Topic outline

  • INTRODUCTION

    Le présent manuel est destiné à toi apprenant de la sixième année des Sciences
    Infirmières. Il a été conçu dans le cadre du nouveau curriculum d’enseignement
    basé sur les compétences pour te permettre d’approfondir les compétences
    acquises dans les classes précédentes et pour te faire acquérir des compétences
    nouvelles tirées des contextes variés dont tu as besoin pour progresser dans ton
    apprentissage.

    Ce manuel t’aidera à développer ta capacité de compréhension et de production
    orale et écrite, et à accroître ton bagage linguistique. Cette année, tu vas effectuer
    beaucoup d’activités d’apprentissage et de production mais aussi des recherches
    personnelles et des lectures cursives indiquées sous la rubrique de l’exploitation
    littéraire. Le travail qui t’attend requiert des efforts de ta part parce que tu dois
    participer activement à ton propre apprentissage, ton professeur ne jouera que le
    rôle de facilitateur.

    Ce livre est constitué de contextes découpés en unités et chaque contexte est
    terminé par une évaluation. Pour ce qui est de l’exploitation de chaque unité,
    celle-ci comprend les activités variées dont la mise en situation, la compréhension
    du texte, l’exploitation lexicale, l’exploitation grammaticale, ainsi que la production
    orale et écrite. Toutes ces activités visent à développer la compétence clé à acquérir
    à la fin de chaque contexte et qui est définie dans le programme de français.
    Les contextes et les textes que tu vas exploiter sont proches de ton quotidien et de
    tes centres d’intérêt. Leur choix tient aussi compte des problèmes qui se posent dans
    notre pays auxquels tu es appelé à trouver des solutions. Les activités proposées
    visent à te faire acquérir des compétences qui te permettront non seulement de
    communiquer aisément en français mais aussi de te comporter comme un bon
    citoyen responsable et libéré des préjugés discriminatoires et imprégné des valeurs
    positives rwandaises et universelles.

    Ce manuel est composé de deux contextes à savoir : « les médias » et « l’amour
    et le mariage ». La langue utilisée tient compte de ton niveau et du programme
    officiel de français.

    Puisse ce manuel t’aider à travailler avec ordre, rigueur, ardeur et créativité afin

    que tu puisses enrichir ton savoir, ton savoir-faire et construire ta personnalité!

  • CONTEXTE I : LES MEDIAS

    Activité introductive du contexte


    Observe les images puis réponds aux questions suivantes :

    1. Décris les personnages que tu vois sur l’image.
    2. Quelles activités observes-tu sur cette image ?
    3. A partir des images observées, exprime ton opinion sur la conception des

    médias et leur impact dans la société.

    Unité 1: Les médias imprimés

    1.1.1. Activité de mise en situation

    a. Observe cette image et dis le message qu’il transmet.
    b. Etablis la relation entre le message transmis par l’image et le titre du texte

    (en considérant l’aspect, la présentation du texte). 


    1.1.2. Activité de compréhension du texte

    CE N’EST PAS NORMAL D’AVOIR MAL
    DECLARONS LA GUERRE A LA DOULEUR
    Considérée comme une priorité de santé publique en 1998, la lutte contre la douleur
    a du mal a s’organiser et sa prise en charge dépend plus souvent de la motivation
    d’une équipe soignante que d’une volonté générale. Les patients font les frais de

    cette situation.

    TEMOIGNAGE
    « C’est dans la tête »
    Jocelyne, 51 ans, souffre des deux hanches (dysplasie) depuis l’enfance.
    « J’ai commencé à avoir des douleurs à six ans. Jour et nuit, j’avais mal aux pieds
    et aux jambes. Je me plaignais, mais les médecins disaient à mes parents que
    c’était normal à cause de la croissance et que, si je refusais de marcher, c’est
    que j’étais paresseuse. J’étais une petite fille sage et, pour mes parents la parole
    du médecin est sacrée, donc je n’ai plus rien dit puisque c’était « dans ma tête ».
    Je pensais que tout venait de moi. J’avais honte. Pourtant je n’arrivais pas à
    me résigner. Ma malformation a été diagnostiquée à 26 ans. J’ai subi plusieurs
    opérations et j’ai une prothèse à la hanche droite. Hélas mes douleurs ont continué.
    J’ai consulté différents médecins : ils m’ont tous dit que j’avais été très bien soignée
    et qu’il n’y avait plus de raison que je soufre maintenant, que c’était encore dans
    ma tête. Ils m’ont prescrit des médicaments contre la douleur. Ca n’a rien changé.
    J’avais toujours mal et c’était de plus en plus insupportable, une véritable torture
    au quotidien. J’ai pensé au suicide plusieurs fois jusqu’au jour où j’ai lu un article
    sur la «consultation» douleur à l’hôpital de Caen. J’ai dû insister pour avoir un
    rendez-vous. Là, pour la première fois j’ai eu l’impression d’être entendue. Enfin
    un médecin me croyait, m’écoutait, m’informait. Quel soulagement de ne plus être
    culpabilisée ! La reconnaissance de ma douleur a été capitale pour moi. Il m’arrive
    aujourd’hui de ne plus souffrir pendant deux ou trois jours sans médicaments, c’est
    merveilleux. Ma vie a changé. J’ai accepté de vivre avec la douleur car on m’a

    appris comment faire. Mais il faut oser demander de l’aide ».

    Pécheur, J et alii, Campus 3, cahier d’exercices, clé international, septembre 2003

    Questions de compréhension du texte

    1. De quel type de document s’agit-il ?
    2. A qui s’adresse-t-il ?
    3. Combien d’années a-t-elle souffert avant le diagnostic ? 
    4. Relève un passage du texte qui montre que la patiente était désespérée ?

    5. Que penses-tu de différents médecins qui l’ont consultée ?

    1.1.3. Activité d’exploitation lexicale

    A. Activité d’apprentissage
    1. Relis le texte et relève un passage qui montre le rôle des médias dans la vie
    de Jocelyne.
    2. Cite au moins cinq mots relatifs aux médias imprimés.
    3. Ce texte a été tiré d’un journal (média imprimé), mais il existe aussi d’autres
    sortes de médias appelés «médias en ligne ». Exemple : You tube. Donne
    cinq autres mots relatifs aux média en ligne.
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel
    – La signification et le réemploi du lexique relatif aux médias imprimés : Médias,
    journal, magazine, article, rédacteur en chef, reporteur, maison d’édition,
    hebdomadaire, censure, etc
    – Lexique relatif aux médias en ligne : téléphone, fax, courrier électronique
    (courriel), internet, internaute, Facebook, twitter, Whatsapp, blog, forums,

    chats, virtuel, toile (web), cédéroms,

    Médias : ensemble des moyens d’information, de communication.
    Journal : document qui recense par ordre chronologique les
    événements pour une période donnée.
    Synthèse de l’actualité du jour, de la semaine, etc. par un
    organe de presse.
    Magazine : Publication périodique généralement illustrée, émission
    périodique de radio, télévision sur un sujet déterminé.
    Article : texte qui forme une division ou une subdivision d’un journal.
    Rédacteur en chef : – personne responsable de la rédaction d’une publication
    ou d’un journal audio-visuel ;
    – il s’agit du rang le plus élevé d’une équipe de rédaction.
    Reporter : Journaliste chargé d’un reportage.
    Reportage : Enquête retransmise par la presse écrite, la radio ou la
    télévision sur un sujet précis.
    Edition : Ensemble d’exemplaires d’un journal imprimés en une fois.

    Courrier électronique (courriel) : Système de transmission de messages
    électroniques entre différents utilisateurs en
    différé.
    Abonnement : Convention entre un fournisseur et un client pour l’usage
    habituel d’un service ou la fourniture régulière d’un
    produit.
    Hebdomadaire : Journal qui parait chaque semaine.
    Trimestriel : Journal qui parait une fois les trois mois.
    Censure : Examen du journal avant d’en permettre la publication
    Rubrique : Ensemble d’articles sur un même thème.
    Source d’information : Origine de l’information (personnes, articles, livres…)
    Chapeau : Texte court synthétisant l’essentiel du contenu de l’article
    qui suit.
    la une : La première page d’un quotidien
    Faits divers : Evénements divers (crimes, accidents…)
    Interview : Compte rendu mentionnant les questions du journaliste et
    les réponses de la personne interrogée.
    Dépêche : Information provenant d’une agence de presse.
    Quotidien : journal qui paraît chaque jour
    Hebdomadaire : journal qui paraît chaque semaine
    Mensuel : journal qui paraît chaque mois
    Bimensuel : journal qui paraît deux fois le mois.

