Topic outline

  • CONTEXTE 1:LA VIE FAMILIALE

    Je n’ai rien compris

    Et rien retenu

    J’avais entrepris 

    J’avais entendu

    Je m’étais perdu

    Je m’étais repris 

    Puis j’ai tout perdu

    Quand ils ont compris

    Que j’étais perdu

    Ils m’ont attendu

    Ils m’ont entendu

    Ils m’ont confondu

    Puis ils m’ont tout pris

    Puis ils m’ont pendu

    Puis m’ayant pendu

    M’ont donné un prix

    Un prix de vertu

    Alors j’ai compris :

    Tout est perdu.

    Annie Monnerie, Le français au présent p. 132 .

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    • Definition

    En général, on utilise le passé composé pour raconter des actions et des 

    événements qui se passent avant le moment de la parole du locuteur.

    ffCompétence- clé : Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec la vie familiale.
    Activité introductive du contexte Observe ces images et fais des commentaires
    g
    s


    1.1. Unité 1 :LES LIENS FAMILIAUX
    1.1.1. Activité de mise en situation Observe l’image suivante et fais des commentaires
    d
    Texte : La grand-mère
    Avant même d’atteindre Tindican, j’apercevais ma grand-mère venue à notre rencontre. Je lâchais la main de mon oncle et je courais vers elle en criant. Elle me soulevait et me pressait contre sa poitrine et moi, je me pressais contre elle, l’entourant de mes bras, comme éperdu de bonheur.

     - Comment vas-tu, mon petit époux ?disait-elle.
    - Bien !criais-je. Bien.
     - Mais est-ce bien vrai, cela ?

    Et elle me regardait, elle me palpait, elle regardait si j’avais les joues pleines et elle me palpait pour voir si j’avais autre chose que la peau sur les os. Si l’examen la satisfaisait, elle me félicitait ; mais quand ses mains ne rencontraient que la maigreur -la croissance maigrissait- elle gémissait.

     - Voyez-vous ça ! disait-elle. On ne mange donc pas à la ville ? Tu n’y retourneras pas avant de t’être convenablement remplumé. C’est compris ?
    - Oui, grand-mère. Et ta mère ? Et ton père ? Ils se portent tous bien chez toi ? Et elle attendait que je lui aie donné des nouvelles de chacun, avant de me reposer à terre. - Est-ce que le trajet ne l’a pas fatigué ?demandait-elle à mon oncle. - Pas du tout ! disait mon oncle. Nous avons marché comme des tortues, et le voici prêt à courir aussi vite qu’un lièvre. Des lors, à demi rassurée, elle me prenait par la main, et nous partions vers le village, nous faisions notre entrée dans le village, moi entre ma grand mère et mon oncle, mes mains logées dans les leurs. Et aussitôt que nous avions atteint les premières cases, ma grand-mère criait :
     - Bonnes gens, voici mon petit époux qui est arrivé. Les femmes sortaient de leurs cases, et accouraient à nous, en s’exclamant joyeusement.

     - Mais c’est un vrai petit homme !s’écriaient-elles ? C’est vraiment un petit époux que tu as là.

     Beaucoup me soulevaient de terre pour me presser contre leur poitrine. Elles aussi examinaient ma mine, ma mine et mes vêtements de la ville, et elles disaient qu’elles trouvaient tout cela splendide, et que ma grand-mère avait de la chance d’avoir un petit époux tel que moi. De partout elles accouraient,

    de partout elles venaient m’accueillir ; oui, comme si le chef de canton en personne avait fait son entrée dans Tindican ; et ma grand-mère rayonnait de joie.

     Ainsi assailli à chaque case, répondant aux manifestations exagérées des commères, donnant des nouvelles de mes parents, il nous fallait largement deux heures pour franchir les quelques cent ou deux cent mètres qui séparaient la case de ma grand-mère des premières cases que nous avions rencontrées. Et quand ces excellentes femmes nous quittaient, c’était pour surveiller la cuisson d’énormes marmites de riz et de volaille, qu’elles apporteraient bientôt pour le festin du soir.

     Aussi, même si j’étais maigre comme un clou à Tindican, j’étais assuré d’en repartir, dix jours plus tard, tout rebondi et luisant de santé.

     D’après CAMARA LAYE, L’enfant noir, Paris, Presses de la cité, 1967, pp48 à 50

    1.1.2. Activité de compréhension du texte
    Lis le texte «La grand-mère » et réponds aux questions suivantes:
    a. Avec qui Camara Laye faisait-il le voyage ?
    b. La grand -mère était-elle impatiente de revoir son petit-fils ? Justifie ta réponse.
    c. Qu’est-ce que la grand-mère vérifiait d’abord ?
    d. La grand-mère est-elle fière de son petit-fils ? Justifie ta réponse.
    e. La grand -mère est appréciée dans son village. Montre-le.
     f. Camara est-il heureux de revoir sa grand-mère ? Justifie ta réponse.
    g. Relève les détails qui montrent que Camara est accueilli presque comme un prince.
     h. Camara profitera-t-il bien du régime alimentaire que sa grand-mère lui fera suivre ? Justifie ta réponse.

    1.1.3. Activité d’exploitation lexicale

    a. Activité d’apprentissage

    1. Relève dans le texte et emploie dans une phrase les mots en rapport avec la famille.
    2. Voici la présentation de la famille de Gakwaya, le père de Kankindi et Muneza, observe et complète les phrases ci-après.
    d
    a. Gakwaya est ……………………….. de Kalisa , Kagabo et Mugeni.
     b. Kankindi et Uwamahoro sont………………… de Gakwaya et Mukamana.
     c. Kalisa et Kagabo sont des ………………… de Kalinda.
     d. Kalisa et Kagabo sont des ……………………. de Mugeni.
    e. Mugeni est ………………………. de Uwamahoro.
     f. Muneza et Kalinda sont des ………………………………..
    g. Kalinda est le ………………… Kankindi, ainsi Kankindi est sa ………………….
    h. ……………………….. est la belle-fille de ………………………..
    b. J’apprends et je dégage l’essentiel
    Lexique relatif aux liens familiaux

    L’époux, l’épouse, le mari, la femme, les parents, les enfants, le père, la 

    mère, le frère, la sœur, le neveu, la nièce, la marâtre, la grand-mère, le 

    grand-père, les grands-parents, les petits-enfants, le petit –fils, la petite 

    fille, l’arrière-grand-père, l’arrière-grand-mère, l’arrière- petit fils, l’arrièrepetite -fille, le cousin, la cousine, grands-parents, l’ oncle, la tante, les 

    beaux-parents, le demi-frère, la demi-sœur, le beau-frère, la belle -fille, le 

    beau-père, la belle-mère, le beau-fils, le gendre, la bru…

    c. Je comprends et j’applique

    1. Après avoir cherché des informations sur ta propre famille, dresse 

    l’arbre généalogique de ta famille.

    2. Comment appelle-t-on le frère de ton père ?

    3. Complète les phrases suivantes par des noms désignant des 

    membres de la famille :

    • Cette dame respecte le père et la mère de son mari, ce sont ses 

    ………après tout.

    • Son mari aussi fait de même avec ……..et son…. ….

    1.1.4 Activité d’exploitation grammaticale 

    A. Les temps simples de l’indicatif

    a. Activités d’apprentissage

    1. Relève dans le texte « La grand-mère » cinq verbes conjugués 

    aux temps simples de l’indicatif. 

    2. De quels temps s’agit-il ?

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    – Le mode indicatif fait partie des modes personnels, il varie selon la 

    personne et le temps. 

    – Il exprime un fait réel ou supposé tel, dans le passé, le présent et dans 

    le futur.

    – Les temps simples du mode indicatif sont : Le présent, le futur simple, 

    l’imparfait et le passé simple.

    – Le présent couvre une tranche de temps plus ou moins grande à 

    laquelle appartient le moment du locuteur.

    Exemples : 

    – Je pense donc je suis.

    – Il chante.

    – Jean se lève à 6heures du matin.

    Le présent a différentes valeurs particulières : 

    – Il peut marquer la répétition :

    Exemple : Les cours commencent tous les matins à huit heures.

    • Il peut apparaitre dans un récit : c’est le présent de narration.

    • Exemple : Hier matin, Alphonse rentre chez lui et trouve sa maison 

    cambriolée.

    • Il peut traduire un passé récent :

    Exemples : - Où est Paul ?

     - Il sort (il vient de sortir).

    • Il peut être employé à la place du futur pour marquer un futur plus ou 

    moins proche.

    Exemple : Jean s’en va dans une semaine.

    Exemple: L’année prochaine, je serai en cinquième année. 

    • Il peut être employé pour exprimer un ordre ou un conseil

    Exemple: Pour réussir, tu apprendras tes leçons.

    • L’imparfait présente l’action en train de se dérouler en un moment du 

    passé.

    Exemples :

    – Jean était sur la route quand son ami est parti.

    – Il mangeait quand sa mère l’a appelé. 

    • L’imparfait est utilisé lorsqu’on ne précise pas la durée de l’action 

    répétée. 

    Exemple : Quand Pierre était jeune, il jouait au ballon tous les jours.

    • Le passé simple a les mêmes valeurs que le passé composé. Il est 

    employé dans les récits.

    Exemples : Jules César fut un grand homme de l’histoire. Il conquit 

    beaucoup de pays d’Asie et fonda l’Empire Romain d’Orient. 

    c. Je comprends et j’applique

    1. Décris les situations suivantes au présent de l’indicatif : les activités 

    à l’école, le travail des champs.

    2. Parle de tes projets de vacances.

    3. Mets les verbes entre parenthèses au passé simple.

    • Elle (être) attentive pour ne pas tomber dans l’eau.

    • Je (avoir) mon certificat à seize ans.

    • Nous (chanter) à l’église quand nous étions petits.

    • Marie (finir) son travail vers 9heures, ce jour-là.

    • Ils (voir) le lion s’approcher de la maison. 

    • Vous (recevoir) un coup de téléphone hier soir à 20 heures.

    B. Les substituts personnels 

    B1.Pronoms compléments d’objets directs

    a. Activités d’apprentissage 

    1. Relis la première partie du texte « La grand-mère » ( Avant même 

    ……..aussi vite qu’un lièvre.) et relève et explique l’emploi des 

    substituts personnels.

    2. Réponds aux questions suivantes en remplaçant les mots en 

    gras par un substitut.

    a. Aimes-tu ta famille ?

    b. Connais-tu les différents membres de ta famille ?

    c. Ce texte t’intéresse-t-il ?

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les pronoms changent selon leurs fonctions grammaticales dans la phrase. 

    Voici les formes des pronoms compléments d’objet directs :

    Pronoms personnels sujets et Pronoms compléments d’objets directs

    g

    Le, la, l’, les sont utilisés pour remplacer :


     Un nom propre:

    Exemple : Est-ce que tu admires KAGABO ? -Oui, je l’admire.

    • Un nom précédé de l’article (le, la, l’, les) :

    Exemple : Attends-tu l’autobus ? -Je l’attends

    • Un nom précédé d’un déterminant démonstratif

    Exemple : Veux-tu ce livre ? -Je le veux.

    • Un nom précédé d’un déterminant possessif

    Exemple : Est-ce qu’il écoute mes disques ? -Oui, il les écoute.

    Voici la place des substituts compléments d’objet direct dans les différents 

    types de phrases :

    f

    c. Je comprends et j’applique

    1. Remplace les mots en italique par des pronoms compléments 

    d’objet directs

    a. Je prépare le repas

    b. Nous aimons les élèves sages.

    c. Il trouve la leçon intéressante

    d. Vous n’avez pas votre cahier.

    e. Ecoutez-vous la radio ?

    2. Réponds aux questions avec des pronoms, affirmativement et 

    négativement.

    Modèle : Aimes-tu le livre ?

    Oui, je l’aime.

    Non, je ne l’aime pas.

    a. Achètes-tu le journal ?

    b. Regardes-tu le film ?

    c. Explique-t-il le problème ?

    3. Formule la question selon le modèle

    Modèle : Je regarde la télévision. La regardes-tu ?

    a. Il quitte son village

    b. Vous achetez cette robe ? 

    c. Ils étudient les sciences sociales.

    d. Nous écoutons la nouvelle chanson.

    4. Pour éviter les répétitions, remplace les mots en gras par un 

    substitut

    a. J’ai vu son frère, j’ai salué son frère.

    b. Tu as finis les devoirs, tu as remis les devoirs au professeur.

    c. Le paysan coupe les ignames. Il met les ignames en terre.

    d. Les lecteurs aiment leur journal. Ils achètent leur journal tous les 

    jours.

    e. Le maçon taille les pierres. Il met les pierres dans le trou.

    5. Réponds aux questions suivantes en utilisant un substitut 

    personnel complément direct.

    a. Vous comprenez votre frère ?

    b. Vous réussirez votre examen ? 

    c. Tu demandes son avis ?

    d. Ils croient leur père ? 

    e. Elle a reconnu sa faute ? 

    B 2. Les substituts personnels compléments d’objet indirect

    a. Activités d’apprentissage

    Cherche dans le dialogue suivant les substituts personnels compléments 

    d’objet indirects.

    Anne : Pendant les vacances, j’ai rencontré un garçon très sympathique. 

    Il habite loin de chez nous.

    Rose : Il t’écrit ?

    Anne : Oui, il m’écrit souvent.

    Rose : Et tu lui réponds ?

    Anne : Bien sûr.

    Rose : Il te téléphone ?

    Anne : Il me téléphone et je lui téléphone. Mes parents ne comprennent 

    pas pourquoi je passe beaucoup de temps au téléphone

    Rose : Tu ne leur as pas dit ?

    Anne : Non, pas encore.

    Rose : Tu dois parler de lui à tes parents.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    d

    • Les pronoms compléments d’objet indirects lui et leur sont 

    utilisés pour remplacer un nom d’une personne/ un être animé 

    précédé de la préposition à :

    Exemples :

    • Vas-tu parler au professeur ? -Oui, je vais lui parler.

    • Téléphones-tu à ta mère ? -Oui, je lui téléphone.

    • Est-ce qu’il répond aux étudiants ? -Oui, il leur répond.

    • Cette jeune fille confie tous ses secrets à sa mère= Elle lui confie 

    tous ses secrets

    Voici la place des substituts compléments d’objet indirect dans les différents 

    types de phrases :

    d

    Remarques 

    1. Quand le substitut complément d’objet indirect est introduit par 

    la préposition de, le pronom est “en” comme dans les exemples 

    suivants :

    • Tu te souviens de cette histoire ?

    Oui, je m’en souviens

    Dans ce cas, le substitut remplace un être inanimé.

    2. Quand il s’agit d’une personne ou des personnes, on utilise les 

    pronoms lui/elle et eux/elles.

    Exemples : Tu te souviens de Marie ?

    Oui, je me souviens d’elle.

    3. Pour les verbes tels que penser à, songer à, parvenir à, réussir à, 

    s’attendre à, s’engager à, etc. le COI qui les suit est remplacé par 

    y comme dans les exemples ci-après : 

    • Tu penses à cette histoire ?

    • Oui, j’y pense.

    Comme dans le cas précédent, le substitut remplace un être inanimé.

    4. Quand les verbes penser à, songer à, …sont suivis des noms des 

    personnes/ êtres animés, la préposition à est maintenue et suivie 

    des substituts lui, elle, eux, et elle.

    Exemple

    • Pensez-vous à vos parents ?

    • Oui, nous pensons à eux.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Remplace les mots en gras par le substitut convenable.

    a. Je téléphone à Eugène.

    b. Ils parlent aux joueurs.

    c. Nous obéissons aux parents.

    d. J’explique la leçon à mon camarade.

    e. Les enfants pensent souvent à leurs parents.

    f. Elle s’est adressé à son père pour dévoiler le secret.

    2. Remplace les compléments d’objet indirects par des 

    substituts.

    a. Il tient beaucoup à ses amis d’enfance.

    b. Il adresse aux élèves des remarques sévères.

    c. Il s’adresse aux élèves avec un ton sévère.

    d. Tous les matins, il travaille avec son frère sur le chantier.

    e. Tu fais signe a ton ami de venir.

    f. Vous serez bien accueillis par mes amis.

    g. Nous avons conseillé à Jeannine de travailler sérieusement

    1.1.5. Phonétique et orthographe 

    Les voyelles orales 

    a. Activité d’apprentissage

    Lis les mots suivants et identifie les voyelles qui les composent : case, père, 

    arrivé, pot, porte, deux, heures, peau, éperdu.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    Les voyelles orales se prononcent avec la voile du palais relevé.

    Les voyelles orales du français sont:

    f

    c. Je comprends et j’applique

    1. Lis les phrases suivantes à haute voix et en articulant.

    a. La chèvre Biquette est attachée au piquet.

    b. Nous sommes revenus de l’école la semaine passée. 

    c. Camara n’est pas parti avec sa sœur. 

    d. Tu peux me prêter tes chaussures ?

    e. Le robot peut te faire du mal si tu n’es pas sage. 

    f. Camara marchait comme une tortue mais le voici prêt à courir 

    comme un lièvre.

    2. Lis à haute voix le texte suivant en insistant sur le [ə] et [ɛ]

    Ma grande famille

    Ma mère est toujours pressée !

    Elle n’a pas le temps de rêver !

    Elle m’emmène à l’école,

    Elle va, elle vient, elle vole

    Le soir, dans le noir, elle m’embrasse,

    Et c’est tout doux sur la joue !

    (…)

    Français 4ème année, Ministère de l’Education Nationale, 1993

    3. Fais une dictée préparée pour toi.

    1.1.6. Activités de production 

    A. Activité d’expression orale 

    Jeu de rôles 

    Imagine et viens jouer avec l’un ou l’autre de tes camarades :

    • Ton retour a la maison après un long trimestre

    • Le retour dans sa famille de quelqu’un qui revient au pays après un 

    long séjour à l’étranger

    • Deux grands- mères expriment leur admiration pour leurs petites- filles 

    et comparent ce qu’elles ont préparé et projeté de faire quand les 

    fillettes viendront leur rendre visite. 

    B. Expression écrite 

    Rédige une lettre amicale :

    • à tes parents pour leur annoncer ton retour et leur demander de venir 

    t’accueillir a l’arrêt du bus. 

    • à ton oncle pour lui demander si tu peux venir passer quelques jours 

    de vacances chez lui.

    1.1.7. Activité ludique 

    Mémorise ce poème et déclame-le.

    d

    A ma mère 

    Femme noire, femme africaine, oh toi ma mère, 

    Je pense à toi.

    O Dâman, ô ma mère, toi qui me porta sur le dos

    Toi qui m’allaitas, toi qui gouvernas mes premiers pas, 

    Toi qui la première m’ouvris les yeux aux prodiges de la terre, 

    Je pense à toi.

