits de Nadine Gordimer ? (thème qui lui a valu plusieurs récompenses pour son humanisme) ? 

    - Quels sont les types d’ouvrages qui ont inspiré les œuvres de Nadine Gordimer ? 

    - Montre le paradoxe qui existe entre le milieu de naissance de Nadine Gordimer et ses écrits ?


    De nationalité nigériane, Wole Soyinka est un écrivain célèbre, surtout sur le continent africain. Il a reçu le prix de théâtre au « premier festival des arts nègres » à Dakar et le prix Nobel de littérature en 1986.

    Wole Soyinka a surtout écrit sur la vie de sa communauté. Ce sont ces thèmes : les tensions sociales, la corruption des hommes politiques, les rapports entre le politique, et le culturel, les rituels traditionnels ainsi que l’opposition entre la ville et la campagne qui l’ont rendu célèbre.


    Les Gens du Marais, 

    1959 Le Lion et La Perle, 

    1959 Les Epreuves de Frère Jaro, 1960




    Sujet : Lis ce poème(en bas), et en groupes faites un débat sur le thème développé. Pensez-vous que chaque travailleur devrait être fier de ce qu’il fait et le faire à la perfection ?


    Il n’y a pas de travail insignifiant.

     Tout travail qui aide l’humanité

     A de la dignité et de l’importance.

    Il doit donc être entrepris

    Avec une perfection

     Qui ne recule pas devant la peine.

     Si tu ne peux être pin au sommet du coteau 

    Sois broussaille dans la vallée, 

    Mais sois la meilleure petite broussaille 

    Au bord du ruisseau. 

    Sois buisson, si tu ne peux être arbre ! 

    Si tu ne peux être route, 

    Sois sentier !

     Si tu ne peux être soleil, 

    Sois étoile ! 

    Ce n’est pas par la taille que tu vaincras.

    Sois le meilleur, quoi que tu sois.

    Douglas Malloch (1877-1938) cité par Martin Luther King, dans un de ses sermons publiés dans La force d’aimer.


    Sujet : Relis le texte de cette unité : « Préparation à la vie professionnelle », et dresse le portrait d’un bon employé. Utilise le vocabulaire relatif à l’éthique professionnelle.(100 mots )


    Texte : Les surdiplômés affluent vers l’humanitaire

    Ils n’y songeaient pas il y a quelques années encore, mais aujourd’hui ils en rêvent. De plus en plus de jeunes diplômés des grandes écoles s’engagent dans l’humanisme. A peine sortis de Polytechnique, d’HEC, de Sciences po, de l’Essec⃰ , ou après quelques années en entreprise, ils frappent à la porte des associations qualitatives. Renonçant à des carrières prometteuses et des salaires élevés, cette « génération humanitaire » se met au service des déshérités ou de la planète en danger.

    Le président d’Emmaus France⃰, Martin Hirsch, lui-même formé à Sciences po et l’ENA situe vers 2002 cet engouement. « Je reçois des dizaines de curriculum vitae par jour et je suis submergé de sollicitations par e-mail », raconte-t-il. L’afflux de CV concerne aussi des structures moins connues comme PlaNet Finance, spécialisée dans le microcrédit (les prêts aux pauvres). Son Directeur Général, Sébastien Duquet, reçoit « plusieurs CV intéressants par jour ».

    PhilippeLévêque, directeur général de Care France et lui-même ancien de HEC, a commencé sa vie professionnelle dans l’informatique. Un voyage en Afrique, en 1993 a bouleversé ses plans. Aujourd’hui il voit débarquer d’autres HEC ou Sciences po. « la tendance s’est vraiment accélérée depuis 2002, confirme-t-il. Mon équipe est aujourd’hui constituée d’un tiers de personnes venant des écoles de commerce.»

    Pour les responsables d’ONG, ce goût pour l’humanitaire n’a rien d’un effet de mode. Il répond à une aspiration profonde que ces surdiplômés expriment d’une phrase : « Je veux donner du sens à ma vie. »

    C’est ce qu’ils expliquent lorsqu’ils quittent leur parcours tout tracé pour un avenir professionnel plus incertain. « Aujourd’hui j’aide des gens en difficulté, une vraie motivation. Je ne travaille plus pour renforcer la rentabilité d’un groupe », s’enthousiasme Sophie, une trentenaire sortie d’HEC qui, après des années au sein d’un cabinet de conseil, expérimente des projets dans le domaine social. « Les jeunes sont informés des problèmes du monde. Ils veulent agir pour réduire les inégalités et sont prêts à s’engager dans des parcours atypiques », analyse Michel Tardieu, président d’HEC-solidarité qui regroupe des élèves intéressés par l’humanitaire.

    Et si l’humanitaire était tout simplement devenu un tremplin professionnel ? C’est l’interprétation de Stéphane Barthuel, Directeur des ressources humaines de la Croix rouge :[…] « Les clichés de baba coo⃰ travaillant dans une ONG, c’est fini. Maintenant on parle de « parcours citoyen » pour évoquer quelqu’un qui s’investit dans une mission à caractère social, et ce type d’expérience devient un plus dans un CV. »

    Les associations y trouvent leur compte. « On évolue dans un monde de plus en plus normé qui exige l’intervention des spécialistes », explique Philippe Lévêque. Sans pouvoir rivaliser avec les entreprises, associations et ONG, font tout pour améliorer leurs capacités de recrutement et conserver leurs employés. « Pour éviter un trop grand turnover⃰, on fait parfois un effort sur les salaires. » […] Grosses têtes et bonnes volontés doivent apprendre à cohabiter.

    D’après Angélique Négroni, Le Figaro, 22.09.06

    Notes : 

    Polytechnique, HEC, Sciences politiques,Essec, ENA: Grandes écoles, établissements d’excellence que l’on intègre sur concours.

    HEC : Ecole des Hautes Etudes de Commerce 

     ENA : Ecole Nationale d’Administration. 

    ESSEC :Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales

    Emmaus France : association fondée par l’abbé Pierre dont le but est de redonner un logement et une dignité aux personnes sans abri et très marginalisées.

    ONG : Organisation Non Gouvernementale 

    Baba cool : personne incarnant la mouvance des années hippies (année 60-70)

    Turnover : terme anglais désignant le renouvellement rapide du personnel.

    I. COMPREHENSION DU TEXTE

    1. Quelle est l’idée générale de ce texte ?

     2. Penses-tu que cette idée développée dans cet article soit possible dans les pays en voie de développement en général, et au Rwanda en particulier ? Justifie ta réponse. 

    3. Quand est-ce que ce « phénomène » exposé dans cet article a commencé ? 

    4. Relève au moins trois témoignages qui montrent que depuis lors il y a une forte demande.

     5. Qu’est-ce qui motive ces surdiplômés à s’engager dans l’humanitaire ?

     6. Qui sont les membres d’HEC-solidarité ? 

    7. Qu’est-ce que ces surdiplômés apportent aux associations et ONG ? 

    8. Que font les associations et ONG pour garder ces employés qualifiés?

    II. LEXIQUE




    III. GRAMMAIRE




    IV. STYLISTIQUE


    V. PRODUCTION

     a. Production orale : jeux de rôles

    Sujets (au choix) : 

     1. Donne ton point de vue sur le volontariat. Es-tu prêt(e) à travailler comme volontaire dans une ONG à la fin de tes études ? 

    2. Faites des recherches sur l’entretien d’embauche (les techniques utilisées, les questions et les réponses, etc.) et, à deux ou trois jouez ces rôles : un apprenant joue le rôle d’interviewé (demandeur d’emploi) et deux ou trois autres jouent le rôle du jury

    b. Production écrite

    Choisis parmi ces sujets :

     1. Rédige une lettre administrative de ton choix (Lettre de motivation, de réclamation, d’envoi de document, de démission, etc.)

    2. Rédige un CV de quelqu’un que tu connais (dont tu connais le parcours scolaire, académique, professionnel,…) ou imagine comment sera ton CV dans quelques années.


     





























  • CONTEXT 2: TRAVAIL ET CHOMAGE


    Compétence-clé: Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec le travail et le chômage

    Texte : Une époque fantastique pour les femmes au Rwanda

    L’entrepreneuriat a le vent en poupe au Rwanda. Selon le Rapport mondial sur la parité, le pays a été classé en 2015, meilleur endroit en Afrique pour une femme. Ce rapport a également révélé que le Rwanda est le 6ème pays au monde où il y a le moins d’écart entre les sexes.

    L’entrepreneuriat féminin est le facteur clé de développement en Afrique. En effet, c’est en Afrique qu’on trouve le plus fort taux de femmes entrepreneuses, environ 25%. Le Rwanda est réellement en tête du continent quand il s’agit de promouvoir la croissance et le développement des femmes en général, ainsi que les femmes entrepreneuses en particulier. Alors, qui sont ces femmes qui entreprennent, qui créent des entreprises et surtout qui créent des emplois ? Quelles sont leurs caractéristiques ? Dans quels domaines se lancent-elles ?

    Les femmes rwandaises ont la particularité d’être fortes, audacieuses, persévérantes et tenaces. Ceci est dû aux défis auxquels elles ont dû faire face après le génocide en 1994. Pour la plupart, elles se sont retrouvées seules, sans ressources avec parfois des enfants ou membres de leurs familles à leur charge… Elles ont donc dû réfléchir à des solutions pour subvenir à leurs besoins. Elles ont fait appel à leur savoir-faire, leur imagination et créativité pour créer une source de revenus. Mais depuis ces dernières années, nous avons vu naître une nouvelle génération de femmes d’affaires qui font la différence au Rwanda ! Elles sont jeunes, qualifiées et conscientes de leurs capacités. On les retrouve dans des domaines divers et variés tels que les technologies de l’information, l’édition, les énergies solaires, la mode…

    Parmi ces femmes, celles qui ont vraiment réussi sont notamment, la co-fondatrice de Drakkar Ltd distributeur et revendeur de supports éducatifs. La société emploie aujourd’hui 45 personnes et trente distributeurs et la fondatrice de Hehelimited spécialisé dans la création d’applications web et mobile. Elle a créé la plateforme Nuntu qui héberge des contenus multimedias venant de toute l’Afrique. En 2015, Forbes l’a classée parmi les entrepreneuses les plus prometteuses du continent. Ceci n’est qu’un petit échantillon de ces femmes épatantes que vous aurez l’occasion de découvrir au cours de votre vie.

    Le Rwanda attire de nombreuses femmes entrepreneuses en provenance de toute l’Afrique. En effet, le Rwanda a la particularité d’offrir un environnement propice aux affaires grâce à ces quelques avantages non négligeables qu’offre le pays :

    Rapidité des démarches administratives pour ceux qui veulent créer des entreprises au point qu’on peut en créer une en moins de six heures, un vrai record ! On peut

    également obtenir un permis de construire en 21 jours…; les femmes qui se marient ont la possibilité de séparer leurs biens de ceux de leurs maris ; il n’y a pas de visa d’entrée pour entrer au Rwanda ; la compagnie aérienne rwandaise dessert les plus grandes villes africaines rendant ainsi les voyages plus faciles.

    Tous ces aspects contribuent, effectivement, à rendre le pays plus attractif sur le plan économique. Cependant il subsiste quelques difficultés auxquelles les femmes sont confrontées dans leur parcours entrepreneurial. Le recours au financement est assez difficile, elles ont du mal à convaincre les banques et/ou les potentiels investisseurs. Elles manquent parfois de compétences en gestion financière, management, marketing, communication, gestion de la chaîne de production pour ne citer que quelques domaines.

    Les structures d’accompagnement, qu’elles soient spécialement dédiées aux femmes ou non, ont un rôle très important à jouer pour aider et soutenir ces entrepreneuses. Cela passe par une dispensation de formation en management ; mais aussi, un accompagnement personnalisé de type coaching et mentorat… Parmi les structures très dynamiques qui œuvrent pour la promotion de l’entrepreneuriat au Rwanda et dans d’autres pays d’Afrique, il y a la fondation Entreprenarium, avec son programme « booster les femmes résilientes » qui est une formation gratuite de six semaines offerte à 100 femmes africaines dotées d’une fibre entrepreneuriale. Les trente projets jugés à fort potentiel de croissance sont alors financés et leurs promotrices accompagnées par la fondation.

    Force est de constater, au vu de tous les éléments cités dans cet article, que le Rwanda souhaite s’inscrire dans un modèle économique durable faisant la part belle aux femmes désireuses d’entreprendre.

    www.jedecidedentreprendre.fr/lentrepreneuriat-feminin-au-rwanda/ le 7 novembre 2019


    Lis attentivement le texte ci-dessus et réponds aux questions qui te sont proposées. 

    1. Quelle place occupe le Rwanda sur le continent africain pour ce qui est de la représentativité de la femme au parlement? Pourquoi ?

     2. Cite les différents domaines dans lesquels on retrouve de jeunes femmes rwandaises entrepreneuses. 

    3. Qu’est-ce qui caractérise les femmes rwandaises d’après l’auteur du texte ?

     4. Le texte présente les femmes rwandaises en les qualifiant de femmes d’affaires. À ton avis, quelles sont les raisons qui poussent l’auteur à affirmer cela ?

     5. D’après le texte, les femmes manquent parfois de compétences en gestion financière, management, marketing, communication, gestion de la chaîne de production. Enumère d’autres barrières auxquelles la plupart des femmes font face pour se tirer de la pauvreté. 

    6. D’après ce texte, le Rwanda a la particularité d’offrir un environnement propice aux affaires grâce à ces quelques avantages non négligeables qu’offre le pays. En synthétisant le paragraphe 5 : 

    a) Enumère les facteurs qui concourent à la bonne image du pays. 

    b. Cite d’autres potentialités dont disposent le pays qui ne sont pas évoquées dans le texte.


    a. Activités d’apprentissage

     1. Etudie le champ lexical du mot entrepreneuriat. 

    2. Explique le terme lean startup dans le domaine de l’entrepreneuriat. 

    3. Relis le texte et relève tous les mots et expressions en rapport avec l’entrepreneuriat ; cherche leur sens contextuel au dictionnaire.

    d. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    L’entrepreneuriat féminin est un facteur clé de développement en Afrique. Le Rwanda est en tête du continent africain quand il s’agit de promouvoir la croissance et le développement des femmes en général et celui des femmes entrepreneures en particulier. Les femmes d’affaires rwandaises ont la particularité d’être fortes, audacieuses, persévérantes et tenaces.

    Les termes relatifs à la création d’emploi : innovation, initiative, chômage, compétition, embaucher, code du travail, assurance, marché du travail, création de l’emploi, entrepreneuriat, investir, investisseur, investissement, chaîne de production, entrepreneur,

    e. Je comprends et j’applique







    ־ L’opposition ou la concession

     a. Activités d’apprentissage



    ־ Le but 

    a. Activités d’apprentissage


    • Locutions conjonctives suivies du subjonctif


    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    • La concession ou l’opposition 

    L’opposition ou la concession sont exprimées de différentes façons :

    ־ Par une conjonction ou une locution conjonctive de subordination suivie d’une proposition subordonnée à l’indicatif ou au subjonctif (ex : alors que, tandis que, même si, quoique, bien que, quoi que, sans que, malgré que,…) 

    ־ Par une conjonction ou une locution conjonctive de coordination suivie d’une proposition coordonnée à l’indicatif. (ex : mais, or,..) ־ Par un adverbe ou une locution adverbiale suivie d’un nom, un pronom ou une proposition. (ex : malgré, cependant, toutefois, néanmoins, pourtant, …) 

    ־ Par une préposition ou une locution prépositive suivie d’un nom, un pronom, in infinitif ou une proposition. (ex : au lieu de, loin de, contrairement à, en dépit de, …)

    N.B.

     - L’opposition et la concession sont deux idées très proches qui utilisent globalement les mêmes mots pour  les exprimer. La différence s’effectue au niveau du sens : 

    - L’opposition intervient entre deux idées indépendantes qui ne se contredisent pas a priori (l’une n’empêche pas l’autre) Exemple : Bien qu’il pleuve à plein temps, il a décidé d’aller voir sa grand-mère.

     - La concession intervient entre deux idées liées qui devraient s’opposer (l’une devrait empêcher l’autre)

    Exemple : Bien qu’il prenne des médicaments contre la douleur, il a toujours mal à la tête.

    Dans ces exemples, les conjonctions utilisées sont les mêmes. Ce sont les idées exprimées qui portent les nuances.

    • Le but 

    ־ Le but peut être exprimé de trois façons différentes :

    ־ Par une préposition ou une locution prépositive suivie d’une proposition infinitive ; 

    ־ Par une conjonctive de subordination suivie d’une proposition subordonnée au subjonctif ; 

     ־ Par une préposition ou une locution prépositive suivie d’un nom ou d’un groupe nominal.

    • Le but négatif peut être exprimé 

          ־ Par une locution prépositive suivie d’une proposition infinitive. 

         ־ Par une locution conjonctive suivie d’une proposition subordonnée au subjonctif avec un « ne » explétif.

    N.B.:

     - Les locutions pour +infinitif, afin de + infinitif, de peur de + infinitif, en vue de + infinitif, et de crainte de + infinitif s'emploient quand le sujet de la proposition principale est le même que celui de la subordonnée.

     - Les locutions conjonctives pour que, afin que et de façon (à ce) que suivies du subjonctif, dans une proposition subordonnée. Elles ne sontemployées que lorsque le sujet de la proposition principale est différent de celui de la subordonnée. Ces locutions expriment le  but positif. 

    - Les locutions conjonctives de peur que et de crainte que suivies du subjonctif s’emploient comme les précédentes, lorsque le sujet de la proposition principale est différent de celui de la subordonnée. Ces deux locutions expriment le but négatif.

    c. Je comprends et j’applique






    • La ponctuation et les signes orthographiques

     a. Activités d’apprentissage





    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

     La ponctuation est un ensemble de symboles, de signes qui nous permet d’ordonner un texte, de le mettre en forme et ainsi de nous guider dans sa lecture. Grâce à la ponctuation, nous savons où faire une pause, comment grouper les mots, mettre le ton, reconnaître un dialogue...


    D’autres signes orthographiques utilisés pour l’écriture du français sont : les accents, le tréma, la cédille, l’apostrophe.

    L’accent aigu (´) L’accent aigu s’emploie sur le e :é- Jérémie est allé au musée.

     L’accent grave (`) L’accent grave s’emploie sur les e, a, u : è, à, ù - Michèle ira là où se donnera le cours de huit heures. L’accent circonflexe (^)

     L’accent circonflexe se place sur les voyelles a, e, i, o, u : â, ê, î, ô, û - Luc déguste son gâteau de fête. - Seul sur son île, il jouera de la flûte, tôt le matin.

    La cédille (¸) La cédille donne au « c » le son [s devant les voyelles : a, o, u - Ce garçon a reçu un dur coup pendant sa leçon de karaté.

    Le tréma (¨) Le tréma se place sur les i, e, u, pour indiquer que l’une de ces voyelles doit être considérée séparément de celle qui précède. La voyelle se prononce comme si elle était isolée c’est-à-dire deux voyelles successives se prononcent séparément. - Joël et Saül viendront à Noël. - Une voix aiguë. Haïr. Maïs

    L’apostrophe (‘) L’apostrophe remplace les voyelles « a » et « e » dans : le, la, je, me, se, que, etc., devant un mot commençant par une voyelle ou un « h » muet. -J ‘ ai gravi l’escalier. L’hôtel Bellevue. L’apostrophe remplace i dans si devant il, ils. Ex. : S’il parle;s’ils viennent.

    c. Je comprends et j’applique 

    Mets les signes orthographiques qui conviennent

    1. Toute personne homme ou femme jeune ou vieux qui veut garder son emploi fait attention à ce qui suit la ponctualité la régularité et l’amour du travail

     2. François déclara à sa femme tu ne trouves pas chérie que ça nous rappelle l’histoire de charlotte c’est très magnifique. 3. Qu’elle était jolie la petite chèvre de monsieur Seguin 

    4. Le couteau avait tranché l’écorce la résine s’écoulait lentement 

    5. Le oiseau que je ai vu est beau. Je lui ai jete un baton pour le denicher. Il a voleca et la. 

     - Le cone est une figure geometrique ayant quelques proprietes.

     - Quelle facon de faire dans la ile de Bugarura! Ce est une bonne lecon. - Passe-moi la adresse de ton père si il te plait.


    a. Activité d’expression orale

     Selon certains employeurs, le déficit de compétences des jeunes diplômés rwandais serait l’une des causes fondamentales du chômage au Rwanda.devant la classe. Défends ton point de vue en t’appuyant sur des exemples de cas concrets observés dans ton entourage.

    b. Activité d’expression écrite 

    Dans un court texte, rédige une annonce d’offre d’emploi à un poste quelconque de ton choix. Sois précis et concis.



    Texte 1 : Réunion des ouvriers 

    Mamadou Keita fait une pause et de ses yeux marron cerclés de rouge fouilla le public. De son front partaient deux balafres qui descendaient jusqu’au menton et que venaient croiser de petites entailles horizontales. […]

    - Nous avons notre métier, mais il ne nous rapporte pas ce qu’il devrait, on nous vole. Il n’y a plus de différence entre les bêtes et nous tant nos salaires sont bas. Voilà des années ceux de Thiès ont débrayé *, ça s’est soldé par des morts, des morts de notre côté. Et voici que cela recommence : en ce moment même, de Koulikoro à Dakar, ont lieu des réunions pareilles à celleci. Des hommes sont venus avant moi sur cette tribune, d’autres vont suivre. Etes-vous prêts à déclencher la grève oui ou non? Mais avant, il faut réfléchir.

    Tiémoko, de la salle, lui coupa la parole :

    - C’est nous qui faisons le boulot, rugit-il, et c’est le même que celui des Blancs ? et quand ils sont malades, pourquoi sont-ils soignés et pourquoi nous et nos familles avons-nous le droit de crever ? Parce que nous sommes des noirs ? En quoi un enfant blanc est-il supérieur à un enfant noir ?On nous dit que nous avons les mêmes droits, mais ce sont des mensonges ! la machine que nous faisons marcher, la machine, elle, dit la vérité : elle ne connaît ni homme

    blanc, ni homme noir. Il ne sert à rien de contempler nos feuilles de paie et de dire que nos salaires sont insuffisants. Si nous voulons vivre décemment, il faut lutter.

