Topic outline
INTRODUCTION
Le présent manuel est destiné à toi apprenant de la sixième année des Sciences
Infirmières. Il a été conçu dans le cadre du nouveau curriculum d’enseignement
basé sur les compétences pour te permettre d’approfondir les compétences
acquises dans les classes précédentes et pour te faire acquérir des compétences
nouvelles tirées des contextes variés dont tu as besoin pour progresser dans ton
apprentissage.
Ce manuel t’aidera à développer ta capacité de compréhension et de production
orale et écrite, et à accroître ton bagage linguistique. Cette année, tu vas effectuer
beaucoup d’activités d’apprentissage et de production mais aussi des recherches
personnelles et des lectures cursives indiquées sous la rubrique de l’exploitation
littéraire. Le travail qui t’attend requiert des efforts de ta part parce que tu dois
participer activement à ton propre apprentissage, ton professeur ne jouera que le
rôle de facilitateur.
Ce livre est constitué de contextes découpés en unités et chaque contexte est
terminé par une évaluation. Pour ce qui est de l’exploitation de chaque unité,
celle-ci comprend les activités variées dont la mise en situation, la compréhension
du texte, l’exploitation lexicale, l’exploitation grammaticale, ainsi que la production
orale et écrite. Toutes ces activités visent à développer la compétence clé à acquérir
à la fin de chaque contexte et qui est définie dans le programme de français.
Les contextes et les textes que tu vas exploiter sont proches de ton quotidien et de
tes centres d’intérêt. Leur choix tient aussi compte des problèmes qui se posent dans
notre pays auxquels tu es appelé à trouver des solutions. Les activités proposées
visent à te faire acquérir des compétences qui te permettront non seulement de
communiquer aisément en français mais aussi de te comporter comme un bon
citoyen responsable et libéré des préjugés discriminatoires et imprégné des valeurs
positives rwandaises et universelles.
Ce manuel est composé de deux contextes à savoir : « les médias » et « l’amour
et le mariage ». La langue utilisée tient compte de ton niveau et du programme
officiel de français.
Puisse ce manuel t’aider à travailler avec ordre, rigueur, ardeur et créativité afinque tu puisses enrichir ton savoir, ton savoir-faire et construire ta personnalité!
CONTEXTE I : LES MEDIAS
Activité introductive du contexte
Observe les images puis réponds aux questions suivantes :
1. Décris les personnages que tu vois sur l’image.
2. Quelles activités observes-tu sur cette image ?
3. A partir des images observées, exprime ton opinion sur la conception desmédias et leur impact dans la société.
Unité 1: Les médias imprimés
1.1.1. Activité de mise en situation
a. Observe cette image et dis le message qu’il transmet.
b. Etablis la relation entre le message transmis par l’image et le titre du texte(en considérant l’aspect, la présentation du texte).
1.1.2. Activité de compréhension du texte
CE N’EST PAS NORMAL D’AVOIR MAL
DECLARONS LA GUERRE A LA DOULEUR
Considérée comme une priorité de santé publique en 1998, la lutte contre la douleur
a du mal a s’organiser et sa prise en charge dépend plus souvent de la motivation
d’une équipe soignante que d’une volonté générale. Les patients font les frais decette situation.
TEMOIGNAGE
« C’est dans la tête »
Jocelyne, 51 ans, souffre des deux hanches (dysplasie) depuis l’enfance.
« J’ai commencé à avoir des douleurs à six ans. Jour et nuit, j’avais mal aux pieds
et aux jambes. Je me plaignais, mais les médecins disaient à mes parents que
c’était normal à cause de la croissance et que, si je refusais de marcher, c’est
que j’étais paresseuse. J’étais une petite fille sage et, pour mes parents la parole
du médecin est sacrée, donc je n’ai plus rien dit puisque c’était « dans ma tête ».
Je pensais que tout venait de moi. J’avais honte. Pourtant je n’arrivais pas à
me résigner. Ma malformation a été diagnostiquée à 26 ans. J’ai subi plusieurs
opérations et j’ai une prothèse à la hanche droite. Hélas mes douleurs ont continué.
J’ai consulté différents médecins : ils m’ont tous dit que j’avais été très bien soignée
et qu’il n’y avait plus de raison que je soufre maintenant, que c’était encore dans
ma tête. Ils m’ont prescrit des médicaments contre la douleur. Ca n’a rien changé.
J’avais toujours mal et c’était de plus en plus insupportable, une véritable torture
au quotidien. J’ai pensé au suicide plusieurs fois jusqu’au jour où j’ai lu un article
sur la «consultation» douleur à l’hôpital de Caen. J’ai dû insister pour avoir un
rendez-vous. Là, pour la première fois j’ai eu l’impression d’être entendue. Enfin
un médecin me croyait, m’écoutait, m’informait. Quel soulagement de ne plus être
culpabilisée ! La reconnaissance de ma douleur a été capitale pour moi. Il m’arrive
aujourd’hui de ne plus souffrir pendant deux ou trois jours sans médicaments, c’est
merveilleux. Ma vie a changé. J’ai accepté de vivre avec la douleur car on m’aappris comment faire. Mais il faut oser demander de l’aide ».
Pécheur, J et alii, Campus 3, cahier d’exercices, clé international, septembre 2003
Questions de compréhension du texte
1. De quel type de document s’agit-il ?
2. A qui s’adresse-t-il ?
3. Combien d’années a-t-elle souffert avant le diagnostic ?
4. Relève un passage du texte qui montre que la patiente était désespérée ?5. Que penses-tu de différents médecins qui l’ont consultée ?
1.1.3. Activité d’exploitation lexicale
A. Activité d’apprentissage
1. Relis le texte et relève un passage qui montre le rôle des médias dans la vie
de Jocelyne.
2. Cite au moins cinq mots relatifs aux médias imprimés.
3. Ce texte a été tiré d’un journal (média imprimé), mais il existe aussi d’autres
sortes de médias appelés «médias en ligne ». Exemple : You tube. Donne
cinq autres mots relatifs aux média en ligne.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel
– La signification et le réemploi du lexique relatif aux médias imprimés : Médias,
journal, magazine, article, rédacteur en chef, reporteur, maison d’édition,
hebdomadaire, censure, etc
– Lexique relatif aux médias en ligne : téléphone, fax, courrier électronique
(courriel), internet, internaute, Facebook, twitter, Whatsapp, blog, forums,chats, virtuel, toile (web), cédéroms,
Médias : ensemble des moyens d’information, de communication.
Journal : document qui recense par ordre chronologique les
événements pour une période donnée.
Synthèse de l’actualité du jour, de la semaine, etc. par un
organe de presse.
Magazine : Publication périodique généralement illustrée, émission
périodique de radio, télévision sur un sujet déterminé.
Article : texte qui forme une division ou une subdivision d’un journal.
Rédacteur en chef : – personne responsable de la rédaction d’une publication
ou d’un journal audio-visuel ;
– il s’agit du rang le plus élevé d’une équipe de rédaction.
Reporter : Journaliste chargé d’un reportage.
Reportage : Enquête retransmise par la presse écrite, la radio ou la
télévision sur un sujet précis.
Edition : Ensemble d’exemplaires d’un journal imprimés en une fois.
Courrier électronique (courriel) : Système de transmission de messages
électroniques entre différents utilisateurs en
différé.
Abonnement : Convention entre un fournisseur et un client pour l’usage
habituel d’un service ou la fourniture régulière d’un
produit.
Hebdomadaire : Journal qui parait chaque semaine.
Trimestriel : Journal qui parait une fois les trois mois.
Censure : Examen du journal avant d’en permettre la publication
Rubrique : Ensemble d’articles sur un même thème.