    O toi Daman, o ma mère, toi qui essuyas mes larmes, toi qui me réjouissait 

    le cœur,

    Toi qui, patiemment supportais mes caprices, comme j’aimerais encore être 

    près de toi,

    Etre enfant près de toi.

    Femme simple, femme de la résignation, ô toi ma mère, je pense à toi.

    O Dâman, de la grande famille des forgerons, ma pensée toujours se tourne 

    vers toi,

    La tienne à chaque pas m’accompagne, ô Daman ma mère, comme 

    j’aimerais encore être dans ta chaleur, être enfant près de toi.

    Femme noire, femme africaine, ô toi ma mère, merci ; merci pour tout ce que 

    tu fus pour moi, ton fils, si loin, si près de toi.

    Camara Laye 

    1.2. Unité 2 : Les Événements Familiaux

    1.2.1 Activités de mise en situation

    a. Lis les documents ci-dessous et indique la raison pour laquelle ils 

    ont été écrits.

    b. Sur quels documents trouve-t-on :

    • La date de la fête ?

    • le lieu ?

    • le nom des personnes qui invitent ?

    • la raison de l’invitation ?

    • la signature ?

    • des décorations ?

    • un texte écrit à la main ?

    c. Explique les différences que tu observes d’une invitation à l’autre.

    d. Dégage les caractéristiques des cartes de vœux.

    d

    dd

    f

    Observe l’image suivante et décris les activités des personnages

    d

    TEXTE: La moisson

    Le jeune Camara se rend en vacances chez sa grand-mère à Tindican, petit 

    village à l’Ouest de Kouroussa. Kouroussa est le village natal de Camara 

    Laye.

    Décembre me trouvait toujours à Tindican. Décembre, c’est la saison sèche, 

    la belle saison, et c’est la moisson du riz. Chaque année, j’étais invité à cette 

    moisson, qui est une grande et joyeuse fête, et j’attendais impatiemment 

    que mon jeune oncle vînt me chercher.

    La fête évidemment ne tombait pas à date fixe : elle dépendait de la maturité 

    du riz, et celle-ci à son tour dépendait du ciel, de la bonne volonté du ciel. 

    Peut-être dépendait-elle plus encore de la volonté des génies du sol, qu’on 

    ne pouvait pas se passer de consulter. La réponse était-elle favorable, il ne 

    restait plus, la veille de la moisson, qu’à demander à ces mêmes génies 

    un ciel serein et leur bienveillance pour les moissonneurs exposés aux 

    morsures des serpents.

    Le jour venu, à la pointe de l’aube, chaque chef de famille partait couper la 

    première javelle dans son champ. Sitôt ces prémices recueillies, le tam-tam 

    donnait le signal de la moisson. Tel était l’usage. Quant à dire pourquoi on 

    en usait ainsi, pourquoi le signal n’était donne qu’après qu’une javelle eut 

    été prélevée sur chaque champ, je n’aurais pu le dire à l’époque ; 

    je savais seulement que c’était l’usage, et je ne cherchais pas plus loin. 

    Cet usage, comme tous nos usages, devait avoir sa raison, raison qu’on 

    eut facilement découverte chez les anciens du village, au profond du cœur 

    et de la mémoire des anciens, mais je n’avais pas l’âge alors ni la curiosité 

    d’interroger les vieillards […] 

    Je sais seulement que le tam-tam ne retentissait que lorsque que lorsque 

    ces prémices étaient coupées, et que nous attendions fiévreusement le 

    signal, tant pour la hâte que nous avions de commencer le travail, que pour 

    échapper à l’ombre un peu bien fraiche des grands arbres et à l’air coupant 

    de l’aube.

    Le signal donné, les moissonneurs prenaient la route et je me mêlais à eux, 

    je marchais comme eux au rythme du tam-tam. Les jeunes lançaient leurs 

    faucilles en l’air et les rattrapaient au vol, esquissaient des pas de danse 

    à la suite des joueurs du tam-tam. Et, certes, j’eusse sagement fait à ce 

    moment, de suivre les recommandations de ma grand-mère qui défendait de 

    me trop mêler aux jongleurs, mais il y avait dans ces faucilles tournoyantes 

    que le soleil levant frappaient d’éclairs subits, tant d’alacrité, et dans l’air tant 

    d’allégresse, tant d’allant aussi dans le tam-tam que je n’aurais pu me tenir 

    à l’écart.

    Et puis la saison ou nous étions ne permettait pas de se tenir à l’ écart. En 

    Décembre, tout est en fleur et tout sent bon, tout est jeune, le printemps 

    semble s’unir à l’été, et la campagne, longtemps gorgée d’eau , longtemps 

    accablée de nues maussades, partout prend sa revanche, éclate, jamais le 

    ciel n’est plus clair, plus resplendissant ;les oiseaux chantent, ils sont ivres ; 

    la joie est partout, partout elle explose et dans chaque cœur retentit. C’était 

    cette saison-là la belle saison, qui me dilatait la poitrine, et le tam-tam aussi, 

    je l’avoue, et l’air de fête de notre marche, c’était la belle saison et tout ce 

    qu’elle contient _ et qu’elle ne contient pas : qu’elle répand à profusion !qui 

    me faisait danser de joie. 

    Parvenus au champ qu’on moissonnait en premier lieu, les hommes 

    s’alignaient sur la lisière, le torse nu et faucilles prête. Mon oncle Lansana, 

    ou tel autre paysan, car la moisson de tous, les invitait alors à commencer le 

    travail. Aussitôt, les torses noirs se courbaient sur la grande aire dorée, et les 

    faucilles entamaient la moisson. Ce n’était plus seulement la brise matinale 

    à présent qui faisait frémir le champ, c’étaient les hommes, c’étaient les 

    faucilles. 

    Français, Textes et activités page 60, tiré de Camara LAYE, L’enfant noir. Plon

    1.2.2. Activité de compréhension du texte

    1. Délimite les différentes parties du texte.

    2. Le premier paragraphe (l’introduction) donne au lecteur les 

    informations indispensables : relève-les. De quelle moisson s’agitil ? Où et quand se déroule-t-elle ?

    3. Pourquoi les paysans consultent-ils les génies du sol  ? Que 

    demandent-ils la veille de la moisson ?

    4. Que commence-t-on par faire le jour de la moisson  ? Quelle 

    explication en donne l’auteur  ? Que penses-tu de ce qu’il dit de 

    certaines traditions ?

    5. Que signifie l’adverbe « fiévreusement » ? Que traduit-il ?

    6. Relève tout ce qui exprime l’allégresse des moissonneurs se 

    rendant aux champs (5ème paragraphe)

    7. Le jeune Camara reste-t-il a l’écart des moissonneurs, comme le 

    lui avaient recommande sa grand-mère ? Comment l’explique-t-il ?

    8. Relève tout ce qui, dans la nature, semble participer à la joie générale 

    (6ème paragraphe).

    9. Quel rôle joue le tam-tam tout au long de cette marche joyeuse ?

    10. Qui participe à la moisson ?

    1.2.3. Activité d’exploitation lexicale

    a. Activité d’apprentissage

    • A l’aide du dictionnaire cherche le sens des mots nouveaux trouvés 

    dans le texte.

    • Relève et explique tous les mots qui montrent l’importance de 

    l’événement décrit.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    Le lexique relatif aux événements dans la famille : 

    La naissance d’un enfant, imposition d’un nom au nouveau-né, organisation 

    d’un mariage, préparation d’un repas, des veillées, invitations, voisin, 

    moisson, habitation, concession, patrimoine, habillement, nourriture, santé 

    et hygiène, les activités de la maison, les ustensiles, les outils….

    d

    Activité 2 : Complète les phrases suivantes à l’aide des mots de la 

    liste: voisin, hygiène, nouveau-né, veillée, mariage,

    a. Penses-tu au nom que nous allons donner au …….

    b. Aline va se marier, elle est en train de préparer son….. et ce soir 

    sa famille organise une …..d’adieu

    c. Traite ton ….. comme ton frère car il est le premier à te secourir 

    en cas de malheur.

    d. Il faut nettoyer sa chambre, c’est la règle d’……..la plus élémentaire. 

    1.2.4 .Activité d’exploitation grammaticale

    A. Le passé composé

    a. Activité d’apprentissage

    Lis le poème suivant, relève et analyse les verbes conjugués au passé 

    composé.

    Rengaine à pleurer

    J’ai beaucoup appris 

    Et tout entendu

    Je n’ai rien compris

    Et rien retenu

    J’avais entrepris 

    J’avais entendu

    Je m’étais perdu

    Je m’étais repris 

    Puis j’ai tout perdu

    Quand ils ont compris

    Que j’étais perdu

    Ils m’ont attendu

    Ils m’ont entendu

    Ils m’ont confondu

    Puis ils m’ont tout pris

    Puis ils m’ont pendu

    Puis m’ayant pendu

    M’ont donné un prix

    Un prix de vertu

    Alors j’ai compris :

    Tout est perdu.

    Annie Monnerie, Le français au présent p. 132 .

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    • Definition

    En général, on utilise le passé composé pour raconter des actions et des 

    événements qui se passent avant le moment de la parole du locuteur.

    Exemples : Je pense qu’elle est partie.

    L’année passée, il a acheté une maison.

    Hier, il a plu toute la journée. 

    • Le passé composé et l’imparfait sont tous deux des temps du passé, 

    mais ils présentent l’action différemment.

    Exemple: Il mangeait quand sa mère l’a appelé. 

    • Le passé composé présente l’action comme très brève.

    Exemple : Hier, je suis sorti à sept heures.

    • Il présente aussi l’action qui dure un certain temps.

    Exemple : Hier, Marie a lu pendant deux heures.

    • Formation

    Auxiliaire être ou avoir au présent de l’indicatif + participe passé.

    Exemple : Parler : j’ai parlé ; sortir : je suis sorti

    • Emploi

    1. Le passé composé exprime : 

    • Un fait accompli à un moment donné du passé.

    Exemple : Nous t’avons écouté.

    • Une succession d’événements au passé.

    Exemple : Je suis allé avec les enfants à la mer. Ils ont joué au ballon 

    et ont construit un château de sable, puis ils se sont baignés.

    • Une répétition au passé.

    Exemple : J’ai vu quatre fois ce film.

    • Une durée limitée au passé.

    Exemples : Mon père a travaillé longtemps comme médecin.

    Il a fait son choix en dix minutes.

    2. Le passé composé s’emploie avec un présent pour exprimer 

    l’antériorité.

    Exemples : - Quand on a perdu sa carte bancaire, il faut tout de 

     suite le signaler à la banque.

    - Ils ont acheté une grande maison  : ils ont encore 

    beaucoup de travaux à faire pour la rendre habitable.

    • L’imparfait présente l’action en train de se dérouler en un moment du 

    passé.

    a. Jean était sur la route quand son ami est parti.

    b. Il mangeait quand sa mère l’a appelé. 

    • L’imparfait est utilisé lorsqu’on ne précise pas la durée de l’action 

    répétée. 

    Exemple: Quand Pierre était jeune, il jouait au ballon tous les jours.

    • Si la durée pendant laquelle l’action s’est répétée est précisée, on a le 

    passé composé.

    Exemple: Pendant deux ans, Aline a habité à la campagne.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Complète les phrases en mettant les verbes suivants au 

    passé composé. 

    Avoir, déraper, emmener, aller, partir, monter, déposer, prendre, 

    reprendre.

    Les passagers de Volcano…….un accident, le bus ……..sur une pente. 

    On les ……..à l’hôpital de Butare. Leurs familles ………..de Kigali pour les 

    voir. Jeanne …………dans la voiture de son voisin. Ce dernier l’…………

    …..à l’hôpital et il…………..la route de Kigali, puis, il………… à Kampala 

    le lendemain.

    2. Mets les verbes entre egg au passé composé ou à l’imparfait

    Masson (vouloir) se baigner, mais, sa femme et Raymond ne (vouloir) pas. 

    Nous (descendre) tous les trois et Marie (se jeter) immédiatement dans 

    l’eau. Masson et moi nous (attendre) un peu. Lui (parler) lentement et je 

    (remarquer)qu’il(avoir) l’habitude de compléter tout ce qui ‘il (avancer) par 

    un « et je dirai plus », même quand, au fond, il n’(ajouter) rien au sens de 

    sa phrase…Le sable (commencer) à chauffer sous les pieds. Je(garder) 

    encore l’envie que je(avoir) de l’eau, mais je(finir)par dire à Masson : « On 

    y va ? ». Je(plonger) …L’eau(être) froide et je(être) content de nager. Avec 

    Marie nous (s’éloigner) et nous (se sentir) d’accord dans nos gestes et 

    dans notre contentement.

    Extrait d’Albert Camus, L’étranger, ED. Gallimard, 1957.

    3. Raconte un événement auquel tu as assisté. 

    B. Le plus-que-parfait

    a. Activités d’apprentissage 

    1. Lis les phrases et les vers suivants et identifie les temps 

    employés. 

    • Quand chaque chef de famille avait coupé la première javelle dans son 

    champ, le tam-tam donnait le signal de la moisson. 

    • « J’avais entrepris 

    J’avais entendu

    Je m’étais perdu

    je m’étais repris 

    Puis j’ai tout perdu”

    2. Relève les verbes utilisés dans les phrases suivantes et établis 

    la relation entre les temps. 

    « Ce matin, les Grégoire s’étaient levés à huit heures. D’habitude, ils ne 

    bougeaient guère qu’une heure plus tard, dormant beaucoup, avec passion, 

    mais la tempête de la nuit les avait énervés ». Emile Zola 

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    Le plus-que-parfait exprime une action antérieure à celle de l’imparfait.

    Exemple: Quand les enfants avaient fini de manger, ils allaient jouer dans 

    la cour.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Mets les verbes entre egg au plus-que parfait

    a. Vous nous (commander) ce tissu il y a un mois, nous l’avons reçu.

    b. Avec Paul, nous ne (arriver) à l’heure.

    c. Sa mère (apprendre) le français dans sa jeunesse et elle le parlait 

    encore très bien.

    d. Il était très déprimé depuis qu’il (perdre) sa femme.

    e. Le candidat à la présidence fut réélu, les sondages l’(prévoir).

    f. Nous (avoir) de la peine à retrouver notre chemin.

    g. Les pommes (tomber) dans l’herbe

    h. Tu (déboucher) une bouteille de champagne à cette occasion.

    i. Les médecins (venir) plusieurs fois au chevet du malade.

    j. Le chien et le chat (se battre) dans la cour.

    2. Mets les verbes suivants au plus-que-parfait ou au passé 

    simple selon le sens de la phrase.

    a. Après un moment qui leur (paraitre) une éternité, elles (arriver) 

    soudain à un endroit où ne (croître) aucune végétation. 

    b. Le soleil (se lever) et (scintiller) de mille feux.

    c. Un détail les (frapper) toutes, leur donnant l’impression que le lieu 

    (être) hostile.

    d. Brusquement, elles (entendre) le mugissement effroyable.

    e. Il n’y (avoir) pas de fauves là-bas mais elles (reconnaître) ce bruit.

    f. Leur grand frère, qui avait souvent bourlingué, leur (imiter) le cri 

    afin de les effrayer.

    g. Je ne (avoir) la moindre idée de la raison qui ne (amener) dans la 

    cuisine.

    h. Il ne (valoir) mieux que l’opération soit pratiquée par les médecins 

    qui (traiter) le poumon de Nicole.

    i. Robert (constituer) un témoin gênant car il(assister) à leurs 

    brutalités.

    j. C’est un projet auquel il (réfléchir) depuis longtemps.

    3. Raconte un événement heureux à laquelle tu as assisté.

    C. Les voix du verbe : voix active/voix passive, voix pronominale

    La voix passive

    a. Activité d’apprentissage 

    Lis les phrases de la colonne A et observe les transformations faites 

    dans la colonne B

    Explique les changements opérés

    dd

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    dd

    c. Je comprends et j’applique

    Activité 1 : Formule quatre phrases différentes à la voix passive.

     Activité 2 : Mets les phrases suivantes à la voix active ou à la voix 

    passive selon la structure de chacune.

    a. Les enfants regardent la télévision. 

    b. . La voiture était conduite par une vieille dame. 

    c. . La patrie est protégée par ses propres citoyens. 

    d. L’enseignant fait beaucoup de recherches à la maison. 

    e. Les élèves jouent un grand rôle dans l’apprentissage. 

    f. Les parents aident leurs enfants à avoir le matériel scolaire. 

    g. Les joueurs lancent le ballon dans le panier. 

    h. Les inondations ont été causées par les pluies torrentielles. 

    i. Le professeur distribue les copies en début des cours. 

    j. Très tôt le matin, la maman conduit les enfants à l’école. 

    Activité 3 : Transforme les phrases suivantes à la voix active.

    a. Les marchandises avaient été emballées dans des caisses de bois 

    par les expéditeurs.

    b. Les lettres furent tapées au clavier de l’ordinateur par la secrétaire 

    .

    c. Des remises étaient consenties à tous ses clients fidèles par ce 

    marchand.

    d. La commande sera exécutée dans le plus bref délai par le fabricant.

    e. Les livraisons étaient effectuées immédiatement par les employés.

    f. En fin de saison, les articles défraîchis sont vendus au rabais par 

    les commerçants.

    g. Ce colis, s’il était moins lourd, serait transporté de l’entrepôt au 

    magasin par le commis.

    D. La voix pronominale 

    a. Activité d’apprentissage 

    Lis les phrases suivantes et identifie les verbes conjugués et celui qui fait 

    l’action. Explique la différence entre les verbes de la colonne A et ceux de 

    la colonne B

    dd

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    À la voix pronominale 

    Le sujet est à la fois celui qui fait l’action et celui qui en est le bénéficiaire.

    Exemple : L’enfant se lave (le pronom « se » désigne la même personne 

    que le nom sujet enfant. S›il s›agissait d›une personne différente, on aurait 

    eu : l›enfant le lave). 

    D’une façon générale, la voix pronominale est marquée par l’emploi 

    du pronom réfléchi (pronom de la même personne que le sujet).

    Il existe différents types de verbes pronominaux

    1. Les verbes essentiellement pronominaux 

    Ce sont des verbes qui s’emploient uniquement à la forme pronominale (on 

    parle alors de verbes pronominaux lexicalisés) : 

    Exemples : Il se promène (on ne peut pas dire « promener quelqu’un », sauf 

    dans un contexte ironique), se lever, se débrouiller, se reposer ,se prêter , se 

    lamenter, se décider , se coucher, se disputer, se baigner,

    2. Les verbes occasionnellement pronominaux 

    Ce sont des  verbes  transitifs qui sont normalement employés dans une 

    construction non pronominale, mais qui peuvent être aussi employés à la 

    forme pronominale.

