Topic outline

  • General

  • CONTEXTE 1 LA VIE CONJUGALE

    Compétence - clé :

    Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec la vie conjugale

    1.1 Activité introductive du contexte

    Questions : Observe les images suivantes et décris ce que tu vois.


    A.

    A


    d

    1.1UNITÉ 1: LE CHOIX DU CONJOINT

    d


    1.1.1. Activité de mise en situation

    a) Observe les images ci-dessus et décris ce que tu vois.

    b) Etablis une relation entre le message des images et ce que tu comptes

    faire dans l’avenir.

    1.1.2 Activité de compréhension du texte

    Texte : Le mariage dans la culture rwandaise

    Le choix de la fille ou du garçon

    Traditionnellement, la fille et le garçon ne se fréquentaient pas, sauf en cas de

    voisinage. Dans le but de marier leur enfant à une famille aisée, de consolider

    son foyer, les parents devaient constituer un réseau d’informateurs (umuranga)

    parmi les amis et les connaissances. Ces derniers avaient pour mission de

    collecter tous les éléments et de les faire parvenir aux familles concernées.

    Pour chaque famille le choix des émissaires respectifs portait sur des personnes

    expérimentées, dont la sagesse permettait de discerner et de choisir mieux que

    ne l’auraient fait les deux jeunes gens…..

    Les enquêtes menées avant les fiançailles avaient pour objet de déceler le

    conjoint et la conjointe qui convenait. Ces renseignements étaient fournis par

    plusieurs personnes amies. Une fois l’objet de l’enquête jugé favorable, les

    parents du garçon pouvaient se décider à faire des démarches en vue d’obtenir

    la main de la jeune fille.

    La demande en mariage 

    La famille du garçon se préparait activement à cet heureux évènement. Un porteparole

    était désigné par la famille. Habituellement ce porte-parole était le père du

    garçon. A son absence, on choisissait une personne digne, expérimentée, pleine

    de sagesse et tact en vue de favoriser la réussite de l’affaire. Ce représentant

    de la famille, le jour convenu, était accompagné par quelques personnes âgées,

    dignes et qui avaient de l’expérience en la matière. Deux cruches de bière selon

    l’usage, étaient portées par deux jeunes gens.

    Lorsque les visiteurs arrivaient près du foyer de la jeune fille, ils étaient accueillis

    par un délégué de la famille de la jeune fille qui les conduisait à la maison. Le

    père de famille les saluait affectueusement. Les tabourets étaient préparés et

    les nattes étendues sur le sol dans l’enclos. Comme au Rwanda on portait des

    bâtons et des lances, une personne désignée à cet effet recueillait les bâtons

    et les lances et les mettait en un endroit sûr. Le père de la jeune fille indiquait

    les places aux visiteurs en commençant par le chef de file et les autres étaient

    placés suivant leur dignité d’âge.

    La famille offrait une bière de sorgho aux visiteurs et quelques instants après,

    le porte-parole présentait une cruche de bière. Dans toutes nos cérémonies, le

    père de la jeune fille et le porte-parole du garçon, commençaient à boire à la

    cruche et les autres buvaient après eux.

    Le porte-parole présentait alors sa requête :

    – Nous sommes venus demander la main de votre jeune fille pour notre fils.

    – Oui, je viens d’entendre votre demande et vous promets de vous donner

    ma fille, mais vous devez me donner une dot.

    – J’accepte de vous donner une dot digne de votre fille.

    Toute l’assemblée applaudissait avec grand gestes. On servait une autre bière

    et après on accompagnait les visiteurs. Ainsi la première phase était terminée.

    Présentation de la dot

    Le jour convenu, les parents du garçon présentaient une dot aux parents de

    la jeune fille pour son mariage. Tous les membres de la famille étaient alors

    mis au courant. Ils étaient invités aux festivités. Quand ils allaient présenter la

    dot, ils apportaient une ou deux cruches de bière, en général de la bière de

    banane et de la bière de sorgho, une vache s’ils en possédaient, huit houes

    dans le cas contraire. Une houe spéciale dite mbogo était nécessaire partout

    pour empêcher d’autres à prendre la place. Dans la région de Gisaka et de

    Kinyaga, on apportait la bière de banane car la culture de sorgho y était rare.

    Une cruche vide devait être laissée chez les parents de la fille et était gardée

    soigneusement. Elle n’était utilisée que lorsque la femme se rendait chez ses

    parents, après la naissance du premier enfant. Si la dot était approuvée, le père

    du garçon recevait la main de la fille. Si elle n’était pas jugée satisfaisante, il

    était obligé d’en chercher une autre plus valable, la main de la jeune fille lui étant

    quand même accordée.

    Il arrivait que des causes survenues après les fiançailles empêchent le mariage.

    Dans ce cas, la famille de la jeune fille remboursait à celle du garçon tout ce qui

    avait été offert lors des fiançailles.

    MINEPRISEC, Texte et activités pour la classe de français, Dossier 8, Amour Dot et Mariage,1990 page 46

    Questions de compréhension du texte

    Lis le texte et réponds aux questions suivantes :

    1) Quels sont les grandes parties de ce texte ?

    2) Explique comment se faisait le choix du conjoint dans la société traditionnelle rwandaise.

    3) Comment se déroulait la demande en mariage ?

    4) Explique comment se déroulent ces cérémonies actuellement ? Y-a-t-il eu des changements ?


    1.1.3. Activité d’exploitation lexicale

    a) Activité d’apprentissage

    • Lis ce texte et relève les termes relatifs au choix du conjoint

    L’amitié est une inclination réciproque entre deux individus (ou plus) n’appartenant pas à la même famille.

    C’est un sentiment d’affinité que les personnes éprouvent lors d’une première rencontre qui peut faire débuter une grande et belle histoire d’amitié.

    L’amitié est un sentiment qui unit toutes les personnes et qui est passé de simple contact réel à un développement des contacts grâce au numérique, c’est-à-dire aux progrès dans le multimédia.

    La rencontre amoureuse est une thématique qui nourrit le cinéma populaire et, que ce soient les héros de Titanic ou plus récemment de Twilight, les images de couples envoûtés par un coup de foudre ne cessent de construire une véritable mythologie de la rencontre amoureuse qui emporte ses protagonistes dans un monde à part.

    • Donne six autres mots/ expressions en rapport avec le choix du conjoint

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel




    Les termes relatifs au choix du conjoint

    Ami, aimer, adorer, chérir, amoureux, amitié, affection, tendresse, sympathie,

    confidence, coup de foudre, sympathique, antipathique, sentiment, charme,

    beauté, attirance, passion, divorcer, faire la cour, draguer, etc.

    c) Je comprends et j’applique

    1) Fais un texte de 10 phrases en utilisant les termes ou expressions en rapport avec le choix du conjoint.

    2) Complète ce texte par les mots suivants : génération, les parents, la femme, mariage, l’amour, de son père, envie de se marier, fiançailles, le couple, jeune fille, épouse

    Le sujet de …………..des ………..et du ………. a déjà occupé des générations

    entières, depuis toujours. Il n’est pourtant pas épuisé, et reste toujours

    d’actualité. Chaque ………. est touchée à son tour. Ce sujet est captivant,

    actuel et important, spécialement pour vous qui n’avez pas encore fait le pas

    du mariage. Mais il l’est aussi pour …... et ceux qui désirent aider et conseiller.


    Un jeune homme qui avait ……………..va vers son père et lui demande conseil.

    Le père lui donne des avertissements très forts, car la ………………..n’est

    pas une enfant de Dieu. L’avis …………. ne convient pas au fils qui en décide

    autrement. Il …………quand même la femme. Au bout d’une année ………..

    se sépare. ……………..l’avait trompé plusieurs fois avec d’autres hommes. De

    nouveau un atterrissage fracassant, qui aurait pu être évité si le conseil du père

    avait été suivi.

    3) Explique ces proverbes :

    1) Les apparences sont trompeuses.

    2) L’habit ne fait pas le moine.

    3) Tout ce qui brille n’est pas or.

    4) Grand amour, grandes peines.

    (Proverbe italien)

    5) Le respect suit toujours le véritable amour

    (Proverbe français)

    6) L’amour est aveugle.

    1.1.4 Activité d’exploitation grammaticale

    1.1.4.1. Les valeurs du présent

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur du présent

    1) Tu manges et tu te tais

    2) Il/elle arrive à l’ instant

    3) Vous venez de la réunion

    4) Les jours se suivent et ne se ressemblent pas

    5) La terre tourne

    6) Maintenant je danse

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    PRÉSENT

    • Le présent exprime un fait qui se déroule au moment où l’on parle.

    C’est le présent actuel ou le temps du discours direct

    Exemple : Cette place est libre, vous pouvez vous y installer.

    • Le présent exprime aussi une vérité valable à toutes les époques ;

    on le retrouve alors dans les dictons, les proverbes et les définitions.

    Exemples :

    1) La Terre tourne autour du Soleil.

    2) Qui ne risque rien n’a rien.

    3) Le carré est un quadrilatère dont les quatre angles sont droits.

    • Le présent exprime des faits qui se répètent habituellement

    Exemple: Toutes les fins de semaine, les enfants se rendent à la piscine.

    • Le présent exprime un fait passé qu’on situe au présent pour le

    rendre plus vivant ; c’est le présent de narration ou historique

    Exemple : Le fantôme le regarda fixement, versa des larmes, et sauta à son

    cou. Candide, effrayé, recule. (Voltaire)

    • Le présent exprime aussi le passé récent ou le futur proche

    Exemples:

    1) Il vient de sortir.

    2) Elle arrive bientôt.

    c) Je comprends et j’applique.

    Activité 1

    Dans les phrases suivantes, donnez la valeur du présent de l’indicatif.



    1) Sur le divan, tout à côté, six ou sept petits garçons et petites filles,

    rangés comme sur une image, sages comme le sont les enfants

    lorsqu’il se fait tard, écoutaient. (Alain Fournier)

    2) Il lève le bras, il rougit, retient son haleine. Attention ! L’équilibre ! Il va

    le retrouver, il le retrouve. (Georges Duhamel)

    3) Dimanche, tout Paris était consterné du renvoi de M. Necker ; j’avais

    beau échauffer les esprits, personne ne prenait les armes. Je vais sur

    les trois heures au Palais Royal ; je gémissais, au milieu d’un groupe,

    sur notre lâcheté à tous, lorsque trois jeunes gens passent se tenant

    par la main et criant aux armes ! (Camille Desmoulins)

    4) Aujourd’hui, c’est jour de soleil… L’air n’est qu’une fête. (Taine)

    5) Tout à coup, mon oreille est frappée des sons que le vent m’apporte

    du milieu du lac. J’écoute et je distingue les accents d’une voix

    humaine. (Chateaubriand)

    6) Et la neige tombe toujours, lentement, silencieusement, car le vent

    s’est apaisé. (Théophile Gautier)

    7) La perte d’un époux ne va point sans soupirs. On fait beaucoup de

    bruit, et puis on se console. (La Fontaine)

    8) Les jours où je ne vais pas à l’école, on va sur les plaines d’Abraham.

    Pendant que Blaudelle se fait une toile, moi j’ai rendez-vous avec

    Lauda. (Jacques Savoie)

    9 Dans une heure au plus tard, je reviens en ce lieu. (Corneille)

    10) Je m’approche du kiosque. Armande me reconnaît aussitôt et

    m’accueille avec son grand sourire : « Alors, qu’est-ce qu’il fait ton

    père ? » (Adapté de Jacques Savoie)

    1.1.4.2 les valeurs de l’imparfait

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur de l’imparfait

    1) Les singes sautaient dans les branches.

    2) Il mangeait chaque jour à midi.

    3) Le directeur passait derrière la maison au moment où j’ouvrais ma fenêtre.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Les valeurs de l’imparfait

    • L’imparfait exprime un fait passé, mais non achevé (donc imparfait), en

    train de se réaliser pendant qu’une autre action se produit. L’imparfait

    est comme le « présent du passé »

    Exemple

    Il rentrait tranquillement à la maison quand il fut surpris par un chien féroce.

    • L’imparfait traduit un fait qui se prolonge dans le passé, sans

    délimitation ; c’est l’imparfait de narration

    Exemples

    1) Cosette dormait profondément.

    2) Elle était tout habillée. (V. Hugo)

    • L’imparfait présente un fait qui se répète dans le passé ; c’est l’imparfait

    d’habitude ou de répétition

    Exemple

    Toutes les fins de semaine, les enfants se rendaient à la piscine.

    • L’imparfait est utilisé dans les descriptions

    Exemple

    La route était longue et sinueuse.

    • L’imparfait traduit un passé récent ou un futur proche par rapport à une

    action au passé

    Exemples

    1) À peine étions-nous dans la salle, que les applaudissements

    éclatèrent.

    2) J’ai appris qu’il rentrait au pays la semaine prochaine.

    • Autres emplois de l’imparfait

    • Après si, l’imparfait exprime la supposition

    Exemple

    Si je gagnais à la loterie, je voyagerais autour du monde.

    • L’imparfait exprime aussi un souhait ou un regret

    Exemple

    Ah ! Si tu travaillais sérieusement ! Je ne pouvais accepter ces conditions.

    • L’imparfait peut atténuer un fait et être utilisé dans les formes affectives

    Exemples

    1) Je venais vous solliciter une audience.

    2) Comme on aimait ce bébé !

    c) Je comprends et j’applique.

    Dans les phrases suivantes, donnez la valeur de l’imparfait de l’indicatif.

    1) Et tout à coup, brisant les branches, couvertes de sang, secouant les

    chiens qui s’attachaient à lui, le sanglier passa. (Guy de Maupassant)

    2) À quatre heures, un bon nombre d’enfants m’attendaient sur le perron,

    par politesse, étant donné que j’irais de leur côté. (Gabrielle Roy)

    3) Ce qu’on avait sous les yeux, c’était une haute tour ronde, toute seule au

    coin du bois comme un malfaiteur. (Victor Hugo)

    4) Dans les veillées d’hiver, chaque année, je reprenais le catalogue, passais

    vite sur les pages inutiles et m’abîmais dans la contemplation du cheval

    mécanique. (Jean Marouzeau)

    5) Le soleil venait de disparaître et, sur l’horizon encore flamboyant, se

    dessinait le profil de ce fantastique rocher. (Guy de Maupassant)

    6) D’innombrables moustiques et maringouins tourbillonnaient dans l’air

    brûlant de l’après- midi. À chaque instant, il fallait les écarter d’un geste.

    (Louis Hémon)

    7) Si elle avait seulement mille francs, elle serait épousée par un pauvre

    ouvrier. (Honoré de Balzac)

    8) Ah ! Si j’étais roi ! La paix eût partout régné. (Louis Guilloux)

    9) Ah ! Gringoire, qu’elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin ! (Alphonse

    Daudet)

    1.1.4.3. Les valeurs du futur simple

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur du futur simple

    1) Il fera beau demain.

    2) Je passerai mes vacances chez moi.

    3) Un seul Dieu, tu adoreras et tu aimeras parfaitement.

    4) Vous me suivrez à dix pas.

    5) Vous viendrez me voir. N’est-ce pas ?

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Le futur simple exprime un fait qui pourra avoir lieu dans l’avenir

    Exemple:

    En été, les touristes viendront en grand nombre à Montréal.

    • Le futur simple peut exprimer un ordre atténué.

    Exemple:

    Je vous demanderai de vous présenter à l’heure à votre rendez-vous.

    • Le futur simple peut traduire un conseil ou une indication.

    Exemple:

    Au feu, vous tournerez à droite.

    • Le futur simple peut exprimer une vérité générale. Dans ce cas, il est

    accompagné d’un adverbe tel « souvent », « toujours », « jamais ».

    Exemple:

    Les hommes feront toujours la guerre.

    • Le futur simple traduit aussi une intention ou une promesse

    Exemple:

    Je vous paierai, lui dit-elle, avant l’août, foi d’animal. (La Fontaine)

    • Le futur simple exprime aussi une supposition.

    Exemple: Encore une fois, il ne viendra pas au rendez-vous.


    c) Je comprends et j’applique.

    Dans les phrases suivantes, donnez la valeur du futur simple

    1) Dépêchons-nous, dépêchons-nous… Plus tôt nous aurons fini, plus tôt

    nous serons à table. (Alphonse Daudet)

    2) C’est Paul qui sera cuisinier et Pierre l’aidera. Pour la vaisselle, vous vous

    y mettez tous. (Maurice Genevoix)

    3) Tout à coup, j’entends un piano, à l’autre bout du Grand Hall. Je me dis

    que si Blaudelle entend aussi la musique, il aura sûrement l’idée d’aller

    me chercher dans ce coin-là. (Jacques Savoie)

    4) Mon petit, tu accepteras ; tu seras engagé pour rabattre le gibier, et tu le

    rabattras. (Gaston Chérau)

    5) Je ne sais plus rien du sort de la guerre. Je ne sais plus quand ni comment

    elle finira. J’ai tout oublié et un jour viendra peut-être où je douterai d’avoir

    vécu ces tribulations. (Marcel Aymé)

    6) Cinq ans et je serai tout à fait un homme !… J’aurai des droits que nul

    n’osera tourner en dérision. (Georges Duhamel)

    7) Homme libre, toujours tu chériras la mer ! (Charles Baudelaire)

    1.1.4.4. les valeurs du passé composé

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur du passé composé

    1) Nous l’avons acheté hier.

    2) S’il a bien dansé, on l’invitera demain.

    3) J’ai souvent travaille dur pour mes enfants.

    4) Les grenouilles n’ont jamais eu de queue.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Le passé composé est employé, dans un énoncé, pour exprimer

    une action passée achevée à un moment déterminé ou indéterminé

    du passé (aspect accompli qui s’oppose à l’aspect inaccompli de

    l’imparfait auquel il est souvent associé).

    Exemple: Le week-end dernier, il faisait beau ; nous sommes allés cueillir

    des champignons dans la forêt.

    • Employé avec le présent, il exprime une action antérieure à celle

    exprimée au présent.

    Exemple: Quand j’ai mangé du chocolat, je suis malade.

    • Parce qu’il est un temps du passé qui garde des liens avec le

    présent, le passé composé prend parfois la valeur d’un présent

    accompli.

    • Exemple: Sa maison a été détruite par le tremblement de terre.

    Aujourd’hui, il a tout perdu

    • Le passé composé exprime une action passée par rapport au

    moment où l’on parle ou écrit.

    Exemple: Je l’ai vu hier.

    • Il peut également exprimer l’éventualité après «si».

    Exemple: Si ça vous a plu, ils le rejoueront demain.

    • Le passé composé évoque une vérité générale ou une action qui

    se répète.

    Exemple: Je me suis souvent souvenu de ma mère.

    c) Je comprends et j’applique.

    Souligne les verbes au passé composé puis indique leur valeur

    1) J’ai fait mes devoirs des que je suis rentré du collège

    2) Il s’est précipité vers moi et m’a embrassé

    3) Nous avons repeint tout l’appartement

    4) Elle a pris une aiguille et a recousu son pantalon

    5) Le berger attache ses chèvres avec la corde qu’il a tressée

    6) Maintenant il cout car il est parti trop tard

    1.1.4.5 les valeurs du plus-que-parfait

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et indique la valeur du plus-que-parfait

    1) Si seulement nous étions arrivés plus tôt ! (un regret)

    2) Dès l’ouverture de la porte nous avions compris. (Un fait passé, ce fait est antérieur à un autre fait, passé lui aussi.)

    3) Si j’avais gagné à la loterie, j’aurais fait le tour du monde. (Une hypothèse)

    4) On sonne. J’ouvre la porte, et vois Pierre qui me dit : “j’étais venu vous rappeler votre promesse”. (Dans une volonté d’atténuation)

    5) Si elle s’était dépêchée, elle n’aurait pas raté son train. (Une éventualité):

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Le plus-que-parfait indique un fait passé qui est antérieur à un

    autre fait, passé lui aussi quel que soit le délai écoulé entre les

    deux faits.

    Exemples :

    1) Le tableau qu’il avait peint plaisait au public.

    2) La mésange est revenue sur le peuplier où elle avait construit son

    nid.

    • Le plus- que- parfait s’utilise obligatoirement avec le conditionnel

    passé après “si” :

    Exemple :

    -- Si j’avais été plus attentif, je ne serais pas tombé de l’arbre.

    • Par atténuation ou politesse, le plus-que-parfait peut parfois

    remplacer l’imparfait pour certains verbes dont le procès peut être

    considéré comme achevé :

    Exemple : Jݎtais venu vous rappeler votre promesse.

    • Pour obéir à la règle de la concordance des temps, on emploie le

    plus-que-parfait après Je pensais que… Je croyais que… Elle ne

    savait pas que …

    • Dans le discours rapporté (style indirect), le plus-que-parfait

    remplace le passé composé d’une phrase indépendante qui devient

    subordonnée à un verbe au passé :

    Exemples :

    1) La séance est levée. → Les journalistes ont dit que la séance était levée.

    2) Quelqu’un a appelé? → Il ne savait pas si quelqu’un avait appelé.


    s

    c) Je comprends et j’applique.

    Souligne le plus-que parfait et dis sa valeur

    1) Cela fait maintenant près de trente ans, nous avions compris.

    2) Il venait une bonne odeur de soupe car la maîtresse de maison avait commencé le repas.

    3) Il crut que nous étions d’accord car nous avions souri à ses propositions.

    4) On sonne. J’ouvre la porte, et vois Pierre qui me dit : “j’étais venu vous rappeler votre promesse”

    5) Si tu m’avais prévenu, je ne serais pas parti.

    6) Il avait fait très chaud tout l’été.

    7) Les marathoniens étaient épuisés (action 2) car ils avaient parcouru vingt kilomètres.

    8) Quand je vis ses yeux tout rouges (action 2), je réalisai qu’elle avait

    pleuré. (Action 1

    9) On m’a informé (action 2) que ma collègue était partie plus tôt que

    prévu. (Action 1)

    10) Si j’avais mieux travaillé, j’aurais mieux réussi

    11) Le soleil avait disparu quand mon frère rentra

    1.1.5 Activité d’exploitation stylistique : les figures d’analogie et d’opposition

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et dis les figures de style utilisées

    1) La lune regardait par la fenêtre pendant que je dormais.

    2) Les machines qui marchent au moyen du feu sur des barre de fer ; ce

    sont de train.

    3) L’intelligence est la reine du monde.

    4) Horloge, dieu sinistre, effrayant, impassible, dont le doigt nous menace

    et nous dit : « souviens-toi ».

    5) Tous les arbres se courbent pour saluer le chef de notre village.

    6) La dame de fer, pour dire Margaret Thatcher.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    Parmi les figures d’analogie on a :

    • La métaphore

    Une métaphore désigne une chose par une autre qui lui ressemble ou qui

    a une qualité similaire. On la confond souvent avec la comparaison dont la

    différence est qu’elle affirme une similitude alors que la métaphore la laisse

    deviner. La métaphore est ainsi plus subtile que la comparaison et n’utilise

    pas de mot-outil de comparaison.

    Exemples :

    1) Il pleut des cordes : (expression populaire française).

    2) La vieillesse est le soir de la vie

    3) La puce, un grain de tabac à ressort.

    • La personnification

    La personnification consiste à attribuer des propriétés humaines à un animal ou

    à une chose dans le but de les faire parler ou agir.

    Une personnification peut avoir un effet anthropomorphique c’est-à-dire

    humaniser un être ou une chose non-humaine.

    Exemples :

    1) Il appela la Mort. Elle vint sans tarder.

    2) Le soleil aussi attendait Chloé, mais lui pouvait s’amuser à faire des

    ombres (Boris Vian, L’écume des jours)

    3) Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux – Et je l’ai trouvée amère.

    (Arthur Rimbaud, Une saison en enfer)

    • La périphrase (substitution)

    Une périphrase est le fait de remplacer un mot par sa définition ou une

    expression plus longue ayant le même sens. Elle est souvent utilisée dans

    un but poétique ou métaphorique.

    Exemples :

    1) La première dame. Pour dire la femme du président d’un pays

    2) La ville rose (pour désigner Toulouse)

    3) La langue de Shakespeare (pour désigner la langue anglaise)

    4) Le billet vert (pour désigner le dollar américain)

    5) Le roi soleil (pour désigner Louis XIV)

    6) Les forces de l’ordre (pour désigner les policiers)

    Les figures d’opposition

    • L’antithèse

    Une antithèse consiste à rapprocher deux termes qui s’opposent pour en

    renforcer le contraste.

    Exemples :

    1) Tout lui plaît et déplaît, tout le choque et l’oblige. Sans raison il est gai,

    sans raison il s’afflige. (Boileau, Satires)

    2) J’aime la liberté et languis en service, […] Je n’aime point la cour et me

    faut courtiser […] – Joachim du Bellay, (Les Regrets)

    3) Il a l’air vivace et maladif. (Victor Hugo, Les Misérables)

    4) Je suis au coeur du temps et je cerne l’espace. (Paul Éluard, L’amour la

    poésie)

    5) L’une est moitié suprême et l’autre subalterne. (Molière, L’école des

    femmes)

    6) Le défunt n’est pas mort.

    • Le parallélisme

    Un parallélisme est une figure de style d’insistance. Il consiste à reprendre

    la même construction en deux endroits d’un même texte pour mettre en

    valeur leur rapport. Les éléments répétés ont la même construction (AB

    – AB) et sont de longueur comparable. Le parallélisme peut être sonore,

    prosodique ou métrique.

    Exemples :

    1) Partir pour tout laisser, quitter pour tout abandonner

    2) Contre vous, contre moi, vainement je m’éprouve

    3) Présente, je vous fuis ; absente, je vous trouve

    4) Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris

    c) Je comprends et j’applique

    Activité 2

    Lis et indique les figures de style employées

    1) Tu dis que tu aimes les fleurs et tu leur coupes la queue,

    Tu dis que tu aimes les chiens et tu leur mets une laisse,

    Tu dis que tu aimes les oiseaux et tu les mets en cage,

    Tu dis que tu m’aimes alors moi j’ai peur.

    (Jean Cocteau)

    2) les commodités de la conversation pour dire« les fauteuils »

    3) La puce, un grain de tabac à ressort.

    4) Sans raison il est gai, sans raison il s’afflige.

    5) Tu nous tiens par la joie, et surtout par les larmes.

    6) L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature.

    7) Jeune homme, on te maudit, on t’adore vieillard.


    8) Le conseiller des grâces pour dire « le miroir ».

    9) Votre âme est un paysage choisi.

    10) L’ironie blesse, l’humour guérit

    L’ironie peut tuer, l’humour aide à vivre

    L’ironie veut dominer, l’humour libère

    L’ironie est impitoyable, l’humour est miséricordieux

    L’ironie est humiliante, l’humour est humble

    (Comte-Sponville)

    Activité 2

    Donne deux exemples pour chaque figure d’analogie et d’opposition

    1.1.6. Activité d’expression orale

    Faites un débat sur les sujets suivants :

    1) L’amour est une douce flamme qui réchauffe, et un feu qui brûle.

    Proverbe français, Le dictionnaire d’amour, 1808)

    2) L’amour est une fleur qui diffuse délicatement son parfum pour embaumer

    votre journée

    (Proverbe malgache, Les proverbes et adages malgaches, 1915)

    3) L’absence est l’ennemie de l’amour.

    4) L’homme sans amour ne vaut pas mieux que l’épi sans grain.

    1.1.7. Activité d’expression écrite

    Rédige un texte de deux 250 mots sur le choix du conjoint

    UNITÉ 2: FIANÇAILLES ET MARIAGE

    d

    1.2.1 Activité de mise en situation

    Observe l’image et décris ce que tu vois.

    Texte : Les fiançailles

    Ruberwa, le personnage principal, a pour métier de transporter sur un tricycle

    des objets fabriqués par l’usine à plastique “plastoform” établi dans le quartier

    industriel de sa ville dans la Province de l’Ouest. Dans ses loisirs, il participe

    aussi à des courses cyclistes dans la région.

    Il aime Kanyana, une jeune fille très belle, mais assez exigeante. Depuis un

    an qu’il l’aime, elle refuse de répondre à son amour. Pourtant, Ruberwa ne se

    décourage pas et renouvelle ses avances.

    « Demande-moi n’importe quoi, répétait Ruberwa. De quoi ne suis-je pas

    capable pour te prouver mon amour ?