Source d’information : Origine de l’information (personnes, articles, livres…)
Chapeau : Texte court synthétisant l’essentiel du contenu de l’article
qui suit.
la une : La première page d’un quotidien
Faits divers : Evénements divers (crimes, accidents…)
Interview : Compte rendu mentionnant les questions du journaliste et
les réponses de la personne interrogée.
Dépêche : Information provenant d’une agence de presse.
Quotidien : journal qui paraît chaque jour
Hebdomadaire : journal qui paraît chaque semaine
Mensuel : journal qui paraît chaque mois
Bimensuel : journal qui paraît deux fois le mois.Tirage : Nombre d’exemplaires d’une publication
C. Je comprends et j’applique.
Activité 1. Réponds par vrai ou faux.
a. On trouve plusieurs rubriques dans les journaux.
b. Un rédacteur en chef est charge de la gestion financière du journal.
c. Un journal publié tous les jours est un quotidien.
d. Chaque exemplaire d’un magazine s’appelle un tirage.
e. « La une » d’un journal est sa première page.
f. Un magazine est un hebdomadaire.
Activité 2: Dans un tableau à deux colonnes, classe les effets positifs et leseffets négatifs des réseaux sociaux (watsapp, facebook, intergramme, etc).
Activité 3 : Forme des phrases avec chacun des mots suivants. (Tu peux
utiliser le dictionnaire pour certains mots qui sont nouveaux pour toi).
1. Enquête/investigation
2. Correspondant
3. Reporter
4. Facebook
5. You tube1.1.4. Activité d’exploitation grammaticale
1. Le mode indicatif : Le plus-que-parfait
A. Activité d’apprentissage
Lis ces phrases et analyse les formes verbales qu’elles contiennent.
« Voici ce qui est arrivé quand Dieu avait fini son travail. Il avait créé toutes les
choses : les plantes de la savane, de la brousse et de la foret ; les oiseaux du ciel
et les animaux de la terre ; les insectes de toutes sortes et les hommes. Mais il
n’y avait pas d’eau. Dieu avait oublié de créer l’eau. Et la vie était difficile pour les
êtres vivants.»
Beling NKOUMBA, Contes du Cameroun.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
Le plus-que-parfait
– Le plus-que-parfait exprime l’antériorité d’un fait par rapport à un autre fait passé.
Exemples
– J’ai acheté le livre dont vous m’aviez parlé.
– Ils avaient préparé le repas, quand leurs parents sont rentrés.
– Quand les parents sont rentrés, les enfants avaient terminé la cuisine.
– Quand l’enseignant de français est entré dans la classe, les élèves avaient
fait leur devoir.
C. Je comprends et j’applique.
Activité 1 : Reformule les phrases selon ce modèle
Le professeur se rend compte que les apprenants n’ont pas bien compris son
explication
Le professeur se rendait compte que les apprenants n’avaient pas bien
compris son explication
a. RWANDAIR confirme que l’avion en provenance de Hong Kong est arrivé.
b. Bernard est en retard, une fois de plus, il n’a pas entendu son réveil.
c. Elle est architecte, elle a fait ses études à l’Université du Rwanda, Collège
de Technologie.
d. Je vais chercher le livre que j’ai commandé chez le libraire.e. Depuis qu’il a eu un accident de voiture, il souffre du dos.
Activité 2 : Complète les phrases en employant le verbe indiqué au plusque-parfait.
a. Je cherche ma montre, je croyais que je l’ (poser) sur ma table de nuit.
b. Le candidat à la présidence a été réélu, les sondages l’(prévoir).
c. Tu n’as pas vu ma raquette de tennis, je la (laisser) dans l’entrée.
d. Tes voisins sont encore dans le quartier. Pourtant la semaine dernière, on
m’a dit qu’ils (partir).
e. Tu ne m’as pas appelé comme prévu. Tu n’as pas mon numéro ? Pourtant je
te l’(donner)
f. Julie vit encore ses parents. Je croyais qu’elle (se marier).
g. Tu es encore fâché avec ton amie ? Pourtant elle m’a affirmé qu’elle(s’excuser).
Activité 3 : Transforme au passé (imparfait et plus-que-parfait). Utilise le
pronom sujet « il »
J’avance vers la côte et j’observe l’île. Avec ma longue-vue, je n’ai rien aperçu
d’inquiétant mais le silence m’inquiète. Machinalement, je touche mon pistolet,
comme pour m’assurer de sa présence tranquillisante. Je vois la plage approcher.
Les bandits ont-ils pris le trésor ? Vont-ils me laisser faire ? Je suis décidé à mebattre pour ramener le butin.
L’expression de la cause et la conséquence
A. Activité d’apprentissage
1. Lis le passage suivant et réponds aux questions
LE ROLE DES MEDIAS
Aujourd’hui la communication est développée de sorte que le monde entier
devient de plus en plus comme un village. Non seulement les gens accèdent aux
informations grâce aux médias imprimés et en ligne, mais aussi la communication
est facile parce qu’un grand nombre de gens possèdent des téléphones portables.
a. Pourquoi la communication devient-elle facile ?
b. Pourquoi le monde entier devient-il comme un village ?
c. Grace à quoi les gens accèdent-ils aux informations ?
2. Observe ces couples de phrases ou propositions indépendantes et dégage la
relation qui existe entre elles. Ensuite relie-les de façon à produire une phrase
complexe avec une proposition principale et une subordonnée.
– Il pleut /Je prends mon parapluie– Jean est souffrant/Jean ne va pas au travail.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel
Avec ces deux phrases on peut exprimer, soit la cause, soit la conséquence:
– Je prends mon parapluie parce qu’il pleut (la cause)
– Il pleut, si bien que je prends mon parapluie (la conséquence).
• La proposition principale (dans la phrase 1) devient la subordonnée
dans la phrase 2 et la subordonnée devient la principale.
• Dans la phrase complexe, la proposition principale est reliée à la
subordonnée par des conjonctions de subordination (appelées aussi
connecteurs) suivant ce qu’on exprime.
• Les propositions subordonnées de cause sont souvent introduites par
les conjonctions: Parce que, puisque, comme, etc.
• Les propositions subordonnées de conséquence sont introduites par
les conjonctions : si bien que, de sorte que, etc.
• Bref, la notion de cause est inséparable de celle de conséquence.
Cause et conséquence sont deux faces complémentaires d’une seulerelation.
C. Je comprends et j’applique
Activité1
Dans chacun des groupes de deux indépendantes, précise laquelle indique la
cause et laquelle indique la conséquence. Ensuite relie les deux pour produire une
phrase complexe (avec une principale et une subordonnée). Pour chaque couple
d’indépendantes exprime d’abord la cause, ensuite la conséquence.
a. Mon frère n’a pas bien dormi. Il avait bu beaucoup de café.
b. Notre voisin a fait un accident. Il roulait trop vite.
c. L’exercice est très difficile. Nous ne pouvons pas le faire.
Activité 2
Exprime le rapport de cause dans ces phrases en utilisant l’expression
entre parenthèses. Fais les modifications nécessaires.
1. Elle a un bon caractère / Elle est aimée de tout le monde. (car)
2. Tu dis que tu es plus fort que moi /.Tu vas soulever ce colis. (puisque)
3. Tu as été puni/ Tu es coupable. (parce que)
4. Il est resté au lit / il est fatigué. (à cause de)
5. Il a invité tous ses amis / Il fête son anniversaire. (pour)
6. Cette fille aura une belle situation / Elle est courageuse. (grâce à)
7. Le magasin est fermé / on le répare. (parce que)
8. Il reste à la maison/ Il est de repos. (sous prétexte que)
9. Il a échoué / Il est paresseux. (comme)10. Je fais du sport / je veux maigrir. (car)
1.1.5. Activités d’expression
A. Expression orale
Sujet: Interview : Imagine une interview; un journaliste interroge un médecin à
propos de la pandémie de la COVID19.