    • Je regarde la télévision ou Je la regarde (verbe non pronominal)

    • Je me regarde dans le miroir (verbe pronominal)

    Parler / se parler Laver /se laver Regarder / se regarder 

    Donner /se donner 

    dd

    Les verbes pronominaux passifs

    Le sujet subit l’action mais ne l’accomplit pas.

    Exemple : Cette leçon se comprend bien. Ce n’est pas la 

    leçon qui comprend.

    Autres exemples 

    Les aliments se conservent frais Ce ne sont pas les aliments qui 

    conservent

    Les habits se salissent vite quand il a plu Ce ne sont pas les habits 

    qui salissent 

    Le thé se boit toujours chaud Ce n’est pas le thé qui boit

    Elle s’appelle Marie.

    Le thé se boit chaud ou froid.

    Cela se comprend bien.

    Comment cela se dit-il en anglais ?

    Ce mot s’emploie rarement.

    Cela ne se fait plus.

    Ce plat se mange froid.

    Le sujet se place devant le verbe.

    Le vin rouge se sert chambré.

    Ce proverbe se traduit facilement en russe.

    Le salon se trouve en avant.

    Cette revue ne se vend pas ici.

    Cette bouteille s’est vidée rapidement !

    Cela se voit rarement.

    3. Les verbes pronominaux réfléchis

    Le sujet subit l’action qu’il effectue. 

    Exemple : 

    La reine se regarde dans le miroir. : Elle regarde elle-même.

    S’asseoir, se promener, s’endormir, se rassasier, s’agenouiller, …

    4. Les verbes pronominaux réciproques

    Les sujets subissent une interaction. 

    Exemple :  Ces deux frères se battent souvent. 

    → Ils se battent entre eux.

    S’aimer, se prêter, s’entraider, se réconforter, se rencontrer, se réconcilier, 

    … 

    5. Les verbes pronominaux subjectifs ou irréfléchis 

    Le sujet ne subit pas l’action qu’il effectue. Ces verbes sont souvent suivis 

    d’une préposition. 

    Exemple : Marc se moque de son frère.  → Marc ne se moque pas de luimême.

    • S’apercevoir (de quelque chose) ;

    • S’attaquer (à un problème) ;

    • S’attendre (à quelque chose) ; 

    • Se douter (de quelque chose ; 

    • Se saisir (d’une occasion) ; 

    • S’emparer (de quelque chose) ; 

    • Se débarrasser de quelque chose 

    • Se doter (de quelque chose) etc.

    6. Les verbes pronominaux de sens successif

    Un petit nombre de verbes pronominaux définissent des relations de 

    connectivité temporelle ou spatiale :

    • Les jours se suivent.

    • Les révélations s’enchaînent.

    Dans « Les jours se suivent », le sens est qu’un jour suit un autre jour, donc 

    l’action est suivre, l’agent est les jours, et l’objet est un autre jour – dans ce 

    cas, l’objet est différent de l’agent.

    c. J’ appends et j’applique

    Activité 1: Pour chaque type de verbes pronominaux, donne trois exemples 

    employés dans des phrases. 

    Activité 2: Groupe les phrases selon qu’elles sont à la voix active, passive 

    ou pronominale.

    1. Le plombier répare le robinet .

    2. Le convoi est surveillé par la police.

    3. La vallée est inondée par la Meuse.

    4. Le journaliste présente le film. 

    5. Les baigneurs sont surveillés par le moniteur.

    6. L’arbre a été déraciné par le vent.

    7. Elle se regarde dans le miroir. 

    8. Gutenberg a inventé l’imprimerie.

    9. Le fleuve inonde la région.

    10. Elle s’est acheté un livre de lecture.

    11. La mairie organise la fête.

    12. Je me gare ici tous les jours.

    13. Ils se regardent dans le miroir. 

    14. Nous nous parlons pour passer le temps.

    15. Les exercices sont faits par les élèves.

    16. Il se lave soigneusement. 

    17. Le serpent attaque le castor.

    18. Les enfants découvrent une grotte.

    1.2.5. Activité de phonétique et orthographe

     Les voyelles nasales

    a. Activité d’apprentissage

    Lis à haute voix et en articulant les phrases suivantes: 

    • On attend un instant.

    • Un grand garçon vient.

    • Simplement bon.

    • On vend un lapin.

    • Un bon vin blanc.

    • Ton parfum sent bon.

    • Ils s’en vont ce matin.

    • Jean éteint la lampe.

    • Un coréen attend.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les voyelles nasales sont des voyelles dont la production est accompagnée 

    du passage de l’air dans les fosses nasales grâce à l’abaissement du voile 

    du palais (velum). Le flux d›air continue en même temps de passer par la 

    bouche.

    dd

    c. Je comprends et j’applique

    1. Lis à haute voix les mots suivants :

    Vieillissant, mourant, seulement, comment, cultivant

    Prochain, chacun, intense, fin, butin.

    2. Ecoute les mots suivants et transcris les sons nasals que tu 

    entends pour chacun.

    Intégrité, Marcellin, saint, cousin, maçon, garçon, plante, 

    uniquement.

    3. Lis les mots suivants et classe-les selon qu’ils ont un son nasal 

    ou pas: Commerce, importance, abondance, peintre, ministre, 

    gouvernement, nationalité, médecine, médecin, missionnaire

    4. Lis le deuxième paragraphe du texte “La moisson ”et note les 

    mots contenant les voyelles nasales.

    1.2.6. Activité de production 

    A. Activité d’expression orale

    Jeu de rôles sur un événement dans la famille : Imposition du nom au 

    nouveau -né

    • Imagine un événement d’imposition du nom au nouveau -né dans une 

    famille et joue la scène avec tes camarades.

    • C’est l’anniversaire de ton ami(e). Tu fais partie des invités. Imagine 

    la scène et joue-la avec tes camarades.

    B. Activité d’expression écrite 

    Rédige une carte postale, de vœux, une lettre d’invitation ou de 

    remerciement.

    1.3. Résumé du Contexte

    dd

    1.4. Evaluation du Contexte

    Texte : Le rôle familial de la mère 

    Dans le village, dès qu’il fait jour, hommes et femmes s’attaquent à leurs 

    occupations quotidiennes. Beaucoup d’hommes s’en vont hors du village, 

    mais les femmes restent à la maison où les travaux domestiques les 

    occupent toute la journée.

    Derrière sa case, propre et coquette, une jeune maman allume un feu de 

    bois. Puis, elle doit préparer le repas de la maisonnée pendant que les 

    jeunes enfants dorment encore.

    Elle retire le linge bien blanc qui protégeait le lait caillé contenu dans une 

    petite calebasse.

    Devant la case, elle compte d’un seul coup d’œil, ses chèvres. Elles y sont 

    toutes, aucune n’a disparu pendant la nuit.

    Ses deux plus grands enfants doivent maintenant partir pour l’école du 

    village. La maman surveille la propreté de son garçon et de sa fille dont elle 

    est si fière. 

    (…) Et puis, les occupations se succèdent : c’est l’eau qui manque à la 

    maison et qu’il faut aller puiser  ; c’est la provision de bois sec qu’il faut 

    remplacer en allant dans la brousse voisine couper de quoi lier un lourd 

    fagot.

    Ah ! Vraiment, on ne peut pas dire que les femmes qui restent à la maison 

    n’ont rien à faire ! Elles travaillent autant que les hommes qui ont un métier.

    Jean IKELLE MATIBA, Cette Afrique- là

    1.4.1. Questions de compréhension

    a. Décris les activités de la femme au cours de la journée. Ordonne-les.

    b. Où se font les activités en question ?

    c. Donnez deux exemples d’activités que les hommes peuvent faire 

    hors de la famille.

    d. En tenant compte de la situation que vivent les femmes aujourd’hui, 

    situe ce récit dans le temps. 

    1.4. 2 .Activité d’exploitation lexicale 

    a. Autour du mot «  famille  », trouve dix mots du même champ 

    sémantique.

    b. Trouve six mots dérivés du mot « famille ».

    c. Donne trois expressions contenant le mot famille. 

    d. Que penses-tu de ce proverbe ?

    « Tel père, tel fils ou telle mère telle fille » 

    e. Trouve deux expressions ou proverbes qui parlent du bonheur en 

    famille et deux qui parlent des conséquences des conflits familiaux. 

    1.4.3. Activités d’exploitation grammaticale

    A. Conjugue les verbes entre egg aux temps passés de l’indicatif.

    Julie est au commissariat de police après le cambriolage de son 

    appartement

    Le policier : Donc, cet après-midi, il n’y (avoir) personne chez vous.

    Julie : Non, mon mari (partir) ce matin. Mes deux filles (sortir) vers 

    13heures. Moi, je (partir) à quatorze heures.

    Le policier : Et c’est vous qui (revenir) la première ?

    Julie : Oui, je (rentrer) à dix sept heures.

    Le policier : Vous dites que vous (voir) les voleurs…

    Julie : Oui, je les (voir). C’était deux hommes. Quand ils me (apercevoir) 

    , ils ( sauter) par la fenêtre . 

    Le policier : Vous dites qu’ils (emporter) des bijoux ?

    Julie : Oui, ils les (trouver) dans l’armoire.

    Le policier : Une montre ?

    Julie : Une belle montre Cartier. Ils (la) (prendre)

    Le policier : Vos petites cuillères en argent ?

    Julie : Ils les (emporter) aussi.

     Panorama 2, Cahiers d’exercices page 13

    B. Rédige un texte narratif sur le thème de la famille dans lequel tu 

    utilises les temps de l’indicatif (150 mots)

    C. Remplace les groupes soulignés par des pronoms personnels

    a. Elle prépare le repas de la maisonnée.

    b. Elle compte d’un seul coup ses chèvres.

    c. La maman surveille la propreté de son garçon et de sa fille. 

    d. Il faut remplacer la provision de bois.

    e. La mère parle souvent à ses enfants.

    f. L’oncle Jules a téléphoné à son neveu.

    g. Tu écris à ta mère. 

    h. Il a raconté les faits au policier.

    i. Le Directeur a rappelé le règlement aux élèves.

    j. La mère donne des cadeaux à ses enfants.

    D. Les voix verbales

    1. Fais la transformation passive des phrases suivantes :

    a. Les enfants ramassent les fruits. 

    a. Julie a lancé la balle.

    b. Emmanuel cherche son téléphone.

    c. Le chat avait mangé tout le poisson.

    d. Le policier donna une amende au chauffeur ivre.

    e. Ma mère posait le papier peint dans la cuisine.

    f. Le chien a mordu le voleur.

    g. Jeremy a regardé les dessins animés. 

    h. Le banquier accepte la demande de crédit.

    i. Marie prenait un sandwich tous les jeudis. 

    2. Raconte ta journée de travail en utilisant les verbes 

    pronominaux.

    1.4.4. Phonétique et orthographe

    a. Transcris en phonétique les phonèmes soulignés dans les mots 

    suivants :

    On monte, eau, matin, dans, et, pour.

    b. Fais une dictée préparée pour toi

    1.4.5. Activité de production

    A. Activité d’expression orale

    Imagine une famille idéale sans aucun problème. Fais-en une description 

    d’une page et présente-la à tes camarades.

    B. Activité d’expression écrite

    Ecris une lettre à ton ami (e) pour leur faire part de d’un événement familiale 

    auquel tu as assisté.

    1.5. Activité ludique

    Lis, mémorise et déclame ce poème.

    Bonne fête à toi

    Par ce poème je te souhaite une bonne fête

    Que ce jour soit paisible et plein d’espoir

    Que ce jour soit douceur du matin au soir

    Par ce poème, je te souhaite une joyeuse fête

    Les jours de fête sont nombreux, événements ou anniversaire

    Un seul jour plein de sens dans une vie qui n’est que passagère

    Profite des moments qui te sont donnés à vivre tels des cadeaux

    Chaque instant de notre existence est un doux voyage en bateau

    Que ce message pour te souhaiter bonne fête touche ton cœur

    Que ces belles phrases ouvrent grandes les portes du bonheur

    Que ces quelques mots effacent tous les maux et soucis

    Que ce texte de poésie dessine une vie ou tout te sourit

    Par ce poème je te souhaite une bonne fête

    Que ce jour soit paisible et plein d’espoir

    Que ce jour soit douceur du matin au soir

    Par ce poème, je te souhaite une joyeuse fête

    f


  • CONTEXTE 2 SPORTS ET LOISIRS

    Compétence clé: Communiquer oralement et par écrit dans des  situations en rapport avec les sport et loisirs 

    Activité introductive du contexte 

    dd

    a. Décris les actions et les attitudes de différents personnages 

    observés sur l’image

    b. Que penses-tu de l’attitude de l’élève qui ne joue pas? 

    c. Que ferais-tu à la place de ses camarades ?

    2.1. Unité 1 : LES SPORTS

    2.1.1 .Activité de mise en situation

    Observe l’image et réponds aux questions suivantes

    a. Décris les actions des personnages.

    b. Où sont-ils ?

    c. A ton avis, cette activité les intéresse-t-elle ?

    fff

    Texte : L’esprit du sport

    Et maintenant, rêvons un peu. Le sport est un jeu. , mais ce jeu, avec ses 

    hasards et ses luttes, avec des règles qui traduisent et qui limitent une 

    volonté de vaincre, est une image de la vie. Pourquoi ne pas voir dans le 

    fair-play sportif un cas particulier d’un fair-play généralisé ou le respect de 

    l’adversaire remporterait sur la haine et le parti pris ?

    Remarquons, je vous prie, que la loyauté dans le jeu ne suppose en aucune 

    façon, un renoncement au désir de victoire ni une baisse de la combativité. 

    Il suppose seulement de la justice dans la force. […]

    Le sport ne consiste pas à tuer son adversaire, à l’écraser, à l’humilier, mais 

    à jouer avec lui, non pas comme le chat joue avec la souris, mais comme 

    l’enfant joue avec l’enfant, c’est-a-dire à se servir de lui, sans l’abaisser, 

    pour développer les capacités humaines. Dans le sport, grâce au fair-play, 

    le vainqueur s’élève grâce au vaincu et il élève le vaincu en même temps 

    qu’il s’élève lui-même. Il est bon, il est juste de gagner, à condition d’avoir 

    tout fait pour que l’autre puisse gagner aussi. 

    Ah ! comme les sociétés feraient bien de prendre exemple sur le fair-play et 

    les hommes politiques sur les sportifs dans leurs conceptions de la véritable 

    égalité, de la sélection et de la hiérarchie. 

    Jean d’Ormesson, l’Equipe –week-end, 18-19nov1979.

    2.1.2 .Activité de compréhension du texte

    1. Quels maux faut-il éviter dans le sport ?

    2. Quelles sont les valeurs décrites dans ce texte ?

    3. A qui ce texte s’adresse-t-il ?

    4. Relève les mots ou les groupes de mots qui révèlent la présence de 

    l’auteur.

    2.1.3. Activité d’exploitation lexicale

    a. Activité d’apprentissage

    1. Cherche la signification des mots suivants et réemploie-les dans 

    une autre situation : adversaire, parti pris, renoncement, humilier, 

    sélection, hiérarchie.

    2. Trouve les mots de même champ lexical que « sport »

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Le lexique relatif aux sports  : football, basketball, volleyball, handball, 

    jouer, sauter, tomber, lancer, dribbler, siffler, terrains de jeu, équipe, coéquipiers, arbitre, spectateurs, but, dribble, tir, hors -jeu, sifflet, natation, 

    arbitre….

    c. Je comprends et j’applique

    a. Complète le texte en remplaçant les pointillés par les mots 

    choisis dans la liste suivante:

    Paniers, équipe, joueur, coups francs, ligne de touches, arbitre, rencontre, 

    passaient, réserve, spectateurs, match, coéquipiers, lancer, gradins, 

    terrain, ballon, rebondir, inscrire, adversaires, fautes, panneau, tickets, la 

    marque, dribler, assister, tribune, siffler, jeu, supporter, raquette, centre, 

    lancer.

     Kigali, le……

    Cher ami,

    Laisse-moi de raconter la très ….sportive à laquelle je viens d’…....... Tu 

    sais que je suis un ….acharné de l’….de mon collège. : Les Comètes. Je 

    suis là dans la tribune pour l’encourager.

    Cet après-midi, sur le …. du collège, il y a eu un …terrible. Tous les 

    ….avaient été vendus. Il y avait beaucoup de monde. Assis à une bonne 

    place sur les… de la…j’ai bien vu tout, mais je n’ai pas entendu l’….siffler 

    le début de la partie, parce que les…criaient tout le temps.

    Les Comètes ont rapidement…les premiers ….chez les Bolides qui étaient 

    leurs….

    Ils jouaient bien, au lieu de ….tout le temps les Bolides, pour les éviter, 

    ils…..le…..a leurs…dès qu’ils le recevaient.

    Après six minutes de jeu, la …était déjà de 12 à 4pour nous. Mais hélas, 

    trois fois de suite l’arbitre a …contre nos joueurs qui commençaient à 

    s’énerver et à commettre des …dans la ….Les Bolides ont eu droit à deux 

    ….Heureusement, au second ….., le ballon …contre le…et il est revenu 

    vers notre No

     4qui l’a ….vers le ….du terrain. Le …a repris, plus rapide 

    que jamais. Cependant le ballon a rarement dépassé les… Finalement, 

    nous avons gagné avec 8 points d’écart. 

    Ça m’encourage à m’entrainer pour essayer de devenir d’abord… puis …

    de l’équipe.

    En attendant de te revoir au prochain match, je te serre cordialement 

    la main.

     Ton ami Nicéphore.

    b. Explique ce proverbe : « On ne change pas l’équipe qui gagne »

    2.1.4. Activité d’exploitation grammaticale

     Le mode impératif 

    A. Impératif présent

    a. Activité d’apprentissage 

    1. Identifie le mode et le temps des verbes des premières phrases 

    des premiers paragraphes du texte«  L’esprit du sport  »  :  «  …. 

    rêvons …. », « Remarquons…. »

    2. Transforme cette forme verbale en la mettant à la deuxième personne 

    du singulier et du pluriel.

    3. Qu’exprime ce verbe ?

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Formation de l’impératif

    • L’impératif n’a que trois (3) personnes : la 2ème personne du singulier et 

    du pluriel ; la première personne du pluriel.

    Exemples :

    • Regarde ces sportifs! Ils sont si forts.

    • Regardons tous devant nous !

    • Regardez tout ce qui vous intéresse !

    Règle : Il n’y a pas de pronoms sujets.

    • L’impératif a deux temps : l’impératif présent et l’impératif passé 

    L’impératif présent : les formes sont celles de l’indicatif présent pour les 

    trois personnes

    • Tu visites le parc---------------Visite le parc !

