CONTEXTE I : LES MEDIAS
Activité introductive du contexte
Observe les images puis réponds aux questions suivantes :
1. Décris les personnages que tu vois sur l’image.
2. Quelles activités observes-tu sur cette image ?
3. A partir des images observées, exprime ton opinion sur la conception desmédias et leur impact dans la société.
Unité 1: Les médias imprimés
1.1.1. Activité de mise en situation
a. Observe cette image et dis le message qu’il transmet.
b. Etablis la relation entre le message transmis par l’image et le titre du texte(en considérant l’aspect, la présentation du texte).
1.1.2. Activité de compréhension du texte
CE N’EST PAS NORMAL D’AVOIR MAL
DECLARONS LA GUERRE A LA DOULEUR
Considérée comme une priorité de santé publique en 1998, la lutte contre la douleur
a du mal a s’organiser et sa prise en charge dépend plus souvent de la motivation
d’une équipe soignante que d’une volonté générale. Les patients font les frais decette situation.
TEMOIGNAGE
« C’est dans la tête »
Jocelyne, 51 ans, souffre des deux hanches (dysplasie) depuis l’enfance.
« J’ai commencé à avoir des douleurs à six ans. Jour et nuit, j’avais mal aux pieds
et aux jambes. Je me plaignais, mais les médecins disaient à mes parents que
c’était normal à cause de la croissance et que, si je refusais de marcher, c’est
que j’étais paresseuse. J’étais une petite fille sage et, pour mes parents la parole
du médecin est sacrée, donc je n’ai plus rien dit puisque c’était « dans ma tête ».
Je pensais que tout venait de moi. J’avais honte. Pourtant je n’arrivais pas à
me résigner. Ma malformation a été diagnostiquée à 26 ans. J’ai subi plusieurs
opérations et j’ai une prothèse à la hanche droite. Hélas mes douleurs ont continué.
J’ai consulté différents médecins : ils m’ont tous dit que j’avais été très bien soignée
et qu’il n’y avait plus de raison que je soufre maintenant, que c’était encore dans
ma tête. Ils m’ont prescrit des médicaments contre la douleur. Ca n’a rien changé.
J’avais toujours mal et c’était de plus en plus insupportable, une véritable torture
au quotidien. J’ai pensé au suicide plusieurs fois jusqu’au jour où j’ai lu un article
sur la «consultation» douleur à l’hôpital de Caen. J’ai dû insister pour avoir un
rendez-vous. Là, pour la première fois j’ai eu l’impression d’être entendue. Enfin
un médecin me croyait, m’écoutait, m’informait. Quel soulagement de ne plus être
culpabilisée ! La reconnaissance de ma douleur a été capitale pour moi. Il m’arrive
aujourd’hui de ne plus souffrir pendant deux ou trois jours sans médicaments, c’est
merveilleux. Ma vie a changé. J’ai accepté de vivre avec la douleur car on m’aappris comment faire. Mais il faut oser demander de l’aide ».
Pécheur, J et alii, Campus 3, cahier d’exercices, clé international, septembre 2003
Questions de compréhension du texte
1. De quel type de document s’agit-il ?
2. A qui s’adresse-t-il ?
3. Combien d’années a-t-elle souffert avant le diagnostic ?
4. Relève un passage du texte qui montre que la patiente était désespérée ?5. Que penses-tu de différents médecins qui l’ont consultée ?
1.1.3. Activité d’exploitation lexicale
A. Activité d’apprentissage
1. Relis le texte et relève un passage qui montre le rôle des médias dans la vie
de Jocelyne.
2. Cite au moins cinq mots relatifs aux médias imprimés.
3. Ce texte a été tiré d’un journal (média imprimé), mais il existe aussi d’autres
sortes de médias appelés «médias en ligne ». Exemple : You tube. Donne
cinq autres mots relatifs aux média en ligne.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel
– La signification et le réemploi du lexique relatif aux médias imprimés : Médias,
journal, magazine, article, rédacteur en chef, reporteur, maison d’édition,
hebdomadaire, censure, etc
– Lexique relatif aux médias en ligne : téléphone, fax, courrier électronique
(courriel), internet, internaute, Facebook, twitter, Whatsapp, blog, forums,chats, virtuel, toile (web), cédéroms,
Médias : ensemble des moyens d’information, de communication.
Journal : document qui recense par ordre chronologique les
événements pour une période donnée.
