• CONTEXTE 1:LA VIE FAMILIALE

    Je n’ai rien compris

    Et rien retenu

    J’avais entrepris 

    J’avais entendu

    Je m’étais perdu

    Je m’étais repris 

    Puis j’ai tout perdu

    Quand ils ont compris

    Que j’étais perdu

    Ils m’ont attendu

    Ils m’ont entendu

    Ils m’ont confondu

    Puis ils m’ont tout pris

    Puis ils m’ont pendu

    Puis m’ayant pendu

    M’ont donné un prix

    Un prix de vertu

    Alors j’ai compris :

    Tout est perdu.

    Annie Monnerie, Le français au présent p. 132 .

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    • Definition

    En général, on utilise le passé composé pour raconter des actions et des 

    événements qui se passent avant le moment de la parole du locuteur.

    ffCompétence- clé : Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec la vie familiale.
    Activité introductive du contexte Observe ces images et fais des commentaires
    g
    s


    1.1. Unité 1 :LES LIENS FAMILIAUX
    1.1.1. Activité de mise en situation Observe l’image suivante et fais des commentaires
    d
    Texte : La grand-mère
    Avant même d’atteindre Tindican, j’apercevais ma grand-mère venue à notre rencontre. Je lâchais la main de mon oncle et je courais vers elle en criant. Elle me soulevait et me pressait contre sa poitrine et moi, je me pressais contre elle, l’entourant de mes bras, comme éperdu de bonheur.

     - Comment vas-tu, mon petit époux ?disait-elle.
    - Bien !criais-je. Bien.
     - Mais est-ce bien vrai, cela ?

    Et elle me regardait, elle me palpait, elle regardait si j’avais les joues pleines et elle me palpait pour voir si j’avais autre chose que la peau sur les os. Si l’examen la satisfaisait, elle me félicitait ; mais quand ses mains ne rencontraient que la maigreur -la croissance maigrissait- elle gémissait.

     - Voyez-vous ça ! disait-elle. On ne mange donc pas à la ville ? Tu n’y retourneras pas avant de t’être convenablement remplumé. C’est compris ?
    - Oui, grand-mère. Et ta mère ? Et ton père ? Ils se portent tous bien chez toi ? Et elle attendait que je lui aie donné des nouvelles de chacun, avant de me reposer à terre. - Est-ce que le trajet ne l’a pas fatigué ?demandait-elle à mon oncle. - Pas du tout ! disait mon oncle. Nous avons marché comme des tortues, et le voici prêt à courir aussi vite qu’un lièvre. Des lors, à demi rassurée, elle me prenait par la main, et nous partions vers le village, nous faisions notre entrée dans le village, moi entre ma grand mère et mon oncle, mes mains logées dans les leurs. Et aussitôt que nous avions atteint les premières cases, ma grand-mère criait :
     - Bonnes gens, voici mon petit époux qui est arrivé. Les femmes sortaient de leurs cases, et accouraient à nous, en s’exclamant joyeusement.

     - Mais c’est un vrai petit homme !s’écriaient-elles ? C’est vraiment un petit époux que tu as là.

     Beaucoup me soulevaient de terre pour me presser contre leur poitrine. Elles aussi examinaient ma mine, ma mine et mes vêtements de la ville, et elles disaient qu’elles trouvaient tout cela splendide, et que ma grand-mère avait de la chance d’avoir un petit époux tel que moi. De partout elles accouraient,

    de partout elles venaient m’accueillir ; oui, comme si le chef de canton en personne avait fait son entrée dans Tindican ; et ma grand-mère rayonnait de joie.

     Ainsi assailli à chaque case, répondant aux manifestations exagérées des commères, donnant des nouvelles de mes parents, il nous fallait largement deux heures pour franchir les quelques cent ou deux cent mètres qui séparaient la case de ma grand-mère des premières cases que nous avions rencontrées. Et quand ces excellentes femmes nous quittaient, c’était pour surveiller la cuisson d’énormes marmites de riz et de volaille, qu’elles apporteraient bientôt pour le festin du soir.

     Aussi, même si j’étais maigre comme un clou à Tindican, j’étais assuré d’en repartir, dix jours plus tard, tout rebondi et luisant de santé.

     D’après CAMARA LAYE, L’enfant noir, Paris, Presses de la cité, 1967, pp48 à 50

    1.1.2. Activité de compréhension du texte
    Lis le texte «La grand-mère » et réponds aux questions suivantes:
    a. Avec qui Camara Laye faisait-il le voyage ?
    b. La grand -mère était-elle impatiente de revoir son petit-fils ? Justifie ta réponse.
    c. Qu’est-ce que la grand-mère vérifiait d’abord ?
    d. La grand-mère est-elle fière de son petit-fils ? Justifie ta réponse.
    e. La grand -mère est appréciée dans son village. Montre-le.
     f. Camara est-il heureux de revoir sa grand-mère ? Justifie ta réponse.
    g. Relève les détails qui montrent que Camara est accueilli presque comme un prince.
     h. Camara profitera-t-il bien du régime alimentaire que sa grand-mère lui fera suivre ? Justifie ta réponse.

    1.1.3. Activité d’exploitation lexicale

    a. Activité d’apprentissage

    1. Relève dans le texte et emploie dans une phrase les mots en rapport avec la famille.
    2. Voici la présentation de la famille de Gakwaya, le père de Kankindi et Muneza, observe et complète les phrases ci-après.
    d
    a. Gakwaya est ……………………….. de Kalisa , Kagabo et Mugeni.
     b. Kankindi et Uwamahoro sont………………… de Gakwaya et Mukamana.
     c. Kalisa et Kagabo sont des ………………… de Kalinda.
     d. Kalisa et Kagabo sont des ……………………. de Mugeni.
    e. Mugeni est ………………………. de Uwamahoro.
     f. Muneza et Kalinda sont des ………………………………..
    g. Kalinda est le ………………… Kankindi, ainsi Kankindi est sa ………………….
    h. ……………………….. est la belle-fille de ………………………..
    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
    Lexique relatif aux liens familiaux

    L’époux, l’épouse, le mari, la femme, les parents, les enfants, le père, la 

    mère, le frère, la sœur, le neveu, la nièce, la marâtre, la grand-mère, le 

    grand-père, les grands-parents, les petits-enfants, le petit –fils, la petite 

    fille, l’arrière-grand-père, l’arrière-grand-mère, l’arrière- petit fils, l’arrièrepetite -fille, le cousin, la cousine, grands-parents, l’ oncle, la tante, les 

    beaux-parents, le demi-frère, la demi-sœur, le beau-frère, la belle -fille, le 

    beau-père, la belle-mère, le beau-fils, le gendre, la bru…

    c. Je comprends et j’applique

    1. Après avoir cherché des informations sur ta propre famille, dresse 

    l’arbre généalogique de ta famille.