    • Nous visitons le parc-------------Visitons le parc !

    • Vous visitez le parc---------------Visitez le parc !

    Pour les verbes dont la deuxième personne est terminée par -es, la 

    terminaison est -e

    Pour le verbe aller :

    • Tu vas au parc. -------------Va au parc !

    • Nous allons au parc. ----------------Allons au parc !

    • Vous allez au parc. --------------Allez au parc !

    • Impératif des verbes pronominaux

    • Protège-toi contre les animaux féroces !

    • Protégez-vous contre la pluie !

    • Protégeons-nous contre les intempéries !

    Lorsque l’impératif est suivi des pronoms en et y on ajoute -s pour l’euphonie.

    Exemple : Vas-y ! Donnes-en !

    Quatre verbes ont un impératif irrégulier ; les formes sont celles du subjonctif 

    présent :

    • Avoir : aie, ayons, ayez 

    • Savoir : sache, sachons, sachez

    • Etre : sois, soyons, soyez 

    • Vouloir : veuille, veillons, veuillez

    Emploi de l’impératif présent

    L’impératif présent exprime un ordre, une défense, un souhait, une demande.

    Exemples : Nous allons être en retard. Dépêchons-nous !

    N’entrez pas ici !

    Passez de bonnes vacances !

    Excusez-moi !

    L’impératif a une valeur de futur immédiat ou plus lointain.

    Exemples :

    1. Ferme la porte en sortant ! (Futur immédiat)

    2. Quand vous serez à Kigali, téléphonez-moi. (futur lointain)

    Remarque : Pour donner un ordre à la 3ème personne du singulier, ou du pluriel, 

    on emploie le subjonctif :

    Exemples : 

    – Qu’ils viennent à midi !

    – Que personne ne sorte !

    N.B. Notons qu’il existe également l’impératif passé. Il est formé d’un 

    auxiliaire conjugué à l’impératif présent plus le participe passé. 

    Son emploi est peu fréquent. Il indique qu’un fait devra être accompli avant 

    un moment déterminé du futur.

    Exemples :

    • Sois parti d’ici au plus tard à dix -sept heures !

    • Ayez fini dans une heure !

    c. Je comprends et j’applique

    1. Justifie le mode et le temps employés dans les phrases suivantes:

    a. Pratiquez souvent du sport 

    b. Respectez les règles du jeu.

    c. Défendons notre but.

    d. Echauffe-toi avant de commencer le match.

    2. Décris les situations où un capitaine d’équipe donne les ordres aux 

    joueurs.

    a. Ne passez pas par n’importe où !

    b. Suivez les ordres qui vous sont donnés !

    c. Restez dans vos positions!

    3. Mets les verbes egg aux temps exigés par le contexte

    a. Ne (avoir) pas peur de poser des questions aux capitaines.

    b. (Etre : première personne du pluriel) prêt à attaquer l’adversaire !

    c. (Raconter  : Imp. Présent, 2e

    p.s) -moi une histoire de footballeurs 

    amateurs. 

    d. (Sortir : imp. Passé 2 p.s) du terrain pendant la pause.

    e. de basketball ou de volleyball. Utilise l’impératif à la forme affirmative et 

    négative.

    4. Réponds aux questions par des impératifs et selon les 

    indications (faire cela sous forme de jeux)

    Modèle : Question : Nous pourrons sortir ? (Oui) -------- Réponse : Oui, 

    sortez.

    a. Je peux aller au dortoir ? (Oui) Imp. Prés.

    b. Nous devons étudier cela par cœur ? (Non) Imp. Prés.

    c. Je dois recouvrir mon dictionnaire ? (Oui). imp. Prés

    d. Nous pouvons descendre en ville ? (Non) Imp. Prés

    e. Je ne peux prendre ton cahier ? (Oui). Imp. Prés.

    f. Rédige une règle de conduite à observer au terrain de football, de 

    basketball ou de volleyball. Utilise l’impératif a la forme affirmative 

    et négative

    B. Les déterminants démonstratifs et les déterminants possessifs

    B1. Les déterminants démonstratifs

    a. Activité d’apprentissage

    A quoi servent les mots soulignés dans cette phrase ?

    Regarde ce gros éléphant et cet hippopotame  : ils tirent de toutes leurs 

    forces sur cette corde

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Le déterminant démonstratif est un mot place devant un nom pour indiquer 

    que l’on désigne l’être ou la chose nommés.

    Les déterminants démonstratifs sont  ce et cet au masculin, cette au 

    féminin singulier et ces au pluriel.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Place devant chaque nom le déterminant démonstratif qui 

    convient 

    …..bateau …. enfants …. aéroport ….arbre ….pirogue …..haricot 

    …avion …voitures ….femmes ….piano ….élève ….femmes 

    ….hôpital 

    2. Complète avec les déterminants démonstratifs qui 

    conviennent 

    Je voudrais acheter ….maison. Est-ce que ….règle est à toi? Comment 

    cuisine -t-on …ignames? Qui est le père de …enfant? D’où vient….

    hérisson? Regarde ….grandes pirogues?

    B2. Les déterminants possessifs

     a. Activité d’apprentissage

    • A quoi servent les mots soulignés dans cette phrase ?

    Je revois mon village avec ses cases rondes aux toits coniques.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Le possessif s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il 

    détermine.

    Exemples: 

    J’aime mon père.

    J’aime ma mère.

    J’aime mes sœurs.

    Les enfants aiment leur école.

    Pierre aime sa sœur, ses parents. 

    • Il s’accorde en genre et en personne et en nombre avec le 

    possesseur.

    Exemples :

    Il/elle aime son père 

    Il/elle sa mère 

    Ils aiment leurs parents

    Formes des déterminants possessifs

    fff

    Remarque: Les formes mon, ton, son sont employés devant les noms 

    féminins commençant par une voyelle ou par un h muet pour des raisons 

    euphoniques.

    Exemples : 

    Aujourd’hui, mon amie Lucie est contente.

    Je te demande ton impression sur ce match.

    C’est son habitude d’aller à la bibliothèque.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Relève et analyse les déterminants possessifs

    J’aime mon père 

    J’aime ma mère J’aime mes sœurs

    J’aime mes frères 

    De tout mon cœur

    Et tante et oncle 

    Oui tout le monde

    Oui tous sauf moi

    Quand je n’ai pas 

    Mon chocolat.

    2. Retiens et déclame ce poème 

    3. Note le déterminant correct dans les phrases suivantes 

    a. Je te présente mon/leur/ses mari.

    b. Nous habitons chez mes/notre/mon/ parents.

    c. Il vit à Lyon avec sa/nos/son frère. 

    d. Vous travaillez dans la société de nos /votre/ma frère.

    e. Ils aiment être avec leurs/ton/ votre amis.

    f. Elles ne connaissent pas ton/ta/mon femme.

    g. Vous vivez encore chez votre/vos/notre parents?

    h. A Paris, je peux loger chez mes/mon/leurs copain Victor.

    Complète avec mon, ma, mes 

    La mère: Olivier, ta valise est prête ?

    Olivier: Oui Maman, j’ai ….raquette de tennis, ….appareil photo, ….rollers, 

    …..maillot de bain,…lunettes de plongée,…….bandes dessinées, …..et 

    puis bien sûr ….pulls,……pantalons,….chaussures de sport, …..tee-shirts, 

    ….sous-vêtements, ….chaussettes. Tu vois, tout est prêt. 

    La mère : Je crois que tu as oublié quelque chose.

    Olivier: Ah oui,….brosse à dents.

    2.1.5. Activité de Phonétique et Orthographe

    La discrimination auditive et orthographique des sons : /r/, /l/

    a. Activité d’apprentissage 

    Lis les phrases suivantes puis relève les consonnes qui reviennent 

    souvent et prononce-les à haute voix.

    1. Elle a rit quand elle appris qu’il a mangé le riz dans son lit.

    2. Le porc de Paul a été mis sur les épaules de Pierre.

    3. La roue de la voiture roule seule dans la rue rouge.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel.

    Les consonnes « R » et « L » se prononcent différemment. 

    Exemples : Port/Paul

    Les consonnes « R » et « L » permettent de distinguer les mots. 

    Exemples: Il rit/Il lit

    c. Je comprends et j’applique

    Activité : Lis le texte ci-dessous et relève les mots contenant les sons [R] 

    et [L] puis chante cette chanson en prononçant correctement les 

    sons “R” et “L”.

    Chanson : Roule s’enroule

    Ce matin je t’aime pour deux

    Ce matin mon cœur bat pour deux

    Je te retrouve et je découvre

    À la seconde le bout du monde

    Roule s’enroule ma vie à la tienne

    Roule s’enroule ta chance à la mienne

    Roule s’écoule tant de tendresse

    Que je ne cesse de croire en toi

    Ce jour-là est fait pour nous deux

    Un instant je ferme les yeux

    Tu me fredonnes mieux que personne

    La chanson tendre que j’aime entendre

    Roule s’enroule ma vie à la tienne

    Roule s’enroule ta chance à la mienne

    Roule s’écoule tant de tendresse

    Que je ne cesse de croire en toi

    Le soleil s’endort et s’éteint

    Et le vent se calme soudain

    Le vent s’arrête pour mieux peut-être

    Que tu entendes la chanson tendre

    Roule s’enroule ma vie à la tienne

    Roule s’enroule ma chance à la mienne

    Roule s’écoule tant de tendresse

    Que je ne cesse de croire en toi

    Roule s’enroule ma vie à la tienne

    Roule s’enroule ma chance à la mienne

    Roule s’écoule tant de tendresse

    Que je ne cesse de croire en toi.

    NANA Mouskouri, https://genius.com/Nana-mouskouri-roule-senroule-lyrics ;

    2.1.6. Activité de production

    A. Activité d’expression orale : Débat 

    Débat sur l’importance des sports dans la vie de chacun. Dans le groupe, 

    les uns défendent l’importance des sports, les autres trouvent que les sports 

    ne sont pas indispensables, les autres sont indifférents. Le modérateur sera 

    choisi dans le groupe. 

    B Activité d’expression écrite : Narration

    Raconte le déroulement d’une activité sportive ; un match, une journée de 

    compétition sportive.

    2.1.7. Lecture supplémentaire

    Un homme fort

    On ne voulait pas le croire, mais on ne s’est pas aperçu qu’il était fort à la 

    manière calme avec laquelle il a quitté sa chaise et s’est dirigé, la tête haute, 

    vers un tas de buche. Il s’est baissé et en a pris une , longue et ronde. Elle 

    avait encore des nœuds, de la mousse et des ergots comme un vieux coq. 

    D’abord, il l’a tenue au-dessus de sa tête et s’est écrié : «  Regardez, elle 

    est plus dure qu’une barre de fer, et pourtant, moi qui vous parle, je vais la 

    casser en deux sur ma cuisse, comme une allumette.

     A ces mots, les hommes et les femmes se sont tus, ils se sont regardés, ils 

    se sont regardés dressés, comme dans une église. Ils ne se moquaient plus 

    de lui, je vous assure. Ils admiraient déjà l’homme fort, immobile et muet. On 

    entendait ronfler un enfant derrière eux un enfant.

    Quand il a senti qu’il les dominait il s’est mis bien droit ; il a plié le genou 

    et a levé la buche avec lenteur. Ses bras se sont tendus et il l’a tenue 

    suspendue un moment. 

    Tout le monde l’observait …puis il l’a abattu …han !...et d’un seul coup, il 

    s’est cassé la cuisse.

    Jules RENARD, le vigneron dans sa vigne

    2.2. Unité 2 : Les Loisirs

    2.2.1 Activité de mise en situation

    dd

    Observe l’image et fais un commentaire.

    Texte : Tu viens au match avec moi ? 

    - Aujourd’hui, l’équipe du Rwanda joue au stade Amahoro. Tu viens voir le 

    match avec moi ?demande Albert à sa cousine Vestine. 

    - Le football, c’est un jeu de garçon, lui répond celle-ci. 

    - Tu sais, j’ai des amis qui vont au stade avec leurs femmes, fait remarquer 

    Albert. C’est un beau spectacle. 

    Albert a convaincu Vestine de venir avec lui. Tous deux sont assis 

    dans les tribunes. Le match va commencer. Dès que les joueurs ont le 

    ballon et s’approchent des buts adverses, de grands cris montent dans 

    le stade.

    - Ils vont marquer  ! Espère Albert. Mais le goalkeeper adverse fait un 

    beau plongeon pour arrêter le tir. Le ballon est maintenant de l’autre 

    cote du terrain. 

    C’est au tour du gardien de but rwandais d’essayer d’attraper le ballon. 

    - Il saute mais le tir de l’attaquant est splendide et le ballon passe trop 

    loin : le Rwanda encaisse un but.

    - Bravo, crie Vestine, quel beau but. Mais dans le stade, c’est le grand 

    silence.

    - Tu as raison, lui dit Albert, le but est magnifique, mais si tu encourages 

    l’adversaire, tu te faire mal voir.

    - Je comprends que les gens soient déçus, mais on peut quand même 

    féliciter ceux qui jouent bien. De toute les façons, je suis sure que 

    l’équipe du Rwanda va se rattraper.

    La deuxième mi-temps a débuté. Les joueurs rwandais veulent rattraper 

    leur retard. Ils vont tous à l’attaque et ne tarde pas à marquer un but. 

    C’est la joie dans le stade. Mais quelques minutes plus tard, l’arbitre 

    siffle un penalty pour le Rwanda. C’est le silence et la déception dans 

    le stade. Quand le joueur s’élance pour tirer, des spectateurs crient 

    pour le déconcentrer. 

    On entend même quelques insultes lorsque le but est marqué. 

    - Je ne comprends pas cette attitude, dit Vestine. Les joueurs rwandais 

    ont fait une faute, ça peut arriver, tant pis pour eux.

    Mais bientôt, tout le monde est content car Le Rwanda marque un 

    deuxième but juste avant la fin du match.

    - Alors, c’est un beau spectacle ? demanda Albert en sortant du stade.

    - Oui  ! répond Vestine. Mais certains spectateurs n’ont vraiment pas 

    l’esprit sportif ! Ils sont trop chauvins.

    - Tu as raison. Prendre des buts, ça fait partie du jeu. Et même lorsque 

    l’équipe que l’on aime ne gagne pas, ce n’est pas si grave ! 

    2.2.2. Activité de compréhension du texte

    a. A quel spectacle Albert invite- t-il Vestine ? 

    b. Pourquoi Vestine ne peut-elle pas venir au stade ?

    c. Le Rwanda marque- t-il le premier but ? Décris l’action.

    d. Quelle est la réaction dans le stade ? Et celle de Vestine ?

    e. Qu’est-ce que tu penses de ces deux réactions ?

    f. Qui marque un but au début de la deuxième mi-temps ? Ensuite ?

    g. Comment voit-on que certains spectateurs sont anti-sportifs ?

    h. Quel est le score à la fin du match ?

    2.2.3. Activité d’exploitation lexicale 

    a. Activité d’apprentissage

    1. Relève dans le texte et explique les mots et expressions relatifs 

    au sport.

    2. Fais une recherche à la bibliothèque et parle d’autres genres de 

    loisirs.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Lexique relatif aux loisirs 

    Un spectacle, le match, la lecture, le cinéma, un film, la danse, des 

    danseurs/des danseuses, des musiciens/des musiciennes, des chanteurs/

    des chanteuses, chansons, concert, lecture, exposition, théâtre, voyage, 

    excursion, parc, tourisme, hôtel, visite, rendre visite àquelqu’un, natation…

    c. Je comprends et j’applique

    1. Complète les phrases suivantes avec le lexique relative aux 

    loisirs

    a. Albert invite Vestine au …..de football mais Vestine n’aime pas ce 

    genre de ….. 

    b. Il y a ……du chanteur compositeur Byumvuhore au campus, tu 

    viens avec moi?

    - Non, je suis désolé, ce soir je vais………à un ami malade.

    c. Aimes-tu écouter le ……radiophonique Urunana ? 

    - Non, moi j’adore regarder les….. rwandaises traditionnelles à la 

    télévision.

    d. Les touristes ont fait une ……dans le parc des volcans.

    e. Est-il vrai que le cinéma est le septième art ? 

    2. Ecris un court dialogue dans lequel tu emploies le lexique se 

    rapportant aux loisirs.

    2.2.4. Activité d’exploitation grammaticale

    Les substituts/pronoms démonstratifs, les substituts possessifs

    A. Les substituts /pronoms démonstratifs

    a. Activité d’apprentissage

    Observe les phrases suivantes et donne la nature des mots en gras:

    1. Ce crapaud crie fort tandis que celui-là ne crie pas.

    2. Je vois plusieurs robes : celle qui est dans la valise est plus jolie.

    3. Les animaux sont dangereux : ceux qui sont moins cruels sont le 

    chat et le chien.

    4. Quelles bananes as-tu mangées ? Celles qui étaient mûres.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel.

    Les pronoms démonstratifs sont celui, celle, ceux et celles.

    ff

    Les pronoms démonstratifs réfèrent à une personne/chose et s’accordent en 

    genre et en nombre avec les noms qu’ils remplacent ou représentent. Les 

    pronoms démonstratifs ne sont jamais utilisés seuls : ils sont utilisés :

    1. Avec une proposition relative :

    Quelle fille préférez-vous ? Celle qui est éloquente.

    Quelles vidéos as-tu apportées ? Celles que tu voulais regarder.

    Quel crayon choisis-tu ? Celui qui écrit bien !

    Quels papiers voudrais-tu ? Ceux que tu as laissés dans ton bureau.

    2. Avec de+nom :

    Derrière la maison, il y a ma voiture et celle de mon père. 

    J’ai deux cahiers : celui de Joseph et le mien.


    3. Avec -ci ou -là

    Tu vois ces maisons : j’habite celle-ci et Hélène habite celle de mon père.

    Tu vois ces étudiants : celui-ci est fort et celui-là est moyen.

    Suivi de –ci et-là, les pronoms démonstratifs peuvent signifier dernier et 

    passé.

    Exemples : 

    1. J’ai connu ces deux personnes à l’université. Celle-ci est devenue 

    architecte ; celle-là est devenue médecin.

    2. Je travaille sur ces deux projets. Celui-ci est plus intéressant que 

    celui-là.

    Ceci et cela sont aussi des pronoms démonstratifs. Ils sont pour la plupart 

    utilisés lorsqu’on se réfère aux idées, aux faits ou aux situations : 

    Exemple : 

    Je peux te dire ceci : je ne te comprends pas.

    Cela est utilisé pour signaler une action ou une idée qui a eu lieu 

    précédemment :

     Exemples :

    1. Je lui ai dit que j’étais malade. Cela l’a inquiété.

    2. Il ne veut pas étudier. Je ne comprends pas cela.

    N.B. Dans le langage parlé, cela est remplacé par ça. Ce remplace 

    normalement cela et ça quand ils sont des sujets du verbe être :

    Exemples : 

    Cela devient monotone. Ce sont des événements importants.