    - Oui, la grève, la grève ! hurla la salle, poings levés.

    Textes et activités pour la classe de français, 6ème année secondaire, dossier 12,L’homme et la ville, p.184, Ministère de l’Enseignement Primaire et Secondaire, DGERP,DPES, Kigali 1987

    *Débrayer : arrêter le travail, se mettre en grève.


    1. Quel est l’objet de cette réunion ? 

    2. Que penses-tu des positions des deux principaux intervenants ? Sont-elles convergentes ou divergentes ? Justifie ta réponse par les éléments du texte en montrant clairement la position de chacun. 

     3. Dans ses propos, Tiémoko insiste sur un point important et l’illustre par des exemples pour mieux le prouver. Quel est ce point qui peut résumer son discours ? 

    4. Quels sont les exemples que Mamadou Kéita donne pour expliquer sa position ? 

    5. Relève les deux phrases qui clôturent les discours des deux intervenants et compare-les. Fais un bref commentaire sur ces deux tendances.

    Texte 2 : Offrir de bonnes conditions de travail à ses salariés pour en obtenir le meilleur

     Par Corinne Caillaud

    Publié le 28 avril 2014 à 11:12, mis à jour le 28 avril 2014 à 11:35

    Des salariés heureux, c’est bon pour le business. Selon une récente étude, le retour sur investissement d’un programme de bien-être en entreprise est de neuf pour un avec, notamment, un faible turnover*, une baisse de l’absentéisme, une meilleure productivité.

    SAS France, éditeur mondial de logiciels d’aide à la décision, a fait le choix audacieux d’offrir à ses collaborateurs un lieu idéal pour que chacun se sente bien et donne le meilleur de lui-même. Cette entreprise œuvre, en effet, dans un secteur d’activité très concurrentiel, qui exige des réponses immédiates et qui évolue très vite avec le big data*. «Les entreprises ont de plus en plus besoin de collecter des informations, comme par exemple les données en provenance des téléphones cellulaires.

    Elles ont besoin de trouver de l’intelligence, pour cibler de manière plus précise

    leurs clients, pour connaître leur profil et leur apporter les éléments d’informations et de sollicitation qui correspondent à leurs besoins propres», explique Édouard Fourcade, président de SAS France.

    https://www.lefigaro.fr/entrepreneur/2014/04/28/09007- 20140428ARTFIG00101-offrir-de-bonnes-conditions-de-travail-a-ses-salariespour-en-obtenir-le-meilleur.php

    *Turnover : Rotation de l’emploi, renouvellement du personnel

    *Le big data : ce sont des méga données ou ensemble de données informatiques à très grande échelle ; leur analyse spécialisée.

    * SAS : Société par actions simplifiées, Système d’accès sécurisé

    Activité de compréhension 

    1.    a. Qu’entends-tu par conditions de travail d’une manière générale ?

            b. Selon toi, pourquoi les conditions de travail doivent être bonnes ? Précise les domaines dans lesquels leur impact peut s’observer. 

     2. D’après le texte, pourquoi le bien-être des salariés est bon pour le business ? 

     3. Qu’est-ce qui a motivé SAS France à offrir à ses collaborateurs un lieu idéal ? 4. Identifie dans le texte l’importance de big data dans une entreprise.


    a. Activité d’apprentissage

     Relève le vocabulaire relatif aux conditions de travail dans les textes ci-dessus.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les termes relatifs aux conditions de travail:travail, rythme de travail, travail de nuit, contrat de travail, temps partiel, responsabilité, stress, horaire, ambiance, entente, collègues, reconnaissance, agréable, respect, équipe, abus, privilège, préavis, congé, salaire, rémunération, assurance, compétition, repos, prime, accablant, code, promotion, demande d’explication, sécurité sociale, engagement, mutation, tâche, intérimaire, salaire, code du travail, sanction, travailler au noir Métier, on nous vole, salaire bas, débrayer, déclencher la grève, boulot, le droit de crever, avoir le même droit, les feuilles de paie, les salaires insuffisants, vivre décemment, il faut lutter, poings levés. Turnover, bien-être, une baisse de l’absentéisme, une meilleure productivité, collaborateur, le meilleur de lui-même, le big data, besoins propres, etc.

    c. Je comprends et j’applique





    L’expression de l’antériorité, de la simultanéité et de la postériorité ; les voix (active, passive et pronominale)


    • Expression de la simultanéité

     a. Activités d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et dis quand se passent les actions par rapport au moment de la parole. Qu’est-ce qui le montre ?

    a. Il a plu pendant trois jours.

    b. Je pars maintenant. 

    c. Lors de son voyage à l’étranger, il a beaucoup appris.

     d. Je danse en chantant. e. J’écris en réfléchissant.

     f. Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. 

     g. Lorsque nous travaillons, nous gardons silence.

     h. Comme l’avion atterrissait, nous sommes partis accueillir nos visiteurs.

     i. Chaque fois que nous le saluons, il nous offre des fleurs.

     j. On lui a volé sa voiture pendant qu’elle se faisait soigner.

     k. Je prends un taxi quand je vais au marché.



    b. Je comprends et je dégage l’essentiel

     La simultanéité temporelle dans une phrase simple est introduite par les mots Pendant, maintenant, durant, lors de, quand, en + (gérondif)au fur et à mesure de + infinitif, au moment de + infinitif etc.

    Exemple : - Lors de ton passage, tu nous as amusés.

     - Il travaille en écoutant de la musique.

    On peut dire qu’il y a une relation de simultanéité quand il y a deux actions (ou plus) qui se déroulent en même temps mais aussi quand une action se déroule au moment de la parole : “ Je pars maintenant ”. En général, les deux verbes sont conjugués au même mode et temps :

    /présent-présent /, /imparfait-imparfait/, mais aussi on peut avoir le passé composé ou le passé simple qui vont avec l’imparfait. La simultanéité peut être indiquée par des moyens divers.

    Dans une phrase complexe, la simultanéité peut être marquée par des conjonctions simples ou des locutions conjonctives + Indicatif : quand, lorsque, pendant, comme, durant, pendant, lors,tandis que, pendant que, tant que, aussi longtemps que, à mesure que, chaque fois que, toutes les fois que, au moment où, alors que, en même temps que, au fur et à mesure que, ….

    Elle peut être marquée aussi par des prépositions ou locutions prépositives + Nom : lors de, au cours de, pendant, durant, au fur et à mesure de + Infinitif, au moment de + Infinitif

    Exemples : 

     - J’ai fait la connaissance de ce journaliste pendant qu’il faisait son stage. Je préparerai de la sauce tandis que tu prends ton bain.

     - J’étudie dans ta chambre pendant que tu es dehors. 

     - Tant que durait le jour, il ne voyait personne autour de sa maison. 

     - Aussi longtemps que tu vivras, je resterai avec toi. 

     - Certains apprenants s’endorment au cours de certaines leçons. 

    - Il faut être poli au moment de s’adresser à une grande personne.

    c. Je comprends et j’applique.





    • Expression de l’antériorité

     a. Activité d’apprentissage

     Lis les phrases suivantes et dis comment sont exprimées les actions dans le temps. 

     a. Il/elle se repose après le travail.

     b. Il/elle sort quand il /elle termine son cours.

     c. Dès l’arrivée du directeur, nous débuterons la présentation.

     d. Aussitôt que le bus arrivera, nous partirons. e. Après qu’il sera parti, nous irons au match. 

     f. Dès qu’il pleuvra, on va semer les graines.

              b. Je comprends et je dégage l’essentiel

     Dans l’expression du temps, on parled’antériorité lorsquel’action de la subordonnée se passe avant celle de la principale.

    Dans la phrase simple l’antériorité est introduite par une préposition de temps : après, dès…

    Exemples : 

     - Après sa maladie, elle ne craint plus les médicaments.

     - Dès son arrivée, tout le monde a applaudi.

    Dans la phrase complexe, on parle d’antériorité lorsque l’action de la subordonnée se passe avant celle de la principale.


    c. Je comprends et j’applique




    • Expression de la postériorité 

     a. Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et dis comment sont exprimées les actions dans le temps.

    a. Viens me voir avant de partir.

     b. Cache- toi avant qu’il ne te voie.

     c. Il a fait réparer sa voiture en attendant qu’il puisse acheter une autre.

     d. Avant de pleuvoir, il faisait chaud. 

     e. Tu peux danser jusqu’à ce qu’il vienne.

     f. Vous réfléchissez en attendant que vous fassiez la discussion. 

    g. La maman a beaucoup travaillé jusqu’à ce que ses enfants grandissent. 

    h. En attendant de rentrer à la maison, les amis se sont rencontrés dans le café du quartier.

    b. Je comprends et je dégage l’essentiel 

     - Dans une phrase simple, on peut exprimer la postériorité en utilisant les mots : avant, avant de, en attendant de,… 

    ־ Dans une phrase complexe, on peut exprimer la postériorité en utilisant les expressions suivantes : avant que, jusqu’à ce que, en attendant que, depuis que, …

    L’action de la subordonnée se passe après celle de la principale.


    c. Je comprends et j’applique




    a. Activité d’apprentissage

     Lis les phrases de la colonne A et observe les transformations faites dans la colonne B

    Explique les changements opérés.


    b. J’apprends et je dégage l’essentiel


    Exemple de transformation de phrase


    Quelques remarques :

    ־ Seules les phrases actives avec un COD peuvent être transformées en phrases passives. 

    ־ Dans les phrases actives avec un COI, la transformation passive est impossible. 

    ־ Il ne faut pas oublier d’accorder le participe passé lorsque c’est nécessaire ! 

    ־ Pour repasser à la forme active, il suffit tout simplement de réaliser l’opération inverse.

     ־ Dans la phrase à la voix passive, le verbe se conjugue avec l’auxiliaire être, conjugué au même temps que le verbe actif. Les compléments circonstanciels ne changent pas. 

    ־ Le complément d’agent n’est pas exprimé à la voix passive lorsque nous avons le pronom indéfini «on».

    Exemple : On a acheté mes livres. -> Mes livres ont été achetés.

    c. Je comprends et j’applique


         

              a. Activité d’apprentissage 

     Lis les phrases suivantes et identifie les verbes conjugués et celui qui fait l’action. Explique la différence entre les verbes de la colonne A et ceux de la colonne B

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel.

    À la voix pronominale 

     Le sujet est à la fois celui qui fait l’action et celui qui en est le bénéficiaire.

    Exemple : L’enfant se lave (le pronom « se » désigne la même personne que le nom sujet enfant. S’il s’agissait d’une personne différente, on aurait eu : l'enfant le lave).

    D’une façon générale, la voix pronominale est marquée par l’emploi du pronom réfléchi (pronom de la même personne que le sujet).

    Il existe différents types de verbes pronominaux

     1. Les verbes essentiellement pronominaux

    Ce sont des verbes qui s'emploient uniquement à la forme pronominale (on parle alors de verbes pronominaux lexicalisés) :

    Exemples : Il se promène (on ne peut pas dire « promener quelqu’un », sauf dans un contexte ironique), se lever, se débrouiller, se reposer, se prêter, se lamenter, se décider, se coucher, se disputer, se baigner,

    2. Les verbes occasionnellement pronominaux

    Ce sont des verbes transitifs qui sont normalement employés dans une construction non pronominale, mais qui peuvent être aussi employés à la forme pronominale.

    • Je regarde la télévision ou Je la regarde (verbe non pronominal)

     • Je me regarde dans le miroir (verbe pronominal)

    Parler / se parler Laver /se laver Regarder / se regarder 

    Donner /se donner


    3. Les verbes pronominaux passifs

    Le sujet subit l’action mais ne l’accomplit pas.

    Exemple : Cette leçon se comprend bien.                      Ce n'est pas la leçon qui comprend.

    Autres exemples


    Elle s’appelle Marie.

     Le thé se boit chaud ou froid. 

    Cela se comprend bien. 

    Comment cela se dit-il en anglais ? 

    Ce mot s’emploie rarement. 

    Cela ne se fait plus. 

    Ce plat se mange froid. 

    Le sujet se place devant le verbe.

     Le vin rouge se sert chambré 

    Ce proverbe se traduit facilement en russe.

    Le salon se trouve en avant. 

    Cette revue ne se vend pas ici. 

    Cette bouteille s’est vidée rapidement !

     Cela se voit rarement.

    4. Les verbes pronominaux réfléchis

    Le sujet subit l’action qu’il effectue.

    Exemple : - La reine se regarde dans le miroir. :             Elle regarde-elle même. 

                              S’asseoir, se promener, s’endormir, se rassasier, s’agenouiller, …

    5. Les verbes pronominaux réciproques

    Les sujets subissent une interaction.

    Exemple : Ces deux frères se battent souvent. → Ils se battent entre eux. 

     S’aimer, se prêter, s’entraider, se réconforter, se rencontrer, se réconcilier, …

    6. Les verbes pronominaux subjectifs ou irréfléchis

    Le sujet ne subit pas l’action qu’il effectue. Ces verbes sont souvent suivis d’une préposition.

    Exemple : Marc se moque de son frère. → Marc ne se moque pas de lui-même.

    - S’apercevoir (de quelque chose) ; 

    - S’attaquer (à un problème) ; 

    - S’attendre (à quelque chose) ;

     - Se douter (de quelque chose ;

     - Se saisir (d’une occasion) ; 

    - S’emparer (de quelque chose) ; 

     - Se débarrasser de quelque chose

     - Se doter (de quelque chose) etc.

    7. Les verbes pronominaux de sens successif

    Un petit nombre de verbes pronominaux définissent des relations de connectivité temporelle ou spatiale :

    ־ Les jours se suivent. 

    ־ Les révélations s’enchaînent.

    Dans « Les jours se suivent », le sens est qu’un jour suit un autre jour, donc l’action

    est suivre, l’agent est les jours, et l’objet est un autre jour – dans ce cas, l’objet est différent de l’agent.

    a. J’apprends et j’applique.




     - Lis le roman de Sembene Ousmane, « Les bouts de bois de Dieu »

     - Cherche et note la vie et l’œuvre de l’auteur, puis dégage du roman le thème du travail avec tous les éléments qui l’illustrent



    - Fais une recherche sur le chômage au Rwanda et expose devant la classe les détails de cette situation. - Discute de l’impact du travail des enfants sur leur scolarité.


    - Décris les conditions de travail dans le roman « Les bouts de bois de Dieu » de Sembene Ousmane (150 mots)

     - Ces dernières années, la femme rwandaise est beaucoup impliquée dans le secteur économique du pays. D’après vous, quel impact ceci aurait sur l’économie du pays en général et sur la famille rwandaise en particulier ?


    Texte : Les effets du progrès technique sur le travail 

    Pages: 8 (1873 mots) Publié le: 7 mai 2012

    Le progrès technique est depuis longtemps sujet à controverses et conflits sociaux. Avec l’arrivée du Fordisme*, reprenant les principes d’une autre organisation du travail, la Taylorisme*, des révoltes ouvrières sont apparues car les employés considéraient le travail à la chaîne comme un travail aliénant et dénaturant l’Homme.

    Pourtant l’avancée technique est aussi génératrice de gains de productivité permettant une meilleure répartition des richesses et une amélioration des conditions de vie. Le progrès technique est désigné comme l’ensemble des innovations qui conduisent à augmenter les quantités produites avec des quantités inchangées de facteur travail et capital. Les effets de celui-ci sur l’emploi, qui représente l’ensemble des actifs travaillant, diffèrent selon l’analyse spatiale et temporelle.

    Il est admis que le progrès technique est souvent destructeur d’emplois car il remplace l’homme par des machines automatisées. Cependant, selon Schumpeter le progrès technique serait plutôt une « destruction créatrice » d’emplois. De plus, il modifierait la répartition et les qualifications des travailleurs. Alors qu’entraîne réellement le progrès technique sur l’emploi ?

    Ainsi, l’analyse des modifications qualitatives de l’emploi dues au progrès technique sera succédée par une analyse des évolutions quantitatives de l’emploi face à ce progrès.

    Le progrès technique modifie le niveau de qualification, les conditions de travail et la répartition des emplois :

    Les avancées techniques permettant la modernisation des facteurs de travail, modifie le secteur du travail à différents niveaux et différemment selon l’horizon temporel. On peut observer une transformation des qualifications des travailleurs, des conditions de travail et une évolution dans la répartition des emplois. Cependant ces modifications sont mitigées : certaines apportent une amélioration, d’autres introduisent des effets néfastes pour le travailleur.

    Premiers effets du progrès technique sur l’aspect qualitatif du travail: Avant tout, le progrès technique est dû à différentes sortes d’innovations. Schumpeter en a dénombré cinq : de nouveaux produits et marchés ainsi que de nouvelles méthodes de production, de types d’organisation et de répartition du travail et de sources de matières premières.

    Ces innovations techniques induisent une modification du niveau des qualifications des employés d’une entreprise. Au niveau microéconomique, cette modification a, soit une tendance à la hausse, soit une tendance à la baisse.

    D’une part, le progrès technique permet une hausse des qualifications, car les nouvelles machines et nouvelles méthodes de production exigent l’apprentissage de nouvelles compétences aux salariés. On parle de l’effet de compensation. C’est par exemple le cas « cercle de qualité » du Toyotisme*, mis en avant en 1962 au Japon, qui est un groupe de travail composé d’opérateurs et de cadres, qui couvrent les questions de qualité, de maintenance, de sécurité, de prix de revient et qui nécessite donc l’acquisition de savoir-faire et de qualifications plus grands. Il existe donc un défi de la formation.

    D’autre part, certaines innovations, comme de nouvelles méthodes d’organisation du travail, permettent de supprimer des emplois qualifiés en réduisant les compétences exigées dans la fabrication de biens. Ce fut le cas lors de l’instauration du Fordisme ou « travail à la chaîne » qui a permis d’augmenter la productivité de l’entreprise grâce à l’optimisation* du temps passé sur les composantes d’un bien. Les employés ne consacrant que très peu de temps à une tâche particulière, ils travaillent et produisent plus vite, gagnent du temps et augmentent la productivité. […]

    https://www.etudier.com/dissertations/Les-Effets-Du-Progr%C3%A8s-TechniqueSur/385468.html

    *Fordisme est au sens premier du terme — un modèle d’organisation et de développement d’entreprise développé et mis en œuvre en 1908 par Henry Ford (1863-1947) fondateur de l’entreprise qui porte son nom, à l’occasion de la production d’un nouveau modèle, la Ford T.

    * Taylorisme du nom de son inventeur, l’ingénieur américain Frederick Winslow Taylor (1856-1915) – désigne la forme d’organisation scientifique du travail (OST) définie par lui et ses disciples à partir des années 1880.

    *Toyotismeest une forme d’organisation du travail qui consiste à réduire les coûts de production, éviter la surproduction, diminuer les délais et produire de la meilleure qualité possible. Fondé sur le juste-à-temps et sur de nouvelles règles de management, celui-ci a peu à voir avec le taylorisme et le fordisme quoi qu’étant une amélioration de ces deux modes d’organisation. C’est l’ingénieur industriel japonais TaiichiOhno (1912-1990) qui est considéré comme le père du système de production de Toyota.

    *Optimisation : c’est l’action d'optimiser ou d'optimaliser, de donner à quelque chose, à une machine, à une entreprise, etc., le rendement optimal (maximum) en créant les conditions les plus favorables ou en en tirant le meilleur parti possible.


    1. Est-ce que le progrès technique a toujours été bien accueilli d’après l’auteur Justifie ta réponse par des éléments du texte.

    2. Qu’est-ce qui a entraîné les premières révoltes ouvrières ?

     3. Comment définit-on le progrès technique dans le texte ? 

    4. Relève les avantages de l’avancée technique. 

    5. Est-ce que ces changements sont totalement positifs ? Justifie ta réponse à partir du texte. 

     6. a. Pourquoi le progrès technique exige –t-il une hausse de qualification des travailleurs ? b. Comment désigne-t-on ce phénomène dans le texte? c. Donne l’exemple cité dans le texte qui explicite ce phénomène. 

     7. a. Dans quel domaine certaines innovations ont-elles entraîné la suppression de l’emploi selon le texte? b. Comment cela s’explique –t-il ?


    a. Activité d’apprentissage 

    1. Relève du texte les mots nouveaux relatifs au travail et au progrès technique, puis explique-les dans le contexte 

    2. Classe les mots ou expressions ci-après dans les colonnes suivantes : 

     - Travail à la chaîne, avancée / progrès technique, augmentation de la productivité


    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    Lexique lié au travail et au progrès technique :Travail à la chaîne, avancée / progrès technique, augmentation de la productivité, innovation, augmentation de quantité et de qualité, destruction / suppression /réduction d’emplois, machines automatisées, formation des travailleurs, répartition des emplois, modernisation et modification des facteurs de travail, amélioration des conditions de travail, aspect qualitatif du travail, nouveaux produits, nouveaux marchés, nouvelles méthodes de production, types d’organisation, de nouvelles sources de matières premières, innovations techniques, modification du niveau de qualification des employés, nouvelles machines, nouvelles compétences des salaries, effet de compassassions, Fordisme, Taylorisme, Toyotisme, opérateurs et cadres, maintenance, sécurité, prix de revient, acquisition des savoir-faire, optimisation du temps, machinisme, robotisation, travail en ligne, enseignement à distance, téléconférence, chômage, technologie, informatique, bureautique, etc.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Dégage la différence entre « le travail à la chaîne » et « le travail en ligne »
     2. Utilise les mots ou expressions suivants dans une phrase personnelle : enseignement à distance, informatique, chômage, téléconférence, maintenance.

    a. Activité d’apprentissage 

    Lis les phrases suivantes, observe les parties en gras et note leurs caractéristiques. Donne la nature de chacun des éléments qui les composent,

    - Jeanne est contente d’avoir obtenu son diplôme ; ses parents sont fiers d’elle.

     - Ce comptable est digne de confiance

     - Jean est très honnête, il est incapable de mentir

    - Mes enfants sont friands de chocolat

    - Ce paysage est beau à voir.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Dans ces phrases, les adjectifs qualificatifs sont suivis : soit, par un verbe (à l’infinitif), soit par un nom (substantif) ou par un substitut personnel, tous précédés d’une préposition « de » ou « à ». Ces parties qui suivent l’adjectif sont appelées : compléments de l’adjectif.