    2. Comment appelle-t-on le frère de ton père ?

    3. Complète les phrases suivantes par des noms désignant des 

    membres de la famille :

    • Cette dame respecte le père et la mère de son mari, ce sont ses 

    ………après tout.

    • Son mari aussi fait de même avec ……..et son…. ….

    1.1.4 Activité d’exploitation grammaticale 

    A. Les temps simples de l’indicatif

    a. Activités d’apprentissage

    1. Relève dans le texte « La grand-mère » cinq verbes conjugués 

    aux temps simples de l’indicatif. 

    2. De quels temps s’agit-il ?

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    – Le mode indicatif fait partie des modes personnels, il varie selon la 

    personne et le temps. 

    – Il exprime un fait réel ou supposé tel, dans le passé, le présent et dans 

    le futur.

    – Les temps simples du mode indicatif sont : Le présent, le futur simple, 

    l’imparfait et le passé simple.

    – Le présent couvre une tranche de temps plus ou moins grande à 

    laquelle appartient le moment du locuteur.

    Exemples : 

    – Je pense donc je suis.

    – Il chante.

    – Jean se lève à 6heures du matin.

    Le présent a différentes valeurs particulières : 

    – Il peut marquer la répétition :

    Exemple : Les cours commencent tous les matins à huit heures.

    • Il peut apparaitre dans un récit : c’est le présent de narration.

    • Exemple : Hier matin, Alphonse rentre chez lui et trouve sa maison 

    cambriolée.

    • Il peut traduire un passé récent :

    Exemples : - Où est Paul ?

     - Il sort (il vient de sortir).

    • Il peut être employé à la place du futur pour marquer un futur plus ou 

    moins proche.

    Exemple : Jean s’en va dans une semaine.

    Exemple: L’année prochaine, je serai en cinquième année. 

    • Il peut être employé pour exprimer un ordre ou un conseil

    Exemple: Pour réussir, tu apprendras tes leçons.

    • L’imparfait présente l’action en train de se dérouler en un moment du 

    passé.

    Exemples :

    – Jean était sur la route quand son ami est parti.

    – Il mangeait quand sa mère l’a appelé. 

    • L’imparfait est utilisé lorsqu’on ne précise pas la durée de l’action 

    répétée. 

    Exemple : Quand Pierre était jeune, il jouait au ballon tous les jours.

    • Le passé simple a les mêmes valeurs que le passé composé. Il est 

    employé dans les récits.

    Exemples : Jules César fut un grand homme de l’histoire. Il conquit 

    beaucoup de pays d’Asie et fonda l’Empire Romain d’Orient. 

    c. Je comprends et j’applique

    1. Décris les situations suivantes au présent de l’indicatif : les activités 

    à l’école, le travail des champs.

    2. Parle de tes projets de vacances.

    3. Mets les verbes entre parenthèses au passé simple.

    • Elle (être) attentive pour ne pas tomber dans l’eau.

    • Je (avoir) mon certificat à seize ans.

    • Nous (chanter) à l’église quand nous étions petits.

    • Marie (finir) son travail vers 9heures, ce jour-là.

    • Ils (voir) le lion s’approcher de la maison. 

    • Vous (recevoir) un coup de téléphone hier soir à 20 heures.

    B. Les substituts personnels 

    B1.Pronoms compléments d’objets directs

    a. Activités d’apprentissage 

    1. Relis la première partie du texte « La grand-mère » ( Avant même 

    ……..aussi vite qu’un lièvre.) et relève et explique l’emploi des 

    substituts personnels.

    2. Réponds aux questions suivantes en remplaçant les mots en 

    gras par un substitut.

    a. Aimes-tu ta famille ?

    b. Connais-tu les différents membres de ta famille ?

    c. Ce texte t’intéresse-t-il ?

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les pronoms changent selon leurs fonctions grammaticales dans la phrase. 

    Voici les formes des pronoms compléments d’objet directs :

    Pronoms personnels sujets et Pronoms compléments d’objets directs

    g

    Le, la, l’, les sont utilisés pour remplacer :


     Un nom propre:

    Exemple : Est-ce que tu admires KAGABO ? -Oui, je l’admire.

    • Un nom précédé de l’article (le, la, l’, les) :

    Exemple : Attends-tu l’autobus ? -Je l’attends

    • Un nom précédé d’un déterminant démonstratif

    Exemple : Veux-tu ce livre ? -Je le veux.

    • Un nom précédé d’un déterminant possessif

    Exemple : Est-ce qu’il écoute mes disques ? -Oui, il les écoute.

    Voici la place des substituts compléments d’objet direct dans les différents 

    types de phrases :

    f

    c. Je comprends et j’applique

    1. Remplace les mots en italique par des pronoms compléments 

    d’objet directs

    a. Je prépare le repas

    b. Nous aimons les élèves sages.

    c. Il trouve la leçon intéressante

    d. Vous n’avez pas votre cahier.

    e. Ecoutez-vous la radio ?

    2. Réponds aux questions avec des pronoms, affirmativement et 

    négativement.

    Modèle : Aimes-tu le livre ?

    Oui, je l’aime.

    Non, je ne l’aime pas.

    a. Achètes-tu le journal ?

    b. Regardes-tu le film ?

    c. Explique-t-il le problème ?

    3. Formule la question selon le modèle

    Modèle : Je regarde la télévision. La regardes-tu ?

    a. Il quitte son village

    b. Vous achetez cette robe ? 

    c. Ils étudient les sciences sociales.

    d. Nous écoutons la nouvelle chanson.

    4. Pour éviter les répétitions, remplace les mots en gras par un 

    substitut

    a. J’ai vu son frère, j’ai salué son frère.

    b. Tu as finis les devoirs, tu as remis les devoirs au professeur.

    c. Le paysan coupe les ignames. Il met les ignames en terre.

    d. Les lecteurs aiment leur journal. Ils achètent leur journal tous les 

    jours.

    e. Le maçon taille les pierres. Il met les pierres dans le trou.