B. Expression écrite
Sujet : «Les moyens de communication modernes ont fait du monde un seul
village ». Commente cette citation en te référant au contexte « Les medias » (250à 300 mots)
1.1.6. Lectures complémentaires
Les compétences en littératie médiatique : quelques éclaircissements
Dans notre quotidien, les médias sont ces objets hybrides qui incorporent de l’humain
pour permettre aux gens de communiquer sous une forme moins contraignante
que le contact social direct. Celui-ci est, par opposition, immédiat et nécessite que
les partenaires de la communication soient présents au même moment, au même
endroit et qu’ils partagent un langage commun. Les médias, eux, nous tiennent à
distance lorsque nous sommes proches et nous rapprochent lorsque nous sommes
éloignés. En cela, ce sont des composants essentiels de la civilisation.
Le développement de nouveaux médias et la transformation des médias traditionnels
nous contraignent à modifier notre conception de la communication médiatique
et à remettre en question les finalités de l’éducation aux médias. Il fallait donc
se demander si cette éducation, telle qu’elle est pratiquée actuellement, recouvre
encore bien l’ensemble des compétences requises par notre univers médiatique en
pleine évolution.
Pour répondre à cette question, il manquait un outil permettant de clarifier les
compétences dont devraient être dotés tous les usagers de l’environnement
médiatique contemporain et, plus particulièrement, celles que l’éducation aux
médias devrait désormais développer dans le monde éducatif. C’est pour combler
ce manque que nous avons développé ce cadre de compétences, offert ici commebase de réflexion à tous les acteurs de l’éducation aux médias.
L’éducation aux médias, une nécessité ?
Depuis l’apparition de l’écriture, des inventions techniques - comme l’imprimerie,
le télégraphe, la radio, le téléphone, la télévision ou encore l’internet - ont accru la
mise en réseau des hommes, où qu’ils soient dans le monde.
Si nous avons souvent l’impression que notre société contemporaine a vu leur
avènement, les médias existent pourtant depuis l’aube de l’humanité. En effet, les
premiers ont été retrouvés dans les tombes de nos lointains ancêtres : os taillés,
figurines, décorations, vêtements, , … en les créant, nos aïeux ont probablement
fait leur entrée dans la communauté des humains.
S’étant depuis lors considérablement développés, les médias sont aujourd’hui
omniprésents dans notre vie quotidienne. Ils nous sont devenus nécessaires
et influencent plus que jamais nos représentations et nos comportements. Leur
évolution actuelle multiplie des questions sociétales cruciales comme le droit à
l’information, le droit à la liberté d’expression, les droits d’auteur, la responsabilitédes propos, la frontière entre la vie privée et la vie publique, les sphères d’influence,
le développement de l’esprit critique, etc. Leur usage nécessite donc, plus que
jamais, un apprentissage, une éducation visant à rendre chacun capable, en toute
autonomie, de les comprendre, de les utiliser, de s’en défendre et d’en profiter.
La littératie médiatique ?
L’éducation aux médias a pour but de développer de nombreuses compétences
chez l’apprenant. Celles-ci doivent lui permettre d’effectuer un certain nombre
d’activités liées à divers objets médiatiques (caméra, site internet, livre, tableau,
panneaux de signalisation, etc.). Ces activités lui seront nécessaires pour évoluer
dans l’environnement médiatique contemporain de façon critique, responsable et
créative ainsi que de manière autonome et socialisée3 . 3
Cette définition recouvre la version moderne des finalités de l’éducation aux
médias, définies dans le Dossier de Synthèse rédigé sous la direction de Robert
Wangermée et déposé par le CEM, en 1996 au Gouvernement de la Communauté
Française. 11 L’ensemble des compétences liées aux usages médiatiques peut
être désigné sous l’expression nouvelle de «littératie médiatique»4.
Concrètement, l’éducation aux médias a pour objectif de faire acquérir à l’apprenant
des compétences liées à la création et à l’utilisation des médias, afin de lui permettre
de combiner des savoir-faire et des savoir-être pour s’adapter, de manière originale
et non-stéréotypée, à des situations inédites liées aux médias5 . Elle devra aussidévelopper des processus d’évaluation spécifiques de cet apprentissage.
Qu’est-ce qu’un média ?
Pour qu’un objet soit considéré comme un média, il doit présenter deux éléments
étroitement imbriqués. D’une part, il doit disposer d’une couche symbolique, lui
permettant d’évoquer un concept, une idée, une valeur ou un sentiment, par
l’intermédiaire de codes, de savoirs et d’inférences, partagés au moins partiellement
avec autrui. D’autre part, il doit être constitué d’une couche technique, d’un matériau
plus ou moins complexe, configuré de telle sorte qu’il porte la couche symbolique et
la maintienne ou l’achemine là où le média doit parvenir.
Dans ce sens, la parure d’un chasseur, le journal, le film, la bague de fiançailles
de la grand-mère, le téléphone et la console vidéo sont tous des médias. Ils sont
constitués d’une matière : une peau d’animal, du papier, une pellicule, de l’or, du
plastique ou des métaux. Ils sont, de plus, le symbole de l’identité du chasseur, de
l’information, du divertissement, de l’engagement, de la communication ou du jeu.
Le média est aussi bien un document qu’un dispositif médiatique : une photo,
l’appareil photographique, la galerie ou le musée qui expose la photo ; un film
ou la caméra, le téléviseur ou la salle de cinéma ; un texte manuscrit, le stylo, la
lettre timbrée ou le courrier postal ; le contenu d’une page web, un navigateur del’internet ou l’ordinateur...
Pour dire les choses autrement, un document et un dispositif médiatique sont
indissociables parce qu’un document ne devient un média que dans les dispositifs
qui permettent de le créer et de le transmettre. Ces dispositifs combinent toujours
un canal technique, celui des outils de production et de diffusion du message, et un
canal institutionnel, celui de l’organisation sociale de l’usage de ces outils.
Toutefois, notre approche restera plutôt centrée sur l’objet produit et diffusé par ces
dispositifs parce que cet objet est le foyer de la communication médiatique.
https://www.csem.be/sites/default/files/2021-01/cadre-competences-educationaux-medias-portefeuille-activites-pedagogiques-2016.pdf
1.1.7. Activité de renforcement
Faites correspondre les mots de la liste A aux définitions données a la liste B.
Répondez en remplissant le tableau ici-bas. Vous pouvez utiliser le dictionnaire
Liste A
1. La Une
2. Rubrique
3. Enquête/investigation
4. Correspondant5. Reporter
Liste B
a. Article ayant pour but d’apporter des informations approfondies sur un sujet
qui pose un problème
b. Journaliste détaché par sa rédaction ou son agence, soit dans une agence
régionale, soit à l’étranger.
c. Constitue le genre journalistique par excellence. Il s’agit de rapporter des
informations collectées au plus près de l’événement, dans le temps comme
dans l’espace.
d. Première page d’un quotidien : véritable vitrine, elle doit véhiculer, outre la ou
les information(s) capitales, l’image du journal tout entier, et donner envie de
l’acheter.
e. Ensemble d’articles réguliers, couvrant plusieurs aspects d’un même
domaine. Par exemple, la rubrique sports traite de l’athlétisme au tir à l’arc,en passant par le golf, le tennis, le football, etc.
Réponses
1.1.8. Evaluation du contexte
Texte : PEUT-ON REELLEMENT VENIR A BOUT DES MALADIES CHRONIQUES ?