Synthèse de l’actualité du jour, de la semaine, etc. par un
organe de presse.
Magazine : Publication périodique généralement illustrée, émission
périodique de radio, télévision sur un sujet déterminé.
Article : texte qui forme une division ou une subdivision d’un journal.
Rédacteur en chef : – personne responsable de la rédaction d’une publication
ou d’un journal audio-visuel ;
– il s’agit du rang le plus élevé d’une équipe de rédaction.
Reporter : Journaliste chargé d’un reportage.
Reportage : Enquête retransmise par la presse écrite, la radio ou la
télévision sur un sujet précis.
Edition : Ensemble d’exemplaires d’un journal imprimés en une fois.
Courrier électronique (courriel) : Système de transmission de messages
électroniques entre différents utilisateurs en
différé.
Abonnement : Convention entre un fournisseur et un client pour l’usage
habituel d’un service ou la fourniture régulière d’un
produit.
Hebdomadaire : Journal qui parait chaque semaine.
Trimestriel : Journal qui parait une fois les trois mois.
Censure : Examen du journal avant d’en permettre la publication
Rubrique : Ensemble d’articles sur un même thème.
Source d’information : Origine de l’information (personnes, articles, livres…)
Chapeau : Texte court synthétisant l’essentiel du contenu de l’article
qui suit.
la une : La première page d’un quotidien
Faits divers : Evénements divers (crimes, accidents…)
Interview : Compte rendu mentionnant les questions du journaliste et
les réponses de la personne interrogée.
Dépêche : Information provenant d’une agence de presse.
Quotidien : journal qui paraît chaque jour
Hebdomadaire : journal qui paraît chaque semaine
Mensuel : journal qui paraît chaque mois
Bimensuel : journal qui paraît deux fois le mois.Tirage : Nombre d’exemplaires d’une publication
C. Je comprends et j’applique.
Activité 1. Réponds par vrai ou faux.
a. On trouve plusieurs rubriques dans les journaux.
b. Un rédacteur en chef est charge de la gestion financière du journal.
c. Un journal publié tous les jours est un quotidien.
d. Chaque exemplaire d’un magazine s’appelle un tirage.
e. « La une » d’un journal est sa première page.
f. Un magazine est un hebdomadaire.
Activité 2: Dans un tableau à deux colonnes, classe les effets positifs et leseffets négatifs des réseaux sociaux (watsapp, facebook, intergramme, etc).
Activité 3 : Forme des phrases avec chacun des mots suivants. (Tu peux
utiliser le dictionnaire pour certains mots qui sont nouveaux pour toi).
1. Enquête/investigation
2. Correspondant
3. Reporter
4. Facebook
5. You tube1.1.4. Activité d’exploitation grammaticale
1. Le mode indicatif : Le plus-que-parfait
A. Activité d’apprentissage
Lis ces phrases et analyse les formes verbales qu’elles contiennent.
« Voici ce qui est arrivé quand Dieu avait fini son travail. Il avait créé toutes les
choses : les plantes de la savane, de la brousse et de la foret ; les oiseaux du ciel
et les animaux de la terre ; les insectes de toutes sortes et les hommes. Mais il
n’y avait pas d’eau. Dieu avait oublié de créer l’eau. Et la vie était difficile pour les
êtres vivants.»
Beling NKOUMBA, Contes du Cameroun.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
Le plus-que-parfait
– Le plus-que-parfait exprime l’antériorité d’un fait par rapport à un autre fait passé.
Exemples
– J’ai acheté le livre dont vous m’aviez parlé.
– Ils avaient préparé le repas, quand leurs parents sont rentrés.
– Quand les parents sont rentrés, les enfants avaient terminé la cuisine.
– Quand l’enseignant de français est entré dans la classe, les élèves avaient
fait leur devoir.
C. Je comprends et j’applique.
Activité 1 : Reformule les phrases selon ce modèle
Le professeur se rend compte que les apprenants n’ont pas bien compris son
explication
Le professeur se rendait compte que les apprenants n’avaient pas bien
compris son explication
a. RWANDAIR confirme que l’avion en provenance de Hong Kong est arrivé.
b. Bernard est en retard, une fois de plus, il n’a pas entendu son réveil.
c. Elle est architecte, elle a fait ses études à l’Université du Rwanda, Collège
de Technologie.
d. Je vais chercher le livre que j’ai commandé chez le libraire.e. Depuis qu’il a eu un accident de voiture, il souffre du dos.