    • Soit, consentit finalement Kanyana. Trouve un vrai métier et une maison et

    nous nous marierons.


    –– Ce n’est rien, s’écria Ruberwa. Dès demain, je demanderai à Paul de me

    faire entrer à l’usine. Quant à la maison….

    –– Non, coupa Kanyana. Je ne veux pas d’un mari qui travaille dans la matière

    plastique ».

    Les ouvriers de la matière plastique se divisent en deux catégories. Les

    mécaniciens qui fabriquent les moules ; c’est un métier de haute précision dont

    Ruberwa est trop vieux pour faire l’apprentissage tout en gagnant sa vie. Les

    travailleurs aux presses à injecter, simples manoeuvres, qui à nos jours arrivent

    à gagner 60,000 Frw par mois mais ils resteront toute leurs vies manoeuvres.

    « Quand je dis un vrai métier, reprit Kanyana, je ne parle pas du travail aux

    presses. »

    Elle avait de fausses informations selon lesquelles l’homme qui a commencé

    à travailler à la presse ne quittera plus jamais la presse. Faute de pouvoir

    augmenter le salaire mensuel, il travaillera davantage d’heures. Il commencera

    le travail à sept heures à l’usine et puis pour pouvoir satisfaire aux besoins

    de la famille, il fera des heures supplémentaires chez les artisans qui achètent

    d’occasion les vieilles presses à injecter, il travaillera toujours plus longtemps,

    il mangera et dormira pour pouvoir travailler ; et rien d’autres jusqu’à la mort.

    Or, dans cette usine, il n’y a pas d’autres métiers que ceux de la matière plastique.

    –– « Je veux quitter cette usine, dit Kanyana. Voilà ma condition. »

    –– Quand je serai passé coureur professionnel, nous pourrons quitter cette

    usine

    –– Soit, dit Kanyana. Nous attendrons pour nous marier que tu t’appelles le

    champion rwandais des courses cyclistes.

    –– Tant pis pour le vélo, s’écria Ruberwa. Nous quitterons l’usine cette année

    même

    Il partit sans solliciter un baiser. Il avait peur à la voir si maîtresse d’elle-même.

    On ne vit pas Ruberwa à l’usine pendant une semaine. Il revint chez Kanyana,

    le mardi suivant, à neuf heures du soir, l’heure où il était autorisé habituellement

    à se présenter.

    –– Voilà, dit-il. Je suis allé dans le quartier voisin. On nous propose la gérance

    d’un snack-bar qu’on achève tout juste de construire près de Kamonyi sur

    la route principale vers Huye. On a en moyenne 200 voitures qui passent

    chaque heure.

    Il décrivit l’établissement. Un cube de béton blanc, à côté d’un poste à essence

    équipé de six pompes automatiques, éclairé au néon toute la nuit. Un bar avec

    quarante tabourets, dix petites tables pour quatre personne chacune. On

    garantit un logement de trois pièces pour les gérants. Et chaque jour, l’on voit

    défiler sans arrêt toute une clientèle.

    Le grand avantage du snack-bar c’est que les automobilistes d’aujourd’hui

    n’aiment pas perdre du temps dans les auberges. Ils préfèrent manger sur le

    pouce, pendant qu’on leur fait le plein d’essence et que s’ils ne veulent pas

    quitter leur siège, on leur porte un sandwich avec du vin dans un gobelet en

    plastique. Le snack-bar est notre avenir. En dix ans, avec nos économies de

    gérants, nous deviendrons propriétaires.

    Au snack-bar, on demande une caution de 700. 000Frw. Le père de Ruberwa

    lui garantissait une somme de 150, 000Frw, la moitié de ses économies de petit

    artisan car il est polisseur de montures des lunettes qui sortent à semi-finies

    des presses à injecter. L’autre moitié constituerait la dot de sa soeur, Hélène,

    fiancée à un mécanicien de plastoform.

    Kanyana annonça que sa mère et elle avaient 225. 000Frw placé à la banque.

    On voit que la somme de150. 000 Francs avec 225. 000 Francs font 375.

    000 Frw.

    –– Nous sommes encore loin du compte, dit-elle ….dommage, j’aurais aimé

    voir passer tous ces gens

    –– Reste à trouver 325. 000 francs, dit Ruberwa. J’ai mon idée là-dessous »

    Il se leva.

    « Tu ne resteras pas ?

    –– Non, il faut que je m’occupe tout de suite de trouver ces 325.000 francs.

    »

    Il lui tendit la main. « à jeudi, Kanyana »

    Roger Vailland , 325.000 frw . 1995

    MINEPRISEC, Textes Et Activités De Français, Dossier 8, Amour, Dot Et

    Mariage, 1990, pp. 70-71, adapté par les auteurs.

    1.2.2 Activité de compréhension du texte

    Lis le texte et réponds aux questions suivantes

    1) A quelles conditions Kanyana accepte-t-elle d’épouser Ruberwa ?

    2) Quelles solutions Ruberwa propose-t-il pour satisfaire aux exigences de

    Kanyana ?

    3) En quoi le snack-bar pourrait aider Ruberwa et Kanyana à résoudre leurs

    problèmes?

    4) Quel espoir fait-il miroiter ?

    5) Ruberwa n’a pas assez d’argent pour la caution. Quel conseil peux-tu lui

    donner pour en trouver ?

    6) Imagine la suite de cette histoire et écris la en quatre lignes.

    1.2.3. Activité d’exploitation lexicale

    a) Activité d’apprentissage

    Lis le texte suivant et relève les termes ou expressions en rapport

    avec les fiançailles

    [….] les fiançailles sont un engagement sentimental et public. On s’engage l’un

    envers l’autre dans un projet de mariage, tout en restant libre. La liberté est une

    composante essentielle. Les fiançailles sont une route qui pourrait conduire au

    mariage.

    Les couples se posent parfois la question “ Pourquoi se fiancer ?” Les motivations

    de ceux qui se fiancent aujourd’hui peuvent être diverses. Elles mettent au

    courant les personnes de l’entourage d’une promesse réciproque de mariage.

    Elles rendent officielle une relation de couple. Les fiançailles sont l’annonce du

    projet de mariage. Il s’agit parfois de donner un statut à son compagnon ou à

    sa compagne, [….]

    C’est l’occasion de rendre grâce à Dieu, source de tout amour, pour l’amour qui

    unit le couple et de s’en remettre à lui pour le projet de mariage.

    Fais de la recherche et donne trois proverbes et trois expressions en

    rapport avec les fiançailles

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les termes ou expressions en rapport avec les fiançailles sont :

    Fiancer, demander la main, refuser la main, courtiser, préférer, donner la

    main à quelqu’un, fiancé(e), déclaration d’amour, bague de fiançailles ,

    amoureux, amourette, amour propre, amour transi , amour, philosophie ,

    jalousie amoureuse, alter ego, altruisme, altruiste, narcissisme, narcissique ,

    naïf , tomber amoureux, etc.

    c) Je comprends et j’applique

    1) Complète ce passage par les mots ou expressions suivantes :

    Bague de fiançailles, couples ,la future mariée ,amoureux, fiançailles , convier,

    une tradition romantique, demandes en mariage, Des fiançailles ,intimité, ,

    familles,

    Au-delà du côté protocolaire, des …… sont une ……... Imaginez votre Jules,

    un genou à terre, vous faisant la plus belle des ………., digne d’un conte de

    fées ! On se voit également offrir une sublime …….., généralement portée à

    l’annulaire de la main gauche. La coutume veut que ce soit l’homme qui offre

    une bague à sa promise.

    ……… sont un joli prétexte pour faire la fête, soit en …….. dans la plus stricte

    ……., soit en plus grand comité pour partager cette grande nouvelle avec

    l’entourage ! Les ……. le font selon leurs envies et leur confession religieuse.

    De nombreuses personnes en profitent pour …….. leurs deux …….., afin de

    faire des présentations officielles. Les plus traditionnels peuvent suivre les us

    et coutumes selon lesquels ce sont les parents de …………… qui doivent se

    charger d’organiser les fiançailles.

    1.2.4 Activité d’exploitation grammaticale

    1.2.4.1 Expression de l’hypothèse

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et dégage les différentes façons d’exprimer l’hypothèse

    ou la supposition

    a) Si tu manges beaucoup, tu grossiras

    b) A condition qu’il ne pleuve pas, nous partirons

    c) Les enfants auront la permission d’aller au match pourvu qu’ils soient

    sages

    d) Supposons que vous ayez 20 ans, vous n’auriez pas ainsi risqué votre vie

    e) Admettons que tu ne retrouves pas ton livre, tu en achèteras un autre

    f) Si j’aimais les fleurs, j’en aurais dans mon jardin

    g) En moins de nous réunir souvent, nous ne ferons pas connaissances

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    L’expression de la condition/hypothèse

    1) Généralités

    A. . Que fait-on quand on exprime une condition ou une hypothèse?

    On se place : non pas dans le domaine de la réalité ;

    • mais dans celui de ce qu’on suppose, de ce qui est peut-être vrai

    mais pas sûrement, dans le domaine en somme de l’imaginaire (au

    moins pour une part), en tout cas de la pensée “raisonnante”.

    B. Une phrase contenant une condition comporte deux parties

    principales :


    Ces deux parties (entre lesquelles existe une relation logique) sont :

    • une hypothèse (ou condition)la conséquence qu’on envisage

    pour cette hypothèse (ou condition)

    2) La manière d’envisager l’hypothèse (la condition) a un effet

    sur l’expression de la conséquence de cette hypothèse

    L’influence de l’hypothèse (de la condition) sur la conséquence qu’on en

    envisage touche principalement au mode employé dans l›expression de

    cette conséquence.


    s


    3) L’expression de l’hypothèse (ou de la condition) dans une

    phrase simple

    s

    On voit que l’appréciation que celui qui exprime l’hypothèse (de la condition)

    a de celle-ci, est marquée principalement par le mode employé dans la partie

    de la phrase exprimant la conséquence envisagée pour cette hypothèse (condition).

    4) L’expression de l’ hypothèse (ou de la condition) dans une

    phrase complexe : les subordonnées

    L’outil le plus couramment utilisé est la subordonnée introduite par «si», mais il existe d’autres moyens.

    A. La proposition subordonnée conjonctive introduite par la conjonction « SI »

    s


    s

    B. Les autres propositions subordonnées conjonctives de condition

    (ou d’hypothèse)

    Dans tous les cas proposés ci-après (voir tableau ci-dessous), le mode

    employé ordinairement dans la principale est l’indicatif (impératif possible)


    d


    1) «à moins que» est accompagné, devant le verbe de la subordonnée.

    d’un «ne» explétif en raison de l’idée de négation qu’il contient (vaut

    “si... ne... pas...”)

    • À moins qu’il ne rate son train, il arrivera à l’heure.

    2) «selon » est suivi d’une alternative opposée : il introduit deux

    hypothèses contraires, la seconde étant résumée à «ou pas», «ou

    non» ou commençant par «ou que...» ; les hypothèses peuvent même

    être proposées dans un plus grand nombre que deux.

    • Selon qu’il accepte, qu’il refuse, ou qu’il se désintéresse de la

    question, la négociation prendra un tour différent.

    C. Des propositions subordonnées à valeur hypothétique

    On peut aussi exprimer l’hypothèse (la condition) à travers des propositions

    qui ne sont pas des propositions subordonnées conjonctives.

    s

    5) D’autres manières d’exprimer l’hypothèse (la condition)

    A. Le sens des mots

    • Des verbes comme «supposer», «imaginer», «admettre» introduisent

    une idée d’hypothèse.

    Imaginez qu›une inondation soudaine vous contraigne à ne plus

    sortir de chez vous...

    • Des mots-outils tels que «soit» sont employés, notamment en

    mathématiques pour introduire les données posées au début d›un

    problème.

    Soit un triangle isocèle ABC de base AB.

    B. La simple juxtaposition

    Dans la simple juxtaposition, les verbes seront l’imparfait de

    l’indicatif ou le conditionnel (par exemple)Il y aurait mis un peu du

    sien, il aurait déjà fini son travail.

    Il prenait son temps en faisant ses courses, il évitait de se faire

    tremper par l’orage survenu sur la route du retour. (à comprendre

    comme): S’il avait pris son temps en faisant ses courses, il aurait

    évité...)


    Je comprends et j’applique.

    Activité 1

    Relie ces phrases avec une conjonction de subordination exprimant

    l’hypothèse.

    a) Il pleut. Nous ne pourrons peut-être pas sortir.

    b) Tu vas finalement le rencontrer. Je pense qu’il va venir.

    c) Lundi ou mardi, le président part en voyage d’affaires. Nous irons le

    voir quand il sera disponible.

    d) Je ne crois pas que tu saches parler chinois. Mais si tu en es capable,

    alors tu traduiras ce que je dirai à mademoiselle Lin.

    e) Il est peut-être passé ici ce matin. La concierge l’aura vu, elle voit tout.

    f) La gamelle est pleine, le chat n’a rien mangé. Ou alors c’est peut-être

    toi qui lui as remis des croquettes.

    g) Tu as vraiment parlé avec Stéphanie ? Alors tu dois savoir qu’elle est

    mariée maintenant.

    h) Il va peut-être pleuvoir cette nuit. Ton linge sera mouillé demain.

    Activité 2

    Transforme la phrase de manière à exprimer l’hypothèse

    a) Il se peut qu’il pleuve en abondance cette semaine.

    b) A condition que vous soyez aimable, vous serez invités.

    c) Si vous venez avec nous nous partirons.

    d) S’il n’a pas d’accident, il vaincra la course.

    e) A moins d’être audacieux, vous n’irez pas dans cette compétition

    difficile.

    1.2.4.2 Expression de la restriction

    a) Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et explique comment on exprime la restriction

    1) Tu vois quelque chose ? Non, je ne vois pas grand-chose, il fait sombre.

    Je vois seulement une table.

    2) Il y a beaucoup de monde ? Non, pas grand monde, peut-être deux ou

    trois personnes.

    3) Tu as de l’argent ? Je n’ai que 50 francs, pas assez pour m’acheter un

    beignet.

    4) Je ne fais que des bêtises.

    5) Ils n’ont que 10 ans.

    6) Tu ne penses qu’à toi.

    7) Tout n’est qu’art et beauté

    Ces expressions, qui se présentent comme des négations, sont en fait

    l’expression de la restriction.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Définition

    La négation « ne …que » a un emploi particulier. Elle exprime une limitation.

    « Ne …que » équivaut à « seulement ».

    NE… QUE; N’ … QUE ; NE… QU’ … ; N’… QU’… ne

    signifient « seulement, uniquement, rien d’autre… »

    Donc ne…que exprime une restriction. Ce n’est pas une négation.

    • Usage des expressions de restriction

    La restriction peut porter sur le complément d’objet direct


    Exemples :

    1) Je ne bois que de l’eau. Je bois seulement de l’eau. (= Je bois

    uniquement de l’eau.)

    2) Elles ne font que travailler. (= Elles travaillent, c’est tout ! Elles ne font

    pas autre chose. Elles ne s’amusent pas.)

    La restriction peut porter sur le complément d’objet indirect

    Exemples :

    1) Il ne pense qu’à ça !

    2) Tu ne penses qu’à partir.

    3) Elles ne pensent qu’à leurs parents.

    La restriction peut porter sur le complément de temps Exemples : 

    1) Elle ne travaille que le lundi. 

    2) Le magasin ne sera ouvert que demain.

    Exemples : 

    1) Je ne pars en vacances qu’en France. 

    2) Ils n’ont habité qu’à Paris.

    Remarque : « que » est suivi généralement d’un nom, d’un pronom, d’un verbe à l’infinitif ou d’un adjectif. 

     L’expression « n’avoir qu’à » + infinitif est très fréquente. Elle exprime un conseil.

    Exemple : Tu es pressé ? Tu n’as qu’à prendre un taxi voiture.

    L’expression « rien que » signifie « seulement » 

    Exemples : 

     1) Je l’ai reconnu tout de suite, rien quà sa voix. 

    2) On devine qu’il est malade rien qu’à le regarder. (Seulement en le regardant

    Comme l’adverbe ne suivi de la conjonction que indique une restriction et signifie « seulement », il faut donc éviter d’utiliser ce tour avec l’adverbe seulement, car l’emploi simultané de ces deux formes constitue un pléonasme. Exemples : 1) Cette histoire n’est que le fruit de son imagination. 

    2) Cette histoire est seulement le fruit de ton imagination. 

    3) Si tu veux réussir, tu n’as qu’à travailler plus fort. 

    4) Si tu veux réussir, tu as seulement à travailler plus fort.

     • Par ailleurs, on peut nier la restriction exprimée par neque en employant l’adverbe pas entre ne et que. La tournure ne… pas… que, qui a déjà été critiquée, est aujourd’hui passée dans l’usage.

    Exemples : 

    1) Cet auteur n’a pas écrit que des nouvelles ; il a aussi publié de nombreux romans. 

    2) Pour que le projet réussisse, il ne faut pas qu’y croire, il faut y mettre son cœur et son âme. 

    3) Malheureusement, je ne vis pas que d’amour et d’eau fraîche. • 

    Place de « ne… que » dans la phrase. 

    La tournure « ne… que » encadre le verbe à un temps simple : Je ne veux que du sucre.

     Avec un verbe à temps composé, la forme « ne… que » encadre l’auxiliaire et le participe passé : Ils n’ont acheté que du sucre. 

    Avec la négation « ne… que », on garde tous les articles. 

     Exemples : 

     1) Je ne prends que le manteau. 

    2) Tu ne désires quun café. 

    3) 3. Il ne boit que du thé. 

     c) Je comprends et j’applique

    Activité 1

    Remplace le mot «seulement» par l’expression de restriction ne… que

     1) Aujourd’hui, je travaille seulement une heure. 

     2) Elle prend seulement une valise.

    3) Il fait seulement un exercice. 

     4) Il téléphone seulement à sa sœur, pas à son frère. 

     5) boit seulement de l’eau du robinet, pas d’eau minérale. 

     6) Il a seulement un vieil ordinateur. 

     7) Il a seulement pris une tranche de pain comme repas. 

     8) Il parle seulement français. 

     9) Ce chanteur chante seulement des chansons d’amour. 

     10) Mon oncle fait seulement du tennis le dimanche.

    Activité 2

    Complète par l’un de ces expressions : que ça, pas grand-chose, que des problèmes, que moi, pas grand monde.

    1) Tu comprends tout dans cet exercice ? - Tu veux rire ! Je ne comprends……………... 

     2) Il a du succès ce chanteur ? - Tu parles ! A son dernier concert, il n’y avait………… 

    3) Tu es content de ton nouveau travail ? - Ah, je regrette d’avoir changé ! J’en ai assez ! Je n’ai………………… Et ton fils, il révise pour le bac ? - Il ne fait…………………. ! Il est vraiment très fatigué, il n’arrête pas de travailler. 

    4) Qui est-ce qui va aider pour la préparation de la fête ? -…………… ………J’en ai bien peur ! 

    5) Tu fais quoi ce soir ? -………….- Alors tu peux venir avec nous ! 

    6) Qu’est-ce qu’on peut acheter pour 200 francs ici ? -…………… ………….ce magasin est tellement cher ! (pas grand-chose, pas grand-chose, pas grande chose). 

    7) Il n’y a……………………. qui va sortir avec ce temps de chien !

    Activité 3

    Souligne le mot sur lequel porte la restriction dans la phrase et identifie sa fonction. 

     1) La formation ne commencera que la semaine prochaine. 

     2) Ce chanteur ne s’adresse qu’à un public francophone. 

    3) Mon oncle ne fait que du tennis le dimanche. 

    4) Les poissons ne vivent que dans l’eau. 

    5) Pendant leur temps libre, les jeunes ne font que ‘chater’ avec leurs amis.

    1.2.5. Activité d’exploitation stylistique 

    Les figures d’amplification et d’atténuation 

    a) Activité d’apprentissage 

     Lis les phrases suivantes et dis les figures de style utilisées

    1) C’est un roc ! C’est un pic ! C’est un cap ! 

     2) Ah ! Oh ! Je suis blessé, je suis troué, je suis perforé, je suis administré, je suis enterré »

     3) Paris! Paris outragé! 

     Paris brisé ! 

     Paris martyrisé ! 

     Mais Paris libéré ! (Charles de Gaulle, 1944) 

     4) Il est calme, intelligent, gentil et courageux. 

     5) Mon père veut la propreté, l’ordre, le travail bien fait et la discipline à la maison. 

     6) Voir de ses propres yeux 

     7) [….] Toujours aimer 

     Toujours souffrir

    Toujours mourir.

    (Corneille)

    8) Il n’est pas laid, pour dire « Il est beau.» 

     9) Elle n’est pas mauvaise cette sauce » pour dire « Elle est délicieuse » 

     10) Elle nous a quittés. » au lieu de dire « Elle est morte. » 

    11) Une longue maladie » au lieu de, par exemple, « un cancer »

    b) J’apprends et je dégage l’essentie

    • Gradation

    Une gradation est une énumération allant croissant ou décroissant en termes d’intensité communément appelée gradation ascendante et gradation descendante.

    Exemple 

    1) Adieu veau, vache, cochon, couvée. (Gradation descendante). 

     2) Elle pue le service, l’office, l’hospice. (Gradation ascendante). 

    3) Va, cours, vole, et nous venge. (Corneille, Le Cid) (Gradation ascendante)

    4) Vous ne donnez qu’un jour, qu’une heure, qu’un moment ! » – Racine, Andromaque. 

    5) Un souffle, une ombre, un rien (Gradation) 

    • Répétition

    Une anaphore est la répétition du même terme ou de la même expression en début de phrase et à plusieurs reprises. Elle permet de marteler une idée. 

    Exemples : 

    1) Rome, l’unique objet de mon ressentiment Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore ! » ( Corneille,

    Horace) 

    2) Adieu tristesse Bonjour tristesse (Paul Eluard) 

    3) Tu es inscrite dans les lignes du plafond Tu es inscrite dans les yeux que j’aime » (Paul Éluard) 

    4) J’ai faim, j’ai faim, j’ai faim

    • Enumération / Accumulation :

    Liste d’au moins trois éléments ou multiplication de mots voisins Exemples : 

    1) L’os est brisé, fracturé, disloqué 

    2) Dans mon jardin, il y a des fraises, des cerises, des pêches et des bananes. 

    3) Redoutez tout : l’herbe, le fruit, l’eau, l’aire, l’ombre, le soleil, tout est mortel. 

     4) Le néant a produit le vide, le vide a produit le creux, le creux a produit le souffle, le souffle a produit le soufflet et le soufflet a produit le soufflé. » 

    5) La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine... mène au côté obscur. (Yoda, dans Star Wars : épisode V - L’Empire contreattaque) 

    6) La grandeur inspire l’envie, l’envie engendre le dépit, le dépit répand le mensonge. (Lord Voldemort dans Harry Potter et le Prince de sang-mêlé)

    • Redondance 

     C’est le pléonasme grammatical. C’est une abondance de mots non indispensables dans un but d’insistance Exemple : 1) Peut-être ma sœur a-t-elle raison 

    2) Monter en haut, descendre en bas 

    3) Calme et paisible 4) Manger de sa propre bouche 

    • Anaphore : 

    Répétition d’un mot ou d’un groupe en début de phrases. 

    Exemple : 

    Dans ma rue, il y a des chiens. 

    Dans ma rue, il y a des chats. 

    Dans ma rue, il y a des voitures. 

    Dans ma rue, il y a des oiseaux.

    Les figures d’atténuation • L’euphémisme

    Un euphémisme désigne le fait d’atténuer une idée ou une réalité. Il s’oppose à l’hyperbole. 

    Exemples : 

    1) Troisième âge » pour désigner les personnes âgées. 

    2) Personne modeste » pour désigner une personne pauvre. 

    3) Non-voyant » pour désigner un aveugle. 

    4) On l’a remercié hier. » pour dire « On l’a renvoyé hier. 

     5) Je ne suis pas un ange 6) Non-voyant plutôt qu’aveugle 

     7) Malentendant plutôt que sourd 

     8) Travailleur précaire » ou « sans domicile fixe » au lieu des situations sociales difficiles 

    9) Il est parti ou il nous a quittés. 

    10) La Grande Faucheuse pour dire la mort.

    10) Les personnes âgées » pour les vieux. 

    11) Les demandeurs d’emploi » pour les chômeurs, etc. 

     12) Il n’est pas bien riche » veut dire qu’il est en fait pauvre. 

     13) Il a deux trous rouges au côté droit ». Pour dire deux blessures au côté droit.

    • La litote

    Une litote consiste à dire moins pour suggérer davantage. Elle prend souvent la forme d’une formulation négative et s’oppose à l’euphémisme. C’est l’art d’exprimer le plus en disant le moins. 

    Exemples :

    1) Il n’est pas complètement stupide. (Il est très intelligent) 

    2) Mais vous ne voyez pas que Monsieur Jourdain, Madame, mange tous les morceaux que vous touchez. (Molière) 

     3) Ce n’était pas un sot, non, non, et croyez m’en. (La Fontaine, Fables) 

    4) Notre adieu ne fut point un adieu d’ennemis. (Corneille, Suréna) 

    5) J’ai bien assez vécu, puisque dans mes douleurs / Je marche, sans trouver de bras qui me secourent. (Hugo, Les Contemplations) 

    6) “Il est vrai, que parfois, les militaires s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence, négligent de s’en servir. (De Gaulle, Le Fil de l’Épée) 

    7) Ce Sarrasin me semble fort hérétique. (La Chanson de Roland) 

    8) Va, je ne te hais point. (Corneille, Le Cid) 

    9) Nous étions quelques-uns à nous déplacer de conserve. Un jeune homme, qui n’avait pas l’air très intelligent.” (Queneaux, Exercices de style) 

    10) Mais il me reste un fils. Vous saurez quelque jour, / Madame, pour un fils jusqu’où va votre amour. (Racine, Andromaque) 

     La différence entre litote et euphémisme. 

    Comme l’euphémisme, la litote est une figure qui atténue la réalité de ce qu’elle désigne. La seule chose qui les distingue est l’intention derrière cette atténuation : la litote met en valeur le propos, tandis que l’euphémisme vise, au contraire, à en amoindrir la portée. Quand on dit « Ça ne sent pas bon », on veut littéralement dire que l’odeur est très mauvaise, sauf que là on veut insister sur ce fait, pas le cacher. C’est ce qui distingue l’euphémisme de la litote.

    c) Je comprends et j’applique. 

    Lis et identifie les figures de style employées 

     1) Que dis-je, c’est un cap ? C’est une péninsule ! » – Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand. 

     2) C’en est fait ; je n’en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré. (Molière, L’Avare) 

     3) Patient, patience, 

    Patience dans l’azur! 

    Chaque atome de silence 

    Est la chance d’un fruit mûr 

    (Paul Valéry, Palme in Charmes) 

    4) Pas de pierre, pas de construction ; pas de construction, pas de palais ; pas de palais... pas de palais. » (Amonbofis, dans Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre) . 

    5) Entendre de ses propres oreilles 

     6) J’ai frappé à ta porte

    J’ai frappé à ton cœur 

     Pour avoir bon lit 

     Pour avoir bon feu 

     7) Va, je ne te hais point (Corneille, Le Cid) 

     8) Je ne dis pas non (j’accepte avec plaisir)

    Donne deux exemples pour chaque figure de style d’atténuation et d’amplification

    1.2.6. Activité d’expression écrite Rédige un texte de deux 250 sur les fiançailles 

    1.2.7. Activité d’expression orale Faites un débat sur ces sujets : 

    1) Auprès de la femme que l’on aime, il se dégage un parfum céleste, ce n’est plus de l’air,c’est de l’amour qu’on respire. (Citation de Alphonse Karr, Clothilde (1839)

    2) L’amour est un baume qui guérit, par la générosité et la complaisance, tous les conflits. Citation de Pierre-Joseph Bernard, Le petit livre sur l’amour (1856) 

    3) Le respect suit toujours le véritable amour. Proverbe français ; Le dictionnaire d’amour (1808) 

    4) L’amour qui glisse par l’oreille se loge dans le cœur. Proverbe français ; Le dictionnaire d’amour (1808)

    1.3 UNITÉ 3 : AMOUR CONJUGAL

    s

    1.3.1 Activité de mise en situation 

     1) Observe l’image et décris ce qui se passe 

    2) Qu’est-ce leurs sentiments ont en commun ? 