    Ça va bien. C’était une belle journée.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Remplace les mots en italique par le substitut démonstratif 

    approprié. 

    a. C’est la voiture que nous avons achetée.

    b. J’ai jeté les meubles qui étaient usés.

    c. Il m’a parlé de ses problèmes et des problèmes de ses parents.

    d. Il a mangé le dessert et le dessert de son père.

    e. As-tu vu l’émission que Radio Rwanda a présentée ?

    2. Fais l’exercice en suivant le modèle.

    Modèle : Je vais acheter cette chemise-ci, et toi ?

    Moi, je vais acheter celle-là.

    a. J’aime ce pantalon-ci, et toi ?

    b. J’ai apporté ces cassettes-ci, et toi ?

    c. Je veux entrer dans ce restaurant-ci, et toi ?

    d. Je vais chanter cette chanson-ci, et toi ?

    e. e. Je prends cet autobus-ci, et toi ?

    A. Les pronoms possessifs

    a. Activité d’apprentissage 

    Observe les phrases suivantes et souligne les pronoms possessifs.

    Il a oublié son stylo en classe. Le mien qui écrit bien restera toujours dans 

    ma poche. Pourquoi est-ce que vous négligez vos matériels ? Et pourtant 

    les leurs sont bien entretenus. Vous dites souvent que vos chances sont 

    diminuées. Par contre les nôtres sont maximisées.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel.

    Le mien, les leurs, les nôtres sont des pronoms possessifs.

    Les pronoms possessifs

    Un pronom possessif remplace un adjectif possessif+un nom. Il 

    s’accorde en genre et en nombre selon le groupe nominal qu’il remplace/ 

    représente :

    Exemples :

    Pierre met sa cravate. Jacques aussi met sa cravate.

    • Pierre met sa cravate. Jacques aussi met la sienne.

    Jacques prend son vélo. Joseph aussi prend son vélo. 

    • Jacques prend son vélo. Joseph aussi prend le sien. 

    La contraction qui se fait quand à ou de précède le ou les donne pour les 

    pronoms possessifs : au mien, aux tiens, aux siennes, du nôtre, du vôtre, 

    des leurs, etc.

    Autres constructions utilisées pour exprimer la possession sont être à+ nom

    et appartenir à + nom.

    Ce livre est à Bénite. Ce livre appartient à Bénite.

    Ce livre est à elle. Ce livre lui appartient.

    c. Je comprends et j’applique

    A. Remplace l’adjectif possessif+nom par un pronom possessif. 

    1. Mon père 6. Votre piscine

    2. Ton cousin 7. Leur profession

    3. Ses parents 8. Leurs enfants

    4. Sa ville 9. Notre maison

    5. Notre travail 10. Ma fille

    B. Emploie un pronom possessif pour remplacer les mots en 

    italique

    1. J’ai rencontré ton frère et son frère.

    2. Il a joué avec sa cousine et ta cousine.

    3. Elle a téléphoné à ses parents et à mes parents.

    4. J’ai lu ta lettre et leur lettre.

    5. Elle a besoin de tes conseils et de nos conseils.

    C. Les prépositions

    a. Activité d’apprentissage 

    Souligne les prépositions qui se trouvent dans les phrases suivantes:

    1. Tu viens voir le match avec moi  ?demande Albert à sa cousine 

    Vestine. 

    2. Albert a convaincu Vestine de venir avec lui. Tous deux sont assis 

    dans les tribunes.

    3. Mais le goalkeeper adverse fait un beau plongeon pour arrêter le tir. 

    Le ballon est maintenant de l’autre côté du terrain. C’est au tour du 

    gardien de but rwandais d’essayer d’attraper le ballon. Il saute mais 

    le tir de l’attaquant est fort.

    4. Ils vont tous à l’attaque et ne tarde pas à marquer un but. C’est la 

    joie dans le stade. Mais quelques minutes plus tard, l’arbitre siffle 

    un penalty pour le Rwanda. C’est le silence et la déception dans le 

    stade. Quand le joueur s’élance pour tirer, des spectateurs crient 

    pour le déconcentrer.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les prépositions sont des mots ou groupes de mots invariables qui servent 

    à relier un élément de la phrase à un autre.

    Les prépositions indiquent généralement le rapport de sens qui unit les 

    éléments : la possession, le lieu, la distance. 

    Exemples : 

    • De moi à toi, la distance est très infinie. 

    • Il souhaite la maison de son père.

    • La balle est à toi. 

    • Cela se garde en tête.

    Dans d’autres cas les prépositions sont de simples outils de grammaire qui 

    n’indiquent pas de rapport de sens précis.

    Exemples : 

    • Ce restaurant est difficile à trouver.

    • Elle tremblait de peur.

    • D’emblée, on s’est intéressé à la finalité de l’homme, noir ou blanc. On 

    n’a rien à faire avec la peau.

    • Beaucoup de gens ne savent pas qu’ils sont malades.

    • Une salle de bain, une chambre à coucher.

    ee

    c. Je comprends et j’applique

    1. Complète le texte par les prépositions ‘’pour, à, sur, par, de. 

    Hier soir , j’ai été suffisamment amusé……..mon chien qui m’a vu 

    et a fait un geste…..ne pas prendre……. néant. Il était assis…… 

    une table et a vu un chat qui dévorait un souriceau. Passant …….la 

    porte d’entrée, il a su libérer le souriceau qui était……moitié mangé. 

    Il l’a pris et l’a enveloppé dans des haillons qui étaient……..côté 

    ….... l’armoire. Le chien peut aussi faire du bien……..son semblable 

    comme les hommes le font aux autres humains.

    2. Même exercice

    Titi tremble ….peur devant le chien. Manga va au Lycée …vélo. 

    J’aime les glaces ….la vanille. Il a des billes ….son sac. Elle part …..l’école…..sept heures. Je dois aller….le coiffeur et après-midi. 

    Veux-tu venir….moi …cinéma ? Il nous a promis qu’il arriverait …huit heures et huit heures trente.

    3. Choisis la préposition qui convient.

    a. Je voyage(en/dans) avion.

    b. J’ai colle un timbre (au-dessus/sur) l’enveloppe.

    c. Il m’a aidé (par /pour) gentillesse.

    d. Je l’ai remercié (par/pour) son aide.

    e. Il achète sa viande (chez/à) la boucherie.

    f. Ne jouez pas (près de/après) la route.

    g. Nous arriverons (entre/vers) trois heures et demie.

    2.2.5. Activités de production

    A. Activité d’expression orale

    Fais un travail de recherche sur les loisirs des gens de ta région et fais un exposé devant la classe.

    B. Activité d’expression écrite 

    Rédaction d’un dépliant touristique d’un site touristique connu : Le parc 

    national de l’Akagera, le parc national de Nyungwe, le parc national des 

    volcans, les musées nationaux….

    2.2.6. Activité ludique : Chanson 

    Mémorise et chante cette chanson 

    Sur le pont D’Avignon

    Refrain: Sur le pont d’Avignon,

    On y danse, on y danse

    Sur le pont d’Avignon, 

    On y danse tout en rond

    1. Les belles dames font comme ça 

    Et puis encore comme ça

    Refrain

    2. Les beaux messieurs font comme ça

    Et puis encore comme ça

    Refrain

    3. les cordonniers font comme ça Et puis encore comme çaRefrain

    4. Les blanchisseuses font comme ça

    Et puis encore comme ça.

    2.3 RÉSUMÉ DU CONTEXTE 

    ff


    2.4. Evaluation du Contexte

    TEXTE «  Ma première boum »

    Philippe est un camarade de classe. Il a la chance d’avoir des parents 

    compréhensifs. Pour son anniversaire, en effet, ils l’avaient autorisé à réunir 

    tous ses copains chez lui, un samedi après-midi. Afin que nous soyons plus 

    à l’aise, ils nous laissaient nous amuser entre nous. Chaque invité devait 

    apporter des disques, des gâteaux, et des jus de fruits. J’étais de la fête, 

    mais le plus dur restait à faire : arracher leur permission à mes parents.

    Je connaissais bien mon père et ma mère. Les convaincre n’allait pas être 

    chose facile. Pour eux, j’avais toujours  dix ans: impossible de leur faire 

    admettre que je puisse sortir seule. Je dressai donc un plan de bataille : il 

    fallait les prendre au bon moment, par exemple le matin, pendant le petit 

    déjeuner, juste avant que chacun s’en aille à son travail. Ils n’auraient ainsi 

    pas le temps de s’interroger ni de discuter indéfiniment.

    Le vendredi matin, je passai à l’attaque : « A propos, dis-je d’un air dégagé, 

    je voulais vous avertir : Philippe fête son anniversaire samedi après-midi. 

    Il nous a tous invités à une « boum » chez ses parents… ». Ma mère ne 

    manifesta aucune surprise ; elle se contenta de sourire. Au contraire, mon 

    père médusé, faillit s’étrangler avec sa tartine :

    Comment  ?... A treize ans  !...Mais c’est qui, ce Philippe  ?... Nous ne le 

    connaissons pas !... ses parents non plus !

    – Ecoute papa, je t’en ai déjà parlé : tu sais Philippe Bibieu… » A ce nom, 

    mes parents éclatèrent de rire. C’était bon signe.

    – «  Ah oui, le petit génie de la classe qui accumule les zéros…tu 

    n’imagines pas que je vais te laisser aller chez lui ! D’ailleurs, n’as-tu 

    pas un exposé à terminer pour lundi ?

    – Mais papa, il est prêt. J’ai fini tous mes devoirs pour la semaine 

    prochaine. Et puis c’est la première fois que je te demande la permission. 

    Je suis grande tu sais. Toutes mes copines seront-là. Leurs parents 

    sont d’accord.

    – Est-ce que Mr et Mme Bibieu resteront pour vous surveiller au moins ?

    – Bien sur que non ! Eux ils nous font confiance ! D’ailleurs ce n’est 

    qu’un goûter d’anniversaire.

    – Oui, mais vous allez danser !

    – Et qu’est-ce cela change ?

    A ce moment ma mère prit la parole : « Ta fille n’est plus un bébé ; elle est 

    raisonnable, tu le sais bien !

    – Oui, mais nous ne connaissons pas tous les invités. Qui nous dit que 

    ce Philippe n’a pas de copains plus âgés ?

    – […]

    – Bon, s’écria-t-il, puisque vous êtes toutes les deux contre moi !

    Puis me regardant bien droit dans les yeux : «  Je cède, je n’ai pas le 

    temps à discuter. Mais je vais téléphoner aux Bibieu dans la matinée 

    pour confirmer ta présence à ce goûter. Et demain à sept heures, j’irai 

    te chercher. Je te laisse y aller à cette seule condition.

    C’est ainsi que je suis allée à ma première « boum ». Je me suis bien 

    amusée. […]

    Depuis ce jour, il existe un contrat de confiance entre mes parents 

    et moi. Ils connaissent mes amis et lorsque je sors (ce qui est assez 

    rare), je rentre à l’heure convenu. J’ai bien compris que les hésitations 

    de mon père traduisaient surtout son inquiétude. Mais lui aussi a eu 

    treize ans. Pourquoi l’oublie-t-il lorsqu’il s’agit de moi ? Et pourquoi les 

    parents ont-ils du mal à admettre que leurs enfants grandissent ?

    Littérature et Méthode 4e

    , ed, Hatier, 1988 

    2.4.1. Questions de compréhension 

    1. Quel événement préparent les jeunes? Où va-t-il se passer?

    2. Qui sont les invités? Quelle est leur responsabilité dans cet 

    événement ?

    3. Quelle est l’inquiétude de la narratrice au début?

    4. Comment s’y prend-elle pour convaincre ses parents?

    5. Pourquoi son père ne lui donne-t-il pas la permission tout de suite?

    6. Réponds par vrai ou faux et justifie ta réponse: 

    a. Le père de la narratrice n’aime pas sa fille.

    b. La mère a confiance en sa fille.

    c. La narratrice se comporte comme un bébé. 

    7. Que signifient les questions que se pose la narratrice à la fin du texte?

    2.4.2. Exploitation lexicale 

    1. Trouve un autre mot pour dire « boum », « permission ».

    2. Que signifient les mots  «  bataille » et « contrat » dans ce texte ?

    3. Choisis la bonne réponse.

    a. « Mon père médusé » veut dire qu’il était très content.

    b. « Mon père médusé » veut dire qu’il était très furieux.

    c. « Mon père médusé » veut dire qu’il était indifférent.

    4. .…. « le petit génie de la classe qui accumule les zéros”:

     Dans quel sens le mot « génie » est-il employé ?

    5. Chasse l’intrus et justifie ta réponse  : gouter, petit déjeuner, 

    déjeuner, chambre, diner, souper.

    2.4.3. Exploitation grammaticale

    A. Imagine que tu es le père ou la mère de Martine. Celle-ci va 

    sortir. Donne-lui cinq conseils en utilisant l’impératif.

    B. Complète avec ce, cet, cette ou ces

    Allons au spectacle

    1. … film n’est pas sous-titré. 

    2. ….places sont numérotées

    3. C’est complet pour….séance, monsieur.

    4. ….pièce de théâtre se joue au Rwanda depuis 20ans

    5. Nous ne proposons pas ….tarif le samedi.

    6. Je vous conseille ….concert, il est magnifique.

    7. ….billets ne sont plus valables, je regrette Mademoiselle.

    8. Vous connaissez ….acteur et ….actrice ?

    C. Choisis la bonne forme.

    1. J’ai perdu (ma/mon) veste bleue et (ma/mon) en laine.

    2. Je voudrais connaitre (ton/ta) impression, (ta/ton) opinion sur ce 

    film.

    3. Avec (son/sa) intelligence et (son/sa) volonté, il va réussir. 

    4. (Vos/votre) papiers s’il vous plaît.

    5. Nous allons danser avec (notre/nos) copains.

    6. Chaque week-end, ils aident (leurs/leur) enfants à faire (leur/leurs) 

    devoirs.

    D. Les pronoms démonstratifs et possessifs

    Les comédiens se préparent pour le spectacle. Ils sont dans la 

    salle des costumes et des accessoires.

    Complète avec des pronoms possessifs et démonstratifs.

    • Cette épée n’est pas à moi. Patrick! C’est….. ?

    • Non, ce n’est ….. C’est…..de François. 

    • Et ces casques ? A qui ils sont ? Ce ne sont pas ….. Nous ne portons 

    pas de casques dans la pièce.

    • Ce sont….de Fréderic et d’Alexandre. Hé ! Fréderic ! Alexandre ! Il ya 

    deux casques ici. Ce sont les…. ?

    • Oui, ce sot les….Justement on les cherchait.

    • Cette robe de servante est à Bénédicte et….est …de Sabine, je la 

    reconnais. Et ces deux ceintures dorées ?

    • Je crois que ce sont …..de Marianne et d’Estelle. Oui, ce sont ….

    E. Complète par : de, devant, en, sous, derrière, à.

    a. On ne vit plus …………….le joug du péché.

    b. On était fatigué……………cette histoire.

    c. ………….présent on peut aller se ragaillardir ………..la plage.

    d. Les uns sont à la proue, les autres sont …………..le bateau.

    e. ………..2000 le Rwanda était aussi calme et persévérant.

    2.4.4. Phonétique et orthographe

    Fais une dictée préparée pour toi. 

    2.4.5 .Expression écrite

    Joséphine vient de passer une soirée agréable avec ses amis. Rentrée 

    chez elle, elle raconte à ses parents le déroulement de la soirée. Ecris cette 

    conversation. (200mots)

  • CONTEXTE 3 NATURE ET ENVIRONNEMENT

    3.1. Unité 1 : LA NATURE

    Activité introductive du contexte 

    1. Observe les images suivantes et en détermine le message.

    2. Explique la relation entre ce message et les situations que tu 

    observes dans ton environnement.

    fff

    3.1.1 Activité de mise en situation

    1. Observe cette image et détermines-en le message.

    2. Etablis la relation entre le message transmis par l’image et le titre 

    du texte.

    ff

    dd

    Texte : La nature

    L’hivernage s’en allait à regret. La nature, lavée à grande eau, paraissait 

    rajeunie. L’air devenait frais et suave. Le tonnerre qui grondait maintenant 

    avait quelque chose de lointain et de repentant. Il roulait vers l’Ouest 

    conscient du mépris dont les hommes le couvraient à présent. Les pluies 

    étaient rares, espacés, mais voulaient encore imposer un prestige que les 

    hommes jugeaient bien compromis. D’ailleurs, en cette fin d’hivernage, 

    elles étaient plutôt malencontreuses : leur persistance menaçait l’avenir de 

    belles récoltes qui ne réclamait désormais qu’un soleil chaud et permanent. 

    Le mil était haut et les épis jaunissaient, couvert de poussière. Ils balançaient 

    dans le vent d’octobre et murmuraient entre eux comme un peuple d’êtres 

    animés. Bientôt viendraient le moment de les courber en les rompant à demi 

    pour les protéger des oiseaux pillards. En attendant, ces derniers se livraient 

    à des sauts et à des acrobaties traduisant leur instinct saccageur. 

    A terre, les champs d’arachides, veloutés et d’un vert de bouteilles, ne 

    bougeait pas, étendus jusqu’à l’infini, épousant les dépressions, gravissant 

    les monticules, agrippés au sol et collés à lui, comme la peau à la chair. Les 

    sentiers filaient vers une brousse luxuriante, humide, gonflé de verdeur. 

    Dans les concessions, de minuscules jardins regorgeaient de légumes du 

    pays : gombos verts et fragiles, qui tendaient à bout de bras leurs fruits en 

    forme de cornes ouvragées ; piments roses et rouges évocateurs de plats 

    épices, courges et concombres paresseusement étendus sur le sol entre les 

    pieds du maïs. 

    Et ces maïs ? Ils portaient sur leur dos des bébés échevelés, douillettement 

    enveloppés dans des gaines de feuilles jaunes, lisses comme des parchemins. 

    Ils étaient coiffés de tresses capricieuses que le vent malmenait. Partout la 

    promesse de belles récoltes s’affirmait.

     Abdoulaye Sadji, Maimouna, Ed. Présence Africaine

    Aide à la lecture

    Suave : d’une douceur agréable

    Luxuriante : qui pousse en abondance

    Echevelé(s) : dont les cheveux sont en désordre. Ici, ce sont les « barbes » 

    du maïs.

    Parchemin : peau d’animal sur laquelle on écrivait.