    Tirage : Nombre d’exemplaires d’une publication

    C. Je comprends et j’applique.
    Activité 1. Réponds par vrai ou faux.
    a. On trouve plusieurs rubriques dans les journaux.
    b. Un rédacteur en chef est charge de la gestion financière du journal.
    c. Un journal publié tous les jours est un quotidien.
    d. Chaque exemplaire d’un magazine s’appelle un tirage.
    e. « La une » d’un journal est sa première page.
    f. Un magazine est un hebdomadaire.
    Activité 2: Dans un tableau à deux colonnes, classe les effets positifs et les

    effets négatifs des réseaux sociaux (watsapp, facebook, intergramme, etc).

    Activité 3 : Forme des phrases avec chacun des mots suivants. (Tu peux
    utiliser le dictionnaire pour certains mots qui sont nouveaux pour toi).

    1. Enquête/investigation
    2. Correspondant
    3. Reporter
    4. Facebook
    5. You tube

    1.1.4. Activité d’exploitation grammaticale 

    1. Le mode indicatif : Le plus-que-parfait

    A. Activité d’apprentissage
    Lis ces phrases et analyse les formes verbales qu’elles contiennent.
    « Voici ce qui est arrivé quand Dieu avait fini son travail. Il avait créé toutes les
    choses : les plantes de la savane, de la brousse et de la foret ; les oiseaux du ciel
    et les animaux de la terre ; les insectes de toutes sortes et les hommes. Mais il
    n’y avait pas d’eau. Dieu avait oublié de créer l’eau. Et la vie était difficile pour les
    êtres vivants.»

    Beling NKOUMBA, Contes du Cameroun.


    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
    Le plus-que-parfait
    – Le plus-que-parfait exprime l’antériorité d’un fait par rapport à un autre fait passé.
    Exemples
    – J’ai acheté le livre dont vous m’aviez parlé.
    – Ils avaient préparé le repas, quand leurs parents sont rentrés.
    – Quand les parents sont rentrés, les enfants avaient terminé la cuisine.
    – Quand l’enseignant de français est entré dans la classe, les élèves avaient
    fait leur devoir.
    C. Je comprends et j’applique.
    Activité 1 : Reformule les phrases selon ce modèle
    Le professeur se rend compte que les apprenants n’ont pas bien compris son
    explication
    Le professeur se rendait compte que les apprenants n’avaient pas bien
    compris son explication
    a. RWANDAIR confirme que l’avion en provenance de Hong Kong est arrivé.
    b. Bernard est en retard, une fois de plus, il n’a pas entendu son réveil.
    c. Elle est architecte, elle a fait ses études à l’Université du Rwanda, Collège
    de Technologie.
    d. Je vais chercher le livre que j’ai commandé chez le libraire.

    e. Depuis qu’il a eu un accident de voiture, il souffre du dos.

    Activité 2 : Complète les phrases en employant le verbe indiqué au plusque-parfait.
    a. Je cherche ma montre, je croyais que je l’ (poser) sur ma table de nuit.
    b. Le candidat à la présidence a été réélu, les sondages l’(prévoir).
    c. Tu n’as pas vu ma raquette de tennis, je la (laisser) dans l’entrée.
    d. Tes voisins sont encore dans le quartier. Pourtant la semaine dernière, on
    m’a dit qu’ils (partir).
    e. Tu ne m’as pas appelé comme prévu. Tu n’as pas mon numéro ? Pourtant je
    te l’(donner)
    f. Julie vit encore ses parents. Je croyais qu’elle (se marier).
    g. Tu es encore fâché avec ton amie ? Pourtant elle m’a affirmé qu’elle

    (s’excuser).

    Activité 3 : Transforme au passé (imparfait et plus-que-parfait). Utilise le
    pronom sujet « il »

    J’avance vers la côte et j’observe l’île. Avec ma longue-vue, je n’ai rien aperçu
    d’inquiétant mais le silence m’inquiète. Machinalement, je touche mon pistolet,
    comme pour m’assurer de sa présence tranquillisante. Je vois la plage approcher.
    Les bandits ont-ils pris le trésor ? Vont-ils me laisser faire ? Je suis décidé à me

    battre pour ramener le butin. 

    L’expression de la cause et la conséquence
    A. Activité d’apprentissage
    1. Lis le passage suivant et réponds aux questions
    LE ROLE DES MEDIAS
    Aujourd’hui la communication est développée de sorte que le monde entier
    devient de plus en plus comme un village. Non seulement les gens accèdent aux
    informations grâce aux médias imprimés et en ligne, mais aussi la communication
    est facile parce qu’un grand nombre de gens possèdent des téléphones portables.
    a. Pourquoi la communication devient-elle facile ?
    b. Pourquoi le monde entier devient-il comme un village ?
    c. Grace à quoi les gens accèdent-ils aux informations ?
    2. Observe ces couples de phrases ou propositions indépendantes et dégage la
    relation qui existe entre elles. Ensuite relie-les de façon à produire une phrase
    complexe avec une proposition principale et une subordonnée.
    – Il pleut /Je prends mon parapluie

    – Jean est souffrant/Jean ne va pas au travail.

    B. J’apprends et je dégage l’essentiel
     Avec ces deux phrases on peut exprimer, soit la cause, soit la conséquence:
    – Je prends mon parapluie parce qu’il pleut (la cause)
    – Il pleut, si bien que je prends mon parapluie (la conséquence).
    • La proposition principale (dans la phrase 1) devient la subordonnée
    dans la phrase 2 et la subordonnée devient la principale.
    Dans la phrase complexe, la proposition principale est reliée à la
    subordonnée par des conjonctions de subordination (appelées aussi
    connecteurs) suivant ce qu’on exprime.
    • Les propositions subordonnées de cause sont souvent introduites par
    les conjonctions: Parce que, puisque, comme, etc.
    • Les propositions subordonnées de conséquence sont introduites par
    les conjonctions : si bien que, de sorte que, etc.
    • Bref, la notion de cause est inséparable de celle de conséquence.
    Cause et conséquence sont deux faces complémentaires d’une seule

    relation.

    C. Je comprends et j’applique
    Activité1
    Dans chacun des groupes de deux indépendantes, précise laquelle indique la
    cause et laquelle indique la conséquence. Ensuite relie les deux pour produire une
    phrase complexe (avec une principale et une subordonnée). Pour chaque couple
    d’indépendantes exprime d’abord la cause, ensuite la conséquence.
    a. Mon frère n’a pas bien dormi. Il avait bu beaucoup de café.
    b. Notre voisin a fait un accident. Il roulait trop vite.
    c. L’exercice est très difficile. Nous ne pouvons pas le faire.
    Activité 2
    Exprime le rapport de cause dans ces phrases en utilisant l’expression
    entre parenthèses. Fais les modifications nécessaires.