     Texte 1 

    Comment réussir sa vie de couple ? 

    Etre en couple avec quelqu’un est l’étape normale après la relation amoureuse. Malheureusement, il n’existe aucun manuel dictant les règles permettant de réussir sa vie de couple. Parce que chaque relation est différente, il revient à vous et à votre partenaire d’établir les règles de votre vie comme vous le sentez. Voici une méthode baptisée ACC qui pourrait vous donner des idées. 

    Réussir sa vie de couple dépend en premier lieu de l’état d’âme de chacune des personnes le constituant. En effet, pendant longtemps, on a cru que se mettre en couple était la clé du bonheur. Or, il n’est pas possible de rendre son compagnon heureux quand, soi-même, on n’est pas épanoui. C’est égoïste, diriez-vous, mais la meilleure façon de le faire est de prendre soin de soi-même avant de penser au couple. Plus vous arriverez à être heureux individuellement,

    plus vous irradierez sur votre bien-aimé (e). Celui-ci ou celle-ci sera alors plus enclin (e) à vous écouter, à s’ouvrir à vous… Dites-vous alors que votre propre bonheur rend aussi votre partenaire heureux.

    Réussir sa vie de couple, c’est se comprendre par la communication. 

     La base de toute relation humaine est la communication. Le couple, composé de deux personnes distinctes, ne fait pas exception à cette règle. En effet, de nombreux désaccords proviennent de malentendus. Pour éviter qu’une simple broutille mal comprise vienne détruire une union, les concernés doivent beaucoup échanger. Il ne suffit pas de répondre aux questions de l’autre, mais de lui parler à cœur ouvert. Cela permettra non seulement de régler vos différends, mais aussi de plus vous connaître. Votre vie de couple n’en sera que réussie.

    Il faut apprendre sans cesse à se connaître et se reconnaître 

     La routine est le principal problème des couples. Réussir sa relation de couple dépend de la manière dont vous l’empêchez de s’installer. Ainsi, entre petits gestes affectueux, sorties en couples, soirées romantiques et jeux érotiques vous saurez montrer à l’autre combien vous l’aimez. Après une certaine durée de vie de couple, on pense n’avoir plus rien de nouveau à apprendre sur l’autre. Ce qui est faux dans la mesure où votre âme sœur n’est plus le même que celui que vous avez rencontré au début. Passer du temps ensemble vous permettra alors de vous redécouvrir et de sauvegarder votre couple. Vous savez maintenant tout sur la méthode ACC pour réussir sa vie de couple.

    https://www.je-dois-reussir.com/reussir-sa-vie-de-couple/ 27 Novembre 2019

    Texte 2 

     [ …] Des beautés de l’amour qui dure

    « L’amour dure trois ans », nous assène-t-on. Cela signifie : la passion amoureuse est un état éphémère, qui vieillit mal. On n’a certes pas attendu la modernité pour s’en rendre compte (trois ans, c’était aussi, selon la légende, la durée d’efficacité du philtre d’amour que burent Tristan et Iseult) et je concéderai volontiers qu’au bout d’un certain temps – pour ne pas être contrariant, disons : trois ans – la passion s’émousse, on redescend plus ou moins brutalement du petit nuage affectif du haut duquel on idéalisait l’être aimé. Mais voici où réside la mystification : réduire l’amour à cet état de béatitude hébétée, quelque peu abrutissante et il faut bien le dire, assez neuneu où plongent – parfois – les transports de l’idylle commençante ; soutenir dès lors qu’être amoureux ne peut consister en rien d’autre qu’en l’expérience de la passion et qu’une fois cette dernière allée, l’amour n’est plus là ; et affirmer par conséquent qu’il est compréhensible voire normal de dissoudre une union amoureuse qui ne parvient pas, ou plus, à susciter cet état d’excitation permanente. N’y a-t-il pas là une série de lourds présupposés ?

    La passion certes s’estompe. Mais il n’en va pas des feux de l’amour comme des incendies de forêt : à l’embrasement initial ne succèdent pas nécessairement cendres et dévastation. L’amour se modifie, et peut alors se commuer en une autre chose que la passion, dont la relative pauvreté lexicale de la langue française en matière d’amour rend malaisée la description. Si j’en crois mon expérience, il s’agit d’une sorte de composé – dans des proportions sûrement variables en fonction des individus concernés et des saisons de la vie – entre trois types d’« amour » qu’on peut distinguer à l’aide de trois mots grecs. En premier lieu, l’éros, l’amour en sa dimension charnelle, sensuelle. L’agapè ensuite, terme à peu près intraduisible ; c’est l’amour conçu comme un « don » de soi à l’autre, dévouement, abnégation. Enfin la philia, l’amitié, c’est-àdire, ici, l’« amitié maritale » dont parlait Montaigne (Essais, III, 9) et dont on prendra mieux la mesure en oubliant le sens de l’« ami » sur Facebook pour revenir aux pages magnifiques qu’Aristote (Éthique à Nicomaque, VIII et IX) et Cicéron (De l’amitié) consacrèrent à cette philia et à tout ce qu’elle suppose de complicité, d’inclinations accordées, de mémoire commune, de patience, de disponibilité, de respect, d’estime, de franchise, de confiance, de sincérité, de loyauté, d’affabilité, de bienveillance, d’équanimité, de sollicitude, de générosité, d’exigence et d’indulgence simultanées et réciproques.

    Me permettra-t-on d’ajouter qu’ayant, comme la plupart d’entre nous, tissé au cours de ma vie diverses relations qui m’ont permis d’expérimenter séparément, en des formes proches de l’état pur, l’éros, l’agapè et la philia, je considère que cet assemblage des trois est, de loin, supérieur à chacun des éléments qui le composent ? Ainsi, plus le temps passe, moins je comprends qu’on identifie si communément l’amour aux seuls feux, ou excès, de ses commencements, et plus je suis tenté de chanter les beautés, et les bienfaits, de l’amour apaisé se déployant dans la longue durée d’une vie commune.[ …]

    Mis en ligne sur Cairn.info le 25/03/2015

    1.3.2 Activité de compréhension des textes 

    Lis le texte 1 et le texte 2 et dégage les ressemblances et les différences 

     1.3.3 Activité d’exploitation lexicale a) Activité d’apprentissage 

    1) Lis le passage suivant, identifie les termes en rapport avec la vie conjugale et donne leur signification

    La plupart des techniques de communication sont applicables à toutes les relations interpersonnelles familiales, amicales, commerciales, de travail, scolaires, ou même occasionnelles, dans cet ouvrage, les fiancés et les conjoints apprendront à communiquer en profondeur et de façon constructive. De même, les parents avec leurs enfants et les enfants avec leurs parents, apprendront à établir de meilleurs canaux de communication pour renforcer les liens affectifs et surmonter un grand nombre des inévitables différences qui existent entre les générations 

     Les formes de la vie conjugale des «jeunes» couples «âgés» .Quatre formes ont pu être distinguées à partir d’un corpus d’entretiens semi-directifs réalisés auprès de soixante couples : vie en couple marié ; cohabitation simple ; cohabitation intermittente et cohabitation alternée.

    Caradec Vincent.

    2) Fais une recherche personnelle soit sur Internet, soit à la bibliothèque et donne : 

     1) quatre citations sur la vie conjugale 

    2) deux proverbes sur la vie de couple 

     3) trois expressions sur la vie familiale

    b) J’apprends et je dégage l’essentie

    Les termes en rapport avec la vie conjugale

    Amant, amour conjugal, avoir une mine renfrognée, chéri/e, chérir, chouchouter, cohabitation 

    Cohabiter, confiance, conjoint /conjointe, conjugal, couple, discret /e, époux/épouse 

     famille ,fidèle, fidélité, fille d’honneur, foyer, galant, galanterie, garçon d’honneur, grincheux, infidélité conjugale ,jovial ,lune de miel, maîtresse, mari, mariage de raison ,mariage, ménage, noces, planning familial, pleurnicher, vivre en harmonie

    Quelques citations, proverbes et expressions sur la vie familiale Belles citations d’amour

    • L’amour est un baume qui guérit, par la générosité et la complaisance, tous les conflits. 

    • la douceur d’être aimée t’a été ravie, ne te laisse pas dépouiller du privilège d’aimer Adolph Monod ;

    • Les belles sont des roses, l’amour est un papillon, l’amour voltige de belle en belle, comme le papillon de rose en rose : Roses à peine éclosent, défiez-vous de l’inconstant papillon. (Alphonse Karr) 

    • L’amour qui ne s’accroît pas de jour en jour est une passion misérable.

    (Honoré de Balzac)

    • Auprès de la femme que l’on aime il se dégage un parfum céleste, ce n’est plus de l’air, c’est de l’amour qu’on respire. (Alphonse Karr) 

     • L’amour est un roman du cœur dont le récit n’appartient qu’aux amants. (Abel Dufresne) 

     • L’amour est la suprême puissance du cœur, un mystérieux enthousiasme qui renferme en lui la poésie. (Germaine de Staël )

    Proverbes d’amour

    • Le langage du cœur est celui qui convient le mieux à l’amour. (Proverbe français)

     • L’amour est une fleur qui diffuse délicatement son parfum pour embaumer votre journée. 

     • (Proverbe malgache) 

    • Il faut, pour être heureux, être aimé quand on aime, et l’amour pour son prix ne veut que l’amour même. (Proverbe français) 

    • L’amour est une douce flamme qui réchauffe, et un feu qui brûle. (Proverbe français) 

     • L’amour qui glisse par l’oreille se loge dans le cœur. (Proverbe français)

    Expressions en rapport avec les anniversaires du mariage

    c) Je comprends et j’applique • Complète ces extraits par les mots suivants

    L’amour silencieux, de doute, Roc, le meilleur, inutile, union, vieille coutume, une suite d’expériences, mariage sans amour, la vie conjugale

    […] il n’y a pas de……..,sans affectivité, sans sentiment ou sans cœur. Le contraire serait désolant. Même les mariages «à l›ancienne» étaient ceux où l›amour et même de grandes amours venaient, comme on dit, après ou avec le mariage. C›est ce que certains ont appelé joliment «……………..». [….]. C’est pourquoi ……………. est à vivre comme la foi, en demandant au Seigneur d’être là aux heures …………. comme aux heures de lumière, d’être le …………..pour le pire comme pour …………. 

    [….]La vie serait ainsi ………………. que jamais le mariage ne viendrait sanctionner. Certains pensent même que le mariage est ……………, alors que des enfants naissent, et que la mère ou le père peut très bien, seul, si leur ……………..se défait, élever les enfants. 

    Le mariage ne serait qu’une ………………. à abolir et dont ne seraient plus victimes que les naïfs. J’ai dit que je voulais préserver la naïveté et je veux aussi défendre le mariage.

    • Explique ces citations en donnant des exemples concrets où on peut les employer 

     1) Pour arriver au bonheur conjugal, il faut gravir une montagne dont l’étroit plateau est bien près d’un revers aussi rapide que glissant. - Honoré de Balzac 

    2) Un nuage dans un couple qui s’aime se dissipe de lui-même aux rayons de leur tendresse. Citation de Maxime Du Camp ; Les forces perdues (1867). 

    3) Dans un couple la confiance mutuelle est une chose merveilleuse surtout si, en plus, elle est réciproque. Citation de Grégoire Lacroix. 

     4) La vie à deux est une tolérance, non une allégresse. Citation d’Henri-Frédéric Amiel . 

     5) La solitude assombrit, étouffe et dessèche ; la vie à deux fait éclore un homme nouveau. 

     6) La vie à deux doit commencer quand la vie à un a fini son évolution. Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 28 octobre 1852. 

    7) L’amour rapproche les distances. 

    8) L’absence est l’ennemi de l’amour. 

    9) Les fautes sont grandes quand l’amour est petit.

    1.3.4 Activité d’exploitation grammaticale 

    a) Activité d’apprentissage 

     Justifie l’emploi du subjonctif dans les phrases suivantes : 

    1) Je cherche une maison qui me plaise. 

    2) Il a dû faire de grosses bêtises pour que tu sois si fâchée. 

    3) Jusqu’à ce que tu interviennes, ces garçons se disputaient. 

    4) Qu’il soit béni!

    5) Je me réjouis que tu sois le premier de ta classe. 

    6) Je dispose de trop peu de temps pour que je puisse faire ce travail correctement. 

    7) Sans que tu prennes le temps de réfléchir, fais cet exercice.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    Certaines propositions subordonnées circonstancielles ont leur verbe au subjonctif

    C’est le cas de certaines propositions conjonctives de concession, de but, de conséquence.

    • Subordonnée circonstancielle de but Le but est le résultat que l’on vise, ce que l’on cherche à atteindre ou à éviter. La proposition subordonnée circonstancielle de but est introduite par les conjonctions de subordination : pour que, afin que, de peur que, de crainte que. Dans ce cas, la proposition subordonnée est au subjonctif. C’est aussi le cas après la conjonction « que » qui suit un verbe à l’impératif. Exemples : 1) Il a beaucoup travaillé afin qu’elle puisse poursuivre ses études. 2) Approchez, que nous vous expliquions le trajet. 

    • Subordonnée circonstancielle de concession ou d’opposition

    La propositi on subordonnée circonstancielle d’opposition confronte deux faits parallèles et opposés.La proposition subordonnée circonstancielle de concession n’oppose pas totalement deux faits, elle montre le lien qui peut exister entre eux.

    Une subordonnée d’opposition ou de concession introduite par les conjonctions de subordination bien que, quoique, encore que, loin que, sans que, si (+ adjectif) que, aussi (+ adjectif) que, quelque (+ adjectif) que, pour (+ adjectif) que est toujours au subjonctif. Exemples : 1) Bien qu’elle ait beaucoup travaillé, elle a échoué. 2) Si grand que soit le stade, il n’y aura pas de place pour tout le monde

    • Subordonnée circonstancielle de conséquence

    La conséquence est le résultat d’un événement, d’une action. Seules quelques locutions conjonctives, introduisant une proposition subordonnée de conséquence sont suivies du subjonctif. C’est le cas pour : « assez... pour que », « trop... pour que », « sans que ». 

    Exemples : 

     1) Son état est trop critique pour qu’il puisse venir. 

    2) Mon gâteau était assez réussi pour que je puisse lui en proposer.

    • Subordonnée circonstancielle de cause

    La cause est à l’origine d’un événement. 

    Seule la locution « non que » est suivie du subjonctif.

    Exemple : Pierre poursuivit son travail avec acharnement, non qu’il soit particulièrement courageux, mais il savait que l’avenir de sa famille dépendait de lui.

    • Subordonnée circonstancielle de condition

    Dans une subordonnée circonstancielle de condition, on trouve le subjonctif après les locutions « à condition que », « pourvu que », « à moins que ».

    Exemple : 

    Ils nous écouteront à condition que nous soyons persuasifs. 

    • Subordonnée circonstancielle de temps 

    Dans une subordonnée circonstancielle de temps, on utilise le subjonctif après les locutions conjonctives « jusqu’à ce que », « en attendant que » et la conjonction « avant que ». 

    Exemples: 

    1) Je persévèrerai jusqu’à ce que je parvienne à un résultat. 

    2) En attendant qu’il vienne, j’ai lu un chapitre de mon livre.

    Remarque Après la conjonction « après que », on utilise toujours l’indicatif. 

    Exemples : 

     1) Après qu’il a terminé, il range ses affaires. 

    2) Avant qu’elle parte, elle vérifie son matériel. 

     L’utilisation du mode verbal dans les propositions subordonnées circonstancielles dépend de la conjonction de subordination

    Un grand nombre d’entre elles sont suivies de l’indicatif : « parce que », « dès que », « après que »...D’autres sont toujours suivies du subjonctif : « avant que », « pour que », « à condition que »..

    c) Je comprends et j’applique. 

    Mets le verbe entre parenthèses au temps qui convient

    1) Ce n’est pas que je (vouloir) ………. vous renvoyer, mais il commence à se faire tard. 

    2) Afin que nous (pouvoir) ……..rentrer plus vite, je vous propose de prendre l’autoroute. 

    3) Il est généreux, quoiqu’il (être) ………. économe. 

    4) Selon qu’il (accepter) ………… ou pas mon avis, je déciderai de la suite à donner. 

    5) J’attendrai jusqu’à ce que tu (partir) …………. 

    6) Il est entré sans que les invités ne le (voir) ………... 

    7) En admettant qu’il n’y (parvenir) ………… pas, l’aiderez-vous ?

    Relie les deux propositions indépendantes pour former une subordonnée

    1) Je suis malade. Je ne vais pas travailler demain. 

    2) J’ai demandé à beaucoup de gens. Personne n’a pu m’aider. 

    3) Je dois travailler. Je n’ai pas envie. 

    4) Tu me rends visite. Je te montre ma collection. 

    5) Je t’attends. Tu reviens. 

    6) Tu rentres de vacances. Appelle-moi.

    7) Tu as du temps. Nous allons au restaurant. 

    8) Nous resterons à la maison .Il pleut toujours. 

    9) Tu me donnes un livre. Je peux le lire. 

    10) Le livre sera livré demain. Je vais le payer. 

    1.3.5 Activité d’exploitation stylistique 

     a) Activité d’apprentissage 

    Compare ces deux poèmes en dégageant leurs caractéristiques Filao 

    Filao, filao, frère de ma tristesse, 
    Qui nous viens d’un pays lointain en maritime, 
    Le sol imérinien a-t-il pour ta sveltesse 

     L’élément favorable à ta nature intime ?

    Tu sembles regretter les danses sur la plage 
    Des filles de la mer, de la brise et du sable, 
    Et tu reviens en songe un matin sans orage 

    Glorieux et fier de ta sève intarissable 

    Maintenant que l’exil fait craquer ton écorce, 
    L’élan de tes rejets défaillants et sans force 

    Ne dédie aux oiseaux qu’un reposoir sans ombre 

    Tel mon chant qui serait une œuvre folle et vaine 
    Sinon selon un rythme étranger et son ombre, 

    Ill ne vivait du sang qui coule dans mes veines !

    Le Zébu

    Sans cesse bougent ses lèvres 
    Mais elles n’enflent ni ne s’usent ;
    Ses dents sont deux belles rangées de coraux ; 
    Ses cornes forment cercle ; 
    Qui jamais ne se ferme ; 
    Ses yeux : deux perles immenses qui brillent dans la nuit ; 
    Sa bosse est mont d’abondance ; 
    Sa queue fouette l’air 
    Mais n’est que chasse-mouche à demi ; 
    Son corps est coffre bien rempli 

    Que supportent quatre tiges desséchées.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les caractéristiques de la poésie classique et de la poésie moderne. 

    • Bref historique de la poésie française

    Au moyen âge on avait la chanson de geste récitée par les trouvères et écrite en ancien français et la poésie courtoise chantée par les troubadours, écrite en langue d’oc (sud de la France) 

     Au XVIe Siècle il y eut la poésie lyrique: La pléiade (un groupe de 7 poètes avec à leur tête Ronsard le prince des poètes et Du Bellay) et La poésie Engagée avec notamment Agrippa d’Aubigné , Ronsard 

     Au XVIIe Siècle : la poésie Baroque (début du siècle) est une poésie riche de l’accumulation et de la profusion, ex Marbeuf

    Elle vient « corriger le désordre de la poésie baroque ». Elle est incarnée avec succès par Malherbe qui rejette l’inspiration et veut une langue pure, seule pour lui compte la technique, rigoureuse, elle fait du poète un ouvrier du vers. Son « héritier » est Boileau qui est connu pour L’Art Poétique. Il faut aussi parler de La Fontaine, grand fabuliste.

    • Caractéristiques de la poésie classique

    La poésie classique est très réglementée. Les règles auxquelles on se réfère encore actuellement pour la poésie classique ont été précisées et codifiées par Malherbe (1555-1628) puis par Boileau (1636-1711). 

    Il existe la poésie classique à “forme fixe”. Ces formes fixes sont un ensemble de règles structurant un poème classique. On trouve notamment : Le sonnet, ode, chanson de geste, la ballade, le rondeau, le lai, etc.

    Le Sonnet :

    Il est composé de 4 strophes : 2 quatrains ( strophe de 4 vers ) et de 2 tercets (strophe de 3 vers). avec alternance ABBA ABBA CCD EED ou ABBA ABBA CCD EDE... 

    Exemple : 

     Sonnets pour Hélène, « Quand vous serez bien vieille » (Ronsard).

    L’Ode : 

    Une ode est composée de 3 strophes : la strophe, l’antistrophe, l’épode ;deux strophes égales plus une plus courte ;Les trois strophes sont en général formées sur le même nombre de vers. Le ton d’une ode doit être enthousiaste, saisissante, rythmée.

    Exemple : 

     « Mignonne, allons voir si la rose » (Ronsard).

    La Chanson (de geste):

    Récit en vers, souvent composée par un poète anonyme (le trouveur La chanson de geste est constituée d’une succession de strophes de longueur inégale (de laisses) bâties sur une seule voyelle (assonance). La Ballade :

    Poème lyrique constitué généralement de trois strophes identiques (souvent de 8 , 10 ou 12 vers, avec des rimes réparties selon la structure ABABBCBC ou ABABBCCDCD) se terminant par un refrain, et d’une demi-strophe appelée l’envoi, qui reprend les dernières rimes et le refrain. 

     Ex : « La Ballade des pendus » de François Villon.

    Le Lai :

    Pratiqué par les troubadours, il s’agit d’un petit poème narratif, souvent en octosyllabe, empreint de sensibilité et de mélancolie. 

    Exemple : Les lais de Marie de France (XIIIème siècle).

    Le Rondeau : 

    En poésie, un rondeau est un poème de trois strophes (5/3/5 ou 4/2/4 vers) comptant deux rimes, avec un refrain à la fin des strophes 2 et 3. 

    Respecter l’égalité dans le nombre de pieds 

    Hormis quelques exceptions (iambes…), les poèmes classiques requièrent l’emploi d’un nombre égal de pieds au fur et à mesure des vers. Ainsi, si le 1er vers est en alexandrin, tous les autres vers auront le même nombre de pieds 

    Les types de vers 

    Il existe un grand nombre de types de vers caractérisés par leur nombre de syllabes : 

    Tétrasyllabe : 4 syllabes ; 

    Pentasyllabe : 5 syllabes ; 

    Hexasyllabe : 6 syllabes ; dans un alexandrin à 12 syllabes, la moitié du vers de six syllabes est plutôt appelée hémistiche ; Heptasyllabe : 7 syllabes ; 

    Octosyllabe : 8 syllabes ; 

    Endécasyllabe : 9 syllabes ; 

    Décasyllabe : 10 syllabes ; 

    Hendécasyllabe : 11 syllabes ;

     Alexandrin : 12 syllabes. 

    Soigner les rimes 

    La rime en versification classique 

     On appelle rime, l’identité phonique à la fin des vers. 

    Le type de rimes provient de la manière dont elles sont agencées et font alterner les sons des dernières syllabes du vers.

    AAAA : rimes continues ; 

    AABB : rimes plates ; 

    ABAB : rimes croisées ;

    Exemple :

     …Ophélie (A) 

     …noir (B)

     …folie(A) 

     …soir (B)

    ABBA : rimes embrassées ; 

     Exemple : …chandelle (A) 

     …fiant (B) 

     …émerveillant(B) 

     …belle (A

    ABCABC : rimes alternées ; 

    AABCCBDDB : rimes tripartites ; 

    AAABCCCBDDDB : rimes quadripartites.

    La fin d’un vers et le début d’un vers suivant sont pris en considération. Le vers peut se suivre dans son sens, comme s’il continuait dans le vers suivant : il s’agit d’un enjambement

     En versification classique, on considère que les vers sont coupés en leur moitié (quand ils sont de nombre pair de syllabes), cette coupure s’appelant une césure, ce qui permet d’assurer un beau parallélisme dans les enjambements, l’objectif final étant que le rythme du vers ne souffre pas de cet enjambement. 

    Exemple :

    Mais puisque sans vouloir que je le justifie 
    Vous me rendez garant du reste de sa vie, 
    Je répondrai, Madame, avec la liberté 
    D’un soldat qui sait mal farder la vérité. 

     Féminin et masculin

    Une rime féminine se termine par un “e muet” (graphié “e”, “es” ou “ent”) qui, donc, ne se prononce pas. Dans tous les autres cas, la rime est dite masculine

    Une rime masculine rime avec une rime masculine, une féminine avec une féminine. Ainsi, “florale” et “floréal” ne riment pas

    Singulier et pluriel

    En poésie classique, le singulier et le pluriel ne sont pas la même chose qu’en grammaire. On parle de rime au pluriel quand un vers se termine par “s”, “x” ou “z”.

    Ainsi, un vers qui finit par “tu peux” est considéré comme pluriel. Dans tous les autres cas, il s’agit de rimes au singulier. Une rime au pluriel doit rimer avec une rime au pluriel, au singulier avec une rime au singulier.

    Qualité de la rime en versification classique

    Selon le nombre de sons qui riment, une rime peut être plus ou moins riche. En poésie classique, on évite la rime pauvre.

    Rime pauvre : seule la dernière voyelle tonique rime (aussi / lit) ; 

    Rime suffisante : deux sons en commun : la dernière voyelle tonique et une même consonne, avant ou après la voyelle (cheval / banal ou pela / fêla) 

    Rime riche : trois sons en commun : banal / chenal ; 

    Rime très riche : plus de trois sons en commun. 

    La strophe

    La strophe est un groupement régulier de vers

    Le monostique : un seul vers ; 

    Le distique (ou couplet ou deuzain) : deux vers ; 

    Le tercet : trois vers ; 

    Le quatrain : quatre vers ; 

    Le quintin : cinq vers ; 

    Le sizain : six vers ; et ainsi de suite, jusqu’à 17 vers (le “dixseptain”).

    Lier ses vers 

    Une strophe doit contenir le plus possible de vers se lisant à la suite, sans point. Par exemple : 

    En rêve je perçois, couverte de splendeur 

    Un être éblouissant : la rose inimitable. 

    Apeuré, j’aperçois l’animal redoutable 

    Qu’est la noble lionne, révélant son ardeur. 

    C’est un poème, hélas, qui contient un point, coupant le quatrain en 2 fois 2 vers distincts. Le rythme en est altéré et la fluidité également. 

    Par contre: 

    En rêve je perçois, couverte de splendeur Un être éblouissant : la rose inimitable Pendant que m’apparaît l’animal redoutable Qu’est la noble lionne, révélant son ardeur. 

    Ce poème montre la lecture d’une strophe complète dans un même élan.

     b) La poésie moderne 

    Les sources de la modernité 

    À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, il y a eu bouleversement des codes et des fonctions de la poésie. Les changements qui se poursuivent au XXe siècle étaient la volonté d’explorer librement les formes et le sens

     Les caractéristiques de la poésie moderne 

    a) Travail sur les rythmes et sonorités 

    Dans la seconde moitié du XIXe siècle : des poètes et des courants engagent les révolutions formelles du genre poétique et mettent l’accent sur la prosodie, c’est-à-dire le travail sur les rythmes et sonorités. 

    La prose poétique (poème en prose) : longue tradition d’écriture (Fénelon, Rousseau, Chateaubriand) dans laquelle la prose contient des éléments poétiques (travail sur les rythmes, les sonorités)


    Genre ambigu mais qui se distingue de la prose poétique, car il constitue une unité autonome et brève

    Accent mis sur les sons, les rythmes, le principe de discontinuité (effets de rupture) et sur les images qui servent plus à suggérer qu’à décrire (Baudelaire, Rimbaud, Max Jacob,…) 

    Le vers libre : combinaison de différents mètres b) Se libérer des contraintes • Suppression de la ponctuation. 

     Exemple: Cendrars, La Prose du Transsibérien, Apollinaire, Alcools 

    • Syntaxe désarticulée : volonté de fragmentation 

    • Inégalité des vers et disparition de la rime


    c) Je comprends et j’applique. 

    1) Analyse le poème ci-dessous en tâchant de dégager l’idée générale et les caractéristiques de la poésie classique 

     Odes à Cassandre


    Mignonne, allons voir si la rose 

    Qui ce matin avait déclose 

    Sa robe de pourpre au Soleil, 

    A point perdu cette vesprée 

     Les plis de sa robe pourprée, 

    Et son teint au vôtre pareil. 

    Las ! voyez comme en peu d’espace, 

    Mignonne, elle a dessus la place Las ! 

    las ses beautés laissé choir ! 