Activité 2 : Complète les phrases en employant le verbe indiqué au plusque-parfait.
a. Je cherche ma montre, je croyais que je l’ (poser) sur ma table de nuit.
b. Le candidat à la présidence a été réélu, les sondages l’(prévoir).
c. Tu n’as pas vu ma raquette de tennis, je la (laisser) dans l’entrée.
d. Tes voisins sont encore dans le quartier. Pourtant la semaine dernière, on
m’a dit qu’ils (partir).
e. Tu ne m’as pas appelé comme prévu. Tu n’as pas mon numéro ? Pourtant je
te l’(donner)
f. Julie vit encore ses parents. Je croyais qu’elle (se marier).
g. Tu es encore fâché avec ton amie ? Pourtant elle m’a affirmé qu’elle(s’excuser).
Activité 3 : Transforme au passé (imparfait et plus-que-parfait). Utilise le
pronom sujet « il »
J’avance vers la côte et j’observe l’île. Avec ma longue-vue, je n’ai rien aperçu
d’inquiétant mais le silence m’inquiète. Machinalement, je touche mon pistolet,
comme pour m’assurer de sa présence tranquillisante. Je vois la plage approcher.
Les bandits ont-ils pris le trésor ? Vont-ils me laisser faire ? Je suis décidé à mebattre pour ramener le butin.
L’expression de la cause et la conséquence
A. Activité d’apprentissage
1. Lis le passage suivant et réponds aux questions
LE ROLE DES MEDIAS
Aujourd’hui la communication est développée de sorte que le monde entier
devient de plus en plus comme un village. Non seulement les gens accèdent aux
informations grâce aux médias imprimés et en ligne, mais aussi la communication
est facile parce qu’un grand nombre de gens possèdent des téléphones portables.
a. Pourquoi la communication devient-elle facile ?
b. Pourquoi le monde entier devient-il comme un village ?
c. Grace à quoi les gens accèdent-ils aux informations ?
2. Observe ces couples de phrases ou propositions indépendantes et dégage la
relation qui existe entre elles. Ensuite relie-les de façon à produire une phrase
complexe avec une proposition principale et une subordonnée.
– Il pleut /Je prends mon parapluie– Jean est souffrant/Jean ne va pas au travail.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel
Avec ces deux phrases on peut exprimer, soit la cause, soit la conséquence:
– Je prends mon parapluie parce qu’il pleut (la cause)
– Il pleut, si bien que je prends mon parapluie (la conséquence).
• La proposition principale (dans la phrase 1) devient la subordonnée
dans la phrase 2 et la subordonnée devient la principale.
• Dans la phrase complexe, la proposition principale est reliée à la
subordonnée par des conjonctions de subordination (appelées aussi
connecteurs) suivant ce qu’on exprime.
• Les propositions subordonnées de cause sont souvent introduites par
les conjonctions: Parce que, puisque, comme, etc.
• Les propositions subordonnées de conséquence sont introduites par
les conjonctions : si bien que, de sorte que, etc.
• Bref, la notion de cause est inséparable de celle de conséquence.
Cause et conséquence sont deux faces complémentaires d’une seulerelation.
C. Je comprends et j’applique
Activité1
Dans chacun des groupes de deux indépendantes, précise laquelle indique la
cause et laquelle indique la conséquence. Ensuite relie les deux pour produire une
phrase complexe (avec une principale et une subordonnée). Pour chaque couple
d’indépendantes exprime d’abord la cause, ensuite la conséquence.
a. Mon frère n’a pas bien dormi. Il avait bu beaucoup de café.
b. Notre voisin a fait un accident. Il roulait trop vite.
c. L’exercice est très difficile. Nous ne pouvons pas le faire.
Activité 2
Exprime le rapport de cause dans ces phrases en utilisant l’expression
entre parenthèses. Fais les modifications nécessaires.
1. Elle a un bon caractère / Elle est aimée de tout le monde. (car)
2. Tu dis que tu es plus fort que moi /.Tu vas soulever ce colis. (puisque)
3. Tu as été puni/ Tu es coupable. (parce que)
4. Il est resté au lit / il est fatigué. (à cause de)
5. Il a invité tous ses amis / Il fête son anniversaire. (pour)
6. Cette fille aura une belle situation / Elle est courageuse. (grâce à)
7. Le magasin est fermé / on le répare. (parce que)
8. Il reste à la maison/ Il est de repos. (sous prétexte que)
9. Il a échoué / Il est paresseux. (comme)10. Je fais du sport / je veux maigrir. (car)
1.1.5. Activités d’expression
A. Expression orale
Sujet: Interview : Imagine une interview; un journaliste interroge un médecin à
propos de la pandémie de la COVID19.