    1. Elle a un bon caractère / Elle est aimée de tout le monde. (car)
    2. Tu dis que tu es plus fort que moi /.Tu vas soulever ce colis. (puisque)
    3. Tu as été puni/ Tu es coupable. (parce que)
    4. Il est resté au lit / il est fatigué. (à cause de)
    5. Il a invité tous ses amis / Il fête son anniversaire. (pour)
    6. Cette fille aura une belle situation / Elle est courageuse. (grâce à)
    7. Le magasin est fermé / on le répare. (parce que)
    8. Il reste à la maison/ Il est de repos. (sous prétexte que)
    9. Il a échoué / Il est paresseux. (comme)

    10. Je fais du sport / je veux maigrir. (car)

    1.1.5. Activités d’expression
    A. Expression orale
    Sujet: Interview : Imagine une interview; un journaliste interroge un médecin à
    propos de la pandémie de la COVID19.
    B. Expression écrite
    Sujet : «Les moyens de communication modernes ont fait du monde un seul
    village ». Commente cette citation en te référant au contexte « Les medias » (250

    à 300 mots)

    1.1.6. Lectures complémentaires
    Les compétences en littératie médiatique : quelques éclaircissements
    Dans notre quotidien, les médias sont ces objets hybrides qui incorporent de l’humain
    pour permettre aux gens de communiquer sous une forme moins contraignante
    que le contact social direct. Celui-ci est, par opposition, immédiat et nécessite que
    les partenaires de la communication soient présents au même moment, au même
    endroit et qu’ils partagent un langage commun. Les médias, eux, nous tiennent à
    distance lorsque nous sommes proches et nous rapprochent lorsque nous sommes
    éloignés. En cela, ce sont des composants essentiels de la civilisation.

    Le développement de nouveaux médias et la transformation des médias traditionnels
    nous contraignent à modifier notre conception de la communication médiatique
    et à remettre en question les finalités de l’éducation aux médias. Il fallait donc
    se demander si cette éducation, telle qu’elle est pratiquée actuellement, recouvre
    encore bien l’ensemble des compétences requises par notre univers médiatique en
    pleine évolution.

    Pour répondre à cette question, il manquait un outil permettant de clarifier les
    compétences dont devraient être dotés tous les usagers de l’environnement
    médiatique contemporain et, plus particulièrement, celles que l’éducation aux
    médias devrait désormais développer dans le monde éducatif. C’est pour combler
    ce manque que nous avons développé ce cadre de compétences, offert ici comme

    base de réflexion à tous les acteurs de l’éducation aux médias. 

    L’éducation aux médias, une nécessité ?

    Depuis l’apparition de l’écriture, des inventions techniques - comme l’imprimerie,
    le télégraphe, la radio, le téléphone, la télévision ou encore l’internet - ont accru la
    mise en réseau des hommes, où qu’ils soient dans le monde.

    Si nous avons souvent l’impression que notre société contemporaine a vu leur
    avènement, les médias existent pourtant depuis l’aube de l’humanité. En effet, les
    premiers ont été retrouvés dans les tombes de nos lointains ancêtres : os taillés,
    figurines, décorations, vêtements, , … en les créant, nos aïeux ont probablement
    fait leur entrée dans la communauté des humains.

    S’étant depuis lors considérablement développés, les médias sont aujourd’hui
    omniprésents dans notre vie quotidienne. Ils nous sont devenus nécessaires
    et influencent plus que jamais nos représentations et nos comportements. Leur
    évolution actuelle multiplie des questions sociétales cruciales comme le droit à
    l’information, le droit à la liberté d’expression, les droits d’auteur, la responsabilité

    des propos, la frontière entre la vie privée et la vie publique, les sphères d’influence,

    le développement de l’esprit critique, etc. Leur usage nécessite donc, plus que
    jamais, un apprentissage, une éducation visant à rendre chacun capable, en toute
    autonomie, de les comprendre, de les utiliser, de s’en défendre et d’en profiter.

    La littératie médiatique ?

    L’éducation aux médias a pour but de développer de nombreuses compétences
    chez l’apprenant. Celles-ci doivent lui permettre d’effectuer un certain nombre
    d’activités liées à divers objets médiatiques (caméra, site internet, livre, tableau,
    panneaux de signalisation, etc.). Ces activités lui seront nécessaires pour évoluer
    dans l’environnement médiatique contemporain de façon critique, responsable et
    créative ainsi que de manière autonome et socialisée3 . 3

    Cette définition recouvre la version moderne des finalités de l’éducation aux
    médias, définies dans le Dossier de Synthèse rédigé sous la direction de Robert
    Wangermée et déposé par le CEM, en 1996 au Gouvernement de la Communauté
    Française. 11 L’ensemble des compétences liées aux usages médiatiques peut
    être désigné sous l’expression nouvelle de «littératie médiatique»4.

    Concrètement, l’éducation aux médias a pour objectif de faire acquérir à l’apprenant
    des compétences liées à la création et à l’utilisation des médias, afin de lui permettre
    de combiner des savoir-faire et des savoir-être pour s’adapter, de manière originale
    et non-stéréotypée, à des situations inédites liées aux médias5 . Elle devra aussi

    développer des processus d’évaluation spécifiques de cet apprentissage. 

    Qu’est-ce qu’un média ?
    Pour qu’un objet soit considéré comme un média, il doit présenter deux éléments
    étroitement imbriqués. D’une part, il doit disposer d’une couche symbolique, lui
    permettant d’évoquer un concept, une idée, une valeur ou un sentiment, par
    l’intermédiaire de codes, de savoirs et d’inférences, partagés au moins partiellement
    avec autrui. D’autre part, il doit être constitué d’une couche technique, d’un matériau
    plus ou moins complexe, configuré de telle sorte qu’il porte la couche symbolique et
    la maintienne ou l’achemine là où le média doit parvenir.

    Dans ce sens, la parure d’un chasseur, le journal, le film, la bague de fiançailles
    de la grand-mère, le téléphone et la console vidéo sont tous des médias. Ils sont
    constitués d’une matière : une peau d’animal, du papier, une pellicule, de l’or, du
    plastique ou des métaux. Ils sont, de plus, le symbole de l’identité du chasseur, de
    l’information, du divertissement, de l’engagement, de la communication ou du jeu.

    Le média est aussi bien un document qu’un dispositif médiatique : une photo,
    l’appareil photographique, la galerie ou le musée qui expose la photo ; un film
    ou la caméra, le téléviseur ou la salle de cinéma ; un texte manuscrit, le stylo, la
    lettre timbrée ou le courrier postal ; le contenu d’une page web, un navigateur de

    l’internet ou l’ordinateur... 

    Pour dire les choses autrement, un document et un dispositif médiatique sont
    indissociables parce qu’un document ne devient un média que dans les dispositifs
    qui permettent de le créer et de le transmettre. Ces dispositifs combinent toujours
    un canal technique, celui des outils de production et de diffusion du message, et un
    canal institutionnel, celui de l’organisation sociale de l’usage de ces outils.
    Toutefois, notre approche restera plutôt centrée sur l’objet produit et diffusé par ces
    dispositifs parce que cet objet est le foyer de la communication médiatique.

    https://www.csem.be/sites/default/files/2021-01/cadre-competences-educationaux-medias-portefeuille-activites-pedagogiques-2016.pdf

    1.1.7. Activité de renforcement
    Faites correspondre les mots de la liste A aux définitions données a la liste B.
    Répondez en remplissant le tableau ici-bas. Vous pouvez utiliser le dictionnaire
    Liste A
    1. La Une
    2. Rubrique
    3. Enquête/investigation
    4. Correspondant

    5. Reporter

    Liste B
    a. Article ayant pour but d’apporter des informations approfondies sur un sujet
    qui pose un problème
    b. Journaliste détaché par sa rédaction ou son agence, soit dans une agence
    régionale, soit à l’étranger.
    c. Constitue le genre journalistique par excellence. Il s’agit de rapporter des
    informations collectées au plus près de l’événement, dans le temps comme
    dans l’espace.
    d. Première page d’un quotidien : véritable vitrine, elle doit véhiculer, outre la ou
    les information(s) capitales, l’image du journal tout entier, et donner envie de
    l’acheter.
    e. Ensemble d’articles réguliers, couvrant plusieurs aspects d’un même
    domaine. Par exemple, la rubrique sports traite de l’athlétisme au tir à l’arc,

    en passant par le golf, le tennis, le football, etc.