    5. Réponds aux questions suivantes en utilisant un substitut 

    personnel complément direct.

    a. Vous comprenez votre frère ?

    b. Vous réussirez votre examen ? 

    c. Tu demandes son avis ?

    d. Ils croient leur père ? 

    e. Elle a reconnu sa faute ? 

    B 2. Les substituts personnels compléments d’objet indirect

    a. Activités d’apprentissage

    Cherche dans le dialogue suivant les substituts personnels compléments 

    d’objet indirects.

    Anne : Pendant les vacances, j’ai rencontré un garçon très sympathique. 

    Il habite loin de chez nous.

    Rose : Il t’écrit ?

    Anne : Oui, il m’écrit souvent.

    Rose : Et tu lui réponds ?

    Anne : Bien sûr.

    Rose : Il te téléphone ?

    Anne : Il me téléphone et je lui téléphone. Mes parents ne comprennent 

    pas pourquoi je passe beaucoup de temps au téléphone

    Rose : Tu ne leur as pas dit ?

    Anne : Non, pas encore.

    Rose : Tu dois parler de lui à tes parents.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    d

    • Les pronoms compléments d’objet indirects lui et leur sont 

    utilisés pour remplacer un nom d’une personne/ un être animé 

    précédé de la préposition à :

    Exemples :

    • Vas-tu parler au professeur ? -Oui, je vais lui parler.

    • Téléphones-tu à ta mère ? -Oui, je lui téléphone.

    • Est-ce qu’il répond aux étudiants ? -Oui, il leur répond.

    • Cette jeune fille confie tous ses secrets à sa mère= Elle lui confie 

    tous ses secrets

    Voici la place des substituts compléments d’objet indirect dans les différents 

    types de phrases :

    d

    Remarques 

    1. Quand le substitut complément d’objet indirect est introduit par 

    la préposition de, le pronom est “en” comme dans les exemples 

    suivants :

    • Tu te souviens de cette histoire ?

    Oui, je m’en souviens

    Dans ce cas, le substitut remplace un être inanimé.

    2. Quand il s’agit d’une personne ou des personnes, on utilise les 

    pronoms lui/elle et eux/elles.

    Exemples : Tu te souviens de Marie ?

    Oui, je me souviens d’elle.

    3. Pour les verbes tels que penser à, songer à, parvenir à, réussir à, 

    s’attendre à, s’engager à, etc. le COI qui les suit est remplacé par 

    y comme dans les exemples ci-après : 

    • Tu penses à cette histoire ?

    • Oui, j’y pense.

    Comme dans le cas précédent, le substitut remplace un être inanimé.

    4. Quand les verbes penser à, songer à, …sont suivis des noms des 

    personnes/ êtres animés, la préposition à est maintenue et suivie 

    des substituts lui, elle, eux, et elle.

    Exemple

    • Pensez-vous à vos parents ?

    • Oui, nous pensons à eux.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Remplace les mots en gras par le substitut convenable.

    a. Je téléphone à Eugène.

    b. Ils parlent aux joueurs.

    c. Nous obéissons aux parents.

    d. J’explique la leçon à mon camarade.

    e. Les enfants pensent souvent à leurs parents.

    f. Elle s’est adressé à son père pour dévoiler le secret.

    2. Remplace les compléments d’objet indirects par des 

    substituts.

    a. Il tient beaucoup à ses amis d’enfance.

    b. Il adresse aux élèves des remarques sévères.

    c. Il s’adresse aux élèves avec un ton sévère.

    d. Tous les matins, il travaille avec son frère sur le chantier.

    e. Tu fais signe a ton ami de venir.

    f. Vous serez bien accueillis par mes amis.

    g. Nous avons conseillé à Jeannine de travailler sérieusement

    1.1.5. Phonétique et orthographe 

    Les voyelles orales 

    a. Activité d’apprentissage

    Lis les mots suivants et identifie les voyelles qui les composent : case, père, 

    arrivé, pot, porte, deux, heures, peau, éperdu.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    Les voyelles orales se prononcent avec la voile du palais relevé.

    Les voyelles orales du français sont:

    f

    c. Je comprends et j’applique

    1. Lis les phrases suivantes à haute voix et en articulant.

    a. La chèvre Biquette est attachée au piquet.

    b. Nous sommes revenus de l’école la semaine passée. 

    c. Camara n’est pas parti avec sa sœur. 

    d. Tu peux me prêter tes chaussures ?

    e. Le robot peut te faire du mal si tu n’es pas sage. 

    f. Camara marchait comme une tortue mais le voici prêt à courir 

    comme un lièvre.

    2. Lis à haute voix le texte suivant en insistant sur le [ə] et [ɛ]

    Ma grande famille

    Ma mère est toujours pressée !

    Elle n’a pas le temps de rêver !

    Elle m’emmène à l’école,

    Elle va, elle vient, elle vole

    Le soir, dans le noir, elle m’embrasse,

    Et c’est tout doux sur la joue !

    (…)

    Français 4ème année, Ministère de l’Education Nationale, 1993

    3. Fais une dictée préparée pour toi.

    1.1.6. Activités de production 

    A. Activité d’expression orale 

    Jeu de rôles 

    Imagine et viens jouer avec l’un ou l’autre de tes camarades :

    • Ton retour a la maison après un long trimestre

    • Le retour dans sa famille de quelqu’un qui revient au pays après un 

    long séjour à l’étranger

    • Deux grands- mères expriment leur admiration pour leurs petites- filles 

    et comparent ce qu’elles ont préparé et projeté de faire quand les 

    fillettes viendront leur rendre visite. 

    B. Expression écrite 

    Rédige une lettre amicale :

    • à tes parents pour leur annoncer ton retour et leur demander de venir 

    t’accueillir a l’arrêt du bus. 

    • à ton oncle pour lui demander si tu peux venir passer quelques jours 

    de vacances chez lui.

    1.1.7. Activité ludique 

    Mémorise ce poème et déclame-le.

    d

    A ma mère 

    Femme noire, femme africaine, oh toi ma mère, 

    Je pense à toi.

    O Dâman, ô ma mère, toi qui me porta sur le dos

    Toi qui m’allaitas, toi qui gouvernas mes premiers pas, 

    Toi qui la première m’ouvris les yeux aux prodiges de la terre, 

    Je pense à toi.