    3.1.2 Activité de compréhension du texte 

    a. En quelle saison sommes-nous ? Trouve le mois.

    b. Quel pourrait être l’effet des pluies persistantes ?

    c. Que font les oiseaux à présent ? Trouve la phrase qui le dit.

    d. Quels sont les qualificatifs utilisés pour décrire la brousse.

    e. Dans le dernier paragraphe, à quoi sont comparés les maïs ?

    f. Quelle la phrase qui résume l’état dans lequel se trouve la nature ? 

    3.1.3. Activité d’exploitation lexicale

    a. Activité d’apprentissage

    Cherche la signification des mots suivants et réutilises-les dans 

    d’autres situations (aide-toi du dictionnaire si nécessaire) : prestige, 

    compromis, malencontreux, acrobaties, instinct, veloutés, dépressions, 

    monticules, agrippés, gombos, douillettement, gaines, malmener, pollution, 

    déforestation.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    1. Lexique lié à la vie de la nature 

    hivernage, air, pluie, purifier, épuration, soif, source, robinet, puiser, puits, la 

    sécheresse, désert, marais, marécage, source, ruisseau, rivière, fleuve, lac, 

    mer, océan, riverain, mouiller, hydrater, déshydrater, maritime, ferroviaire, 

    torrent, flaque, hydrophobe, ….

    2. Expressions relatives à l’eau

    boire à plat ventre, étancher la soif, faire venir de l’eau à la bouche, mettre 

    de l’eau dans son vin, facile comme de l’eau à boire, l’eau va à la rivière, être 

    clair comme une eau de roche, tomber a l’eau, se mettre dans l’eau, tous les 

    ruisseaux vont à la mer, porter de l’eau à la rivière, se ressembler comme 

    deux gouttes d’eau, rester le bec dans l’eau, être comme un poisson dans 

    l’eau, aller à vau-l’eau, étancher sa soif, puiser de l’eau, suer sang et eau, 

    faire venir de l’eau à la bouche de quelqu’un, être tout en eau, mettre de 

    l’eau dans son vin, l’eau usée, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, 

    se noyer dans un verre d’eau ( être incapable de faire face à la moindre 

    difficulté), tourner en eau de boudin (échouer), battre l’eausad agir de façon 

    inutile)

    3. Lexique relatif à la destruction de la nature

    Pollution, érosion, déforestation, chasse, saleté, désordre, bruit, 

    surpopulation, surexploitation, dégradation, destruction, réchauffement de 

    la planète, abîmer, couper, disparaître, etc.

    c. Je comprends et j’applique

    a. Tout au long du texte, la nature est comparée à une personne. 

    Relève les mots et les expressions qui expriment cette comparaison 

    et explique en quoi consiste cette comparaison.

    b. Lis le texte et classe dans ce tableau les informations liées aux 

    sens.

    fff

    c. Relis le texte et explique la différence entre l’hivernage et l’hiver. 

    Compare l’alternance des saisons en Afrique et en Europe.

    d. Notre jardin

    fff

    ffs

    e. Précise la différence entre l’hivernage et l’hiver. Compare 

    l’alternance des saisons au Rwanda et en Europe.

    3.1.4. Activité d’exploitation grammaticale

    A. Le mode conditionnel

    a. Activité d’apprentissage

    1. Relève dans le corpus suivant les verbes conjugués au mode 

    conditionnel et justifie leur emploi.

    a. S’il n’y avait pas eu de pluie, les jardins ne seraient pas aussi 

    luxuriants.

    b. Que deviendraient les plantes si la pluie continuait à tomber à la fin 

    de l’hivernage ?

    c. Les enfants rwandais reconnaîtraient-ils facilement le gombo vert 

    parmi d’autres légumes ?

    d. Voudriez-vous planter des arachides et des maïs ? 

    e. Au cas où il pleuvrait, je resterais dans mon bureau.

    f. Quand bien même les agriculteurs seraient occupés, ils 

    protégeraient leur récolte contre les oiseaux.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Pour former le conditionnel présent de tout verbe, on part de la forme 

    du verbe au futur simple et on remplace les terminaisons du futur par 

    les terminaisons de l’imparfait. Pour former le conditionnel passé, il suffit 

    d’ajouter le participe passé du verbe au conditionnel présent de l’auxiliaire 

    avoir ou être.

    Le conditionnel est un mode qui exprime essentiellement une supposition 

    ou une information non vérifiée, dont on n’est pas sûr, une possibilité, un 

    ordre atténué, un désir, une suggestion, une volonté adoucie, un reproche 

    atténué ou un fait imaginaire. Il a aussi la valeur d’un futur du passé. 

    Il existe deux types de conditionnel : le conditionnel présent et le conditionnel passé.

    Exemple du verbe avoir au conditionnel présent :

    J’aurais le temps de jouer si je travaillais vite.

    Avoir au conditionnel passé

    J’aurais eu le temps de jouer si j’avais travaillé vite.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Sur le modèle « J’aurais le temps de jouer si je travaillais vite. » 

    complète les phrases suivantes :

    Tu aurais ………………………………

    Il/elle aurait……………………………..

    Nous aurions…………………………….

    Vous auriez………………………

    Ils/elles auraient…………………….

    2. Sur le modèle « J’aurais eu le temps de jouer si j’avais travaillé 

    vite. » complète les phrases suivantes :

    Tu aurais eu………………………..

    Il/elle aurait eu…………………….

    Nous aurions eu……………………

    Vous auriez eu………………………

    Ils/elles auraient eu……………………

    3. Mets les verbes egg aux temps convenables

    a. a. Si j’avais de l’argent, j’ (acheter) cet avion.

    b. b. Le pilote (prendre) un bain chaud s’il était à l’hôtel. 

    c. Si tu avais été fatigué, tu (pouvoir) te reposer ?Tu (réussir) si tu avais étudié sérieusement !

    d. (Pouvoir)-vous me rendre un service, s’il vous plait ?

    e. Le gombo (être) un remède contre le diabète, il paraît.

    f. L’érosion (emporter : Cond. Passé) tout le versant Est du mont 

    Buye.

    4. Justifie l’emploi du conditionnel dans des phrases suivantes.

    a. Il aurait bien voulu entrer dans cette école mais il n’a pas réussi le 

    concours.

    b. D’après les sondages, ce parti aurait une large majorité aux 

    prochaines élections.

    c. On pourrait aller au cinéma ce soir ; qu’est-ce que tu en penses ?

    d. Nous verrions ce Bédouin si nous habitions au Maroc.

    e. Au cas où l’eau manquerait, les plantes mouraient tous de soif.

    f. Quand bien même les provisions seraient terminées, ils ne se 

    décourageraient pas.

    g. Le jardinier a promis à son patron que les plantes donneraient 

    une bonne récolte.

    h. Il a déclaré qu’il prendrait une décision quand il aurait consulté tous 

    les concernés.

    i. Je voudrais te voir jouer au théâtre.

    j. Il faudrait être toujours à l’heure.

    B. Accord des participes passés des verbes pronominaux

    a. Activité d’apprentissage

    Mets les verbes pronominaux au passé composé et justifie l’accord des participes passés. 

    1. Un long temps s’écoule.

    2. Le loup se remit sur ses pattes, les poils de son cou se hérissèrent. 

    Il s’arracha les poils. Les poils qu’il s’arracha tombèrent.

    3. Akari, attiré par les cris de son fils, s’approcha de l’arbre.

    4. Le loup se lève et Akari s’avance, se campe en poussant son cri de chasse. 

    5. Le loup se retourna et Akari l’attaqua.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    • Le participe passé des verbes pronominaux s’accorde en genre 

    et en nombre avec le sujet du verbe lorsque le pronom réfléchi est 

    complément d’objet direct.

    Exemple: Ils se sont lavés. (se est COD)

    Mais : Ils se sont lavés les mains. (se est COI)

    Elles se sont acquittées de leurs dettes.

    Nous nous sommes aperçus de nos erreurs.

    Ils se sont embrassés.

    • Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec son C.O. D 

    lorsque celui-ci précède le verbe.

    Exemples: Elles se sont lavé les mains.→ Pas d’accord

    Les mains qu’elles se sont lavées sont propres.→ Accord 

    Vous vous êtes écrit des lettres. → Pas d’accord

    Les lettres que vous vous êtes écrites vous ont fait plaisir.→ 

    Accord

    • Le participe passé ne s’accorde pas lorsque le verbe pronominal admet 

    un C. O.I.

    Exemples ; Ils se sont parlé. (se est C.O.I)

    Ils se sont raconté des histoires drôles. (se est COI)

    • Les participes passés des verbes suivants sont invariables : se plaire, 

    se complaire, se déplaire, se rire, se convenir, se nuire, se mentir, s’en 

    vouloir, se ressembler, se sourire, se succéder, se suffire, se survivre.

    Exemples : Ils se sont plu.

    Ils se sont déplu de cet appartement.

    Elles se sont ri de son erreur.

    c. Je comprends et j’applique

    Accorde les participes passés. 

    1. Martine se serait-elle (réveillé) comme son ami en pensant à lui ?

    2. Son angoisse s’est (dissipé) quand ses parents lui ont promis de l’aider.

    3. Ses camarades aussi s’étaient (endetté).

    4. Elle regrettait de ne pas s’être (adonné) plus à l’étude.

    5. L’inquiétude s’était (emparé) d’elle.

    6. Sans les conseils de ses amis, la soirée ne se serait pas (terminé) dans le calme.

    7. Les reproches qu’il s’était (fait) à lui-même, se sont peu à peu (dissipé).

    8. Les objets qu’il s’était (acheté), il aurait voulu les revendre.

    9. Ses camarades étaient incapables, étaient incapables de 

    commenter les événements qui s’étaient (passé) la veille.

    10. Elles se sont(succedé ) à la cuisine.

    3.1.5. Activité de phonétique et d’orthographe 

    Les sons en opposition articulatoire /i/, /y/ et /u/

    a. Activité d’apprentissage

    1. Lis les mots ci-dessous en prononçant correctement les sons 

    /i/, /y/ et /u/ et classe ces mots dans le tableau suivant : retirer, 

    plus, immense, tous, courir, pourrions, signaux, buvons ,qui , 

    sur , hurlons , étendu, il, toujours , buste , attendu, agitons, dune 

    , tour ,mirages, ou , goût, couleur, vie goutte , accompli, voici , miracle.

    cc

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Les sons /i/, /y/ et /u/ sont représentés par différentes lettres.

    • Le son /i/ est représenté par la lettre i ou y dans l’écriture courante.

    Exemples : mythes, type, Libye, avis, finir, profil, etc.

    • Le son /y/ est toujours représenté par la lettre u.

    Exemple : punir, tu, jus, reconnu, suspens, etc.

    • Le son /u/ est toujours représenté par la combinaison de o et u/ù.

    Exemples : vous, pouvoir, où, ou, source, etc.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Lis de façon expressive le texte « La nature »

    2. Complète-les… par des lettres correspondant aux sons convenables.

    a. L’h…vernage, la nat…re, Il r…lait vers l’Ouest , Conscient du mépr…s

    b. Le m…l’était haut et les ép.…s jaun…ssaient, couvert de p…..ssière.

    c. Pierre qui r…le n’amasse pas m……sse.

    d. …. les champs d’arach…des, vél….tés étendus jusqu’à l’inf…n…

    e. J’ai t…..t entend…..

    3. Fais la dictée proposée 

    3.1.6. Activité de production 

    A. Activité d’expression orale

    Fais une recherche sur l’importance de la nature (végétations, rivières, faune) et fais un exposé devant ta classe.

    B. Activité d’expression écrite

    Rédige une description du paysage de ton village ou du site de ton école (150mots).


    3.1.7. Activité ludique

    Lis, mémorise et déclame le poème suivant.

    Le ciel est, par-dessus le toit, Si bleu, si calme !

    Un arbre, par-dessus le toit Berce sa palme.

    La cloche dans le ciel qu’on voitDoucement tinte.

    Un oiseau sur l’arbre qu’on voitChante sa plainte.

    Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,Simple et tranquille.

    Cette paisible rumeur-làVient de la ville.

    Qu’as-tu fait, ô toi que voilàPleurant sans cesse,

    Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,De ta jeunesse ?

    https://www.podcastfrancaisfacile.com/podcast/le-ciel-est-par-dessus-le-toit.html

    3.2. Unité 2 : la protection de l’environnement

    rr

    v

    3.2.1. Activité de mise en situation

    En te référant aux observations de ton environnement, et aux images cidessus, réponds aux questions suivantes :

    1. Que remarques-tu quand la pluie ne tombe pas alors que c’était la saison ?

    2. D’après toi, qu’est ce qui cause le manque de pluie ?

    3. En comparant les images, identifie les avantages du reboisement et les inconvénients de la déforestation.

    Débat : La sécheresse

    Un groupe d’étudiants en Agronomie discutent du problème de la sécheresse

    Laurent : Pendant les vacances, j’ai discuté avec mon père du problème 

    de la sécheresse et de l’appauvrissement des sols. J’ai essayé 

    de lui expliquer qu’on doit changer au plus vite nos techniques 

    agraires si on veut sauver ce qui peut encore être sauvé. Je lui 

    ai parlé de la nécessité de reboiser. Mais je n’ai pas réussi à le convaincre tout à fait.

    Jeanne : C’est normal ! Il ne faut pas oublier qu’un cultivateur ne nourrit pas 

    sa famille avec des projets à long terme ! Ce qui l’intéresse, c’est ce qu’il produira demain, le mois prochain, l’année prochaine. Tu 

    as beau lui parler d’un projet qui ne rapportera que dans trente ans, il ne se sent pas concerné. André : Et pourquoi ça ?

    Jeanne : Mais parce que sa seule préoccupation, c’est la lutte quotidienne ! 

    Qu’est-ce que ça peut lui faire ce qu’il y aura dans trente ans si aujourd’hui il n’est pas sûr de pouvoir nourrir les siens ?

    Laurent : Comment est-ce qu’on peut faire, alors, pour les sensibiliser ?

    Simon  : Moi je crois qu’il est inutile d’essayer de convaincre les plus 

    vieux ! Ça fait des générations qu’ils utilisent ces méthodes. Ils les ont apprises de leurs pères et ils n’accepteront jamais de les 

    abandonner. C’est nous, les jeunes, qui devons préparer l’avenir !André  : Mais comment est-ce qu’on pourrait préparer l’avenir  si les agriculteurs continuent à maltraiter les sols ?

    Jeanne : En leur donnant un meilleur exemple ! Je ne suis pas d’accord, Simon, quand tu affirmes qu’il est inutile d’essayer de convaincre 

    les plus vieux. Il faut le faire, mais pas par des discours.Laurent : Et qu’est-ce qu’on peut faire alors ?

    Jeanne : Créer des fermes modernes pour montrer aux gens qu’on peut produire plus, tout en abîmant moins les sols.

    André : Mais tout ça ne suffit pas ! Ce qu’il faudrait, c’est un vaste réseau d’irrigation et une politique de reboisement systématique !

    Jeanne : Bien sûr qu’il faut que l’Etat mette sur pied un vaste programme 

    d’action. Mais c’est pour plus tard. L’important, à l’heure actuelle, c’est de sensibiliser et de mobiliser les gens, comme on l’a fait au 

    Mali. Et cela, on ne pourra le faire qu’en montrant aux paysans 

    comment améliorer le rendement de leurs terres et comment constituer des stocks.

    Simon : Mais pourquoi est-ce que tu accordes la priorité à la mobilisation 

    des masses  ? A mon avis tout ça, c’est d’abord une affaire de spécialistes par la suite, les gens finiront bien par comprendre où est leur intérêt.

    Laurent  : Tu parles en technocrate buté  ! A quoi sert de construire un réseau d’irrigation si les gens ne savent pas l’utiliser ?

    Jeanne : C’est pourquoi, il est primordial de créer des fermes modèles !

     André : Et puis, Simon ! Tu oublies un aspect important de la question. Si on peut montrer aux gens l’utilité d’un système d’irrigation, non seulement ils seront capables de l’utiliser à bon escient, mais ils 

    seront motivés pour participer à sa création ! Ce qui représente un gain de temps et d’argent pour le pays !

    Laurent : C’est très juste ! Et c’est aussi le cas pour la reconstitution des forêts.

    Simon : Vous vivez vos rêves, ou quoi ? Vous parlez comme si notre pays 

    pouvait résoudre ce problème tout seul ! Bon sang, vous savez bien que la sécheresse, ça concerne toute l’Afrique  ! C’est une 

    question de solidarité et de coordination internationale. C’est le boulot des hommes d’Etat et des scientifiques, voyons !

    Jeanne : Mais enfin, Simon tu déraisonnes ! Bien sûr que c’est une question 

    de coopération internationale, nous le savons tous ! Mais à quoi 

    est-ce que ça servirait de signer des accords avec nos voisins 

    si le cultivateur sur sa colline n’en tient pas compte. 

    Laurent : Exactement ! Ce qu’il faut, c’est un travail à tous les niveaux : 

    international, national et local.

    André : C’est évident, voyons Simon !

    Simon : D’accord, d’accord….. N’empêche que c’est à nous, les spécialistes 

    que doit revenir l’organisation et la direction d’un tel projet.

    Jeanne : Personne ne t’a jamais dit le contraire !

    Direction Générales Des Etudes Et Recherches Pédagogiques, 

    Direction des Programmes de L’Enseignement Secondaire, Dossier 4, L’eau et la sécheresse, 1986. 

    3.2.2. Activité de compréhension du texte .Lis le texte : Débat : la sécheresse et répond aux questions suivantes

    1. Quel est le problème posé ?

    2. Relève les arguments exprimés dans le texte. Classe-les en deux catégories (nécessité de sensibiliser les masses, nécessite de 

    mobiliser seulement les techniciens). Classe les protagonistes suivant leur appartenance à la première ou à la deuxième catégorie.

    3. Relève les formules utilisées pour marquer l’accord/ le désaccord.

    4. Relève les manifestations d’impatience. Comment cette impatience est-elle exprimée (intonation et/ou lexique et ou syntaxe) ?

    5. Comment se termine cette discussion ?

    3.2.3. Activité d’exploitation lexicale

    a. Activité d’apprentissage

    Cherche dans le texte ci-haut les termes en rapport avec la sauvegarde ou la destruction de l’environnement. 

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    • La sécheresse, reboiser, reboisement, la lutte quotidienne, sensibiliser, 

    convaincre, mobiliser, technocrate, buté, à bon escient, le boulot 

    (registre familier)

    ff

    2. Complétez le débat suivant à l’aide des mots suivants : gouvernement, reboisement, déforestation, 

    discours ; prêcher, atteinte, environnement, protection de la nature, mobilisation, autorités locales.

    Pierre : Pendant le week-end passé, je me suis entretenu avec Pascal sur le problème de la ……. dans notre région.

    Pascal : Quel était votre objectif s’il vous plait ?