Il est possible de prévenir ou de retarder la maladie ou le décès s’agissant des
maladies chroniques. 80 % des cas prématurés de cardiopathies vasculaires et
d’accidents cérébraux, 80 % des cas de diabète de type II ainsi que 40 % des
cancers pourraient être évités en adoptant une alimentation saine, en faisant de
l’exercice physique et en évitant le tabac. La troisième partie du rapport OMS
intitulé Prévention des maladies chroniques : un investissement vital donne des
exemples de pays et de programmes qui sont parvenus à réduire sensiblement le
nombre des cardiopathies, des accidents vasculaires cérébraux, des cancers, desmaladies respiratoires chroniques et des diabètes
QUELLES SONT LES MESURES EFFICACES ?
L’application de mesures exhaustives et intégrées constitue le moyen de prévenir
et de maîtriser les maladies chroniques. Des mesures exhaustives demandent
que l’on associe des approches visant à réduire les risques dans l’ensemble de la
population à des stratégies ciblant les individus à haut risque ou déjà malades. Des
approches intégrées sont axées sur les facteurs de risque communs : alimentation
malsaine, sédentarité et tabagisme, et associent des programmes de traitementpour différentes maladies. » » »
PAR OU COMMENCER ?
Certains pays disposent déjà de programmes complets pour faire face aux maladies
chroniques. Toutefois, de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire doivent
faire face à la réalité pratique, à savoir qu’ils disposent de ressources limitées pour
gérer la double charge des maladies infectieuses et des maladies chroniques.
Le cadre OMS de mise en œuvre progressive offre un moyen souple et pratique
d’aider les ministères de la santé à trouver un juste équilibre entre les divers besoins
et priorités, tout en mettant en œuvre des interventions reposant sur des bases
factuelles. Des pays comme l’Indonésie, les Philippines, les Tonga et le Viet Nam
ont appliqué ce cadre de mise en œuvre progressive : leurs expériences illustrent
la façon dont cette approche permet, par son applicabilité générale, de résoudre
les problèmes posés par les maladies chroniques sans sacrifier la spécificité propre
à un pays donné.
https://www.biron.com/fr/centre-du-savoir/petit-guide-biron/vieillissement\A. Questions de compréhension du texte
1. Donne au moins trois exemples des maladies dites chroniques !
2. Quelles mesures doit-on prendre pour réduire ou éviter les maladies
chroniques
3. « Certains pays disposent déjà de programmes complets pour faire face
aux maladies chroniques ». Que penses-tu du cas du Rwanda, y a-t-il des
mesures prises dans ce sens ?
4. Quel est le défi majeur que rencontrent les pays a revenu faible ?
5. D’après l’article, en quoi consistent ces mesures exhaustives ?
B. Questions de lexique
Les mensonges ont contribué à ouvrir la voie à l’infection et ont semé la pagaille
dans la manière dont les sociétés réagissent à la pandémie. Reconnaissant le
danger, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a averti que «
notre ennemi est aussi la vague croissante de désinformation »…. Le journalisme
est essentiel pour fournir des informations crédibles dans le cadre plus large de l’«
infodémie », et pour combattre les mythes et les rumeurs..
https://fr.unesco.org/sites/default/files/unesco_covid_brief_fr.pdf
1. Trouve dans le passage ci-dessus les mots ayant le sens de :
a. Assertion contraire à la vérité
b. Fait de donner une fausse information
c. Ensemble des activités se rapportant à la rédaction d’un journal ou à toutautre organe de presse écrite ou audiovisuelle (collecte
d. Epidémie étendue à toute la population d’un continent, voire au monde entier.
e. qui peut être cru, en quoi on peut avoir confiance.
f. Nouvelle, bruit qui se répand dans le public, dont l’origine est inconnue ou
incertaine et la véracité douteuse.
2. Forme des phrases avec les mots ci-après :
a. Santé publique
b. Prévention
c. Education à la santé
d. Promotione. Grammaire
1. Recopie ce texte au passé (imparfait et plus-que-parfait) :
J’aime passer mes vacances chez ma grand-mère. Elle est très contente de
garder ses petits-enfants. Elle a pris cette habitude et nous faisons tout ce qu’elle
demande. Elle a lu une fois dans un magazine que les enfants doivent faire de la
cuisine. Aussi, elle a décidé que chaque jour, les garçons doivent l’aider. J’aime
préparer des tartes avec les fruits de son jardin alors que Paul, mon cousin, préfère
faire sauter les crêpes. Les repas sont toujours animés et le dessert est attenduavec impatience
2. Etablis entre les propositions indépendantes un rapport grammatical de
cause ou de conséquence en fonction du sens et suivant des indications
entre parenthèses.
a. Il n’a pas vu le signal. Il ne s’est pas arrêté. (conséquence)
b. Il ne boit que du bouillon. Il est malade. (cause)
c. Ce gâteau est très bon. Je le reprendrai. (conséquence)
d. Le réveil est cassé. Il est tombé. (cause)e. Il a eu un accident. Il ne s’est pas arrêté. (cause)
Activités d’expression :
Expression écrite :
Sujet: Tu es responsable d’un hôpital ou d’un centre de santé et tu as une information
importante à diffuser au public. Rédige une note informative d’un paragraphe d’aumoins 10 lignes.
CONTEXTE II : AMOUR ET MARIAGE
Activité introductive du contexte
a. Décris ce que tu vois sur les images.b. Compare les deux événements en les situant dans leurs époques.
Unité 1: Les fiançailles
2.1.1. Activité de mise en situation
Observe l’image et décris la situation.
TEXTE : PENDA
Penda était une jeune fille belle comme les étoiles du ciel, belle à vous donner
envie de l’avaler.
Elle passa une très bonne enfance, elle n’eut pas à crisper la main sur un pilon qui
en eût meurtri la paume fragile; point, non plus, de ces lourdes charges à transporter
sur la tête et qui épaississent le cou, enflent les bras. On ne voulut pas offusquer
ses regards par la fumée des cuisines.
L’art de la composition orale des poèmes, l’art de moduler les mots sur les rythmes
du chant des oiseaux, de la chute des gouttes de pluie, l’art d’exprimer, dans le
langage de la danse, la signification des airs de tam-tam et aussi de se parer, de sebien tenir, furent les seuls enseignements de son enfance.
A l’âge du mariage, Penda se montra difficile; elle ne voulait épouser qu’un homme
qui n’eût pas de cicatrices. Ella refusa Massamba, connu pour ses faits d’armes
mais qui portait une cicatrice, vestige glorieux d’un coup de lance reçu à la bataille.
Elle évinça Mademba, le plus célèbre tueur de lions du pays, parce que son épaule
avait été marquée par le coup de griffe d’une lionne blessée.
Il en vint de riches, de beaux, de nobles. Penda les repoussa. Le bruit fit le tour du
pays.
Un jour, il se présenta un homme qui se disait prince d’un pays situé à sept
semaines de marche. On ne pouvait le nier, à considérer les cavaliers nombreux
qui l’accompagnaient. Deux serviteurs, attachés à la personne de la princesse,
affirmèrent que le prince ne portait aucune cicatrice.
Penda consentit à l’épouser.
Le jour où Penda devait rejoindre la maison de son époux, la reine-mère lui donna
les conseils d’usage et aussi “Nélavane”, un cheval à l’aspect somnolent. Penda
se plaignit.
– Mère, je devrais monter notre plus beau cheval pour me présenter devant les
sujets de mon mari.
– Ma fille, Nélavane a de la sagesse, il sera ton conseiller aux moments difficiles.
Penda fit endosser à son cheval le plus riche caparaçon de l’écurie royale pour
masquer sa laideur.