    Ô vraiment marâtre Nature, 

    Puis qu’une telle fleur ne dure 

    Que du matin jusques au soir !

    Donc, si vous me croyez, mignonne, 

     Tandis que votre âge fleuronne 

    En sa plus verte nouveauté, Cueillez, 

    cueillez vôtre jeunesse : 

    Comme à cette fleur la vieillesse 

    Fera ternir votre beauté.

    2) Analyse le poème –ci-dessous en tâchant de dégager l’idée générale et les caractéristiques de la poésie moderne

    Zone

    A la fin tu es las de ce monde ancien
    Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
    Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine
    Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes
    La religion seule est restée toute neuve la religion
    Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation
    Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme
    L’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X
    Et toi que les fenêtres observent la honte te retient
    D’entrer dans une église et de t’y confesser ce matin
    Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut
    Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux
    Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d’aventure policières
    Portraits des grands hommes et mille titres divers
    J’ai vu ce matin une jolie rue dont j’ai oublié le nom
    Neuve et propre du soleil elle était le clairon
    Les directeurs les ouvriers et les belles sténo -dactylographes
    Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent

    Le matin par trois fois la sirène y gémit

    Une cloche rageuse y aboie vers midi

    Les inscriptions des enseignes et des murailles

    Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent

    J’aime la grâce de cette rue industrielle

    Située à Paris entre la rue Aumont-Thieville et l’avenue des Ternes [...]

    Extrait de Zone - Apollinaire, Alcools (1912)

    1.3.6. Activité d’expression écrite

    • Rédige un texte de 250 cents mots sur la vie conjugale

    1.3.7. Activité d’expression orale

    Faites un débat sur les sujets suivants : 

    a) L’amour est un mélange et de miel et de fiel. (Proverbe latin) 

    b) L’amour est comme la rosée, elle tombe sur les roses comme sur la bouse  de vache. 

     (Proverbe allemand) 

    c) Il n’y a pas de plus adorable, tendre et charmante relation que celle d’un 

    bon mariage.

     (Martin Luther)

    d) Il n’y a rien de si beau qu’un mariage bien réglé, bien paisible. (Pierre  Charron)

    1.3.8 Activité d’expression orale et écrite 

     Rédige et déclame un poème d’amour.

    1.4. EVALUATION DU CONTEXTE 

    1 Texte1 : La chaîne et le peigne

    Il y avait une fois, en quelque lieu du monde, deux époux dont l’amour n’avait 
    cessé de grandir au creux de leur chaumière, depuis le jour de leur mariage. 
    Ils étaient très pauvres et chacun d’eux savait que l’autre portait en son cœur 
    un désir inassouvi ; le mari avait une montre en or pour laquelle il ambitionnait 
    secrètement d’acheter un jour une chaîne du même métal précieux. La femme 
    avait de grands et beaux cheveux, et rêvait d’un peigne de nacre pour les serrer 

    sur sa nuque.

    Avec les années qui passaient, le mari en était venu à penser au peigne plus 
    qu’à la chaîne de montre, cependant que l’épouse oubliait la nacre en cherchant 
    comment acheter la chaîne rutilante. Depuis longtemps ils n’en parlaient plus, 
    mais leur esprit secrètement nourrissait le projet impossible. Au matin de leurs 
    noces d’or, le mari eut la stupeur de voir son épouse avancer vers lui les cheveux 

    coupés !

    « Qu’as-tu fait mon amie ? »

    Elle ouvrit alors ses mains dans lesquelles brillait la chaîne d’or : « je les ai 
    vendus pour acheter la chaîne qui accompagnerait ta montre.
    Ma pauvre amie, s’écria-t-il en ouvrant ses propres mains dans lesquelles 
    resplendissait la nacre, j’ai vendu la montre pour t’acheter le peigne ! »
    Et de tomber dans les bras l’un de l’autre, dépouillés de tout, riches de leur seul 

    amour...

    Gerard Bessière

    Texte 2 : L’amour est une route

    L’amour n’est pas tout fait. Il se fait. Il n’est pas robe ou costume prêt à porter, 
    mais pièce d’étoffe à tailler, à monter et à coudre. Il n’est pas appartement, livré 

    clefs en main, mais maison à concevoir, bâtir, entretenir, et souvent réparer.

    Il n’est pas sommet vaincu, mais départ de la vallée, escalades passionnantes, 

    chutes dangereuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.

    Il n’est pas un solide ancrage au port du bonheur, mais levée d’encre et voyage 

    en pleine mer, dans la brise ou la tempête.

    Il n’est pas oui triomphant, énorme point final qu’on écrit en musique, au milieu 
    des sourires et des bravos, mais il est multitude de “oui” qui pointillent la vie, 

    parmi une multitude de “non” qu’on efface en marchant.

    Ainsi être fidèle, vois-tu ce n’est pas : ne pas s’égarer, ne pas se battre, ne pas 

    tomber, c’est toujours se relever et toujours marcher.

    C’est vouloir poursuivre jusqu’au bout, le projet ensemble préparé et librement 

    décidé. C’est faire confiance à l’autre au-delà des ombres de la nuit.

    C’est se soutenir mutuellement au-delà des chutes et des blessures. C’est avoir 

    foi en l’Amour tout-puissant, au-delà de l’amour.

    Michel Quoist

    1.4.1 Compréhension du texte 

    Lis le texte 1 et répond aux questions suivante

    1) Explique comment l’amour de deux époux n’avait cessé de grandir.

    2) Quelle est la défaillance qui a conduit au dénouement malheureux de 

    cette histoire ?

    3) Quels conseils aurais-tu donné à ce couple pour éviter la coïncidence 

    malheureuse? 

    Lis le texte 2 et répond aux questions suivantes1. 

    1) Comment peux-tu définir l’amour en une phrase courte.

    2) Quelle est la grande ressemblance entre le texte 1 et le texte 2 ?

    3) Entre le texte 1 et le texte 2, lequel as-tu aimé le plus ? Pourquoi ?

    1.4.2 Lexique 

    Complète ce texte avec les mots suivants: Réception de mariage, mariage, 
    journée romantique, amour, votre couple, rêvé, unissant, vos 

    sentiments, l’être aimé, vos vœux, textes d’amour.

    Le mariage est la …………… par excellence. C’est l’occasion de vous prouver 
    votre ………..l’un à l’autre en vous …………pour la vie sous le regard bienveillant 
    de vos proches. C’est une manière d’affirmer……………….,sa solidité, sa 
    pérennité. C’est donc le moment ……………, de réaffirmer vos sentiments 
    envers ………….., de lui dire ces mots que vous prononcez peut-être peu au 
    quotidien, d’exprimer la force et la grandeur de votre amour pour l’autre à travers 
    un discours de ……………. Seulement il n’est pas forcément facile de trouver 
    les mots justes. Rassurez-vous, il existe des solutions. Vous n’êtes en effet pas 
    obligé de rédiger vous-mêmes ………... Vous pouvez tout à fait emprunter les 
    mots d’un autre pour dire le plus justement possible ………….. et rendre votre 

    mariage original. C’est pourquoi nous vous proposons aujourd’hui une sélection 

    de …………… à lire au cours de votre cérémonie ou de votre …………………. 

    Il ne vous reste plus qu’à choisir celui qui vous parle le plus !

    1.4.3. Grammaire et conjugaison

    A) Lis et indique la valeur des temps soulignés dans les phrases 

    suivantes

    1) Je me lave les dents. 

    2) De peur d’être piqué, Paul ouvre son sac pour y prendre un crème antimoustique. 

    3) Elle préparait des pop-corn pour sa nièce chaque mercredi après-midi. 

    4) C’est en 1431 que Jeanne d’Arc meurt sur le bûcher à Rouen. 

    5) Les Alaouites prendront le pouvoir au Maroc en 1636. 

    6) Elle se réveilla, se brossa les dents, mangea, après quoi elle sortira. 

    7) Chaque jour, Marie promène son chien. 

    8) Si tu ne restais pas planté devant ton ordinateur toute la journée, tu 

    pourrais venir avec nous à la plage. 

    9) Ma sœur parlait au téléphone avec son amie.

    10) Elle était belle, sa taille fine se dressait devant moi comme une sirène 

    11) L’eau gèle à 0°c. 

    12) Dorénavant, je contacterai mon ami chaque soir. .

    B) Exprime la concession en utilisant les subordonnants suivants : 

    Malgré, cependant, pourtant, néanmoins, quand même, alors que, 

    même si, bien que

    1) Il fait froid. Je vais sortir.

    2) Elle est gentille. Personne ne l’aime.

    3) La démonstration est logique. Le résultat est faux.

    4) Ils sont jeunes. Ils ont une grande expérience.

    5) Il est âgé. Il est encore actif.

    6) Il s’excuse. Je ne le pardonnerai pas.

    7) Tu as un mauvais caractère, mais je t’apprécie 

    8) Jacques semble triste. Il a tout pour être heureux.

    C) Exprime la restriction dans les phrases suivantes

    1) Il pense toujours à ça.

    2) Elles offrent des cadeaux à leurs parents

    3) Elle travaille une fois par semaine ; le lundi.

    4) Il n’a pas d’argent, il n’a où vendre ses marchandises.

    5) Sa boisson préférée c’est de l’eau.

    6) Il n’a jamais visité d’autres villes à part Kigali

    D) A l’aide d’une conjonction de subordination, exprime l’hypothèse.

    Il pleut. Nous ne pourrons peut-être pas sortir.

    1) Tu vas finalement le rencontrer. Je pense qu’il va venir.

    2) Lundi ou mardi, le président part en voyage d’affaires. Nous irons le voir 

    quand il sera disponible.

    3) Je ne crois pas que tu saches parler chinois. Mais si tu en es capable, 

    alors tu traduiras ce que je dirai à mademoiselle Lin.

    4) Le voleur est peut-être passé ici ce matin. Le veilleur l’aura vu.

    5) La gamelle est pleine, le chat n’a rien mangé. Ou alors c’est peut-être toi 

    qui lui as remis des croquettes.

    E) Relie les deux propositions avec la locution entre parenthèses

    1) Elle porte cette robe. Elle est démodée. (Avant que) 

    2) Le pantalon te plaît. Je vais l’acheter. (Pourvu que) 

    3) J’ai préparé un repas léger. Tu seras plus mince. (Pour que) 

    4) Je vais partir. Tu me dis de rester. (à moins que)

    5) Elle est grande. Ses parents sont de petite taille. (bien que) 

    6) Il a fait un voyage. Elle le sait. (Sans que) 

    7) Il faut la rassurer. Elle veut rentrer chez elle. (de façon à ce que) 

    F) Mets le verbe entre parenthèses au temps qui convient

    1) Ce n’est pas que je (vouloir) vous renvoyer, mais il commence à se faire 

    tard.

    2) Afin que nous (pouvoir) rentrer plus vite, je vous propose de prendre 

    l’autoroute.

    3) L’accident fut brutal, si bien que personne ne (pouvoir) en établir les 

    circonstances exactes.

    4) Il est généreux, quoiqu’il (être) économe.

    5) Au cas où il (accepter), prévenez moi.

    6) Selon qu’il (accepter) ou pas mon avis, je déciderai de la suite à donner.

    7) J’attendrai jusqu’à ce que tu (partir).

    8) Puisque tu n’ (avoir) rien à me dire, tu peux partir.

    9) Il est entré sans que les invités ne le (voir).

    10) Je cherche une maison qui me (plaire).

    1.4.4 Stylistique

    Quelles sont les figures de style utilisées dans les phrases suivantes?

    1) Elle a des cheveux de soie.

    2) La forêt gémit sous le vent.

    3) Le temps est un grand consolateur.

    4) Rabat organise des festivités à l’occasion de la fête du trône.

    5) J’ai visité la ville rouge.

    6) ce n’est pas mauvais.

    7) Il n’est plus.

    8) Le feu a brûlé des arbustes, des champs, puis la colline entière.

    9) Mon lit est doux

     Mon lit est chaud.

    10) Les uns riaient; les autres pleuraient.

    11) Rappelle-toi, rappelle-toi Barbara.

    12) Il s’est passé des jours, des semaines, des mois avant qu’il se décide de 

    lui dire vérité.

    13) Cet endroit me parlait de toi, de nous, de ces heures passées ensemble.

    14) Un homme qui me hait près d’un homme qui m’aime.

    15) Il prit un train, un bateau, une voiture.

    1.4.5 Littérature

    Analyse ce poème sur base des caractéristiques suivantes :

    a) Le genre et l’auteur du poème.

    b) La structure poétique c’est à dire le nombre de vers (quatrain, sizain...), les 

    strophes et les syllabes (décasyllabes, octosyllabes...). 

    c) Le type de rimes

    d) Les figures de style employées (au moins trois)

    e) La thématique

    Poème « Amours de Marie, Ronsard, 1556. »

    Comme on voit sur la branche, au mois de mai, la rose,

    En sa belle jeunesse, en sa première fleur,

    Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,

    Quand l’aube, de ses pleurs, au point du jour l’arrose;

    La Grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,

    Embaumant les jardins et les arbres d’odeur;

    Mais, battue ou de pluie ou d’excessive ardeur,

    Languissante, elle meurt, feuille à feuille déclose;

    Ainsi, en ta première et jeune nouveauté,

    Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,

    La Parque t’a tuée, et cendre tu reposes.

    Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,

    Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,

    Afin que, vif et mort, ton corps ne soit que roses. 

    1.5. ACTIVITÉS LUDIQUES 

    • Lis et chante ces chansons d’amour

    A)Mon Cœur Te Dit Je T’aime par Frédéric François

    La maison a l’air plus grande

    Surtout la chambre

    Il ne reste rien de toi que ton parfum

    Je découvre en ton absence

    Un vide immense

    En voyant s’ouvrir les roses du jardin

    Je vis près du téléphone

    Mais quand il sonne

    C’est jamais le coup de fil que j’espérais

    Tu m’oublies et moi je chante

    Mais si je chante

    C’est seulement pour me retenir de pleurer.

    Refrain 

    Mon cœur te dit je t’aime

    Il ne sait dire que ça

    Je ne veux pas te perdre

    J’ai trop besoin de toi

    Mon cœur te dit je t’aime

    Il est perdu sans toi

    Mon cœur te crie je t’aime

    A chaque fois qu’il bat.

    C’est surtout lorsque je rentre

    Que tu me manques

    Il faut dire que chaque soir, tu m’attendais

    Et malgré ma solitude

    Par habitude

    Hier encore je t’ai fait chauffer du café

    Je dois perdre un peu la tête

    Dans ma défaite

    Je t’invente et je ne sais plus où j’en suis

    A nouveau tes yeux m’éclairent

    J’ai ta lumière en couleur sur des photos

    Tu me souris.

    Mon cœur te dit je t’aime

    Il ne sait dire que ça

    Je ne veux pas te perdre

    J’ai trop besoin de toi

    Mon cœur te dit je t’aime

    Il est perdu sans toi

    Mon cœur te crie je t’aime

    A chaque fois qu’il bat.

    Mon cœur te dit je t’aime

    Il ne sait dire que ça

    Je ne veux pas te perdre

    J’ai trop besoin de toi

    Mon cœur te dit je t’aime

    Il est perdu sans toi

    Mon cœur te crie je t’aime

    A chaque fois qu’il bat.

    Mon cœur te dit je t’aime

    La la la la, la la

    La la la la la la, la

    La la la la, la la

    Mon cœur te dit je t’aime...

    Source : https://www.paroles.net/frederic-francois/paroles-mon-coeur-te-ditje-t-aime

    B)Avec Toi par Marthe Zambo

    Mes parents savent que tu es toujours avec moi 
     Personne ne sait que tu m’as déjà quitté pour elle 
     Tu es parti même pas un mot, Oubliant que j’étais là 
     Dans la peine et le chagrin


    Mes parents savent que tu es toujours avec moi 
    Personne ne sait que tu m’as déjà quitté pour elle
    Tu es parti même pas un mot, Oubliant que j’étais là 

    Dans la peine et le chagrin

    REFRAIN

    Avec toi, j’avais appris à pardonner

     Avec toi, j’ai découvert une vie nouvelle 

    Avec toi j’ai connu la paix, l’amour et le bonheur 

    Avec toi, je suis si bien 

    Tu me disais que tu n’aimais que moi te souviens-tu?

     Et te souviens-tu que je ne peux vraiment rien sans toi 

    Tu es ma vie aie pitié Reviens moi je t’en supplie

     Avec toi, je suis si bien 

    Tu me disais que tu n’aimais que moi te souviens-tu? 

    Et te souviens-tu que je ne peux vraiment rien sans toi 

    Tu es ma vie aie pitié Reviens moi je t’en supplie 

    Avec toi, je suis si bien 

    REFRAIN 

    A présent que ma vie va recommencer 

    Que c’est si bon de me retrouver dans tes bras 

    Ne t’en va plus tu es à moi Avec toi je suis si bien 

    À jamais, à jamais 

    A présent que ma vie va recommencer

     Que c’est si beau de me retrouver dans tes bras 

    Ne t’en vas plus tu es à moi 

    Avec toi je suis si bien 

    À jamais, à jamais 

    source :https://kamerlyrics.net/lyric-189-marthe-zambo-avec-toi


  • CONTEXTE 2 URBANISME ET TECHNOLOGIE

    Compétence - clé : 

    Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec l’ urbanisme et la technologie.

    Activité introductive du contexte

    e

    s

    Questions 1) Observe les images et dis ce que tu vois. 

    2) Y a-t-il un lien entre ces images et le titre du contexte ?

    2.1 UNITÉ 1: LA VIE EN VILLE ET A LA CAMPAGNE

    2.1.1 Activité de mise en situation

    s


    s


    s

    d


    Questions 

    1) Observe ces images et décris tout ce que tu vois.

    2) Quel rapport y a-t-il entre ces images et le titre de l’unité ?

    3) Parmi les activités représentées par les images, distingue celles qui se 

    font en ville et celles qui sont propres à la campagne.

    Texte : LA VILLE A TRAVERS LES ROMANS AFRICAINS

    (…) Dans l’ensemble, les romanciers peignent la ville et le mode de vie urbain 
    par opposition au village et au mode traditionnel d’existence. La ville est le 
    lieu où se détériore tout ce qui constitue les valeurs séculaires de l’Afrique 
    traditionnelle : la solidarité et l’hospitalité s’estompent vite devant les impératifs 
    d’un système socio-économique fondé sur l’argent et le calcul souvent mesquin. 
    Zambo, dans Perpétue de Mongo Beti, a raison de mettre en garde les siens du 
    village qui nourrissaient l’espoir d’aller pendant quelques jours rendre une visite 
    de courtoisie à Edouard et Perpétue installés en ville : « Attention ! Ces jeunes 
    gens mènent là-bas une existence dont vous n’avez pas idée. Rien à avoir avec 
    la nôtre dans nos villages, dans nos maisons. Tout leur est compté, l’espace, le 
    temps, la nourriture, l’eau même, figurez-vous ; c’est qu’en ville tout coûte de 
    l’argent. N’allez jamais là-bas ; vous les troublerez plus que vous ne l’imaginez. »
    A la ville, aussi le sentiment religieux s’émousse car les priorités d’ordre matériel 
    accordent peu de place à Dieu. (…) On comprend alors le dépaysement radical 
    et le bouleversement qui se produisent chez le héros d’Alioum Fantouré, Bohi Di, 
    lors de son contact avec Porte Océan : « J’avais fini par connaître la ville comme 
    le fond de ma poche, une poche trouée qui ne me donnait aucun moyen de 
    vivre. J’avais découvert une nouvelle facette de la fraternité : le chacun pour soi 
    ou l’hypocrisie souriante… J’étais si désemparé que je n’arrivais plus à dormir…
    Porte Océane m’apparaissait comme une ville ou travailleurs et chômeurs, 
    indigènes et toubabs vivaient dans un cercle d’indifférence et de mépris.»
    Un tel cadre de vie entraîne inéluctablement chez les citadins une profonde 
    dégradation morale souvent mise en évidence par les romanciers : Bohi Di dans 
    Le Cercle des tropiques raconte comment beaucoup de ses camarades de la 
    ville le prenaient pour « un imbécile » parce qu’il se confinait dans « une stérile 

    honnêteté.»

    Mais, qu’elle soit cruelle, hostile ou même meurtrière, la ville offre toujours 
    son côté fascinant : elle se présente comme une sorte de mirage qui exerce 
    irrésistiblement son attrait sur les ruraux. En effet, pour ceux-ci, le citadin 
    représente à priori un modèle de réussite sociale. On se rappelle le succès de 
    Medza au village de Kala dans Mission terminée de Mongo Beti : les jeunes 
    villageois de son âge se distinguaient de la masse en se promenant en sa


    compagnie, les jeunes paysannes faisaient jouer tous leurs atouts pour se faire 

    remarquer par lui. Même les personnalités du village se réservaient l’honneur de 

    recevoir chez elles le collégien venu de la ville. 

    Effectivement il existe aujourd’hui une inégalité de chance entre le citadin et 

    le paysan, inégalité due au déséquilibre socio-économique existant entre les 

    différents cadres de vie. Pour les jeunes ruraux, la ville est le lieu de la prospérité 

    où facilement on trouve du travail, de l’argent et où on a à sa portée tous les 

    plaisirs et tous les loisirs. Ainsi, l’exode rural, le passage du village à la ville 

    procède d’une quête, d’un manque à combler, un peu comme l’est dans le 

    roman noir-américain le passage du Sud au Nord, symbole du passage de 

    l’ignorance à l’illumination, un chemin vers la liberté.

    Ce départ massif des jeunes pour la ville a pour conséquence de déstabiliser 

    et de tuer la vie en milieu rural. Sembène Ousmane écrit dans Véhi Ciosane 

    « telle une calamité, année après année, les bras valides s’en allaient tenter 

    fortune dans les cités urbaines. Et Santhiu-Niaye, vidé de sa force agissante, 

    se dépeuplait, croupissait. »

     D’après un article de J.N. VIGNONDE, Notre librairie, no 59, avrilmai 1981, tiré du dossier 12. L’homme et la ville, pp.139-141.

    2.1.2 Activités de compréhension du texte

    1) Pourquoi les valeurs séculaires de l’Afrique disparaissent-elles en ville ?

    2) Zambo met en garde les siens qui voudraient séjourner en ville chez 

    Edouard et Perpétue. Quel problème cette visite pourrait-t-elle 

    occasionner ? 

    3) Qu’est-ce qui attire le paysan vers la ville ?

    4) Pourquoi les jeunes paysannes faisaient-elles jouer tous leurs atouts  pour se faire remarquer par Medza ?

    5) Quelle partie de la population paysanne est plus particulièrement attirée  par la ville ; quelle en est la conséquence pour la vie en milieu rural ?

    6) A partir du mode de vie urbain évoqué dans le texte, dégage les  caractéristiques du mode traditionnel d’existence dans le monde rural.

    2.1.3 Activité d’exploitation lexicale

    a) Activité d’apprentissage

    1) Lis le texte puis relève et explique tous les mots et expressions relatifs à  la vie en ville et à la campagne.

    2) En te faisant aider du dictionnaire ou de l’internet, cherche et explique  d’autres mots relatifs au contexte.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    1) Mots et expressions relatifs à la vie en ville et à la campagne  relevés dans le texte :

    Ville, urbain, citadin, rural, villageois, paysan, paysanne, exode rural, milieu 

    rural, hospitalité, solidarité, courtoisie, chômeur, indifférence, indifférent, 

    mépriser, mépris, mesquin, cité, se dépeupler, fortune, hypocrisie, hypocrite, 

    fraternité, solidarité, honnêteté, honnête, croupir, fascinant.

    2) Autres mots et expressions relatifs à la vie en ville et à la  campagne

    Villa, urbaniser, urbanisation, urbanisme, urbaniste, citadelle, supermarché, 

    capitale, bidonville, banlieue, hôtel, motel, agriculture, élevage, campagnard, 

    logement, construire, culture, développer, feux de signalisation, etc. 

    c) Je comprends et j’applique

    Activité 1

    Lis les deux colonnes et fais correspondre les mots ou expressions  de la colonne A à leurs définitions de la colonne B

    s


    Complète le texte à l’aide des mots ou groupes de mots suivants 

    : l’indifférence, solidaires, honnêtes, le mépris, des chômeurs, les citadins, 
    rural, les campagnes, des chômeurs, des logements, l’exode rural, 

    l’urbanisation, fascinant.

    En général, ……… sont caractérisés par….... et ..…… tandis que dans 
    le milieu …….. les gens sont ………. et ……….. Au Rwanda, …….. des 
    centres commerciaux se fait progressivement. Le côté …………… des villes 
    est à l’origine de ……….. Les jeunes s’y rendent en quête d’emploi mais 
    ils n’ont pas tous la chance d’être embauchés si bien que certains restent 
    ………. et sont incapables même de se payer ………… . Ainsi ……… se  dépeuplent de leurs forces agissantes. 

    Activité 3
    Emploie les mots « capitale » et « fortune » dans de courtes phrases.
    Activité 4
    A l’aide du dictionnaire ou de l’internet, trouve au moins deux citations ou proverbes sur la vie en ville et/ou à la campagne.

    2.1.4. Activité d’exploitation grammaticale
    • Le discours rapporté au présent et au passé
    a) Activité d’apprentissage

    Lis les couples des phrases suivantes et trouve les différences entre elles en se basant sur la façon dont les paroles sont rapportées.

    1) a) L’auteur dit : « Dans l’ensemble, les romanciers peignent la ville et le mode de vie urbain par opposition au village et au mode traditionnel d’existence. »
    b) L’auteur dit que dans l’ensemble, les romanciers peignent la ville et le mode de vie urbain par opposition au village et au mode traditionnel d’existence.
     2) a) Il m’a dit : « Tu n’es pas gentil. »
     b) Il m’a dit que je n’étais pas gentil

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel


    A)Définition

    Le discours rapporté est une forme de narration qui permet d’énoncer des 

    paroles prononcées, soit de façon directe, soit de façon indirecte. Donc, le 

    discours direct et le discours indirect sont les deux formes que peut prendre 

    le discours rapporté. 

    B) Le discours direct

    Les paroles sont rapportées mot pour mot. Il y a rupture ; les paroles forment 

    un tout indépendant, distingué de la narration par les deux points, les 

    guillemets ou tirets dans les dialogues. Le discours cité garde sa typographie 

    (majuscule) et sa ponctuation propre (?, !, etc.).

    Exemple :

    L’auteur affirme : « Ce départ massif des jeunes pour la ville a pour 

    conséquence de déstabiliser et de tuer la vie en milieu rural. »

    C) Le discours indirect

    Les paroles sont rapportées plus ou moins fidèlement. Les interjections, les 

    points d’interrogation, les mots mis en apostrophe et certaines expressions 

    du discours direct disparaissent. Il n’y a pas rupture : les paroles sont 

    rapportées dans une complétive insérée dans la phrase narrative. 

    Le discours indirect est introduit par des verbes de déclaration ou d’opinion

    tels que : dire, annoncer, affirmer, demander, s’exclamer, raconter, expliquer, 

    prétendre, exposer, croire, juger, répondre, etc. Ces verbes introducteurs 

    permettent de nuancer le discours rapporté.

    Exemples : 

    • L’auteur affirme que ce départ massif des jeunes pour la ville a pour 

    conséquence de déstabiliser et de tuer la vie en milieu rural.

    • Le professeur demande à ses élèves s’ils ont fait le devoir.

    • L’enseignant ordonne aux élèves d’entrer en classe.  

    Emploi

    Le discours indirect s’utilise pour rapporter les paroles :

    1) Rapporter une déclaration avec que/qu’.


    Exemple :

    • Le journaliste dit : “Il y a une manifestation contre la réforme.”

    →Le journaliste dit qu’il y a une manifestation contre la réforme. 

    2) Rapporter une question simple avec si/s’ (devant il ou ils).

    Exemple :

    • - “Le journaliste demande : “ Est-ce qu’il y a une manifestation ? “

    →Le journaliste demande s’il y a une manifestation contre la réforme.

    3) Rapporter une question avec un mot interrogatif.

    Exemple:

    Le journaliste demande : “ Où/Quand/Pourquoi, etc. il y a une manifestation 

    ?

    →Le journaliste demande où/quand/pourquoi il y a une manifestation  contre la réforme.