    Le complément de l’adjectif peut être :

     - Un groupe nominal introduit par une préposition. Exemple : Ce comptable est digne de confiance

    - Un verbe à l’infinitif précédé par une préposition. Exemple : Jean est très honnête, il est incapable de mentir.

     - Un substitut personnel précédé par une préposition. Exemple : ses parents sont fiers d’elle.

    L’adjectif +ses compléments (groupe nominal, verbe à l’infinitif et pronom personnel), appelés aussi expansions de l’adjectif, forment le groupe adjectival.

    Le complément de l’adjectif ne peut pas, en général, être supprimé sans modifier le sens de l’adjectif. C’est pourquoi on l’appelle le complément de détermination de l’adjectif.

    Ce comptable est digne de confiance. Si on enlève « de confiance », le sens de la phrase change.

    Ce comptable est digne. On peut se demander de quoi il est digne.




    a. Activité d’apprentissage 

    1. Observe les mots en gras dans ces phrases et relève la différence du point de vue de l’orthographe et du sens.

    - Grimpant à toute allure, les gamins ont vite atteint le sommet de l’arbre. 

    - Les plantes grimpantes ont besoin d’un support pour mieux grandir. 

    - Au cours de physique, nous avons réalisé une expérience avec des vases communicants. 

     - Communiquant dans sa langue maternelle, le prédicateur a su convaincre les fidèles.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Le participe présent est une forme verbale qui marque une action et qui peut avoir un complément d’objet et de circonstance. Il est invariable.

    L’adjectif verbal marque l’état, la qualité. Il a la valeur d’un véritable qualificatif, et s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.

    Pour les distinguer, et écrire la terminaison convenable (-ant, -ants…), substitue au nom ou au mot verbal masculin un groupe féminin.

    Exemple : Un discours intrigant- Une histoire intrigante

    Dans quelques cas, l’adjectif verbal peut avoir une orthographe différente de celle du participe présent. Quelquefois c’est la terminaison «-ant » qui devient « -ent »

    Exemple : Une fille excellant en math, a eu une note excellente.

    c. Je comprends et j’applique





    a. Activité d’apprentissage

     - Lis ces phrases et dis ce que les mots en gras représentent.

    1. Il y a longtemps que ce journal ne paraît pas, c’est pourquoi toute la ville se réjouit de sa nouvelle édition. 

    2. Nous aimons lire Léopold Sédar Senghor, il relate vigoureusement la culture africaine. 

    3. Nous souhaitons que la presse sensibilise les gens à utiliser les objets fabriqués au Rwanda.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les figures d’analogie sont toutes celles qui créent des liens entre des idées pour faire valoir leurs similitudes et leurs ressemblances; ils créent toujours des relations entre deux éléments.

    Parmi ces figures de style, il y a :

    LA METONYMIE : une figure de style qui consiste à désigner un objet ou une idée par un autre terme que celui qui convient (par glissement de sens). C’est une figure de substitution usant des relations d’ordre spatial, causal ou temporel, entre deux termes, on emploiera un terme pour un autre.

    La métonymie permet de désigner :

    - le contenu par le contenant : boire un verre (pour boire du vin, de la bière). 

    - le produit par le producteur : acheter Rwandafoam (pour dire le matelas fabriqué par Rwandafoam).

    - l’effet par la cause :

    a. manger une friture (l’action de frire : pour un aliment frit). 

    b. manger sa récolte (l’action de cueillir : pour le produit de la cueillette).

    - l’utilisateur par l’instrument : cet homme est un fusil (pour c’est un bon chasseur). 

    - le tout par la partie : il y a une voile sur le lac Kivu (pour un bateau à voiles).

     - la fonction par les signes qui l’accompagnent : le chapeau rouge (pour le cardinalat) ; la couronne pour le roi. 

    - l’objet possédé par le possesseur : Martin est en panne (pour : la voiture de Martin) ; 

    - l’objet par la matière : parfois, le chaume abrite les paysans (pour des cabanes couvertes d’un toit en chaume).

    - le concret par l’abstrait : l’histoire a vu des civilisations disparaître (pour : les hommes qui ont vécu cette histoire). 

    - un objet moral par un objet physique : avoir de l’estomac (pour : du courage).

    c. Je comprends et j’applique

    Identifie et explique l’emploi de la métonymie dans les phrases suivantes :

    a. Notre classe compte cinquante têtes provenant de tous les coins du pays.

     b. Le premier verre est le verre de trop, abstiens-toi d’alcool, sinon tu ne gagneras pas ton pain. 

     c. A la fête de Pâques toute l’église chantera « Gloire à Dieu ».

     d. J’aime bien lire Camara Laye.

     e. Le comité a élu le président de notre coopérative.

     f. Après le service, nous irons prendre un verre ensemble. 

    g. Ngunda a mangé trois greniers.


    a. Activité d’apprentissage

     - Lis ces phrases, compare –les et dis ce qui les distingue.

    1. Ce vieillard avance telle une tortue. 

     2. Ce vieillard est une tortue.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    La métaphore met en relation de manière explicite deux éléments, le comparé (qui est parfois sous-entendu) et le comparant. La métaphore est établie à partir de deux éléments.

    Par sa définition, la métaphore est proche de la comparaison qui, elle aussi, sert à rapprocher deux choses similaires. La seule différence est que la comparaison s’appuie sur un mot qui explicite le rapprochement entre les deux termes (il s’agit le plus souvent de mots comme« tel », « comme », « ainsi que », « autant que » etc.). La métaphore n’utilise pas cet outil, la comparaison entre les deux termes est donc plus implicite et parfois plus difficile à déceler.

    c. Je comprends et j’applique

    Identifie et explique l’emploi de la métaphore dans les phrases suivantes :

    1. Malgré le cortège d’arguments, Charles n’a pas pu me convaincre. 

    2. L’indice des prix grimpe.

     3. Rayon Sport exécuta Kiyovu Sport. 

    4. Ton cœur est un coffre-fort.»


    a. Production orale 

    - Selon Schumpeter le progrès technique serait plutôt une « destruction créatrice » d’emplois.

    Avec tes camarades de classe, discute cette affirmation

    - Débat surle progrès technique réalisé au Rwanda.

    b. Production écrite

    - Rédige un texte de 150 mots , montrant le progrès technique réalisé au sein de ton école grâce et son utilité dans l’éducation. 

    - Selon toi, commentle travail à la chaîne peut être considéré comme un travail aliénant et dénaturant l’Homme ? Explique dans un texte de 100 mots. 

     - Il est admis que le progrès technique est souvent destructeur d’emplois car il remplace l’homme par des machines automatisées. Explique dans un texte de 100 mots.



    Texte : Le chômage des jeunes : un fléau au Rwanda

    Marie Umukunzi, avril 10, 2015

    En 2012, la Banque Africaine de Développement (BAD) reconnaissait que le chômage des jeunes au Rwanda constitue un défi majeur pour atteindre une croissance inclusive. Selon la BAD 42 % des jeunes, qui représentent 40% de la population rwandaise soit 1 982 400 de personnes, étaient au chômage ou sous-employées dans le secteur de subsistance en 2012. L’inadéquation des compétences et la croissance limitée de l’emploi en sont les principales causes.

    Le déficit de compétences des jeunes diplômés rwandais

    En 2012, la politique nationale de l’emploi (NEP) met en évidence dans un rapport de la BAD qu’au moins 70 % des demandeurs d’emploi ne sont pas qualifiés pour le type d’emploi qu’ils recherchent ou ne répondent pas aux attentes des employeurs. Les données du Conseil national de l’enseignement supérieur révèlent que la majorité des diplômés universitaires de 2010 (12 717) sont issus des sciences naturelles (29 %) et de la filière littéraire et artistique (26 %) ; seuls 9 % ont suivi un cursus technique ou informatique. Un audit national des compétences mené en 2009 rapporte un déficit de compétences moyen de 40 % et d’importants écarts de compétences dans certaines catégories, dont les techniciens. La demande actuelle dépasse l’offre de 60 % dans le secteur public, privé et sans but lucratif.

    Ainsi, une réforme du système éducatif visant à développer des ressources humaines cohérentesavec les exigences du marché du travail rwandais reste une priorité majeure. Les causes du chômage des jeunes au Rwanda résident à la fois du côté de l’offre

    et de la demande. Concernant l’offre de travail, l’audit national des compétences de 2009 a montré que l’inadéquation des compétences était l’un des principaux facteurs de chômage chez les jeunes. Le plan stratégique du secteur de l’éducation 2010-2015 donne la priorité au développement d’un système éducatif postélémentaire mieux adapté aux exigences du marché du travail, en partie grâce à l’élaboration conjointe de programmes par les ministères concernés et le secteur privé. Il apparaît cependant que les employeurs ne se sentent pas suffisamment impliqués dans l’élaboration des programmes de la politique d’éducation informelle (EFTP)⃰. Ils recommandent d’établir un système complet de formation tourné vers l’industrie qui soit également flexible et tienne compte de l’égalité hommesfemmes.

    L’État a entrepris de réformer le système de l’EFTP actuel en créant, entre autres, des centres polytechniques régionaux intégrés pour améliorer la qualité et lapertinence de l’enseignement de l’EFTP, et une autorité chargée du perfectionnement de la main-d’œuvre. Cette dernière joue un rôle réglementaire et s’occupe de la gestion du cadre de qualifications de l’EFTP, des normes professionnelles nationales, des examens et certifications de l’EFTP au niveau national, du système d’information du marché du travail et de l’incubation d’entreprises.

    Le déficit de compétences n’est pas propre uniquement aux jeunes diplômés rwandais. En effet, lors du dernier sommet des universités de la communauté des États d’Afrique de l’EST (EAC) en partenariat avec la Chambre de commerce de la zone EAC, seulement 27 % des employeurs de l’EAC affirmaient avoir confiance dans la capacité des jeunes diplômés, formés au sein de l’EAC. En 2014, 50% des diplômés d’universités au sein de l’EAC ne pouvaient concourirsur le marché du travail. Le rapport issu de cette conférence indiquait également que 47% des employeurs de l’EAC considèrent que trouver des compétences adéquates est un défi majeur et par conséquent, 70 % des employeurs sont prêts à proposer des salaires plus élevés pour trouver celles-ci. De plus, un tiers des employeurs déclarent que le manque de compétences appropriées génère des coûts plus élevés, desdélais non respectés et une qualité de service médiocre.

    En définitive, il semble que la lutte contre le chômage des jeunes qui est endémiquepassera nécessairement par une réforme profonde et courageuse de l’ensemble du système éducatif. A défaut de cela et comme le rappelle Prof. MayungaNkunya, secrétaire exécutif du Conseil interuniversitaire de l’EAC, des milliers de jeunes diplômés inemployables continueront à affluer sur un marché du travail déjà saturé et constitueront une bombe à retardement.

    Marie Umukunzi

    ww.jambonews.net

     ⃰ EFTP : L’enseignement et la Formation Technique et Professionnelle.

     ⃰Sans but lucratif : qui ne rapporte pas de l’argent, qui ne vise pas de profit.

    I. Compréhension du texte :

    1. D’après la BAD quelles sont les principales causes du chômage des jeunes au Rwanda ? 

    2. Dans quel domaine est-ce que le déficit des compétences se fait le plus sentir ? 

    3. Quel était l’objectif de l’Etat quand il a créé des centres polytechniques régionaux intégrés ? 

     4. Explique cette conclusion du rapport de l’audit national des compétences de 2009 : « l’inadéquation des compétences est l’un des principaux facteurs de chômage chez les jeunes. » 

    5. Quelle est la solution proposée par le plan stratégique du secteur de l’éducation (2010-2015) pour résoudre ce problème ? 

    6. Qui sont les principaux acteurs concernés par la recherche de cette solution ? 

    7. Quels sont les points importants recommandés par les employeurs dans l’élaboration des programmes de l’éducation informelle ? 

    8. D’après certains employeurs, quelles sont les conséquences du déficit des compétences ? 

    9. Pour conclure son article, l’auteur résume la solution au problème du chômage des jeunes en une seule phrase. laquelle ? 

    10. D’après le secrétaire exécutif du Conseil interuniversitaire de l’EAC qu’est-ce qui risque de se passer si on ne réforme pas le système éducatif ?

    II. Grammaire

    1. Transforme les phrases pour exprimer l’opposition ou la concession en employant le procédé indiqué entre parenthèses.

    a. On annonçait de la pluie, de la neige est tombée. (Conjonction de coordination) 

    b. Djamila est calme et réfléchie; sa sœur est nerveuse et téméraire,(proposition subordonnée d'opposition)

     c. L’acteur principal est absent; le public est venu nombreux, (groupe prépositionnel)

    2. Relie les deux propositions en employant les moyens indiqués egg et précise la nuance exprimée.

    a. Il fait froid. Jean fait une petite promenade (bien que, quoique) 

    b. Je lui ai laissé mon adresse. Il sait où me rejoindre (pour que, afin que)

     c. Je prends un taxi. Je ne suis pas en retard (pour, de crainte de, afin de, de peur de) 

    d. Il est gentil. Personne ne l’aime (malgré) e. Tu as de nombreuses qualités, je t’ai battu (en dépit de)

    3. Lis ces phrases, puis indique s’il y a simultanéité, postériorité ou antériorité.

    a. Alice a aimé André quand ils étudiaient ensemble au Groupe Scolaire Saint Aloys. b. Il se disait qu’il lui avait trop parlé pour se trahir en fin de compte. c. Kalisa disait à Kamaliza qu’il l’adorait sincèrement. d. Obed se mit à l’abreuver d’une longue tirade amoureuse dont il s’était muni. e. Ils s’étaient promis qu’ils se reverraient la semaine suivante. f. Je viendrai te voir avant qu’il ne soit tard.

    4. Mets le verbe entre parenthèses au mode et au temps   qui conviennent

    a. J’accepte ces heures en attendant que vous (trouver) un deuxième employé. 

    b. Je t’expliquerai le cours jusqu’à ce que tu (comprendre).                    

     c. Je dois voir mon oncle avant qu’il ne (partir) en voyage. 

    d. Je lirai en attendant le moment où tu (venir) me chercher.                              

     e. Jean l’a interrompu avant qu’il (avoir) le temps de tout lui raconter.                

     f. Les combattants résistèrent jusqu’à ce que les munitions (faire) défaut.                

    g. Je dois faire mes adieux à mes amis avant de (partir) en voyage.

    5. Mets les verbes egg à la forme qui convient et précise s’il s’agit d’un participe présent, un adjectif verbal ou un gérondif 

    a. L’avion (décoller) à 9 heures, nous devions être à l’aéroport à 6 heures. 

    b. Elle se révéla bien (décevoir) ! 

    c. Elle avait de la peine à respirer, (suffoquer) de colère. 

    d. Dans le train régnait une chaleur (suffoquer). e. Ce n’est pas en (fatiguer) son cheval qu’elle maigrira ! f. C’est une fille (négliger). Elle ne peut pas gagner ce prix.

    III. Vocabulaire

    1. Donne les sens / la signification de ces mots ou expressions : 

    - Le chômage, la croissance limitée des emplois, des jeunes diplômés inemployables, un marché du travail saturé, une bombe à retardement. 

    2. Qu’est-ce que l’éducation informelle et quel est son contraire ? 

    IV. Stylistique

     Quelle est cette figure de style? Choisis parmi les réponses proposées. a. Depuis qu’il a commencé la fac, Hervé se sent comme un poisson dans l’eau. 3. Dans quel secteur classe-t- on les ONG parmi les trois : le secteur public, privé et sans but lucratif.

    (Métaphore, Comparaison ou métonymie)

    b. Nous avons vu un très beau Picasso la semaine dernière au musée. (= un tableau de Picasso) (Métaphore, Comparaison ou métonymie) 

    c. Cette fille est morte à la fleur de l’âge. (Métaphore, Comparaison ou métonymie)

    V. Production 

    a. Production orale

    - Relis le texte ci-haut, réponds à cette question et fais un débat avec tes camarades de classe. Donne ton point de vue sur les questions proposées après.

    D’après les statistiques du Conseil National de l’Enseignement Supérieur de 2010, quelle filière avait le plus de lauréats, et laquelle en avait moins ?

    Débat : 

     - D’après toi, quelles sont les causes de cette différence ?

     - Qu’est-ce qui motive les étudiants dans le choix de filière à suivre à l’université?

     - Quelles sont les conséquences de ce déséquilibre sur le marché du travail ?

    b. Production écrite

    Selon Marie UMUKUNZI , « le fléau du chômage touche de plein fouet une jeunesse rwandaise fraîchement diplômée. Le gouvernement rwandais reconnait ce problème et l’a intégré notamment dans le plan stratégique de réduction de la pauvreté et du développement économique (EDPRS) et dans le plan HANGA UMURIMO ayant pour objectif de sensibiliser les citoyens à créer eux-mêmes leur emploi. Cependant, on remarque tout de même un déficit de données statistiques sur l’évolution du chômage des jeunes au sein du ministère du travail et à l’INSR. »

    Observe dans ton entourage et identifie un cas de création d’emploi dans un domaine quelconque en vue de trouver une solution au problème du chômage. Puis expose les défis auxquels on fait face dans le programme de HANGA UMURIMO. (5 Minutes).






















  • CONTEXTE 3: RELIGION ET ACTUALITE

     A la fin de ce contextel’apprenant sera capable de communiquer oralement et par écrit dans des situations                                           en  rapport avec la religion et l’actualité.






    Texte : La religion au quotidien au Rwanda

    En vous rendant en voyage au Rwanda, vous aurez vite fait de remarquer que la religion chrétienne est majoritaire et presque unique dans le pays. Dans chaque ville, dans chaque village, pratiquement dans chaque quartier et même dans les endroits les plus reculés, vous finirez toujours par trouver une église. D’après les dernières statistiques et les recensements officiels, il est estimé que 94% de la population est chrétienne. Dans cette immense prédominance, il convient de constater que les catholiques sont toujours les plus nombreux avec 57% de la population, devant les protestants qui sont 26% et les adventistes qui sont toujours chaque année un peu plus nombreux avec 11% des habitants. Effectivement, chaque année la part des catholiques diminue au profit des adventistes mais aussi au profit des baptistes, des évangélistes, des pentecôtistes, des méthodistes ou encore des témoins de Jéhovah. Beaucoup moins nombreux les musulmans sont un peu moins de 5% mais leur part à eux-aussi semble augmenter chaque année.

    Dans la vie de tous les jours, la religion joue un rôle très important pour une population qui se montre très fervente. Si vous n’avez pas la chance d’être sur place pendant l’une des grandes fêtes religieuses de l’année, vous ne devez en revanche surtout pas manquer la messe dominicale. Les hommes, les femmes, les enfants, tous sont vêtus de leurs plus beaux habits et se pressent dans les églises pour assister à des offices où la ferveur est aussi joyeuse que bruyante.

    Au milieu de ce panorama, les animistes semblent rassembler toutes les différentes communautés. Comme dans la plupart des pays du continent africain, chaque habitant, qu’importe sa religion, consulte les sorciers et les esprits.

    Plutôt que d’aller chez le médecin pour soigner une maladie, pour guérir ou se protéger d’un mauvais sort, pour une protection des récoltes, amoureuse ou professionnelle, il est inconcevable pour une grande majorité des Rwandais de prendre une grande décision dans sa vie sans demander conseil auparavant aux sorciers et aux forces des esprits.

    David Debrincat, 897 contributions 

     Mis à jour le 8 octobre 2015 

    https://www.evaneos.fr/rwanda/voyage/informations-pratiques/8136-religion/ consulté le 7 février 2018


    Lis attentivement le texte ci-dessus et réponds aux questions suivantes.

    1. Selon l’auteur, quelle est la religion la plus représentée au Rwanda ?

     2. Nomme les confessions religieuses incluses dans la religion chrétienne. 

     3. D’après l’auteur de ce texte, il y aurait quelques 9 confessions religieuses au Rwanda. Lesquelles ? Es-tu d’accord avec lui ? Pourquoi ?

     4. Par ailleurs, l’auteur affirme que tous les ans, le nombre de catholiques diminue au profit des autres confessions religieuses. Discute cette affirmation en t’appuyant sur les informations actuelles. 

    5. Es-tu d’accord avec l’auteur qui affirme que chaque habitant du Rwanda, qu’importe sa religion, consulte les esprits et les sorciers ? 

     6. D’après l’auteur, les Rwandais consultent les sorciers et les esprits. Pourquoi ? Penses-tu que cette consultation soit efficace ? 7. Certaines églises au Rwanda célèbrent des fêtes religieuses au cours de l’année. Identifie et nomme les différentes fêtes selon les confessions religieuses.


    1. Trouve dans le texte les mots appartenant au champ lexical du mot religion. Complète la liste par d’autres mots du même champ lexical.

     2. Parmi les confessions religieuses citées dans le texte, indique au moyen d’un tableau à deux colonnes A (celles qui sont de tendance chrétienne) et B (celles qui ne le sont pas). 

    3. Qu’est-ce que tu entends par le terme « croyance » ? Est-il synonyme de « religion » ? 4. Soient les diagrammes A, B et C représentant respectivement le lexique des catholiques, des musulmans et des animistes. Complète ces diagrammes au moyen des mots ou expressions de la liste ci-dessous tirée du lexique des croyances et des religions. Commence par les regrouper et les classer suivant les croyances.


    Mots et expressions : charia, encyclique, sabbat, pape, muezzin, assemblées, Ryangombe, missel, imam, ramadan, métamorphose, mosquée, Nyabingi, prêtre, apôtre, synode, salle du royaume, pasteur, sheih, pentecôte, devin, hindou, marabout, septième jour, luthérien, Nouveau Testament, culte des ancêtres, réincarnation, carême, aid-el-Fitr, évêque, bréviaire, bismillah, boudhisme, calife, Muhammad, messie, Noël, soutane, monastère

    5. Trouve deux proverbes ou citations relatifs à la religion

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les termes relatifs à la religion : chrétien, église, catholique, adventiste, baptiste,évangéliste, Pentecôtistes, méthodiste, témoins de Jéhovah, musulman, dominical, office, ferveur, animiste, sorcier, esprit.

