Topic outline
CONTEXTE 1 LA VIE SCOLAIRE
Compétence-clé : A la fin de ce contexte, l’apprenant sera capable de
communiquer oralement et par écrit dans des situationsen rapport avec la vie scolaire.
Activité introductive du contexte
Questions
a. Décris ce que tu vois sur l’image.b. Où se trouvent les personnages ?
1.1.UNITE 1 : ACTIVITES SCOLAIRES
1.1.1. Activité de mise en situationObserve les images et décris la situation.
TEXTE : MA VIE SCOLAIRE
Didier MUGABO est élève en 2ème TTC, option de l’enseignement à la
maternelle et au premier cycle du primaire. Il parle de la vie scolaire à sonécole.
Je suis élève dans une école secondaire dénommée “ TTC” en sigle anglais. Cette
école forme de futurs enseignants de l’école primaire. Je suis interne, ce qui
signifie que je suis logé et nourri par l’école. Mes parents payent les frais de
scolarité et s’occupent de moi pendant les vacances. Pendant mon séjour à
l’école je dois agir et me comporter en conformité avec le règlement de l’école.
Arrivés à l’école, les nouveaux élèves accompagnés par leurs parents, sont
accueillis par la secrétaire qui les introduit chez le directeur. Celui-ci les reçoit
et leur explique le règlement de l’école. Le règlement se résume en ces termes :
être dans le lieu où tu dois être, à l’heure indiquée et faire ce qu’on t’a demandé
de faire en respectant les délais. Il faudra en outre adopter un comportement
conforme aux valeurs prônées par la politique éducationnelle du Rwanda.
Le Directeur est le chef d’établissement, le pilier de l’école et la tête du corps
enseignant. Il assure la supervision de toutes les activités, s’occupe de la gestion
des ressources humaines et financières. Il est également chargé des relations
extérieures avec les autorités administratives locales et nationales, les bailleurs
de fonds et les parents d’élèves. L’harmonie et la sécurité de l’école dépendent
de lui. Quand il ne travaille pas bien, c’est préjudiciable à l’organisation de
l’école. Comme on dit en français traduit du Kinyarwanda: “Quand la tête est
malade, tout le corps est malade.”
Cependant, il n’est pas le seul maître à bord sur ce navire, il est assisté par
un personnel s’occupant des tâches variées: personnel administratif, corps
enseignant et personnel de soutien.
Le personnel administratif est composé, en plus du directeur, par le préfet
des études, le préfet de discipline, l’intendant, l’animateur, l’animatrice et la
secrétaire. Le préfet des études, en second lieu aide le directeur à organiser
les activités de l’école surtout le déroulement des leçons. Il fait l’horaire et
supervise les leçons. Il prévoit des remplaçants au cas où tel ou tel professeur
s’absente. Le préfet de discipline suit de près les élèves et veille à ce qu’ils
respectent le règlement de l’école. En cas d’indiscipline, il ne s’empresse pas de
punir les fautifs, il prodigue d’abord des conseils, la punition n’intervient qu’au
dernier recours.
Les punitions sont graduelles : retrait des notes des conduites, convocation
des parents, renvoi temporel et même renvoi définitif. Un élève renvoyé trouve
difficilement de place dans les autres écoles, car il est considéré comme une
brebis galeuse. Pour éviter ces ennuis, et mieux suivre leurs leçons, les élèvesse comportent très bien à l’école.
L’intendant s’occupe de la gestion financière. C’est lui qui perçoit les frais de
scolarité et propose des mesures appropriées à prendre à l’égard des élèves
qui n’ont pas payé. L’animateur et l’animatrice s’occupent des élèves quand ils
ne sont pas en classe : sur les terrains de jeu, au réfectoire et au dortoir et lors
des travaux matinaux. Les professeurs donnent des leçons, chacun selon sa
qualification. Nos professeurs sont compétents, grands travailleurs, disciplinés
et nous incitent à bien travailler dans l’esprit coopératif et fraternel. Quant
au personnel de soutien, il joue un grand rôle dans le fonctionnement de
l’établissement : s’occuper de la cuisine, de l’entretien et de la sécurité.
Le calendrier scolaire est strict et respecté dans toutes les écoles. L’année scolaire
débute en Janvier et prend fin en Novembre. Elle compte trois trimestres. A la
fin de chaque trimestre, il ya un examen sanctionné par des notes inscrites sur
un bulletin. Après les examens trimestriels, il ya de petites vacances qui durent
deux semaines chacune. Le bulletin doit être dûment signé par les parents. A
la fin de l’année, il y a un examen par lequel il faudra décider si l’élève passe
au niveau supérieur ou redouble. Cet examen est ensuite suivi par les grandes
vacances qui durent deux mois.
L’emploi du temps de l’école est très rigoureux et chargé : tout le monde se
lève à 5heures du matin. De 5h30 à 6h30, on fait l’étude. A 6h30, c’est le petit
déjeuner. Les cours commencent à 7h20. A dix heures il ya la recréation de
15minutes. A midi, c’est le déjeuner. Les élèves externes déjeunent chez eux
à condition qu’ils ne soient pas en retard pour les cours de l’après-midi qui
reprennent à 13h40. Les cours se terminent à 17heures. C’est un travail très
fatigant mais passionnant.
Après 17heures, les élèves se consacrent aux activités parascolaires comme le
sport, le chant, la danse et le théâtre, les clubs anti-SIDA, les amis de la nature
s’occupants des problèmes de l’environnement, … A 18heures, c’est l’étude
en classe ou dans la salle d’étude. A 20 heures, c’est le diner. Il est donné au
réfectoire. C’est une grande salle où tous les élèves se regroupent autour des
tables. Ils prennent le repas avec appétit dans une ambiance fraternelle. Le
repas consiste en général en riz, pommes de terre ou patates douces, pâtes de
maïs ou de manioc. La boisson consiste en thé ou en eau potable.
A 21 heures, tout le monde se dirige en silence au dortoir. Il est interdit de
bavarder au dortoir. Il est aussi interdit de visiter le dortoir des filles si vous
êtes un garçon ou le dortoir des garçons si vous êtes une fille.Les auteurs
1.1.2 .Activité de compréhension du texte
a. Quel rôle joue le directeur de l’école ?
b. Par qui est-il assisté ?
c. A quoi s’expose un élève qui ne suit pas le règlement ?
d. Quel est le rôle des parents dans l’éducation scolaire ?
A. Activité d’apprentissage
a. Relève dans le texte et emploie dans une phrase cinq mots en rapport
avec la vie scolaire.
b. Dans quelles options apprend-on à faire des jeux éducatifs ?
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
a. Lexique relatif à la vie scolaire
Etude, surveillance, horaire, fiche/carnet de conduite, carte scolaire, relevé de
notes (bulletins), interrogation, examen, devoir, punition, tricherie, règlement
scolaire, connaissance, science, éducation inclusive, certificat, diplôme, télééducation, intelligence, internat, externat, animateur, animatrice, préfet des
études, préfet de discipline, directeur, intendant, bibliothécaire, professeur,
enseignant, collègue, trimestre, etc
b. Le système scolaire rwandais
L’enseignement public est gratuit et obligatoire de trois à dix -huit ans. Il se
déroule en trois étapes.
• L’école maternelle dure trois ans, de trois à six ans.
• L’école primaire dure six ans, de six à douze ans.
• L’école secondaire dure six ans, de douze à dix-huit ans et se fait en
deux étapes : Le tronc commun et les combinaisons variées.
- Au Tronc commun, les apprenants suivent un enseignement général :
Maths, Sciences exactes, Sciences humaines, Langues, les arts (initiation
artistique et musique), Education physique.
- Après le tronc commun, l’apprenant a le choix parmi les options ou
combinaisons des Sciences exactes, Sciences humaines, Langues,
Techniques, Options professionnelles et Artistiques.
- Il ya aussi des collèges de formation des enseignants de la maternelle
et du primaire. (TTC) avec trois combinaisons : Langues et Education ;
Enseignement de la maternelle et du premier cycle du primaire ; Sciences
exactes et Sciences sociales.
C. Je comprends et j’applique
1. Trouve les contraires des mots et groupes de mots suivants :
discipline, obligatoire, public, gratuit, ponctuel, obéissant, enfant accompagné,
punition, compétent, assister quelqu’un.
2. Explique en tes propres mots :
a. « Quand la tête est malade, tout le corps est malade. »
b. « Le directeur n’est pas le seul maître à bord sur ce navire. »
c. La brebis galeuse
d. Etre préjudiciable à quelque chose/ porter préjudice à quelque chose
3. Parle des travaux matinaux que tu fais dans ton école.
1.1.4. Activité d’exploitation grammaticale
• Le presént
1.1.4.1. Le mode indicatif
A. Activité d’apprentissage
Lis les phrases suivantes et justifie le mode et les temps des verbesemployés
Cette année, Eric est en deuxième année. L’année passée, il était en première
année. Il passera l’examen national l’année prochaine. Quand il était à l’école
primaire, il rêvait d’entrer à l’école secondaire et travaillait d’arrache -pied
pour y arriver. Cette année-là, à l’examen national, il fut premier dans sondistrict
B. J’apprends et je dégage l’essentiel
Rappel
• Le présent situe un fait au moment où on parle. Il présente l’action en
cours d’accomplissement.
Exemple
Les élèves jouent au ballon dans la cour.
a. Le présent n’a pas de limites précises. Accompagné d’une indication de
temps, il peut exprimer :
- un fait qui a commencé dans le passé.
Exemple
Eric est en deuxième année depuis le début de l’année scolaire.
- un fait qui se réalisera prochainementExemple
Dépêchez-vous, les cours commencent dans quelques minutes.
b. Il exprime l’habitude, la répétition
Exemple
Le matin, nous prenons le petit déjeuner
c. Il est employé comme une analyse (résumé ou commentaire d’un film,
d’un texte)
Exemple
Dans son roman, Le père Goriot, Balzac peint un amour paternel passionné
d. Il sert à exprimer une vérité générale, un proverbe.
Exemples
L’argent ne fait pas le bonheur.
Au mois d’Avril, il pleut beaucoup au Rwanda.
e. Il s’emploie pour exprimer l’hypothèse.
Exemple
Si tu réussis aux examens, tes parents te donneront beaucoup de cadeaux• L’imparfait
- L’imparfait indique, comme le présent, une action en cours
d’accomplissement. Il n’a pas de limites précises. Il s’emploie dans une
description, un commentaire, une explication etc.
Exemples :
Du haut de la colline, on apercevait un petit village dont les toits brillaient au
soleil.
Marie portait une robe qui lui allait très bien.
Monsieur Kabano n’a pas participé à cette réunion parce qu’il était en mission
en province.
Ils habitent dans une maison où étaient autrefois des moulins.
- Il s’emploie pour exprimer une habitude. (Accompagne en général d’uneindication temporelle)
Exemples
Quand j’étais enfant, ma mère me racontait des histoires amusantes.