    O toi Daman, o ma mère, toi qui essuyas mes larmes, toi qui me réjouissait 

    le cœur,

    Toi qui, patiemment supportais mes caprices, comme j’aimerais encore être 

    près de toi,

    Etre enfant près de toi.

    Femme simple, femme de la résignation, ô toi ma mère, je pense à toi.

    O Dâman, de la grande famille des forgerons, ma pensée toujours se tourne 

    vers toi,

    La tienne à chaque pas m’accompagne, ô Daman ma mère, comme 

    j’aimerais encore être dans ta chaleur, être enfant près de toi.

    Femme noire, femme africaine, ô toi ma mère, merci ; merci pour tout ce que 

    tu fus pour moi, ton fils, si loin, si près de toi.

    Camara Laye 

    1.2. Unité 2 : Les Événements Familiaux

    1.2.1 Activités de mise en situation

    a. Lis les documents ci-dessous et indique la raison pour laquelle ils 

    ont été écrits.

    b. Sur quels documents trouve-t-on :

    • La date de la fête ?

    • le lieu ?

    • le nom des personnes qui invitent ?

    • la raison de l’invitation ?

    • la signature ?

    • des décorations ?

    • un texte écrit à la main ?

    c. Explique les différences que tu observes d’une invitation à l’autre.

    d. Dégage les caractéristiques des cartes de vœux.

    d

    dd

    f

    Observe l’image suivante et décris les activités des personnages

    d

    TEXTE: La moisson

    Le jeune Camara se rend en vacances chez sa grand-mère à Tindican, petit 

    village à l’Ouest de Kouroussa. Kouroussa est le village natal de Camara 

    Laye.

    Décembre me trouvait toujours à Tindican. Décembre, c’est la saison sèche, 

    la belle saison, et c’est la moisson du riz. Chaque année, j’étais invité à cette 

    moisson, qui est une grande et joyeuse fête, et j’attendais impatiemment 

    que mon jeune oncle vînt me chercher.

    La fête évidemment ne tombait pas à date fixe : elle dépendait de la maturité 

    du riz, et celle-ci à son tour dépendait du ciel, de la bonne volonté du ciel. 

    Peut-être dépendait-elle plus encore de la volonté des génies du sol, qu’on 

    ne pouvait pas se passer de consulter. La réponse était-elle favorable, il ne 

    restait plus, la veille de la moisson, qu’à demander à ces mêmes génies 

    un ciel serein et leur bienveillance pour les moissonneurs exposés aux 

    morsures des serpents.

    Le jour venu, à la pointe de l’aube, chaque chef de famille partait couper la 

    première javelle dans son champ. Sitôt ces prémices recueillies, le tam-tam 

    donnait le signal de la moisson. Tel était l’usage. Quant à dire pourquoi on 

    en usait ainsi, pourquoi le signal n’était donne qu’après qu’une javelle eut 

    été prélevée sur chaque champ, je n’aurais pu le dire à l’époque ; 

    je savais seulement que c’était l’usage, et je ne cherchais pas plus loin. 

    Cet usage, comme tous nos usages, devait avoir sa raison, raison qu’on 

    eut facilement découverte chez les anciens du village, au profond du cœur 

    et de la mémoire des anciens, mais je n’avais pas l’âge alors ni la curiosité 

    d’interroger les vieillards […] 

    Je sais seulement que le tam-tam ne retentissait que lorsque que lorsque 

    ces prémices étaient coupées, et que nous attendions fiévreusement le 

    signal, tant pour la hâte que nous avions de commencer le travail, que pour 

    échapper à l’ombre un peu bien fraiche des grands arbres et à l’air coupant 

    de l’aube.

    Le signal donné, les moissonneurs prenaient la route et je me mêlais à eux, 

    je marchais comme eux au rythme du tam-tam. Les jeunes lançaient leurs 

    faucilles en l’air et les rattrapaient au vol, esquissaient des pas de danse 

    à la suite des joueurs du tam-tam. Et, certes, j’eusse sagement fait à ce 

    moment, de suivre les recommandations de ma grand-mère qui défendait de 

    me trop mêler aux jongleurs, mais il y avait dans ces faucilles tournoyantes 

    que le soleil levant frappaient d’éclairs subits, tant d’alacrité, et dans l’air tant 

    d’allégresse, tant d’allant aussi dans le tam-tam que je n’aurais pu me tenir 

    à l’écart.

    Et puis la saison ou nous étions ne permettait pas de se tenir à l’ écart. En 

    Décembre, tout est en fleur et tout sent bon, tout est jeune, le printemps 

    semble s’unir à l’été, et la campagne, longtemps gorgée d’eau , longtemps 

    accablée de nues maussades, partout prend sa revanche, éclate, jamais le 

    ciel n’est plus clair, plus resplendissant ;les oiseaux chantent, ils sont ivres ; 

    la joie est partout, partout elle explose et dans chaque cœur retentit. C’était 

    cette saison-là la belle saison, qui me dilatait la poitrine, et le tam-tam aussi, 

    je l’avoue, et l’air de fête de notre marche, c’était la belle saison et tout ce 

    qu’elle contient _ et qu’elle ne contient pas : qu’elle répand à profusion !qui 

    me faisait danser de joie. 

    Parvenus au champ qu’on moissonnait en premier lieu, les hommes 

    s’alignaient sur la lisière, le torse nu et faucilles prête. Mon oncle Lansana, 

    ou tel autre paysan, car la moisson de tous, les invitait alors à commencer le 

    travail. Aussitôt, les torses noirs se courbaient sur la grande aire dorée, et les 

    faucilles entamaient la moisson. Ce n’était plus seulement la brise matinale 

    à présent qui faisait frémir le champ, c’étaient les hommes, c’étaient les 

    faucilles. 

    Français, Textes et activités page 60, tiré de Camara LAYE, L’enfant noir. Plon

    1.2.2. Activité de compréhension du texte

    1. Délimite les différentes parties du texte.

    2. Le premier paragraphe (l’introduction) donne au lecteur les 

    informations indispensables : relève-les. De quelle moisson s’agitil ? Où et quand se déroule-t-elle ?

    3. Pourquoi les paysans consultent-ils les génies du sol  ? Que 

    demandent-ils la veille de la moisson ?