    D’autres termes relatifs à la religion qui n’ont pas été employés dans le texte sont :

    Cardinal, Cathédrale, Chanoine, Charia, Christianiser, Christianisme, Confession, Abbé, Adepte, Archevêque, Aumônier, Baptiser, Bénir, Bouddhisme, Calife , Charia, Christianiser, Christianisme, Clergé, Confession (religieuse), Confession, Conversion, Croyance, Croyant, Culte, Dévotion, Diviniser, Divinité, Doctrine, …

    c. Je comprends et j’applique

    Complète la phrase ci-après par les mots appropriés :

    1. Les adeptes de l’islam sont les ……………, tandis que ceux du christianisme sont des…………….

    2. Donne le sens des mots : mosquée, judaïsme 

    3. Utilise les mots suivants dans de courtes phrases : évangéliste, cathédrale, dominical


    a. Activité d’apprentissage

    • Le subjonctif et l’indicatif dans l’expression de l’opinion


    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Le verbe de la subordonnée complétive se met :

    A. A l’indicatif : l'indicatif est utilisé chaque fois que l'on considère la réalité d'un fait.

    1. Après les verbes de déclaration : affirmer - dire - déclarer ...

    Je t’affirme qu'il a trop de travail pour nous rejoindre

    2. Après les verbes d’opinion : penser - croire ... quand la situation est une certitude.

    Je crois qu'il a compris les explications du professeur.

    3. Après les verbes de connaissance et de perception : voir - constater - savoir ...

    Tout le monde sait qu'elle est intelligente.

    B. Au subjonctif : le subjonctif est utilisé pour un fait envisagé mais non encore réel ni effectif.

    1. Après les verbes de volonté: vouloir- exiger - désirer - souhaiter ...

    Elle veut qu'on lui rende sa nouvelle poupée.

    Attention : le verbe espérer, bien qu’il soit un verbe de volonté, exige l’indicatif

    Sa mère espère qu'il dort profondément.

    2. Après les verbes d’appréciation, de sentiment de probabilité ... : douter - craindre - apprécier - détester - regretter ...

    Je crains qu'il soit reconnu coupable.

    3. Après un verbe d’opinion à la forme négative / interrogative.

    Je ne crois pas qu'elle puisse mener une vie paisible.

    Penses-tu que les sorcières existent ?

    4. Il faut employer le subjonctif également après des formes impersonnelles qui n’indiquent pas d’idée de certitude :

    - Il faut que - Il est nécessaire que -Il est indispensable que - Il est essentiel que - Il est obligatoire que...

    c. Je comprends et j’applique


    • Les formes impersonnelles et le subjonctif ou l’infinitif

    a. Activité d’apprentissage


    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Quand une phrase est à la forme impersonnelle on constate que:

    ־ Le sujet du verbe est le substitut personnel sujet « il » et ce sujet ne représente rien ni personne. On l’appelle sujet apparent

    ־ On a le vrai sujet qu’on appelle sujet réel

    Exemple

    Il est normal que tu réussisses le français.

                             ־ Ici, le sujet « il » ne représente rien du tout. Il est donc sujet apparent 

                             ־ Le vrai sujet est « que tu réussisses le français ». Il est donc sujet réel

    Les expressions impersonnelles sont suivies :

          - soit d’un infinitif, si elles sont construites avec « de »

          - soit d’un subjonctif, si elles sont construites avec « que »

    1/ De + infinitif 

    Exemple:Il suffit de + infinitif

    Pour connaître le nombre d’étudiants qui participent à cette formation, il suffit de compter tous les étudiants inscrits.

    Remarque : Les expressions « Il faut » et « Il vaut mieux », qui ne sont pas construites avec « de », suivent la même règle :

    Il faut + infinitif

    Pour réussir l’examen, il faut étudier régulièrement.

    Il vaut mieux + infinitif

    → Il vaut mieux écouter la radio avant de faire les exercices. 

    2/ Que + subjonctif

    Exemple : Il est important que + sujet + verbe au subjonctif

    →Il est important que vous compreniez ce cours.

    Liste des expressions impersonnelles fréquemment utilisées nécessitant le subjonctif :

    Il faut que – il est possible que – il est impossible que – il est anormal que – il est nécessaire que – il vaut mieux que – il est dommage que – il est urgent que – il est préférable que – il est obligatoire que – il est permis que – il n’est pas certain que, …

    Rappel : Le subjonctif présent est utilisé avec le présent et le futur.

    Exemple : J’irai à la messe dimanche. C’est normal

    →Il est normal que j’aille à la messe dimanche prochain

    Il respecte le règlement scolaire. C’est nécessaire.

    Il est nécessaire qu’il respecte le règlement scolaire.

    EXCEPTIONS : Les expressions impersonnelles suivantes expriment des certitudes, des évidences; elles sont donc suivies d’un verbe à l’indicatif (mode de la certitude) :

    Il est clair que + indicatif

    → Il est clair que vous n’allez pas choisir les mêmes vêtements pour remplir votre valise.

    Il est évident que + indicatif

    Il est évident que votre valise sera plus légère si vous partez à la mer.

    REMARQUE :

    Les verbes impersonnels ne se conjuguent qu’à la troisième personne du singulier

    Pleuvoir: Il pleut 

    Falloir: Il faut 

    Neiger: Il neige

    Etc.

    c. Je comprends et j’applique


    • Les mots interrogatifs : Pronoms ou substituts et adverbes

    a. Activité d’apprentissage


    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    ־ Lessubstituts interrogatifs servent à interroger sur l’identité de personnes ou d’objets.

    On distingue deux formes de substituts interrogatifs :

    - Substituts interrogatifs simples (qui, que, quoi) qui renvoient à la réponse

    Ex : Qui regardez-vous ?

    Qu’est-ce que vous voulez ?

    A quoi penses-tu ?

    - Substituts interrogatifs composés (formés à l'aide de l'article défini et de l'adjectif interrogatif «quel» (lequel, laquelle, lesquels, lesquelles), qui renvoient à des éléments exprimés dans le contexte, avant ou après.

    Exemple : Ils ont beaucoup de gravures. Lesquelles préférez-vous ?

    Laquelle choisis-tu de ces deux robes ?

    ־ Utilisées avec les prépositions «à» et «de», ces formes deviennent auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles, duquel, de laquelle, desquels,

    desquelles. Elles ont les mêmes formes que les substituts relatifs.

    TABLEAU DES SUBSTITUTS INTERROGATIFS


    • Les adverbes interrogatifs portent sur une circonstance.

    1. Quand ... (temps) 

    2. Où ... (lieu) 

    3. Comment ... (manière, moyen)

     4. Pourquoi ... (but, cause)

     5. Combien…. (mesure)

    Exemple :Quand comptez-vous revenir ?

    vas-tu ?

    Pourquoi sont-ils partis très tôt ?

    Comment travaille-t-il? 

     Combien coûte ce cahier?

    c. Je comprends et j’applique



    • Les pronoms ou substituts possessifs.

    a. Activité d’apprentissage


    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    ־ Le substitut possessif sert à remplacer un nom précédé d’un adjectif possessif(mon, ton son...). 

    ־ Ces substituts s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils remplacent.

    Exemple :

    - Voilà ma sœur. Voilà la mienne

    « la mienne » remplace « ma sœur » qui est au féminin singulier.

    - Il a apporté ses livres. Il a apporté les siens.

    « Les siens » remplace « ses livres » qui est au masculin pluriel.

    TABLEAU DES SUBSTITUTS POSSESSIFS



    c. Je comprends et j’applique




    Fais une recherche sur les personnalités religieuses dans le Rwanda traditionnel et moderne et expose les résultats en classe : Ryangombe, Mohamed, Jésus, Nyabingi.


    a. Activité d’expression orale

    Fais une recherche et un exposé sur les croyances religieuses au Rwanda et ailleurs: Christianisme, islam, animisme.

    b. Activité d’expression écrite

     a. Activité d’apprentissage

    Observe et lis le texte suivant et puis dégage ses éléments constitutifs.

     - Il s’agit de quel genre de texte ?


    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Un article de journal est un texte écrit par un journaliste. Chaque journaliste mène une enquête sur un sujet et quand son enquête est terminée, il écrit un texte qu’on appelle un article.

    Dans un article, on trouve : 

    - un titre qui nous permet de connaître le sujet de l'article 

    - un texte écrit en colonnes;

     - une illustration et sa légende.

    https://www.maxicours.com/se/cours/lire-un-article-de-journal/

    c. Je comprends et j’applique

    \




    Texte 1 : L’Erythréen Kudus remporte le Tour du Rwanda 2019 

    Kudus, qui participait à son deuxième Tour du Rwanda depuis 2012, a inscrit un total de 24 heures, 12 minutes et 37 secondes pour couvrir la course de 953,6 km qui s’est déroulé pendant huit jours. Il est sacré ainsi vainqueur du Tour du Rwanda 2019 ce dimanche 3 mars 2019.

     Le joueur de 25 ans a franchi la ligne d’arrivée de la 8ème et dernière étape en triomphant après avoir terminé deuxième devant des rivaux acharnés ; Matteo Badilatti, de l’Académie de cyclisme israélienne, septième et Rein Taaramae, de Direct Energie, qui a terminé huitième. 

    L’étape 8 de 61,7 km, qui a débuté à Nyarugunga, Kanombe, a été remportée par Pinzon Contreras, 24 ans, qui est devenu le deuxième Colombien à remporter une étape du Tour du Rwanda après Edwin Avila Vanegas, de l’Israël CyclingAcademy, qui a revendiqué l’étape 4 mercredi. 

    Cependant, Kudus, le deuxième Erythréen à remporter le Tour du Rwanda, a été sous les feux des medias depuis 2010, année où le tour avait été remporté par Daniel Teklehaimanot, ancien coéquipier de Dimension Data pour Qhubeka.

    La course de cette année est la première qui se termine sans victoire d’étape pour les Rwandais depuis 2012. Moïse Mugisha, de l’équipe rwandaise, a remporté le maillot Rwanda Tea pour le coureur le plus combatif, tandis que le champion 2017, Joseph Areruya, s’est qualifié pour le maillot RDB en tant que meilleur coureur rwandais après avoir terminé neuvième au classement général, et l’unique Rwandais au top dix cette année.

    Le champion du Tour du Rwanda 2018, Samuel Mugisha, a terminé en 18ème position, à 15 minutes 19 secondes de l’heureux vainqueur Kudus.

    Cette victoire du cycliste érythréen a mis un terme à la domination des Rwandais qui avaient revendiqué le maillot jaune du Tour du Rwanda tant convoité par les cyclistes rwandais depuis 2014.

    Rédigé par Bérénice

    Le 4 mars 2019 à 10:45

    https://fr.igihe.com/sports/l-erythreen-kudus-remporte-le-tour-du-rwanda-2019. html


    1. Qui a remporté le Tour du Rwanda 2019 ? Quel est son âge ? 

    2. Combien de fois les Erythréens viennent de remporter le Tour du Rwanda ?

     3. Nomme les deux rivaux acharnés de Kudus lors de la 8ème étape du Tour du Rwanda 2019. 

    4. Qui a remporté le tour du Rwanda en 2018 ? 

    5. Donne au moins trois noms des pays qui ont été représentés dans le Tour du Rwanda 2019. 

    6. Parmi les jeux pratiqués au Rwanda lequel aimes-tu ? Pourquoi ? 

    7. Les jeux sont-ils bénéfiques pour le pays ? Explique .


    a. Activité d’apprentissage 

    1. Relève du texte les termes relatifs au sport et donne leur sens en tefaisant aider du dictionnaire. 

     2. Donne et explique d’autres mots que tu connais relevant du même domaine.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les termes relatifs au sport utilisés dans le texte sont :    

    course, vainqueur, joueur, franchir, étape, triompher, rival, académie, cyclisme, remporter la victoire, équipe, coureur, combatif, champion, se qualifier, maillot. 

    • D’autres termes relatifs au sport qui n’ont pas été employés dans le texte sont :

    Jeux olympiques, perdre le match, l’emporter sur, arbitre impartial, arbitre partial, but, tribune, stade, spectateurs, amateur, fan, arbitre, entraîneur, adversaire, Etc.

    c. . Je comprends et j’applique

    1. Complète le texte lacunaire suivant par les mots : arbitre, joueurs, stade, équipes.

    Nous nous sommes retrouvés sur le ……………..à trois heures de l’après-midi ; nous étions dix-huit. Il a fallu décider comment former les…... pour qu’il y ait le même nombre de ………………de chaque côté. Pour l’…………………, ça a été facile. Nous avons choisi Agnan.

    2. Relie les mots de la colonne A à leurs synonymes ou sens de la colonne B


    3. Donne deux proverbes ou citations se rapportant au sport. Fais des recherches sur l’Internet .


    • Les connecteurs logiques exprimant le temps 

    a. Activité d’apprentissage

    Activité 1 : Lis les phrases ci-après et souligne toutes les expressions du temps

     - Le Tour du Rwanda s’est déroulé pendant huit jours. 

    - Le joueur de 25 ans a franchi la ligne d’arrivée de la 8ème et dernière étape en triomphant après avoir terminé deuxième devant des rivaux acharnés, Matteo Badilattide et Rein Taaramae. 

    - Cette victoire du cycliste érythréen a mis un terme à la domination des Rwandais qui avaient revendiqué le maillot jaune du Tour du Rwanda tant convoité par les cyclistes rwandais depuis 2014. 

    - Quand l’arbitre siffle le match commence. 

    - Dès son arrivée à Abidjan, le Président fut accueilli par une foule de gens.

     - Depuis que tu es partie, je ne me suis pas bien amusé.

    - Dès qu’on jouait les premières notes d’un morceau, je l’invitais avant que je sache si c’était une danse dont je connaissais le pas. 

    - Il va toujours à la messe le dimanche.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les connecteurs sont des mots qui permettent de faire le lien entre deux énoncés, deux idées, deux faits, mais aussi relier des phrases ou des paragraphes. Ils sont le plus souvent des conjonctions ou locutions conjonctives, mais aussi des adverbes, des locutions adverbiales des expressions ou des interjections. Les connecteurs temporels permettent de rendre compte de la chronologie des événements dans un texte et d’indiquer le moment, la durée ou la fréquence d’une action.

    ־ Le plus souvent, on exprime le temps à l’aide d’un complément circonstanciel de temps. Il peut s'agir de :

    1. Une proposition subordonnée conjonctive

    Elle est introduite par : avant que, jusqu’à ce que, quand, comme, lorsque, depuis que, aussitôt que, etc. (Exemple: Quand le jour se leva, ils se mirent en route.) ; 

    - Les rapports temporels entre le verbe de la subordonnée et le verbe principal expriment :

    a. La simultanéité

    Elle est introduite par les conjonctions ou locutions conjonctives : pendant que, en même temps que, quand, lorsque, au moment où, alors que, … + INDICATIF

    Exemples: La vente continue pendant que les ouvriers font les travaux. Il la fit entrer alors que le téléphone retentissait dans l’autre pièce. Il la fit entrer tandis que le téléphone retentissait dans l’autre pièce.

    b. L’antériorité

    Elle est introduite par les conjonctions ou locutions conjonctives : après que, dès que, aussitôt que, depuis que, une fois que, quand, lorsque, … + INDICATIF

    Exemples : Quand midi a sonné, le travail s’est immédiatement arrêté.

     Lorsque midi sonna, le travail cessa immédiatement.

    Il a joué un morceau de violon après que le repas a été terminé. 

     Dès qu’on jouait les premières notes d’un morceau, je l’invitais…

    c. La postériorité

    Elle est introduite par les conjonctions ou locutions conjonctives: avant que, en attendant que, jusqu’à ce que, d’ici à ce que, … + SUBJONCTIF. NB: “Jusqu’au moment où” + INDICATIF

    Exemple : Il a continué à danser jusqu’à ce que la musique finisse. 

     Je l’invitais avant même que je sache si c’était une danse dont je connaissais les pas.

    2. Une proposition subordonnée participiale

    Elle est généralement construite avec sitôt ou une fois

     Exemple : Sitôt le jour levé, ils se mirent en route.

    3. Un nom ou un groupe nominal 

    Il est introduit (ou non) par une préposition ou locution prépositive : avant de,

     à partir de, vers, après, au, depuis, etc.

    Exemples: - Au lever du jour, ils se mirent en route.) ;- Hong-Kong n’est plus anglaise

     depuis 1997. - Depuis dix-huit ans, Hong-Kong est redevenue chinoise.

    - Depuis ce jour-là, il ne me rend plus visite.

     - Il est parti en voyage pour trois semaines.

     - Je vous rendrai visite en vacances.

    4. Un adverbe de temps :

    Aujourd’hui, demain, hier, la veille, jadis, après-demain, alors, enfin, ensuite, auparavant...

    Exemples: - Nous irons au marché demain 

    - Hier, j’ai rencontré mon ami en ville.

    5. Un infinitif ou un groupe infinitif

    Il est introduit par après , avant de, au moment de Exemples :

    - Avant de partir, ils consultèrent une dernière fois la carte ;

     - Après avoir joué nous sommes allés dans la salle.

    6. Un gérondif ou un groupe gérondif (Exemples: -En partant, ils consultèrent une dernière fois la carte.

    --Tu me laisseras les clés en partant.

    Remarque :

    Outre les compléments circonstanciels, on peut utiliser d’autres procédés 

    pour exprimer une nuance circonstancielle de temps, par exemple un nom ou 

    un groupe nominal apposé. Ex. : Enfant, il n'était pas bavard (= Lorsqu'il était enfant, il n’était pas bavard).

    c. Je comprends et j’applique



            

                 


                    

               

    • Les connecteurs logiques exprimant la conséquence 

    a. Activité d’apprentissage


    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Exprimer la conséquence signifie montrer le résultat, les suites ou les effets d’une

     action ou d’un événement. Voilà les conjonctions et les tournures qui expriment 

    la conséquence.

    a. Dans une proposition indépendante coordonnée

    ־ Donc , alors (à l’oral)

     Tu as beaucoup travaillé, alors tu vas réussir.

     ־ Par conséquent , c’est pourquoi 

    Il n’a pas du tout pris de repos. Par conséquent, il est crevé.

     ־ Du coup, Résultat, Total (registre familier) J’ai pas entendu le réveil. Du coup, j’étais en retard.

    b. Dans une proposition subordonnée introduite par : 

    ־ de sorte que, si bien que, de façon que, de manière que

    Il y avait des problèmes techniques de sorte que nous avons dû arrêter la 

    transmission en direct du match.

    Si / tellement + adjectif / adverbe ... que (conséquence liée à un degré 

    d’intensité)

    Il est si motivé qu’il s’entraîne même pendant le weekend.

     Il est tellement motivé qu’il s’entraîne même pendant le weekend.

    Vous marchez si / tellement vite que vous allez arriver un quart d’heure

     avant l’heure prévue.

    ־ Tellement de/Tant de + nom + que (conséquence liée à un degré 

    d’intensité)

    Ce pommier donne tellement de fruits que ses branches touchent le sol.

    Ce pommier donne tant de fruits que ses branches touchent le sol

    ־ À tel point que ... , Au point que ...

    Il y avait une grande baisse du nombre de touristes cet été à tel point

     que plusieurs hôtels étaient fermés.

    Il y avait une grande baisse du nombre de touristes cet été au point 

    que plusieurs hôtels étaient fermés.

    ־ Un tel, une telle, de tels, de telles ... + nom que ... 

    Il y avait une telle pluie que les rues étaient encombrées.

     ־ Il suffit de ... pour que + subjonctif

    Il suffit de prononcer un mot pour qu’il s’énerve.

    ־ Trop (de), trop peu (de), assez (de)... pour que + subjonctif

    Elle est trop petite pour que je lui donne la permission de sortir seule. (je

     ne peux pas lui donner la permission)

    Ce jeune pianiste joue assez bien pour qu’on l’accepte au conservatoire.

     (On l’acceptera peut-être)

    L’agence de voyage a annoncé qu’il n’y avait pas assez de participants 

    pour que l’excursion ait lieu. (l’excursion n’aura pas lieu)

    Il y a trop de monde pour que j’attende. (je n’attendrais pas)

    Il pleut trop pour que le match de tennis commence à 15 heures comme prévu.

    c. Dans une phrase simple 

    ־ Trop (de), trop peu (de), assez... pour + infinitif

    Elle est trop petite pour sortir seule avec ses amies. (elle ne peut pas sortir)

    c. Je comprends et j’applique






    Voyelles orales et nasales, les sons [l], [r] et les semi-voyelles

     a. Activité d’apprentissage

    Réponds aux questions ci-après :

    1. Lis les mots suivants à haute voix et identifie les voyelles et les semi-voyelles 

    qui les composent: case, père, arrivé, pot, porte, deux, heures, peau, éperdu.

    Classe, mère, tournoi, dos, tour, tribune, mort, travail, sérieux, bière, puis, enfant,

     instinct, bonbon, chacun,

    2. Différencie les sons [l] et [r] en donnant pour chacun en guise d’exemple 4 

    mots illustratifs

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    - Les voyelles orales[i], [e], [Ɛ], [a], [y], Ǿ, [ə], [œ], [u], [0], [ɔ], [ɑ], se 

    prononcent avec la voile dupalais relevé. L’air passe par la bouche 

    - Les voyelles nasales[Ɛ�] [œ� ] [�ɔ ] [� ɑ ], se prononcent avec le voile du palais 

    abaissé, ce quilaisse passer de l’air par la bouche et par le nez.

    - Les semi-voyelles ou semi-consonnes[w], [j], [ɥ],rappellent les voyelles 

    par leur sonorité et les consonnes par le faible bruit de friction qui les accompagne. 

    Elles sont émises plus rapidement que les voyelles (d’où leur nom de « semi

    voyelles ») et ne vont pas jusqu’à produire un bruit de constriction (d’où leur

     nom de « semi-consonnes »)

    - Les sons /r/ et /l/ sont en opposition articulatoire.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Lis en essayant de bien articuler les mots, le passage ci-après tiré du texte «

     L’Erythréen Kudus remporte le Tour du Rwanda 2019 »

    « La course de cette année est la première qui se termine sans victoire d’étape

     pour les Rwandais depuis 2012. Moïse Mugisha, de l’équipe rwandaise, a remporté 

    le maillot Rwanda Tea pour le coureur le plus combatif, tandis que le champion

     2017, Joseph Areruya, s’est qualifié pour le maillot RDB en tant que meilleur 

    coureur rwandais après avoir terminé neuvième au classement général, et l’unique

     Rwandais au top dix cette année. »

    2. Relève les mots français contenant les voyelles nasales, les semi-voyelles, et

     les sons [l], [r] et mets-les dans le tableau ci-dessous.