    4) Rapporter un ordre avec “ de/d” et l’infinitif ou avec “que/  qu’”et le subjonctif

    Exemple :

    Le professeur dit aux étudiants : “ Sortez ! “

    →Le professeur dit aux étudiants de sortir.

    →Le professeur dit aux étudiants qu’ils sortent.

    5) Rapporter une question (que, qu’est-ce que/qui) avec “ce 

    que/qu’” et “ce qui”.

    Exemples :

    • Le journaliste demande : “ Qu’est-ce qu’il y a ? “

    →Le journaliste demande ce qu’il y a.

    • Il me demande :” Que fais-tu ? “

    →Il me demande ce que je fais.

    →Il me demande :” Qu’est ce qui est nécessaire ? “

    • Il me demande ce qui est nécessaire.

    Concordance des temps

    1) La construction avec un verbe introducteur au présent ou au futur.

    Lorsque le verbe introducteur est au présent ou au futur, il n’y a pas de changement dans les temps des verbes ainsi que dans les indicateurs spatio-temporels lors du passage du discours direct au discours indirect.

    Exemple :

    Le journaliste dit/dira : “ il y a une manifestation contre la réforme et les 

    manifestants seront nombreux.’’ 

    →Le journaliste dit/dira qu’il y a une manifestation contre la réforme et que 

    les manifestants seront nombreux.

    2) La construction avec un verbe introducteur au passé

    Quand le discours indirect est introduit par un verbe au passé, on applique 

    des changements dans le temps des verbes de la complétive et dans les 

    indicateurs spatio-temporels.

    Exemples 

    • Il dit : « Il pleut/il a plu/il va pleuvoir/il pleuvra. »

    →Il dit qu’il pleut/il a plu/il va pleuvoir/il pleuvra.

    • Il a dit : « Il pleut/il a plu/il va pleuvoir/il pleuvra. »

    →Il a dit qu’il pleuvait/il avait plu/il allait pleuvoir/il pleuvrait.

    a) Modification des temps

    s

    s

    L’imparfait ne change pas au discours indirect pour maintenir l’aspect duratif qu’il contient.

    b) Modifications des indicateurs spatio-temporels.

    s


    Exemples:

    • Il a dit : « On a beaucoup d’exercices aujourd’hui. »

    →Il a dit qu’on avait beaucoup d’exercices ce jour-là.

    • Lucile a dit : « Je reviendrai demain. »

    →Lucile a dit qu’elle reviendrait le lendemain.

    • Elle m’a dit « Je les ai achetés hier. »

    →Elle m’a dit qu’elle les avait achetés la veille.

    • Mon frère m’a dit : « J’aurai mon baccalauréat l’année prochaine

    »

    →Mon frère m’a dit qu’il aurait son baccalauréat l’année suivante.

    c) Modifications des déterminants démonstratifs

    s

    d) Modifications des pronoms

    es

    e) Les modifications des possessifs (Il faut s’adapter à la logique de la situation)

    s

    c) Je comprends et j’applique

    Activité 1

    Mets les phrases suivantes au discours indirect.

    1) Il a dit : « J’ai fait un long chemin. » 

    2) Maman a dit : « J’achèterai des légumes pour le diner. » 

    3) Eric m’a conseillé : « Garde ton sourire ! »

    4) Elle a dit à sa fille : « Il faut être patiente !»

    5) Le professeur a dit : « Les élèves ont bien travaillé ce matin. »

    6) Paul me demanda : « Veux-tu jouer au tennis de table ? »

    7) Il lui a dit : « Je te souhaite un joyeux anniversaire ».

    8) Alain m’a demandé : « Veux-tu me prêter ton stylo ? ».

    9) Je lui ai répondu : « Je suis d’accord, mais c’est un stylo noir. »

    10) Il a dit : « Cet ordinateur m’a mis en colère. »

    Activité 2

    Transforme les phrases au discours direct.

    1) Ils déclarèrent qu’ils ne viendraient plus à Kigali le lendemain

    2) Philippe m’a demandé si je ne mangeais pas avec Sarah.

    3) Elle m’a dit qu’elle travaillait à Paris.

    4) Julien me déclare que Marie arrivera à 21 heures.

    5) Paul me demande si j’accepterai de lire son livre.

    6) La maman dit à son fils qu’il vienne tout de suite.

    7) Mon collègue m’a dit qu’il ne s’occupait pas de ce secteur ce jour-là.

    8) Luc m’a déclaré qu’il avait acheté une belle chemise au marché.

    9) Je lui demande pourquoi elle n’est pas contente.

    10) Elle nous dit que nous ne sommes pas sérieux.

    • La double négation (ni…ni) 

     a) Activité d’apprentissage 

    Activité : Observe et lis attentivement les phrases suivantes avant de répondre aux questions ci-après:

    • Il n’a pas mangé hier soir.

    • Il n’y a ni bus ni métro près de chez nous.

    • Les gens de la campagne n’ont ni champs ni bétail. 

    • Ni mon mari ni moi n’aimons les animaux.

    Questions :

    2) Ces phrases sont-elles affirmatives ou négatives ?

    3) Si elles sont négatives identifie et justifie la négation employée.

    4) Mettez ces phrases à la forme affirmative.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel


    La double négation « ne...ni...ni » est la forme négative de « et » ou « ou ». 

    On l’utilise lorsque la négation porte sur deux éléments ou plus.

    Exemples : 

    J’aime le pain et le fromage. → Je n’aime ni le pain ni le fromage. 

    Il prend un livre ou un dictionnaire. →Il ne prend ni livre ni dictionnaire.

    1) -Sujet +ne + verbe +ni + infinitif +ni+ infinitif :

    Elle ne peut ni étudier ni travailler. 

    2) -Sujet+ne+verbe+ni+Nom (G.N., pronom) +ni + Nom (G.N., 

    pronom)

    Je n’ai ni cahier ni stylo.

    3) -Ni+Nom (G.N., pronom) + Ni + Nom (G.N., pronom) + ne +  Verbe....

     Ni les professeurs de cette faculté ni ceux de l’autre ne viennent de Chine.

    Remarque : Les articles indéfinis et partitifs (un, une, des, du, de la, de l’) 

    disparaissent. Les articles définis (le, la, l’, les), les adjectifs possessifs, les 

    adjectifs démonstratifs et les prépositions ne changent pas. 

    Exemples : 

    • J’ai un chat et un chien. →Je n’ai ni chat ni chien. 

    • Il aime la musique et le sport.→Il n’aime ni la musique ni le sport.

    • Il a un vélo et une voiture. →Il n’a ni vélo ni voiture.

    Il boit du thé ou du café.→ Il ne boit ni thé ni café.

    • Pierre et Paul parlent l’Anglais. →Ni Pierre ni Paul ne parlent 

    l’anglais.

    • Nous connaissons cet homme et cette femme.→ Nous ne connaissons ni cet homme ni cette femme.

    • Elle a son cahier et son stylo. →Elle n’a ni son cahier ni son stylo

    Nous allons à la banque ou au marché. →Nous n’allons ni à la banque ni au marché.

    c) Je comprends et j’applique.

    Activité 1

    Mets les phrases ci-après à la forme négative

    1) Ils vendent des magazines et des journaux. 

    2) Elle a reçu une lettre et des fleurs.

    3) Le directeur et le préfet des études sont présents aujourd’hui à 

    l’école.

    4) Ils veulent les explications.

    5) Elles prennent du beurre et de la confiture.

    Activité 2

    Réponds négativement aux questions suivantes

    1) Gaston est-il beau et intelligent ?

    2) Est-ce que tu connais Vincent et Bruno ?

    3) Voulez-vous continuer vos études ?

    4) Vas-tu acheter cette chemise et ce pantalon ?

    5) Veut-il vivre à Kigali ou à la campagne ?

    6) Veulent-ils continuer à marcher ou prendre un taxi ?

    2.1.5 Activité littéraire

    • L’initiation au théâtre

    a) Activité d’apprentissage

    Activité

    Lis les extraits des textes suivants et compare-les du point de vue 

    de leur forme.

    Extrait 1 : 

    Cependant, le roi était auprès de Madame. Elle lui dit qu’elle perdait la plus 
    véritable servante qu’il n’aurait jamais ; il lui dit qu’elle n’était pas en si grand 
    péril, mais qu’il était étonné de sa fermeté, et qu’il la trouvait grande. Elle 
    lui répliqua qu’il savait bien qu’elle n’avait jamais craint la mort, mais qu’elle 

    avait craint de perdre ses bonnes grâces. 

    L’ambassadeur d’Angleterre arriva dans ce moment. Sitôt qu’elle le vit, elle 
    lui parla du roi son frère, et de la douleur qu’il aurait de sa mort ; elle le pria 

    de lui mander qu’il perdait la personne du monde qui l’aimait le mieux ;(…)

    Mme de La Fayette, Histoire de Madame Henriette d’Angleterre.

    Extrait 2: La réconciliation

    MANUEL : - Bonjour, Annaïse.

    ANNAISE : - Ote-toi de mon chemin.

    MANUEL : - Raconte-moi ce que je t’ai fait et pourquoi nous sommes  ennemis.

    ANNAISE : - Je n’ai pas d’explication à te donner. Je suis pressée ; laissemoi passer.

    MANUEL : - Réponds-moi d’abord. J’ai de la bonne amitié pour toi, croismoi en vérité.

    ANNAISE : - Ah! Mes amis, en voilà un homme entêté. On dirait qu’il n’a  pas d’oreilles pour entendre. Je te dis de me laisser continuer  mon chemin.

    MANUEL : - Je t’ai cherchée partout, mais tu te cachais comme si j’étais le  loup-garou lui-même. Je voulais te parler, parce que je sais  que tu peux m’aider.

    ANNAISE : - Moi! Moi t’aider et comment ça ?

    MANUEL : - Je te le dirai si tu veux m’écouter.

    ANNAISE : - Les gens vont nous voir.

    MANUEL : - Personne ne viendra et même si… Est-ce que tu n’es pas  fatiguée, Annaïse, de toute cette haine qu’il y a, à l’heure qu’il  est, entre nous ?

    ANNAISE : - On a assez de peine comme ça avec l’existence, c’est vrai, oh!  c’est que la vie est 

    devenue difficile, Manuel. Maintenant laisse-moi partir pour la  grâce de Dieu.

    MANUEL : - Alors, tu n’avais pas oublié mon nom?

    ANNAISE : - Je t’en prie, ne me tourmente pas.

    Français LE / TTC 3 87 ème année

    MANUEL : - Tu as la main d’un bébé. Tes doigts sont fins comme la tige 

    d’une fleur naissante.

     RWEGERA Damien, Gouverneurs de la Rosée, Acte II, scène I, adaptation  pour le théâtre du roman de J. roumain

    Extrait 3 : Le Cid de Pierre Corneille, Acte I, scène 1

    Chimène :

    Elvire, m’as-tu fait un rapport bien sincère ?Ne déguises-tu rien de ce qu’a 

    dit mon père ?

    Elvire :

    Tous mes sens à moi-même en sont encore charmés :
    Il estime Rodrigue autant que vous l’aimez,
    Et si je ne m’abuse à lire dans son âme,
    Il vous commandera de répondre à sa flamme.

    Chimène :

    Dis-moi donc, je te prie, une seconde foisCe qui te fait juger qu’il approuve 

    mon choix ;Apprends-moi de nouveau quel espoir j’en dois prendre ;
    Un si charmant discours ne se peut trop entendre ;
    Tu ne peux trop promettre aux feux de notre amour
    La douce liberté de se montrer au jour.
    Que t’a-t-il répondu sur la secrète brigue 
    Que font auprès de toi don Sanche et don Rodrigue ?
    N’as-tu point trop fait voir quelle inégalité

    Entre ces deux amants me penche d’un côté ?

    Elvire :

    Non, j’ai peint votre cœur dans une indifférence
    Qui n’enfle d’aucun d’eux ni détruit l’espérance,

    Et sans les voir d’un œil trop sévère ou trop doux,

    Attend l’ordre d’un père à choisir un époux.

    (…)

    Chimène

    Il semble toutefois que mon âme troublée

    Refuse cette joie, et s’en trouve accablée :

    Un moment donne au sort des visages divers,

    Et dans ce grand bonheur je crains un grand revers.

    Elvire

    Vous verrez cette crainte heureusement déçue.

    Chimène

    Allons, quoi qu’il en soit, en attendre l’issue.

    Pierre Corneille, Le Cid, Acte 1, Scène 1,

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    1) Définition

    Le théâtre est un genre littéraire et se distingue de deux autres genres, le 
    roman et la poésie. Le théâtre expose une action dramatique sous forme 
    de dialogue entre les personnages. Le théâtre est écrit pour être présenté, 
    plutôt que pour être lu. Il suppose des acteurs, des costumes, des décors 

    et un public.

    2) Le théâtre classique 

    A partir de 1630 environ, le pouvoir, exercé par Richelieu puis Mazarin et 
    Louis XIV, cherche à éviter toute instabilité politique et souhaite s’affirmer 
    même au niveau culturel. Des Académies sont alors créées dans chaque art 
    par exemple, l’Académie française en 1635. Ces Académies ont pour but 
    de réglementer les compositions des œuvres artistiques. Les auteurs des 
    pièces de théâtre doivent obéir à des règles, en particulier pour la tragédie.


    a) Les règles du théâtre classique

    - La règle des trois unités : temps, lieu, action

    Toute pièce de théâtre doit présenter une histoire qui se déroule en une seule 
    journée : c’est la règle de l’unité de temps. Elle doit aussi se dérouler en 
    un seul lieu, dans un décor unique : c’est la règle de l’unité de lieu. Elle 
    doit également ne traiter qu’une seule intrigue pour bien capter l’attention 
    du spectateur : c’est la règle de l’unité d’action. Boileau résume cette 

    règle en ces termes :

    “Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin le 

    théâtre rempli.” (L’Art poétique - Boileau, 1674)

    - La règle de la vraisemblance

    L’intrigue et la situation d’énonciation doivent être possibles. Aucun 
    rebondissement extraordinaire ni réaction fantaisiste ne sont autorisés. Au 
    XVIIe siècle, les deux valeurs fondamentales sont « l’ordre » et « la raison », 

    c’est-à-dire l’ordre et le bon sens.

    - La règle de la bienséance

    Le dramaturge ne peut pas montrer de scènes choquantes aux spectateurs 
    (qui sont souvent issus de la haute noblesse et vivent à la cour du roi). Ainsi 
    les événements violents (batailles, meurtres, suicides...) peuvent exister dans 
    la pièce mais ne seront pas joués sur scène. Ils seront par exemple racontés 

    par un personnage qui y a assisté.

    b) Les dramaturges du XVIIe siècle

    Trois grands noms sont à retenir pour cette période : Molière, Corneille et 

    Racine.

    Molière a écrit de nombreuses comédies. Quant aux tragédies, elles sont 
    surtout l’œuvre de Jean Racine et de Pierre Corneille, qui a aussi créé des 

    comédies. 

    Les auteurs de tragédies cherchent à montrer les dégâts que peuvent 
    provoquer les passions et à célébrer l’ordre et la raison. D’autre part, leurs 
    pièces permettent aux spectateurs d’expulser leurs passions en les vivant 
    par procuration. Elles doivent provoquer « terreur et pitié «. Ce moyen de 
    purger les passions à travers une pièce qui provoque chez les spectateurs 
    terreur et pitié se nomme la « catharsis ». (Le spectateur doit être touché et 

    doit pouvoir se sentir concerné par ce qui se déroule sur la scène). 

    Les thèmes tragiques sont souvent l’héroïsme, l’honneur, la vengeance, 
    l’amour et la fatalité, l’homme face à son destin, etc. La tragédie met en 
    scène des personnages de rang social élevé qui s’expriment sur un ton 

    sublime et en vers alexandrins.

    Quelques grandes tragédies classiques :

    Corneille (1606-1684) :

    • Le Cid (1636)

    Racine (1639-1699) :

    • Andromaque (1667)

    Les auteurs de comédies cherchent à instruire en amusant. Il s’agit donc 
    pour les spectateurs de rire des personnages ridicules mais aussi de mieux 
    comprendre la nature humaine et devenir ainsi eux-mêmes meilleurs. Le 
    dénouement doit être heureux : les bons sont récompensés, les ridicules 

    échouent, les amoureux se marient. 

    Quelques pièces comiques de Molière (1622-1673) :

    • Les Précieuses ridicules (1664)

    • Le Misanthrope (1666)

    • L’Avare (1668)

    • Le Bourgeois gentilhomme (1670)

    • Les Femmes savantes (1672)

    • Le Malade imaginaire (1673)

    c) Style d’écriture

    La plupart des pièces de théâtre du XVIIe siècle, tragédies comme comédies, 
    sont écrites en vers et plus précisément en alexandrins, avec des rimes 
    plates. Elles utilisent donc de nombreux procédés stylistiques de la poésie 
    : exploitation des hémistiches avec un rythme binaire, des figures de style, 
    des allitérations, des assonances, etc. Concernant les comédies, certaines 

    ne sont pas écrites en vers : on dit qu’elles sont écrites en prose.

    d) L’action théâtrale

    Découpée en actes et en scènes, l’action dramatique relate, le plus souvent, 
    tous les événements qui permettent, comme dans le roman, de passer d’une 
    situation de départ, dite situation initiale, à une situation d’arrivée, dite 

    situation finale. On distingue trois étapes dans cette progression :

    - L’exposition : dans le premier acte d’une pièce, la première scène donne, 
    en général, tous les renseignements nécessaires à la compréhension de 

    l’intrigue : le lieu, l’époque, les personnages et le conflit.

    - Le nœud de l’action : c’est le moment où les personnages se trouvent 
    confrontés au conflit exposé dans le premier acte, et où se déroulent 
    péripéties et coups de théâtre, c’est-à- dire les événements inattendus qui 

    surviennent et qui modifient le déroulement de l’action.

    - Le dénouement : heureux ou malheureux, le dénouement donne les 
    renseignements nécessaires pour résoudre toutes les intrigues présentées 
    dans la scène d’exposition.
    e) L’espace et le temps du théâtre

    - Le lieu et le temps

    Il faut bien distinguer temps de la représentation et temps de 
    l’histoire, c’est-à-dire la durée des actions qui se déroulent sur la scène 
    et qui correspondent au texte des répliques et le temps de l’histoire vécue 
    par les personnages. De même, il ne faut pas confondre espace scénique
    et espace dramatique. Le premier renvoie à la scène du théâtre, alors 
    que le second renvoie aux lieux mentionnés par les personnages dans leurs  répliques.


    - La règle des unités

    Le théâtre classique a tenté de faire coïncider au maximum le temps de 
    la représentation et le temps de l’histoire, l’espace scénique et l’espace 
    dramatique. Il appliquait la règle des trois unités – unité de temps (vingtquatre heures au maximum), unité de lieu (un seul endroit pour l’action) et  unité d’action (une seule intrigue) – afin que l’illusion théâtrale soit la plus  grande.

    f) Les personnages dramatiques

    - Les types de personnages

    Traditionnellement, les personnages de théâtre correspondent à des 
    caractères prédéterminés, stéréotypés : il existe des types psychologiques
    (l’amoureux, l’ingénue), des types sociaux (le maître, le valet, la servante). 
    Ces différents types de personnages ont soit un rôle tragique (rois ou reines 
    confrontés à leur destin), soit un rôle comique (le bourgeois ridicule, le valet 

    rusé). 

    - Le schéma actantiel

    Pour définir les personnages dramatiques et leurs relations, on parle 
    de schéma actantiel. On distingue le sujet de l’action (le personnage 
    principal, le héros), l’objet que le héros veut conquérir (une personne, une 
    position sociale), ainsi que les opposants et les adjuvants, qui résistent 
    au héros ou l’assistent dans ses actions. Le destinateur est une force qui 
    pousse le sujet à agir et le destinataire est le bénéficiaire de l’action du 

    sujet (destinataire et sujet sont souvent un seul et même personnage).

     Le schéma actantiel met en évidence la nature des forces qui s’affrontent 
    sur une scène de théâtre, ce qui ne correspond pas nécessairement au titre. 
    Le schéma actantiel de Britannicus (1669) de Racine par exemple révèle 
    l’opposition entre la mère et le fils, qui constitue le véritable sujet de cette 

    tragédie.


    d

    3) Le théâtre moderne

    Les XIXème et XXème siècles sont marqués par une richesse dramatique 
    exceptionnelle. Cette richesse est due dans une large mesure à de grands 
    auteurs et metteurs en scènes qui ont stimulé le théâtre par leurs initiatives 

    de création et de mise en scène.

    Ces écrivains vont peindre surtout des caractères ou des conflits dramatiques 

    : parmi eux, les uns suggèrent, par des nuances, la vérité inexprimée des 

    cœurs, d’autres cultivent au contraire une violence explosive. Le thème de 

    l’angoisse apparait dans beaucoup d’œuvres. Des auteurs remettent en 

    question les structures théâtrales traditionnelles.

    a) Les caractéristiques générales du théâtre contemporain

    • Contrairement au théâtre classique du 17ème siècle, le théâtre 
    moderne s’astreint à de nombreuses règles : celles des unités 
    (de lieu, d’action, de temps), celles propres aux différents styles 

    (tragédies, comédies).

    • Aujourd’hui le théâtre est un art où tout est permis, les performances 

    ne connaissent plus de limites.

    • Les pièces peuvent à la fois mélanger le comique et le tragique, 

    l’absurde et le réalisme, etc.

    • Les scènes ne se limitent plus à l’arrière du rideau : les comédiens 

    peuvent jouer partout y compris au milieu du public.

    • Un troisième changement a également lieu : désormais le théâtre 
    peut s’allier avec d’autres formes d’art (chant, danse, dessin, etc.) ; 

    l’enjeu est alors de créer une véritable comédie théâtrale.

    • Le théâtre se veut novateur, même si l’écriture est fortement 
    imprégnée du contexte historique, lors d’événements notables : 

    guerres, etc.

    • On voit également naître de nouvelles formes : théâtre de rue, 

    nouveau cirque, dadaïsme, surréalisme.

    b) Le théâtre de l’absurde 

    Le théâtre de l’absurde est un style de théâtre apparu au XXème siècle, à 
    l’époque de la Seconde Guerre mondiale, qui se caractérise par une rupture 
    totale avec des genres plus classiques, tels que la tragédie, la comédie ou 
    la tragi-comédie, rupture qui se traduit par exemple par un manque total 
    de continuité dans les actions ou l’absence d’histoire, comme dans La 
    Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco. C’est un genre traitant fréquemment 
    de l’absurdité de l’homme et de la vie. L’absurdité des situations mais 
    également la déstructuration du langage lui-même ont fait de ce style 
    théâtral un mouvement dramatique à part entière. Ce type de théâtre montre 
    une existence dénuée de signification mettant en scène la déraison de tout 
    espoir de communication, dans laquelle l’humanité se perd.
    Trois auteurs des années cinquante sont souvent associés entre eux lorsque 

    l’on parle du nouveau théâtre ou théâtre de l’absurde :

    • Samuel Beckett, romancier et dramaturge (En attendant Godot, 

    Fin de Partie, Oh les beaux jours). 

    • Arthur Adamov, dramaturge (La Parodie, L’Invasion, La Grande et 

    La Petite Manœuvre, Le Professeur Taranne). 

    • Eugene Ionesco, dramaturge (La Cantatrice Chauve, La Leçon, 
    Les Chaises, Amédée ou Comment S’en Débarrasser, Rhinocéros, 

    Le Roi Se Meurt)

    c) Je comprends et j’applique

    Activité


    Lis l’extrait de la pièce de théâtre, Britannicus, et réponds aux 

    questions posées.

    Acte I, Scène 1 (deux répliques)

    La scène est à Rome, dans une chambre du palais de Néron.

    Acteurs : Agrippine, (mère de l’empereur Néron) et Albine (confidente 

    d’Agrippine)

    ALBINE

    Quoi ! tandis que Néron s’abandonne au sommeil,
    Faut-il que vous veniez attendre son réveil ?
    Qu’errant dans le palais, sans suite et sans escorte,
    La mère de César veille seule à sa porte ?

    Madame, retournez dans votre appartement.

    AGRIPPINE

    Albine, il ne faut pas s’éloigner un moment.
    Je veux l’attendre ici : les chagrins qu’il me cause
    M’occuperont assez tout le temps qu’il repose.
    Tout ce que j’ai prédit n’est que trop assuré : 

    Contre Britannicus Néron s’est déclaré.

    L’impatient Néron cesse de se contraindre ; 
    Las de se faire aimer, il veut se faire craindre.
    Britannicus le gêne, Albine, et chaque jour

    Je sens que je deviens importune à mon tour

    ALBINE

    Quoi ! vous à qui Néron doit le jour qu’il respire,

    Qui l’avez appelé de si loin à l’empire ?

    Vous qui, déshéritant le fils de Claudius,

    Avez nommé César l’heureux Domitius ?

    Tout lui parle, Madame, en faveur d’Agrippine :

    Il vous doit son amour.

    AGRIPPINE

     Il me le doit, Albine !

    Tout, s’il est généreux, lui prescrit cette loi ;

    Mais tout, s’il est ingrat, lui parle contre moi.

    Questions :

    1) Lis attentivement l’extrait de Britannicus ci-dessus et dis s’il appartient 

    au théâtre classique ou contemporain. Justifie ta réponse.

    2.1.6 Activité de production 

    a) Activité d’expression orale

    Activité

    Mémorisez et jouez (suivant le nombre de personnages) devant vos 

    collègues de classe l’extrait de la pièce de théâtre : « Le mariage de ma 

    cousine »

    Le mariage de ma cousine

    Une collégienne devient l’épouse d’un notable de 40 ans son aîné, sous les cris 
    de joie et d’allégresse de sa famille [...] Cette pièce met en scène avec gravité 
    et non sans sévérité à l’égard des mères complices et des pères tout-puissants, 
    les tourments d’une jeune fille prise au piège de la polygamie et de ce que l’on 

    qualifierait à juste titre aujourd’hui, de mariage forcé. (Angèle Mbarga)

    Scène 1

    Acteurs : Françoise, Pierre, Medjo

    Lorsque les rideaux s’ouvrent, on aperçoit Françoise en train de repasser. En face 

    d’elle son grand-frère Pierre lit un journal.

    Pierre : J’ai une faim de loup, Françoise. N’y a-t-il rien à se mettre sous la dent ?

    Françoise : (sans le regarder) : Rien !

    Pierre : (incrédule) Comment cela ? Tu veux me faire croire que maman n’a rien 

    laissé en partant au travail ?

    Françoise : (sur le même ton) Rien !

    Pierre : Et qu’attends-tu pour aller faire à manger ?

    Françoise : (tout en continuant à repasser) Rien !

    Pierre : (s’emportant) Tu veux que je crève de faim ? Que signifie tous ces rien, 

    rien, rien, rien ?

    Françoise : (sourire aux lèvres) Il signifie que tu n’auras rien à manger ici jusqu’au 

    retour de notre chère mère ce soir !

    Pierre : (se dirige vers la cuisine) Je ne te croirai qu’après avoir été moi-même 

    faire un tour dans la cuisine !

    Françoise : Très bonne idée, vas-y ! Tu sais quoi ? Je plains celle qui sera ton 

    épouse !

    Pierre : Et moi je plains celui qui te choisira pour épouse !

    Françoise : (Pierre revient de la cuisine avec un avocat et un morceau de 

    manioc) Ne peux-tu pas t’empêcher de manger à tout bout de champ ?

    Pierre : Et pourquoi le ferai-je? Et que dirai-je de toi qui passe tout ton 

    temps à manger des caramels ?

    Françoise : Tu as bien dit caramels !

    Pierre : Et qui dit caramels, dit caries dentaires !

    Françoise : (souriant) Ça me regarde !

    Pierre : Eh bien continue avec tes caramels et nous verrons ce que tes 
    dents deviendront (se dirige à nouveau vers la cuisine. Juste à ce moment 

    quelqu’un frappe à la porte)

    Françoise : Oui, entrez !

    Monsieur Medjo : (fait son entrée dans une tenue vestimentaire et une 

    démarche plus que correctes pour un sexagénaire) Bonjour Mademoiselle !

    Françoise : Bonjour Monsieur.

    Pierre : (serrant la main du visiteur) Si c’est mon père que vous voulez voir, 

    il n’est pas là.

    Monsieur Medjo : Vous a-t-il dit où il partait ?