    4. Que commence-t-on par faire le jour de la moisson  ? Quelle 

    explication en donne l’auteur  ? Que penses-tu de ce qu’il dit de 

    certaines traditions ?

    5. Que signifie l’adverbe « fiévreusement » ? Que traduit-il ?

    6. Relève tout ce qui exprime l’allégresse des moissonneurs se 

    rendant aux champs (5ème paragraphe)

    7. Le jeune Camara reste-t-il a l’écart des moissonneurs, comme le 

    lui avaient recommande sa grand-mère ? Comment l’explique-t-il ?

    8. Relève tout ce qui, dans la nature, semble participer à la joie générale 

    (6ème paragraphe).

    9. Quel rôle joue le tam-tam tout au long de cette marche joyeuse ?

    10. Qui participe à la moisson ?

    1.2.3. Activité d’exploitation lexicale

    a. Activité d’apprentissage

    • A l’aide du dictionnaire cherche le sens des mots nouveaux trouvés 

    dans le texte.

    • Relève et explique tous les mots qui montrent l’importance de 

    l’événement décrit.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    Le lexique relatif aux événements dans la famille : 

    La naissance d’un enfant, imposition d’un nom au nouveau-né, organisation 

    d’un mariage, préparation d’un repas, des veillées, invitations, voisin, 

    moisson, habitation, concession, patrimoine, habillement, nourriture, santé 

    et hygiène, les activités de la maison, les ustensiles, les outils….

    d

    Activité 2 : Complète les phrases suivantes à l’aide des mots de la 

    liste: voisin, hygiène, nouveau-né, veillée, mariage,

    a. Penses-tu au nom que nous allons donner au …….

    b. Aline va se marier, elle est en train de préparer son….. et ce soir 

    sa famille organise une …..d’adieu

    c. Traite ton ….. comme ton frère car il est le premier à te secourir 

    en cas de malheur.

    d. Il faut nettoyer sa chambre, c’est la règle d’……..la plus élémentaire. 

    1.2.4 .Activité d’exploitation grammaticale

    A. Le passé composé

    a. Activité d’apprentissage

    Lis le poème suivant, relève et analyse les verbes conjugués au passé 

    composé.

    Rengaine à pleurer

    J’ai beaucoup appris 

    Et tout entendu

    Je n’ai rien compris

    Et rien retenu

    J’avais entrepris 

    J’avais entendu

    Je m’étais perdu

    Je m’étais repris 

    Puis j’ai tout perdu

    Quand ils ont compris

    Que j’étais perdu

    Ils m’ont attendu

    Ils m’ont entendu

    Ils m’ont confondu

    Puis ils m’ont tout pris

    Puis ils m’ont pendu

    Puis m’ayant pendu

    M’ont donné un prix

    Un prix de vertu

    Alors j’ai compris :

    Tout est perdu.

    Annie Monnerie, Le français au présent p. 132 .

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    • Definition

    En général, on utilise le passé composé pour raconter des actions et des 

    événements qui se passent avant le moment de la parole du locuteur.

    Exemples : Je pense qu’elle est partie.

    L’année passée, il a acheté une maison.

    Hier, il a plu toute la journée. 

    • Le passé composé et l’imparfait sont tous deux des temps du passé, 

    mais ils présentent l’action différemment.

    Exemple: Il mangeait quand sa mère l’a appelé. 

    • Le passé composé présente l’action comme très brève.

    Exemple : Hier, je suis sorti à sept heures.

    • Il présente aussi l’action qui dure un certain temps.

    Exemple : Hier, Marie a lu pendant deux heures.

    • Formation

    Auxiliaire être ou avoir au présent de l’indicatif + participe passé.

    Exemple : Parler : j’ai parlé ; sortir : je suis sorti

    • Emploi

    1. Le passé composé exprime : 

    • Un fait accompli à un moment donné du passé.

    Exemple : Nous t’avons écouté.

    • Une succession d’événements au passé.

    Exemple : Je suis allé avec les enfants à la mer. Ils ont joué au ballon 

    et ont construit un château de sable, puis ils se sont baignés.

    • Une répétition au passé.

    Exemple : J’ai vu quatre fois ce film.

    • Une durée limitée au passé.

    Exemples : Mon père a travaillé longtemps comme médecin.

    Il a fait son choix en dix minutes.

    2. Le passé composé s’emploie avec un présent pour exprimer 

    l’antériorité.

    Exemples : - Quand on a perdu sa carte bancaire, il faut tout de 

     suite le signaler à la banque.

    - Ils ont acheté une grande maison  : ils ont encore 

    beaucoup de travaux à faire pour la rendre habitable.

    • L’imparfait présente l’action en train de se dérouler en un moment du 

    passé.

    a. Jean était sur la route quand son ami est parti.

    b. Il mangeait quand sa mère l’a appelé. 

    • L’imparfait est utilisé lorsqu’on ne précise pas la durée de l’action 

    répétée. 

    Exemple: Quand Pierre était jeune, il jouait au ballon tous les jours.

    • Si la durée pendant laquelle l’action s’est répétée est précisée, on a le 

    passé composé.

    Exemple: Pendant deux ans, Aline a habité à la campagne.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Complète les phrases en mettant les verbes suivants au 

    passé composé. 

    Avoir, déraper, emmener, aller, partir, monter, déposer, prendre, 

    reprendre.

    Les passagers de Volcano…….un accident, le bus ……..sur une pente. 

    On les ……..à l’hôpital de Butare. Leurs familles ………..de Kigali pour les 

    voir. Jeanne …………dans la voiture de son voisin. Ce dernier l’…………

    …..à l’hôpital et il…………..la route de Kigali, puis, il………… à Kampala 

    le lendemain.

    2. Mets les verbes entre egg au passé composé ou à l’imparfait

    Masson (vouloir) se baigner, mais, sa femme et Raymond ne (vouloir) pas. 

    Nous (descendre) tous les trois et Marie (se jeter) immédiatement dans 

    l’eau. Masson et moi nous (attendre) un peu. Lui (parler) lentement et je 

    (remarquer)qu’il(avoir) l’habitude de compléter tout ce qui ‘il (avancer) par 

    un « et je dirai plus », même quand, au fond, il n’(ajouter) rien au sens de 

    sa phrase…Le sable (commencer) à chauffer sous les pieds. Je(garder) 

    encore l’envie que je(avoir) de l’eau, mais je(finir)par dire à Masson : « On 

    y va ? ». Je(plonger) …L’eau(être) froide et je(être) content de nager. Avec 

    Marie nous (s’éloigner) et nous (se sentir) d’accord dans nos gestes et 

    dans notre contentement.