    Réponses

    1.1.8. Evaluation du contexte

    Texte : PEUT-ON REELLEMENT VENIR A BOUT DES MALADIES CHRONIQUES ?
    Il est possible de prévenir ou de retarder la maladie ou le décès s’agissant des
    maladies chroniques. 80 % des cas prématurés de cardiopathies vasculaires et
    d’accidents cérébraux, 80 % des cas de diabète de type II ainsi que 40 % des
    cancers pourraient être évités en adoptant une alimentation saine, en faisant de
    l’exercice physique et en évitant le tabac. La troisième partie du rapport OMS
    intitulé Prévention des maladies chroniques : un investissement vital donne des
    exemples de pays et de programmes qui sont parvenus à réduire sensiblement le
    nombre des cardiopathies, des accidents vasculaires cérébraux, des cancers, des

    maladies respiratoires chroniques et des diabètes

    QUELLES SONT LES MESURES EFFICACES ?
    L’application de mesures exhaustives et intégrées constitue le moyen de prévenir
    et de maîtriser les maladies chroniques. Des mesures exhaustives demandent
    que l’on associe des approches visant à réduire les risques dans l’ensemble de la
    population à des stratégies ciblant les individus à haut risque ou déjà malades. Des
    approches intégrées sont axées sur les facteurs de risque communs : alimentation
    malsaine, sédentarité et tabagisme, et associent des programmes de traitement

    pour différentes maladies. » » » 

    PAR OU COMMENCER ?
    Certains pays disposent déjà de programmes complets pour faire face aux maladies
    chroniques. Toutefois, de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire doivent
    faire face à la réalité pratique, à savoir qu’ils disposent de ressources limitées pour
    gérer la double charge des maladies infectieuses et des maladies chroniques.
    Le cadre OMS de mise en œuvre progressive offre un moyen souple et pratique
    d’aider les ministères de la santé à trouver un juste équilibre entre les divers besoins
    et priorités, tout en mettant en œuvre des interventions reposant sur des bases
    factuelles. Des pays comme l’Indonésie, les Philippines, les Tonga et le Viet Nam
    ont appliqué ce cadre de mise en œuvre progressive : leurs expériences illustrent
    la façon dont cette approche permet, par son applicabilité générale, de résoudre
    les problèmes posés par les maladies chroniques sans sacrifier la spécificité propre
    à un pays donné.

    https://www.biron.com/fr/centre-du-savoir/petit-guide-biron/vieillissement\

    A. Questions de compréhension du texte

    1. Donne au moins trois exemples des maladies dites chroniques !
    2. Quelles mesures doit-on prendre pour réduire ou éviter les maladies
    chroniques
    3. « Certains pays disposent déjà de programmes complets pour faire face
    aux maladies chroniques ». Que penses-tu du cas du Rwanda, y a-t-il des
    mesures prises dans ce sens ?
    4. Quel est le défi majeur que rencontrent les pays a revenu faible ?
    5. D’après l’article, en quoi consistent ces mesures exhaustives ?
    B. Questions de lexique
    Les mensonges ont contribué à ouvrir la voie à l’infection et ont semé la pagaille
    dans la manière dont les sociétés réagissent à la pandémie. Reconnaissant le
    danger, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a averti que «
    notre ennemi est aussi la vague croissante de désinformation »…. Le journalisme
    est essentiel pour fournir des informations crédibles dans le cadre plus large de l’«
    infodémie », et pour combattre les mythes et les rumeurs.

    .

    https://fr.unesco.org/sites/default/files/unesco_covid_brief_fr.pdf

    1. Trouve dans le passage ci-dessus les mots ayant le sens de :
    a. Assertion contraire à la vérité
    b. Fait de donner une fausse information
    c. Ensemble des activités se rapportant à la rédaction d’un journal ou à tout

    autre organe de presse écrite ou audiovisuelle (collecte

    d. Epidémie étendue à toute la population d’un continent, voire au monde entier.

    e. qui peut être cru, en quoi on peut avoir confiance.

    f. Nouvelle, bruit qui se répand dans le public, dont l’origine est inconnue ou

    incertaine et la véracité douteuse.

    2. Forme des phrases avec les mots ci-après :
    a. Santé publique
    b. Prévention
    c. Education à la santé
    d. Promotion

    e. Grammaire

    1. Recopie ce texte au passé (imparfait et plus-que-parfait) :
    J’aime passer mes vacances chez ma grand-mère. Elle est très contente de
    garder ses petits-enfants. Elle a pris cette habitude et nous faisons tout ce qu’elle
    demande. Elle a lu une fois dans un magazine que les enfants doivent faire de la
    cuisine. Aussi, elle a décidé que chaque jour, les garçons doivent l’aider. J’aime
    préparer des tartes avec les fruits de son jardin alors que Paul, mon cousin, préfère
    faire sauter les crêpes. Les repas sont toujours animés et le dessert est attendu

    avec impatience

    2. Etablis entre les propositions indépendantes un rapport grammatical de
    cause ou de conséquence en fonction du sens et suivant des indications
    entre parenthèses.

    a. Il n’a pas vu le signal. Il ne s’est pas arrêté. (conséquence)
    b. Il ne boit que du bouillon. Il est malade. (cause)
    c. Ce gâteau est très bon. Je le reprendrai. (conséquence)
    d. Le réveil est cassé. Il est tombé. (cause)

    e. Il a eu un accident. Il ne s’est pas arrêté. (cause)

    Activités d’expression :
    Expression écrite :
    Sujet: Tu es responsable d’un hôpital ou d’un centre de santé et tu as une information
    importante à diffuser au public. Rédige une note informative d’un paragraphe d’au

    moins 10 lignes.

  • CONTEXTE II : AMOUR ET MARIAGE

    Activité introductive du contexte


    a. Décris ce que tu vois sur les images.

    b. Compare les deux événements en les situant dans leurs époques. 

    Unité 1: Les fiançailles

    2.1.1. Activité de mise en situation

    Observe l’image et décris la situation.


    TEXTE : PENDA
    Penda était une jeune fille belle comme les étoiles du ciel, belle à vous donner
    envie de l’avaler.

    Elle passa une très bonne enfance, elle n’eut pas à crisper la main sur un pilon qui
    en eût meurtri la paume fragile; point, non plus, de ces lourdes charges à transporter
    sur la tête et qui épaississent le cou, enflent les bras. On ne voulut pas offusquer
    ses regards par la fumée des cuisines.

    L’art de la composition orale des poèmes, l’art de moduler les mots sur les rythmes
    du chant des oiseaux, de la chute des gouttes de pluie, l’art d’exprimer, dans le
    langage de la danse, la signification des airs de tam-tam et aussi de se parer, de se

    bien tenir, furent les seuls enseignements de son enfance.

    A l’âge du mariage, Penda se montra difficile; elle ne voulait épouser qu’un homme
    qui n’eût pas de cicatrices. Ella refusa Massamba, connu pour ses faits d’armes
    mais qui portait une cicatrice, vestige glorieux d’un coup de lance reçu à la bataille.
    Elle évinça Mademba, le plus célèbre tueur de lions du pays, parce que son épaule
    avait été marquée par le coup de griffe d’une lionne blessée.
    Il en vint de riches, de beaux, de nobles. Penda les repoussa. Le bruit fit le tour du
    pays.

    Un jour, il se présenta un homme qui se disait prince d’un pays situé à sept
    semaines de marche. On ne pouvait le nier, à considérer les cavaliers nombreux
    qui l’accompagnaient. Deux serviteurs, attachés à la personne de la princesse,
    affirmèrent que le prince ne portait aucune cicatrice.
    Penda consentit à l’épouser.

    Le jour où Penda devait rejoindre la maison de son époux, la reine-mère lui donna
    les conseils d’usage et aussi “Nélavane”, un cheval à l’aspect somnolent. Penda
    se plaignit.

    – Mère, je devrais monter notre plus beau cheval pour me présenter devant les
    sujets de mon mari.

    – Ma fille, Nélavane a de la sagesse, il sera ton conseiller aux moments difficiles.
    Penda fit endosser à son cheval le plus riche caparaçon de l’écurie royale pour
    masquer sa laideur.