    Pierre : Il nous a dit qu’il se rendait en ville et qu’il ne manquerait pas de 

    vous voir avant de rentrer à la maison.

    Monsieur Medjo : Si jamais on ne se voyait pas, dites-lui que je suis passé 

    le chercher. Françoise, je suppose que votre père vous a parlé de moi !

    Françoise : (surprise) Mon père vous dites ?

    Monsieur Medjo : Oui votre père (Pierre rit sous cape.)

    Françoise : (perplexe) Excusez-moi monsieur, je ne vous suis pas.

    Monsieur Medjo : (souriant) Eh bien mademoiselle Françoise, je n’insiste 
    pas. Puisque vous semblez surprise nous en reparlerons une autre fois. Sur 
    ce, je vous dis à très bientôt. Dites à votre père que je reviendrai le voir 

    incessamment.

    Pierre et Françoise : Au revoir monsieur (Monsieur Medjo prend congé et 

    un silence glacial s’installe)

    Françoise : Pourquoi riais-tu tout à l’heure ? J’ai un mauvais pressentiment 
    Pierre. Je ne me l’explique pas. Mais crois-moi, j’ai peur.

    Pierre : Et pourquoi donc ? Cesse de te faire du mauvais sang voyons !

    Françoise : Admettons que je me fais du mauvais sang pour rien. Je t’avoue 

    que ce monsieur m’a sérieusement inquiétée tout à l’heure.

    Pierre : Et que ferais-tu s’il te demandait de devenir sa onzième épouse ?

    Hortense : Quelle idée !

    Pierre : C’est pourtant une hypothèse qui n’est pas à exclure. Monsieur 
    Medjo est une personnalité et comme toutes les personnalités, il aime les 
    belles choses, les belles femmes et la belle vie. N’oublie pas qu’il est Chef 

    de Canton Député Maire !

    Françoise : Et alors ?

    Pierre : Il a les poches bourrées de billets de banques !

    Françoise : Je n’en ai pas besoin. N’as-tu rien d’autre à me dire ?

    Pierre : Eh bien puisque mademoiselle s’énerve, je m’éclipse. Mais avant de 
    m’en aller, je voudrais que tu ailles te coucher et qu’à mon retour tu sois plus 
    gaie et plus détendue. Une heure de somme te ferait du bien et dissiperait 

    toutes tes idées noires. D’accord ?

    Françoise : D’accord !

    Pierre : A bientôt sœurette !

    Françoise : A bientôt grand-frère. (Pensive) Ce vieux bonnet aurait-il 
    demandé ma main à mon père comme vient de l’insinuer mon cher frère ? Et 

    si c’était le cas ? Avec un père comme le nôtre, on ne sait jamais...

    Scène 2

    Acteurs : Mathias, Tamara, Françoise, Pierre

    Le repas du soir vient de s’achever. Tamara s’apprête à débarrasser la table.

    Mathias : J’ai quelque chose de très important à te dire, Tamara.

    Tamara : Je débarrasse la table et je suis à toi dans un instant.

    Mathias : Assois-toi et écoute-moi. Ce que j’ai à te dire est d’une importance 

    capitale. Je voudrais te parler du mariage de Françoise.

    Tamara : De quel mariage parles-tu ?

    Mathias : Du mariage de Françoise et Medjo. Il est grand temps que je te 

    l’apprenne. Ils doivent se marier la semaine prochaine.

    Tamara : De quel Medjo s’agit-il ?

    Mathias : De celui que tu connais, voyons !

    Tamara : Quoi ? Non, cela ne peut être vrai, Mathias !

    Mathias : (calmement) C’est pourtant le cas, ma chère femme ! J’ai décidé 

    de marier notre fille bien aimée à Medjo, notre Chef de Canton Député 

    Maire. Qu’il y a-t-il de mal à cela ?

    Tamara : (indignée) Marier notre fille à ce vieux monsieur ? Françoise n’est 

    qu’au collège et nous devons la laisser tranquille pour le moment. As-tu 

    perdu la tête ? Peux-tu me dire depuis quand les as-tu fiancés ?

    Mathias : Depuis l’année dernière. Depuis les grandes vacances dernières 

    pour être plus précis. Ne penses-tu pas qu’il était temps que nous nous 

    penchions sur son avenir ?

    Tamara : Serais-tu par hasard en train de me faire une mauvaise blague ?

    Mathias : Je n’ai jamais été aussi sérieux ma chère femme ! Pourquoi te 

    ferai-je une blague d’aussi mauvais goût ?

    Tamara : Puis-je savoir dans quelles conditions tu les as fiancés ?

    Mathias : A huis clos !

    Tamara : De manière unilatérale, tu veux dire ! As-tu perdu la tête, Mathias ?

    Mathias : Pas du tout ! La preuve est que j’ai encore tous mes membres. 

    Si j’avais perdu la tête, je ne serais pas là devant toi, te parlant du mariage 

    de notre fille.

    Tamara : Je suis sûre que tu as perdu la raison en prenant cette décision. 

    C’est totalement insensé de ta part de marier Françoise à ce vieux monsieur 

    qui est du reste marié à dix autres femmes ! Je ne consentirai pas à laisser 

    notre fille devenir sa onzième épouse. Ce serait pure folie de ma part !

    Mathias : Ma chère femme, il est bien trop tard à présent ! Medjo m’a versé 

    en guise de dot l’année dernière, la rondelette somme de cent cinquante 

    mille francs et la semaine prochaine, il offrira tout un bœuf à la famille toute 

    entière pour parachever sa demande en mariage.

    Tamara : Puis-je savoir ce que tu as fait de son argent.

    Mathias : Que t’importe ce que j’ai fait de cet argent ? Depuis quand les 

    femmes se mêlent-elles des questions de dot ? Hein ?

    Tamara : Françoise n’est-elle pas notre fille à nous deux ? Ne suis-je pas sa 

    mère ? N’ai-je pas le droit d’être informée des engagements que tu prends 

    pour notre enfant ? Ne penses-tu pas que c’est une erreur monumentale de 

    marier notre fille à ce polygame âgé de plus de 60 ans ? Si tu ne me dis pas 

    ce que tu as fait de cet argent, je m’en vais.

    Mathias : Fais comme tu voudras. En attendant, je t’interdis de parler de 

    Medjo sur ce ton. C’est un haut personnage que tout le monde craint et 

    respecte. Tu devrais te réjouir de l’avoir pour futur gendre. Crois-tu qu’il soit 

    possible à n’importe qui d’avoir pour futur gendre une personnalité de cette 

    envergure ?

    Tamara : Vas au diable Mathias ! Malgré ses titres ronflants, Françoise 

    n’épousera pas Medjo. Débrouille-toi pour lui rendre ses cent cinquante 

    mille francs. Ma fille n’épousera pas ce vieux monsieur, m’entends-tu ? (n’en 

    pouvant plus, Mathias la bouscule brutalement. Alertés par leurs éclats de 

    voix, Pierre et Françoise accourent)

    Pierre : Qu’ y a-t-il, Papa ?

    Françoise : Pourquoi Maman pleure-t-elle ?

    Mathias : (le regard fuyant) Tout simplement parce que tu dois te marier la 

    semaine prochaine. (Pierre éclate d’un rire forcé)

    Françoise : Qu’est-ce que tu dis Papa ? Avec qui vais-je me marier et 

    depuis quand m’as-tu fiancée ?

    Mathias : Je t’ai fiancée l’année dernière à un illustre personnage de la ville. 

    Je suis ton père et suis de ce fait bien placé pour décider de ce qui est bon 

    pour ton avenir, mon enfant.

    Françoise : (éclatant en sanglots) Pourquoi as-tu décidé de me marier 

    sans me consulter, Papa ?

    Pierre : Jusque-là tu n’es pas clair, Papa. Peut-on savoir à qui tu as décidé 

    de la marier ?

    Mathias : J’ai décidé de la marier à Medjo, notre Chef de Canton Député 

    Maire !

    Pierre : Quoi ?

    Françoise : (sanglotant de plus belle) Mais que t’arrive-t-il, Papa ? Pourquoi 

    m’obligerais-tu à interrompre mes études. Il y a deux ans de cela, tu disais 

    pourtant que tu voulais que je devienne une secrétaire de direction hors pair.

    Mathias : Boucle-la Françoise ! Je suis le chef de cette famille et n’ai 

    par conséquent pas à vous consulter sur mes moindres faits et gestes. 

    M’entends-tu ? Si c’est ta mère qui t’apprend à me parler de la sorte, sachez 

    que je ne saurais le tolérer chez moi. Medjo t’a dotée depuis un an. Que tu 

    le veuilles ou non, tu te marieras à lui la semaine prochaine et quitteras par 

    conséquent ton collège.

    Françoise : Papa, je ne saurais consentir à devenir l’épouse d’un homme 

    ayant l’âge de mon grand-père. Je ne me marierai donc pas la semaine 

    prochaine avec ce vieux monsieur.

    Mathias : Tu seras son épouse et tu quitteras ce collège qui t’apprend à 

    me désobéir. Ce collège où vous apprenez tant de mauvaises choses. Je 

    comprends à présent pourquoi nos parents n’envoyaient pas leurs filles à 

    l’école.

    Pierre : Papa ne peux-tu pas laisser Françoise finir ses études avant de lui 

    parler de mariage ?

    Mathias : Ta gueule ! Je ne me laisserai pas faire cette fois-ci, tu m’entends 

    ? Et si on parlait de toi qui es supposé prendre ma relève un jour. Astu seulement la moindre idée de tout ce que j’ai dépensé pour toi depuis 

    que tu vas au lycée ? Une immense fortune ! Et que m’as-tu rapporté en 

    compensation ? Rien du tout. Pas même un dix sur vingt de moyenne. Et tu 

    oses me demander de laisser ta sœur finir ses études ? Il n’en sera point 

    question. J’ai décidé et vous devez vous exécuter.

    Françoise : (continuant à sangloter) Que Dieu me pardonne si je maudis 

    le jour où il décida que tu sois mon père et que je sois ta fille. Maudit soit le 

    jour où je suis née. Je me donnerai la mort plutôt que d’épouser ce vieillard. 

    Il a dix épouses, n’en est-il pas satisfait ? Qu’il soit Chef de Canton Député 

    Maire ou Chef d’Etat, je m’en moque éperdument. Je poursuivrai mes études 

    et si tu essaies de m’en empêcher, je me suiciderai.

    Mathias : Nous verrons qui de nous deux aura raison. Je vais chercher ton 

    futur mari et te laisse le temps de réfléchir. Quant à toi mon pauvre fainéant 

    de fils, attends ma mort en paix. Mais pour le moment, laisse-moi m’occuper 

    de mes affaires. (s’en va sous le regard estomaqué de ses enfants)

    Françoise : Est-il possible qu’il soit mon père ? O Seigneur, aies pitié de 

    moi et viens à mon secours.

    Pierre : Le jour où cela me prendra, je m’en irai d’ici sans laisser d’adresse. 

    Ce serait peut-être mieux ainsi.

     Marie-Charlotte MBARGA KOUMA, Le mariage de ma cousine, 1972.

    Tiré de : http:// aflit.arts.uwa.edu.au/IneditMbargaKouma4.html

    b) Activité d’expression écrite

    Activité

    A partir de ton observation et de ton expérience, décris en 150 mots les 

    activités quotidiennes exercées dans ton village (en ville ou à la campagne).

    2.2 UNITÉ 2. : LES MOYENS DE COMMUNICATION 

    EN VILLE ET À LA CAMPAGNE

    2.2.1 Activités de mise en situation

    s

    s

    x

    s

    Observe les images ci-dessus et réponds aux questions posées.

    1) Que vois-tu sur ces images ?

    2) Trouve un mot qui désigne à quoi sert chacun des appareils que tu vois 

    et ce que font les personnages.

    3) En quoi ces images sont-elles en rapport avec le titre de l’unité ?

    Texte 1 : L’évolution des moyens de communication

    Les moyens de communication ont énormément évolué au fil du temps. L’homme 

    a cherché des tas de moyens pour tenter d’avoir une communication plus rapide 

    et efficace. En effet, les moyens de communication qu’on connaît aujourd’hui 

    sont très différents de ceux du passé.

    Tout d’abord, durant la préhistoire, les hommes utilisaient des sons et des gestes 

    pour pouvoir transmettre une information à leurs destinataires. En évoluant, les 

    hommes ont commencé à utiliser l’art rupestre pour pouvoir communiquer. Le 

    terme « Art rupestre » désigne toutes les manifestations artistiques réalisées 

    par l’homme sur des supports rocheux. Les hommes préhistoriques utilisaient 

    plusieurs techniques : la gravure où l’homme utilisait une pierre dure pour 

    marteler un support rocheux ainsi que la peinture où l’homme utilisait des 

    poudres de couleurs provenant de minéraux broyés afin de représenter les 

    poils, les pelages d’animaux ou les crinières.

    Cet art rupestre pouvait aussi permettre de marquer un territoire. Cela reste 

    un très grand pas dans la communication. Néanmoins, c’est un moyen de 

    communication complexe et pas très efficace dans la vie de tous les jours.

    On passe désormais à l’Antiquité avec l’apparition de l’écriture. C’est à ce 

    moment-là que l’homme a commencé à écrire des textes. Cela marque le début 

    de l’histoire de la communication. D’abord, l’écriture est un système de signes 

    et symboles graphiques. L’art rupestre n’est pas considéré comme une écriture.

    L’écriture est un besoin véritable pour l’homme dans les échanges commerciaux, 

    dans le compte du nombre de têtes de bétail mais aussi dans la communication 

    rapide et efficace. Cela a permis une grande avancée dans la communication. 

    Cependant, le nombre de signes est très important et reste compliqué à 

    apprendre. 

    Au moyen âge, l’histoire de la communication fait un grand pas notamment 

    grâce à l’imprimerie vers 1440. Cette invention permet de gagner énormément 

    de temps à réécrire des textes.

    Plus tard, en 1794, le français Claude Chappe inventa le télégraphe, une machine 

    composée d’un mât mobile porteur de bras articulés, un système permettant 

    de transmettre des informations à distance. Ce télégraphe de Chappe sera 

    amélioré par Samuel Morse, d’où l’appellation de Code Morse. 

    En 1876 le scientifique britannique Alexander Graham Bell, ingénieur et inventeur 

    dépose le brevet de l’invention du téléphone fixe, c’est une véritable révolution 

    technologique qui jouera un rôle très important dans le développement de la 

    société. 

    Plus tard, apparut la télévision, une invention et un outil permettant à la fois de 

    distraire et de communiquer, émettant et recevant des séquences audiovisuelles, 

    appelées programme télévisé (émissions, films et séquences publicitaires).

    L’homme ne cesse d’inventer des choses extraordinaires et le montre avec 

    l’ordinateur. Certes l’ordinateur n’est pas un moyen de communication de base, 

    mais il reste tout de même un outil permettant d’accéder à l’internet, un moyen 

    de communication très courant de nos jours.

    L’internet est une véritable révolution dans le monde de la communication. C’est 

    un réseau informatique à l’échelle mondiale.

    Jusqu’à présent, la télévision, la radio, les journaux se sont contentés, de nous 

    définir la télématique 1 comme le « mariage » de la télévision, de l’ordinateur 

    et du téléphone. On nous explique le fonctionnement et on nous chante les 

    louanges de cette merveilleuse invention. Quelle joie que d’être en mesure de 

    se renseigner sur les horaires des trains, réserver des places de théâtre, obtenir 

    le numéro d’un abonné, passer ses commandes auprès des magasins de vente 

    par correspondance, sans avoir à se déplacer, en évitant les lignes encombrées 

    et les mille et une tracasseries inutiles de la vie quotidienne ! Quel gain de 

    temps ! Que dire encore du télécopieur, autre application de la télématique, qui 

    permettra aux usagers la transmission de lettres ou autres documents au prix 

    d’une communication téléphonique sans l’intermédiaire de la boîte aux lettres. 

    Mariage de l’ordinateur, du téléphone et de la télévision, nous dit-on. 

    L’ordinateur, s’il facilite et accélère la recherche des informations, a indexé2, 

    fiché3, numéroté4 l’individu, a, somme toute, restreint la liberté individuelle par 

    la centralisation et la suppression d’emplois auxquelles il aboutit. Le téléphone, 

    en rendant la communication facile et rapide, l’a, simultanément, rendue 

    superficielle. La télévision, en pénétrant dans les foyers, uniformise les loisirs, 

    standardise l’individu en récepteur passif et tue l’échange.

    La télématique ne va contribuer qu’à isoler un peu plus l’individu. Enfermé au 

    bureau puis dans son appartement, l’être humain sera relié au monde par des 

    boutons et le monde lui apparaîtra sur des écrans. Or l’homme a besoin que 

    l’autre lui parle, il a besoin de sentir la présence et la chaleur de l’autre. 

     Corinne Zylberberg (Article paru dans Le Monde et adapté par les auteurs)

    Vocabulaire pour faciliter la lecture

    1) Télématique ou téléinformatique : l’information faisant appel à des  moyens de transmission à distance.

    2) Indexé : codé.

    3) Fiché : fixé, en parlant du regard fixement arrêté sur quelque chose.

    4) Numéroté : distingué par un numéro. 

    2.2.2 Activité de compréhension du texte 

    1) Pourquoi l’homme a-t-il toujours envie d’améliorer ses moyens de 

    communication ?

    2) Énumère les différents moyens de communication évoqués dans le texte. 

    3) Comment définit-on la télématique dans le texte ?

    4) Que peut-on faire actuellement grâce à la télématique ? 

    5) Du point de vue sociologique, quels dangers présentent les trois 

    composantes de la télématique ? 

    6) En définitive, à quel paradoxe arrive le raisonnement de l’auteur ?

    2.2.3. Activité d’exploitation lexicale

    a) Activité d’apprentissage 

     Relève le vocabulaire relatif aux moyens de communication dans le texte cidessus.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    Mots relatifs aux moyens de communication : Transporter, décoller, 

    atterrir, route, téléphone, poste, aéroport, gare routière, autoroute, internet, 

    agence de transfert d’argent, invitation, tambour, communication orale, 

    communication écrite, communication électronique, courriel, code, message, 

    accoster, radio, téléphone, télévision, télécommunication, information, presse, 

    adresse, opérateur, ordinateur, internet, connexion, tablette, Smartphone, 

    connecter, réseau, Facebook, Instagram, Twitter, photo, adresse, numéro, 

    contacter, téléphone portable, ordinateurs, communiquer, décrocher, etc. 

    Les expressions relatives aux moyens de communication 

    Ordinateur portable, téléphone portable, rapprocher les gens, s’éloigner les 

    uns des autres, transfert d’argent, décrocher quelque chose, internet illimité, 

    téléphone fixe, correspondre par écrit, connexion internet. 

    b) Je comprends et j’applique.

    Activité 1

    Lis les deux colonnes et fais correspondre les mots ou expressions 

    de la colonne A à leurs définitions de la colonne B.

    s

    Activité 2

    A l’aide d’un dictionnaire ou de l’internet cherche d’autres mots en rapport 

    avec le contexte et trouve leurs sens.

    Activité 3

    Cherche le champ lexical du mot « communication ».

    Activité 4

    Complète à l’aide des termes ci-après : sémaphores, internaute, 
    carrefour, médium, digitale, relais, émissions, outil, ligne, satellites.

    1) L’anglais est le …………d’instruction au Rwanda. 

    2) Comme il navigue souvent, cet ………….est toujours informé de 

    tout ce qui se passe à travers le monde.

    3) Les yeux des mécaniciens cherchaient au plus loin, le feu blanc des 

    ………..pour s’assurer de l’accostage pacifique du bateau. 

    4) Le téléphone portable est un …………..de communication très 

    répandu au Rwanda.

    5) Toute personne capable de construire des ………. que nous ne 

    pouvons pas abattre mérite qu’on la prenne au sérieux.

    6) Depuis que le ……….hertzien fonctionne, nous captons mieux la 

    télévision dans notre région. 

    7) Ce jeune journaliste s’occupe spécialement des …………….

    sportives à la télévision rwandaise. 

    8) Le Rwanda se trouve actuellement à un ………... culturel. Il n’a pas 
    envie de perdre son passé et sa culture, et en même temps ne veut 

    pas rater l’avenir.

    9) . A l’autre bout du fil, j’entends une belle voix hésitante : « J’ai perdu 

    la ……….. ! Je te rappellerai dans un instant »

    10) Le carillonneur de notre école a une montre à affichage numérique 

    qui est ainsi appelée montre …

    2.2.4 Activités d’exploitation grammaticale

    • Le discours rapporté au passé et au présent (différence entre  interrogation directe et indirecte).

    a) Activités d’apprentissage 

    Lis attentivement les phrases ci-dessous et réponds aux questions  posées.

    d

    1) Trouve ce qui est commun aux phrases de chaque corbeille.

    2) Explique ce qui différencie les phrases de A et celles de B.

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    1) Définition 

    L’interrogation directe (appelée aussi phrase interrogative) est une 
    question posée directement à quelqu’un. La phrase interrogative sert 
    généralement à poser une question pour obtenir une information. 


     À l’oral, c’est seulement le ton montant de la voix qui marque l’interrogation.


    Exemple : Tu es libre ce soir ?

    À l’écrit, il ne faut pas oublier le point d’interrogation (?) et les guillemets 

    (« ... ») ou un tiret (−).

    Exemples :

    • Jean demande à son ami : « Est-ce que tu es libre ce soir ? »

    • Jean demande à son ami : « Es-tu libre ce soir ? »

    Dans la phrase interrogative directe, on peut poser une question de trois 
    façons différentes compte tenu des trois principaux niveaux (ou registres) 
    de la langue à savoir le langage standard ou courant, le langage familier ou 

    populaire et le langage soigné, recherché ou châtié.

    d

    2) Les formes de l’interrogation directe

    On distingue les interrogations totales et les interrogations partielles. 

    a) L’interrogation totale

    Elle porte sur l’ensemble de la phrase et il est possible d’y répondre par « oui » ou par « non ». 

    L’interrogation totale peut se construire : 

    • par l’emploi du terme interrogatif « est-ce que », placé en tête de  phrase 

    • ·par l’inversion du sujet, placé après le verbe. 

    A la 3ème personne du singulier, lorsque le verbe se termine par une voyelle, 

    il faut ajouter un « t » pour faciliter la prononciation. 

    Exemple : Viendra-t-elle ?

    Le type de phrase interrogative peut se combiner avec la forme négative.

    Exemples : 

     • Ne viendras-tu pas avec nous ? 

    • Est-ce que tu n’as pas froid ? 

     b) L’interrogation partielle

    Quand une phrase interrogative pose une question à laquelle on ne peut 
    pas répondre par « oui » ou « non », on dit que c’est une interrogation partielle. 
    Le questionnement ne porte que sur un constituant précis (un élément 
    manquant), sur une partie de la phrase. L’interrogation partielle présuppose 
    donc toujours les autres informations qui ne sont pas questionnées, 
    ordinaires ou non. Elle demande donc une réponse plus détaillée que  l’interrogation totale.


    Exemples d’interrogations partielles :

    1) Pourquoi parlez-vous si fort au téléphone ?

    → On ne peut pas répondre simplement à cette question par oui ou non. 

    → Cette phrase est une interrogation partielle.

    2) Comment puis-je enregistrer cette chanson ?

    → Il n’est pas possible de répondre à cette question par oui ou non.

    → Cette phrase interrogative est donc une interrogation partielle.

    3) . Les valeurs d’une phrase interrogative

    a) . Le plus souvent, on se sert d’une phrase interrogative pour poser 

    une question ou demander de l’information.

    Exemples : 

    • Quelle heure est-il ?

    • Quand part-il ?

    • D’où vient-il ?

    → Ces phrases sont employées pour demander une information.

    b) Mais, la phrase interrogative peut aussi exprimer poliment un 
    ordre. Elle est alors utilisée à la place d’une phrase injonctive pour atténuer un ordre.


    Exemples :

    • Peux-tu déplacer ton véhicule ? à la place de : Déplace ton véhicule.

    • Pouvez-vous me sortir ce dossier ? à la place de : Sortez-moi ce  dossier.

    → Ces phrases ont la valeur d’un ordre atténué et poli.

    c) Enfin, elle peut aussi exprimer une évidence (en remplaçant une 

    phrase déclarative). On dit que c’est une interrogation rhétorique, 

    oratoire ou stylistique. Si la phrase déclarative correspondante est 

    affirmative, alors l’interrogation sera à la forme négative (et inversement).

    Exemples : 

    • N’ai-je pas insisté ? à la place de : J’ai insisté.

    • Qui peut le faire ? à la place de : Personne ne peut le faire.

    • Quoi ! Celui qui veut me rendre esclave n’est point coupable ? 

     ]à la place de : Il est coupable. 

     ]→ Ces interrogations ont la valeur d’une évidence.

    On remarque aussi qu’à chaque fois, la phrase interrogative et la phrase 

    déclarative ont des formes (négatives et affirmatives) opposées.

    * L’interrogation indirecte/Le discours indirect/Le style indirect

    1) Définition : 

    L’interrogation indirecte est une phrase dans laquelle la question n’est pas 

    posée directement à quelqu’un.

    On retient que dans une interrogation indirecte :

    -à l’oral, à la fin de la phrase le ton de la voix n’est plus interrogatif.

    -à l’écrit, il ne faut ni point d’interrogation ni guillemets (ou tiret), mais 

    généralement un point (.) ou bien, parfois une virgule (,) ou des points de 

    suspension (...)

    Exemples :

    • Ils veulent savoir quand il vient.

    • Je me demande s’il vient.

    • Nous demandons d’où il vient.

    2) Comment différencier une interrogation directe et une  interrogation indirecte ?

    a) L’interrogation directe :

    • est une phrase interrogative,

    • finit donc par un point d’interrogation.

    Exemple :

     Qui est là ? 

    • Cette phrase est une phrase interrogative.

    • La question est posée directement.

    • Elle finit par un point d’interrogation.

    • L’interrogation est directe.

    b) Mais l’interrogation indirecte est 

    • une phrase déclarative.

    • Elle finit par un point ou des points de suspension.

    • La question est posée à l’aide d’une proposition subordonnée.

    • On y trouve un verbe introducteur comme : (se) demander, savoir, 

    ignorer, … 

    • Elle est construite en 2 parties :

    → une proposition principale qui décrit l’attitude mentale de celui qui pose 

    la question.

    → une proposition subordonnée qui contient la question posée. 

    Exemple 

    Je me demande qui est là.

    • La phrase est déclarative.

    • Elle contient le verbe conjugué « demande »

    • Elle finit par un simple point.

    • Elle est construite avec deux propositions.

    • La 1ère indique l’attitude et l’intention de celui qui pose la question.

    • La 2ème est « subordonnée » et pose la question de manière 

    inPour faire la communication, il fallait donner le numéro au barman. Il l’inscrivait 

    sur un bout de papier : 84.10.10, il les composait sur le téléphone du 

    comptoir, puis transmettait la communication à l’autre téléphone, au bout 

    du comptoir, encastré dans sa cabine acoustique. Il faisait alors un signe à 

    la main, en disant : « C’est à vous ! »

    A ce moment-là, on appuyait sur un petit bouton rouge, sur le socle du 

    téléphone, et on entendait une voix nasillarde qui répondait :

    • Allô ? Allô ?

    • Allô ? Michèle ?

    • Ce n’est pas Michèle, c’est sa sœur. 

    • Ah bon. Dites, Germaine, Michèle n’est pas là ?

    • Non.

    • Elle n’est pas là ?

    • Ce n’est pas Michèle, c’est sa sœur. – Qui…directe.

    • Cette phrase est une interrogation indirecte.

    *Le passage de l’interrogation directe à l’interrogation indirecte

    Le passage de l’interrogation directe à l’interrogation indirecte entraîne : 

    1) Les mêmes changements de temps, de pronoms personnels 

    et de mots possessifs, la même modification des expressions de 

    temps que dans le passage du discours direct au discours indirect.

    2) La suppression de la forme interrogative :

    • suppression de « Est-ce que » ou rétablissement du sujet devant 

    le verbe ;

    • suppression du point d’interrogation et des guillemets.

    3) La subordination par si ou par un mot interrogatif.

    • Le verbe introducteur le plus courant est « demander ». Mais 

    beaucoup d’autres verbes peuvent aussi impliquer une question 

    : comprendre, dire, ignorer, indiquer, s’informer, se demander, 

    interroger, savoir, etc.