Elle chevaucha de longues journées à côté de son mari qui conduisait
un pursang d’une finesse et d’une nervosité extraordinaires. Suivaient cavaliers et griots;
Penda, dressée sur ses étriers de fer, admirait la perspective houleuse des têtes
altières nimbées du voile de poussière que soulevait le pas cadencé des coursiers.
Il lui sembla que leur nombre diminuait, que les files devenaient creuses à chaque
tournant de sentier. Etait-ce le voile de poussière qui lui cachait les derniers rangs
des cavaliers? Il semblait que les arbres qui bordaient le chemin augmentaient en
nombre quand on les avait dépassés. Ces interrogations fourmillaient dans l’esprit
de Penda. Elle crispa les doigts sur les rênes. Le cheval s’arrêta sous la morsure
du fer meurtrissant sa bouche. Penda fut tirée de sa méditation. Elle demanda une
explication, d’autant plus que le dernier rang venait de s’éclipser.– Où sont passés, mon époux, les hommes qui formaient notre escorte?
– Ils sont devenus, sous mon charme, ce qu’ils étaient, des arbres.
– D’où vous vient ce pouvoir?– Je suis lion-fée. J’ai su qu’il existait une jeune fille capricieuse qui ne voulaitpas épouser d’homme qui eût une cicatrice.
– Ses mains s’étaient transformées en pattes velues de lion. Le cheval disparut.
Elle vit devant elle, un lion à queue nerveuse et agitée.
– Suis-moi, dit-il.
[...]
Lylian Kesteloot, Anthologie négro-africaine. Panorama critique des prosateurs,poètes et dramaturges noirs du 20ème siècle, Paris, EDICEF, 1987, p. 357.
2.1.2 Activité de compréhension du texte
1. Comment l’éducation de Penda a-t-elle eu une influence sur son choix du
conjoint ?
2. Son choix est-il réaliste ? Justifie ta réponse.
3. De quel genre de texte s’agit-il ?
4. Quelle leçon morale tires-tu de ce texte ?5. Imagine la suite de l’histoire.
2.1.3. Activité d’exploitation lexicale
A. Activité d’apprentissage
Relève dans le texte cinq mots en rapport avec les fiançailles explique-les en tes
propres mots et emploie-les dans une phrase.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
– Lexique relatif aux fiançailles :
aimer, adorer, chérir, ami, amant, amitié, affection, tendresse, fidélité, confiance,
discrétion, sympathie, confidence, coup de foudre, sentiment, charme, beauté,
attirance, dot, fiancé, ménage, célibat, ...
– Citations et proverbes sur les fiançailles :
“Ceux qui aiment la vérité doivent chercher l’amour dans le mariage,
c’est-àdire l’amour sans illusions.” Albert Camus
« De bonne amour vient beauté, de fol amour ne vient que mal. »
Proverbe français ; Les mimes, enseignements et proverbes (1581)
« Le langage du cœur est celui qui convient le mieux à l›amour. »Proverbe français ; Le dictionnaire d’amour (1808)
C. Je comprends et j’applique.
Activité 1: Comment comprends-tu les expressions suivantes employées
dans le texte :
a. Une fille belle comme les étoiles :
b. L’âge du mariage
c. Crisper les mains
d. Cacher la laideur
e. Le lion-fée.
Activité 2 : Trouve les contraires des mots suivants :
a. Repousser
b. Beauté
c. Rejoindre
d. Masquer
e. Disparaître
Activité 3 : Relève les mots et les expressions ou des phrases qui donnentau texte l’aspect d’un conte.
2.1.4. Activité d’exploitation grammaticale
Le discours direct et le discours indirect :
Verbes introducteurs au présent ou au futur
A. Activité d’apprentissage
Lis les phrases suivantes et analyse comment dans chaque couple de phrase, la
même idée est exprimée.
1. « Le prince ne porte aucune cicatrice », disent les serviteurs.
Les serviteurs affirment que le prince ne porte aucune cicatrice.
2. Le lion dit à Penda : « Suis-moi ».
Le lion dit à Penda de le suivre. /Le lion exige à Penda qu’elle le suive.
3. Vas-tu épouser Mademba, lui demande son frère.Son frère lui demande si elle va épouser Mademba.
4. Qu’est- ce que tu fais dans ta chambre ? demande la mère à Penda.
Elle lui demande ce qu’elle fait dans sa chambre.
5. Où habites-tu, demande Penda au prince étranger.Penda demande au prince étranger où il habite.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel
Pour passer du discours direct au discours indirect :
Quand le verbe introducteur est au présent ou au futur, les temps ne changent
pas.
La subordination est introduite par la conjonction « que » (elle doit être
répétée devant chaque verbe).
Les deux points et les guillemets sont supprimés.Le changement de personne des pronoms personnels et des mots possessifs :
C. Je comprends et j’applique
Activité 1 : Mets les phrases suivantes au discours indirect.
a. « Il fait beau », dit la mère.
b. Dépêche-toi ! dit Anne à son frère.
c. Qu’est-ce que tu veux faire ? demande l’animateur à l’élève.
d. « Où veux-tu aller ? », dit le père à sa fille.
e. « Tu veux aller en ville ? », demande Jean à sa fiancée.
Activité 2 : Mets les phrases suivantes au discours direct.
1. Monsieur Gatsinzi dit qu’il voudrait envoyer un paquet à Huye.
2. Il me dit qu’il n’a pas bien noté ce que vous venez d’expliquer.
3. Je dirai que je ne suis pas au courant de cette affaire.
4. L’avocat nous répond que notre dossier sera clôturé la semaine prochaine.
5. La mère demande aux enfants s’ils n’ont pas faim.
Activité 3 : Le Directeur Général d’une entreprise multinationale a réuni ses
délégués étrangers et s’exprime en anglais.
Rapporte les principales phrases de son discours à un délégué français qui ne
comprend pas l’anglais en choisissant dans la liste le verbe qui convient pour
introduire chaque phrase.
N.B. Vous faites partie des employés de cette entreprise.
Liste des verbes introductifs : annoncer, avouer, conseiller, déclarer,
demander, interdire, révéler, suggérer.
Le Directeur Général :– La situation de notre entreprise est préoccupante.Activité 4 : Gisèle vient de recevoir une lettre de son amie Patricia. Elle
– Je ne devrais pas le dire, mais notre déficit est catastrophique.
– Nous allons licencier 20% du personnel, surtout ne le dites à personne !
– Je ne vois pas l’avenir d’une manière optimiste.
– Faites des économies dans le fonctionnement de votre service ! Etudiez
mieux les marchés ! C’est un conseil. Et pourquoi ne pas vous inspirer desméthodes de la concurrence.
communique le contenu à son mari. Que dit-elle en utilisant le
discours indirect.
Ma chère Gisèle,
Comment vas-tu ? Ça fait longtemps que je n’ai pas eu de tes nouvelles. Que
devenez-vous, Gérard et toi ?
Est-ce que vous connaissez la nouvelle ? Nous venons d’avoir une petite fille.
Elle s’appelle Faustine et elle est adorable.Si vous êtes libres le 30 Juin, venez à la petite fête que nous organisons.
2.1.5. Activité de production
Activité de production orale.
Débat : En groupes avec tes camarades de classes faites un débat sur ce sujet
ensuite présentez vos arguments devant les autres / la classe : « La dot est-elle
nécessaire dans la culture rwandaise? ».
Activité de production écrite.
B. Expression écrite
Sujet : Raconte par écrit le déroulement d’une cérémonie de fiançailles à laquelle
tu as assisté. Insiste sur les moments importants comme la remise de la dot (aumoins 150 mots).