    Elle chevaucha de longues journées à côté de son mari qui conduisait 
    un pursang d’une finesse et d’une nervosité extraordinaires. Suivaient cavaliers et griots;
    Penda, dressée sur ses étriers de fer, admirait la perspective houleuse des têtes
    altières nimbées du voile de poussière que soulevait le pas cadencé des coursiers.
    Il lui sembla que leur nombre diminuait, que les files devenaient creuses à chaque
    tournant de sentier. Etait-ce le voile de poussière qui lui cachait les derniers rangs
    des cavaliers? Il semblait que les arbres qui bordaient le chemin augmentaient en
    nombre quand on les avait dépassés. Ces interrogations fourmillaient dans l’esprit
    de Penda. Elle crispa les doigts sur les rênes. Le cheval s’arrêta sous la morsure
    du fer meurtrissant sa bouche. Penda fut tirée de sa méditation. Elle demanda une
    explication, d’autant plus que le dernier rang venait de s’éclipser.

    – Où sont passés, mon époux, les hommes qui formaient notre escorte?
    – Ils sont devenus, sous mon charme, ce qu’ils étaient, des arbres.
    – D’où vous vient ce pouvoir?– Je suis lion-fée. J’ai su qu’il existait une jeune fille capricieuse qui ne voulait

    pas épouser d’homme qui eût une cicatrice.

    – Ses mains s’étaient transformées en pattes velues de lion. Le cheval disparut.

    Elle vit devant elle, un lion à queue nerveuse et agitée.
    – Suis-moi, dit-il.
    [...]
    Lylian Kesteloot, Anthologie négro-africaine. Panorama critique des prosateurs,

    poètes et dramaturges noirs du 20ème siècle, Paris, EDICEF, 1987, p. 357.

    2.1.2 Activité de compréhension du texte

    1. Comment l’éducation de Penda a-t-elle eu une influence sur son choix du
    conjoint ?
    2. Son choix est-il réaliste ? Justifie ta réponse.
    3. De quel genre de texte s’agit-il ?
    4. Quelle leçon morale tires-tu de ce texte ?

    5. Imagine la suite de l’histoire.

    2.1.3. Activité d’exploitation lexicale
    A. Activité d’apprentissage
    Relève dans le texte cinq mots en rapport avec les fiançailles explique-les en tes
    propres mots et emploie-les dans une phrase.
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
    Lexique relatif aux fiançailles :
    aimer, adorer, chérir, ami, amant, amitié, affection, tendresse, fidélité, confiance,
    discrétion, sympathie, confidence, coup de foudre, sentiment, charme, beauté,
    attirance, dot, fiancé, ménage, célibat, ...
    Citations et proverbes sur les fiançailles :
    “Ceux qui aiment la vérité doivent chercher l’amour dans le mariage,
    c’est-àdire l’amour sans illusions.” Albert Camus

    « De bonne amour vient beauté, de fol amour ne vient que mal. »
    Proverbe français ; Les mimes, enseignements et proverbes (1581)
    « Le langage du cœur est celui qui convient le mieux à l›amour. »

    Proverbe français ; Le dictionnaire d’amour (1808)

    C. Je comprends et j’applique.
    Activité 1: Comment comprends-tu les expressions suivantes employées
    dans le texte :

    a. Une fille belle comme les étoiles :
    b. L’âge du mariage
    c. Crisper les mains
    d. Cacher la laideur
    e. Le lion-fée.
    Activité 2 : Trouve les contraires des mots suivants :
    a. Repousser
    b. Beauté
    c. Rejoindre
    d. Masquer
    e. Disparaître
    Activité 3 : Relève les mots et les expressions ou des phrases qui donnent

    au texte l’aspect d’un conte.

    2.1.4. Activité d’exploitation grammaticale
    Le discours direct et le discours indirect :
    Verbes introducteurs au présent ou au futur
    A. Activité d’apprentissage
    Lis les phrases suivantes et analyse comment dans chaque couple de phrase, la
    même idée est exprimée.
    1. « Le prince ne porte aucune cicatrice », disent les serviteurs.
     Les serviteurs affirment que le prince ne porte aucune cicatrice.
    2. Le lion dit à Penda : « Suis-moi ».
     Le lion dit à Penda de le suivre. /Le lion exige à Penda qu’elle le suive.
    3. Vas-tu épouser Mademba, lui demande son frère.

     Son frère lui demande si elle va épouser Mademba. 

    4. Qu’est- ce que tu fais dans ta chambre ? demande la mère à Penda.
     Elle lui demande ce qu’elle fait dans sa chambre.
    5. Où habites-tu, demande Penda au prince étranger.

     Penda demande au prince étranger où il habite. 

    B. J’apprends et je dégage l’essentiel
    Pour passer du discours direct au discours indirect :
    Quand le verbe introducteur est au présent ou au futur, les temps ne changent
    pas.
    La subordination est introduite par la conjonction « que » (elle doit être
    répétée devant chaque verbe).
    Les deux points et les guillemets sont supprimés.

    Le changement de personne des pronoms personnels et des mots possessifs : 

    C. Je comprends et j’applique
    Activité 1 : Mets les phrases suivantes au discours indirect.
    a. « Il fait beau », dit la mère.
    b. Dépêche-toi ! dit Anne à son frère.
    c. Qu’est-ce que tu veux faire ? demande l’animateur à l’élève.
    d. « Où veux-tu aller ? », dit le père à sa fille.
    e. « Tu veux aller en ville ? », demande Jean à sa fiancée.
    Activité 2 : Mets les phrases suivantes au discours direct.
    1. Monsieur Gatsinzi dit qu’il voudrait envoyer un paquet à Huye.
    2. Il me dit qu’il n’a pas bien noté ce que vous venez d’expliquer.
    3. Je dirai que je ne suis pas au courant de cette affaire.
    4. L’avocat nous répond que notre dossier sera clôturé la semaine prochaine.
    5. La mère demande aux enfants s’ils n’ont pas faim.
    Activité 3 : Le Directeur Général d’une entreprise multinationale a réuni ses
    délégués étrangers et s’exprime en anglais
    .
    Rapporte les principales phrases de son discours à un délégué français qui ne
    comprend pas l’anglais en choisissant dans la liste le verbe qui convient pour
    introduire chaque phrase.
    N.B. Vous faites partie des employés de cette entreprise.
    Liste des verbes introductifs : annoncer, avouer, conseiller, déclarer,
    demander, interdire, révéler, suggérer.

    Le Directeur Général :
    – La situation de notre entreprise est préoccupante.
    – Je ne devrais pas le dire, mais notre déficit est catastrophique.
    – Nous allons licencier 20% du personnel, surtout ne le dites à personne !
    – Je ne vois pas l’avenir d’une manière optimiste.
    – Faites des économies dans le fonctionnement de votre service ! Etudiez
    mieux les marchés ! C’est un conseil. Et pourquoi ne pas vous inspirer des

    méthodes de la concurrence.

    Activité 4 : Gisèle vient de recevoir une lettre de son amie Patricia. Elle
    communique le contenu à son mari. Que dit-elle en utilisant le
    discours indirect.
    Ma chère Gisèle,
    Comment vas-tu ? Ça fait longtemps que je n’ai pas eu de tes nouvelles. Que
    devenez-vous, Gérard et toi ?
    Est-ce que vous connaissez la nouvelle ? Nous venons d’avoir une petite fille.
    Elle s’appelle Faustine et elle est adorable.

    Si vous êtes libres le 30 Juin, venez à la petite fête que nous organisons.

     2.1.5. Activité de production 

    Activité de production orale.
    Débat : En groupes avec tes camarades de classes faites un débat sur ce sujet
    ensuite présentez vos arguments devant les autres / la classe : « La dot est-elle
    nécessaire dans la culture rwandaise? ».
    Activité de production écrite.
    B. Expression écrite
    Sujet : Raconte par écrit le déroulement d’une cérémonie de fiançailles à laquelle
    tu as assisté. Insiste sur les moments importants comme la remise de la dot (au

    moins 150 mots).