    Extrait d’Albert Camus, L’étranger, ED. Gallimard, 1957.

    3. Raconte un événement auquel tu as assisté. 

    B. Le plus-que-parfait

    a. Activités d’apprentissage 

    1. Lis les phrases et les vers suivants et identifie les temps 

    employés. 

    • Quand chaque chef de famille avait coupé la première javelle dans son 

    champ, le tam-tam donnait le signal de la moisson. 

    • « J’avais entrepris 

    J’avais entendu

    Je m’étais perdu

    je m’étais repris 

    Puis j’ai tout perdu”

    2. Relève les verbes utilisés dans les phrases suivantes et établis 

    la relation entre les temps. 

    « Ce matin, les Grégoire s’étaient levés à huit heures. D’habitude, ils ne 

    bougeaient guère qu’une heure plus tard, dormant beaucoup, avec passion, 

    mais la tempête de la nuit les avait énervés ». Emile Zola 

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    Le plus-que-parfait exprime une action antérieure à celle de l’imparfait.

    Exemple: Quand les enfants avaient fini de manger, ils allaient jouer dans 

    la cour.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Mets les verbes entre egg au plus-que parfait

    a. Vous nous (commander) ce tissu il y a un mois, nous l’avons reçu.

    b. Avec Paul, nous ne (arriver) à l’heure.

    c. Sa mère (apprendre) le français dans sa jeunesse et elle le parlait 

    encore très bien.

    d. Il était très déprimé depuis qu’il (perdre) sa femme.

    e. Le candidat à la présidence fut réélu, les sondages l’(prévoir).

    f. Nous (avoir) de la peine à retrouver notre chemin.

    g. Les pommes (tomber) dans l’herbe

    h. Tu (déboucher) une bouteille de champagne à cette occasion.

    i. Les médecins (venir) plusieurs fois au chevet du malade.

    j. Le chien et le chat (se battre) dans la cour.

    2. Mets les verbes suivants au plus-que-parfait ou au passé 

    simple selon le sens de la phrase.

    a. Après un moment qui leur (paraitre) une éternité, elles (arriver) 

    soudain à un endroit où ne (croître) aucune végétation. 

    b. Le soleil (se lever) et (scintiller) de mille feux.

    c. Un détail les (frapper) toutes, leur donnant l’impression que le lieu 

    (être) hostile.

    d. Brusquement, elles (entendre) le mugissement effroyable.

    e. Il n’y (avoir) pas de fauves là-bas mais elles (reconnaître) ce bruit.

    f. Leur grand frère, qui avait souvent bourlingué, leur (imiter) le cri 

    afin de les effrayer.

    g. Je ne (avoir) la moindre idée de la raison qui ne (amener) dans la 

    cuisine.

    h. Il ne (valoir) mieux que l’opération soit pratiquée par les médecins 

    qui (traiter) le poumon de Nicole.

    i. Robert (constituer) un témoin gênant car il(assister) à leurs 

    brutalités.

    j. C’est un projet auquel il (réfléchir) depuis longtemps.

    3. Raconte un événement heureux à laquelle tu as assisté.

    C. Les voix du verbe : voix active/voix passive, voix pronominale

    La voix passive

    a. Activité d’apprentissage 

    Lis les phrases de la colonne A et observe les transformations faites 

    dans la colonne B

    Explique les changements opérés

    dd

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    dd

    c. Je comprends et j’applique

    Activité 1 : Formule quatre phrases différentes à la voix passive.

     Activité 2 : Mets les phrases suivantes à la voix active ou à la voix 

    passive selon la structure de chacune.

    a. Les enfants regardent la télévision. 

    b. . La voiture était conduite par une vieille dame. 

    c. . La patrie est protégée par ses propres citoyens. 

    d. L’enseignant fait beaucoup de recherches à la maison. 

    e. Les élèves jouent un grand rôle dans l’apprentissage. 

    f. Les parents aident leurs enfants à avoir le matériel scolaire. 

    g. Les joueurs lancent le ballon dans le panier. 

    h. Les inondations ont été causées par les pluies torrentielles. 

    i. Le professeur distribue les copies en début des cours. 

    j. Très tôt le matin, la maman conduit les enfants à l’école. 

    Activité 3 : Transforme les phrases suivantes à la voix active.

    a. Les marchandises avaient été emballées dans des caisses de bois 

    par les expéditeurs.

    b. Les lettres furent tapées au clavier de l’ordinateur par la secrétaire 

    .

    c. Des remises étaient consenties à tous ses clients fidèles par ce 

    marchand.

    d. La commande sera exécutée dans le plus bref délai par le fabricant.

    e. Les livraisons étaient effectuées immédiatement par les employés.

    f. En fin de saison, les articles défraîchis sont vendus au rabais par 

    les commerçants.

    g. Ce colis, s’il était moins lourd, serait transporté de l’entrepôt au 

    magasin par le commis.

    D. La voix pronominale 

    a. Activité d’apprentissage 

    Lis les phrases suivantes et identifie les verbes conjugués et celui qui fait 

    l’action. Explique la différence entre les verbes de la colonne A et ceux de 

    la colonne B

    dd

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    À la voix pronominale 

    Le sujet est à la fois celui qui fait l’action et celui qui en est le bénéficiaire.

    Exemple : L’enfant se lave (le pronom « se » désigne la même personne 

    que le nom sujet enfant. S›il s›agissait d›une personne différente, on aurait 

    eu : l›enfant le lave). 

    D’une façon générale, la voix pronominale est marquée par l’emploi 

    du pronom réfléchi (pronom de la même personne que le sujet).

    Il existe différents types de verbes pronominaux

    1. Les verbes essentiellement pronominaux 

    Ce sont des verbes qui s’emploient uniquement à la forme pronominale (on 

    parle alors de verbes pronominaux lexicalisés) : 

    Exemples : Il se promène (on ne peut pas dire « promener quelqu’un », sauf 

    dans un contexte ironique), se lever, se débrouiller, se reposer ,se prêter , se 

    lamenter, se décider , se coucher, se disputer, se baigner,

    2. Les verbes occasionnellement pronominaux 

    Ce sont des  verbes  transitifs qui sont normalement employés dans une 

    construction non pronominale, mais qui peuvent être aussi employés à la 

    forme pronominale.