2.1.6. Activité ludique
Lis et chante cette chanson
Pour mieux t’aimer
Nana Mouskouri
Je serai la plus tendre
Je saurai te prouver
Que j’ai mis pour t’attendre
Une éternité
Je saurais me défendre
Contre une armée
Pour mieux t’aimer
Pour mieux t’aimer
J’apprendrai tous les rôles
Je serai à la fois
La plus gaie la plus drôle
J’aurai quelquefois
La tristesse du saule
Ou sa beauté
Pour mieux t’aimer
Pour mieux t’aimer
Je serai la même et chaque jour différente
Tour à tour aimante et refusant ton amour
Je saurai les caresses
Que l’on a oubliées
Je serai ta maîtresse
Et ta fiancée
Courtisane et princesse
A volonté
Pour mieux t’aimer
Pour mieux t’aimer
Je serai forte ou faible
Mais toujours pour gagner
Ta compagne fidèle
Ton âme damnée
Je serai toutes celles
Qui t’ont aimé
Pour mieux t’aimer
Pour mieux t’aimer
Et si tu es Dieu je saurai faire des miracles
Si tu es le diable je choisis ton enfer
J’effacerai des tablettes
Les amants du passé
Roméo et Juliette
Seront dépassés
J’inventerai les poètesPour nous chanter
Pour mieux t’aimer
Pour mieux t’aimer
Et si je me condamne
C’est pour t’apprivoiser
Si je suis corps et âme
Pour t’abandonner
C’est pour être ta femme
Tout simplement
Je t’aime tant
Je t’aime tant
Je t’aime tant
Je t’aime tantJe t’aime tant
http://www.Nana+mouskouri+pour+mieux+t%27aimer+paroles&oq=nana+mouskouri.
Unité 2 : Le mariage
2.2.1. Activité de mise en situation
Observe ces illustrations et réponds aux questions suivantes
1. Décris les personnages que tu vois sur l’image.
2. Où se déroule la scène ?3. Que penses-tu des attitudes des personnages ?
Texte : Le mariage n’est pas une plaisanterie
Sibiri et Birama sont les deux frères de Kany. Ils discutent à propos de son mariage.
Birama : Ce mariage fera le malheur de Kany. C’est pour ça que je suis contre.
Notre sœur n’aime pas Famagan. Elle ne sera jamais heureuse avec lui. Et puis, il
a déjà deux femmes. Kany aime un autre garçon. Pourquoi vous opposeriez-vous
à leur union ? Ce garçon réussira un jour, croyez-moi.
Sibiri partit d’un éclat de rire.
Sibiri: Je te savais insolent, Birama, je viens de découvrir que tu es fou. Il faut que
tu sois fou pour me dire ce que je viens d’entendre. Que vient faire le point de vue
de Kany dans cette affaire. C’est nous qui décidons, comme il est d’usage. C’est à
Kany de suivre. Depuis que le monde est monde, les mariages ont été faits comme
nous le faisons. Tu es trop petit pour nous montrer le chemin.
Les yeux de Birama brillaient de colère, son visage devint dur.
Birama : Ah ! C’est ainsi ? Hurla-t-il. Eh bien ! Depuis que le monde est monde, les
mariages ont été mal faits. Ce n’est d’ailleurs pas un mariage, reprit-il, mais une
vente aux enchères. Vous agissez comme si Kany était non une personne, mais un
vulgaire mouton. Ce qui vous intéresse, c’est combien vous en tirez. Vous la livrez
au plus offrant et vous ne vous souciez plus de savoir ce qu’elle devient. Qu’elle soit
l’esclave de Famagan, reléguée au fond d’une case au milieu d’autres esclaves,vous vous en moquez. Pour vous, ce qui compte, c’est ce que vous recevez.
Sibiri : Je crois que tu as perdu la tête. D’ailleurs, tout ce que tu viens de dire cadre
bien avec votre conduite, à vous qui reniez votre milieu, à vous qui avez honte de
votre origine, à vous qui ne rêvez que d’imiter vos maîtres, les Blancs. Oui, nous
avons le droit d’imposer qui nous voulons à Kany parce que Kany a quelque chose
de nous : elle porte notre nom, le nom de notre famille. Qu’elle se conduise mal et
la honte jaillit sur notre famille. Il ne s’agit donc pas d’une personne, mais de tout le
monde. Tu me parles de ton camarade ? Voyons, qui est-ce qui l’a choisi ? Kany,
me diras-tu ; mais, dis-moi, crois-tu que Kany, à elle seule, puisse mieux juger que
nous tous réunis? Le mariage n’est pas une plaisanterie, il ne peut être réglé par
ceux qui ne rêvent que de cinéma, de cigarettes et de bals. Nous connaissons
Famagan. Nous nous sommes renseignés sur lui. Il a sa place parmi nous. C’est
pour cela que Kany l’épousera. Tu me parles de l’argent qu’il nous a donné. Tu sais
bien que bien avant Famagan nous vivions et nous ne mendiions pas. Et puis, il
faut que tu sois Birama pour croire qu’un homme puisse être assez riche pour se
payer une âme. L’argent symbolise l’effort que fournit Famagan pour accéder à
notre famille.
Lylian Kesteloot, Op. cit., pp. 297-298.
2.2.2. Activité de compréhension du texte
Lis le texte « Le mariage n’est pas une plaisanterie » et réponds aux
questions suivantes :
1. Est-ce que les deux frères de Kany ont une même opinion sur le mariage de
leur sœur ? Explique en montrant la position de chacun.
2. Qu’est-ce que Sibiri reproche à Birama ?
3. Pourquoi est-ce que Birama ne veut pas que sa sœur épouse Famagan ?
4. Quelle relation existe-t-il entre Birama et le garçon que Kany aime ?
2.2.3. Activité d’exploitation lexicale
A. Activité d’apprentissage
1. Cherche dans le texte les expressions et mots nouveaux relatifs au mariage.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel
Lexique relatif au mariage
Lune de miel, conjoint, époux, foyer, couple, dot, fiancé, ménage, divorce,
veuf, célibat, noces, confiance, fidélité, infidélité, mettre au monde, fonder un
foyer, se marier, épouser, mariage civil, mariage religieux, cérémonie nuptiale,
polygamie, monogamie, mariage homosexuel, conjugal, etc.
C. Je comprends et j’applique
Activité : Complète les phrases suivantes à l’aide des mots proposés ciaprès:
Lune de miel, fonder un foyer, mariage civil, cérémonie
nuptiale, fidélité.
1. Carine et Léandre ont fait le……. quelques mois après avoir déclaré
publiquement leur amour et ils ont juré de garder ….l’un à l’autre.
2. La……a eu lieu dans la famille de la fille en présence de tous les membres
des deux familles.
3. Pour……..solide, les futurs époux doivent se dire la vérité.
4. Souvent après le mariage religieux, commence la…pour les nouveauxmariés.
2.2.4. Activité d’exploitation grammaticale
Le discours direct et le discours indirect : Verbes introducteurs au passé
A. Activité d’apprentissage
Mets les phrases suivantes au discours indirect et décris les transformations.
Antoine a dit : « Hier, j’ai puni mes enfants pour leur désobéissance. »
L’avocat nous répondit : « Votre dossier sera clôturé la semaine prochaine. »
B. Je comprends et je dégage l’essentiel
Passage du discours direct au discours indirect :
Le passage du discours direct au discours indirect entraîne :
1. La subordination par la conjonction que : qu’il avait puni ses enfants...
Il faut aussi noter la répétition de la conjonction que devant chaque subordonnée.
Exemple : Elle annonça qu’elle avait manqué le taxi de sept heures et qu’elle
prendrait celui de huit heures.
2. La suppression de la ponctuation (deux points, guillemets et point d’interrogation).
On supprime aussi les points d’exclamation et les interjections quand il y en a.