    2.1.6. Activité ludique
    Lis et chante cette chanson
    Pour mieux t’aimer
    Nana Mouskouri
    Je serai la plus tendre
    Je saurai te prouver

    Que j’ai mis pour t’attendre
    Une éternité
    Je saurais me défendre
    Contre une armée


    Pour mieux t’aimer
    Pour mieux t’aimer
    J’apprendrai tous les rôles
    Je serai à la fois
    La plus gaie la plus drôle
    J’aurai quelquefois
    La tristesse du saule
    Ou sa beauté
    Pour mieux t’aimer
    Pour mieux t’aimer
    Je serai la même et chaque jour différente
    Tour à tour aimante et refusant ton amour
    Je saurai les caresses
    Que l’on a oubliées
    Je serai ta maîtresse
    Et ta fiancée
    Courtisane et princesse
    A volonté
    Pour mieux t’aimer
    Pour mieux t’aimer

    Je serai forte ou faible
    Mais toujours pour gagner

    Ta compagne fidèle
    Ton âme damnée
    Je serai toutes celles
    Qui t’ont aimé
    Pour mieux t’aimer
    Pour mieux t’aimer

    Et si tu es Dieu je saurai faire des miracles
    Si tu es le diable je choisis ton enfer

    J’effacerai des tablettes
    Les amants du passé
    Roméo et Juliette
    Seront dépassés
    J’inventerai les poètes

    Pour nous chanter

    Pour mieux t’aimer
    Pour mieux t’aimer

    Et si je me condamne
    C’est pour t’apprivoiser
    Si je suis corps et âme
    Pour t’abandonner

    C’est pour être ta femme
    Tout simplement
    Je t’aime tant
    Je t’aime tant

    Je t’aime tant
    Je t’aime tant

    Je t’aime tant

    http://www.Nana+mouskouri+pour+mieux+t%27aimer+paroles&oq=nana+mouskouri.

    Unité 2 : Le mariage
    2.2.1. Activité de mise en situation
    Observe ces illustrations et réponds aux questions suivantes




    1. Décris les personnages que tu vois sur l’image.
    2. Où se déroule la scène ?

    3. Que penses-tu des attitudes des personnages ?

    Texte : Le mariage n’est pas une plaisanterie
    Sibiri et Birama sont les deux frères de Kany. Ils discutent à propos de son mariage.
    Birama : Ce mariage fera le malheur de Kany. C’est pour ça que je suis contre.
    Notre sœur n’aime pas Famagan. Elle ne sera jamais heureuse avec lui. Et puis, il
    a déjà deux femmes. Kany aime un autre garçon. Pourquoi vous opposeriez-vous
    à leur union ? Ce garçon réussira un jour, croyez-moi.

    Sibiri partit d’un éclat de rire.

    Sibiri: Je te savais insolent, Birama, je viens de découvrir que tu es fou. Il faut que
    tu sois fou pour me dire ce que je viens d’entendre. Que vient faire le point de vue
    de Kany dans cette affaire. C’est nous qui décidons, comme il est d’usage. C’est à
    Kany de suivre. Depuis que le monde est monde, les mariages ont été faits comme
    nous le faisons. Tu es trop petit pour nous montrer le chemin.

    Les yeux de Birama brillaient de colère, son visage devint dur.

    Birama : Ah ! C’est ainsi ? Hurla-t-il. Eh bien ! Depuis que le monde est monde, les
    mariages ont été mal faits. Ce n’est d’ailleurs pas un mariage, reprit-il, mais une
    vente aux enchères. Vous agissez comme si Kany était non une personne, mais un
    vulgaire mouton. Ce qui vous intéresse, c’est combien vous en tirez. Vous la livrez
    au plus offrant et vous ne vous souciez plus de savoir ce qu’elle devient. Qu’elle soit
    l’esclave de Famagan, reléguée au fond d’une case au milieu d’autres esclaves,

    vous vous en moquez. Pour vous, ce qui compte, c’est ce que vous recevez.

    Sibiri : Je crois que tu as perdu la tête. D’ailleurs, tout ce que tu viens de dire cadre
    bien avec votre conduite, à vous qui reniez votre milieu, à vous qui avez honte de
    votre origine, à vous qui ne rêvez que d’imiter vos maîtres, les Blancs. Oui, nous
    avons le droit d’imposer qui nous voulons à Kany parce que Kany a quelque chose
    de nous : elle porte notre nom, le nom de notre famille. Qu’elle se conduise mal et
    la honte jaillit sur notre famille. Il ne s’agit donc pas d’une personne, mais de tout le
    monde. Tu me parles de ton camarade ? Voyons, qui est-ce qui l’a choisi ? Kany,
    me diras-tu ; mais, dis-moi, crois-tu que Kany, à elle seule, puisse mieux juger que
    nous tous réunis? Le mariage n’est pas une plaisanterie, il ne peut être réglé par
    ceux qui ne rêvent que de cinéma, de cigarettes et de bals. Nous connaissons
    Famagan. Nous nous sommes renseignés sur lui. Il a sa place parmi nous. C’est
    pour cela que Kany l’épousera. Tu me parles de l’argent qu’il nous a donné. Tu sais
    bien que bien avant Famagan nous vivions et nous ne mendiions pas. Et puis, il
    faut que tu sois Birama pour croire qu’un homme puisse être assez riche pour se
    payer une âme. L’argent symbolise l’effort que fournit Famagan pour accéder à
    notre famille. 
    Lylian Kesteloot, Op. cit., pp. 297-298.

    2.2.2. Activité de compréhension du texte
    Lis le texte « Le mariage n’est pas une plaisanterie » et réponds aux
    questions suivantes :

    1. Est-ce que les deux frères de Kany ont une même opinion sur le mariage de
    leur sœur ? Explique en montrant la position de chacun.
    2. Qu’est-ce que Sibiri reproche à Birama ?
    3. Pourquoi est-ce que Birama ne veut pas que sa sœur épouse Famagan ?
    4. Quelle relation existe-t-il entre Birama et le garçon que Kany aime ?

    2.2.3. Activité d’exploitation lexicale
    A. Activité d’apprentissage
    1. Cherche dans le texte les expressions et mots nouveaux relatifs au mariage.
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel
    Lexique relatif au mariage

    Lune de miel, conjoint, époux, foyer, couple, dot, fiancé, ménage, divorce,
    veuf, célibat, noces, confiance, fidélité, infidélité, mettre au monde, fonder un
    foyer, se marier, épouser, mariage civil, mariage religieux, cérémonie nuptiale,
    polygamie, monogamie, mariage homosexuel, conjugal, etc.

    C. Je comprends et j’applique

    Activité : Complète les phrases suivantes à l’aide des mots proposés ciaprès:
     Lune de miel, fonder un foyer, mariage civil, cérémonie
    nuptiale, fidélité.

    1. Carine et Léandre ont fait le……. quelques mois après avoir déclaré
    publiquement leur amour et ils ont juré de garder ….l’un à l’autre.
    2. La……a eu lieu dans la famille de la fille en présence de tous les membres
    des deux familles.
    3. Pour……..solide, les futurs époux doivent se dire la vérité.
    4. Souvent après le mariage religieux, commence la…pour les nouveaux

    mariés.

    2.2.4. Activité d’exploitation grammaticale

    Le discours direct et le discours indirect : Verbes introducteurs au passé

    A. Activité d’apprentissage
    Mets les phrases suivantes au discours indirect et décris les transformations.
    Antoine a dit : « Hier, j’ai puni mes enfants pour leur désobéissance. »
    L’avocat nous répondit : « Votre dossier sera clôturé la semaine prochaine. »

    B. Je comprends et je dégage l’essentiel
    Passage du discours direct au discours indirect :
    Le passage du discours direct au discours indirect entraîne :
    1. La subordination par la conjonction que : qu’il avait puni ses enfants...
    Il faut aussi noter la répétition de la conjonction que devant chaque subordonnée.
    Exemple : Elle annonça qu’elle avait manqué le taxi de sept heures et qu’elle
    prendrait celui de huit heures.
    2. La suppression de la ponctuation (deux points, guillemets et point d’interrogation).
    On supprime aussi les points d’exclamation et les interjections quand il y en a.
    Exemple : Il a crié : « Aie ! Je me suis fait mal ! »
     Il a crié qu’il s’est fait mal.
    3. Le changement de personne des pronoms personnels et des déterminants

    possessifs : 

    J’ai puni mes enfants il avait puni ses enfants
    4. Le changement des temps de conjugaison car le verbe introducteur est au passé : 
    ai puni avait puni (le passé composé est devenu le plus-que-parfait), car le

                       verbe introducteur a dit est au passé composé.