    3. Relèves les mots contenant les sons [i],[y] et [u] et lis-les à haute voix. 

    4. Soient les mots suivants contenant les voyelles [o] et [ɔ] ; classe-les dans 

    les deux colonnes représentant respectivement les deux sons.

    Haut, gros, mort, poste, horloge, frigo, gros, alors, stylo, cochon, bureau, molle, 

    eau, port, orage, robe, orthographe.


    a. Activité d’expression orale 

    Débat: Discute le sujet suivant avec tes camarades de classe :

    «Le sport n’a pas d’importance ; il ne fait que fatiguer et ruiner ceux qui le

     pratiquent »

    La classe est divisée en 2 groupes. Le premier groupe donne des arguments 

    soutenant la thèse ; le second s’y oppose par des arguments montrant les bienfaits du sport. 

    b. Activité d’expression écrite


    Texte : Gatsibo : Les habitants construisent eux-mêmes un stade d’une valeur

     de plus de 52 millions de francs rwandais

    Les habitants du Secteur Kiziguro dans le District de Gatsibo ont mis en application 

    ce que ne cesse de rappeler le Président de la République, Paul Kagame, que le

     peuple doit se trouver des solutions en lui-même et non toujours tout attendre

     de l’extérieur.

    Ils viennent d’achever une initiative inestimable, celle de la construction d’un Stade 

    de Football, dont le coût est un peu plus de 52 millions de frw.

    Pour Mupenzi Léon Pierre, Secrétaire Exécutif par intérim du Secteur Kiziguro, 

    ce Stade vaut plus qu’un Stade parce les habitants de la Cellule Rubona où il se 

    trouve l’ont appelé “ Liberation Stadium”, et qu’il figurait parmi les contrats

     de performance du Secteur, exercice 2018/2019.

    Kwitonda Emmanuel, au nom de la population, a rappelé qu’ils s’étaient construit

    auparavant un Poste de Santé, avant de s’atteler à la construction du stade, lequel

     leur a fait verser bien de sueur.

    “Nous avons commencé à le construire au mois de juillet, sous un soleil accablant,

     mais nous avons persévéré. Nous avons déployé beaucoup d’énergie. Le Secrétaire

     Exécutif ad intérim du Secteur Kiziguro nous a beaucoup épaulés”, a-t-il dit.

    Le Maire du District Gatsibo, Gasana Richard, a apprécié hautement cette œuvre 

    réalisée grâce à l’unité, la volonté et la force des habitants d’un seul Secteur,

     une œuvred’une si haute valeur.

    “Vous méritez des félicitations. Je suis convaincu que ce Stade construit 

    par les habitants d’un seul Secteur est le premier au Rwanda. Et parce que vous l’avez

     appelé “Liberation Stadium”, je voudrais que la prochaine fête de la “Liberation 

    Day” soit célébrée dans ce même stade”, a-t-il déclaré.

    Tous les intervenants ont souligné que ce stade leur a coûté beaucoup d’énergie et 

    que par conséquent ils le protégeront convenablement.

    GapiyaAloys, un des habitants de Kiziguro, a souhaité que cet exemple puisse les

     convaincre qu’ils peuvent se libérer des chaînes de la pauvreté et a invité tout un 

    chacun à pratiquer régulièrement le sport dans leur stade.

    «Un coup de chapeau à la population du Secteur ! Vous avez concrétisé l’adage 

    selon lequel l’union fait la force, et répondu en même temps à l’appel du Président 

    de la République : les solutions se trouvent en nous-mêmes !», a-t-il ajouté.

    Rédigé par IGIHE, Le 18 juin 2019 à 01 :52

    https://fr.igihe.com/sports/gatsibo-les-habitants-construisent-eux-memes-un. html



    Un accueil chaleureux du Président Paul Kagame en Centrafrique

    Le président du Rwanda Paul Kagame a effectué une visite de travail en République 

    Centrafricaine, ce mardi 15 octobre 2019, à l’invitation de son homologue 

    centrafricain, Professeur Faustin Archange Touadera. A son arrivée à Bangui,

     le Président Kagame a été accueilli par une foule de centrafricains dans les rues de la

     capitale, arborant les drapeaux des deux pays.

    Cette première visite du Président Rwandais en République Centrafricaine, traduit 

    la volonté commune et la détermination des deux chefs d’Etats de redynamiser

     les relations bilatérales entre les deux pays. A l’occasion de cette visite, les deux

     Chefs d’Etat ont eu un entretien en tête à tête, au cours de laquelle les questions

     ayant trait à la coopération bilatérale ont été examinées et un large échange de 

    vues sur les questions régionales et internationales a eu lieu. Ainsi, quatre accords

     de coopération sanctionnant la visite ont été signés entre les deux pays.Ces

     accords sont relatifs aux différents domaines, à savoir la coopération militaire 

    et la sécurité, les mines, le pétrole et les investissements. Une commission

     mixte rwando-centrafricaine de suivi des accords a été aussi mise sur pied. 

     A la fin de la visite, le Président Paul Kagame a été décoré par son homologue 

    centrafricain de l’ordre suprême de la Grande - Croix de la Reconnaissance

    Au cours de sa visite effectuée à Abidjan en Côte d’Ivoire en décembre 2018,

     Kagame avait été aussi décoré de l’ordre de “Grande - Croix de l’Ordre Nationale de

    Côte d’Ivoire”. «Nous allons donner une priorité à ces accords signés aujourd’hui 

    pour construire nos relations bilatérales de coopération utiles pour l’avenir de nos

     deux pays», a dit Kagame dans son mot de circonstance.

    Pour rappel, le Rwanda est le troisième grand contributeur de troupes de maintien de la Paix 

    en RCA avec un contingent de 1370 casques bleus et 430 Conseillers policiers

     des Nations Unies (UN Police advisors)

    Rédigé par IGIHE, Le 16 octobre 2019 à 01 : 56

    html

    1. Dans quels pays le Président a-t-il effectué une visite ? Situe-les sur la carte 
    de notre continent?
    2. Donne les noms des capitales des pays visités par le Président du Rwanda. 
    3. Cite les continents du globe. 
    4. Comment s’appellent les Présidents des pays visités par le Président du Rwanda? 
    5. Quels sont les accords signés entre les deux présidents ?

    a. Activité d’apprentissage
    Faits une recherche dans le dictionnaire ou sur Internet et trouve d’autres mots 
    ou expressions relatifs à l’actualité politique
    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 
    - Les mots ou expressions relatifs à l’actualité politique sont : 
    Accord, investissement, homologue,bilatéral, contingent
    - Autres mots relatifs à l’actualité politique sont : parlement, députés,
    sénateurs, gouvernement, décentralisation, gouvernance, démocratie, 
    Conférence de la consultation nationale, partis politiques, forum, diaspora,
     mutuelle de santé
    c. Je comprends j’applique
    a. Trouve dans la colonne B le sens du mot de la colonne A

    b. Choisis sur la liste proposée, les mots appropriés relatifs à l’actualité politique
     pour compléter le texte lacunaire ci-dessous. Consulte le dictionnaire en 
    cas de besoin pour être sûr du mot que tu veux choisir :
    Constitution, bonne gouvernance, décentralisation, démocratie, partis politiques, 
    entités administratives, vision, mutuelle de santé, forum, diaspora, Conférence
    de la consultation nationale (Umushyikirano), Contrat de performance, arrêté 
    ministériel, loi organique, parlement, député, sénateur, ministère, ambassade,
     primature, présidence.
    Selon un classement de l’ONU, le Rwanda est le pays où les femmes sont 
    les plus représentées au ……………, aussi bien dans la chambre des …………. que dans celle
     des ……………..
    La ……. rwandaise a été réformée en 2003 et les Rwandais ont décidé de réserver
     30% des postes aux femmes dans les instances de prises de décisions de l’Etat. 
    Dans le ……………., sur 19 ministres, neuf sont des femmes.
    La ………….. du pouvoir et les élections qui se déroulent toujours dans 
    la …………. témoignent de la …………. dans ce pays des mille collines. Chaque année une
     ……………….. (Umushyikirano) est organisée et évalue la progression vers l’atteinte
     des objectifs de la ……….. qu’on s’est fixée. Les ……… politiques sont résolus à 
    travailler main dans la main et se rencontrent dans un ……………………. comme prévu
     par la constitution. Chaque année, le Chef d’Etat accompagné d’autres hautes 
    autorités du pays, consacre des visites (Rwanda Day) à la …………………. vivant dans
     les différents pays. Dans le domaine de la santé, un système d’assurance maladie,
     la ……………, a été mis sur pied et permet à la population d’accéder facilement aux
     services de soins de santé.
    c. Donne le contraire du mot : bilatéral
    - Comment appelle-t-on les habitants de la Côte d’Ivoire ?
    d. Cherche dans ton dictionnaire ou sur Internet les proverbes, expressions ou
    citations en rapport avec la politique

    • Accord du participe passé avec le sujet et le COD.


    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 
    a. Le participe passé employé avec l’auxiliaire ETRE s’accorde en genre et en
     nombre avec le sujet
    Exemple : - Maman est partie faire des courses. 
    - Les enfants sont allés au cinéma hier soir. 
    - Les professeurs sont arrivés à temps 
    - Ma sœur est allée à l’hôpital
    Remarque : Lorsque le verbe a plusieurs sujets de genres différents,
     le participe passé ne s’accorde qu’en nombre.
    Exemple : Mon père et ma mère sont allés à la messe.

    b. Quand le participe passé est employé avec l’auxiliaire AVOIR, il y a 3 
    solutions :
    - Si le verbe n’a pas de complément d’objet direct (COD), le participe passé est 
    invariable!
    Exemple : Toute la journée, les chats ont dormi ! 
    - Si le verbe a un COD placé après le participe passé, celui-ci est invariable !
    Jenny a acheté des vêtements.
    Si le verbe a un COD placé avant le participe passé, celui-ci s’accorde en
     genre et ennombre avec le COD placé devant lui.
    Exemple : Les pommes que j’ai mangées étaient sucrées.
    CAS PARTICULIERS 
    Le participe passé reste invariable :
    - Lorsque le COD est le substitut neutre « le »
    Exemple : Elle devait me rembourser aujourd’hui : du moins, je l’avais espéré 
    - Lorsque le COD est le substitut adverbial « en »
    Exemple : Ils ont acheté des cahiers. → Ils en ont acheté
    - Le participe passé des verbes impersonnels et des verbes employés comme 
    des semi-auxiliaires est toujours invariables.
    Exemple : - Les efforts qu’il a fallu pour se faire entendre… 
    - Voici toutes les cassettes que j’ai pu trouver.
    - Lorsque le participe passé est suivi de l’infinitif, deux cas se présentent : 
    * Si le substitut placé avant le verbe est le COD de l’infinitif, le participe passé 
    estinvariable :
    Exemple : La pièce que j’ai vu jouer. J’ai vu jouer la pièce. (On joue la pièce) 
    (ici « la pièce » est le COD de l’infinitif)
    * Si le substitut placé avant le verbe, est COD du verbe conjugué et sujet du verbe 
    à l’infinitif, le participe passé s’accorde :
    Exemple : Les acteurs que j’ai vus jouer. →J’ai vu les acteurs jouer. (Les acteurs 
    jouent)
    (Ici « les acteurs » est COD du verbe conjugué)
    c. Je comprends et j’applique








    Fais une recherche sur deux parmi les grandes figures politiques suivantes : Nelson
    Mandela, Martin Luther King, Charles de Gaulle, John Kennedy, Margaret
     Thatcher et expose tes résultats en classe.( 5 minutes )


    Rédige sur deux pages un texte décrivant les œuvres du Président Paul Kagame.

    Texte : LE RWANDA FAIT AUJOURD’HUI FIGURE D’EXEMPLE POUR TOUTE UNE
     RÉGION DES GRANDS LACS
    Le Rwanda, surnommé le Pays des mille collines, est un pays d’Afrique de l’Est.
     Il est bordé par une chaîne de volcans élevés au Nord, des marais à l’Est et au Sud,
    un massif forestier au Sud-Ouest et le lac Kivu à l’Ouest. Il possède des frontières
    avec l’Ouganda (au Nord), la Tanzanie (à l’Est), le Burundi (au sud), la République
    du Congo (à l’Ouest). La capitale Kigali est située à 1 400 mètres,
    la majorité du territoire se trouve au-dessus de ce niveau. Le pays
    est divisé en quatre provinces et la ville de Kigali. C’est un pays verdoyant et aux
     températures plutôt clémentes, qui ne manque pas d’eau.

    L’agriculture reste l’activité de 90% de la population, mais la densité démographique
    (430 habitants par km²) crée certaines tensions dans le partage des terres. Les
    services se développent grâce au projet « Vision 2020 ». D’ailleurs, la capitale
    rwandaise Kigali est devenue une des plus attractives de la région. Les bidonvilles
     disparaissent, et le secteur du bâtiment croît. Au niveau national, la croissance
    peut atteindre jusqu’à 8%. Les réformes des lois commerciales permettent au pays
    d’accélérer les créations d’entreprises. Les routes sont entretenues, et le reste de
     forêt est sauvegardé. Le pays est devenu stable économiquement et politiquement.
    Le Rwanda est une république présidentielle. Le président est élu au suffrage
    universel. Le pouvoir législatif revient à la Chambre des députés et au Sénat. À
    noter que le Parlement rwandais est le premier au monde à afficher mieux qu’une
     parité hommes-femmes : en effet, l’Assemblée a compté jusqu’à 56% de femmes députées.
    Les institutions internationales félicitent chaque année le Rwanda pour ses progrès
     dans les rangs de l’indice de développement humain ou dans le rapport « Doing
    Business » de la Banque mondiale. Le changement est rapide pour ce petit pays,
     touché par un des plus grands drames de l’humanité, mais aujourd’hui à la hauteur
    des attentes. Reste à continuer les efforts aussi bien politiques qu’économiques.
                                  7 Déc, 2012
    https://rwandaises.com/2012/12/le-rwanda-fait-aujourdhui-figure-dexemplepour-toute-une-region-des-grands-lacs

    Lis attentivement le texte ci-dessus avant de répondre aux questions suivantes :
     1. Donne les noms des pays limitrophes du Rwanda et leurs capitales respectives.
    2. La Ville de Kigali compte combien de district ? Cite-les.
    3. Quel record mondial enregistre-t-on au Rwanda ?
     4. L’auteur parle d’« un des plus grands drames de l’humanité » qu’a connu le Rwanda. Quel est ce drame ?
    5. Selon l’auteur, Kigali est devenu l’une des capitales les plus attractives de
    la région. Donne au moins deux choses qui sont attrayantes dans la ville de Kigali ?
    6. Pourquoi le Rwanda est-il surnommé « Pays des mille collines » ?
    7. Le Rwanda est un pays démocratique. Prouve-le en t’appuyant sur le contenu du texte.


    Trouve dans le texte les mots ayant le sens de :
    1. Nombre moyen d’habitants au kilomètre carré
    2. Agglomération de baraques près des grands centres urbains, où s’abrite la
    population pauvre.
     3. Qui verdoie, qui se couvre de verdure
    4. Relatif à la loi, au pouvoir de légiférer
    5. Qui concerne l’homme



    A. Ecris et accorde correctement le participe passé des verbes entre
     parenthèses
    1. Nos voisins nous ont (aider) ; nous les avons (remercier)
     2. Les explorateurs nous ont (relater) leur voyage
    3. Les roses que nous avons (cueillir), nous les avons (disposer) dans les vases.
     4. Nous avions (emprunter) une certaine somme, nous l’avons (rendre) à la date fixée.
     5. Nous avons (marcher) longtemps.
     6. A l’arrivée, nous étions (attendre) sur la route, par nos cousins.
    7. En un instant, les promeneurs furent (envelopper) par l’ouragan,
    (affoler) par les éclairs, (assourdir) par le tonnerre, (tremper) des pieds à la tête.
    8. La neige est (tomber) sur la chaussée.
    9. Les voitures qui sont (équiper) de chaînes peuvent circuler.
    10. Les citernes ont été (vider) afin d’être (nettoyer)
    B. Dis si les groupes nominaux soulignés sont des compléments d’objet directs
     (COD) ou des compléments circonstanciels de temps (CCT).

    1. Depuis deux ans, Pierrette écrit chaque soir à sa sœur.
     2. Depuis deux ans, Pierrette décrit chaque soirée dans son journal.
     3. De louches individus rodent la nuit dans le quartier.
     4. Nos voisins sont rentrés la semaine prochaine.
    5. Une hirondelle ne fait pas le printemps.
     6. Cent ans forment un siècle.

    C. Réunis les deux phrases en une seule phrase complexe en utilisant la
    construction impersonnelle.

    1. Elle a plus de temps. C’est nécessaire.
     2. Vous prenez cette option. C’est nécessaire.
    3. Elles partiront demain. C’est préférable.
    4. Tes amis sont en retard. C’est anormal.
    5. Elle sait la vérité. C’est clair.

    A. Note phonétiquement tous les voyellesorales, nasales et les semi-voyelles
    contenues dans la phrase ci-après et illustre chacune par un mot tiré de cette
     phrase.
    « Les institutions internationales félicitent chaque année le Rwanda pour ses
    progrès dans les rangs de l’indice de développement humain ou dans le rapport
     de la Banque mondiale. »

    a. Activité d’expression orale
     
    1. Décris à tes collègues de classe, une ville où tu as vécu ou que tu connais.
     2. Raconte à tes collègues de classe le match auquel tu as assisté.
    B. Activité d’expression écrite
    Les institutions internationales félicitent chaque année le Rwanda pour ses progrès
    dans les différents domaines. Compose un texte de 150 mots relatant des progrès
     réalisés par ton pays.





































































































































































  • CONTEXTE 4 : LES MEDIAS, TECHNIQUE D’INFORMATION ET COMMUNICATION EN ÉDUCATION

    Compétence-clé: Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec les medias, techniques d’information et de communication
    ACTIVITÉ INTRODUCTIVE



    Observe cette illustration puis réponds aux questions suivantes: 
    1. Quelles sont les types de medias que tu vois sur les images. 
    2. Aurais-tu eu contact avec l’un de ces medias ? Le(s) quel(s) ? Lequel aimes-tu ? Pourquoi ?
    TEXTE : Le journal à la radio
    Hier soir, toute ma famille était à côté du poste de radio. Elle attendait le journal
     qui serait radiodiffusé. Parmi les points essentiels était la publication des résultats
     de l’examen national du tronc-commun. Comme toute la population, nous avions
     envie de savoir si ma petite sœur avait bien réussi. Nous étions aussi tous curieux
     de savoir ce qui se passait dans tous les villages du pays et partout dans le monde.
    Comme le journaliste l’avait dit la veille, il y aurait l’actualité intéressante.
    L’heure de suivre le journal est venue. Les résultats sont publiés et ma petite sœur 
    avait battu le record. Dans d’autres actualités on a parlé des militaires rwandais 
    qui étaient de retour de la mission des Nations Unies ou ils étaient allés assurer la 
    sécurité au Sud-Soudan, la visite de Son Excellence le Président de la République 
    dans les différents coins du pays, et la victoire de l’équipe nationale de volley-ball.
     Vers la fin du journal, le journaliste a rappelé qu’on peut utiliser son téléphone pour
     savoir les résultats de l’examen national en envoyant un SMS au numéro dont je ne me 
    souviens pas.
    Après l’heure du journal, mon père nous a dit qu’il y a beaucoup de types de 
    medias au Rwanda. Il a ajouté qu’on peut trouver des informations différentes
     dans ces medias . « Certains journaux aiment publier l’actualité politique, d’autres 
    aiment les actualités sportives, économiques, sociales, etc, et c’est le haut conseil 
    des medias qui est en charge de tous ces medias » dit- il.
    Ma grande sœur Kanyana, qui ne s’intéresse pas beaucoup à la radio, nous a dit 
    qu’elle aime utiliser son téléphone qui l’aide à visiter les réseaux sociaux comme 
    le Facebook, l’Instagram, WhatsApp, twitter et autres afin de rencontrer ses amis
     en ligne. Notre papa lui a dit qu’il faut les utiliser avec attention car ils ont le côté
    positif et le côté négatif. Quantà moi, j’aime regarder la télévision. Elle n’est pas
     comme la radio. On voit les journalistes et les invités sur l’écran. Il y a aussi des 
    chaînes qui ont des films pour enfants. Ces films contiennent les dessins animés.
     J’adore ça. Mais ma mère me dit souvent que je dois d’abord faire mes devoirs et
     les activités domestiques à ma portée avant de regarder ces films. Elle m’a raconté 
    une histoire d’un élève dont les points ont diminué à cause de la mauvaise gestion
     du temps. « Il aimait regarder les chaînes avec de dessins animés sans faire la 
    révision de ses cours ni ses devoirs». Raconta ma mère.
    Les medias ne laissent pas aussi mon père indifférent. Il aime lire les journaux 
    ImvahoNshya, « New times » et d’autres périodiques. Il utilise également l’Internet
     pour lire les actualités, et chercher d’autres informations. Un jour quand nous étions 
    dans un café Internet , son amie Jacques l’a salué : « Bonjour Alexis. Pourquoi es-tu 
    venu au café Internet avec ton fils Hirwa ? » « Je suis venu lire les journaux en ligne 
    mais aussi j’entraîne mon fils à utiliser ce genre de média » répondit mon père

    Lis le texte et réponds aux questions suivantes :
    1. Pour quelle raison la famille de Hirwa était-elle réunie ? 
    2. Dégage les points essentiels du journal de ce soir-là. 
    3. Selon le texte, que peut-on faire avec son téléphone ?Donne d’autres 
    fonctions du téléphone que tu connais. 
    4. Décris la passion de Kanyana vis-à-vis des medias .
    5. Quelle émission télévisée Hirwa aime-t-il ? Pourquoi ? 
    6. Que fait monsieur Alexis dans le café Internet ? 
    7. Identifie les différents types de medias qui sont dans le texte ? 
    8. Connais-tu d’autres medias qu’on trouve au Rwanda ? Lesquels?
     9. Comment est-ce que les medias peuvent avoir le côté négatif ?
     10. As-tu jamais lu le journal ImvahoNshya ? Quel article t’a beaucoup intéressé ? 
    Pourquoi ?