Pendant les vacances, ma grand-mère nous préparait des repas traditionnels.
- Employé avec la conjonction si, l’imparfait exprime l’hypothèse, oul’irréalité du fait. Ce n’est pas un temps passé.
Exemples
Si j’avais de l’argent, j’achèterais une belle robe à ma sœur.
Ah !si j’étais intelligent.
Elle s’habille comme si il avait vingt ans.
- Il s’emploie aussi dans une formule de politesse : valeur d’atténuation.
Exemple :
Excusez-moi de vous déranger, je voulais vous emprunter un livre.
• Le passé composé
Le passé composé exprime un fait accompli à un moment donné du passé.
Exemple :
Mon frère a obtenu une bonne note le trimestre passé.
Il s’emploie dans un contexte passé pour exprimer :
- une succession d’événements :
Exemple
Au Nouvel An, Nous sommes allés chez nos grands-parents. Nous avons bu et
mangé beaucoup et nous avons joué avec nos cousins.
- une répétition
Exemple
J’ai vu ce film quatre fois.
- Une durée limitée
Exemple
Cette dame a longtemps travaillé comme professeur de français.
Il s’emploie en relation avec le présent pour exprimer l’antériorité.
Exemple
Tu as échoué à l’examen de Mathématiques, tu dois faire beaucoup d’efforts
pour te rattraper
Quand on a perdu sa carte d’identité, il faut demander une autre.
• Le passé simple
Le passé simple présente un fait accompli à un moment donne du passé. Il a la
même valeur que le passé composé (fait accompli, succession d’événements,
répétition, durée limitée), mais le fait est envisagé comme lointain, sans contact
avec le présent
Exemples
Mon grand-père vécut longtemps : il naquit en 1918, il exerça beaucoup de
métiers : agriculteur, chauffeur, commerçant …, il mourut à 100ans en 2018.
• Le futur simple
- Le futur simple situe le fait dans un avenir proche ou lointain.
Exemples
Des orages éclateront dans la soirée, annonce le météo.
Nous visiterons le parc de l’Akagera l’année prochaine.
Il peut être employé à la place d’un impératif. Il attenue l’ordre.
Exemple
Vous me donnerez votre réponse au plus tard la semaine prochaine.
C. Je comprends et j’applique
1. Ecris les verbes au présent.
Tu (habiter) à la campagne et tu (faire) du vélo. Le samedi matin, tu (aller) dans
le garage, tu (prendre) une bicyclette, et tu (partir) dans la forêt. Tu(connaitre)
tous les chemins, tu (monter), tu (descendre) , tu( tourner) à gauche, à droite,
tu ne (perdre) jamais la bonne direction. Tu (rencontrer) parfois d’autres
cyclistes. Alors tu (suivre) le même chemin et tu (faire) la course avec eux. Tu
(mettre) deux heures à faire ce tour, et tu (finir) avant le déjeuner. Tu (revenir)
à la maison, tu (être) fatigué mais content.
2. Réécris ce texte à la troisième personne du pluriel.
3. Fais des phrases avec des verbes au présent pour exprimer :Un fait actuel
- Un fait habituel
- Une vérité générale
4. Mets les verbes des phrases suivantes au futur simple
a. Avec ce médicament, je ne sens plus la douleur.
b. Nous écrivons à nos amis pour la nouvelle année.
c. Le soleil disparait à l’horizon.
d. Vous vivez d’amour et d’eau fraîche.
e. Je traduis un roman espagnol.
f. Le jour de la fête, nous mangeons beaucoup.
g. A minuit, tu éteins la lumière.
h. Est-ce que vous prenez des frites ?
i. Nous attendons ton retour.
j. Le champion bat son record.
5. Fais une phrase à l’imparfait avec des éléments donnés.
a. Sortir après le déjeuner- d’habitude- Philippe et moi
b. Généralement-mes amis-venir me voir-pendant le week-end
c. Chaque soir-rejoindre Annabel -dans un restaurant du quartier -Charles
d. Chaque -de nouveaux jour-elle-découvrir- amis
e. Dans -ne jamais -leur jeunesse- aller à la montagne- mes parents.
f. tous les jours -nager -Pendant - tu -l’été.
g. Tous les matins- et faire entrer de l’air frais- Odile - ouvrir sa fenêtre dans
la chambre
6. Fais des phrases avec des verbes à l’imparfait pour exprimer :
- Une description dans le passé ;
- Une habitude dans le passé ;
- La politesse.
7. Complète au passé (Passé composé ou imparfait).
a. Quand il ………….jeune, il……………au tennis toutes les semaines. (Être/
jouer)
b. L’été dernier, nous………….au musée national de Huye. C’……..intéressant !
(aller/être)
c. Ils ……………a cette question qui ………….trop complexe. (Ne pas répondre/
être)
d. Quand elle ……………….quinze ans, ses parents ………… leur 20 ème
anniversaire de mariage ( (avoir /célébrer).
e. Tu ………le message que……je t’………….(lire /écrire).
f. Il …………… minuit quand ils ……..(être/arriver)
8. Mets les verbes au passé simple.
a. Jules César (conquérir) la Gaule au premier siècle avant Jésus Christ.
b. La construction du stade Amahoro (durer) presque un an.
c. Le commissaire de police (interroger) plusieurs fois les témoins du crime.
d. Le Docteur Rieux (se retourner) brusquement vers lui et (ouvrir) la
bouche pour parler, mais il (se taire). (Camus)
9. Emploie le passé simple ou l’imparfait dans le texte suivant.
Le lendemain, la chaleur (être) toujours là, égale à elle-même. Il n’était pas
tombé une goutte d’eau dans la nuit. Sara (se réveiller) encore une fois la
première, encore une fois vers dix heures. Elle (trouver) l’enfant assis au même
endroit que la veille ; il (contempler) le jardin déjà écrasé par le soleil.
Les fesses nues sur les dalles, vêtu seulement d’une petite chemise, il (fixer) les
broussailles d’où, (croire)-il, (sortir) les lézards. Elle le (laisser) là et elle (aller)
dans la cuisine. La bonne, prévoyante, (faire) le café le soir. Sara ne (prendre)
pas le temps de le faire chauffer. Elle le (boire) froid, d’un seul trait, puis elle
(allumer) une cigarette et elle (aller) s’asseoir sur les marches de la véranda,
près de l’enfant.
1.1.4.2. Les pronoms relatifs composés
A. Activités d’apprentissage
Observe ces phrases et puis fais les activités suivantes :
- Cherche pour chaque substitut relatif en gras le mot qu’il remplace dans
la phrase.
- Détermine les formes de pronoms relatifs dans les phrases.
a. Le garçon qui portait la chemise blanche dansait très bien.
b. La banane que j’ai mangée était trop sucrée.
c. L’histoire que je t’ai racontée est merveilleuse.
d. Tu connais l’homme à qui j’ai parlé?
e. Mon avenir, c’est une chose à laquelle je pense souvent.
f. Mon cousin a une caméra avec laquelle il prend des photos.
g. La rivière de laquelle provient ces poissons a de l’eau claire.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
Un pronom relatif est un pronom qui permet de relier deux phrases simples
entre elles pour créer une phrase complexe.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
Un pronom relatif est un pronom qui permet de relier deux phrases simples
entre elles pour créer une phrase complexe.
Exemple
L’arbre est élevé. Nous jouons sous l’arbre.→L’arbre sous lequel nous jouons est
élevé.
Dans les phrases ci-haut mentionnées, les pronoms relatifs sont qui, que, dont,
auquel, à laquelle, avec lequel, de laquelle,...
Ils ont deux fonctions principales :
1. Connecter la proposition principale à la subordonnée.
2. Remplacer le nom ou le pronom qui a été précédemment mentionné
dans la proposition principale .
Exemple
Le garçon portait la chemise blanche. Le garçon dansait très bien.
→Le garçon qui portait la chemise blanche dansait très bien.
Il y a deux catégories de pronoms relatifs: les pronoms relatifs simples et les
pronoms relatifs composés.
Les pronoms relatifs simples sont: qui, que, quoi, dont où.
Les pronoms relatifs composés sont: lequel et ses composés précédés par des
prépositions à/ de/ avec/ par/ sur, sans, pour,...Ils s’accordent en genre et en
nombre avec l’antécédent
Exemple
auquel (masculin, singulier), à laquelle (féminin singulier), auxquels (masculin
pluriel), auxquelles (féminin pluriel) lequel (masculin, singulier), laquelle
(féminin singulier), lesquels (masculin pluriel), lesquelles (féminin pluriel)
duquel (masculin, singulier), de laquelle (féminin singulier), desquels (masculin
pluriel), desquelles (féminin pluriel).
Le tableau ci-après résume la fonction des pronoms relatifs composés et leurscatégories.
Remarque
Le pronom composé « lequel » et ses différentes manifestations varient en
genre et en nombre en fonction de son antécédent.
Exemples
1. C’est une chose à laquelle je pense souvent.
2. Ce sont des hommes auxquels nous nous référons.3. La maison dans laquelle nous habitons est jaune.
c. Je comprends et j’applique.
1.1.5. Activité de production
A. Activité d’expression orale
Discute avec tes camarades sur la qualité des repas dans ton école. Expose les
résultats devant ta classe
B. Activité d’expression écrite
Fais un récit cohérent de 180 mots relatant les activités scolaires dans ton école.
Dis ce que tu apprécies et ce que tu désapprouves et propose des solutions aux
problèmes que tu auras relevés.
1.1.6. Activité ludique
Lis, mémorise et déclame ce poème :
Bâtissons des écoles
Au bord des mers, le long du fleuve,
Dans la vallée et sur les monts,
Bâtissons des écoles neuves
Pour les petits que nous aimons.
Et pour bâtir maisons nouvelles,
Jamais les maçons plus gaîment,
Ne sont montés sur leurs échelles
Et n’ont plus pétri dur ciment.
Les anciens, se sentant revivre,
S’écriaient, - car beaucoup d’entre eux
N’avaient jamais lu dans un livre-:
“ nos enfants seront plus heureux!”
Jean AICARD. Le livre des petits,
Librairie Delagrave.
1.1.8. Lecture complémentaire
Notre école
Pendant les vacances, on a fait des travaux à l’école. On a repeint les murs des
classes en jaune et le bureau du directeur en blanc.
On a construit une nouvelle classe en face du bureau. Le drapeau est au milieu,
et on a placé une poubelle à l’entrée de la cour.
Pendant les recréations, nous nous amusons, le gardien et le directeur circulent
dans la cour et surveillent ce que nous faisons. Si un enfant jette un morceau de
papier ou une épluchure de fruit par terre, ils lui disent : « Ramasse ce papier et
jette-le dans la poubelle, puis tu vas lire le règlement qui est affiché sur le mur
de la classe du milieu. »
Si un élève recommence à jeter un papier, il doit copier le règlement. Grace à ça,
notre école est très propre, maintenant.