    La modification des expressions de temps :

    Hier la veille ; la semaine prochaine la semaine suivante.

    En général
    1. Les verbes introducteurs sont suivis d’une subordonnée introduite par que.
    Les plus courants sont : affirmer, ajouter, annoncer, déclarer, dire, expliquer,
    promettre, répondre, etc. Les autres sont : admettre, assurer, avouer, confirmer,
    constater, crier, démentir, s’écrier, s’exclamer, jurer, objecter, préciser, proposer,
    remarquer, répliquer, suggérer, etc.

    2. Modification des modes et des temps
    – Quand le verbe introducteur est à un temps du passé (passé composé,
    passé simple, imparfait, plus-que-parfait), on modifie les temps selon les

    règles de la concordance des temps :

    – Il m’a dit : « Mon vélo est trop vieux : je vais en acheter un autre. » : Discours
    direct
    Il m’a dit que son vélo était trop vieux et qu’il allait en acheter un autre. :
    Discours indirect
    – Elle m’a écrit : « Je viens de faire soigner mon enfant et je t’inviterai quand
    son père sera venu. » Discours direct.
     Elle m’a écrit qu’elle venait de faire soigner son enfant et qu’elle m’inviterait
    quand son père serait venu. Discours indirect.
    – Ils nous ont dit : « Quand nous étions avec elles, nous aimions jouer aux
    cartes qu’elles avaient achetées : Discours direct
    Ils nous ont dit que quand ils étaient avec elles, ils aimaient jouer aux
    cartes qu’elles avaient achetées : Discours indirect
    – L’impératif est remplacé par de + infinitif quel que soit le temps du verbe
    introducteur (présent, passé ou futur).
    Exemple : Le professeur dit/ a dit/ dira aux élèves : « Ecrivez la dictée dans
    vos cahiers ! » : Discours direct
     Le professeur dit/ a dit/ dira aux élèves d’écrire la dictée dans leurs cahiers :

    Discours indirect

    Le passage de l’interrogation directe à l’interrogation indirecte entraine les mêmes
    changements de temps, de pronoms personnels et de mots possessifs, la même
    modification des expressions de temps que dans le passage du discours direct
    au discours indirect. Il y a aussi la suppression de « est-ce que » et du point
    d’interrogation. La subordination est introduite par si ou par un mot interrogatif.

    Exemple : - Il nous a demandé : « Est-ce que vous respectez vos parents ? »
    Interrogation directe
     Il nous a demandé si nous respections nos parents : Interrogation indirecte
    – « Comment écrit-on ce mot ? » elle voudrait savoir : Interrogation directe
    – Elle voudrait savoir comment on écrivait ce mot : Interrogation indirecte.
    3. Modification des expressions de temps
    Elles sont modifiées si le verbe introducteur est au passé : 

    Aujourd’hui ce jour-là, ce matin ce matin-là, ce soir ce soir-là, en
    ce moment à ce moment-là, ce mois-ci ce mois-là, hier la veille,
    avant-hier l’avant-veille, dimanche prochain le dimanche suivant,
    dimanche dernier le dimanche précédent, il y a trois jours trois jours
    plus tôt/ avant, demain le lendemain, après demain le surlendemain,

    dans trois jours trois jours plus tard/ après.

    C. Je comprends et j’applique.

    Activité 1. Mets les phrases suivantes au discours direct ou au discours
    indirect.

    a. Patrice a dit à André : « Mes parents m’entretiennent bien. »
    b. Il déclara : « C’est à Jean de décider si son enfant suivra un renseignement
    religieux. »
    c. Elle m’a conseillé : « Bois beaucoup d’eau chaque matin. »
    d. J’ai téléphoné à Louise et je lui ai demandé si elle pouvait me prêter son
    ordinateur ce week-end.
    e. Un écriteau annonçait que la séance commencerait à vingt heures.
    f. Un parent annonça à ses enfants qu’il était venu les voir chez eux la semaine
    précédente. 
    Activité 2 : Transforme cet extrait de L’Etranger d’Albert Camus en dialogue.
    Le soir, Marie est venue me chercher et m’a demandé si je voulais me marier avec
    elle. J’ai dit que cela m’était égal et que nous pourrions le faire si elle voulait. Elle a
    voulu savoir alors si je l’aimais. J’ai répondu comme je l’avais déjà fait une fois que

    cela ne signifiait rien mais que sans doute je ne l’aimais pas. « Pourquoi m’épouser 

    alors » a-t-elle dit. Je lui ai expliqué que cela n’avait aucune importance et que
    s’il le désirait, nous pouvions nous marier. D’ailleurs, c’était elle qui le demandait
    et moi je me contentais de dire oui. Elle a observé alors que le mariage était une
    chose grave. J’ai répondu « Non ». Elle s’est tue un moment et elle m’a regardé en
    silence. Puis elle a parlé. Elle voulait simplement savoir si j’aurais accepté la même
    proposition venant d’une autre femme, à qui je serais attaché de la même façon.
    J’ai dit : « Naturellement ». Elle s’est demandé alors si elle m’aimait et moi, je ne
    pouvais rien savoir sur ce point. Après un autre moment de silence, elle a murmuré
    que j’étais bizarre, qu’elle m’aimait sans doute à cause de cela que peut-être un
    jour, je la dégouterais pour les mêmes raisons. Comme je me taisais, n’ayant rien à
    ajouter, elle m’a pris les bras en souriant et elle a déclaré qu’elle voulait se marier
    avec moi. J’ai répondu que nous le ferions dès qu’elle voudrait.

    Albert Camus, L’Etranger, Gallimard, 1957.


    2.2.5. Activités de production
    A. Activité d’expression orale
    b. Activité
    Avec les camarades discute sur le sujet suivant, ensuite fais une présentation
    devant la classe:
    «Est-ce que tu pourrais accepter que les membres de ta famille décident pour toi
    sur le choix de ton ou ta fiancée ? Pourquoi ? »
    Présente les résultats devant la classe.
    Activité d’expression écrite
    Dans un texte d’au moins 100 mots, réponds à cette question. Montre bien ta
    position sur ce sujet :

    « Est-ce qu’une fille qui se marie avec un homme polygame peut être heureuse ? » 

     2.2.6. Activité ludique
    Lis , mémorise et déclame ce poème.
    C’est toi mon amour
    Je veux que tu saches,
    Je te le montre de mon mieux,
    Jamais je n’avais ressenti cet amour,
    Amour croissant de jour en jour,

    Je veux que tu saches,
    Que ma vie sans toi est impossible,
    Tu es toute ma vie, tu es mon essentielle,
    Toi mon ange, toi pour qui je vis,

    Je veux que tu saches,
    que je ne peux envisager la vie sans toi,
    Tu es tout pour moi, tu es tout à mes yeux,
    C’est à toi que je pense, c’est toi mon amour.

    Htt://www.mon.poeme.fr-poesies-poemes-damour.

    2.2.7. Lecture complémentaire
    Mariage et autorité

    Le groupe étant responsable des enfants, un homme ne peut se marier et fonder
    un foyer avant de posséder une hutte et une terre cultivable. Les rapports sexuels
    doivent être contrôlés sans que l’individu en soit cependant frustré. Au moment
    voulu, on apprend au jeune initié à bénéficier de l’expérience de la tribu pour
    maintenir son équilibre. S’il lui arrive de faire un écart, son groupe d’âge se saisit
    de l’affaire et attire l’attention du coupable sur la portée de son acte aux yeux de
    l’opinion publique.

    Avant le mariage on instruit les jeunes gens des devoirs que comporte ce nouvel état.
    Le mariage comporte deux aspects. D’une part, le garçon et la fille se choisissent
    librement. Il ne s’agit pas d’un saut dans l’inconnu car ils ont eu au préalable la
    possibilité de se fréquenter et de se connaitre. D’autre part, le mariage implique
    l’alliance de deux familles dans le domaine économique et social. Ces liens sont
    un élément fondamental de la vie tribale. Le mariage et la paternité permettant à
    un homme de contribuer au bien de la communauté; mais il ne peut participer au 
    gouvernement de la tribu avant que ses enfants soient adolescents. L’expérience
    lui aura alors donné une véritable maturité, le qualifiant pour administrer avec
    sagesse, intelligence et équité les intérêts de la communauté, tout comme il l’avait
    fait à une moindre échelle dans le groupe familial.