    De l’interrogation directe à l’interrogation indirecte

    s

    c) Je comprends et j’applique

    Activité 1
    Remplace les points de suspension par la ponctuation qui convient.


    1) Le commissaire en colère crie ...Et pourquoi ne l’avez-vous pas  arrêté ? »

    2) La femme de ménage téléphone pour savoir si son mari viendra la  chercher…

    3) Le garçon de café m’adresse la parole : « Désirez-vous autre chose, monsieur…

    4) L’enfant se demande pourquoi le jour baisse…

    Activité 2

    A partir des propositions principales proposées, construis 
    des questions indirectes correspondant aux questions posées 

    directement.

    1) Pourquoi veut-il apprendre le judo ?

    → Ne me demande pas …

    2) Nous a-t-elle vus ?

    → Je ne sais pas …

    3) Sont-ils déjà rentrés ?

    → Je n’ai pas encore vérifié …

    4) Comment fonctionne cette machine ?

    → Je ne sais pas non plus …

    5) Qui est arrivé ?

    → Je te demande …

    Activité 3

    Transforme les propositions subordonnées interrogatives 
    indirectes en interrogations directes en respectant les emplois 

    proposés entre egg.

    1) Je me demande si je les reverrai un jour. (Inversion du sujet) 
    2) Gérard veut savoir comment il pourrait faire pour les contacter. 
    (Inversion du sujet)
    3) Elle s’est interrogée si son voisin de table s’appelait Simon ou bien 
    Angel. (Est-ce que) 

    4) Il demanda si tu avais téléphoné ce matin-là. (Intonation)

    Activité 4

    Construis trois phrases de chaque type d’interrogation (directe et 

    indirecte). Varie les verbes introducteurs.

    2.2.5. Activité d’exploitation stylistique 

    Les facteurs de communication

    a) Activité d’apprentissage

    Lis ce dialogue et explique comment les deux interlocuteurs 

    parviennent à s’entendre. 

    Jules : Yves, je suppose que tu as suivi les informations d’hier à la radio !

    Yves : Non Jules. Qu’est-ce qu’on a dit ? J’espère qu’elles étaient intéressantes ! 

    Jules : Il y avait une émission sur le match de RAYON SPORT F.C. et APR 

    F.C. Les deux formations ont égalisé 1 – 1. A mon avis, elles ne devraient pas 

    égaliser parce que ce sont des équipes rivales.

    Yves : Selon moi, c’est un score apaisant ; puisque la situation a été calme 

    dans les quartiers de Kigali. A ma connaissance, les fans des deux équipes ne 

    se sont jamais entendus sur la fin des rencontres de leurs équipes respectives.

    Jules : Telle était également la position des journalistes. Mais je pense que la 

    victoire de l’une ou l’autre équipe découle de la qualité d’entraînements faits.

    Yves : Je suis totalement contre ton avis parce que la victoire dépend plutôt du 

    recrutement.

    Jules : Tu as raison Yves. Je suis d’accord avec toi. Je pense que cette dernière égalisation résulte des recrutements de la dernière saison des deux équipes. 

    Yves : Oui, oui. Si ces équipes procèdent ainsi, il n’y aura plus d’antagonisme entre leurs supporteurs. 

    Questions 

     1) Distingue qui parle, à qui il parle, le message transmis, le moyen utilisé pour passer son massage. 

    2) Est-ce que Yves a compris facilement le message de Jules ? Pourquoi ? 

     3) De quoi parlent les deux interlocuteurs ? 

     4) Et si Yves s’était adressé à un vieux paysan qui ne s’intéresse pas aux matchs et qui ne connaît ni Rayon Sport ni APR FC, le message aurait passé de la même façon ?

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    Toute communication suppose les facteurs suivants :

    Le Destinateur (émetteur), le destinataire (récepteur), le contexte, le 

    message, le code et le contact (canal)Schéma de la communication.

    s


    Les différents éléments impliqués dans toute communication sont illustrés 

    dans le schéma de la communication que nous venons de voir. Nous pouvons 

    dire que dans l’acte de communication, quel qu’il soit : un émetteurrécepteur envoie le message, en se référant à une situation, au moyen d’un 

    code, par un canal de communication. Chacun de ces éléments de base 

    donne naissance à une fonction linguistique déterminée.

    1) La fonction expressive (ou émotive)

    Elle est centrée sur celui qui envoie le message, l’émetteur. Elle exprime 

    l’attitude de celui qui parle vis-à-vis du contenu du message et de la situation 

    ; c’est-à-dire tout ce qui concerne le « je » : moi, jugements personnels, 

    intonation et interjections à valeur émotive. 

    Exemple : L’ennui, c’est que je ne peux pas, … 

    Je prends le train…

    2) La fonction conative

    Elle est centrée sur celui qui reçoit le message, le récepteur. Elle relève 

    de tout ce qui concerne celui à qui on envoie le message, l’autre ; c’està-dire les impératifs, la deuxième personne du singulier et du pluriel, les 

    apostrophes ont les manifestations types de la fonction conative.

    Exemple : S’il vous plaît, vous comprenez, voyez-vous.

    3) La fonction référentielle 

    Cette fonction est centrée sur le référent et s’occupe de tous les éléments 

    situationnels du message : espace, temps, circonstance, événement, 

    indices…

    Exemple : Le numéro de téléphone, le lieu d’où il téléphone, le moment de 

    la journée, la description de l’objet, …

    4) La fonction phatique

    Elle est centrée sur le contact entre l’émetteur et le récepteur. Tout ce qui 

    est en rapport avec le contact physique et psychologique (disposition du 

    texte, typographie, redondances, formules de politesse, formules du langage 

    téléphonique…)

    Exemple : Les mots et expressions qui servent à garder le contact avec 

    l’interlocuteur : Allô, ne quittez pas, dis, tu viens,...

    5) La fonction métalinguistique

    Elle est centrée sur le code. Tout ce qui sert à donner des explications,  des précisions sur le code utilisé, des définitions du dictionnaire, des mots  croisés, ...

    Exemple : Les explications : Cela signifie, c’est-à-dire, je voudrais dire,  qu’entendez-vous par là …

    6) La fonction poétique

    Elle est centrée sur le message lui-même, sur la forme du message.

    Exemples : Jeu de structure, le ton, le rythme, la sonorité. Il y a également  des slogans publicitaires « Sulfo passe et la saleté s’efface ! », des poèmes,  des figures de style…

    c) Je comprends et j’applique.

    Activité 1

    Distingue dans ce texte : le référent, le destinateur ou émetteur, le 

    message, le destinataire ou récepteur, le code, et le contact.

    Texte : Départ

    Pour faire la communication, il fallait donner le numéro au barman. Il l’inscrivait 

    sur un bout de papier : 84.10.10, il les composait sur le téléphone du 

    comptoir, puis transmettait la communication à l’autre téléphone, au bout 

    du comptoir, encastré dans sa cabine acoustique. Il faisait alors un signe à 

    la main, en disant : « C’est à vous ! »

    A ce moment-là, on appuyait sur un petit bouton rouge, sur le socle du 

    téléphone, et on entendait une voix nasillarde qui répondait :

    • Allô ? Allô ?

    • Allô ? Michèle ?

    • Ce n’est pas Michèle, c’est sa sœur. 

    • Ah bon. Dites, Germaine, Michèle n’est pas là ?

    • Non.

    • Elle n’est pas là ?

    • Ce n’est pas Michèle, c’est sa sœur. – Qui…

    • Ecoutez, vous ne sauriez pas, par hasard, où est Michèle ?

    • Mais qui est à l’appareil ?

    • C’est un copain de Michèle, Adam…

    • Adam.

    • Ah, Adam Pollo? 

    • Oui, c’est ça.

    • Oui .Vous avez quelque chose d’important à transmettre ?

    • Eh bien, oui, assez… c’est-à-dire que-je voulais simplement savoir 

    ce que, ce que Michèle devenait. Il y a un bout de temps que je ne 

    l’ai pas vue, et vous comprenez…

    • Oui.

    • Vous ne savez pas où elle peut être en ce moment ?

    • Michèle ?

    • Oui, Michèle.

    • Ecoutez, Je ne sais pas -elle est sortie aux alentours de deux heures 

    avec la voiture. Elle ne m’a rien dit de spécial en partant.

    • Et… vers quelle heure pensez-vous qu’elle sera rentrée ?

    • Vous savez, tout dépend. Tout dépend de l’endroit où elle est allée.

    • Mais en général ?

    • Oh, en général, elle est toujours à la maison vers,… vers onze 

    heures, par là…

    • Voulez-vous dire que vous ne savez pas si elle sera rentrée ce soir 

    ?

    • Ce soir ?

    • Oui, de toute la nuit.

    • Oh, ça m’entonnerait – ça m’étonnerait qu’elle ne rentre pas de 

    toute la nuit.

    Notez que ça lui arrive quelquefois. Mais ça m’étonnerait quand même. 

    Quand elle ne rentre pas, en général elle nous avertit, soit un coup de 

    téléphone, soit en partant. Alors, comme elle ne m’a rien dit, je pense qu’elle 

    ne va pas tarder à rentrer.

    • Ah bon. Et vous pensez après onze heures ?

    • Oh, je pense avant. Je ne sais pas.

    • Oui.

    • Ecoutez, le mieux, si vous avez une commission à faire, vous la 

    laissez, et je la lui transmettrai dès qu’elle sera rentrée…

    • C’est-à -dire je n’ai pas de commission. Je voulais, je voulais 

    simplement prendre de ses nouvelles.

    • Je sais. Mais si vous voulez qu’elle rappelle quand elle sera rentrée. 

    Vous avez un numéro de téléphone ou quelque chose ?

    • Non, je n’ai pas de téléphone. Je suis dans un bar.

    • Alors le mieux est que vous rappeliez dans une heure ou deux. Avant 

    minuit, bien entendu.

    • Avant minuit ?

    • Oui, vers onze heures.

    • Oui, l’ennui, c’est que je ne peux… Voyez-vous, je prends le train 

    dans une heure. Je dois m’embarquer pour le Sénégal. J’aurais 

    voulu lui dire au revoir avant de m’en aller.

    • […]

    • Au revoir.

    • Au revoir, mademoiselle.

    Le Clézio, Le procès-verbal, Gallimard, 1963

    Tiré de MINEPRISEC, 1987, Dossier 5. La communication

    Activité 2

    Analyse les fonctions du langage dans ce dialogue

    Activité 3

    Analyse les caractéristiques de la langue orale de ce dialogue.

    2.2.6 Activité d’exploitation littéraire 

    Maximes et citations des grands auteurs 

    Fais une recherche à la bibliothèque ou à l’internet sur les maximes des grands 
    auteurs en rapport avec la communication. Explique-les et expose le résultat en classe.

    2.2.7 Activité de production

    a) Activité d’expression orale

    Eu égard aux connaissances acquises et à ton expérience personnelle, participe 

    activement au débat sur le sujet en rapport avec les moyens de communication. 

     “Chaque élève devrait être autorisé à posséder un téléphone mobile à l’école. “ 

    b) Activité d’expression écrite 

    Produis un texte bien structuré de 300 mots dans lequel tu réponds à la question 

    ci-après : Quels sont les problèmes auxquels l’homme faisait face jadis avec 

    les moyens de communication anciens et que les nouvelles technologies de la 

    communication ont résolus ?

    2.3 UNITÉ 3 : SERVICES ET TECHNOLOGIE

    2.3.1 Activités de mise en situation

    c

    s

    d

    d

    Observe les images, lis l’affiche ci-dessus et réponds aux questions 

    posées.

    1) Que vois-tu sur ces images ? 

    2) Que lis-tu sur l’affiche ?

    3) En quoi ces images et cette affiche sont-elles en rapport avec le titre de 

    l’unité ?

    Texte : Les nouvelles technologies

    Les nouvelles technologies se réfèrent aux nouvelles techniques qui ont émergé 
    au cours des dernières années dans les domaines de l’informatique et de la 
    communication. Toute une batterie d’appareils et de techniques ont rendu la vie 
    de l’homme plus facile à certains égards, et nous aident au quotidien dans cette 
    ère de changement et de vitesse dans laquelle nous vivons. Nous allons vous 

    présenter quelques exemples de nouvelles technologies.

    Les ordinateurs, leur développement et leur évolution ont joué un rôle majeur 
    dans l’apparition des nouvelles technologies. La capacité à communiquer nous 
    a permis de faire des choses dont nous n’aurions pas rêvé. Si les ordinateurs 
    sont pour le moins esthétiques, les possibilités qu’ils procurent sont, elles, 

    illimitées, et leur puissance les rend indispensables dans la vie quotidienne.


    Le développement de l’informatique s’est caractérisé par la création, au début, 

    d’innombrables puces qui ont rendu possible l’émergence de dispositifs 
    puissants tels que les calculatrices, les systèmes d’exploitation similaires à ceux 
    des ordinateurs ou même à l’intelligence artificielle, qui a permis aux machines de penser comme des personnes.
    La vidéo a été l’une des nouvelles technologies les plus importantes de ces 
    dernières décennies. La capacité d’enregistrer des images, de les écouter et de 
    les reproduire avec des appareils photos et des cassettes magnétiques a été 

    l’une des grandes avancées technologiques.

    La création de la fibre optique peut être considérée comme l’une des inventions 
    majeures de notre époque. La possibilité de remplacer les fils métalliques 
    transportant des signaux électriques par des fils transmettant des impulsions de 

    lumière est une avancée fondamentale dans le domaine de la communication.


    La nouvelle télévision numérique et les écrans plasma représentent une 

    technologie révolutionnaire dont presque tout le monde peut aujourd’hui profiter 
    chez soi. La possibilité de jouir d’une meilleure qualité d’image peut également 

    profiter aux chaînes du monde entier.


    Les avancées technologiques ont rendu possible l’informatisation de l’éducation 

    : la possibilité de formation en ligne (n’importe où, à tout moment), l’émergence 
    des e-book, des documents en ligne, etc. Cet aspect technologique représente 

    une grande avancée pour la culture. 

     Source : technologie.toutcomment.com

    2.« On apprend plus de choses sur internet que dans les livres. » Qu’en pensezvous ? Discutez en groupes.

    b) Production écrite

    Compose un texte de 300 mots où tu exprimes ton point de vue sur l’assertion 

    suivante : 

    « Les nouvelles technologies sont une menace mais aussi une opportunité pour 

    l’humanité. »3.2 Activité de compréhension du texte 

    Lis le texte ci-dessus et réponds aux questions de compréhension suivantes. 

    1)« On apprend plus de choses sur internet que dans les livres. » Qu’en pensezvous ? Discutez en groupes.

    b) Production écrite

    Compose un texte de 300 mots où tu exprimes ton point de vue sur l’assertion 

    suivante : 

    « Les nouvelles technologies sont une menace mais aussi une opportunité pour 

    l’humanité. » Quel est l’impact des nouvelles technologies sur la vie de l’homme ?

    2) Enumère les nouvelles technologies mentionnées dans ce texte.

    3) Quelles sont les technologies qui ont précédé les ordinateurs selon le texte ?

    4) Quel est l’impact des nouvelles technologies dans le domaine de l’éducation ?

    5) Quelle technologie utilisait la télévision rwandaise jadis et laquelle utilisetelle actuellement ?

    2.3.3. Activité d’exploitation lexicale

    a) Activité d’apprentissage 

    1) Relève dans le texte ci-dessus les mots et expressions relatifs aux 

    services rendus par la technologie. 

    2) A l’aide du dictionnaire ou de l’internet, cherche et explique d’autres mots  et expressions en rapport avec les services et les technologies. 

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    1) Les mots et expressions relevés dans le texte relatif aux 

    services et technologie :

     informatique, communication, technologies, ordinateur, dispositifs puissants, 

    calculatrice, vidéo, cassette magnétique, fibre optique, télévision numérique, 

    écran plasma, meilleure qualité d’images, informatisation de l’éducation.

    2) Les autres mots et expressions relatifs aux services et 

    technologie : 

    mémoriser, enregistrer, gagner du temps, être productif, village planétaire, 

    intelligence artificielle, améliorer la vie quotidienne.

    c) Je comprends et j’applique

    Activité 1

    Trouve dans le tableau ci-après 11 mots relatifs à la modernité et à la 

    technologie. Cherche dans tous les sens.

    d

    Activité 2

    Complète les phrases suivantes par les mots suivants : Enregistrer, profil, 

    réseau, économie, tablette tactile, culture.


    a) Chaque pays a sa ....

    b) N’oublie pas d’... ton fichier, on va couper le courant.

    c) Quand je consulte ta page sur « Facebook », ton... me fait rire avec ton 

    maquillage exagéré.

    d) Sans ..., la communication téléphonique devient impossible.

    e) Si l’...d’un pays croît, ce pays devient prospère.

    f) Une ……..est plus petite que l’ordinateur mais ils ont les mêmes  fonctions.

    2.3.4 Activité d’exploitation grammaticale

    • La phrase complexe

    a) Activité d’apprentissage

    Activité

    Lis attentivement les phrases ci-après et réponds ensuite aux questions : 

    1) La capacité à communiquer nous a permis de faire des choses dont 

    nous n’aurions pas rêvé.


    2) Cet aspect technologique représente une grande avancée pour la 

    culture.


    3) Les avancées technologiques ont rendu possible l’informatisation de 

    l’éducation.

    4) Les villes se développent de plus en plus et l’exode rural s’intensifie.

    5) Voici les citadins en provenance de Kigali.

    Questions :

    1) Souligne les verbes conjugués dans chaque phrase.

    2) Comment appelle-t- on les phrases :

    a) ne contenant aucun verbe conjugué ?

    b) contenant un seul verbe conjugué ?

    c) contenant plus d’un verbe conjugué ?

    b) J’apprends et je dégage l’essentiel

    1) Définition

    Une phrase simple est une phrase sans verbe conjugué (phrase simple 

    non verbale), ou n’en contenant qu’un seul (phrase simple verbale).

    Exemples :

    1) - Voici les citadins en provenance de Kigali. (Phrase simple averbale)

    2) - Le XXe siècle est un siècle de la robotisation. (Phrase simple verbale)

    La phrase complexe peut être considérée comme la réunion de deux ou 

    plusieurs phrases simples, qui prennent alors le nom de propositions.

    Exemple : 

    On a constaté que les régulateurs de vitesse et d’espacement ont 

    sensiblement diminué les accidents de roulage. 

    2) Les propositions peuvent s’enchaîner de différentes manières :

    1) Phrase complexe par juxtaposition : On dit que deux propositions 

    sont juxtaposées, lorsqu’elles se suivent et sont séparées par une 

    virgule ou un point-virgule.

    Exemple : « Je me meurs, je suis mort, je suis enterré. » (L’avare, Molière)

    2) Phrase complexe par coordination : deux propositions 

    coordonnées sont reliées entre elles par une conjonction de 

    coordination (mais - ou - et - donc - or - ni - car).

    Exemple : « Je pense donc je suis » (Descartes)

    3) Phrase complexe par subordination : une proposition 

    subordonnée est une proposition dépendant d’une proposition 

    principale. 

    a) La proposition subordonnée circonstancielle :

    Exemples :

    1) Je mets un imperméable quand il pleut.

    2) Tu prends une tasse de café parce que tu as froid

    b) La proposition subordonnée relative : cette proposition est 

    introduite par un pronom relatif et dépend d’un nom (l’antécédent).

    Exemple : La pièce que vous devez lire est une œuvre de Molière.

    c) La proposition subordonnée conjonctive ou complétive : Cette 

    proposition est introduite par une conjonction ou locution conjonctive 

    de subordination.

    Exemple : On a peur que la machine ne puisse remplacer l’homme dans 

    toutes les activités.

    d) Les propositions subordonnées qui servent d’interrogation 

    indirecte ou exclamative : elles ne sont introduites par aucun mot 

    particulier, à l’exception de l’interrogation globale introduite par « si ».

    Exemples :

    1) Je me demande quand il part.

    2) Je me demande s’il part.

    3) Tu sais comme il est patient !

    e) Les propositions infinitives et participes sont à part : elles ont 

    un sujet propre.

    Exemples :

    1) J’entends les oiseaux chanter.

    2) Le chat parti, les souris dansent.

    f) Parfois, la proposition dépends d’un mot-phrase

    Exemples :

    1) Merci pour les fleurs que tu m’as offertes.

    2) Peut-être que le pharmacien s’est trompé.

    c) Je comprends et j’applique.

    Activité 1

    Précise la nature des phrases complexes suivantes :

    1) Tu me racontes ton histoire parce que tu l’as adorée.

    2) Le dauphin plonge, il explore le paysage marin, il ressort enfin. 

    3) Les chevaliers partaient en croisade et ils revenaient toujours à la 

    table ronde.

    4) Argan qui est le malade imaginaire s’apprête à marier sa fille.

    5) C’est l’os que le chien a mangé. 

    Activité 1

    Complète les phrases suivantes pour avoir une phrase complexe 

    et souligne la proposition principale.

    1) Le village où…

    2) Quand l’enseignant entre en classe, …

    3) Il regrette que…

    4) L’ordinateur que…

    5) Comme chaque apprenant dispose d’un ordinateur XLO, …

    Activité 3

    Remplace les mots ou groupe de mots soulignés par une  proposition subordonnée en tenant compte des indications entre parenthèses. 

    1) J’attends son arrivée avec impatience. (Conjonctive)

    2) Aujourd’hui, il y a des robots effectuant différentes activités. (Relative)

    3) Le chat parti, les souris dansent. (Temporelle)

    4) En exploitant les technologies modernes, l’homme ne se fatigue plus. 

    (Causale)

    5) Malgré l’avancée de la technologie, certaines télévisions utilisent 

    encore le système analogue. (Opposition) 

    2.3.5 Activité littéraire

    Activité 1

    Fais une recherche sur la technologie dans le monde du service et 

    expose le résultat en classe. 

    Activité 1

    2.3.6 Activité de production

    a) Production orale

    « On apprend plus de choses sur internet que dans les livres. » Qu’en pensezvous ? Discutez en groupes.

    b) Production écrite

    Compose un texte de 300 mots où tu exprimes ton point de vue sur l’assertion  suivante : 

    « Les nouvelles technologies sont une menace mais aussi une opportunité pour  l’humanité. »

    2.4. Evaluation du contexte 

    Texte : Un grand pas pour l’homme ; une menace pour l’humanité ?

    L’évolution des technologies permet à l’homme, entre autres, de gagner du 
    temps, d’être plus productif, de pouvoir choisir parmi une liste de produits de 
    plus en plus longue et variée, de pouvoir manger ce qu’il lui plait, d’adopter 
    un mode de vie plus agréable et plus confortable. Cependant, ces évolutions 
    sont-elles purement bénéfiques ? Ne faut-il pas se poser la question des 

    conséquences à long terme ? L’évolution pour l’évolution est-elle salutaire ?

    On note depuis l’avènement de l’internet divers changement dans notre société. 
    Ces changements sont lents, mais réguliers. Petit à petit, les gardes de sécurité 
    dans nos magasins sont remplacés par des antivirus. Les coffres forts dans nos 
    banques par des Firewalls. Les alarmes de nos maisons par des algorithmes de 

    cryptages. Le XXIe siècle a transformé la délinquance, elle est devenue virtuelle.

    Les GPS ont supprimé nos besoins de mémoriser les directions. Les aides au 
    freinage, les radars de reculs et autres outils améliorant la sureté automobile ne 
    nous obligent plus à savoir conduire. L’homme n’est plus seulement aidé par 
    toute cette technologie, il en devient dépendant.
    L’interconnectivité globale qui en résulte remet en cause la question de la 
    vie privée. Les informations personnelles, les recherches, les sites visités, ou les préférences d’utilisation sont, comme une multitude d’autres données enregistrées et stockées. Ces quantités d’informations peuvent par exemple être utilisées à des fins commerciales par des organismes d’e-marketing tels que Google ou Facebook. Malgré les réglementations existantes, beaucoup considèrent ces pratiques comme des violations de la vie privée. De plus, ces flux d’informations constants peuvent malgré toute apparence être interceptés, étudiés ou encore manipulés.

    Les « Google Glass », sujet sensible actuellement, est l’exemple parfait du 
    type de nouvelles technologies considérées comme trop intrusives. Outre le 
    côté cyborg, certains défenseurs des libertés civiles se dressent déjà contre la 
    possibilité, pour des personnes mal intentionnées, de filmer les gens à leur insu. 
    La société est en train de prendre conscience qu’il va falloir mettre en place de 

    nouvelles limites sociales et physiques. (…).

    L’internet en lui-même représente aussi une menace en termes de concentration 
    et de perte de mémoire. Des tests menés par une équipe de chercheurs 
    américains démontrent que l’internet cause des troubles de la mémoire à long 
    terme. Le cerveau, assimilant le fait qu’il est capable de retrouver l’information 
    facilement sans la mémoriser, perd petit à petit cette capacité d’enregistrement. 
    Platon reprochait déjà à son époque l’invention de l’écriture qui d’après lui était 
    nuisible à la mémoire. L’internet a le même effet sur l’homme et nous incite à ne 

    plus utiliser la fonction « enregistrement » de notre cerveau. (…) 


    Il devient légitime de se poser la question de la « singularité technologique ». 

    Concept selon lequel l’évolution technologique de la civilisation humaine 
    connaîtra à un moment donné une croissance sans précédent, débouchant 
    ainsi sur la création d’une intelligence artificielle (AI). Les progrès en résultant 
    seraient, dès l’or, plus que l’œuvre intégrale de cette intelligence artificielle, 
    elle-même en constante progression. Les changements induits sur la société 
    sont bien évidemment une perte de pouvoir totale. La machine en viendrait à 

    supplanter l’homme.


    Nous sommes menacés par des produits qui n’existent pourtant que dans le but 

    d’améliorer la vie quotidienne de l’homme. Mais entraînant des effets secondaires 
    forcément non souhaités, ils peuvent à terme, engendrer l’annihilation de l’espèce 
    humaine. Il devient impératif à la société actuelle de prendre conscience des 
    effets possibles sur le long terme de nos avancées technologiques. Freiner 
    l’évolution ou adapter la société et les modes de pensées vis-à-vis de nos 

    progrès technologiques devient dès lors une prérogative.

    Texte adapté par les auteurs.

    Tiré de https://sauceitevolution.wordpress.com/iii-un-grand-pas-pour-lhomme-une-menacepour-lhumani

    Ii) Compréhension du texte

    1) Relève dans le premier paragraphe du texte les avantages liés à l’avancée  technologique.

    2) Explique en français correct les anglicismes suivants : Firewalls, 

    e-marketing, Google Glass, cyborg.

    3) Pourquoi y a-t-il beaucoup de termes empruntés à l’anglais dans ce texte ?

    4) Que signifie « algorithmes de cryptages » ?

    5) Qu’est-ce que tu comprends par cette phrase : « Le XXIe siècle a 

    transformé la délinquance, elle est devenue virtuelle » ? 

    6) En quoi l’utilisation de l’internet apporte-t-elle un changement dans la société moderne ?

    7) Comment l’homme devient-il de plus en plus dépendant de la technologie ?

    8) A partir des éléments du texte et de ton expérience dans la vie, trouve les 

    effets néfastes liés à l’utilisation des outils de communication (Internet, 

    téléphone, télévision) par les générations actuelles.

    9) La création de l’intelligence artificielle, comme point culminant de 

    l’évolution technologique, ne mène-t-elle pas l’homme sur une pente 

    glissante ? Que pourrait envisager l’homme pour éviter cette issue fatale ?

    II) . Lexique

    1) Relève du texte les mots nouveaux relatifs à la technologie, puis  explique-les dans le contexte.

    2) Utilise ces mots relatifs aux technologies modernes pour  compléter les pointillés dans ce paragraphe :mémoriser, portable, annihiler, information, supplanter, google, progrès, moderne, technologiques, enregistrer.