Exemple : Il a crié : « Aie ! Je me suis fait mal ! »
Il a crié qu’il s’est fait mal.
3. Le changement de personne des pronoms personnels et des déterminantspossessifs :
J’ai puni mes enfants il avait puni ses enfants
4. Le changement des temps de conjugaison car le verbe introducteur est au passé :
ai puni avait puni (le passé composé est devenu le plus-que-parfait), car leverbe introducteur a dit est au passé composé.
La modification des expressions de temps :
Hier la veille ; la semaine prochaine la semaine suivante.
En général
1. Les verbes introducteurs sont suivis d’une subordonnée introduite par que.
Les plus courants sont : affirmer, ajouter, annoncer, déclarer, dire, expliquer,
promettre, répondre, etc. Les autres sont : admettre, assurer, avouer, confirmer,
constater, crier, démentir, s’écrier, s’exclamer, jurer, objecter, préciser, proposer,
remarquer, répliquer, suggérer, etc.
2. Modification des modes et des temps
– Quand le verbe introducteur est à un temps du passé (passé composé,
passé simple, imparfait, plus-que-parfait), on modifie les temps selon lesrègles de la concordance des temps :
– Il m’a dit : « Mon vélo est trop vieux : je vais en acheter un autre. » : Discours
direct
Il m’a dit que son vélo était trop vieux et qu’il allait en acheter un autre. :
Discours indirect
– Elle m’a écrit : « Je viens de faire soigner mon enfant et je t’inviterai quand
son père sera venu. » Discours direct.
Elle m’a écrit qu’elle venait de faire soigner son enfant et qu’elle m’inviterait
quand son père serait venu. Discours indirect.
– Ils nous ont dit : « Quand nous étions avec elles, nous aimions jouer aux
cartes qu’elles avaient achetées : Discours direct
Ils nous ont dit que quand ils étaient avec elles, ils aimaient jouer aux
cartes qu’elles avaient achetées : Discours indirect
– L’impératif est remplacé par de + infinitif quel que soit le temps du verbe
introducteur (présent, passé ou futur).
Exemple : Le professeur dit/ a dit/ dira aux élèves : « Ecrivez la dictée dans
vos cahiers ! » : Discours direct
Le professeur dit/ a dit/ dira aux élèves d’écrire la dictée dans leurs cahiers :Discours indirect
Le passage de l’interrogation directe à l’interrogation indirecte entraine les mêmes
changements de temps, de pronoms personnels et de mots possessifs, la même
modification des expressions de temps que dans le passage du discours direct
au discours indirect. Il y a aussi la suppression de « est-ce que » et du point
d’interrogation. La subordination est introduite par si ou par un mot interrogatif.
Exemple : - Il nous a demandé : « Est-ce que vous respectez vos parents ? »
Interrogation directe
Il nous a demandé si nous respections nos parents : Interrogation indirecte
– « Comment écrit-on ce mot ? » elle voudrait savoir : Interrogation directe
– Elle voudrait savoir comment on écrivait ce mot : Interrogation indirecte.
3. Modification des expressions de temps
Elles sont modifiées si le verbe introducteur est au passé :
Aujourd’hui ce jour-là, ce matin ce matin-là, ce soir ce soir-là, en
ce moment à ce moment-là, ce mois-ci ce mois-là, hier la veille,
avant-hier l’avant-veille, dimanche prochain le dimanche suivant,
dimanche dernier le dimanche précédent, il y a trois jours trois jours
plus tôt/ avant, demain le lendemain, après demain le surlendemain,dans trois jours trois jours plus tard/ après.
C. Je comprends et j’applique.
Activité 1. Mets les phrases suivantes au discours direct ou au discours
indirect.
a. Patrice a dit à André : « Mes parents m’entretiennent bien. »
b. Il déclara : « C’est à Jean de décider si son enfant suivra un renseignement
religieux. »
c. Elle m’a conseillé : « Bois beaucoup d’eau chaque matin. »
d. J’ai téléphoné à Louise et je lui ai demandé si elle pouvait me prêter son
ordinateur ce week-end.
e. Un écriteau annonçait que la séance commencerait à vingt heures.
f. Un parent annonça à ses enfants qu’il était venu les voir chez eux la semaine
précédente.
Activité 2 : Transforme cet extrait de L’Etranger d’Albert Camus en dialogue.
Le soir, Marie est venue me chercher et m’a demandé si je voulais me marier avec
elle. J’ai dit que cela m’était égal et que nous pourrions le faire si elle voulait. Elle a
voulu savoir alors si je l’aimais. J’ai répondu comme je l’avais déjà fait une fois quecela ne signifiait rien mais que sans doute je ne l’aimais pas. « Pourquoi m’épouser
alors » a-t-elle dit. Je lui ai expliqué que cela n’avait aucune importance et que
s’il le désirait, nous pouvions nous marier. D’ailleurs, c’était elle qui le demandait
et moi je me contentais de dire oui. Elle a observé alors que le mariage était une
chose grave. J’ai répondu « Non ». Elle s’est tue un moment et elle m’a regardé en
silence. Puis elle a parlé. Elle voulait simplement savoir si j’aurais accepté la même
proposition venant d’une autre femme, à qui je serais attaché de la même façon.
J’ai dit : « Naturellement ». Elle s’est demandé alors si elle m’aimait et moi, je ne
pouvais rien savoir sur ce point. Après un autre moment de silence, elle a murmuré
que j’étais bizarre, qu’elle m’aimait sans doute à cause de cela que peut-être un
jour, je la dégouterais pour les mêmes raisons. Comme je me taisais, n’ayant rien à
ajouter, elle m’a pris les bras en souriant et elle a déclaré qu’elle voulait se marier
avec moi. J’ai répondu que nous le ferions dès qu’elle voudrait.
Albert Camus, L’Etranger, Gallimard, 1957.
2.2.5. Activités de production
A. Activité d’expression orale
b. Activité
Avec les camarades discute sur le sujet suivant, ensuite fais une présentation
devant la classe:
«Est-ce que tu pourrais accepter que les membres de ta famille décident pour toi
sur le choix de ton ou ta fiancée ? Pourquoi ? »
Présente les résultats devant la classe.
Activité d’expression écrite
Dans un texte d’au moins 100 mots, réponds à cette question. Montre bien ta
position sur ce sujet :« Est-ce qu’une fille qui se marie avec un homme polygame peut être heureuse ? »
2.2.6. Activité ludique
Lis , mémorise et déclame ce poème.
C’est toi mon amour
Je veux que tu saches,
Je te le montre de mon mieux,
Jamais je n’avais ressenti cet amour,
Amour croissant de jour en jour,
Je veux que tu saches,
Que ma vie sans toi est impossible,
Tu es toute ma vie, tu es mon essentielle,
Toi mon ange, toi pour qui je vis,
Je veux que tu saches,
que je ne peux envisager la vie sans toi,
Tu es tout pour moi, tu es tout à mes yeux,
C’est à toi que je pense, c’est toi mon amour.Htt://www.mon.poeme.fr-poesies-poemes-damour.
2.2.7. Lecture complémentaire
Mariage et autorité
Le groupe étant responsable des enfants, un homme ne peut se marier et fonder
un foyer avant de posséder une hutte et une terre cultivable. Les rapports sexuels
doivent être contrôlés sans que l’individu en soit cependant frustré. Au moment
voulu, on apprend au jeune initié à bénéficier de l’expérience de la tribu pour
maintenir son équilibre. S’il lui arrive de faire un écart, son groupe d’âge se saisit
de l’affaire et attire l’attention du coupable sur la portée de son acte aux yeux de
l’opinion publique.