    L’esprit démocratique régnant, un homme ayant des dons naturels et des qualités
    marquantes est élu par ses pairs comme porte-parole de son groupe d’âge. Ce
    même homme, après être passé par tous les degrés d’âgé, et une fois acquise
    l’expérience de la vie, assumera un rôle important dans les affaires de la tribu.

    Lilyan Kesteloot, Op.cit., p.23.

    2.2.8. Evaluation du contexte
    Texte : Comment réussir sa vie de couple ?
    Etre en couple avec quelqu’un est l’étape normale après la relation amoureuse.
    Malheureusement, il n’existe aucun manuel dictant les règles permettant de réussir
    sa vie de couple. Parce que chaque relation est différente, il revient à vous et à
    votre partenaire d’établir les règles de votre vie comme vous le sentez. Voici une
    méthode baptisée ACC qui pourrait vous donner des idées.

    Réussir sa vie de couple dépend en premier lieu de l’état d’âme de chacune des
    personnes le constituant. En effet, pendant longtemps, on a cru que se mettre en
    couple était la clé du bonheur. Or, il n’est pas possible de rendre son compagnon
    heureux quand, soi-même, on n’est pas épanoui. C’est égoïste, diriez-vous, mais
    la meilleure façon de le faire est de prendre soin de soi-même avant de penser au
    couple. Plus vous arriverez à être heureux individuellement, plus vous irradierez
    sur votre bien-aimé (e). Celui-ci ou celle-ci sera alors plus enclin (e) à vous écouter,
    à s’ouvrir à vous… Dites-vous alors que votre propre bonheur rend aussi votre
    partenaire heureux.

    Réussir sa vie de couple, c’est se comprendre par la communication. La base
    de toute relation humaine est la communication. Le couple, composé de deux
    personnes distinctes, ne fait pas exception à cette règle. En effet, de nombreux
    désaccords proviennent de malentendus. Pour éviter qu’une simple broutille mal
    comprise vienne détruire une union, les concernés doivent beaucoup échanger. Il
    ne suffit pas de répondre aux questions de l’autre, mais de lui parler à cœur ouvert.
    Cela permettra non seulement de régler vos différends, mais aussi de plus vous
    connaître. Votre vie de couple n’en sera que réussie.

    https://www.je-dois-reussir.com/reussir-sa-vie-de-couple/ 27 Novembre 2019

    Questions de compréhension du texte
    A. Lis le texte et réponds aux questions suivantes :
    1. En lisant le titre, qu’espères-tu découvrir dans le texte ?
    2. Selon le texte qu’est-ce qu’il faut pour rendre son compagnon heureux ?
    3. Quels sont les éléments indispensables pour réussir une vie de couple.
    4. Quel conseil l’auteur donne-t-il au couple pour éviter des broutilles ?
    5. Qu’est-ce que tu entends par le mot « échanger » dans la vie conjugale.
    B. Vocabulaire
    1. Cherche cinq mots relatifs à la vie du couple et emploie-les dans un paragraphe
    relatant la vie d’un couple que tu connais.
    2. Complète les phrases par les mots suivants : fidélité, ménage, divorce,
    mariage civil, épouser.

    a. Edgar aime Emelie. Un soir, il lui pose la question suivante : « Veux-tu
    m’……. ? ». Quelques mois plus tard, ils ont fait le………. devant les
    autorités locales. Ils se sont juré de garder……l’un à l’autre.
    b. La compréhension mutuelle est une valeur importante dans un….
    c. Les confessions religieuses n’admettent pas le……car seule la mort peut
    séparer les mariés.

    C. Grammaire

    1. Mets les phrases suivantes au discours direct ou indirect selon le cas.
    a. Jean et Catherine disent : « nous sommes fatigués »
    b. Hélène a annoncé à ses parents : « Je vais partir dans huit jours et je ferai
    tout pour vous saluer dès que j’arrive ».
    c. L’enfant répétait qu’il ne voulait pas aller à l’école mais les parents avaient
    tout fait pour le retourner à l’école.

    d. Sabine a dit qu’elle avait acheté ce pantalon avant-hier.
    e. Le professeur conseille aux étudiants : « écrivez la correction de l’exercice
    dans vos cahiers »
    2. Mets les phrases suivantes au discours indirect
    a. Il a dit : je vais à l’hôpital aujourd’hui.
    b. Le maire a exigé : respecte les droits de l’enfant.
    c. Hier, il y a eu une réunion sur les droits de la personne, a dit Jean à son
    ami.
    d. Un camarade m’a suggéré : tu liras le livre et en fera un résumé.
    e. Elle déclare : j’ai protégé mon enfant contre l’exploitation et je le conseille
    à tout le monde de faire de même.
    D. Expression écrite
    A partir du sujet suivant, rédige un texte qui a pour titre « Les cérémonies de
    mariage au Rwanda » (100 mots)
    Sujet : Estimes-tu absolument nécessaires les dépenses somptueuses
    consacrées aux cérémonies de mariage ? 

    Bibliographie
    1. Œuvres consultées
    BADY, I. et alii, Exerçons-nous, Grammaire 350 exercices, Paris, Hachette, 1996.
    BLED, E., et BLED, O., Cours supérieur d’orthographe, Paris, Hachette, 1992.
    BIKOI, F-N., Le français en seconde, Paris, EDICEF, 1998.
    BOY, M., Formes structurales du français, Paris, Librairie Hachette et Larousse, 1973.
    DELATOUR, Y. et alii, Grammaire du français, Paris, Hachette, 1991.
    DUGENNE, P.C., Grammaire et orthographe, Paris, Ligel, 1970.
    GAU, C., Bescherelle école (Exercices CM1), Paris, Hatier, 1998.
    GIRARDET, J. et CRIDLIG, J-M, Panorama de la langue française, Méthode de
    français, Paris, Clé International, 2004.
    GIRARDET, J. et CRIDLIG, J-M, Panorama de la langue française, Cahier d’exercices
    (1 &2), Paris, Clé International, 1996.
    GRAAP, Nouvelles paroles de brousse, Paris, Karthala, in Horizon d’Afrique, A.C.C.T.
    / EDICEF, 1994.
    NKOUMBA, B., L’origine de l’eau in Horizons d’Afrique, A.C.C.T. / EDICEF, 1994
    KESTELOT, L., Anthologie négro-africaine. Panorama critique des prosateurs,
    poètes et dramaturges noirs du 20ème siècle, Paris, EDICEF
    LEROY-MIQUEL, C. et GOLIOT-LETE, A., Vocabulaire progressif du français, Paris,
    Clé International, 2004.
    MAUFFREY, A., et alii, Grammaire française, Paris, Hachette, 1988.
    MERIEUX, R. et alii, Latitudes. Méthode de français. Cahier d’exercices 1&2), Paris,
    Didier, 2010.
    MINEPRISEC, Textes et activités pour la classe de Français, 5ème année secondaire.
    Dossier 8, Amour, dot et mariage, Kigali, Imprisco, 1987.
    MIQUEL, C., Tests d’évaluation vocabulaire progressif du français, Paris, Clé
    International, 2004.
    MONNERIE, A., Le français au présent, Paris, Didier / Hatier, 1987.

    PECHEUR, J et alli, Campus 3, cahier d’exercices, clé international, septembre 2003

    2. Références électroniques

    https://fr.unesco.org/sites/default/files/unesco_covid_brief_fr.pdf
    http://www. nana+mouskouri+pour+mieux+t%27aimer+paroles&oq=nana+mouskouri
    https://www.je-dois-reussir.com/reussir-sa-vie-de-couple
    http://citation-celebre.leparisien.fr
    https://www.je-dois-reussir.com/reussir-sa-vie-de-couple/ 27 Novembre 2019

    https://www.biron.com/fr/centre-du-savoir/petit-guide-biron/vieillissement