    a. Activité d’apprentissage 
    1. Lis le dialogue et relève les mots ou expressions en rapport avec les medias.
    Byishimo : Bonjour Kalisa 
    Kalisa : Bonjour Byishimo. Comment allez-vous ? 
    Byishimo : Nous allons bien. As-tu écouté les nouvelles à la radio ?
     Kalisa : Non, je n’ai pas suivi l’actualité. Qu’est- ce qu’il y a de spécial ? 
    Byishimo : La presse a commencé à publier l’actualité de la campagne électorale
    Tu peux même regarder ces informations à la télévision.
    Kalisa: Est-ce que on peut lire ça dans un journal? Je lis la presse regulièrement, 
    je suis abonné à un hebdomadaire mais il y a d’autres journaux que j’achète 
    au kiosque. Je lis le jounal de A à Z.
    Byishimo: Moi je suis sélectif. Je feuillette le journal, je jette un coup d’oeil sur la 
    une, les titres, les photos et le sommaire. Je laisse les rubriques qui ne 
    m’interessent pas. Mais ne t’inquiète pas. Tu peux trouver la même 
    actualité sur Whatsap, Facebook et autres.
    Kalisa:J’aime les medias rwandais mais je ne fais pas confiance aux informations
     qui circulent sur Whatsapp, Facebook ou Instagram quand elles ne sont 
    pas officielement publiées ou quand elles ne proviennent pas d’une source sûre.
    Byishimo: C’est vrai, tu as raison. Souviens-toi qu’on peut également trouver ces
     informations dans les journaux en ligne comme igihe.com, umuseke. 
    com et autres.
    Kalisa: Merci beaucoup mon ami. Je vais suivre les medias pour connaitre l’actualité 
    nationale et internationale.
    Byishimo : Merci. A la prochaine
    2. Fais une recherche sur Internet ou dans ton dictionnaire et trouve d’autres
     mots et expressions relatifs aux medias 
    3. Ton école a-t-elle le club de medias ? Si oui, que fait ce club ? Si non, que
     pourrait-il faire s’il existait ? 
    4. Trouve les citations et/ou proverbes relatifs aux medias .
    Exemples :
     - On a tous besoin de quelqu’un, de quelque chose ou d’un ailleurs que l’on 
    n’a pas. 
    - Toute vérité n’est pas bonne à dire. 
    - La liberté des medias ne doit pas être leur libertinage.
    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
    Le lexique en rapport avec les medias
    Les medias: sont des organes de communication ou d’information nous donnent 
    les nouvelles, les informations ou l’actualité.
    Pour s’informer : on utilise les expressions comme écouter les nouvelles, lire le 
    journal, suivre l’actualité, se connecter aux réseaux sociaux, etc.
    Les rubriques: une rubrique est un ensemble d’articles sur un même thème. 
    Dans les medias on trouve différentes rubriques comme culture,
     économie, environnement, faits divers, actualité internationale, 
    politique, sports, etc.
    La périodicité: le quotidien ( qui paraît chaque jour) , l’hebdomadaire ( qui paraît
     chaque semaine), le mensuel ( chaque mois), le bimensuel ( qui
     paraît deux fois par mois), le trimestriel( qui paraît tous les trois
     mois), l’annuel (qui paraît chaque année)
    Exemple : le journal ImvahoNshya est hebdomadaire.
    L’habitude de suivre les medias: Certaines personnes lisent le journal de A à Z.
                                                                           Les autres parcourent le journal, ils feuillettent,
                                                                           ils jettent un coup d’œil sur la une, les titres, 
                                                                            les photos, le sommaire, etc. Ces personnes 
                                                                            sont sélectives. Elles lisent les rubriques qui
                                                                            les intéressent (sport, économie, politique, culture…)
    Les medias sociaux: c’est tous les sites et plateformes web qui fournissent 
                                                des fonctionnalités dites “sociales” aux utilisateurs. Ces 
                                                fonctionnalités sont comme l’échange d’information entre
                                                individus (forums, blogs ouverts aux commentaires…), 
                                                partage de contenus (articles, photos, vidéos, messages…)
                                               création collaborative de contenus, etc. Parmi lesmedias 
                                              sociaux on a Facebook, WhatsApp, LinkedIn, Vidéo, 
                                             Twitter, YouTube, Pinterest, Instagram, Google+.
    Le tirage: On appelle le tirage, le nombre d’exemplaires imprimés.
     Une dépêche : L’information provenant d’une agence de presse est une dépêche. 
    Le chapeau: est un texte court synthétisant l’essentiel du contenu de l’article qui
                              suit.
    Les faits divers: Les faits-divers sont les événements du jour (crimes,accidents...) sans lien entre eux.
     La source: l’origine de l’information (personne, article, livre...). 
    La une: est la première page d’un journal. 
    Le reportage: L’enquête sur le terrain donnant lieu à un article est le reportage.
     L’interview est le compte-rendu mentionnant les questions du journaliste et les 
    réponses de la personne interrogée.
    c. Je comprends et j’applique
    1. A l’aide des mots et expressions que tu viens d’apprendre et de découvrir, 
    prends un journal de ton choix et analyse les rubriques qu’il contient. 
    2. Tu travailles pour le magazine de votre école et tu es chargé(e) de la rédaction
     des faits divers insolites du jour. Elabore ton article ensuite, tu exposeras ta 
    création à tes camarades de classe. 
    3. a. Complète le texte suivant avec les mots ou expressions proposées.
     Conséquences; s’avère; peuvent; âgées; rarement; isolement; réseaux 
    sociaux ; malade; outils; l’action sociétaire.
    Aujourd’hui on trouve des …………..partout. Nous en bénéficions beaucoup mais
     également ils présentent les ………... Voici quelques avantages: les medias sociaux 
    sont actuellement des …….. Puissants pour persuader les gens à ……….. Par exemple 
    on peut inviter les gens à aider une personne …….. à se rencontrer pour un fait 
    social, sensibiliser les gens aux bienfaits du sport ou tout simplement partager de 
    « bons plans » avec votre communauté. Dans tous ces cas, le réseau social ………. 
    idéal. Donc ce sont des lieux de solidarité. Les réseaux sociaux ……… être une bonne 
    réponse à la solitude et à l’……. des personnes ……… qui ne se déplacent que très 
    ……. mais restent connectées avec leurs membres de famille via ces medias sociaux.
    b. Trouve dans le texte la phrase qui a le même sens que « les medias sont
     comme l’épée à double tranchant » 
    c. Trouve le mot intrus dans cette liste :
     i. la communication, le journal, le costume, un/une journaliste, la télévision,
     téléphone.
     ii. fax, Internet , camion, radio, blog. 
    iii. les medias,Twitter, WhatsApp, Instar gramme, course. 
    d. Relie les termes de périodicité de la colonne A à leurs définitions de la 
    colonne B


    • Accord du participe passé des verbes pronominaux et les adverbes de
     fréquence, de lieu, de temps, de manière en –ment
    a. Activités d’apprentissage
    Accord du participe passé des verbes pronominaux



    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
     Les règles pour l’accord du participe passé des verbes pronominaux
    ־ Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe
    lorsque le pronom réfléchi «SE» ne peut s’analyser indépendamment du verbe.
    Ceci arrive dans les deux cas :
    • Premier cas : les verbes essentiellement pronominaux (les verbes n’existant
    qu’à la forme pronominale ou changeant de sens en devenant pronominaux)

    Exemples:
    1. Deux spectatrices se sont évanouies
    2. La maison de mon voisin s’est ecroulée
    3. Les petits cochons se sont vautrés dans la boue.
    4. Deux élèves se sont absentés à cause de la pluie.
     5. Agnès et charlotte se sont agenouillées dans l’église.
    Remarques: Certains verbes comme se plaire, se complaire, se jouer de,
    se rendre compte. Leurs participes passés restent invariables.
    Exemples:
    1. Ma cousine s’est plu dans cette ville.
    2. Ils se sont ri de nous.
    3. Elles se sont rendu compte de leurs erreurs.
     ־ Deuxième cas : les verbes pronominaux de sens passif
    Exemples:
     1. La piscine s’est vidée lentement.
    2. La maison s’est vendue à bon prix.

    ־ Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le
     complément d’objet direct, s’il est placé avant le verbe. Dans ce cas, le
    pronom réfléchi « SE »peut s’analyser séparément. Ceci s’applique sur les
     verbes pronominaux de sens réfléchi ou réciproque.
    - Lorsque le pronom réfléchi représente un complément d’objet direct,
     le participe passé s’accorde
    Exemple:
    1. « Je me suis lavée ! »dit- elle (J’ai lavé moi.) me = COD
    2. Elle se sont rencontrées (elles ont rencontré elles.) Se = CO
    - Si le COD est exprimé est qu’il est placé avant le verbe, le participe passé
    s’accorde.
    Exemples :
     1. Les lettres qu’ils se sont écrites…. (Ils ont écrit les lettres à eux) qu’ = COD
    2. Les mains que je me suis lavées étaient sales. (Je me les suis lavées)
    que ou les = COD
     - Si le COD est placé après le verbe, le participe passé ne s’accorde pas.
    Exemples :
     1. Ils se sont écrit des lettres. (ils ont écrit des lettres à eux)         des lettres=
     COD
     2. Elle s’est lavé les mains. (elle a lavé les mains d’elle-même)      les mains =
     COD
     - Lorsqu’il n’y a pas de COD exprimé et que le pronom réfléchi représente un
     COI, le participe passé ne s’accorde pas.

    Exemples:
     1. Ils se sont souri (ils ont souri à eux)               Se= COI
     2. Elles se sont parlé (ils ont parlé à eux)         Se= COI
    c. Je comprends et j’applique
    Complète avec la terminaison du participe passé de ces verbes
    1. Elles se sont retrouv………. au café.
    2. Elles se sont lav………les cheveux.
    3. La maison au bout de la rue s’est vendu……… la semaine dernière
    4. Marie s’est prépar…………. une tasse de thé.
    5. Ils se sont insult………. pendant plus d’une heure.
    6. Elles se sont regard……… dans les yeux.
    7. Louise s’est coup………..... en tranchant les légumes.
    8. Elle s’est reconnu ........... dans son fils.
    9. Ils se sont enfui…….. devant le danger.
    10. Elle s’est repenti……….de lui avoir caché la vérité
    • Les adverbes de fréquence
     a. Activités d’apprentissage
    Observe les phrases suivantes et réponds aux questions
    Ma sœur écoute souvent de la musique.
    Nous allons quelquefois au cinéma.

    1. Que constates-tu avec les mots soulignés ?
     2. Sais-tus d’autres mots de même catégorie ? Comment s’appellent ces mots ?
    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
    Un adverbe de fréquence est un mot (ou groupe de mots) invariable qui indique
    à quelle fréquence se déroule l’action.
    Comme tous les adverbes, il s’écrit toujours de la même manière et ne s’accorde
    jamais(Invariable).
    Exemple Il mange souvent au bureau. Dans cette phrase, l’adverbe « souvent » indique à
     quelle fréquence il mange au bureau.
    Voici quelques adverbes de fréquence courants: toujours, souvent, parfois,
     quelquefois, de temps en temps, rarement, jamais, etc.
    Exemples
     1. Anne utilise rarement son ordinateur. L’adverbe « rarement » exprime la
     fréquenced’utilisation de l’ordinateur par Anne.
    2. Franklin va toujours à la piscine. L’adverbe « toujours » indique à quelle
    périodicité Franklin va à la piscine.
    c. Je comprends et j’applique



    • Les adverbes de lieu
     a. Activités d’apprentissage
    1. Observe les mots en gras et dis à quoi ils se réfèrent.
    Les deux vaches étaient côte à côte.
    Mets un couvercle au-dessus .
    Ils ont acheté une maison avec un jardin en vis-à-vis.
    Il est au milieu, au risque de se faire écraser.
    Ci-joint les documents nécessaires à mon inscription.
    Le ciel est dégagé à Kigali,ailleurs la pluie tombe sans cesse
    Il règne un bon climat là- bas.
    2. Sais-tus d’autres mots de même catégorie ? Comment s’appellent ces mots ?
    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
    Les adverbes de lieu
    Un adverbe de lieu est un mot invariable qui indique le lieu où se déroule l’action.
    En général, il permet de répondre à la question « Où ? ». Souvent, il accompagne et
    précède un groupe nominal.
    Exemple
    Tu t’installes derrière. (Tu t’installes où ? / Où t’installes-tu ? Réponse: derrière.
    Le mot « derrière » est invariable. c’ est un adverbe de lieu.
    Quelques adverbes de lieu fréquemment utilisés
    Les adverbes de lieu qui sont fréquemment utilisés sont : à côté, à droite, à gauche,
     ailleurs, dedans, dehors, derrière, devant, dessous, dessus, en bas, en face, en haut,
    ici, là, là-bas, loin, nulle part, partout, près, quelque part, tout droit, etc.
    c. Je comprends et j’applique



    • Les adverbes de temps

     a. Activités d’apprentissage

    Observe les phrases suivantes et dis la nature des mots en gras et précise ce qu’ils

     indiquent 

    1. Hier j’étais au supermarché. 

    2. Je vois le sommet de Karisimbi aujourd’hui. 

    3. J’irai voir le match au stade Amahoro demain. 

    4. Autrefois les gens n’avaient pas d’électricité. 

    5. Elle est ponctuel, elle est arrivée tôt au rendez-vous. 

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Ce sont les mots invariables qui donnent une indication de temps (durée 

    ou chronologie). Il apporte une nuance au sens d’un nom, d’un adjectif, d’un verbe ou

     d’un autre adverbe.

    Exemple :

    Ils partiront demain. (Ils partiront quand ? Réponse : demain. « Demain » est 

    invariable, il ne s’accorde ni au féminin ni au pluriel. « Demain » est donc un 

    adverbe de temps.

    Voici quelques adverbes de temps courants : aussitôt, autrefois, avant, bientôt,

     d’abord, déjà, demain, encore, enfin, ensuite, hier, jadis, jamais, maintenant, 

    quelquefois, parfois, puis, rarement, soudain, souvent, tard, toujours, tôt, etc.

    c. Je comprends et j’applique






    • Les adverbes de manière
    a. Activités d’apprentissage
    Observes les mots soulignés et réponds aux questions
    1. Mon camarade réagit brutalement sans raison.
     2. La silhouette a disparu mystérieusement dans le brouillard.
    3. Ils parlaient aisément français.
    4. J’ai brillamment réussi l’interrogation de français.
    5. Je marchais doucement sur la pointe des pieds.
    Quelle est la nature des mots soulignés ? Comment se forment-ils ?
    Sais-tu d’autres mots de la même catégorie ? Donne-en-trois.
    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
    I. Formation des adverbes de manière en -ment

    ־ Pour les adjectifs qui finissent par une consonne, l’adverbe se forme sur
     le féminin de l’adjectif.
    Exemples :

    iI. Cas particuliers
    ־ Quand un adjectif au masculin se termine par e, i ou u l’adverbe se forme sur
    le masculin de l’adjectif
    Exemples :


    Exception : présent présente présentement
    I. Adverbes irréguliers
    Certains adjectifs ont un adverbe en –ément.


    Quelques adjectifs qui se terminent par U au masculin ont un adverbe avec un
     accent circonflexe sur le u
    Exemples

    Dans certains cas, on peut trouver des transformations :
    Exemples
    Gentil       Gentille       Gentiment     
    Bref     Brève     Brièvement   
     L’adjectifmauvais a un adverbe irrégulier : mal
    L’adjectifbon a un adverbe irrégulier : bien
     Mais il a aussi un adverbe régulier : bonnement. L’adverbe bonnement signifie
    réellement.
    C. Je comprends et j’applique






    Les figures de style
    a. Activités d’apprentissage
    - Observes les parties soulignées dans ces phrases et réponds aux questions
     - Que constates- tu?
    Cette lampe brille comme une étoile.
     Kigali la capitale de notre pays ressemble à Washington.
    Ce matin mon pupitre m’a dit « Je suis cassé, il faut me réparer »
    Quand il n’y a pas d’électricité, ma chambre s’habille d’une robe très noire.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
     ▪ La comparaison
    La comparaison met en relation deux termes: le comparé et le comparant. Elle
     rapproche deux réalités différentes. C’est une figure de style qui suggèreune
    nouvelle réalité. Exemples :
    1. . Elle est froide comme la glace.
    2. « Son regard est pareil au regard des statues » ( Verlaine,Mon rêve familier).
    Dans cette phrase,le regard de la femme (comparé) est mis en relation avec
     le regard d’une statue (comparant), à l’aide d’un outil comparatif (pareil à).
     Verlaine crée ainsi une image de la femme aimée qui apparaît aussi parfaite
     qu’une statue.
    La personnification
     Personnifier, c’est prêter des qualités humaines à des êtres inanimés ou à des
     animaux.
    Exemple
    1. Sur le chemin vers l’école, tous les arbres me saluent et me disent bonne
     chance.
     2. Une Grenouille vit un Bœuf

    Qui lui sembla de belle taille.
    Elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
    Envieuse s’étend, et s’enfle, et se travaille
    Pour égaler l’animal en grosseur,
    Disant : « Regardez bien, ma sœur,
     Est-ce assez ? Dites-moi : n’y suis-je point encore ?
     Vous n’en approchez point.» (…)

     La Fontaine, Fables, La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf
    c. Je comprends et j’applique




    ▪ L’allégorie et l’antithèse
     a. Activité d’apprentissage
    Observe ces trois vers et réponds aux questions
    a. Les années mangent tout
    Comme un omnivore dans les ordures
     Elles ne laissent rien au fur du temps.
    b. Mon père était un homme très âgé et fort.
    Comment l’auteur rend-t-il plus compréhensibles des notions abstraites dans les vers
     cités en « a »? Comment appelle-t-on cette technique ?
     Comment sont les termes très âgé et fort dans la phrase « b » ?
    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
     L’allégorie est une personnification particulière. Elle personnifie une idée abstraite.
     C’est un procédé d’écriture qui permet de rendre une idée concrète. Elle peut
    être inquiétante, effrayante (la Mort comme une faucheuse) Angoisse comme
     un despote) ou plaisante (l’Amour comme une jeune femme). L’allégorie rend
    les descriptions, les émotions vivantes, imagées.

    Exemple d’allégorie: 

    Le Malheur a percé mon vieux cœur de sa lance.[…]

     Le malheur est une chose abstraite et il est représenté sous des traits humains.

    Les allégories sont très simples à repérer car elles commencent souvent par une

     lettre majuscule. L’auteur les traite en effet comme des personnes, donc comme

     des noms propres.

    L’antithèse est le rapprochement dans une phrase, un paragraphe ou une strophe

     de mots de sens opposés. Cettefigure de stylesouligne des contrastes, met en relief des contradictions.

    Exemple d’antithèse: 

    « Dans mon plaisir je souffre maintes graves tortures » Louise Labé, sonnets.

     On repère une antithèse : plaisir/tortures.

    c. Je comprends et j’applique






    ▪ L’anaphore, l’hyperbole et la litote

     a. Activité d’apprentissage 

    Observes les parties soulignées dans ces phrases et réponds aux questions

    a. Dans mon école, il y a des fleurs. 

    Dans mon école, il y a des arbres. 

    Dans mon école, il y a des amis. 

    Dans mon école, il y a des jeux. 

    b. Je vous l’ai déjà dit deux cent millions de fois.

     c. Ce n’est pas mauvais ce thé / Pars, je ne t’interdis pas.

    Que constates- tu sur les parties soulignées en « a » en « b »et en « c »? 

    Comment s’appelle cette figure de style ?

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

     L’anaphore est la reprise d’un même mot ou groupe de mots en début de phrase

    de proposition, de vers, strophe ou paragraphe. Elle permet d’insister sur le mot 

    répété.

    Exemple:Je t’aime pour tous les élèves que je n’ai pas connus, Je t’aime pour toutes

     les années où je n’ai pas vécu. 

    L’anaphore du « je t’aime » insiste sur la déclaration d’amour.

    L’hyperbole est une figure de rhétorique qui exagère, amplifie la réalité. L’hyperbole 

    emploie des termes dont le sens est fort par rapport à la réalité désignée.

    Exemple d’hyperbole :

     1. Mon ami vient avec une tonne des cahiers dans son cartable

     2. « Ils approchèrent enfin de la première maison du village ; elle était bâtie 

    comme un palais d’Europe. » (Voltaire, Candide)

    La litote est une figure d’atténuation qui consiste à dire moins pour suggérer 

    davantage. C’est laisser entendre plus qu’on ne dit, dire beaucoup en peu de

     mots. A la différence de l’euphémisme qui est employé pour parler d’un référent 

    désagréable sans utiliser le terme exact, la litote renforce l’information. La litote est 

    une figure de style fréquente dans le langage familier.

    Exemples 

    Dans Le Cid de Corneille, Chimène fait entendre à Rodrigue qu’elle l’aime toujours :

     « Va, je ne te hais point. » (Acte III, scène 4)1

    Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard, acte I, scène 6 : « Ils se donnent la 

    comédie, n’importe, mettons tout à profit, ce garçon-ci n’est pas sot, et je ne plains 

    pas la soubrette qui l’aura […]. » (= Ce garçon est intelligent et j’envie la soubrette.)

    c. Je comprends et j’applique







    a. Activité d’expression orale 

    - Raconte à ton camarade ce qui t’intéresse quand tu regardes la télévision.

     - Fait un débat sur ce sujet « les medias sociaux font plus du mal que du bien

     à la jeunesse 

    b. Activité d’expression écrite

    Utilise le titre « mon émission préférée » et écris un texte de 150 mots


    Texte: Réunion sur la technologie dans l’éducation à Kigali

     Depuis mercredi le 5 septembre au vendredi le 07 Septembre 2012, le Rwanda a

     abrité une conférence internationale surla technologie dansl’éducation et il entend 

    davantage développer des initiatives pour promouvoir cette technologie dans les

     politiques et programme d’enseignement en Afrique et au Rwanda, a établi ARI.