On nous a demandé à tous de lire le règlement et, si nous avons des idées, de
proposer des modifications ou des améliorations……..
A l’unisson, 5ème, Méthodes de français, EDICEF.
1.2. UNITE 2 : LES ACTIVITES
PARASCOLAIRES
1.2.1. Activité de mise en situation
Observe ces images et réponds aux questions suivantes
a. Trouve les noms des activités sportives pratiquées sur cette image.
b. Quel sport compte plus de participants et lequel en compte moins ?
Pourquoi à ton avis ?
c. Où se trouvent ces personnages ?
Texte : Réconcilier le sport et l’éducation pour créer des champions
Il est évident que le Burundi regorge de nombreux talents dans le sport,
notamment dans le football. Mais pour les découvrir et leur permettre d’éclore,
certains mécanismes doivent être mis en place.
Parmi ces mécanismes figure la culture du sport dans le système éducatif. C’est
du moins ce que pensent certains professionnels.
Malgré ses nombreux talents, le sport burundais peine encore à sortir de
son sein des athlètes performants et compétitif sur la scène tant régionale
qu’internationale. Cette difficulté peut être le fruit d’une détection tardive et
quelques fois négligée de jeunes athlètes prometteurs pouvant élever l’étendard
burundais dans le sport. De nombreux talents disparaissent avec le temps par
manque de soutien d’accompagnement et d’encadrement. Une situation qui
peine les professionnels du sport qui émettent sans arrêt le souhait de voir
éclore cette génération d’athlètes qui saurait faire la fierté du Burundi.
Au vue de cette situation, on serait appelé à se poser la question suivante : «
Comment faire pour dénicher au plus vite ces nouveaux talents ? ». La réponse
à cette question semble être la réconciliation de l’éducation (l’école) et de
l’éducation sportive. C’est du moins ce que pense Lydia NSEKERA (présidente
du Comité National Olympique) qui considère que l’école est la base lorsque
l’on veut créer des champions.
« Lorsque l’on veut créer des athlètes, le plus grand travail doit être fait au
niveau scolaire, à la base. Quand dans un pays nous avons de bons championnats
scolaires, l’on peut dire que dans quelques années nous aurons de bons athlètes,
que nous aurons des champions. Et bien-sûr lorsqu’ils sont entraînés. Les jeunes
doivent être entrainés et avoir des compétitions. C’est important ! » indique Mme
NSEKERA.
Un avis que partage également Jean-Jacques EYDELIE, entraineur du club Le
Messager Ngozi. Selon EYDELIE, qui se focalise essentiellement sur le football,
la prise en charge des jeunes pépites est primordiale et devrait se faire depuis
le plus jeune âge, presqu’à la crèche si l’on peut le dire.
« Pour pérenniser un club, des équipes nationales cela passe par la formation
des pays. Et on oublie un peu trop vite cela. Il faut remettre l’éducation de tout
», dit-il. Et de poursuivre, « Tout passe par le plus jeune âge. Et je ne parle des
12-13 ans. Lorsque je discute formation avec d’autres personnes, elles me parlent
de joueurs de 13-14 ans mais c’est trop tard. C’est à partir de 5-6 ans que l’on
apprend beaucoup de choses aux joueurs et arrivé à 16 ans il sait tout. »
Pour le coach français, prendre en charge les plus jeunes au sport ne permet
pas seulement de fabriquer des champions mais permet également de faire un
travail de prévention par rapport au métier de sportif. « C’est parce que l’onaura éduqué les petits qu’on les aura prévenus sur quoi est fait ce métier. Et là
je parle de prévention contre la corruption, le dopage et les conversations qui
peuvent nuire au jeu », explique-t-il. L’éducation semble donc être inéluctable
clé du succès pour le sport burundais.
Et s’il reste encore de nombreux efforts à faire dans ce domaine, nous pouvons
d’ores et déjà saluer certaines fédérations sportives qui ont décidé d’emboiter
le pas de l’éducation et de lancer des compétitions pour les tout-petits. C’est
le cas de la Fédération Burundaise de Natation qui a récemment organisé un
tournoi minime de natation, des académies de basket-ball de Bujumbura qui
apprennent les bases de ce sport aux enfants à partir de l’âge de 3 ans et dont
fruit de ce travail qui a pu être démontré lors des All Stars Games 2018 ou
encore de la fédération de Wu-shu dont le plus jeune membre, âgé de 6 ans, faitdes merveilles.
Moïse MAZYAMBO
http://afjo.org.bi/index.php/lu-pour-vous/musique/reconcilier-le-sport-et-leducation-pour-creer-des-champio
1.2.2. Activité de compréhension du texte
a. D’après certains professionnels, qu’est ce qui cause la disparition de
certains talents ?
b. Selon Jean Jacques Eydelie, (le coach français), quels sont les fléaux (les
maux) qui nuisent au métier de sport ?
c. Pour les professionnels, quel est le mécanisme nécessaire pour découvrir
et développer les talents au Burundi ?
d. Pourquoi le sport burundais a-t-il du mal à produire des athlètes
performants et compétitifs ?
e. Pour la Présidente du Comité National Olympique, que doit-on faire pour
découvrir (assez tôt et plus vite) des jeunes talents ?1.2.3. Activité d’exploitation lexicale
A. Activité d’apprentissage
a. A l’aide du dictionnaire, donne la signification des mots suivants employés
dans le texte : pépites, crèches, pérenniser, prendre en charge, prévention,
dopage, nuire (à), inéluctable.
b. Choisis-en trois et forme une phrase en rapport avec le sport.
c. Trouve et explique cinq autres mots et expressions couramment utilisés
dans le domaine des activités parascolaires.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
Lexique relatif aux sports
Un tournoi, un championnat national, international, interscolaire,…le football,
le handball, le basketball, la natation, le volleyball, l’athlétisme, la randonnée, le
jogging, l’escalade, une compétition, un arbitre, les places des joueurs, un terrain,
un stade, un filet, un panier, des spectateurs, l’endurance, un esprit d’équipe, la
discipline, la patience, le fairplay, jouer à, disputer un match, participer à un
tournoi, détenir le record, battre le record, recevoir une médaille / une coupe,
être champion, jouer, gagner, battre, perdre, etc.
Lexique relatif à d’autres activités parascolaires
Club, mouvement, chorale, travaux d’hygiène, soirée culturelle, danses traditionnelles et modernes, ballet, débats, exposés, formation aux valeurs culturelles
C. Je comprends et j’applique
1.2.4. Activité d’exploitation grammaticale
1.2.4.1. Le mode conditionnel
A. Activité d’apprentissage
Lis ces phrases, identifie et justifie l’emploi du conditionnel.
a. Si tu m’oubliais, je serais très triste
b. Si nous le pouvions, nous resterions chez nos grands-parents.
c. Je voudrais parler à Monsieur le Directeur.
d. Est-ce -que vous pourriez m’indiquer le chemin de la gare ?
e. Chantal tombe de sommeil, elle ferait mieux d’aller dormir.
f. Il faudrait manger mieux pour grandir.
g. J’aurai voulu être comédien, je serais devenu célèbre, mais je plante des
pommes de terre toute ma vie.
h. D’après la météo, des pluies torrentielles s’abattraient sur tout le pays.
i. Le voleur aurait emporté tout l’argent de la banque et se serait sauvé.
j. Qu’est-ce-que vous auriez fait si vous étiez perdu dans une forêt ?
B. J’apprends et je dégage l’essentiel
EMPLOIS DU MODE CONDITIONNEL
1. Le mode conditionnel peut exprimer :
• Le désir, le souhait (Conditionnel présent), le regret (Conditionnel
passé)
Exemples
Par un temps pareil, ce serait bien agréable d’être sur le terrain de jeux.
J’aurais bien voulu entrer dans cette école, mais je n’ai pas réussi le concours.
• Une information non confirmée (Emploi fréquent dans la presse)
Exemples
Ce bus a fait un accident, il y aurait une dizaine de blessés.
On dit qu’il aurait gagné de l’argent par des moyens pas très honnêtes.
D’après les sondages, cette équipe remporterait la coupe du championnat de
football.• Un fait imaginaire
Exemples
Deux enfants jouent : L’un dit : « Je serais la maitresse très sévère, tu serais
l’élève insupportable. »
Marthe rêve d’habiter la campagne, sa maison se trouverait sur une colline,
ses fenêtres donneraient sur des champs de tournesols.
• L’atténuation (conditionnel de politesse, suggestion)
Exemples
Pourriez-vous me rendre service s’il vous plaît ?
J’aurais voulu avoir des renseignements sur les vols « RWANDAIR » à
destination de Hong Kong ?
On pourrait aller au cinéma ce soir ; qu’est-ce-que tu en penses ?
• Une nuance de probabilité par rapport à l’indicatif
Exemple :
Je connais quelqu’un qui pourrait te renseigner.
Jean parle si bien français qu’on le prendrait pour un Français.
• La surprise, l’indignation
Exemples
Cunégonde se marierait : quelle surprise !
Quoi ! Il y aurait encore eu un accident sur cette route
C. Je comprends et j’applique
1.2.5 .Activité de production
A. Activité d’expression orale
Discute avec tes camarades sur les activités parascolaires pratiqués dans ton
école. Que faut-il améliorer ? Expose les résultats devant la classe.
B. Activité d’expression écrite
Fais un récit cohérent de 180 mots relatant les activités du week-end dans
ton école. Dis ce que tu apprécies et ce que tu désapprouves et propose des
solutions aux problèmes que tu auras relevés.
1.3. Evaluation du contexte 1
Texte : La vie scolaire
On désigne sous l’expression «vie scolaire» toutes les activités de l’élève
au sein de l’établissement, qui concourent à sa réussite scolaire et à son
épanouissement personnel. ... L’assistant d’éducation, par la place qu’il occupe
dans l’établissement, est en contact permanent avec les élèves.
Les personnes impliquées représentent différents corps : le corps professoral,
les parents et la société en général, les élèves, le personnel chargé de la
discipline, le gestionnaire, le personnel de soutien etc. Toutes ces personnes
œuvrent sous la direction du directeur.
Le responsable ouvre son établissement selon le calendrier scolaire établi par
toutes les écoles du pays. Il s’occupe aussi de l’équilibre financier (comptable,
budget, finance) entre dépenses de fonctionnement (locaux, fournitures, etc.) et
dépenses du personnel (enseignants, élèves, gestionnaires). Il s’occupe aussi de
la gestion des ressources (répartition du matériel, des élèves, des professeurs
dans les différentes salles au cours des journées).
Chaque professeur enseigne sa matière et évalue les élèves et valide son
enseignement par des devoirs, des interrogations et des examens qui
permettront d’obtenir une note. Ceux-ci sont communiqués régulièrement
grâce à l’agenda du professeur.
Les élèves inscrits dans un établissement scolaire sont tenus d’y être présents.