    Pierre  : On voudrait que ………. soit protégé comme…………… 

    soutiennent la ………Martin : Quels sont les moyens à utiliser ?

    Pierre : A travers de multiples réunions de mobilisation de la population ; on aura à comprendre que le reboisement est nécessaire.

    Pascal : Il ne faut pas le faire par ……. plutôt par la pratique. Et celleci doit commencer par ……….par ce qu’il faut……………. par l’exemple.

    Martin : L’union fait la force ! La conjugaison de nos efforts pourra faciliter l’……….. de nos objectifs.

    3.2.4. Activité d’exploitation grammaticale 

    Les pronoms relatifs simples 

    a. Activité d’apprentissage

    Observe les phrases ci-après et réponds aux questions :

    1. Donne la nature des mots en gras.

    2. Trouve la relation entre les mots en gras et les noms qui les précèdent.

    • Une courge qui produisait des fruits en grande quantité nourrissait la famille de Sebwugugu.

    • La banane que j’ai mangée était trop sucrée.

    • La jeune fille dont je t’ai parlé est venu me voir.

    • Le pays d’où André venait était frappé par la famine.

    • Les jeunes observent avec indignation les terres qu’on vient de déboiser.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel.Les pronoms relatifs qui et que

    Qui et que sont des pronoms relatifs. Ces pronoms ont deux fonctions principales:

    1. Le pronom relatif sert à connecter la proposition principale à la 

    subordonnée :

    Exemple : J’aime les élèves qui posent des questions.

    2. Il remplace le nom ou le pronom qui a été précédemment mentionné dans la proposition principale.

    Exemple : Elle admire un chanteur qui est déjà célèbre.

    Qui : Son antécédent peut être une personne ou une chose qui remplit 

    la fonction du sujet.

    Exemples :

    • Elle préfère les vêtements qui ne coutent pas cher.

    • J’ai vu une fille qui marchait élégamment.

    Que : Son antécédent peut être une personne ou une chose. Mais, queremplit la fonction de complément d’objet direct.

    Exemples :

    • Où est la cravate que je viens d’acheter ?

    • J’ai vu les enfants que vous avez délégués !

    Formes des substituts relatifs

    Le substitut relatif est un mot variable qui porte les marques de catégorie 

    (animée/non animée), de genre et de nombre du nom qu’il représente appelé 

    antécédent et qui varie suivant sa fonction dans la phrase. Le tableau 

    suivant donne des précisions nécessaires. 

    cc

    Remarques

    • Quoi est essentiellement employé avec un pronom neutre (quelque 

    chose, rien, ce, cela) est toujours précédé d’une préposition.

    Exemple :

    • Je trouve quelque chose à quoi m’intéresser.

    • Quoi fait partie de l’expression avoir de quoi.

    Exemple :Il a de quoi payer les frais de scolarité.

    • Dont peut remplacer :

    • Un complément du verbe ou de l’adjectif

    Exemple  : Sebwugugu est un conte dont les élèves se souviendront toujours.

     C’est la région dont je suis originaire.

    • Un complément du nom

    Exemple : Ndabaga est une fille dont les Rwandais admirent la bravoure.

    c. Je comprends et j’applique

    1. Transforme les phrases selon le modèle

    Modèle : Regarde cette jeune fille. Elle entre dans le magasin.

    →Regarde cette jeune fille qui entre dans le magasin.

    a. Elle porte une blouse. Cette blouse est très élégante.

    b. Il aime une jeune fille. Cette jeune fille préfère son ami.

    c. Pierre vient d’acheter un oiseau. Cet oiseau ne chante pas.

    d. Ne porte pas cette chemise. Elle est sale.

    2. Combine les phrases selon le modèle

    Modèle : Je dois rendre ce livre. Je viens de finir ce livre.

    →Je dois rendre ce livre que je viens de finir.

    a. N’emporte pas ces vêtements. Je veux essayer ces vêtements.

    b. Elle souhaite rencontrer ce couturier. Elle admire ce couturier.

    c. Allons acheter cette robe. Tu désires cette robe.

    d. Mes parents viennent d’inviter ce couple. Je n’aime pas ce couple.

    3. Remplace les ….par qui ou que.

    a. J’aime beaucoup la jupe………tu portes.

    b. Il entre dans les magasins……………ont l’air bon marché.

    c. Tu dois rappeler cette femme…………vient de téléphoner.

    d. Voici les souliers…………je viens d’acheter.

    4. Remplace-les … par un pronom relatif qui convient.

    Le message

    La porte … quelqu’un a ouverte.

    La porte … quelqu’un a refermée.

    La chaise … quelqu’un s’est assis.

    Le chat … quelqu’un a caressé.

    Le fruit … quelqu’un a mordu.

    La lettre … quelqu’un a lue.

    La chaise … quelqu’un a renversée.

    La porte … quelqu’un a ouverte.

    La route … quelqu’un court encore.

    Le bois … quelqu’un traverse.

    La rivière … quelqu’un se jette.

    L’hôpital… quelqu’un est mort.

    Jacques Prévert « Message » in Le français au présent, 

    grammaire, français langue étrangère, 

    Didier/Hatier, Paris, 1987, pp. 95.

    3.2.5. Activité de phonétique et orthographe

    A. Les sons en opposition articulatoire /r/ et /l/

    a. Activité d’apprentissage

    a. Relevez dans le texte Débat : La sècheresse, dans la première intervention de Laurent, les mots contenant les sons /r/ et /l/.

    b. Classez ces mots dans deux colonnes A et B, l’une pour /r/ et 

    l’autre pour /l/.

    ff

    Laurent, problème, père, sécheresse, appauvrissement, agraires, encore, 

    être, parle, reboiser, réussi, convaincre Laurent, les, problèmes, la, l’, sols, 

    lui, plus, parlé, le

    c. Lis correctement les mots suivants contenant les sons /r/ et /l/.

    normal il produira

    oublier prochain

    cultivateur lui

    nourrit parler

    projet rapporter

    long concerné intéresse maltraiter

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    A. Le participe présent et l’adjectif verbal

    a. Activité d’apprentissage 

    Activité 1: Relève les adjectifs verbaux et les participes présents dans 

    les phrases suivantes. 

    Nous ne pouvons participer aux connaissances et souvenirs des générations 

    qui nous ont précédés qu’en prenant contact avec la pensée de ces 

    générations. 

    Ecouter un maître , même excellent, ne suffit pas pour former l’esprit. 

    L’Office Rwandais des Recettes recrutent des personnes excellant en 

    comptabilité publique.

    Qui leur permettra, en accomplissant leur tâche quotidienne , de tenir 

    compte des plus récentes découvertes? 

    Tout homme qui sait lire a le pouvoir de rendre sa vie intéressante et 

    significative.

    La pollution pose des problèmes engageant le sort de l’espèce humaine.

    Tout homme sachant lire enrichit sa vie.

    Activité 2: A partir des exemples relevés, explique la différence entre le 

    participe présent et l’adjectif verbal.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel

    Pour distinguer le participe présent et l’adjectif verbal il faut savoir que:

    1. La forme en -ant est participe présent et reste invariable lorsqu’elle 

    garde sa valeur verbale; elle est alors suivie d’un complément 

    de verbe : COD, COI, CC. Elle exprime une action momentanée, délimitée dans sa durée.

    Exemple: Les noms figurant sur cette liste ont été vérifiés.

    2. La forme en –ant est adjectif verbal et elle est variable lorsqu’elle a 

    une valeur d’adjectif; elle est alors attribut, épithète, apposition. Elle exprime une habitude, un état qui se prolonge. L’adjectif verbal n’a jamais de complément d’objet.

    Exemple: Cette affaire est importante.Les sons en opposition articulatoire /r/ et /l/

    Exemples : /r/ : pourquoi, parce que, faire, trente, aujourd’hui, sur, nourrir, etc.

    /l/ : alors, sensibiliser, inutile, utiliser, leurs, exemple, etc.

    Remarque:

    Dans certains cas, l’adjectif verbal peut avoir une orthographe différente de 

    celle du participe présent. Soit, c’est l’orthographe interne qui est modifiée, 

    soit c’est la terminaison -ant qui devient -ent.

    Exemples: -Précédant le défilé, le maire dirigea la marche.

    -Relis les pages précédentes.

    D’autres exemples:

    ff

    cc

    c. Je comprends et j’applique

    Activité 1: Mets les verbes entre parenthèses à la forme exigée par le 

    contexte (participe présent ou gérondif).

    1. 1. La promotion de la femme est très (importer) comme ça se lit 

    dans tous les journaux.

    2. 2. Il faut lutter contre le SIDA en (pratiquer) l’abstinence et la fidélité.

    3. 3. Au Rwanda, on trouve beaucoup de collines (verdoyer).

    4. 4. Au nord du Rwanda, il y a des volcans (attirer) des touristes.

    5. 5. Etudier c’est trop (fatiguer) pour les élèves paresseux.

    6. 6. La chaleur de la plage était (suffoquer) pendant l’été dernier.

    7. 7. Les deux sœurs avaient des opinions politiques (différer). 

    8. 8. Votre avis (différer) du mien, nous ferons appel au jugement d’une tierce personne.

    9. 9. Ce n’est pas (gémir) qu’il faut aborder les difficultés. 

    10. 10. Elle a pris soin de son mari, (négliger) tout le mal qu’il lui a fait.

    3.2.6. Activité d’exploitation littéraire

    La bande dessinée 

    cc

    vv

    1. Activité de mise en situation 

    Oberve les images et réponds aux questions suivantes. 

    a. Que te montrent les images ci-dessus ?

    b. De quelle tranche d’âge sont les personnages ?

    c. Où se trouvent les personnages de l’image ?

    d. Que font -ils là-bas ? 

    2. Activité de compréhension

    a. À qui s’adressent les personnages du texte ?

    b. Dans quel pays se trouvent les persornnages ? Par quoi le voyezvous ?

    c. De quel type de texte s’agit-il ?

    d. Donne les caractéristiques de ce type de texte.

    e. Donne les idées générales contenues dans ce texte.

    3. Activité d’exploitation lexicale 

    a. Activité d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et trouve la signification contextuelle des mots soulignés. 

    a. Nicolas va s’inscrire en première année.

    b. Je rapporte Tom Sawyer. 

    c. Avec la carte on peut emporter des livres. 

    d. Voici l’autorisation de mes parents et une quittance de l’électricité.

    e. On peut emporter des disques, casettes, diapositives.

    f. Je vais choisir une bonne BD ( bande dessinée).

    g. Les plantes carnivoreset les animaux carnivores.

    b. J’apprends et je dégage l’essentiel.

    LEXIQUE DE LA BANDE DESSINEE

    Définition : une bande dessinée est une succession d’images organisées 

    pour raconter une histoire présentée de façons diverses (en planche, en 

    illustré, en petit format, en album, etc.). En d’autres termes, une BD est une 

    histoire comique ou réaliste racontée en images.

    Voici le lexique utilisé dans le domaine de la bande dessinée : 

    La planche : page entière de B.D. composée de plusieurs bandes de cases ou « vignettes. » 

    • La bande : succession horizontale de plusieurs images. Une bande comprend entre une et six images environ. 

    • La case : aussi appelée vignette, est une image d’une bande dessinée délimitée par un cadre.

    • La bulle, aussi appelée un phylactère, est une forme variable qui, dans une vignette, contient les paroles ou les pensées des personnages reproduites au style direct.

    • L’appendice relié au personnage : permet d’identifier le locuteur. Il souvent la forme d’une flèche pour les paroles et de petits ronds pour les pensées.

    • Le cartouche : encadré rectangulaire contenant des éléments narratifs et descriptifs assumés par le narrateur, appelés également commentaires.

    • Le récitatif : il peut s’agir de textes courts comme « Pendant ce temps... » ou « Le lendemain matin... » mais il peut être beaucoup plus étoffé et expliquer ou détailler l’action. Il sert à rendre certaines actions 

    pratiquement impossibles à restituer par l’image.

    • L’onomatopée : mot qui imite un son ; les onomatopées constituent le bruitage de la bande dessinée.

    • L’idéogramme : icône, symbole ou petit dessin exprimant une pensée ou un sentiment. 

    • La typographie ou le lettrage : manière dont le texte est imprimé : caractères, forme, épaisseur, disposition...

    • Les plans : (terme venant du cinéma = série d’images enregistrées en une seule fois, par une prise de vue ininterrompue) ; en B.D., il s’agit d’une seule image : façons de représenter le sujet, vu à des distances 

    diverses permettant de voir une plus ou moins grande partie du sujet, et produisant des effets variés.

    • Le plan d’ensemble : vue d’ensemble, de très loin ; prédominance du décor ; détails et personnages très réduits.

    • Le plan général : vue d’ensemble, mais de moins loin ; décor important, mais détails plus visibles et personnages moins petits.

    • Le plan moyen (“en pied”) : cadre les personnages en entier ; il précise l’action.

    • Le plan américain : décor secondaire ; prédominance des personnages, coupés à mi-cuisse ; il concentre l’attention sur les gestes. 

    • Le plan rapproché : personnages vus de près ; coupés à la ceinture ; il met l’accent sur l’expression psychologique.

    • Le gros plan : le décor disparaît ; il cadre en général le visage et fait ressortir les jeux de physionomie.

    • Le très gros plan: il coupe parfois une partie du visage ou de l’objet cadré et grossit l’expression en attirant l’attention sur un détail.

    • La forme des vignettes : Contrairement à l’écran cinématographique, dont les dimensions restent fixes durant le temps de la projection, la forme des vignettes de bandes dessinées peuvent varier au cours du 

    même récit, s’étirer à volonté en largeur ou en hauteur selon le besoin du récit.

    • Les angles de vue : Les angles de vue : différents points de vue sous lesquels se présente chaque scène d’une bande dessinée ; ils représentent la position de la “ caméra ” ou de l’œil du lecteur ; ils 

    contribuent à la lisibilité, à l’ambiance et à l’interprétation d’une scène. 

    • La plongée : vue de dessus ; elle situe les personnages dans l’espace, les uns par rapport aux autres et par rapport à leur environnement. Elle permet également de dramatiser une scène en donnant un sentiment 

    d’écrasement, d’infériorité, voire de menace sur le sujet représenté. 

    • La contre plongée : vue de dessous ; elle magnifie le sujet, lui donne un aspect de supériorité et de domination.


     La scène : suite d’images se présentant dans le même décor. 

    • La séquence : suite d’images ou de scènes formant un ensemble, même si elles ne se présentent pas dans le même décor.

    • L’ellipse : temps qui passe entre deux cases ou deux scènes. L’ellipse permet de sauter des événements sans importance afin de ne pas casser le rythme de l’action (ou au contraire de ne pas montrer un 

    événement important pour accentuer un suspense, une sorte de frustration voulue).

    • Le flash-back : “retour en arrière”. On l’utilise en général pour figurer 

    ou représenter le souvenir d’un personnage, ou pour raconter une 

    action s’étant déroulée avant la scène que l’on est en train de lire.

    • Le «champ-contrechamp» : Le «champ-contrechamp» ne constitue 

    pas un angle de vue à proprement parler, mais plutôt une façon 

    d’associer deux angles de vue immédiatement l’un à la suite de l’autre. 

    Le «champ» est tout simplement l’image d’un angle de vue et le

    Matériels audio-visuels

    Disques, cassettes, diapositives, télévision(TV), Internet...

    Matériels informatiques

    Compact disk (CD), Livre électronique(e-book)

    c. Je comprends et j’applique

    1. Associe chaque mot à sa signification

    vv

    2. Chasse l’intrus

    a. Bande dessinée, roman,nouvelle, maison

    b. Disques, cassettes, assiette, diapositives, télévision (TV), Internet

    c. vignettes, garçon, bulle, image, bande 

    3. Compose un texte cohérent de 150 mots sur le thème de la lecture en utilisant le vocabulaire étudié sur ce sujet.

    3.3. Résumé du Contexte

    Nature et environnement : 48Périodes

    vvv

    vv

    3.4. Evaluation du Contexte

    TEXTE : L’AMI DES ARBRES

    Le Père Kadri adorait les arbres ! Il avait obligé ses paroissiens à en planter 

    partout, dans leurs champs, le long de la route qui mène à Bangassi et tout autour de la chapelle.

    Hormis son bréviaire, il ne lisait que des revues concernant la greffe des arbres fruitiers. Ses essais avaient été concluants : à l’annonce de l’hivernage, les habitants de Bangassi déversaient sur le marché des 

    mangues aussi grosses que des papayes. Leurs oranges étaient des pamplemousses, et leurs mandarines, des oranges.

    Le Père Kadri entretenait une pépinière où tout Bangassi pouvait venir et 

    lui demander des explications en s’abstenant toutefois de fumer. Et si par inattention, vous allumiez une cigarette, il vous excluait à jamais de ses relations. « Vous m’avez déçu, disait-il, en s’en allant. »

    Lorsque la foudre frappait un arbre, le Père Kadri accourait sous 

    une pluie battante. Il examinait les lésions comme un médecin en présence 

    d’un malade. Cet arbre devenait, pendant des jours et des jours, sa seule 

    préoccupation. Et s’il entendait la cognée d’un bucheron contre le tronc d’un 

    fromager, il abandonnait son bréviaire ou sa pelle et il déposait une plainte auprès du service des Eaux et Forêts.

    Les plaintes du Père Kadri ? On ne savait plus où les classer. On 

    convoquait le délinquant et, en présence du prêtre, on lui infligeait une 

    amende en le menaçant de prison s’il ne la payait pas avant la fermeture des 

    bureaux. Le Père Kadri retournait alors à sa pépinière, le sourire triomphant.

     Massa Makan DIABATÉ, Le coiffeur de Kouta, Éditions Hatier

    3.4.1. Questions de compréhension du texte

    A.. Lis le texte «  L’ami des arbres  » et réponds aux questions suivantes :

    1. Le Père Kadri était l’ami des arbres. Explique en vous basant sur son comportement lorsque l’arbre n’était pas en bon état.

    2. Quel conseil peux-tu tirer de cette phrase  «  cet arbre devenait pendant des jours et des jours, sa seul préoccupation ».

    3. Es-tu d’accord avec le Père Kadri à propos de deux choses qu’il haïssait ? Justifiez votre réponse

    4. Rédige un court texte ( 50 mots) sur ton amour envers l’arbre.

    5. Relève dans texte l’un des composants du repas équilibré et dites à quoi ça vous sert dans la vie

    3.4.2. Questions d’exploitation lexicale

    a. Trouve le sens des mots ci-dessous employés dans le texte 

    et utilise-les dans des courte phrases : paroissien, la foudre, pamplemousse, la pluie battante

    b. Trouve 10 mots de même champ lexical que le mot arbre.

    c. Relie les mots de la première colonne à leurs significations de la deuxième colonne B

    vv


    3.4.3. Questions d’exploitation grammaticale

    a. Transforme les phrases suivantes pour les faire devenir les phrases impératives.