     « La technologie de la communication est presque devenue un mode de vie du

     rwandais tant urbain que rural. Elle constitue aujourd’hui un outil de communication

     incontournable » a indiqué monsieur l’ex-Premier Ministre, en ouvrant la rencontre. 

    Il a ajouté que l’éducation est la clé du développement économique du Rwanda, 

    mais que pour arriver à ce noble objectif qu’elle doit s’adapter à la technologie 

    moderne de l’information et de la communication.

    C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, la promotion de l’éducation de qualité est une des

     composantes principales des programmes du Gouvernement rwandais pour le

     développement.

    Cette conférence qui s’est tenue à l’Hôtel Serena sur l’initiative du Ministère de

     l’Education nationale du Rwanda en collaboration avec le L’Office pour la Promotion

     de l’Education au Rwanda (Rwanda Education Board) avait pour thème : « Renforcer 

    l’apprentissage grâce à la technologie ».

    Parmi lees participants on avait des experts, des professionnels, des chercheurs et 

    autres spécialistes régionaux et internationaux de la technologie de l’information

     et de la communication dans le domaine de l’éducation.

    La rencontre se voudrait être un cadre de discussion, d’échange d’informations et

     d’idées visant à créer une société guidée par des connaissances technologiques.

    Durant les trois jours, les participants ont échangé sur des sujets variés comme 

    la technologie digitale et en ligne pour l’instruction collaborative dans les pays

     en développement ; la technologie de la communication et de l’information

     dans l’Education, la technologie de la communication et de l’information et le 

    renforcement de la promotion de la femme ; renforcer l’éducation à travers la

     technologie : Expérience sur l’enseignement à distance à l’Université de la Tanzanie ; 

    la technologie de l’information et de la technologie dans la politique de l’éducation.

    Les participants attendent que la Conférence crée un réseau durable entre

     écoliers, étudiants, chercheurs, décideurs politiques, praticiens et hommes d’affaires

     du secteur privé.

    Adapté depuis http://www.fr.igihe.com/sciences-technologies.


    a. Activité d’apprentissage

    1. Trouves-tu dans le texte les mots ou expressions relatifs à la technologie 

    dans l’éducation? Lesquels ?

    b. Je comprends et je dégage l’essentiel :

    Les termes et expressions relatifs à la technologie dans l’éduction sont : salles de

     classe intelligentes, équiper, enseignement à distance, téléphone, ordinateur, 

    radio, Internet , télévision, vidéo conférence, projecteurs, photocopieuse, appareils 

    digitaux (camera, télescope, microscope…) matériel informatique, problèmes de 

    connexion, nouvelles technologies, etc.

    Depuis 2014, le Rwanda est engagé dans une politique de digitalisation de ses 

    écoles. Selon le rapport de africanews.com, ce projet en partenariat avec ……………. 

    avait déjà permis l’installation d’……… connectés à ……… et de …… d‘écran qui 

    peuvent permettre l’……ou les élevés apprennent en ………...

    Mais ces résultats étaient encore loin de l’……………..par le Rwanda Education Board (REB), 

    \l’organe concerné du ministère de l‘Éducation et chargé du projet. L’idée est, 

    en effet, d‘…………….. toutes les écoles du pays de “……………………..” d’ici 2020.

    En plus de cela, on donne des conseils aux écoles de collaborer avec les comités 

    des parents pour acheter les photocopieuses et les ……………. comme le caméra,

     télescope, microscope etc.

    Plus de 645 écoles qui aient déjà bénéficié du projet évoquaient encore des

     ……………………….. Internet . Aussi, la formation sur l’utilisation des …………………… 

    n’est pour l’heure distillée qu‘à quelques enseignants qui ont la lourde tâche de la 

    retransmettre à leurs collègues, qui n’en saisissent pas toujours le sens. Mais sur 

    ce dernier point, le REB a prévu de multiples formations des enseignants et il y met

     beaucoup d’efforts.

    Quant aux apprenants, une distribution massive de …………………. dans les écoles a 

    été lancée en 2008, par l’intermédiaire du programme «One Laptop per Child», qui 

    a permis d’initier les enfants du primaire aux ……………. informatiques. Plus de deux

     cent mille ordinateurs depuis 2010, ont été livrés dans les écoles rwandaises. Le 

    ………. lui-même est arrivé sur les bancs de l’école et devient le support pédagogique

     de ce qu’on appelle une « m-education ».

    3. Relie les mots ou groupe de mots et leurs significations selon le texte



    a. Activité d’apprentissage

     Lis les phrases ci-dessous et réponds aux questions :

    a. Mon oncle conduit plus vite que ma tante.

     b. Grégoire travaille autant que Joseph. 

    c. Pascaline parle moins fort que Pierre. 

    d. Il mange moins que lui

     e. Elle a sauté autant que sa grande sœur.

     f. Notre classe bavarde plus que la leur 

    - Qu’expriment ces mots soulignés ?

     - Où se placent-ils par rapport aux verbes ou aux adverbes qu’ils accompagnent?

    b. Je comprends et je dégage l’essentiel 

    • Le comparatif avec un verbe Le comparatif avec les verbes util

    Le comparatif avec les verbes utilise les mots plus que, moins que et autant que

    Exemple : Mon frère travaille plus que Jacques. 

     Jeanne travaille moins que Joséphine. 

     Pauline travaille autant que Pierre.

    Selon les trois degrés de la comparaison ces expressions s’utilisent comme suit :




    Comparatif avec un adverbe

    Comme dans les verbes, le comparatif avec un adverbe se fait également avec des 

    expressions plus que, moins que et autant que

    Exemples

     - Pierre court moins vite que Paul.              -Pierre court plus vite que Paul. 

    - Pierre court aussi vite que Paul. 

    Ces expressions peuvent partir avec l’infériorité, l’égalité et la supériorité des

     adverbes comme dans les exemples ci-après:


    Remarque

     1. Le «que» s’elide devant un mot qui commence par une voyelle ou un «h» aspiré

    Exemple : Il s’amuse plus qu’il (ne) travaille.

    Je travaille moins qu’elle. 

    1. Le comparatif de l’adverbe bien est mieux (Invariable)

    Exemples

     Je travaille mieux que Julien.

     Pierre parle bien français mais Jean le parle mieux que lui.

    2. Le comparatif de l’adverbe mal est pire(Invariable) 

    Exemple: Julien travaille pire que moi.

    c. Je comprends et j’applique

    Choisissez la bonne réponse

    1. Je parle……….( plus doucement/ doucement plus / doucement) que Maxime.

     2. Elle conduit………. (meilleur qu’avant / mieux qu’avant/ plus bien qu’avant. 

    3. Mon professeur de français parle…………( aussi vite que mon professeur

     d’histoire / plus de vite que mon professeur d’histoire/ .moins de vite que 

    mon professeur d’histoire). 

    4. L’élève joue bien mais le berger ne joue pas ……..( mieux que lui/ plus mieux

     que lui/ le plus mieux que lui. 

    5. Maintenant, Jean prononce ……. (bien / plus bien / mieux) le français que

     l’anglais.

    Subordonnée au conditionnel présent et passé avec « si ». 

    a. Activité d’apprentissage 

    Lis les phrases ci-dessous et réponds aux questions :

    a. Si tu m’oubliais, je serais très triste.

     b. Si tu m’avais oublié, j’aurais été très triste.

     c. Si nous le pouvions, nous resterions chez nos grands-parents.

     d. Si nous l’avions pu, nous aurions resté chez nos grands-parents. 

    . Si vous étiez perdu dans une forêt qu’est-ce-que vous auriez fait ? 

    f. Sij’avais de l’argent, j’aiderais les démunis. 

    g. Si j’avais eu de l’argent, j’aurais aidé les démunis.

    - Relève ce qui est commun à toutes ces phrases

     - Explique l’emploi de « si » 

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Toutes ces phrases expriment une idée de condition ou d’hypothèse réalisable ou

     irréalisable.

     Toutes ces phrases a, b et c se composent d’une proposition principaleet 

    d’une subordonnée circonstancielle de condition introduite par la conjonction « si »

    Pour exprimer une idée de condition ou d’hypothèse au conditionnel présent

     il fautrespecter les règles des temps suivantes :


    Pour exprimer une idée de condition ou d’hypothèse au conditionnel passé 

    il fautrespecter les règles des temps suivantes :


    Remarque : On peut changer l’ordre de la phrase de condition et le sens reste le même. 

    Exemple : Personne n’échouerait si les élèves étaient solidaires.

     Si les élèves étaient solidaires, personne n’échouerait. 

     L’homme n’aurait pas pollué l’air s’il avait été conscient.

     S’il avait été conscient, l’homme n’aurait pas pollué l’air

    La virgule est obligatoire lorsque le ‘si’ est mis au début de phrase et s’efface quand 

    le « si » est au milieu de la phrase. Les autres conjonctions de subordination de la condition sont :

    Les autres conjonctions de subordination de la condition sont : 

    ־ Suivant que, selon que, dans la mesure où qui s’utilisent à l'indicatif.

    Ex. : Selon qu’il réussira ou non son examen, il partira en vacances ou il restera chez lui.

    ־ Quand bien même, au cas où, dans l’hypothèse où qui s’utilisent au conditionnel,

    Ex. : Au cas où tu le voudrais, je viendrai.

    A  condition que, à moins que (souvent suivi d’un ne explétif), à supposer que, en admettant que, pour peu que, pourvu que, soit que... soit que qui s’utilisent au subjonctif

    Ex. : A supposer que tu le veuilles, je viendrai

    c. Je comprends et j’applique 

    a. Ah ! Si les jeunes pouvaient ! Ils (prendre) leurs sacs à dos, ils (monter) dans

     le bus et (partir) faire le tour du Rwanda. Ils (rencontrer) des gens différents, 

    ils (voir) des paysages nouveaux, ils (dormir) n’importe où, ils (se nourrir)

    simplement, ils (travailler) de temps en temps, ils (avoir) toujours le temps, 

    ils (être) libres. 

    b. Reprends le même récit en commençant par : « Ah ! Si j’avais pu ! »


    Les sons [s], [z], [∫] et [ʒ], 

    a. Activité d’apprentissage 

    Lis correctement les mots ci-dessous et dis les mots contenant les sons [s], [z], [∫] et [ʒ].

    - Gérant, silence,chien, église,poisson, tasse, poison, ardoise, musée, chaleur

    château, salle, chez, jour 

    - Chantal cherche le chocolat

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Le son « s » 

    Le son « s »peut s’écrire : 

    ־» ss » entre deux voyelles : assassinat, atterrissage, finissant, etc.

    Remarque : Dans le cas où le préfixe a- possède une valeur négative, le « s » restera

     simple, même placé entre deux voyelles : asexué, asymétrique, etc.

    ־ » s » dans les mots composés de deux éléments nettement distincts ainsi 

    que dans plusieurs autres mots : tournesol (tourne / sol), vraisemblable

     (vrai / semblable) os, serpent, souscription, etc. 

    ־» • sc » devant les voyelles e et i : piscine, sceptique, sceau, etc. Mais on

     trouve aussi cire, serin 

    ־ » • x »à la fin d’un nombre : dix, six 

    ־ » • c » devant les voyelles e et i : bracelet, magicien, etc. 

    ־ » • ç » devant les voyelles a, o et u lorsqu’on veut adoucir le son : fiançailles,

     leçon, reçu, etc

    Remarque : L’emploi de la cédille fait l’objet d’une autre fiche.

     ־ » t + i » dans les finales de certains mots comme : collation, nation, portion, etc.

    Cette graphie fait l’objet d’une fiche intitulée « Les finales en –tion, –sion, –ssion, 

    –sion, –xion ».

    Liste de mots dont le son «s» s’écrit « ss »

     Adresse, cassonade, essouffler, puissant, agressif, classique, glossaire, ratisser, 

    agression, connaissance, liasse, ravissement, assainir, coussin, nécessaire,

     ressusciter, assidu, cuisson odyssée réussite assimiler dessert osseux visser 

    bissextile dévisser passionné vomissement blessure, endosser, possible, casseau,

     épousseter, professeur

    Acquiescer, descendance, scient, sceptre, adolescence, descendre, réminiscence,

    science, ascendance, discernable, sceau ,susceptibilité, ascension, évanescence,

    scélérat, transcendance, concupiscence, faisceau, scellé, tumescence,

    condescendance, fluorescent scénario, viscéral, convalescence, incandescence,

    scène, desceller, obscène, scepticisme

    Liste de mots dont le son «s» s’écrit « c » obligatoirement suivi d’un e ou d’un « I ».

     Liste de mots dont le son «s» s’écrit « c » obligatoirement suivi d’un e ou d’un

    « I ».

    Acidité, décision, ancienneté, difficile, asocial, éclaircie, assonance, gercer,

    astucieux, illicite bénéficier, imbécile, cigale, imbécillité, civilisation, incidence,

    civisme, laïciser, classicisme, licence, complice, malicieux, concevoir, rance, crucifix,

    société, cruciverbiste, souci, décibel, trace

    Le son [z]

    Le son [z] peut s’écrire de trois façons :

    ־ » z » bien entendu, comme dans ‹l'horizon’, zèbre, zéro, zigzag.

    ־ » s » entre deux voyelles. Exemple : une maison, musée, ardoise, etc.

    ־ » x » comme dans deuxième, sixième, etc .

    ־ Vous le retrouvez également en liaison (s + voyelle ou s+ h muet)

     Exemples : les enfants, lesarbres, les herbes, les heures.

    Le son /ʃ/

    Le son [ʃ] s’écrit avec les différentes lettres:

    ־ c : concetti, cappuccino

    ־ ch, che, chentetches Exemples : chat, cachet, sketch, punch, match /

    cheveu, échelon, mâchefer, niche / ils cachent / niches, troches, fardoches,

    pluches, fuchsia, catchs

    ־ sc, sch, sche, schent, sches et schs. exemples : crescendo, fascisme /

    schéma, schiste, escher, haschisch / esche, quetsche / ils eschent / esches,

    quetsches / putsch, stockfischs

    ־ sh, she, shent, shes et shs. Exemples: shampooing, ashram, crash, flash

    / il se crashe, il smashe/ ils se crashent, ils smashent / tu te crashes, tu

    smashes .

    Le son [ʒ]

    Il y a trois manières d’écrire le son [ʒ]:

    Avec la lettre « j » devant toutes les voyelles en début ou milieu de mots.

    Avec la lettre « g » devant les voyellese (e, é, è, ê), i, y.

    Avec les lettres « ge » devant les voyellesa, o, u.

    Le son [ʒ] s’écrit avec la lettre « j ». Exemple : Journal ; pyjama, bijou

    Le son [ʒ] s’écrit avec la lettre « g ». Exemple : Girafe ; cage, gyrophare

    Le son [ʒ] s’écrit avec la lettre « ge ». Exemples : Pigeon ; bougeoir ; plongeoir.

    c. Je comprends et j’applique







    Homophone et homographe

    a. Activité d’apprentissage

    Observe les mots soulignés dans phrases suivantes et réponds aux questions

    suivantes

    1. Elle a une craie à la main.

    2. On nous dit qu’ils ont des cahiers.

    3. J’ai vu un ver vert vers neuf heures.

    4. C’est une dame qui dame le sol.

    - Que constates-tu en lisant ces mots soulignés?

    - Quelle est la nature de ces mots?

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Homophones

    On appelle homophones des mots qui se prononcent de façon identique mais ne

    s’écrivent pas de la même façon. Quand ces mots n’appartiennent pas à la même

    catégorie grammaticale, on les appelle des homophones grammaticaux.

    Exemples :

    1. ver, vers, vert et verre.

    2. Balade / ballade. « Il fait si beau aujourd’hui, aurais-tu envie d’une petite

    ballade ? » 

    Voice la liste de quelques homophones grammaticaux

    ou / où ; a / à ; et / est ; on / ont ; son / sont ; ce /se ; sa / ça ; et / est / ai / es / eh ;

    s'en / sans ; ces / ses ; ces / ses / c'est / s’est ; la / là / l'a / l'as ; leur / leurs ; mais /

    mes / met/ mets/ Mai ; quel / qu’elle / quelles

    Homographes

    Les homographes sont des mots composés de mêmes lettres. Ils sont en deux

    catégories : ceux qui ont la même prononciation et ceux qui ont la prononciation

    différente.

    a. Ceux qui n’ont pas la même prononciation

    Voici quelques exemples d’homographes de prononciations différentes !

    Sortant de l’abbaye où les poules du couvent couvent, je vis ces vis.

    Nous portions nos portions, lorsque mes fils ont cassé les fils.

    Je suis content qu’ils vous content cette histoire.

    Mon premier fils est de l’Est, il est fier et l’on peut s’y fier.

    Ils n’ont pas un caractère violent et ne violent pas leurs promesses.

    Leurs femmes se parent de fleurs pour leur parent.

    Elles ne se négligent pas, je suis plus négligent

    Elles excellent à composer un excellent repas avec des poissons qui affluent de

    l’affluent.

    Il convient qu’elles convient  leurs amis, elles expédient une lettre pour les inviter,

    c’est un bon expédient.

    Il serait bien que nous éditions  cette histoire pour en réaliser de belles éditions.

    b. Ceux qui ont la même prononciation

    Voici quelques exemples d’homographes qui ont la même prononciation

    Cette dame qui dame le sol. 

    A Calais, où je calais ma voiture, le mousse grattait la mousse de la coque.

    Le bruit dérangea une grue, elle alla se percher sur la grue.

    On ne badine pas avec une badine en mangeant des éclairs au chocolat à la lueur

    des éclairs

    En découvrant le palais royal, il en eut le palais asséché.

     je ne pense pas qu’il faille relever la faille de mon raisonnement.

    c. Je comprends et j’applique



    4.2.6 Activité d’exploitation littéraire

    1. Lis cet extrait et relève son thème et les techniques de l’information.

    […...] En 1665 Jean Baptiste Colbert débute la presse littéraire, avec le Journal des
    savants, destiné à diriger la vie intellectuelle. A son arrivée, Napoléon Bonaparte
    eut comme premier soucis de soumettre la presse. Il a été rapporté que Napoléon

    était conscient de son influence et s’efforça de l’utiliser au service de la propagande.

    En 1914, la Première Guerre Mondiale éclate et la presse joua un rôle important
    avec sa puissance de propagande. La censure fut immédiatement appliquée et

    l’information sur les opérations militaires était contrôlée par l’armée.

    Le grand danger qui existe de nos jours, pas seulement avec les medias cités plus
    haut, mais aussi avec tous les dérivés de divertissement comme les livres, les

    magazine, les films, les dessins animés, le théâtre, la publicité, etc… est que tous

    ces facteurs d’information se trouvent intégralement contaminés, empoisonnés
    par les mensonges, pollués par les rumeurs, les déformations, les distorsions, et les

    manipulations.

    Quelques medias sont utilisés comme des drogues, nous empoisonnant l’esprit,
    nous intoxiquant, nous polluant le cerveau, tentant d’injecter dans notre inconscient

    des idées et des concepts qui ne sont pas les nôtres.

    Ce bourrage de crâne qui ne date pas d’hier comme on a pu le constater plus haut
    a des conséquences graves, seulement la plupart des gens sont infectés et ne
    peuvent plus réagir, ils sont devenus comme des moutons qui, lorsque le troupeau

    va à gauche, vont à gauche et lorsque qu’il va à droite, partent à droite.

    Croyants, passifs et ahuris, tel est l’enchaînement progressif d’écouter et de regarder
    les medias . Quoi qu’on en dise, on croit aux medias , on croit à leurs rôles de source
    informative neutre, certains enfants croient plus aux medias qu’à leurs parents et

    certains élèves en arrivent aussi à ce stade de foi par rapport à leurs enseignants.

    Les medias permettent de convaincre et d’influencer, ils sont devenus le
    quatrième pouvoir pouvant diriger le monde, plus puissant qu’un royaume, qu’un

    gouvernement, ou qu’une juridiction.

    Le devoir de neutralité journalistique n’existe pas et n’a jamais existé car les chefs
    de rédaction ou autres supérieurs décident de l’orientation à suivre. Ils laisseront
    toujours échapper quelques qualificatifs dénonciateurs, ou, à l’inverse, lors de
    certaines affaires, se montreront beaucoup plus silencieux qu’ils n’auraient dû

    l’être.

    Au niveau pédagogique, la télévision avec ses programmes et ses dérivés tels
    que les cassettes de dessins animés constitue une entrave à l’éducation. Prenons
    l’exemple de quelques cassettes de dessins animés sans citer de nom ! L’histoire
    est belle, le dessin très bien fait, peut-être même une larme à l’œil à la fin de
    la mésaventure, bref, une cassette innocente tout à fait conçue pour un enfant
    innocent. Seulement ! Du début jusqu’à la fin, quelques fois l’enfant se trouve en

    compagnie de leçons immorales qui lui embellissent la musique à ses oreilles. 

    Nous ne parlerons pas non plus de l’histoire d’amour soi-disant «innocente» parce
    que dans tous ces dessins animés produits par certaines personnes, il faut qu’il y ait

    aventure, suspens, fiction, etc… mais aussi et absolument l’amour.

    Et le vice dans ce passage d’amour est qu’il est raconté d’une façon à changer les
    mœurs; prenons l’exemple dans le dessin animé d’un beau jeune homme qui aime
    une jolie jeune fille seulement le père de celle-ci lui interdit catégoriquement de

    rencontrer les hommes.

    Alors déjà l’image du père se retrouve salie par ce refus autoritaire. L’histoire
    continue et voilà qu’une nuit de pleine lune, le jeune homme décide d’enlacer la
    jeune femme qui se trouve au premier étage, il escalade donc le mur pour atteindre
    la fenêtre, mais fait un bruit qui réveille le méchant papa et tout de suite il chasse
    cet homme. L’enfant va réagir exactement comme le réalisateur a voulu qu’il
    réagisse et ceci par les effets sonores et aussi par le sens dont l’histoire est tournée. 

    La musique, la mixité, la fornication, le mensonge, le vol, le racisme, le polythéisme
    deviendront bientôt normal au fur et à mesure que l’enfant grandira avec ces
    dessins animés et ces émissions télévisées pour les jeunes qui sont basées sur les

    mêmes critères.