Les modalités de contrôle et de traitement des absences sont organisées d’abord
au niveau de l’établissement puis au niveau du département. Les motifs des
absences des élèves sont mentionnés par classe dans un registre d’appel par
tout personnel responsable d’une activité. Un trop grand nombre d’absences
sans motif entraîne la mise en place d’un dossier individuel d’absence et
de discussion avec les parents. Chaque élève est en contact direct avec les
enseignants, les bibliothécaires, les infirmiers, les conseillers d’orientation, les
psychologues.
Au collège, chaque classe a un professeur responsable qui s’occupe en début
d’année de définir l’emploi du temps de sa classe, puis de la transmission des
bulletins, du cahier de texte et des relevés de notes. Ces documents sont mis à la
disposition des élèves et de leurs responsables légaux et assurent la liaison entre
les différents utilisateurs. Les modalités pratiques à suivre en cas de punitions
ou sanctions sont encadrées par la loi (règlement d’ordre intérieur expliqué et
affiché). Ces informations sont transmises par courrier ou par l’intermédiaire
de l’élève. L’école obligatoire se termine par un examen continu ou final qui
permet en cas de réussite d’obtenir une certification (certificat ou diplôme)
pour poursuivre les études ou en cas d’échec d’une attestation de fin de scolarité.
L’encadrement, l’accompagnement et l’animation des jeunes en milieu scolaire
s’avèrent aussi nécessaires
L’encadrement : La vie scolaire est un point de repère dans l’établissement
où l’on peut, à tout moment, trouver des réponses aux questions que l’on
se pose, elle est également garante du respect du contrat de vie scolaire de
l’établissement et veille à l’assiduité des élèves.
L’accompagnement: La vie scolaire accompagne les élèves durant leur
journée, de leur entrée à la sortie de l’institut sous différentes formes : aide
personnalisée, étude silencieuse (étude individuelle), travail de groupe, point
d’écoute par une infirmière psychologue, possibilité d’accompagnement
scolaire sur les heures d’étude, etc.
La vie scolaire offre aux élèves des conditions optimums pour leur réussite
scolaire et personnelle (prévention, éducation) avec le partenariat de
différentes associations, l’institut met en place des conférences ou actions
dans le cadre de la prévention ou de l’éducation : initiation à l’agriculture,
informations sur l’entrepreneuriat (entreprenariat), initiation au
code de la route par un moniteur auto-école ou un officier de la police,
information sur la sécurité routière, éducation à la sexualité et prévention
des conduites à risque source des grossesses non désirées, informations
sur le patriotisme etc. Divers clubs permettent aux élèves de s’informer
davantage.
L’animation : Principalement dans le cadre de l’internat mais parfois
également en journée, des animations sont proposées aux élèves comme du
sport, projection de films, atelier « bien-être », détente au foyer, atelier musique,
dessin, rencontres sportives avec d’autres établissements, sorties dirigées,
sorties libres, ….
L’internat est bien souvent la première réelle coupure parents/enfants, c’est
la raison pour laquelle l’institut met l’accent sur son fonctionnement. Les
élèves internes sont encadrés par des éducateurs (non pas des surveillants)
formés et compétents. La soirée commence avec une étude silencieuse ou
par petit groupe, ensuite vient l’heure du repas. Pour finir ils peuvent ensuite
se détendre (devant un film, au foyer, en atelier soins et bien-être...), faire du
sport (basketball, football, volleyball, handball...), des jeux de société, ou encore
diverses animations proposées par les éducateurs ou les autorités politiques
ou religieuses. Il y a toujours possibilité pour les internes qui le souhaitent de
retravailler en petits groupes après le repas. Le tutorat élève-élève est favorisé.
Par ailleurs, les élèves n’hésitent pas à solliciter l’aide de leurs camarades dans
les classes supérieures.https://fr.wikipedia.org/wiki/Vie_scolaire (texte adapté)
1.3.1 Questions de compréhension du texte
1. Dans tes propres termes, définis la vie scolaire selon le texte.
2. Explique le rôle des personnes ci-après impliquées dans la vie scolaire :
les enseignants, les parents, la société, les élèves, le personnel chargé
de la discipline, le gestionnaire, le personnel de soutien et le directeur.
3. A quoi servent l’encadrement, l’accompagnement et l’animation, dans le
système éducatif ?
4. Compte tenu des réalités vécues dans ton école, explique comment la vie
que tu y mènes peut t’aider à te préparer à la vie professionnelle et à
être un bon citoyen dans la société.
5. Inventorie (cite) les différents aspects de la vie scolaire de ton école
qui nuisent à ton épanouissement intellectuel, spirituel et social. Puis
propose des stratégies de remédiation.
1.3.2. Exploitation lexicale
1. Ecris un paragraphe sur la vie scolaire dans ton école en répondant
à la question suivante : Qu’est ce qui t’intéresse dans la vie scolaire ?
2. Complète ces phrases avec les mots suivants : donner, enseigner,
étudier, entrer, examen, former, préparer, suivre, sortir de, réussir.
a. Pour ……au Collège de Formation des Enseignants (TTC), il faut passer
un……
b. Les TTC………les élèves à la profession d’enseignant/enseignante.
c. Céline est étudiante en lettres, elle ………….les langues. Elle a………. un
exposé en français.
d. Maboko est professeur au Collège, il………….les sciences.
e. Anne apprend le chinois, elle …………des cours au Collège de l’Education
à l’Université du Rwanda.
f. L’Université ………….des concours chaque année, si Anne ……….., elle ira
continuer ses études en Chine.
1.3.4. Exploitation grammaticale
1. Justifie le mode et le temps des verbes employés dans le texte « La vie
scolaire »
2. « Au collège, chaque classe a un professeur qui s’occupe de l’emploi du
temps de la classe.Commence cette phrase par : Autrefois,….. et fais des
transformations nécessaires.
3. La direction de l’école offre aux élèves des conditions optimums pour
leur réussite.Commence cette phrase par : L’année passée,….. et fais des
transformations nécessaires
4. Emploie les pronoms relatifs composés dans les phrases suivantes :
a. Je vous présente mes amis. Nous avons passé les vacances avec mes amis.
b. Je regarde cette personne ; je pense bien souvent à lui.
c. Je vais voir ma sœur ; je reste diner chez ma sœur.
d. Révisez cette voiture ; j’ai fait une longue route avec cette voiture.
e. Prenez mon stylo ; je viens d’écrire une lettre avec mon stylo
f. Ouvrez ce tiroir, dans ce tiroir, j’ai rangé des papiers.
g. Il m’a donné une valise……..j’ai collé des étiquettes.
h. Voici l’armoire………… Charles a mis ses vêtements.
5. Mets les verbes à l’indicatif ou au conditionnel.
a. Il travaille trop ! Il est épuisé ; je trouve qu’il (faire) mieux de cesser son
activité Professionnelle.
b. Pardon, Madame, j’ai perdu mon petit chien noir et blanc. Est-ce- que par
hasard, vous le (voir) ?
c. Je connais quelqu’un qui, j’en suis sûr, (pouvoir) vous renseigner sur ce
club.
- Je connais quelqu’un qui (pouvoir) peut-être vous renseigner sur ce club.
6. Emploie le conditionnel dans des situations suivantes,
commence la phrase par « si ».
a. Tu es dans un bus pour aller à l’école. On te vole ton argent. Que feraisTu ?
b. Tu es puni ( e) par l’animateur /l’animatrice. Que ferais-tu ?
c. Tu arrives à l’école en retard. Que dirais-tu au Directeur ?
1.3.6. Activité de production
Expression écrite
En quoi le club anti-SIDA est-il important dans votre communauté ? Donne tes
arguments en deux cents mots
1.4. Lecture complémentaire
LA BIBLIOTHEQUE
Un ouvrier charpentier entre pour la première fois de sa vie, dans une bibliothèque.
C’est la bibliothèque municipale. J’ai entendu dire que l’on peut y entrer
gratuitement. Mais comment faut-il faire ?... Bah, je verrai bien.
Je me dirige vers l’immeuble. J’ouvre une grande porte et me trouve dans une
large salle que j’ose à peine regarder. Un employé, me voyant embarrassé,
m’explique qu’il faut remplir une fiche d’entrée.
J’inscris sur un bulletin vert mon nom, mon adresse, ma profession. Après quoi,
essayant de faire le moins de bruit possible avec mes gros souliers, je me dirige
vers le fond de la salle où les gens cherchent dans un grand fichier le titre du
livre désiré. Je suis intimidé. Je n’ose pas manipuler tous les cartons avec mes
grosses mains gonflées d’engelures.
Je comprends bien qu’il y a un classement par noms d’auteurs allant de A à Z,
mais lequel prendre, lequel choisir ?... Il y en a trop. Je cherche un moment, puis,
pour ne pas rester trop longtemps devant ce grand casier, je me décide à inscrire
sur le carton un titre qui me plaît. Je n’ai plus le porte-plume de l’employé.
Embarrassé, je sors de ma poche de côté, mon crayon rouge de charpentier
et de l’écriture la plus fine possible, je m’applique à transcrire les références.
Je dois ensuite traverser la salle pour me faire donner le livre. J’ai l’impression
que tout le monde me regarde comme l’homme des cavernes, sans doute à
cause de mon large pantalon de velours tout rapiécé et de ma gaucherie J’ai
honte, je sens mon ignorance ; je suis révolté. J’ai envie de leur crier que nous
ne venons pas lire souvent, mais sans nous les salles n’existeraient pas. Pour
être un homme, il faut avoir, sans doute la culture qu’ils ont, mais il faut aussi
posséder un métier et je ne les ai jamais vus venir au chantier, prendre la pelle
ou le marteau. Je voudrais les voir .Je regarde dans la salle tous ces visages. Il y
a surtout des jeunes filles et des jeunes garçons de mon âge. Tous les jours, ils
peuvent venir s’instruire. Moi pas. Il me faut gagner ma vie.
Benigno Cacérès, La rencontre des hommes, Ed du Seuil
CONTEXTE 2 LA VIE PROFESSIONNELLE
Compétence-clé : Communiquer oralement et par écrit dans des situations
en rapport avec la vie professionnelle.Activité introductive du contexte
2.1. UNITE 1 : LES PROFESSIONS
2.1.1. Activité de mise en situation
- Observe l’image et décris ce que tu vois.- Etablis une relation avec ce qui se passe dans ton village.
2.1.2. Activité de compréhension du texte
Lis le texte ci-après et réponds aux questions de compréhension.
Texte : Conseils d’un vieil Artisan
Un sculpteur chevronné s’adresse aux jeunes. Il leur fait part de son expérience et
leur donne des conseils.
Pour moi, ce fut une vocation de devenir artisan, car mon père était lui-même
menuisier. J’ai donc voulu travailler le bois comme lui, mais dans une autre
branche, faisant appel, à l’imagination et à la création personnelle, celle de la
sculpture.
Je me suis aperçu que, comme tout métier, celui de sculpteur était agréable
et contraignant(1) Certes, traduire les impressions visuelles(2), les émotions
artistiques ressenties devant la beauté du paysage, d’une personne, des scènes
de la vie…, parvenir à façonner(3) un objet que l’on admire, cela procure une
réelle fierté, une immense joie, celle de la création.