B. Expression écrite
Sujet : «Les moyens de communication modernes ont fait du monde un seul
village ». Commente cette citation en te référant au contexte « Les medias » (250à 300 mots)
1.1.6. Lectures complémentaires
Les compétences en littératie médiatique : quelques éclaircissements
Dans notre quotidien, les médias sont ces objets hybrides qui incorporent de l’humain
pour permettre aux gens de communiquer sous une forme moins contraignante
que le contact social direct. Celui-ci est, par opposition, immédiat et nécessite que
les partenaires de la communication soient présents au même moment, au même
endroit et qu’ils partagent un langage commun. Les médias, eux, nous tiennent à
distance lorsque nous sommes proches et nous rapprochent lorsque nous sommes
éloignés. En cela, ce sont des composants essentiels de la civilisation.
Le développement de nouveaux médias et la transformation des médias traditionnels
nous contraignent à modifier notre conception de la communication médiatique
et à remettre en question les finalités de l’éducation aux médias. Il fallait donc
se demander si cette éducation, telle qu’elle est pratiquée actuellement, recouvre
encore bien l’ensemble des compétences requises par notre univers médiatique en
pleine évolution.
Pour répondre à cette question, il manquait un outil permettant de clarifier les
compétences dont devraient être dotés tous les usagers de l’environnement
médiatique contemporain et, plus particulièrement, celles que l’éducation aux
médias devrait désormais développer dans le monde éducatif. C’est pour combler
ce manque que nous avons développé ce cadre de compétences, offert ici commebase de réflexion à tous les acteurs de l’éducation aux médias.
L’éducation aux médias, une nécessité ?
Depuis l’apparition de l’écriture, des inventions techniques - comme l’imprimerie,
le télégraphe, la radio, le téléphone, la télévision ou encore l’internet - ont accru la
mise en réseau des hommes, où qu’ils soient dans le monde.
Si nous avons souvent l’impression que notre société contemporaine a vu leur
avènement, les médias existent pourtant depuis l’aube de l’humanité. En effet, les
premiers ont été retrouvés dans les tombes de nos lointains ancêtres : os taillés,
figurines, décorations, vêtements, , … en les créant, nos aïeux ont probablement
fait leur entrée dans la communauté des humains.
S’étant depuis lors considérablement développés, les médias sont aujourd’hui
omniprésents dans notre vie quotidienne. Ils nous sont devenus nécessaires
et influencent plus que jamais nos représentations et nos comportements. Leur
évolution actuelle multiplie des questions sociétales cruciales comme le droit à
l’information, le droit à la liberté d’expression, les droits d’auteur, la responsabilitédes propos, la frontière entre la vie privée et la vie publique, les sphères d’influence,
le développement de l’esprit critique, etc. Leur usage nécessite donc, plus que
jamais, un apprentissage, une éducation visant à rendre chacun capable, en toute
autonomie, de les comprendre, de les utiliser, de s’en défendre et d’en profiter.
La littératie médiatique ?
L’éducation aux médias a pour but de développer de nombreuses compétences
chez l’apprenant. Celles-ci doivent lui permettre d’effectuer un certain nombre
d’activités liées à divers objets médiatiques (caméra, site internet, livre, tableau,
panneaux de signalisation, etc.). Ces activités lui seront nécessaires pour évoluer
dans l’environnement médiatique contemporain de façon critique, responsable et
créative ainsi que de manière autonome et socialisée3 . 3
Cette définition recouvre la version moderne des finalités de l’éducation aux
médias, définies dans le Dossier de Synthèse rédigé sous la direction de Robert
Wangermée et déposé par le CEM, en 1996 au Gouvernement de la Communauté
Française. 11 L’ensemble des compétences liées aux usages médiatiques peut
être désigné sous l’expression nouvelle de «littératie médiatique»4.
Concrètement, l’éducation aux médias a pour objectif de faire acquérir à l’apprenant
des compétences liées à la création et à l’utilisation des médias, afin de lui permettre
de combiner des savoir-faire et des savoir-être pour s’adapter, de manière originale
et non-stéréotypée, à des situations inédites liées aux médias5 . Elle devra aussidévelopper des processus d’évaluation spécifiques de cet apprentissage.