    1. Cyprien lit très bien………………………..

    2. Ne répondez pas sans avoir réfléchi………..

    3. Nous étudions pour réussir à l’examen………

    4. J’aurais voulu entrer dans cette école…………

    5. Vous partez pour revenir à temps :………….

    6. Nous sommes ravis que vous ayez pu revenir :….

    b. Mettez les verbes egg au mode et temps convenables.

    1. Si j’avais de l’argent, j’(acheter) une voiture.

    2. Quand bien même, tu me (jurer) que c’est vrai, je ne te croirais pas.

    3. Au cas où il (pleuvoir), le match aurait lieu le lendemain.

    4. Si j’(avoir) ton adresse, je t’aurais envoyé une carte.

    5. (Regarder) dans vos sacs s’il n’y a pas ma montre !

    6. Ne te (laisser) pas influencer par ce garçon !

    7. Autrefois, les femmes ne (manger) pas de la viande de chèvre.

    8. Maman souhaite que son fils (réussir).

    9. Toi qui (connaitre) bien la région, conduis-nous.

    3.4.4. Activité de phonétique et d’orthographe

    A. Complétez les…….par les lettres appropriées représentant les sons / i/, /y /, /u /, /e/, /ә/, / r/ et /l/.

    B. Chassez l’intrus. Pour le son / i/fourni, Jeudi, Épi, inouï, lune, cycle

    3.4.5. Activité d’expression écrite

    • Il ya un problème de dégradation de l’environnement (sécheresse, 

    déboisement,…) et tu dois participer a la résolution de ce problème. 

    Ecris un texte de 250 mots pour donner ta contribution.

    • Rédige un texte développant le thème « la lutte contre la pollution de l’eau et de l’air » en 200 mots.

    3.5. Activités Ludiques 

    1. Le corbeau et le renard (Jean de la Fontaine)

    Maître corbeau, sur un arbre perché,

    Tenait en son bec un fromage.

    Maître renard, par l’odeur alléché,

    Lui tint à peu près ce langage :

    « Hé ! Bonjour Monsieur du Corbeau.

    Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !Sans mentir, si votre ramage

    Se rapporte à votre plumage,

    Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. »

    A ces mots, le corbeau ne se sent pas de joie ;

    Et pour montrer sa belle voix,

    Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.

    Le renard s’en saisit, et dit : « Mon bon monsieur,

    Apprenez que tout flatteur

    Vit aux dépens de celui qui l’écoute.

    Cette leçon vaut bien un fromage sans doute. »

    Le corbeau honteux et confus,

    Jura, mais un peu tard , qu’on ne l’y prendrait plus.

    2. La lune blanche (Paul Verlaine)

    La lune blanche

    Luit dans les bois ;

    De chaque branche

    Part une voix

    Sous la ramée…

    Ô bien-aimée.

    L’étang reflète,

    Profond miroir,

    La silhouette

    Du saule noir

    Où le vent pleure…

    Rêvons, c’est l’heure.

    Un vaste et tendre

    Apaisement

    Semble descendre

    Du firmament

    Que l’astre irise…

    C’est l’heure exquise.

    3. Demain dès l’aube (Victor Hugo)

    Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,

    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.

    J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.

    Je ne puis1

     demeurer2

     loin de toi plus longtemps.

    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,

    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,

    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,

    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

    Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,

    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,

    Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe

    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

    4. La vie n’est pas toujours facile

    Recueil : Libre de penser (2001)

    Libre de penser, de rire et d’aimer, 

    Profiter des secondes de bonheur, 

    De paix, de joie et savoir décider, 

    Sans aucune crainte et sans peur : 

    Savoir dire non, oser et choisir, 

    Construire, entreprendre et bâtir.

    Il suffit de si peu de chose, 

    Un peu de courage si j’ose. 

    La vie n’est pas toujours facile, 

    Mais il suffit de redresser la tête, 

    D’affronter certaines adversités, 

    Avec beaucoup de sincérité.

    Suivre son cœur, ses pensées, 

    Ses choix et ses propres idées. 

    C’est alors et seulement ainsi, 

    Que l’on devient acteur de sa vie.

    Il faut dans la vie savoir aussi, 

    Tendre la main à qui en a besoin, 

    Sans espérer un retour... ni rien, 

    Juste se dire que c’était bien.

    Alors s’installe l’harmonie avec soi-même, 

    Et ainsi le monde parait presque parfait !\

    3.6. Textes Supplémentaires

    1.La découverte de l’eau

    Après une absence prolongée (15 ans) Manuel revient chez lui, à Fonds Rouge, village de Haïti, et constate que de plus en plus le sol est dénudé, 

    livré de l’érosion et en proie à une sècheresse sans précédent . De plus, le 

    village est divisé en deux camps ennemis à la suite d’un meurtre.

    Manuel est convaincu que pour sauver son village, il doit trouver 

    une source et que la réconciliation de tous les habitants sera nécessaire 

    pour amener l’eau dans la plaine, grâce à un travail collectif. Dans l’extrait 

    suivant, nous voyons Manuel à la recherche de cette source.

    Manuel parcourt les mornes à la recherche de l’eau. Son attention 

    est attirée par les pigeons –ramiers qui aiment la fraicheur.

    Manuel traverse le couloir de la plaine, il allait vite, il était pressé, 

    il était impatient et il lui semblait que son sang s’engorgeait et essayait de 

    s’échapper par ce tapage sourd dans le plein de sa poitrine. «  C’est là que 

    les ramiers ont jouqué. Un morné bien boisé, il ya même des acajous, et ce 

    feuillage gris qui fait argenté au soleil, je ne me trompe pas : c’est des boistrompettes, et les gommiers, naturellement, ne manquant pas, mais de quel 

    coté je vais entrer ? » 

    Son oreille le guidait plus que le regard. A chaque pas qu’il dégageait 

    à coups de machette dans l’enchevêtrement des plantes et des lianes, il 

    s’attendait à entendre l’envol effarouché des ramiers.

    Il taillait son chemin de biais, vers le plus touffu du morne. Il avait déjà 

    remarqué ce retrait, ce tassement assombri où les arbres se ramassaient 

    dans une lumière épaisse.

    Une faille abrupte s’ouvrit devant lui. Il la descendit, s’accrochant 

    aux arbustes. Les pierres qui roulèrent sous lui, suscitèrent aussitôt un 

    claquement d’ailes multiplié, les ramiers se dégageaient des branchages et 

    par les déchirures du feuillage il les vit se disperser à tous les vents.

    «  Ils étaient plus haut  ; il y en avait sur ce figuier-maudit là-bas. 

    Manuel se trouvait au bas d’une sorte d’étroite coulée embarrassée de lianes 

    qui tombaient des arbres par paquets déroulés. Un courant de fraicheur 

    circulait et c’était peut-être pourquoi les plantes volubiles et désordonnées 

    poussaient si dru et serré. Il monta vers le figuier-maudit, il sentait ce souffle 

    bienfaisant lui sécher la sueur, il marchait dans un grand silence, il entrait 

    dans une pénombre et son dernier coup de machette lui révéla le morne 

    refermé autour d’ une large plate-forme et le figuier géant se dressait là 

    d’un élan de torse puissant ; ses branches chargées de mousse flottante 

    couvraient l’espace d’une ombre vénérable et ses racines monstrueuses 

    étendaient une main d’autorité sur la possession et le secret de ce coin de 

    terre.

    Manuel s’arrêta  ; il en croyait à peine ses yeux et une sorte de 

    faiblesse le prit aux genoux. C’est qu’il apercevait des malangas, il touchait 

    même une de leurs larges feuilles lisses et glacées, et les malangas, c’est 

    une plante qui vient de compagnie avec l’eau.

    Sa machette s’enfonça dans le sol, il fouillait avec rage et le trou 

    n’était pas encore profond et élargi que dans la terre blanche comme craie, 

    l’eau commença à monter.

    Il recommença plus loin, il s’attaqua avec frénésie aux malangas, les 

    sarclant par brassées, les arrachant des ongles par poignées : chaque fois, 

    il y avait un bouillonnement qui s’étalait en une petite flaque et devait un œil 

    tout clair dès qu’elle reposait. Manuel s’étendit sur le sol. Il l’étreignait à plein 

    corps : « Elle est là, la douce, la bonne, la coulante, la chantante, la fraiche, 

    la bénédiction, la vie. Il baisait la terre des lèvres et riait.

    J . Roumain, Gouverneurs de la Rosée, Paris, les Editeurs Français Réunis, 1946.

    2. Texte

    M. Seguin n’avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres. Il les perdait 

    toutes de la même façon : un beau matin, elles cassaient leur corde, s’en 

    allaient dans la montagne, et là-haut le loup les mangeait. Ni les caresses 

    de leur maître, ni la peur du loup, rien ne les retenait. C’étaient, paraît-il, des 

    chèvres indépendantes, voulant à tout prix le grand air et la liberté.

    Le brave M. Seguin, qui ne comprenait rien au caractère de ses bêtes, était 

    consterné. Il disait : « C’est fini ; les chèvres s’ennuient chez moi, je n’en 

    garderai pas une. » Cependant, il ne se découragea pas, et, après avoir 

    perdu six chèvres de la même manière, il en acheta une septième ; seulement 

    cette fois il eut soin de la prendre toute jeune, pour qu’elle s’habitue mieux à demeurer chez lui.

    Ah ! Qu’elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin. Qu’elle était jolie avec 

    ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses 

    cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! 

    Et puis docile, caressante, se laissant traire sans bouger, sans mettre son pied dans l’écuelle ; un amour de petite chèvre !

    M. Seguin avait derrière sa maison un clos entouré d’aubépines. C’est là 

    qu’il mit sa nouvelle pensionnaire. Il l’attacha à un pieu au plus bel endroit du pré, en ayant soin de lui laisser beaucoup de corde, et de temps en temps

    il venait voir si elle était bien. La chèvre se trouvait très heureuse et broutait 

    l’herbe de si bon cœur que M. Seguin était ravi.

    . Enfin, pensait le pauvre homme, en voilà une qui ne s’ennuiera pas chez 

    moi !

    M. Seguin se trompait, sa chèvre s’ennuya.

    Un jour, elle se dit en regardant la montagne :

    - Comme on doit être bien là-haut ! Quel plaisir de gambader dans la 

    bruyère, sans cette maudite longe qui vous écorche le cou…C’est bon 

    pour l’âne ou pour le bœuf de brouter dans un clos ! ...Les chèvres, il 

    leur faut du large.

    À partir de ce moment, l’herbe du clos lui parut fade. L’ennui lui vint. Elle 

    maigrit ; son lait se fit rare. C’était pitié de la voir tirer tout le jour sur sa longe, 

    la tête tournée du côté de la montagne, la narine ouverte et faisant : Mê ! … 

    tristement.

    M. Seguin s’apercevait bien que sa chèvre avait quelque chose, mais 

    il ne savait pas ce que c’était…Un matin, comme il achevait de la traire, la 

    chèvre se retourna et lui dit dans son patois :

    - Écoutez, Monsieur Seguin, je me languis chez vous. Laissez-moi aller 

    dans la montagne.

    - Ah ! Mon Dieu ! ...Elle aussi ! cria Monsieur Seguin, stupéfait.

    Et du coup, il laissa tomber son écuelle…Puis, s’asseyant dans l’herbe à 

    côté de sa chèvre :

    - Comment, Blanquette, tu veux me quitter ? Blanquette répondit :

    - Oui, Monsieur Seguin.

    - Est-ce que l’herbe te manque ici ?

    - Oh non, Monsieur Seguin.

    - Tu es peut-être attachée trop court ; veux-tu que j’allonge la corde ?

    - Ce n’est pas la peine, Monsieur Seguin.

    - Alors, qu’est-ce qu’il te faut ? Qu’est-ce que tu veux ?

    - Je veux aller dans la montagne, Monsieur Seguin.

    - Mais, malheureuse, tu ne sais pas qu’il y a le loup dans la montagne…

    Que feras-tu quand il viendra ?...

    - Je lui donnerai des coups de corne, Monsieur Seguin.

    - Le loup se moque bien de tes cornes. Il m’a mangé des biques autrement

    encornées que toi…Tu sais bien la vieille Renaude qui était ici l’an 

    dernier ? Une maîtresse chèvre, forte et méchante comme un bouc. 

    Elle s’est battue avec le loup toute la nuit… puis le matin le loup l’a 

    mangée.

    - Pauvre Renaude ! ...Cela ne fait rien, Monsieur Seguin, laissez-moi aller 

    dans la montagne.

    - Bonté divine ! dit M. Seguin…mais qu’est-ce qu’on leur a donc fait à 

    mes chèvres ? Encore une que le loup va manger…Eh bien, non…je 

    te sauverai malgré toi, coquine, et, de peur que tu ne rompes ta corde, 

    je vais t’enfermer dans l’étable, et tu y resteras pour toujours.

    Là-dessus, M. Seguin emporta la chèvre dans une étable toute noire, dont 

    il ferma la porte à double tour. Malheureusement, il avait oublié la fenêtre, et 

    à peine eut-il le dos tourné que la petite s’en alla…

    La Blanquette libre

    Quand elle arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais 

    les vieux sapins n’avaient rien vu d’aussi joli. On la reçut comme une petite 

    reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu’à terre pour la caresser du bout 

    de leurs branches. Les genêts d’or s’ouvraient sur son passage, et sentaient 

    bon tant qu’ils pouvaient. Toute la montagne lui fit fête. Plus de corde. Plus 

    de pieu… rien qui l’empêcha de gambader, de brouter à sa guise… C’est là 

    qu’il y en avait de l’herbe ! Jusque par-dessus les cornes…Et quelle herbe ! 

    Savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes…C’était bien autre chose 

    que le gazon du clos. Et les fleurs donc ! ...de grandes campanules bleues, 

    des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages 

    débordant de sucs capiteux !

    La chèvre blanche, à moitié ivre, se vautrait là-dedans les jambes en l’air 

    et roulait le long des talus, pêle-mêle avec les feuilles tombées et les 

    châtaignes…Puis tout à coup, elle se redressait d’un bond sur ses pattes. 

    Hop ! la voilà partie, la tête en avant, à travers les maquis et les buissières, 

    tantôt sur un pic, tantôt au fond d’un ravin, là-haut, en bas, partout…On 

    aurait dit qu’il y avait dix chèvres de M. Seguin dans la montagne.

    Ce qu’elle n’avait peur de rien la Blanquette !

    Elle franchissait d’un saut de grands torrents qui l’éclaboussaient, au 

    passage, de poussière humide et d’écume. Alors, toute ruisselante, elle allait 

    s’étendre sur quelque roche plate et se faisait sécher par le soleil…Une 

    fois, s’avançant au bord d’un plateau, une feuille de cytise aux dents, elle 

    aperçut en bas, tout en bas dans la plaine, la maison de M. Seguin avec le clos derrière. Cela la fit rire aux larmes.

    - Que c’est petit ! dit-elle ; comment ai-je pu tenir là-dedans ?

    -,Pauvrette ! De se voir si haut perchée, elle se croyait au moins aussi grande que le monde…

     En somme, ce fut une bonne journée pour la chèvre de M. Seguin !

    Tout à coup, le vent fraîchit. La montagne devint violette ; c’était le 

    soir… » Déjà ! » dit la petite chèvre ; et elle s’arrêta fort étonnée.

    En bas, les champs étaient noyés de brume. Le clos de M. Seguin 

    disparaissait dans le brouillard, et de la maisonnette on ne voyait plus que 

    le toit avec un peu de fumée. Elle écouta les clochettes d’un troupeau qu’on 

    ramenait, et se sentit l’âme toute triste…Un gerfaut qui rentrait la frôla de 

    ses ailes en passant. Elle tressaillit…Puis ce fut un long hurlement dans la montagne : « Hou ! hou ! »

    Elle pensa au loup ; de tout le jour la folle n’y avait pas pensé…Au même 

    moment, une trompe sonna bien loin dans la vallée. C’était ce bon M. Seguin qui tentait un dernier effort.

    « Hou ! hou ! » faisait le loup.« Reviens ! reviens ! … » criait la trompe.

    Blanquette eut envie de rentrer ; mais, se rappelant le pieu, la corde, la haie 

    du clos, elle pensa que maintenant elle ne pourrait plus se faire à cette vie, et qu’il valait mieux rester…

    La trompe ne sonna plus… La Blanquette et le loup

    La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles. Elle se retourna 

    et vit dans l’ombre deux oreilles courtes toutes droites, avec des yeux qui reluisaient… C’était le loup.

    Enorme, immobile, assis sur son train de derrière, il était là, regardant 

    la petite chèvre blanche et la dégustant par avance. Comme il savait bien 

    qu’il la mangerait, le loup ne se pressait pas  ; seulement, quand elle se 

    retourna, il se mit à rire méchamment  : «  Ha  ! ha  ! petite chèvre de M. 

    Seguin ! » Et il passa sa grosse langue rouge sur ses babines d’amadou.

    Blanquette se sentit perdue… Un moment, en se rappelant l’histoire 

    de la vieille Renaude, qui s’était battue toute la nuit pour être mangée le 

    matin, elle se dit qu’il vaudrait peut-être mieux se laisser manger tout de 

    suite ; puis, s’étant ravisée, elle tomba en garde, la tête basse et la corne

    en avant, comme une brave chèvre de M. Seguin qu’elle était…non pas 

    qu’elle eût l’espoir de tuer le loup –les chèvres ne tuent pas le loup-, mais 

    seulement pour voir si elle pourrait tenir aussi longtemps que la Renaude…

    Alors le monstre s’avança, et les petites cornes entrèrent en danse.

    Ah ! La brave chevrette ! Comme elle y allait de bon cœur ! Plus de dix 

    fois, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. Pendant ces trêves 

    d’une minute, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère 

    herbe, puis elle retournait au combat la bouche pleine… Cela dura toute la 

    nuit. De temps en temps, la chèvre de M. Seguin regardait les étoiles danser 

    dans le ciel clair, et elle se disait : « Oh ! Pourvu que je tienne jusqu’à l’aube ! ...»

    L’une après l’autre, les étoiles s’éteignirent. Blanquette redoubla 

    de coups de cornes, le loup de coups de dents… Une lueur pâle parut à 

    l’horizon…Le chant d’un coq enroué monta d’une métairie. « Enfin ! » dit la 

    pauvre bête qui n’attendait plus que le jour pour mourir ; et elle s’allongea 

    par terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang…

    Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.

    Alphonse DAUDET, «  Lettres de mon moulin  ». (Tiré de Comprendre et s'exprimer, 19

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    https://genius.comnanamouskouri-roule-enroule-lyrics