    Et si nous parlions des films ! En regardant vraiment la face cachée et vicieuse du
    film en général ! Le réalisateur essaye toujours au travers de son œuvre de passer
    un message. S’il est raciste, il fera en sorte qu’à la fin du film le téléspectateur soit

    raciste.

    S’il est chrétien ou juif, il fera en sorte que le téléspectateur aime le christianisme ou
    le judaïsme. S’il est athée, laïc où polythéiste, il essaiera de la même façon d’ancrer

    dans l’esprit des gens sa croyance.

    En résumé, peu importe la tendance qu’il défend, l’important c’est qu’il puisse

    influencer, modifier, changer les décisions et les pensées du public.

    Malheureusement les reportages et les débats sont fondés sur les mêmes bases. Par
    exemple les débats organisés, le public au fond, les interactions entre animateurs
    et les individus, les messages SMS, les appels téléphoniques ou les témoignages
    dans la rue (micros trottoirs) au cours de l’émission sont habilement camouflées en
    déclaration citoyenne et se contentent de véhiculer un conformisme préfabriqué
    par un rédacteur en chef. De la même façon que l’animateur est bridé par sa

    rédaction, les réactions du public sont soigneusement contrôlées.

    Certains faits historiques sont aussi démentis, inventés, cachés, mais les gens
    croient à ces informations parce qu’elles sont répétées constamment et vont dans
    le même sens que ce qu’ils ont appris à l’école. Bravo bourrage de crâne réussi !

    Les publicités aussi, sont conçues sur le même système de bourrage de crâne, elles
    sont répétées sans cesse jusqu’à faire aimer le produit présenté. Le sociologue
    Edgar Morin a écrit que l‘action publicitaire « consiste à transformer le produit
    en stupéfiant mineur et à lui inoculer la substance droguant, de façon que son
    «achat consommation» procure immédiatement l‘«euphorie soulagement», et à

    long terme l‘asservissement.

    Si le message publicitaire atteint la forme et la formulation optimales, il doit à la

    fois euphoriser et troubler, donner l‘avant-goût du plaisir et l‘appel du plaisir ».

    Les medias sont capables aussi d’altérer une discipline majeure à un pays. Si
    on compare l’Arabie Saoudite actuelle avec seulement dix ans en arrière, on
    s’apercevra de sa dépravation et de sa dégradation des mœurs qui continuent
    jusqu’aujourd’hui. On peut dire que la télévision et la parabole sont responsables à

    95% de ces changements.  

    La télé se contente de transmettre les informations qu’elle reçoit, souvent sans
    aucun contrôle d’authenticité. Le traitement de l’information par la télévision peut
    parfois être catastrophique, et on ne compte plus les reportages de journal télévisé
    qui ne vérifient pas leur sources, divulguant des informations erronées, bénéfiques
    pour certains, désastreuses pour d’autres. La télé en influençant les hommes est en

    train de polluer l’histoire.

    En agissant sur la réflexion des citoyens, elle modifie les pensées, influence les
    décisions, et peut par conséquence modifier la donnée sur des questions politiques.
    Depuis longtemps la télé ne se soucie plus des souhaits du téléspectateur, sauf bien

    sûr quand il s’agit de divertissement.

    Ce qui, au fil du temps l’a amenée à pratiquer une désinformation quotidienne, ne
    se préoccupant pas de savoir si elle avait raison ou tort, puisque « Tout mensonge
    répété suffisamment, prend valeur de vérité ». Patrick Poivre d‘Arvor a un jour
    convenu du sens de sa mission en disant : «Nous sommes là pour donner une

    image lisse du monde»[…...]Tiré et adapté à partir de http://www.salafidunord.com/2016/10/le-danger-desmedias.html.

    Consulté le 25/10/2019.

    2. .Fais un travail de recherche sur le fonctionnement des medias actuels au

    Rwanda et prépare un exposé à donner à tes camarades de classe.

    4.2.7 Activité de production

    a. Activité d’expression orale

    Fais un débat sur ce sujet : les outils de la technologie favoriseraient la paresse en

    éducation.

    b. Activité d’expression écrite.

    Écris un paragraphe de 150 mots sur ce sujet « le monde digital en éducation »

    4.3 EVALUATION DU CONTEXTE

    Texte :

    Sur le chemin menant à la personnalisation de l’apprentissage, la technologie
    autonomise les élèves en leur permettant de s’impliquer. Elle offre une éducation
    adaptée à leur vie numérique et prépare leur avenir. Avec des technologies
    et un accès aux ressources en dehors de la salle de classe, les élèves trouvent
    l’inspiration pour devenir des résolveurs de problèmes, des penseurs critiques, des
    collaborateurs et des créateurs. En effet, lorsque la technologie est intégrée de
    façon appropriée aux classes, les étudiants développent une passion durable pour

    l’apprentissage.

    Les enseignants s’efforcent sans cesse de personnaliser l’apprentissage. La
    technologie peut les aider à franchir de nouveaux seuils avec un accès aux données en
    temps réel des élèves, à des informations transversales, des contenus, applications,
    etc. Elle permet également de créer des environnements d’apprentissage hybrides
    et d’exploiter des outils numériques pour les évaluations formatives et sommatives,

    offrant ainsi aux classes de nouveaux modèles d’apprentissage et d’enseignement.

    Une technologie et des appareils adaptés préparent les élèves aux connaissances
    techniques nécessaires pour réussir sur le marché du travail actuel et de demain.
    Un enseignement adapté des sciences, des technologies, de l’ingénierie, de l’art et
    des mathématiques (STIAM) peut inspirer la créativité, aider les élèves à donner
    du sens à leur apprentissage et les préparer aux futures opportunités de carrière,
    ainsi qu’à des emplois qui n’existent pas encore. Des compétences en codage,
    programmation, informatique physique et pensée computationnelle sont désormais
    couramment exigées des salariés. En adoptant l’état d’esprit des markers, les élèves
    peuvent acquérir ces connaissances du 21e siècle. Pour cela, les environnements

    d’apprentissage doivent être conçus avec et intégrer la bonne technologie.

    Une infrastructure informatique sûre et fiable constitue la base d’une expérience
    d’apprentissage à 360 degrés. De plus, elle convient aux contenus numériques,

    protège les données essentielles des élèves, améliore l’efficacité opérationnelle, 

    fournit la sécurité et la protection de la vie privée nécessaires dans les écoles

    actuelles.

    Grâce à une approche holistique axée sur la technologie pour personnaliser
    l’apprentissage, créer des classes connectées et efficaces, ainsi qu’une
    infrastructure informatique puissante et sécurisée, le ministère de l’éducation aide
    les établissements à améliorer l’expérience de chaque élève et enseignant. Les
    enseignants doivent être correctement formés et soutenus à l’aide de ressources

    d’apprentissage continu et de communautés professionnelles.

    Tous ces facteurs viennent s’ajouter à l’impact transformateur et durable sur la

    réussite de tous les élèves.

    A. Questions de compréhension du texte

    Lis le texte-ci dessus et réponds aux questions suivantes :

    1. Donne le titre à ce texte.
    2. Comment la technologie va-t-elle aider les enseignants d’après le texte?
    3. Pour quelle raison les écoles ont-elles une lourde tâche de choisir les
    appareils et les modèles technologiques appropriés ?
    4. Quelle(s) suggestion (s) l’auteur du texte a-t-il mis dans le dernier paragraphe

    du texte? 

    B. Activité d’exploitation lexicale

    Compose cinq phrases différentes avec les mots et expressions en rapport avec

    les medias et la technologie en éducation.

    C. Activité d’exploitation grammaticale et phonétique

    a. Relevez les figures de style dans les phrases suivantes

    1. Les deux familles se rencontrèrent un rameau d’olivier et une colombe à la
    main.
    2. Il dit des mots forts comme la folie.
    3. Vous n’êtes pas laide.
    4. Je t’aime à la folie.
    5. Les arbres sur ma route fuyaient.
    6. J’étais froid commela neige.
    7. Rwanda, papa de paix, de justice et d’unité /Tu m’as nourri longtemps du lait
    de tes vaches.
    8. Le poète est semblable au prince des nuées.

    9. Cet article ne paraît pas inintéressant.

    10. Le soleil lance ses rayons tels des dards.
    11. Il y aura des fleurs tant que vous en voudrez / Il y aura des fleurs couleur de
    l’avenir.
    12. J’ai tellement soif que je boirais la mer.
    13. Encore bravo pour avoir laissé brûler le gâteau !
    14. En plus du mensonge, il a d’autres qualités.

    15. Tu as eu un zéro en histoire ? Ah, bravo ! 

    b. Relevez l’outil de comparaison utilisé dans les phrases suivantes :

    1. Je voudrais bien chanter comme cette diva.
    2. Les arbres en fleurs étaient pareils à d’immenses bouquets.
    3. Autant son frère est sympathique, autant lui, il est déplaisant.
    4. Cet artisan travaille aussi sérieusement que son voisin.
    5. Cet homme est vraiment moins sympathique que notre voisin.
    6. Exténué, il avance plus lentement qu’une tortue
    7. Il a tort d’agir ainsi.
    8. Le soleil lance ses rayons tels des dards.
    9. Son comportement est semblable à celui d’une bête.
    10. Le sable de la plage était doux ; on dirait un tapis de soie.
    11. J’ai vu le spectacle le plus idiot qu’on puisse imaginer.
    12. Nadia a les mêmes yeux que sa mère.
    13. Notre service est identique à celui de notre partenaire.
    14. Paul a bondi sur le mur à la façon d’un chat.
    15. David m’a expliqué l’exercice ainsi que le ferait un professeur.

    c. Donne cinq phrases qui contiennent les litotes

    1ère Phrase : ……………………………………………………………………………….
    2ème Phrase : ………………………………………………………………………………
    3ème Phrase : ………………………………………………………………………………
    4ème Phrase : ……………………………………………………………………………….
    5ème Phrase : ………………..………………………………………………………………..
    d. Invente cinq phrases contenant des hyperboles
    1ère Phrase: ………………………………………………………………………………..
    2ème Phrase: ………………………………………………………………………………
    3ème Phrase: …………………...…………………………………………………………
    4ème Phrase: ……………………..………………………………………………………..

    5ème Phrase: ………………………….…..……………………………………………….

    e. Invente cinq phrases contenant des anaphores

    1ère Phrase: ………………………….…..……………………………………………….
    2ème Phrase: ………………………….…..……………………………………………….
    3ème Phrase: ………………………….…..……………………………………………….
    4ème Phrase:………………………….…..……………………………………………….

    5ème Phrase:………………………….…..……………………………………………….

    f. Complète selon le modèle.

    Exemple: Cet élève est rapide Il agit «rapidement»
    1. Ce garçon est bruyant. Il parle…………………….
    2. Cet homme est patient. Il attend………………….
    3. Cet animal est méchant. Il agit…………………….
    4. Ce fauve est sauvage. Il rugit…………………..
    5. Cet exercice est difficile. On peut le faire……………...
    6. Il est très doux. Il parle……………….

    7. Il est toujours ferme dans ses propos. Il agit …………………….

    g. Recopie ce texte dans ton cahier d’exercices et souligne les lettres qui font le

    son [s].

    Quand j’étais enfant, ma mère m’a acheté une poupée. Le premier soir, Denisia
    ne m’a pas quittée. Je l’ai installée à côté de moi devant la télévision
    qui diffusait un dessin animé. Quand je riais, elle riait aussitôt, en m’imitant avec
    une petite voix mécanique qui n’a pas tardé à m’agacer. Je l’ai retournée sur le
    ventre et elle a gigoté en pleurnichant. J’ai commencé à la secouer et à lui donner

    la fessée. Maman a crié très fort :

    - Ah non, Mignonne ! Ta poupée est toute neuve, ne la casse pas.
    - Elle m’énerve avec son bruit comme ça et je ne sais pas comment la
    faire taire.
    - Elle doit être fatiguée, affamée ou elle a soif. a dit Maman.
    h. Chasse l’intrus dans chaque liste.
    1. un visage - des broussailles - une saucisse - la paresse - la tristesse.
    2. une apparition - attention - une initiale - un mouton - une recommandation.
    3. la piscine - un escalier - les sciences- une scie - un ascenseur.
    4. du savon - sentir - une valise - un geste - une escorte.

    i. Recopie et complète les mots avec « c » ou « ç »

    une fi….. elle

    desgla…...ons

    unrempla…... ant

    unesau……isse

    unhame. .. on

    un balan...ier

    une su ….... ette

    unsoup…...on

    une ré…....itation

    une lima…..e

    un ma…...on

    du …..irage

    la fa.….on

    vousaper…...evez

    unre…..u

    unegla…..ière

    aga. .ant.

    j. Recopie et complète les mots avec « s » ou « « ss ».
    La vai…..elle
    unbui...on
    embra...er
    ver...er
    un men. ..onge
    une ab...ence
    une cour...e
    unpa. ..age
    unchau….. on
    traver…… er

    unegli……...ade.

    k. Complète le texte avec « a » ou « à »

    Neza ………………vécu …..Huye de 1996………2019. Elle ………………
    participé ……la réparation du musée de Huye.
    l. Complète lesphrases par « on » ou « ont »
    a. Ils………………compris ce qu’………………leur disait.
    b. ………………nous demande si nos parents…………pensé à signer sur nos
    bulletins scolaires.
    c. Ils………………découvert ce qu’………avait pourtant bien changé.
    d. Nos amis nous………………proposé d’aller à la plage et ils nous
    y……………conduits.

    e. Quel âge ………les jumeaux? …………ne trouve plus rien à leur taille!

    m.Recopie les mots dans lesquels la lettre «g » se prononce[ʒ].

    Le geai
    Dérangeant
    La guerre
    Une guirlande
    La giboulée
    La glissade
    Le bourgeon

    Le plongeon

    n. Complète en ajoutant g ou gu

    Une pla……e
    Un chan……ement
    Une fi……e
    La vi……eur
    La boulan……erie
    Une ba……ette
    Un ma……icien
    Une va……e
    A……iter

    Un voya……eur

    o. Complète avec «g» ou «ge»

    une oran……ade
    parta……er
    un bour……on
    la biolo……ie
    nous man……ons
    un escar……ot
    le ……ymnase
    un plon……on

    un villa……ois

    p. Complète avec a / à / as.

    Il … du mal … comprendre son exercice.
    Tu n’… plus envie d’aller … la danse.
    Emma … aimé la tarte … la fraise.
    Tu … de la route … faire si tu veux aller … Marseille.
    Tu n’… pas fini la glace … la fraise que tu … achetée.
    L’élève n’… pas bien compris l’exercice et l’… réussi … moitié. 

    q. Complète avec et / est / es.

    Il … magnifique … très fier.
    Il … temps de se rencontrer … de se parler.
    Tu … menuisier … heureux d’avoir un métier.
    Tendre … sympathique il … apprécié de tous.

    Tu … plus rapide … plus détendu quand tu … reposé. 

    D. Activité d’exploitation littéraire

    Lis un roman de ton choix et identifie les figures de style déjà étudiées, qui sont

    utilisées dans ce roman 

    E. Activité de production

    a. Production orale

    Tu es présentateur ( trice) de l’émission « La technologie dans nos écoles ». Fais une
    projection et présente une émission « la technologie dans nos écoles d’ici quelques

    années à venir.»

    b. Production écrite

    Ecris un texte de 150 mots sur des problèmes auxquels sont confrontés les medias

    et techniques d’informations dans les écoles et suggère des solutions.

    Textes supplémentaires

    Le Rwanda ambitionne d’équiper toutes ses écoles de « salles de classe

    intelligentes »

    Le Rwanda continue d’accélérer à tous les niveaux. Ce pays d’Afrique de l’Est,
    qui porte depuis quelques années un projet visant à révolutionner son système
    éducatif, projette d’équiper toutes les écoles publiques du pays avec des «salles de

    classe intelligentes».

    Toutes les écoles publiques rwandaises, sans exception, disposant d’une «salle
    de classe intelligente». Tel est l’objectif que se donnent les autorités du pays à
    l’horizon 2020, selon les déclarations à la presse locale le Directeur Générale de
    Rwanda Education Board (REB), l’organe concerné du Ministère de l’Education
    chargé d’accélérer le développement de l’éducation au Rwanda en favorisant la
    croissance du secteur de l’éducation.
    Intégrer les TIC dans le procès éducatif
    Ces salles de classe intelligentes devraient être équipées, entre autres, d’ordinateurs
    connectés à Internet et de projecteurs d’écran. Son objectif est de révolutionner
    les systèmes d’enseignement et d’apprentissage en intégrant la technologie dans
    le procès éducatif, de la préparation des cours à leur délivrance, les évaluations ou

    la recherche.

    Avec une date butoir fixée à 2020, Kigali semble décidé à finaliser un projet lancé
    depuis maintenant quatre ans. C’est en effet en 2014 que le ministère de l’Education
    rwandais a signé un partenariat avec Microsoft Corporation afin d’intégrer les TIC
    dans divers aspects de l’éducation. Depuis, le REB a mené la mise en place de salles
    de classe intelligentes dans 645 écoles publiques, soit environ 18,4% des écoles

    équipées à ce jour.

    Avec ce nouveau système, deux défis majeurs émergent. Tout d’abord, la formation.
    Le REB a saisi l’enjeu à ce niveau et organise régulièrement des sessions de formation
    dédiées aux enseignants sur l’utilisation des techniques de l’information et de la

    communication (TIC) dans les écoles afin de les outiller au mieux. 

    Seulement, ces formations ne sont ouvertes qu’à un noyau d’enseignants qui ont,
    à leur tour, la responsabilité de former leurs collègues dans leurs écoles. Certains
    craignent que cela ralentisse le processus d’assimilation, surtout si les enseignants
    formés en amont n’arrivent pas à transmettre fidèlement ce qu’ils ont appris. Pour

    sa part, le REB prévoit un dispositif pour appuyer les formateurs en difficulté.

    Le second défi est celui de la connectivité à Internet . Pour que le projet soit une
    réussite totale, il faudrait en principe que d’ici peu de jours, toutes les régions
    bénéficient d’un bon accès à Internet pour que les plus de trois millions d’élèves et

    les 61 000 enseignants puissent user correctement du nouveau système.

    Or, parmi les 645 écoles actuellement équipées de salles de classe intelligentes,
    plusieurs évoquaient encore il y a quelques mois des problèmes de connexion ou
    de manque d’un nombre conséquent d’ordinateurs pour servir tous les élèves.
    Autant de paramètres à parfaire pour garantir le succès du projet qui, à terme,
    ferait encore du Rwanda, dans le domaine de l’éducation cette fois, une véritable

    locomotive à travers le Continent.

    Références

    1. Œuvres consultées

    Annick Mauffrey et al. (1988), Grammaire Française 4e/3e Hachette Education,
    Paris cedex 15.
    Agence de Coopération Culturelle et Technique (1994), Horizons d’Afrique,
    Perspectives francophones . CM/ 6èmeannée , EDICEF, Paris.
    Akyüz, a. et al. (2005), Les 500 exercices de grammaire avec corrigés, Hachette
    Livre, Paris cedex 15.
    BADY, I. et alii, Exerçons-nous, Grammaire 350 exercices, Hachette1996.
    BLED, E., et BLED, O., Cours supérieur d’orthographe, Hachette Education, 1992.
    BIKOI, F-N., Le français en seconde, EDICEF, 1998.
    BOY, M., Formes structurales du français, Librairie Hachette et Larousse, .
    DELATOUR, Y. et alii, Grammaire du français, Hachette F.L.E., 1991.
    DUGENNE, P.C., Grammaire et orthographe, Ligel, 1970.
    GAU, C., Bescherelle école (Exercices CM1), Hatier, 1998.
    GIRARDET, J. et CRIDLIG, J-M, Panorama de la langue française, Méthode de
    français, Clé International, 2004.
    GIRARDET, J. et CRIDLIG, J-M, Panorama de la langue française, Cahier d’exercices
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    GIRARDET, J. et PECHEUR, J., Campus 2, méthode de français, Clé International,
    2002.
    GRAND-CLEMENT, O., Grammaire en dialogue, Clé international, 2010.
    LEROY-MIQUEL, C. et GOLIOT-LETE, A. Vocabulaire progressif du français, Clé
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    MAUFFREY, A., et alii, Grammaire française, Hachette Education, 1988.
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    s’exprimer. Méthode complète d’apprentissage du français, Tome 2, Imprimerie

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    Ministère de l’enseignement primaire et secondaire, Textes et activités pour la
    classe de Français, 4ème année secondaire, dossier 4, Eau et sécheresse, imprimerie

    scolaire, Kigali, 1986.

    Ministère de l’enseignement primaire et secondaire, Textes et activités pour la
    classe de Français, 5ème année secondaire, dossier 8, Amour, dot et mariage,

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    Ministère de l’enseignement primaire et secondaire, Textes et activités pour la
    classe de Français, 6ème année secondaire, dossier 10, Le Tiers Monde, imprimerie

    scolaire, Kigali, 1987.

    Ministère de l’enseignement primaire et secondaire, Textes et activités pour la classe
    de Français, 6ème année secondaire, dossier 12, L’Homme et la ville, imprimerie

    scolaire, Kigali, 1987.

    MIQUEL, C., Tests d’évaluation vocabulaire progressif du français, Clé International,

    Paris, 2004.

    MONNERIE, A., Le français au présent, Didier / Hatier, 1987.
    MUKAYIREGE, J., et alii, A l’unisson 5ième & 6ième (Méthode de français), EDICEF,

    2007

    PECHEUR, J. et alii, Campus 3 (Méthode de français et Cahier d’exercices), Clé

    International, 2003.

    VERDELHAN-BOURGADE, M., et alii, Sans frontière 2, Clé International, 1983, Paris. 

    2. Références électroniques

    https://www.1min30.com/dictionnaire-du-web/medias-sociaux
    https://www.jerevise.fr/adverbe-frequence.html
    https://leflepourlescurieux.fr/formation-des-adverbes-de-maniere-en-mentgrammaire-b1/
    https://www.laculturegenerale.com/litote-definition-exemples-2/ | La culture générale
    https://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/litote.php

    https://www.ecoles-rdc.net/au-rwanda-toutes-les-salles-de-classe-informatiseesdici-2020-gouvernement/