Qu’est-ce qu’un média ?
Pour qu’un objet soit considéré comme un média, il doit présenter deux éléments
étroitement imbriqués. D’une part, il doit disposer d’une couche symbolique, lui
permettant d’évoquer un concept, une idée, une valeur ou un sentiment, par
l’intermédiaire de codes, de savoirs et d’inférences, partagés au moins partiellement
avec autrui. D’autre part, il doit être constitué d’une couche technique, d’un matériau
plus ou moins complexe, configuré de telle sorte qu’il porte la couche symbolique et
la maintienne ou l’achemine là où le média doit parvenir.
Dans ce sens, la parure d’un chasseur, le journal, le film, la bague de fiançailles
de la grand-mère, le téléphone et la console vidéo sont tous des médias. Ils sont
constitués d’une matière : une peau d’animal, du papier, une pellicule, de l’or, du
plastique ou des métaux. Ils sont, de plus, le symbole de l’identité du chasseur, de
l’information, du divertissement, de l’engagement, de la communication ou du jeu.
Le média est aussi bien un document qu’un dispositif médiatique : une photo,
l’appareil photographique, la galerie ou le musée qui expose la photo ; un film
ou la caméra, le téléviseur ou la salle de cinéma ; un texte manuscrit, le stylo, la
lettre timbrée ou le courrier postal ; le contenu d’une page web, un navigateur del’internet ou l’ordinateur...
Pour dire les choses autrement, un document et un dispositif médiatique sont
indissociables parce qu’un document ne devient un média que dans les dispositifs
qui permettent de le créer et de le transmettre. Ces dispositifs combinent toujours
un canal technique, celui des outils de production et de diffusion du message, et un
canal institutionnel, celui de l’organisation sociale de l’usage de ces outils.
Toutefois, notre approche restera plutôt centrée sur l’objet produit et diffusé par ces
dispositifs parce que cet objet est le foyer de la communication médiatique.
https://www.csem.be/sites/default/files/2021-01/cadre-competences-educationaux-medias-portefeuille-activites-pedagogiques-2016.pdf
1.1.7. Activité de renforcement
Faites correspondre les mots de la liste A aux définitions données a la liste B.
Répondez en remplissant le tableau ici-bas. Vous pouvez utiliser le dictionnaire
Liste A
1. La Une
2. Rubrique
3. Enquête/investigation
4. Correspondant5. Reporter
Liste B
a. Article ayant pour but d’apporter des informations approfondies sur un sujet
qui pose un problème
b. Journaliste détaché par sa rédaction ou son agence, soit dans une agence
régionale, soit à l’étranger.
c. Constitue le genre journalistique par excellence. Il s’agit de rapporter des
informations collectées au plus près de l’événement, dans le temps comme
dans l’espace.
d. Première page d’un quotidien : véritable vitrine, elle doit véhiculer, outre la ou
les information(s) capitales, l’image du journal tout entier, et donner envie de
l’acheter.
e. Ensemble d’articles réguliers, couvrant plusieurs aspects d’un même
domaine. Par exemple, la rubrique sports traite de l’athlétisme au tir à l’arc,en passant par le golf, le tennis, le football, etc.
Réponses
1.1.8. Evaluation du contexte
Texte : PEUT-ON REELLEMENT VENIR A BOUT DES MALADIES CHRONIQUES ?
Il est possible de prévenir ou de retarder la maladie ou le décès s’agissant des
maladies chroniques. 80 % des cas prématurés de cardiopathies vasculaires et
d’accidents cérébraux, 80 % des cas de diabète de type II ainsi que 40 % des
cancers pourraient être évités en adoptant une alimentation saine, en faisant de
l’exercice physique et en évitant le tabac. La troisième partie du rapport OMS
intitulé Prévention des maladies chroniques : un investissement vital donne des
exemples de pays et de programmes qui sont parvenus à réduire sensiblement le
nombre des cardiopathies, des accidents vasculaires cérébraux, des cancers, desmaladies respiratoires chroniques et des diabètes
QUELLES SONT LES MESURES EFFICACES ?