Mais pour atteindre ce résultat, il faut être capable de dominer la matière par un
geste sûr. Pour cela, il est indispensable d’aimer passionnément son métier et
de travailler chaque jour sans relâche. Il faut chercher sans arrêt à se dépasser,
trouver des sources d’inspiration(4), copier des modèles, mais surtout arriver à
sortir des sentiers battus(5)en découvrant son propre style et en diversifiant sa
production. C’est à ce prix que le sculpteur réussit.
Hélas, il m’est arrivé de constater souvent que des jeunes, doués au départ,
croyant la réussite facile, se sont découragés très vite faute de motivation
suffisante pour soutenir leurs efforts. Ainsi, beaucoup abandonnent la sculpture
au profit de la maçonnerie, de la peinture en bâtiment ou d’autre choses, parce
qu’ils avaient cru au départ qu’après avoir appris leur métier, les fruits de leur
travail tomberaient spontanément.
Soyez donc courageux, mes jeunes amis. Seule la persévérance, le goût de
l’effort et du travail bien fait, le sens de l’initiative, peuvent vous guider dans lavoie du succès.
HORIZONS D’AFRIQUE, CM2/6eme ANNEE LIVRE DE FRANÇAIS, A.C.C.T/
EDICEF 1994
Questions de compréhension
6. Quel était le métier de l’orateur dans ce texte ?
7. Qu’est-ce qui montre que son métier est contraignant ?
8. Explique la raison pour laquelle ce vieil homme donne des conseils aux
jeunes.
9. Que faut-il pour bien réussir son métier ? Est-ce valable pour tous les
métiers ? Explique
2.1.3. Activité d’exploitation lexicale
A. Activité d’apprentissage
1. Pour chaque nom de l’objet dis dans quel métier il est utilisé.
a. Une houe
b. Un mètre ruban
c. Un peigne
d. Un stéthoscope
e. Un microscope
f. Un tableau noir avec des craies
g. Un coffre-fort
h. Une mallette
i. Un étendard
j. Une machine à coudre
k. Un rouleau à peindre
l. Une cuisinière
2. Quels sont les noms de métiers que tu connais ?
3. Quel métier souhaites-tu exercer et pourquoi ?
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
Le lexique relatif aux professions :
Profession, enseignant (e), agriculteur/agricultrice, fermier/ fermière,
cultivateur/cultivatrice, professeur, médecin, infirmier/ infirmière.
Informaticien/ informaticienne, journaliste, secrétaire, policier/ policière,
militaire, maçon, avocat/avocate, commerçant/ commerçante, couturier/
couturière, coiffeur/ coiffeuse, vendeur/ vendeuse, etc.
Une profession : Domaine d’activité, habileté technique, expérience
Un travail : labeur, tâche, activité, ouvrage, effort soutenu pour faire quelque
chose
Um métier : travail dont on tire ses moyens d’existence
Expression : exercer un métier manuel, intellectuel
Un job : petit emploi, petit boulot, souvent faiblement rémunéré
Une fonction : exercice d’une charge
Une charge : quantité de travail que doit réaliser une personne
Un gagne-pain : - ce qui fait subsister quelqu’un, l’outil ou le métier qui lui sert
à gagner sa vie, son pain.
- Personne qui fait subsister les autres par son métier.
Ceux qui ont une activité professionnelle régulière
• L’employé(e) de banque, de bureau, de poste …
• L’artisan comme plombier, électricien, menuisier,… travaillant pour son
propre compte.
• L’ouvrier/ière comme mécanicien, maçon, ….travaillant pour un patron.
• Le / la commerçant(e) comme boulanger, boucher, fleuriste, vendeur
(se),…
• L’agriculteur (trice) comme fermier(e), vigneron, éleveur,…
• Fonctionnaire : employé de Ministère, agent de l’Etat,
• Le cadre : chef du personnel, directeur, chef de section ou d’unité,…
Ceux qui n’ont pas encore d’activité professionnelle
Apprenti qui apprend un métier.
Un stagiaire s’exerce à accomplir un métier.
Un chômeur : - qui a terminé ses études mais n’a pas d’emploi.
- Celui qui n’a plus d’activité professionnelle.
Retraité : qui a arrêté définitivement de travailler et reçoit une pension.
Licencié : démis de ses fonctions ou limogé.
Un professionnel est aussi un spécialiste.
Celui ou celle qui n’est pas professionnel(le) un amateur (trice ).
Proverbes ou expression relatifs au travail/profession
1. Le travail anoblit / le travail est rémunérateur.
2. Le travail éloigne de nous trois maux : le vice, l’ennui et le besoin
(Voltaire)
3. Il n’y a pas de sot métier mais de sottes gens.
4. Le travail assidu surmonte tous les obstacles.
5. L’homme ne vit pas du nom mais du travail.
6. Bon courage est la moitié du travail.
C. Je comprends et j’applique.
1. Parmi les métiers suivants, choisis ceux qui correspondent
aux petites annonces.
Vendeurs, ingénieurs, électricien, coiffeuses, vétérinaire, serveur, journaliste,couturières, professeurs, livreurs, assistante, esthéticiennes, infirmières
2. Donne la profession de celui qui
a. Fabrique des pains.
b. Distribue le courrier.
c. Soigne les animaux.
d. Fait les travaux ménagers.
e. Travaille dans une pharmacie.
f. Travaille à la banque.
g. Vient au secours en cas d’incendie.
h. Enseigne à l’école primaire.
i. Répare les voitures.
j. Fait le procès des accusés.
k. Soigne les enfants.
3. A part les professions déjà vues, donnes-en six autres en
précisant le nom et ce qu’on fait. (l’activité)
2.1.4 Activité d’exploitation grammaticale
A. Activités d’apprentissage
Lis les phrases suivantes et dis la nature des mots en gras et justifie leur
emploi
1. Maman accepte que nous l’accompagnions au marché au risque
de prendre du retard.
2. J’apprécie mon voisin en dépit de son mauvais caractère.
3. L’accusé s’est évanoui lors de son premier interrogatoire.
4. Va te laver les mains avant de passer à table
5. Certains élèves du collège n’ont pas toujours un comportement
correct vis-à-vis de leurs professeurs.
6. Anaïs travaille d’arrache-pied afin de réussir le concours d’entrée à
l’École Normale Pédagogique.
7. Je m’inquiète pour mon fils qui passe son temps à jouer au ballon au
lieu de faire ses devoirs.
8. Nous ne partirons pas en week-end cette semaine à cause de la pluie
et du froid.
9. Frank sculpte la pierre de préférence à l’aide de son burin et de son
marteau.
10. Mon ami boit du café chaque soir quant à moi, je préfère le thé.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.Les locutions prépositives
C. Je comprends et j’applique.
1. Fais une phrase correcte en insérant les locutions prépositives
suivantes.
A côté de, au-dessus de, au-dessous de, aux environs de, au fond de, au milieu de,
autour de, en face de, loin de, près de
a. Une fontaine -se trouver-la place publique.
b. La minijupe- être – le genou.
c. La terre- tourner- le soleil.
d. Il – partir- : il vouloir - vivre - sa famille.
e. Nice –être – la frontière italienne.
f. Au cinéma - les spectateurs –être –l’écran.
g. On –découvrir – du pétrole – la mer.
h. Venir –s’asseoir –moi.
i. Il –faire froid : il – faire – quinze degrés –zéro.j. Il –y –avoir- beaucoup de vignes-Bordeaux
2. Complète les phrases suivantes avec les locutions prépositives
qui conviennent
a. Je n’ai pas terminé mon travail …… temps
b. . L’aveugle a pu traverser la rue …….. un passant qui l’a aidé.
c. La circulation est perturbée ……… inondations.
d. Les élèves se dépêchent ……. manquer le bus.
e. …….. dire quoi que ce soit, il faut bien penser.
f. Il faut avoir du respect ………. personnes handicapées.
g. Elle parle couramment français …….. côtoyer les français.
h. ……… veilleur, le voleur est pénétré dans la ferme.
i. Les réfugiés pendant la guerre sont restés ………… ONG.
j. On a planté les arbres ……… la route.
3. Formule dix phrases avec des locutions prépositives non
encore employées dans les exercices ci-haut
2.1.5. Activité de production
Expression orale : le débat
a. « Le travail éloigne de nous trois maux : le vice, l’ennui et le besoin »
(Voltaire)
b. « Il n’y a pas de sot métier mais de sottes gens ».
c. « Le travail assidu surmonte tous les obstacles ».
d. « Bon courage est la moitié du travail ».
e. « Le travail donne le pain ; la paresse, le besoin ».
Lisez les assertions ci-haut choisissez- en deux et faites un débat en
utilisant les expressions suivantes: à mon avis, selon moi, à ma connaissance,
d’une part, d’une autre part, je pense que, je suis contre, je suis d’accord,
j’estime que, je suppose que, il paraît que, il semblerait que, peut-être, comme
conclusion,…
2.1.7. Lecture complémentaire
Métiers d’Afrique
Un peu partout, en Afrique, on rencontre, dans les villes et les villages, des
artisans au travail.
Dans beaucoup d’endroits la latérite, dont le sol est formé, contient du fer. Aussi
les forgerons sont-ils nombreux. Certains ont été spécialisés, dès leur enfance,
à la construction de sortes de hauts fourneaux en argile, qui peuvent être à plus
de trois mètres. Dans ces appareils, la chaleur est fournie par le charbon de bois
dont la combustion est animée grâce à des soufflets de cuir ou même d’écorce
ou de feuilles.
Alors, avec le fer qui sera obtenu, les forgerons fabriqueront une foule d’outils
et instruments indispensables aux ménagères et aux cultivateurs.
Dans les agglomérations qui sont parcourues par les voyageurs, il n’est pas
rare d’observer des tisserands, des cordonniers, des potiers, des vanniers, des
orfèvres, qui donnent à leurs travaux un tel caractère, que ces artisans sont
considérés aussi comme des artistes.
Le tisserand avec son métier à pédale semblable à celui qui était employé
dans les plus anciennes civilisations, produit une étoffe bien plus solide que
ne le sont beaucoup de tissus fabriqués dans les usines. Malheureusement, il
fabrique peu, et lentement.
Presque partout en Afrique, on travaille le cuir. La peau souple et solide des
animaux sauvages ou domestiques est soumise à l’art du tanneur, du cordonnier,
du sellier. De leurs mains habiles, sortiront de riches harnachements, les
coussins, les babouches, les sacs et même, comme au Congo, des gourdes en
peau de buffle.
Le potier exerce un métier vieux comme le monde. Rien n’est plus noble que
la main de cet artisan aux doigts souvent déformés par le long exercice de sa
profession.
Le vannier, lui, avec une adresse admirable, oblige à obéir le rotin, le raphia, les
lianes souples. Ainsi les corbeilles, les nattes, les étuis de toutes sortes sont
confectionnés avec art.