    • Je regarde la télévision ou Je la regarde (verbe non pronominal)

    • Je me regarde dans le miroir (verbe pronominal)

    Parler / se parler Laver /se laver Regarder / se regarder 

    Donner /se donner 

    dd

    Les verbes pronominaux passifs

    Le sujet subit l’action mais ne l’accomplit pas.

    Exemple : Cette leçon se comprend bien. Ce n’est pas la 

    leçon qui comprend.

    Autres exemples 

    Les aliments se conservent frais Ce ne sont pas les aliments qui 

    conservent

    Les habits se salissent vite quand il a plu Ce ne sont pas les habits 

    qui salissent 

    Le thé se boit toujours chaud Ce n’est pas le thé qui boit

    Elle s’appelle Marie.

    Le thé se boit chaud ou froid.

    Cela se comprend bien.

    Comment cela se dit-il en anglais ?

    Ce mot s’emploie rarement.

    Cela ne se fait plus.

    Ce plat se mange froid.

    Le sujet se place devant le verbe.

    Le vin rouge se sert chambré.

    Ce proverbe se traduit facilement en russe.

    Le salon se trouve en avant.

    Cette revue ne se vend pas ici.

    Cette bouteille s’est vidée rapidement !

    Cela se voit rarement.

    3. Les verbes pronominaux réfléchis

    Le sujet subit l’action qu’il effectue. 

    Exemple : 

    La reine se regarde dans le miroir. : Elle regarde elle-même.

    S’asseoir, se promener, s’endormir, se rassasier, s’agenouiller, …

    4. Les verbes pronominaux réciproques

    Les sujets subissent une interaction. 

    Exemple :  Ces deux frères se battent souvent. 

    → Ils se battent entre eux.

    S’aimer, se prêter, s’entraider, se réconforter, se rencontrer, se réconcilier, 

    … 

    5. Les verbes pronominaux subjectifs ou irréfléchis 

    Le sujet ne subit pas l’action qu’il effectue. Ces verbes sont souvent suivis 

    d’une préposition. 

    Exemple : Marc se moque de son frère.  → Marc ne se moque pas de luimême.

    • S’apercevoir (de quelque chose) ;

    • S’attaquer (à un problème) ;

    • S’attendre (à quelque chose) ; 

    • Se douter (de quelque chose ; 

    • Se saisir (d’une occasion) ; 

    • S’emparer (de quelque chose) ; 

    • Se débarrasser de quelque chose 

    • Se doter (de quelque chose) etc.

    6. Les verbes pronominaux de sens successif

    Un petit nombre de verbes pronominaux définissent des relations de 

    connectivité temporelle ou spatiale :

    • Les jours se suivent.

    • Les révélations s’enchaînent.

    Dans « Les jours se suivent », le sens est qu’un jour suit un autre jour, donc 

    l’action est suivre, l’agent est les jours, et l’objet est un autre jour – dans ce 

    cas, l’objet est différent de l’agent.

    c. J’ appends et j’applique

    Activité 1: Pour chaque type de verbes pronominaux, donne trois exemples 

    employés dans des phrases. 

    Activité 2: Groupe les phrases selon qu’elles sont à la voix active, passive 

    ou pronominale.

    1. Le plombier répare le robinet .

    2. Le convoi est surveillé par la police.

    3. La vallée est inondée par la Meuse.

    4. Le journaliste présente le film. 

    5. Les baigneurs sont surveillés par le moniteur.

    6. L’arbre a été déraciné par le vent.

    7. Elle se regarde dans le miroir. 

    8. Gutenberg a inventé l’imprimerie.

    9. Le fleuve inonde la région.

    10. Elle s’est acheté un livre de lecture.

    11. La mairie organise la fête.

    12. Je me gare ici tous les jours.

    13. Ils se regardent dans le miroir. 

    14. Nous nous parlons pour passer le temps.

    15. Les exercices sont faits par les élèves.

    16. Il se lave soigneusement. 

    17. Le serpent attaque le castor.

    18. Les enfants découvrent une grotte.

    1.2.5. Activité de phonétique et orthographe

     Les voyelles nasales

    a. Activité d’apprentissage

    Lis à haute voix et en articulant les phrases suivantes: 

    • On attend un instant.

    • Un grand garçon vient.

    • Simplement bon.

    • On vend un lapin.

    • Un bon vin blanc.

    • Ton parfum sent bon.

    • Ils s’en vont ce matin.

    • Jean éteint la lampe.

    • Un coréen attend.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les voyelles nasales sont des voyelles dont la production est accompagnée 

    du passage de l’air dans les fosses nasales grâce à l’abaissement du voile 

    du palais (velum). Le flux d›air continue en même temps de passer par la 

    bouche.

    dd

    c. Je comprends et j’applique

    1. Lis à haute voix les mots suivants :

    Vieillissant, mourant, seulement, comment, cultivant

    Prochain, chacun, intense, fin, butin.

    2. Ecoute les mots suivants et transcris les sons nasals que tu 

    entends pour chacun.

    Intégrité, Marcellin, saint, cousin, maçon, garçon, plante, 

    uniquement.

    3. Lis les mots suivants et classe-les selon qu’ils ont un son nasal 

    ou pas: Commerce, importance, abondance, peintre, ministre, 

    gouvernement, nationalité, médecine, médecin, missionnaire

    4. Lis le deuxième paragraphe du texte “La moisson ”et note les 

    mots contenant les voyelles nasales.

    1.2.6. Activité de production 

    A. Activité d’expression orale

    Jeu de rôles sur un événement dans la famille : Imposition du nom au 

    nouveau -né

    • Imagine un événement d’imposition du nom au nouveau -né dans une 

    famille et joue la scène avec tes camarades.

    • C’est l’anniversaire de ton ami(e). Tu fais partie des invités. Imagine 

    la scène et joue-la avec tes camarades.

    B. Activité d’expression écrite 

    Rédige une carte postale, de vœux, une lettre d’invitation ou de 

    remerciement.

    1.3. Résumé du Contexte

    dd

    1.4. Evaluation du Contexte

    Texte : Le rôle familial de la mère 

    Dans le village, dès qu’il fait jour, hommes et femmes s’attaquent à leurs 

    occupations quotidiennes. Beaucoup d’hommes s’en vont hors du village, 

    mais les femmes restent à la maison où les travaux domestiques les 

    occupent toute la journée.