L’application de mesures exhaustives et intégrées constitue le moyen de prévenir
et de maîtriser les maladies chroniques. Des mesures exhaustives demandent
que l’on associe des approches visant à réduire les risques dans l’ensemble de la
population à des stratégies ciblant les individus à haut risque ou déjà malades. Des
approches intégrées sont axées sur les facteurs de risque communs : alimentation
malsaine, sédentarité et tabagisme, et associent des programmes de traitementpour différentes maladies. » » »
PAR OU COMMENCER ?
Certains pays disposent déjà de programmes complets pour faire face aux maladies
chroniques. Toutefois, de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire doivent
faire face à la réalité pratique, à savoir qu’ils disposent de ressources limitées pour
gérer la double charge des maladies infectieuses et des maladies chroniques.
Le cadre OMS de mise en œuvre progressive offre un moyen souple et pratique
d’aider les ministères de la santé à trouver un juste équilibre entre les divers besoins
et priorités, tout en mettant en œuvre des interventions reposant sur des bases
factuelles. Des pays comme l’Indonésie, les Philippines, les Tonga et le Viet Nam
ont appliqué ce cadre de mise en œuvre progressive : leurs expériences illustrent
la façon dont cette approche permet, par son applicabilité générale, de résoudre
les problèmes posés par les maladies chroniques sans sacrifier la spécificité propre
à un pays donné.
https://www.biron.com/fr/centre-du-savoir/petit-guide-biron/vieillissement\A. Questions de compréhension du texte
1. Donne au moins trois exemples des maladies dites chroniques !
2. Quelles mesures doit-on prendre pour réduire ou éviter les maladies
chroniques
3. « Certains pays disposent déjà de programmes complets pour faire face
aux maladies chroniques ». Que penses-tu du cas du Rwanda, y a-t-il des
mesures prises dans ce sens ?
4. Quel est le défi majeur que rencontrent les pays a revenu faible ?
5. D’après l’article, en quoi consistent ces mesures exhaustives ?
B. Questions de lexique
Les mensonges ont contribué à ouvrir la voie à l’infection et ont semé la pagaille
dans la manière dont les sociétés réagissent à la pandémie. Reconnaissant le
danger, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a averti que «
notre ennemi est aussi la vague croissante de désinformation »…. Le journalisme
est essentiel pour fournir des informations crédibles dans le cadre plus large de l’«
infodémie », et pour combattre les mythes et les rumeurs..
https://fr.unesco.org/sites/default/files/unesco_covid_brief_fr.pdf
1. Trouve dans le passage ci-dessus les mots ayant le sens de :
a. Assertion contraire à la vérité
b. Fait de donner une fausse information
c. Ensemble des activités se rapportant à la rédaction d’un journal ou à toutautre organe de presse écrite ou audiovisuelle (collecte
d. Epidémie étendue à toute la population d’un continent, voire au monde entier.
e. qui peut être cru, en quoi on peut avoir confiance.
f. Nouvelle, bruit qui se répand dans le public, dont l’origine est inconnue ou
incertaine et la véracité douteuse.
2. Forme des phrases avec les mots ci-après :
a. Santé publique
b. Prévention
c. Education à la santé
d. Promotione. Grammaire
1. Recopie ce texte au passé (imparfait et plus-que-parfait) :
J’aime passer mes vacances chez ma grand-mère. Elle est très contente de
garder ses petits-enfants. Elle a pris cette habitude et nous faisons tout ce qu’elle
demande. Elle a lu une fois dans un magazine que les enfants doivent faire de la
cuisine. Aussi, elle a décidé que chaque jour, les garçons doivent l’aider. J’aime
préparer des tartes avec les fruits de son jardin alors que Paul, mon cousin, préfère
faire sauter les crêpes. Les repas sont toujours animés et le dessert est attenduavec impatience
2. Etablis entre les propositions indépendantes un rapport grammatical de
cause ou de conséquence en fonction du sens et suivant des indications
entre parenthèses.
a. Il n’a pas vu le signal. Il ne s’est pas arrêté. (conséquence)
b. Il ne boit que du bouillon. Il est malade. (cause)
c. Ce gâteau est très bon. Je le reprendrai. (conséquence)
d. Le réveil est cassé. Il est tombé. (cause)e. Il a eu un accident. Il ne s’est pas arrêté. (cause)
Activités d’expression :
Expression écrite :
Sujet: Tu es responsable d’un hôpital ou d’un centre de santé et tu as une information
importante à diffuser au public. Rédige une note informative d’un paragraphe d’aumoins 10 lignes.