Les célèbres orfèvres de Kindia, en Guinée, ceux du Sénégal, du Mali, du Niger,
de la Haute-Volta* et de bien d’autres pays, cisèlent* des bijoux d’or fin, œuvres
de grands artistes.
On ne peut citer tous les artisans : menuisiers, teinturier, céramistes, maçons,
brodeurs, qui contribuent au prestige artistique de l’Afrique. Tous ont droit à
notre reconnaissance, car ces travailleurs sont animés par l’amour du travail
bien fait.
IPAM, le livre de français de l’écolier africain, Librairie Hachette
Notes pour faciliter la lecture
*Haute Volta : l’actuelle Burkina Fasso
*ciseler : travailler avec le ciseau des ouvrages de bonze, d’or, d’argent…
2.2 UNITÉ 2 : RECHERCHE DE L’EMPLOI
2.2.1. Activité de mise en situationa. Relie les images à chaque annonce et justifie ton choix
a. As-tu vu des gens à la recherche d’emploi ? Qu’est-ce qui les caractérise
en général ?
Texte : UN NOUVEAU CHEF D’EQUIPE
- Comment t’appelles-tu ?
- Mustapha
- Tu as l’air intelligent. Sais-tu lire ?
- Oui.
- Ecrire ?
- Oui.- Jusqu’à quel niveau es-tu allé en classe ?
- J’ai un certificat de niveau primaire.
- Et tu t’es engagé comme manœuvre, pourquoi ?
- Mon pays est pauvre. Il n’y a pas de plantations comme ici. Du sable, rien
que du sable, des chameaux, des chevaux et de ânes.
- Et tu as besoin d’argent pour payer la dot et te marier ?
- Je n’ai pas l’intention de me marier.
- Comme tu veux. De toute façon, je ne peux pas te laisser manœuvrer. As-tu
des notions(1)d’agriculture ?- Je n’ai pas encore travaillé dans une plantation, mais j’ai appris un peu à
l’école.
- De mécanique ?
- J’ai appris aussi à l’école.
- Eh bien, tu resteras quelques jours à ma disposition ; tu viendras avec
moi dans la plantation. Si tu piges(2) vite, je te donnerai une équipe. Si la
mécanique t’intéresse, tu auras la surveillance des machines. D’accord ?
- Bien patron ».
Mustapha fit des progrès rapides. Au bout d’une semaine, il avait assimilé(3) la
technique du débroussaillement ; il savait disposer l’engrais au pied des jeunes
plants, diriger le jet d’insecticide sur les troncs et sur les feuilles, distinguer
les arbustes atteints de trachéomycose(4), procéder à l’arrachage et ordonner la
récolte. Pour la mécanique, ce fut encore plus remarquable. Après quinze jours,
le réglage des grilles du décortiqueur selon la grosseur du grain et son état de
maturité et la réparation des pannes usuelles du moteur (carburateur bouche,
bougies encrassées, bobines mortes, vis platinées mal réglés, soupapes grillées)
n’avaient pas de secrets pour lui. Il apportait à son travail une application
dédaigneuse(5) et précise, une rapidité d’exécution et une résistance à la fatiguevéritablement prodigieuse.
Notes pour faciliter la lecture
(1) notions : Connaissances
(2)pigé : comprends
(3)assimilé : compris
(4), trachéomycose : maladie qui attaque les arbres.(5) dédaigneuse : méprisante
NIGER Paul, Les Grenouilles du mont Kimbo, Editions P.J Oswald .
2.2.2. Activité de compréhension du texte
Lis le texte et réponds aux questions suivantes.
a. De quelle région vient Mustapha ?
b. Pourquoi le patron dit à Mustapha qu’il ne peut pas le laisser manœuvre ?
c. Quels types de travail lui propose son patron ? Selon toi, lequel choisirat-il ? Pourquoi ?
d. Pourquoi le titre de nouveau chef d’équipe ?e. Comment Mustapha s’est-il adonné au travail qu’on lui a confié ?
2.2.3. Activité d’exploitation lexicale
A. Activités d’apprentissage
Relis le texte et indique les mots et expressions en rapport avec l’emploiou le métier.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel
Les mots en rapport avec le métier
Carrière : profession que l’on embrasse, études auxquelles on se livre,
entreprises ou l’on s’engage
Emploi : occupation, fonction
Entreprise : ce que l‘on a entrepris, un projet, unité économique, société
Métier : domaine d’activité d’une entreprise, profession
Poste : lieu où l’on travaille, place, emplacement, fonction occupée
Poste de travail : lieu où l’on travaille, ou on est affecté
Valeur : Importance, intérêt, prix
Salaire : rémunération, rétribution, paie
Travail : labeur, application, tâche, activité professionnelle, ouvrage
Demander du travail : poser sa candidature pour un poste donné
Donner du travail : engager, embaucher
Chômage : arrêt volontaire ou force du travail
Chômeur/chômeuse : celui ou celle qui est en chômage
Contrat : accord par lequel une personne, le salarié s’engage à fournir un
travail sous la conduite et la direction de l’employeur en échange d’une
rémunération, le salaire
Congé : permission de s’absenter ou de se retirer
Emploi du temps : Calendrier des activités, tableau indiquant les activités.
Prime : somme versée comme récompense
Interview : entretien d’embauche
C. Je comprends et j’applique.
a. Relie la colonne A et B en tenant compte de la signification.
b. Lis ce texte et relève les mots en rapport avec le travail / le
métier/profession et réemploie-les dans un autre contexte.
Premiers pas dans la vie active
Parcours du combattant d’un jeune diplômé [ ]
Titulaire d’un mastère spécialisé en finance, je ne pensais pas que j’aurais des
difficultés à trouver un bon travail à la sortie de l’école. Mais la réalité était très
différente de mes espoirs. J’ai fait plusieurs mois de stage dans des banques, mais
aucune ne m’a proposé de contrat. Finalement, j’ai commencé à chercher dans
un autre secteur. Après de nombreux envois de CV, une entreprise a retenu ma
candidature et j’ai obtenu un premier rendez-vous pour le mois prochain. Mais
je me sens très déprimé, j’ai perdu mon assurance, et j’ai l’impression que cet
entretien d’embauche ne va pas bien se passer.
2.2.4. Activité de production
A. Activité d’apprentissage
Lis la lettre suivante, observe les parties essentielles qui la composent et le
lexique en rapport avec chaque partie, ensuite attribue un nom à chaque partie.
KAGABO Anastase (1) Kigali, le…….(5)
BP….Kigali / Rwanda
Téléphone :…
Courriel électronique (email) : kaganas@gmail.com
Monsieur le directeur du groupe scolaire….(3)
Référence : Votre annonce du…..(2)
Objet : Demande d’emploi d’enseignant(4)
Monsieur le Directeur, (6)
(7)
Suite à votre annonce no……..paru dans le journal……, j’ai l’honneur de
m’adresser à vous pour solliciter un emploi d’enseignant des sciences au sein
de votre établissement scolaire.
En effet, Monsieur le directeur, je suis détenteur d’une licence dans
l’enseignement des sciences, obtenu à l’université…..
J’ai une expérience de quinze ans dans l’enseignement de : mathématiques,
physique et chimie et voudrais mettre mon expérience dans ce domaine au
service de votre établissement.
(8)
Espérant une suite favorable à ma demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le
Directeur, l’expression de mes meilleurs sentiments.
Kagabo Anastase (9)
Pièces jointes : (10)
CV
Photocopie de mes diplômes notariés
Attestation des services rendus
B.J’apprends et je dégage l’essentiel.
Les différentes parties d’une lettre de motivation
L’expéditeur : l’adresse complète de l’expéditeur (celui qui écrit la lettre) sont
écrits en haut à gauche. L’adresse complète comprend : le nom et le prénom,
la boite postale, le numéro de téléphone ainsi que l’adresse électronique (l’email).
La référence : la référence fait un rappel des annonces, des autres lettres
envoyées, des messages échangés avant,… ayant un rapport avec la lettre.
N.B. : Toutes les lettres n’ont pas de référence.
Le destinataire : l’adresse du destinateur est placée en haut à droite, mais plus
bas par rapport à celle de l’expéditeur.
L’objet de la lettre : une phrase plus ou moins courte, annonçant le motif de
la lettre.
Quelques exemples d’objets : demande d’emploi, demande de congé, envoi
d’un document (un colis, catalogue,..), demande d’explication, réclamation,
démission à un poste, etc.
Le lieu et la date : cette partie peut être placée en haut et à droite de la lettre ou
juste avant la formule d’appel. (Entre la formule d’appel et l’objet de la lettre).
Les deux emplacements sont acceptés.
La formule d’appel fait référence au titre, à la fonction du destinataire.
Exemples : Monsieur, Madame le Directeur, le Ministre, Monsieur l’Inspecteur,
etc.
N.B. On n’écrit « Cher Monsieur » que quand on connait bien la personne.
Le texte : le contenu ou le corps de la lettre, c’est la plus grande partie du texte.
Elle contient les informations importantes et plus ou moins détaillées relatives
à l’objet de la lettre. En général cette partie peut être composée de plusieurs
paragraphes suivant l’importance du contenu de la lettre.
Formules pour demander : ce sont des formules qui introduisent les phrases /
des paragraphes dans le texte.
Exemples
- Je voudrais savoir…
- Je souhaiterais obtenir…
- Je serais intéressé(e) par un emploi…
- Je sollicite le poste de….
- Pourriez-vous me dire…
- Je vous prie de (bien vouloir) m’envoyer
- Je vous serais reconnaissant(e) de (bien vouloir) m’accorder un entretien…
La formule finale : c’est la partie qui clôture le corps de la lettre et qui contient
des expressions de politesse.
Il existe plusieurs sortes de formules finales, mais, en général, elles reprennent
la même formule d’appel du début (Monsieur, Madame,…)
Quelques exemples de formules finales :
Veuillez agréer Monsieur / Madame….l’expression de ma très haute
considération (pour les personnes qui occupe une fonction haut placée).
Veuillez agréer, Monsieur / Madame, l’expression / l’assurance de mes meilleurs
sentiments
Je vous prie d’agréer…
La signature avec le nom et éventuellement la fonction de l’expéditeur sont
placés à la fin et à droite de la lettre.
Les pièces jointes : en général, cette partie est placée à la fin de la lettre à
gauche, mais, elle peut être placée juste après « l’objet de la lettre ». Elle indique
la nature des documents qui accompagnent la lettre.
C. Je comprends et j’applique.
- Attestation des services rendus
5. Je souhaiterais travailler pour votre entreprise à la promotion de vos
produits dans la région des Grands Lacs et dans La Communauté de
l’Afrique de L’Est.
6. Objet : Demande d’emploi
7. Entreprise URWIBUTSO / SINA Gérard
BP 3652 Kigali –Rwanda.