    Derrière sa case, propre et coquette, une jeune maman allume un feu de 

    bois. Puis, elle doit préparer le repas de la maisonnée pendant que les 

    jeunes enfants dorment encore.

    Elle retire le linge bien blanc qui protégeait le lait caillé contenu dans une 

    petite calebasse.

    Devant la case, elle compte d’un seul coup d’œil, ses chèvres. Elles y sont 

    toutes, aucune n’a disparu pendant la nuit.

    Ses deux plus grands enfants doivent maintenant partir pour l’école du 

    village. La maman surveille la propreté de son garçon et de sa fille dont elle 

    est si fière. 

    (…) Et puis, les occupations se succèdent : c’est l’eau qui manque à la 

    maison et qu’il faut aller puiser  ; c’est la provision de bois sec qu’il faut 

    remplacer en allant dans la brousse voisine couper de quoi lier un lourd 

    fagot.

    Ah ! Vraiment, on ne peut pas dire que les femmes qui restent à la maison 

    n’ont rien à faire ! Elles travaillent autant que les hommes qui ont un métier.

    Jean IKELLE MATIBA, Cette Afrique- là

    1.4.1. Questions de compréhension

    a. Décris les activités de la femme au cours de la journée. Ordonne-les.

    b. Où se font les activités en question ?

    c. Donnez deux exemples d’activités que les hommes peuvent faire 

    hors de la famille.

    d. En tenant compte de la situation que vivent les femmes aujourd’hui, 

    situe ce récit dans le temps. 

    1.4. 2 .Activité d’exploitation lexicale 

    a. Autour du mot «  famille  », trouve dix mots du même champ 

    sémantique.

    b. Trouve six mots dérivés du mot « famille ».

    c. Donne trois expressions contenant le mot famille. 

    d. Que penses-tu de ce proverbe ?

    « Tel père, tel fils ou telle mère telle fille » 

    e. Trouve deux expressions ou proverbes qui parlent du bonheur en 

    famille et deux qui parlent des conséquences des conflits familiaux. 

    1.4.3. Activités d’exploitation grammaticale

    A. Conjugue les verbes entre egg aux temps passés de l’indicatif.

    Julie est au commissariat de police après le cambriolage de son 

    appartement

    Le policier : Donc, cet après-midi, il n’y (avoir) personne chez vous.

    Julie : Non, mon mari (partir) ce matin. Mes deux filles (sortir) vers 

    13heures. Moi, je (partir) à quatorze heures.

    Le policier : Et c’est vous qui (revenir) la première ?

    Julie : Oui, je (rentrer) à dix sept heures.

    Le policier : Vous dites que vous (voir) les voleurs…

    Julie : Oui, je les (voir). C’était deux hommes. Quand ils me (apercevoir) 

    , ils ( sauter) par la fenêtre . 

    Le policier : Vous dites qu’ils (emporter) des bijoux ?

    Julie : Oui, ils les (trouver) dans l’armoire.

    Le policier : Une montre ?

    Julie : Une belle montre Cartier. Ils (la) (prendre)

    Le policier : Vos petites cuillères en argent ?

    Julie : Ils les (emporter) aussi.

     Panorama 2, Cahiers d’exercices page 13

    B. Rédige un texte narratif sur le thème de la famille dans lequel tu 

    utilises les temps de l’indicatif (150 mots)

    C. Remplace les groupes soulignés par des pronoms personnels

    a. Elle prépare le repas de la maisonnée.

    b. Elle compte d’un seul coup ses chèvres.

    c. La maman surveille la propreté de son garçon et de sa fille. 

    d. Il faut remplacer la provision de bois.

    e. La mère parle souvent à ses enfants.

    f. L’oncle Jules a téléphoné à son neveu.

    g. Tu écris à ta mère. 

    h. Il a raconté les faits au policier.

    i. Le Directeur a rappelé le règlement aux élèves.

    j. La mère donne des cadeaux à ses enfants.

    D. Les voix verbales

    1. Fais la transformation passive des phrases suivantes :

    a. Les enfants ramassent les fruits. 

    a. Julie a lancé la balle.

    b. Emmanuel cherche son téléphone.

    c. Le chat avait mangé tout le poisson.

    d. Le policier donna une amende au chauffeur ivre.

    e. Ma mère posait le papier peint dans la cuisine.

    f. Le chien a mordu le voleur.

    g. Jeremy a regardé les dessins animés. 

    h. Le banquier accepte la demande de crédit.

    i. Marie prenait un sandwich tous les jeudis. 

    2. Raconte ta journée de travail en utilisant les verbes 

    pronominaux.

    1.4.4. Phonétique et orthographe

    a. Transcris en phonétique les phonèmes soulignés dans les mots 

    suivants :

    On monte, eau, matin, dans, et, pour.

    b. Fais une dictée préparée pour toi

    1.4.5. Activité de production

    A. Activité d’expression orale

    Imagine une famille idéale sans aucun problème. Fais-en une description 

    d’une page et présente-la à tes camarades.

    B. Activité d’expression écrite

    Ecris une lettre à ton ami (e) pour leur faire part de d’un événement familiale 

    auquel tu as assisté.

    1.5. Activité ludique

    Lis, mémorise et déclame ce poème.

    Bonne fête à toi

    Par ce poème je te souhaite une bonne fête

    Que ce jour soit paisible et plein d’espoir

    Que ce jour soit douceur du matin au soir

    Par ce poème, je te souhaite une joyeuse fête

    Les jours de fête sont nombreux, événements ou anniversaire

    Un seul jour plein de sens dans une vie qui n’est que passagère

    Profite des moments qui te sont donnés à vivre tels des cadeaux

    Chaque instant de notre existence est un doux voyage en bateau

    Que ce message pour te souhaiter bonne fête touche ton cœur

    Que ces belles phrases ouvrent grandes les portes du bonheur

    Que ces quelques mots effacent tous les maux et soucis

    Que ce texte de poésie dessine une vie ou tout te sourit

    Par ce poème je te souhaite une bonne fête

    Que ce jour soit paisible et plein d’espoir

    Que ce jour soit douceur du matin au soir

    Par ce poème, je te souhaite une joyeuse fête

    f


    CONTEXTE 2 SPORTS ET LOISIRS