Avant le mariage on instruit les jeunes gens des devoirs que comporte ce nouvel état.
Le mariage comporte deux aspects. D’une part, le garçon et la fille se choisissent
librement. Il ne s’agit pas d’un saut dans l’inconnu car ils ont eu au préalable la
possibilité de se fréquenter et de se connaitre. D’autre part, le mariage implique
l’alliance de deux familles dans le domaine économique et social. Ces liens sont
un élément fondamental de la vie tribale. Le mariage et la paternité permettant à
un homme de contribuer au bien de la communauté; mais il ne peut participer au
gouvernement de la tribu avant que ses enfants soient adolescents. L’expérience
lui aura alors donné une véritable maturité, le qualifiant pour administrer avec
sagesse, intelligence et équité les intérêts de la communauté, tout comme il l’avait
fait à une moindre échelle dans le groupe familial.
L’esprit démocratique régnant, un homme ayant des dons naturels et des qualités
marquantes est élu par ses pairs comme porte-parole de son groupe d’âge. Ce
même homme, après être passé par tous les degrés d’âgé, et une fois acquise
l’expérience de la vie, assumera un rôle important dans les affaires de la tribu.Lilyan Kesteloot, Op.cit., p.23.
2.2.8. Evaluation du contexte
Texte : Comment réussir sa vie de couple ?
Etre en couple avec quelqu’un est l’étape normale après la relation amoureuse.
Malheureusement, il n’existe aucun manuel dictant les règles permettant de réussir
sa vie de couple. Parce que chaque relation est différente, il revient à vous et à
votre partenaire d’établir les règles de votre vie comme vous le sentez. Voici une
méthode baptisée ACC qui pourrait vous donner des idées.
Réussir sa vie de couple dépend en premier lieu de l’état d’âme de chacune des
personnes le constituant. En effet, pendant longtemps, on a cru que se mettre en
couple était la clé du bonheur. Or, il n’est pas possible de rendre son compagnon
heureux quand, soi-même, on n’est pas épanoui. C’est égoïste, diriez-vous, mais
la meilleure façon de le faire est de prendre soin de soi-même avant de penser au
couple. Plus vous arriverez à être heureux individuellement, plus vous irradierez
sur votre bien-aimé (e). Celui-ci ou celle-ci sera alors plus enclin (e) à vous écouter,
à s’ouvrir à vous… Dites-vous alors que votre propre bonheur rend aussi votre
partenaire heureux.
Réussir sa vie de couple, c’est se comprendre par la communication. La base
de toute relation humaine est la communication. Le couple, composé de deux
personnes distinctes, ne fait pas exception à cette règle. En effet, de nombreux
désaccords proviennent de malentendus. Pour éviter qu’une simple broutille mal
comprise vienne détruire une union, les concernés doivent beaucoup échanger. Il
ne suffit pas de répondre aux questions de l’autre, mais de lui parler à cœur ouvert.
Cela permettra non seulement de régler vos différends, mais aussi de plus vous
connaître. Votre vie de couple n’en sera que réussie.https://www.je-dois-reussir.com/reussir-sa-vie-de-couple/ 27 Novembre 2019
Questions de compréhension du texte
A. Lis le texte et réponds aux questions suivantes :
1. En lisant le titre, qu’espères-tu découvrir dans le texte ?
2. Selon le texte qu’est-ce qu’il faut pour rendre son compagnon heureux ?
3. Quels sont les éléments indispensables pour réussir une vie de couple.
4. Quel conseil l’auteur donne-t-il au couple pour éviter des broutilles ?
5. Qu’est-ce que tu entends par le mot « échanger » dans la vie conjugale.
B. Vocabulaire
1. Cherche cinq mots relatifs à la vie du couple et emploie-les dans un paragraphe
relatant la vie d’un couple que tu connais.
2. Complète les phrases par les mots suivants : fidélité, ménage, divorce,
mariage civil, épouser.
a. Edgar aime Emelie. Un soir, il lui pose la question suivante : « Veux-tu
m’……. ? ». Quelques mois plus tard, ils ont fait le………. devant les
autorités locales. Ils se sont juré de garder……l’un à l’autre.
b. La compréhension mutuelle est une valeur importante dans un….
c. Les confessions religieuses n’admettent pas le……car seule la mort peut
séparer les mariés.
C. Grammaire
1. Mets les phrases suivantes au discours direct ou indirect selon le cas.
a. Jean et Catherine disent : « nous sommes fatigués »
b. Hélène a annoncé à ses parents : « Je vais partir dans huit jours et je ferai
tout pour vous saluer dès que j’arrive ».
c. L’enfant répétait qu’il ne voulait pas aller à l’école mais les parents avaient
tout fait pour le retourner à l’école.
d. Sabine a dit qu’elle avait acheté ce pantalon avant-hier.
e. Le professeur conseille aux étudiants : « écrivez la correction de l’exercice
dans vos cahiers »
2. Mets les phrases suivantes au discours indirect
a. Il a dit : je vais à l’hôpital aujourd’hui.
b. Le maire a exigé : respecte les droits de l’enfant.
c. Hier, il y a eu une réunion sur les droits de la personne, a dit Jean à son
ami.
d. Un camarade m’a suggéré : tu liras le livre et en fera un résumé.
e. Elle déclare : j’ai protégé mon enfant contre l’exploitation et je le conseille
à tout le monde de faire de même.
D. Expression écrite
A partir du sujet suivant, rédige un texte qui a pour titre « Les cérémonies de
mariage au Rwanda » (100 mots)
Sujet : Estimes-tu absolument nécessaires les dépenses somptueuses
consacrées aux cérémonies de mariage ?
Bibliographie
1. Œuvres consultées
BADY, I. et alii, Exerçons-nous, Grammaire 350 exercices, Paris, Hachette, 1996.
BLED, E., et BLED, O., Cours supérieur d’orthographe, Paris, Hachette, 1992.
BIKOI, F-N., Le français en seconde, Paris, EDICEF, 1998.
BOY, M., Formes structurales du français, Paris, Librairie Hachette et Larousse, 1973.
DELATOUR, Y. et alii, Grammaire du français, Paris, Hachette, 1991.
DUGENNE, P.C., Grammaire et orthographe, Paris, Ligel, 1970.
GAU, C., Bescherelle école (Exercices CM1), Paris, Hatier, 1998.
GIRARDET, J. et CRIDLIG, J-M, Panorama de la langue française, Méthode de
français, Paris, Clé International, 2004.
GIRARDET, J. et CRIDLIG, J-M, Panorama de la langue française, Cahier d’exercices
(1 &2), Paris, Clé International, 1996.
GRAAP, Nouvelles paroles de brousse, Paris, Karthala, in Horizon d’Afrique, A.C.C.T.
/ EDICEF, 1994.
NKOUMBA, B., L’origine de l’eau in Horizons d’Afrique, A.C.C.T. / EDICEF, 1994
KESTELOT, L., Anthologie négro-africaine. Panorama critique des prosateurs,
poètes et dramaturges noirs du 20ème siècle, Paris, EDICEF
LEROY-MIQUEL, C. et GOLIOT-LETE, A., Vocabulaire progressif du français, Paris,
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MAUFFREY, A., et alii, Grammaire française, Paris, Hachette, 1988.
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2. Références électroniques
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http://www. nana+mouskouri+pour+mieux+t%27aimer+paroles&oq=nana+mouskouri
https://www.je-dois-reussir.com/reussir-sa-vie-de-couple
http://citation-celebre.leparisien.fr
https://www.je-dois-reussir.com/reussir-sa-vie-de-couple/ 27 Novembre 2019https://www.biron.com/fr/centre-du-savoir/petit-guide-biron/vieillissement