8. En plus je suis disponible pour faire tous les déplacements nécessaires
relatifs à ce travail et je suis capable de gérer une équipe d’employés.
9. J’ai une expérience de dix ans dans le domaine des contacts internationaux
et j’ai une très bonne connaissance de la région.
10. Monsieur le directeur de l’Entreprise URWIBUTSO SINA Gérard11. UWINEZA Jeanne d’Arc
BP…..
Téléphone :
Courrier électronique :
12. Diplômée d’une école de commerce, je viens de passer deux ans de
spécialisation à l’université nationale du Rwanda où j’ai obtenu une
maitrise dans le marketing.
13. Kigali, le .....
B. Un Curriculum Vitae (CV)
A. Activité d’apprentissage
Observe le document suivant, relève les principales parties qui le composent et
les informations qu’elles contiennent et donne son nom.
Identité
UWIMANA Marie
B.P.
Téléphone
Courrier électronique
Formations / Etudes faites
De 1960- 1967 : Ecole Primaire
De 1967- 1974 : Ecole secondaire (section littéraire).
De 1975- 1980 : Université Nationale du Rwanda, Faculté de Lettres, option :
anglais.
Diplôme obtenu : Licence en anglais.
Expériences professionnelles
De 1980 à aujourd’hui : professeur d’anglais dans différents établissementsscolaires secondaire au Rwanda
Langues parlées : Kinyarwanda (excellent, langue maternelle)
Français (très bien)
Anglais (très bien)
Centres d’intérêt/ loisirs : sport et musique.
Personnes de références : Le directeur de l’école des Sciences de…..
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
Les CV varient suivant les informations qu’ils contiennent. Certains CV sont plus
riches d’informations que d’autres et par conséquent plus longs. Cependant, il
y a des rubriques qui contiennent des informations importantes et qui doivent
paraître dans tous les CV.
En général, le CV accompagne une lettre de motivation ou un autre document,
ainsi, les rubriques qui concernent l’identité de la personne, sa formation, son
expérience personnelle sont obligatoires dans tous les CV, alors que d’autres
informations peuvent être facultatives. Exemples : la rubrique de « Personnes
de références » n’est pas obligatoire à tous les CV. De même pour la rubrique de
« l’identité », certaines informations comme l’état civil, la date de naissance ne
sont pas exigées.
C. Je comprends et j’applique.
Activité
A partir de ce texte, rédige le CV de Nathalie et places-y ces informations.
Respecte la présentation d’un CV en mettant en évidence les parties importantes.
Je m’appelle Nathalie Delvaux, je suis née le 16 avril 1962 à Vernon.
Je suis mariée et j’ai deux enfants. J’habite 16, rue des Pins – 13000
Marseille. Mon numéro de téléphone est : 0491920000. De 1973 à 1980
j’ai étudié au lycée de Vernon, et j’ai obtenu un baccalauréat. Ensuite
de 1981 à 1982 j’ai étudié à IUT de Melun où j’ai obtenu un diplôme
universitaire de technologie (spécialité : maintenance industrielle).
Après j’ai travaillé comme technicien à la Société pour les énergies
nouvelles (SPEN) de 1984 à 1985. En plus du français qui est ma langue
maternelle, je parle deux langues étrangères : l’anglais et l’allemand.
2.3. EVALUATION DU CONTEXTE 2
Les Petits cireurs de chaussures
Autour de la place de l’indépendance, à proximité des hôtels et des banques,
très fréquentés par les hommes d’affaires, on rencontre souvent les petits
cireurs de chaussures. Qu’il pleuve ou pas, ils parcourent la ville. Seuls ou en
petits groupes, ils s’attardent aux terrasses des cafés à la recherche de clients.
Que de kilomètres parcourus ainsi en une journée ! Ces cireurs sont souvent de
jeunes garçons qui ont perdu leurs parents et ayant abandonné l’école. Cette
occupation leur permet de gagner un peu d’argent. Il faut bien vivre.
Lorsque les clients ne viennent pas à eux, ce sont eux qui vont aux clients en
utilisant toujours les mêmes ruses. D’abord, ils vous interpellent (1) sur le ton
de supplication et avant que vous n’ayez pu prononcer la moindre parole, en
voilà un qui déballe son matériel, qui vous saisit un pied et qui ne vous lâche
plus.
Il est en général trop tard pour refuser et, résigné, vous le laissez faire. Bien
entendu, il n’attendait que cela. Il relève d’une main le bas de votre pantalon
pendant que de l’autre, il se saisit de la brosse et procède à un dépoussiérage
énergétique de vos chaussures puis à leur nettoyage au moyen d’un liquide
blanchâtre. Plein d’inquiétude, vous vous demandez en quel état vous allez les
retrouver après un tel traitement. C’est alors qu’un bref coup de brosse sur le
pose-pied vous indique que la première partie de l’opération est terminée.
C’est maintenant le tour de l’autre pied. Mais vous n’êtes pas encore au bout
de vos peines(2) : il reste à étendre le cirage, à laisser sécher et surtout à faire
briller. C’est la partie la plus importante du travail car des souliers bien luisants
poussent généralement le client à se montrer généreux.
Vous vous libérez enfin de votre cireur en lui glissant une pièce de cent francs
dans la main mais il n’a pas tourné les talons(3) qu’un autre déjà vous interpelle.
Notes pour faciliter la lecture
1. Ils vous appellent
2. Mais vos peines ne sont pas encore terminées
3. Il n’est pas encore parti
2.3.1. Activité de compréhension du texte
Lis le texte et réponds aux questions suivantes :
1. Décris en peu le déroulement de cette activité de cirer les chaussures.
2. Justifie le titre donné à ce texte.
3. Comment se fait cette activité dans votre école, votre village ?
4. Qu’est ce qui montre que ces jeunes ont un travail qui n’est pas si simple ?
5. Quel proverbe peux-tu utiliser en guise de conclusion à ce texte ?
2.3.2. Activité d’exploitation grammaticale
1. Fais six phrases avec des locutions prépositives au choix parmi celles qui
suivent
A cause de, afin de, grâce à, près de, au-dessus de, en-dessous de, en dépit de,
avant de, à côté de et à moins de.
2.3.3. Activité de Production
- Rédige une lettre de motivation pour le poste de professeur de français à
l’école Française de Kigali
- Faites un débat sur la problématique du chômage au Rwanda.
2.3.4. Texte supplémentaire: Le travail est-il utile?
De nos jours, les emplois manquent et le chômage stigmatise une grande partie
de la population ; cette situation nous amène à nous interroger sur le travail
dans la société.
Alain écrivait en 1911 : « Le travail utile est un plaisir par lui-même, et non par
les avantages qu’on en retirera. »
Le travail utile peut être considéré pour les avantages qu’il apporte mais peut-il
être un plaisir par lui-même ? Il nous faut d’abord rechercher quels avantages
que procure le travail et voir en quoi sous certaines formes il peut être un plaisir.
Le travail est l’ensemble des activités accomplies par l’homme pour produire
des biens et des services en contrepartie desquels il est rémunéré. Le travail
est souvent associé à la peine et à la souffrance. Dans la Bible d’ailleurs, il est
une punition: « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Dans l’Antiquité,
le travail a été lié à une authentique servitude : seul l’esclave travaille alors. Il
est évident que le travail oblige à certains gestes, certaines postures, il suppose
l’obéissance, implique une attention soutenue.
Toutes ces contraintes ont donné au travail une notion d’oppression : ainsi
pour Marx le travail dans le système capitaliste est une aliénation de l’homme
alors qu’il devrait contribuer à le transformer tout autant que la nature. Pour
l’opinion, le travail est servitude. Mais n’est-il que cela ?
Non seulement il est utile, mais encore le travail est nécessaire. La première
chose qui peut donner du sens au travail, est le fait qu’il est nécessaire ; nous
n’avons pas le choix de travailler ou non, car si nous ne travaillons pas, nous
nous excluons nous-mêmes de la vie en société. Plus encore sans travail, nous
n’avons plus de responsabilités, nous sommes un membre défectueux : une
pièce inutile. La perte de l’emploi est vécue comme un rejet de la société. Nous
cessons de contribuer à la vie économique et sociale. Qui n’a pas dans son
entourage d’amis au chômage qui ressentent ce sentiment ?
Le travail est une nécessité collective, ce n’est pas seulement à l’individu qu’il
profite, mais à la société entière : parce que le produit de son travail peut
bénéficier à d’autres personnes ; parce que l’argent qu’il en retire sera dépensé
et donc fera vivre d’autres personnes et en premier lieu sa famille.
Mais il est difficile de vivre et de travailler avec une telle idée de nécessité car
nous ne sommes pas libres. Il nous faut donc trouver un autre sens au travail
qui nous permette de penser que le travail vaut la peine.
On tire en effet des avantages de son travail. Il donne une reconnaissance de
la société à l’individu et lui confère un statut social. Le travail produit des
relations sociales car il met les individus en rapport : rapport de collaboration
et d’hiérarchie. Il assure au travailleur une reconnaissance de son statut dans
la société. Les différences de qualification professionnelle ont instauré une
classification sociale hiérarchisée, et chacun peut identifier sa classe sociale
selon l’emploi occupé ; on a entendu ainsi nos parents nous sermonner pendant
nos études, pour nous encourager à l’effort afin de réussir dans la vie et obtenir
un bon emploi, étant entendu bien rémunéré et bien reconnu.
Le travail pourvoit aux besoins de la famille, pour se nourrir, se vêtir, se loger ;
il permet l’accès aux loisirs, à la culture. Tous ces avantages sont intéressants
mais pouvons-nous trouver en plus du plaisir dans le travail ?
Le travail est aussi la condition pour accéder aux loisirs. «Il n’y a de vraie joie
dans le repos, le loisir, que si le travail joyeux le précède.» A. Gide. Le travail ne
serait pas supportable sans le contrepoids du loisir, ainsi les loisirs donnent du
sens au travail.
Le travail est l’expression de la nature de l’homme, de son intelligence, il
mobilise et développe ses facultés, ses compétences, ses aptitudes ; ce qui le
rend digne, accompli, heureux. Il offre la possibilité de s’exprimer, de montrer
de quoi on est capable, d’être fier de soi. Ainsi il arrive que l’on voie les ouvriers
d’une usine fiers de la réalisation particulièrement réussie de leur entreprise
qui devient « leur œuvre ».