    L’homme ……a plus de facilité de vivre et moins de chance de survivre aux 
    méfaits du…… technique. Veut-il acquérir l’……. sur n’importe quoi? Vite il 
    prend son……… et se rend sur………Il ne lui coûte non plus aucun effort de 
    réflexion ; au lieu de ……….. , il manipule les outils de communication à sa 
    disposition. La machine ………. de plus en plus l’homme. Si elle contribue pour 
    beaucoup à améliorer sa vie sur la terre, elle pourra, s’il n’y prend pas garde, 
    ……… l’espèce humaine. L’homme actuel …………….tant de succès dus à 
    ses progrès technique, mais il est impérieux que sa conscience s’éveille sur les 

    effets à long termes de ses avancées …………

    3) Relie les éléments de la colonne A à ceux de la colonne B pour faire une 

    phrase correcte et transcris cette phrase.

    s

    III) Grammaire

    1) Mets les phrases suivantes au discours direct ou indirect selon le cas.

    a) J’ai demandé: « T’a-t-elle donné un pourboire? »

    b) Il a voulu savoir comment elle était.

    c) Jules affirme: « Un jour, je serai animateur de télévision. »

    d) Ma mère me conseilla de ne pas être si curieuse.

    e) Elles ont dit: « Nous t’attendrons demain. »

    2) Mettez les phrases ci-après à la forme affirmative ou négative  selon le cas.

    a) Gaston ne paraît ni beau ni intelligent.

    b) Catherine chante et danse en même temps.

    c) Charles et Yvette travaillent dans l’enseignement.

    d) L’ordinateur et le téléphone sont au service de l’homme.

    e) Vous mangez des patates douces et des haricots à l’école.

    3) Réécrivez les phrases ci-après en remplaçant “seulement ” par “ne…que”

    a) J’en ai parlé seulement à mes amis, pas à mes parents.

    b) Il va suivre seulement trois cours.

    c) Le réseau électrique dessert seulement 70 % ou 75 % des foyers.

    d) Heureusement, ces problèmes sont seulement d’ordre technique.

    e) Nous prenons la voiture seulement pour des déplacements longs, pas en  ville.

    4) Remplace les mots ou groupe de mots soulignés par une  proposition subordonnée en tenant compte des indications entre  parenthèses. 

    a) Il a bien tort d’attendre de moi la résolution de tous ses problèmes. (Complétive)

    b) Penses-tu faire ton jogging malgré le froid ? (opposition)

    c) Depuis ton départ, je ne me suis pas bien conduit. (Temporelle)

    d) Etant malade, Irène est restée au lit. (Causale)

    e) Le médecin a ausculté la jeune femme souffrant d’amnésie. (Relative)

    f) En prenant ce médicament, tu guériras. (Condition)

    IV) Stylistique

    Lis le dialogue ci-après et relève (en expliquant) les fonctions de communication mises en jeu:

    Acteurs : Françoise, Pierre

    Pierre : J’ai une faim de loup, Françoise. N’y a-t-il rien à se mettre sous la dent 

    ?

    Françoise : (sans le regarder) : Rien !

    Pierre : (incrédule) Comment cela ? Tu veux me faire croire que maman n’a rien 

    laissé en partant au travail ?

    Françoise : (sur le même ton) Rien !

    Pierre : Et qu’attends-tu pour aller faire à manger ?

    Françoise : (tout en continuant à repasser) Rien !

    Pierre : (s’emportant) Tu veux que je crève de faim ? Que signifie tous ces rien, 

    rien, rien, rien ?

    Françoise : (sourire aux lèvres) Il signifie que tu n’auras rien à manger ici 

    jusqu’au retour de notre chère mère ce soir !

    V) Expression orale

    Faites un débat sur l’affirmation suivante : « La vie rurale est meilleure que la vie 

    urbaine .»

    VI) Expression écrite

    « Le départ massif des jeunes pour la ville a pour conséquence de déstabiliser 

    et de tuer la vie en milieu rural. » (J.N. VIGNONDE) 

    Cette affirmation de Vignonde te paraît-elle vraie ? Développe ton point de vue 

    compte tenu de ton expérience et du contexte de ton pays. (300 mots)

    2.5.Activités ludiques

    A)Poèmes

    Poème 1 : Ma technologie

    J’ai besoin de toi

    Moi qui vit dans les bois

    Tu me facilites la vie

    Tu es ma technologie

    Mon père t’a détesté

    Jusqu’à ce qu’il ait une idée

    De t’installer la haute vitesse

    Il dégagerait moins de stress

    Nous avons eu des jaloux et des mécontents

    Qui pensaient tout savoir

    Malgré cela ils ne sont pas méchants

    Ils veulent tout simplement tout avoir

    Tout s’envole avec toi

    Des lettes, des phrases, des mots

    Mais tu n’es pas une loi

    Tu es mon cerveau

    Tu es quelquefois ma punition

    Parce que tu me donnes des virus

    Je dois utiliser mon anti-Virus

    Pour continuer mes conversations

    Tu me fais vivre de la joie

    Comment vivrions-nous sans toi

    Il est maintenant l’heure

    Mon cher ordinateur

    http://www.creapoemes.com/index.php?threads/ma-technologie.26787/

    Poème 2 : Technologie

    Il y a des appareils magiques,

    Du matériel enchanté,

    Des outils faits pour être pratiques

    Qui peuvent se transformer en fées.

    Prenez par exemple un PC, 

    Un modem vous lui ajoutez, 

    Branchez le tout puis allumez, 

    Internet allez visiter.

    Là, au milieu de gens bavards, 

    Vous naviguez en rêvassant

    Quand une rencontre, par hasard, 

    Change votre vie pour longtemps.

    Vous pouvez toujours essayer

    De fuir en vous raisonnant, 

    La passion va vous rattraper,

    Vous attirer comme un aimant.

    Ces amours que l’on dit virtuels

    Peuvent devenir réels aussi

    Et s’ils existent, c’est grâce à elle, 

    Notre bonne fée Technologie.

     Martine ANISAUBIN

    B)Comptines

    1) Une comptine populaire

     Il était une fois, 

    une marchande de foie,

    qui vendait du foie,

    dans la ville de Foix.

    Elle se dit, ma foi,

    c’est la dernière fois,

    que je vends du foie,

    dans la ville de Foix.

    2) 2. Comptine : Paris blanc

    La neige et la nuit

    Tombent sur Paris,

    A pas de fourmi.

    Et la ville au vent

    Peint l’hiver en blanc,

    A pas de géant.

    La Seine sans bruit

    Prend couleur d’encens

    Et de tabac gris.

    A l’hiver en blanc,

    Le temps se suspend,

    A pas de fourmi.

    A pas de géant

    Tombent sur Paris

    La neige et la nuit


    Auteur : Pierre CORAN

    3) Comptine : Le petit square

    A la fin de l’été

    le square bat des ailes.

    Il voudrait s’en aller

    avec les hirondelles

    au pays des forêts.

    Les oiseaux envolés

    par-dessus les nuages,

    le square est prisonnier 

    des arceaux de sa cage

     et rêve des forêts.

    Il rêve des sentiers,

    des sapins, des mélèzes,

    des loups, des sangliers,

    des framboises, des fraises,

    de l’odeur des forêts.

    Frêles arbres plantés,

    Un jour, grandiront-ils ?

    Le square espère. Il est

    au milieu de la ville,

    le petit frère de la forêt.

    Jacques CHARPENTREAU

    C) Les charades

    1) Urbanisme

    Mon premier est les deux premières lettres d’un élément chimique : Uranium

    Mon second est le contraire de haut : bas 

    Mon troisième est une consonne nasale de l’alphabet française : n

    Mon dernier est un suffixe pour former un nom : -isme

    Mon tout est l’art d’aménager les villes : 

    2) Technologie

    Mon premier est la marque d’un téléphone mobile : tecno

    Mon second est une habitation : logis

    Mon tout est une science des techniques des machines et des outils : 

    3) Ville :

    Mon premier est un adjectif qualificatif qui signifie de peu de valeur : Vil

    Mon second est un article défini masculin : le

    Mon tout est une agglomération d’une certaine importance où la majorité des 

    habitants est occupée par le commerce, l’industrie ou l’administration : 

    4) Campagne :

    Mon premier est un lieu où s’établit une formation militaire ou terrain où des 

    personnes sont regroupées dans des conditions précaires : Camp

    Mon second est un morceau d’étoffe drapé autour de la taille et qui couvre le 

    corps de la ceinture aux genoux : Pagne 

    Mon tout est une région rurale :

    5) Internet :

    Mon premier est un élève logé et nourri dans un établissement scolaire : Interne

    Mon second est une consonne dentale et sourde : t

    Mon tout est un réseau de télécommunication : 

    6) Fortune 

    Mon premier est un adjectif qualificatif désignant une personne vigoureuse, 

    puissante physiquement : Fort 

    Mon second est un article indéfini : Une 

    Mon tout est un synonyme de richesse : 

    7) Bidonville

    Mon premier est un récipient en plastique dont on se sert pour puiser de l’eau: 

    Bidon

    Mon second est une zone urbaine fortement peuplée dans laquelle se concentre 

    la majorité des activités humaines d’un pays : Ville

    Mon tout est un ensemble d’habitations de fortune habité par des personnes 

    avec peu de moyen :

    D) Mots croisés

    Cherche dans tous les sens les mots relatifs à la technologie et à l’urbanisme dans le tableau suivant :

    d


    2.6. TEXTES SUPPLEMENTAIRES

    Texte 1 : L’attrait de la ville

    « Tu n’iras pas à N’Dar, mon fils, tu n’iras jamais à la ville. Ainsi parlait Yaye Aïda, 

    nouant pour la troisième fois le pagne élimé qui l’enveloppait jusqu’à mi-corps.

    - Il faut que je me rende à la ville, Yaye ! reprit l’adolescent.

    - Fais le compte des nôtres qui sont revenus de N’Dar, de N’Dakarou ou de 

    Thiès. Que vous ont-ils rapporté ? La misère, oui… l’effroyable misère. »

    Agamou n’avait écouté que d’une oreille distraite.

    « Mais mère, toutes ces cantines bourrées de vêtements, toutes ces corbeilles 

    inconnues, ces lits métalliques, ces tables. Mais non, mère, j’irais à la ville.

    - C’est cette moisson magique qui vous affole, c’est elle qui a désorganisé 

    le clan, qui enfièvre votre imagination, qui nous a perdus, m’entends-tu ? 

    Qui nous a perdus. »

    Et Yaye Aida, les mains de son petit dans les siennes, expliquait, folle de 

    désespoir, comment la fausse richesse des villes avait, dans une progression 

    implacable, insidieusement tué, en ceux de la tribu, la simplicité des mœurs, 

    la modération des besoins. Elle parlait et elle parlait, la vieille Aïda, mobilisant 

    toute son intelligence pour convaincre son buté de fils qui simulait une attention 

    soutenue alors qu’en sa tête ivre défilaient, déjà, les autos de la ville.

    Magamou avait arrêté sa décision dès l’autre hivernage. Les travailleurs 

    saisonniers, parmi lesquels il comptait de nombreux amis, l’avaient invité à tenter 

    sa chance comme eux. Pourquoi griller sous le soleil, suer toute la journée pour 

    un maigre revenu ?

    A la ville, les fainéants du village, les Mor-Hélévam, les Hawa, Taillel et tous les 

    parasites avaient fait fortune. La preuve, leurs casques de Gambie, leurs lunettes, 

    leurs bracelets-montres, leurs sandales… surtout oh ! Leurs portefeuilles ! Et 

    leurs chaussettes multicolores !...

    « Mère, si je ne comptais que sur nos maigres récoltes, comment oserais-je 

    demander la main de Soukeyna ? Comprends, mère, qu’il n’y a plus de solution 

    de rechange. Vois-tu, les tam-tams au clair de lune ont perdu de leur magie ; 

    vois-tu, mère, mes compagnons préfèrent s’agglutiner autour des tirailleurs en 

    permission, des plantons, des chameliers revenus humer un moment l’aire du 

    pays. Nos jeunes filles elles-mêmes passent une saison à la ville et nous ne les 

    voyons plus qu’aux premières pluies. C’est un signe des temps. Yaye, votre bon 

    vieux temps est mort, il ne faut pas que le village se meure… »

    Malick FALL, La plaie, Editions Albin Michel, 1968

    Texte 2 : L’ARRIVEE EN VILLE

    Dans ce roman de Pabé Mongo, écrivain camerounais, le jeune Wamakoul 
    quitte son village avec sa jeune femme Moabandine pour tenter sa chance 
    dans la capitale. Il arrive en bus, au petit jour, dans cette ville inconnue. Nous 

    allons suivre ses aventures.


    Au petit jour, la ville aux sept collines apparut, sortant lentement de son épaisse 
    couverture de brume. Commandées par un signal magique, les lumières aux 
    reflets jaunes s’éteignirent tout d’un coup pour faire place à la clarté pâle du jour 
    naissant. La ligne d’horizon délimitait au loin ce qui, aux yeux de Moabandine, 
    apparaissait comme une immense clairière. Dans les rues, les taxis roulaient à 
    vitesse modérée. Les piétons étaient rares. Quelques cocoricos insolites mêlés 
    au bruit des véhicules jetèrent un frisson nostalgique dans le cœur de la jeune 
    femme. Mais le chant de la perdrix ne se faisait pas entendre. Aucun bêlement de 
    mouton, ni le grognement des cochons, ni les aboiements des chiens chassant 

    les derniers fantômes de la nuit.


    La plupart des passagers avaient déjà récupéré leurs bagages et, à pied ou en 
    taxis, s’éloignaient de la gare routière.


    « Où allons-nous partir ? » demanda la tendre Moabandine




    - Je ne sais pas, répondit Wamakoul. Commençons toujours par marcher, 

    nous verrons bien ce que nous verrons.

    Disant cela, il rajusta sur son dos l’unique sac de voyage qui contenait leurs 

    vêtements et les provisions alimentaires. C’est à ce moment-là qu’une femme 

    qu’ils n’avaient pas remarquée jusque-là et qui se tenait à côté du véhicule les 

    interpella.

    « Mes enfants, vous êtes des Maka ?

    - Oui, mère », répondit aussitôt Moabandine dont le cœur se réchauffa à 

    ces paroles.

    Elle leur avait parlé en maka, langue qu’ils avaient eux-mêmes utilisée.

    « Si je comprends bien, reprit la femme, vous êtes perdus, vous ne connaissez 

    personne ici.

    - Oui, répondit encore Moabandine.

    - Venez, invita la femme. Je vais vous loger en attendant que vous vous 

    familiarisiez avec la ville. »

    C’était une femme forte, corpulente, au visage gras. Elle portait une grande 

    robe, tombant en de nombreux plis. Elle tenait dans chaque main un gros singe 

    qu’elle avait certainement acheté au chauffeur. La femme se dirigea vers un 

    pick-up bâché dans lequel elle monta. Moabandine, enchantée, prit place à 

    côté d’elle dans la cabine, tandis que Wamakoul, boudeur, traînait le pas. Il était 

    fâché de se faire récupérer à peine arrivé dans la ville. (…)

     D’après Pabé MONGO, L’Homme de la rue, Collection Monde Noir Poche, 

    Hatier, 1987.

    Texte 3 : Une ville aux enfants du village

     (…) La vie en ville est très différente de celle du village. Le rythme de la vie 

    est très différent à la ville et au village. La ville s’éveille plus tard que le village 

    ; mais elle s’endort aussi plus tardivement. Tandis que les rues du village sont 

    très sombres la nuit, les rues de la ville sont brillamment éclairées (becs de gaz, 

    lampes électriques, vitrines, enseignes lumineuses).

    Sauf quelques artisans et commerçants, les villageois travaillent la terre. En ville, 

    les habitants sont ouvriers d’usine, commerçants, employés, fonctionnaires, 

    ou bien exercent des professions libérales. A l’exception des ouvriers, tous 

    paraissent endimanchés, le métier qu’ils exercent n’est pas salissant et n’exige 

    pas une tenue de travail.

    La journée de travail est bien réglée ; et les rues sont particulièrement animées 
    aux heures d’entrée et de sortie : le matin de 7 heures à 9 heures, de midi à 2 

    heures, et le soir de 6 heures à 8 heures.

    La vie matérielle d’une agglomération aussi compacte nécessite une 
    organisation toute spéciale. L’eau, provenant de sources ou de rivières plus ou 
    moins proches, arrive par des canalisations souterraines ; elle est distribuée 
    dans chaque maison, à tous les étages, au moyen de conduites de plomb. Un 

    combustible rapide, le gaz, est distribué de la même façon que l’eau.

    Cette organisation de la vie, la prédominance des maisons de commerce, des 
    ateliers, des usines, semblent indiquer une fonction économique très différente 

    de celle du village.

    En effet, la ville est un centre d’apport et d’approvisionnement pour les gens de 
    la campagne. Plusieurs fois par semaine, des marchés se tiennent à différents 
    points de la ville ; les villageois y apportent leurs légumes, leurs fruits, leur 
    volaille, leurs produits laitiers, et ils se procurent dans les magasins ce qu’ils ne 
    peuvent trouver dans leur village : vêtements, outils, articles de ménage... Ils font 

    en même temps leurs affaires chez le notaire, à la banque...

    La ville est un centre de fabrication. Les industriels trouvent sur place une maind’œuvre abondante et des moyens de communication faciles.

    Chaque ville est un nœud de voies de communication. Les chemins vicinaux 
    et de grande communication assurent une liaison entre la ville et les bourgs 
    ou villages voisins. Les routes départementales et nationales joignent la ville 
    aux principaux centres de la région. Toutes ces routes sont empruntées par 
    des cars, des automobiles, des camions, des voitures attelées. Le chemin de 
    fer (grandes lignes, lignes d’intérêt local) met en relation la ville et les grands 

    centres, d’une part, la ville et les régions voisines, d’autre part.

    La ville est un centre financier. Les bourgeois sont nombreux ; ils placent leurs 
    capitaux dans le commerce ou dans l’industrie; ils possèdent aussi des terres à 
    la campagne que cultivent des métayers ou des fermiers.

    Enfin, la ville est un centre de distractions organisées : théâtres, cinématographies, 

    concerts, fêtes. (…)

     Mme Rachel FAYOL

    https : //www.encyclopedia.com

     societe madame-rachel-fay….

    Texte 4 : La communication a modifié nos modes de vie

    Dans les années 80... Quand on veut des nouvelles de telle ou telle personne, 
    et bien soit on a une adresse, et, on peut ainsi correspondre par écrit (mais faut 
    pas être pressé d’avoir la réponse...), soit on peut se déplacer directement à 
    cette adresse, soit on a un numéro de téléphone fixe permettant de contacter les 
    gens sur des plages horaires 1finalement assez peu étendues. Dans les années 
    90, le téléphone portable fait son apparition ! Il est lourd, énorme, moche2, on 
    n’entend que dalle 3dedans... Bref, c’est un téléphone, il est portable, mais qu’à 

    moitié. 

    Dans les années 2000...La ré-vo-lu-tion ! Les téléphones portables sont de 
    plus en plus petits, performants, et les opérateurs de téléphonie proposent des 
    forfaits de moins en moins chers pour de plus en plus de temps passé au 
    téléphone avec ceux à qui on veut communiquer (mais attention, il faut être 
    chez le même opérateur, sinon, ça marche pas). De plus en plus de foyers sont 
    équipés d’ordinateurs à la maison, et l’internet tend à se démocratiser chez les 
    particuliers aussi. Les premières connexions internet sont foireuses4, ça fait du 
    bruit pendant 20 minutes pour annoncer que la connexion a été coupée, mais 
    ça a quand-même pompé 20 minutes sur les 5 heures de connexion mensuelle 

    qu’on avait à l’époque...

    Aujourd’hui (et depuis la fin des années 2000), on a l’internet illimité à la maison ; 
    on a des ordinateurs portables, des tablettes, des téléphones portables (surtout 
    des Smartphones 5désormais) ... Tous permettent de se connecter à l’internet 

    à peu près n’importe où. 

    Les jeunes ont des téléphones portables dès 8 ans et savent mieux s’en servir 
    que quiconque d’autre. Les adolescents troquent 6leurs devoirs contre des 
    heures passées sur ces fameux réseaux sociaux de peur de perdre le contact 

    avec les copines laissées une demi-heure plus tôt au collège. 

    Il n’y a pas de doutes, nos façons de communiquer ont vraiment évolué sur ces
     30 dernières années (et déjà avant, certainement, mais je n’étais pas là pour 
    le constater !). Dans l’ensemble, tout est allé dans le bon sens, c’est-à-dire 

    1 Espace de temps déterminé.

    2 Adjectif, familier : Laid/laide. 

    3 Plaque (de pierre dure, de béton, etc.), destinée au pavement du sol.

    4 Adjectif, vulgaire et vieilli : Qui a la foire, la diarrhée.

    5 Nom masculin, anglicisme : Téléphone mobile possédant des fonctions 

    d’assistant personnel, conçu pour avoir des utilisations variées (internet, 

    jeux…).

    6 Troquer : verbe transitif, Donner en troc. Synonymes : échanger.

    dans celui de rapprocher les gens, malgré la mondialisation qui les a poussés à 
    s’éloigner géographiquement les uns des autres. Pourtant, pour certains, ça 
    a eu l’effet inverse. En effet, certaines personnes se sont isolées socialement 
    parlant, justement du fait d’un usage excessif de ces fameux réseaux dits sociaux 
    (l’excès n’est jamais bon !). Certains se sont réfugiés derrière ces “profils” 
    virtuels, grâce auxquels ils arrivaient à accéder à leur désir de popularité. Et 
    oui, sur les réseaux sociaux, il est presque facile d’avoir des centaines d’amis, 
    et c’est pourtant inimaginable dans la vraie vie. Même ces personnes hyper 
    populaires qu’on enviait au collège et au lycée n’avaient pas 500 amis dans la 

    vraie vie.

    Mais d’une manière générale, tous ces moyens de communication, et je pense 
    particulièrement aux Smartphones et à l’accès facilité aux réseaux sociaux, font 
    que beaucoup de gens sont moins attentifs à ce qu’il se passe autour d’eux. J’irais 
    même jusqu’à dire qu’ils profitent moins de la vie, de la VRAIE vie ? Réfléchissez 
    deux secondes : ça ne vous est jamais arrivé de vous adresser à quelqu’un qui, 
    pendant que vous lui parlez, est scotché 7sur son téléphone à publier sa vie sur 

    Face book et sa tête sur Instagram et son avis sur tel ou tel sujet sur Twitter ? 

    N’avez-vous jamais vu ces soi-disant groupes d’amis qui, au lieu de profiter du 
    moment présent, sont finalement tous tête baissée sur leur téléphone à partager 
    la photo de leur assiette ou à arborer un faux sourire pendant 3 secondes, juste 
    le temps d’un selfie 8? Ou encore ces couples qui, au cours d’un dîner en têteà-tête, ne se décrochent pas un mot et sont tous deux occupés à faire je ne 
    sais quoi sur leurs Smartphones respectifs ? Et dire que la communication est 
    la base de tout... Ces quelques situations sont malheureusement de plus en 
    plus fréquentes, mais pour s’en rendre compte, il faut soi-même lever la tête de 

    son téléphone portable et observer autour de soi !

    Bref, le développement des moyens de communication n’a pas forcément 
    amélioré la communication entre les gens ; du moins, ce n’est pas le cas pour 
    tout le monde... Pour ma part, j’ai l’impression que même si on “communique” 

    (dans le sens “se contacte”) plus, on ne communique pas vraiment mieux.

    7 Coller avec du scotch, du ruban adhésif. Au figuré et familier (passif et participe passé)
    Attacher, immobiliser. Être, rester scotché devant la télé. Être scotché à, devant, 
    etc., quelque chose, avoir l’esprit accaparé par quelque chose au point de ne 

    pouvoir s’en détacher : Les enfants sont scotchés devant la télé.

    8 Selfie, nom masculin, anglicisme: Autoportrait numérique, généralement pris 
    avec un Smartphone et publié sur les réseaux sociaux. Exemple : Poster un 

    selfie. 

    Entendez-moi bien : je n’ai rien contre les réseaux sociaux en particulier, ni 
    contre les Smartphones, ni contre l’internet. Tout ça, ce sont des inventions 
    géniales. Mais je crois juste qu’il y a des limites à ne pas dépasser quant à leur 
    utilisation (sans oublier que tout ça passe par des ondes qui nous traversent de 
    partout, et qu’à long terme, on ne sait pas encore trop ce que ça va faire, mais 
    je doute que ce soit joyeux !). C’est comme pour tout, il ne faut pas tomber dans 
    l’excès. On pourra ainsi continuer à parler de réseaux sociaux, et non pas de 

    réseaux antisociaux !

    Texte adapté à partir de : «Communique-t-on mieux avec les moyens d’aujourd’hui ? » de Jenny sur http://www.youtube.com/watch

    7. REFERENCES

    I. OUVRAGES CONSULTES

    1) Agence de Coopération Culturelle et Technique (1994), Horizons 

    d’Afrique, Perspectives francophones. CM/ 6èmeannée, EDICEF, Paris.

    2) Akyüz, a. et al. (2005), Les 500 exercices de grammaire avec corrigés, 

    Hachette Livre, Paris cedex 15.

    3) Bady, I. et al,(1996), Exerçons-nous, Grammaire 350 exercices, Hachette, 

    Paris.

    4) Berard, E. et al.,(1996),Tempo 1 Méthode de français, Didier/ Hatier, 

    Paris.

    5) Berard, E. et al., (1997), Tempo 1Cahier d’exercices , Didier/ Hatier, 

    Paris.

    6) Delatour, Y. et al, (1991), Grammaire du français, Hachette F.L.E.

    7) Delcos, J. et al., (2000), Carte de visite, Français des relations 

    professionnelles, Didier, Paris.

    8) Girardeau, B. et Mous,N., (2010), Réussir le DELF A 1, Didier, Paris.

    9) Girardet J.et Pécheur J., (2005), Campus 1 Méthode de français, CLE 

    International, Paris. 

    10) Girardet J.et Pécheur J., (2010), Campus 2 Méthode de français, CLE 

    International, Paris, 2002. 

    11) Kigali Institute of Education, Linguistique, Expression Française 1 et 

    Histoire Littéraire 2, Kigali.

    12) Kigali Institute of Education, Linguistique, Expression française 2, 

    Grammaire française 2, Stylistique et Explication de texte, Kigali, 2011.

    13) . Kigali Institute of Education, 2011, Expression française 3, Dissertation 

    française, Littérature africaine, Théâtre et arts dramatiques, Kigali.

    14) Lescure, R. et al., (2005), DELF A 1, 150 activités, CLE International, 

    Paris.

    15) Mauffrey, A. et al. (1988), Grammaire Française 4e/3e Hachette 

    Education, Paris cedex 15.

    16) Merieux, R. et Loiseau, Y., (2008), Latitudes 1, Méthode de français A1 

    / A2, Didier, Paris,.

    17) Merieux, R. et al., (2009), Latitudes 2, Méthode de français A2 / B1 

    Cahier d’exercices, Didier, Paris,

    18) Ministère de l’Enseignement Primaire et Secondaire, (1987), Textes et 

    activités pour la classe de français, 4ème année secondaire, dossier 5, 

    La communication, Imprimerie scolaire, Kigali.

    19) Ministère de l’Enseignement Primaire et Secondaire, (1982), Textes et 

    activités pour la classe de français, 5ème année secondaire, dossier 7, 

    Alcool : mythe et réalité, Imprimerie scolaire, Kigali.

    20) Ministère de l’Enseignement Primaire et Secondaire, (1990), Textes et 

    activités pour la classe de français, 5ème année secondaire, dossier 8, 

    Amour, dot et mariage, Imprimerie scolaire, Kigali.

    21) . Ministère de l’Enseignement Primaire et Secondaire, (1987), Textes et 

    activités pour la classe de français, 6ème année secondaire, dossier 12, 

    L’homme et la ville, Imprimerie scolaire, Kigali.

    22) . Monnerie, A., (1987), Le Français au présent, Grammaire, Français 

    Langue Etrangère, Didier / Hatier, Paris.

    23) . Monnerie-Goarin, A. et Breant, M.T., (1988), Le Français au présent, 

    Exercices de grammaire, Français Langue Etrangère, Didier / Hatier, 

    Paris.

    24) Monnerie-Goarin, A. et Sirejols, E., (1999), Champion 1 pour le DELF, 

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    25) Pécheur J. et al., (2003), Campus 3 Méthode de français, CLE 

    International, Paris. 

    26) Penfornis, J.L., (2007), Français.com, Cahier d’exercices, CLE 

    International, Paris.

    27) Pouzalgues, J.C. et al., (1989), Français, Méthodes et techniques, 

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