Le travail permet la réalisation personnelle de l’individu, il poursuit son
apprentissage tout au long de sa vie professionnelle. L’artisan, le technicien,
développera son savoir-faire, ses compétences techniques ; l’intellectuel et
l’artiste, leur réflexion et leurs recherches sur les sujets philosophiques de
la société ; ils contribueront au progrès humain. Le travail offre aussi par des
moyens détournés (la création, le relationnel) des possibilités d’évasion […]
Le travail oppresse l’homme, il faut donc lui trouver une raison d’être, un
sens rationnel qui permet à l’homme de vivre librement tout en travaillant
par nécessité. Le travail est nécessaire tout d’abord pour survivre : subvenir
à ses besoins, acquérir de l’argent ; mais aussi pour être accepté et avoir une
existence sociale. Ce qui donne du sens au travail c’est le développement de
l’individu et sa reconnaissance dans la société
https://www.letudiant.fr/.../le-travail-utile-est-un-plaisir-par-lui-me2.2 UNITÉ 2 : RECHERCHE DE L’EMPLOI
2.2.1. Activité de mise en situation
a. Relie les images à chaque annonce et justifie ton choix
a. As-tu vu des gens à la recherche d’emploi ? Qu’est-ce qui les caractérise
en général ?
Texte : UN NOUVEAU CHEF D’EQUIPE
- Comment t’appelles-tu ?
- Mustapha
- Tu as l’air intelligent. Sais-tu lire ?
- Oui.
- Ecrire ?
- Oui.
- Jusqu’à quel niveau es-tu allé en classe ?
- J’ai un certificat de niveau primaire.
- Et tu t’es engagé comme manœuvre, pourquoi ?
- Mon pays est pauvre. Il n’y a pas de plantations comme ici. Du sable, rien
que du sable, des chameaux, des chevaux et de ânes.
- Et tu as besoin d’argent pour payer la dot et te marier ?
- Je n’ai pas l’intention de me marier.
- Comme tu veux. De toute façon, je ne peux pas te laisser manœuvrer. As-tu
l’école.
- De mécanique ?
- J’ai appris aussi à l’école.
- Eh bien, tu resteras quelques jours à ma disposition ; tu viendras avec
moi dans la plantation. Si tu piges(2) vite, je te donnerai une équipe. Si la
mécanique t’intéresse, tu auras la surveillance des machines. D’accord ?
- Bien patron ».
Mustapha fit des progrès rapides. Au bout d’une semaine, il avait assimilé(3) la
technique du débroussaillement ; il savait disposer l’engrais au pied des jeunes
plants, diriger le jet d’insecticide sur les troncs et sur les feuilles, distinguer
les arbustes atteints de trachéomycose(4), procéder à l’arrachage et ordonner la
récolte. Pour la mécanique, ce fut encore plus remarquable. Après quinze jours,
le réglage des grilles du décortiqueur selon la grosseur du grain et son état de
maturité et la réparation des pannes usuelles du moteur (carburateur bouche,
bougies encrassées, bobines mortes, vis platinées mal réglés, soupapes grillées)
n’avaient pas de secrets pour lui. Il apportait à son travail une application
dédaigneuse(5) et précise, une rapidité d’exécution et une résistance à la fatigue
véritablement prodigieuse
des notions(1)d’agriculture ?
- Je n’ai pas encore travaillé dans une plantation, mais j’ai appris un peu à
Notes pour faciliter la lecture
(1) notions : Connaissances
(2)pigé : comprends
(3)assimilé : compris
(4), trachéomycose : maladie qui attaque les arbres.
(5) dédaigneuse : méprisante
NIGER Paul, Les Grenouilles du mont Kimbo, Editions P.J Oswald .
2.2.2. Activité de compréhension du texteLis le texte et réponds aux questions suivantes
a. De quelle région vient Mustapha ?
b. Pourquoi le patron dit à Mustapha qu’il ne peut pas le laisser manœuvre ?
c. Quels types de travail lui propose son patron ? Selon toi, lequel choisirat-il ? Pourquoi ?
d. Pourquoi le titre de nouveau chef d’équipe ?
e. Comment Mustapha s’est-il adonné au travail qu’on lui a confié ?
2.2.3. Activité d’exploitation lexicale
A. Activités d’apprentissage
Relis le texte et indique les mots et expressions en rapport avec l’emploi
ou le métier.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel
Les mots en rapport avec le métier
Carrière : profession que l’on embrasse, études auxquelles on se livre,
entreprises ou l’on s’engage
Emploi : occupation, fonction
Entreprise : ce que l‘on a entrepris, un projet, unité économique, société
Métier : domaine d’activité d’une entreprise, profession
Poste : lieu où l’on travaille, place, emplacement, fonction occupée
Poste de travail : lieu où l’on travaille, ou on est affecté
Valeur : Importance, intérêt, prix
Salaire : rémunération, rétribution, paie
Travail : labeur, application, tâche, activité professionnelle, ouvrage
Demander du travail : poser sa candidature pour un poste donné
Donner du travail : engager, embaucher
Chômage : arrêt volontaire ou force du travail
Chômeur/chômeuse : celui ou celle qui est en chômage
Contrat : accord par lequel une personne, le salarié s’engage à fournir un
travail sous la conduite et la direction de l’employeur en échange d’une
rémunération, le salaire
Congé : permission de s’absenter ou de se retirer
Emploi du temps : Calendrier des activités, tableau indiquant les activités.
Prime : somme versée comme récompense
Interview : entretien d’embauche
C. Je comprends et j’applique.
a. Relie la colonne A et B en tenant compte de la signification.
b. Lis ce texte et relève les mots en rapport avec le travail / le
métier/profession et réemploie-les dans un autre contexte.
Premiers pas dans la vie active
Parcours du combattant d’un jeune diplômé [ ]
Titulaire d’un mastère spécialisé en finance, je ne pensais pas que j’aurais des
difficultés à trouver un bon travail à la sortie de l’école. Mais la réalité était très
différente de mes espoirs. J’ai fait plusieurs mois de stage dans des banques, mais
aucune ne m’a proposé de contrat. Finalement, j’ai commencé à chercher dans
un autre secteur. Après de nombreux envois de CV, une entreprise a retenu ma
candidature et j’ai obtenu un premier rendez-vous pour le mois prochain. Mais
je me sens très déprimé, j’ai perdu mon assurance, et j’ai l’impression que cet
entretien d’embauche ne va pas bien se passer.
2.2.4. Activité de production
A. Activité d’apprentissage
Lis la lettre suivante, observe les parties essentielles qui la composent et le
lexique en rapport avec chaque partie, ensuite attribue un nom à chaque partie.
KAGABO Anastase (1) Kigali, le…….(5)
BP….Kigali / Rwanda
Téléphone :…
Courriel électronique (email) : kaganas@gmail.com
Monsieur le directeur du groupe scolaire….(3)
Référence : Votre annonce du…..(2)
Objet : Demande d’emploi d’enseignant(4)
Monsieur le Directeur, (6)
(7)
Suite à votre annonce no……..paru dans le journal……, j’ai l’honneur de
m’adresser à vous pour solliciter un emploi d’enseignant des sciences au sein
de votre établissement scolaire.
En effet, Monsieur le directeur, je suis détenteur d’une licence dans
l’enseignement des sciences, obtenu à l’université…..
J’ai une expérience de quinze ans dans l’enseignement de : mathématiques,
physique et chimie et voudrais mettre mon expérience dans ce domaine au
service de votre établissement.
(8)
Espérant une suite favorable à ma demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le
Directeur, l’expression de mes meilleurs sentiments.
Kagabo Anastase (9)
Pièces jointes : (10)
CV
Photocopie de mes diplômes notariésAttestation des services rendus
B.J’apprends et je dégage l’essentiel.
Les différentes parties d’une lettre de motivation
L’expéditeur : l’adresse complète de l’expéditeur (celui qui écrit la lettre) sont
écrits en haut à gauche. L’adresse complète comprend : le nom et le prénom,
la boite postale, le numéro de téléphone ainsi que l’adresse électronique (l’email).
La référence : la référence fait un rappel des annonces, des autres lettres
envoyées, des messages échangés avant,… ayant un rapport avec la lettre.
N.B. : Toutes les lettres n’ont pas de référence.
Le destinataire : l’adresse du destinateur est placée en haut à droite, mais plus
bas par rapport à celle de l’expéditeur.
L’objet de la lettre : une phrase plus ou moins courte, annonçant le motif de
la lettre.
Quelques exemples d’objets : demande d’emploi, demande de congé, envoi
d’un document (un colis, catalogue,..), demande d’explication, réclamation,
démission à un poste, etc.
Le lieu et la date : cette partie peut être placée en haut et à droite de la lettre ou
juste avant la formule d’appel. (Entre la formule d’appel et l’objet de la lettre).
Les deux emplacements sont acceptés.
La formule d’appel fait référence au titre, à la fonction du destinataire.
Exemples : Monsieur, Madame le Directeur, le Ministre, Monsieur l’Inspecteur,
etc.
N.B. On n’écrit « Cher Monsieur » que quand on connait bien la personne.
Le texte : le contenu ou le corps de la lettre, c’est la plus grande partie du texte.
Elle contient les informations importantes et plus ou moins détaillées relatives
à l’objet de la lettre. En général cette partie peut être composée de plusieurs
paragraphes suivant l’importance du contenu de la lettre.
Formules pour demander : ce sont des formules qui introduisent les phrases /
des paragraphes dans le texte.
Exemples
- Je voudrais savoir…
- Je souhaiterais obtenir…
- Je serais intéressé(e) par un emploi…
- Je sollicite le poste de….
- Pourriez-vous me dire…
- Je vous prie de (bien vouloir) m’envoyer
- Je vous serais reconnaissant(e) de (bien vouloir) m’accorder un entretien…
La formule finale : c’est la partie qui clôture le corps de la lettre et qui contient
des expressions de politesse.
Il existe plusieurs sortes de formules finales, mais, en général, elles reprennent
la même formule d’appel du début (Monsieur, Madame,…)
Quelques exemples de formules finales :
Veuillez agréer Monsieur / Madame….l’expression de ma très haute
considération (pour les personnes qui occupe une fonction haut placée).
Veuillez agréer, Monsieur / Madame, l’expression / l’assurance de mes meilleurs
sentiments
Je vous prie d’agréer…
La signature avec le nom et éventuellement la fonction de l’expéditeur sont
placés à la fin et à droite de la lettre.
Les pièces jointes : en général, cette partie est placée à la fin de la lettre à
gauche, mais, elle peut être placée juste après « l’objet de la lettre ». Elle indique
la nature des documents qui accompagnent la lettre.
C. Je comprends et j’applique
Activité
Mets les parties de cette lettre en ordre de façon à obtenir une lettre
entière et cohérente.
1. En outre, je parle et j’écris parfaitement le Kinyarwanda, l’anglais, le
français ainsi que le swahili.
2. UWINEZA Jeanne d’Arc
3. Dans l’attente d’une suite favorable à ma demande, je vous prie d’agréer,
Monsieur le Directeur, l’expression de mes meilleurs sentiments.
4. Pièces jointes :
- CV
- Diplôme
- Attestation des services rendus
5. Je souhaiterais travailler pour votre entreprise à la promotion de vos
produits dans la région des Grands Lacs et dans La Communauté de
l’Afrique de L’Est.
6. Objet : Demande d’emploi
7. Entreprise URWIBUTSO / SINA Gérard
BP 3652 Kigali –Rwanda.
8. En plus je suis disponible pour faire tous les déplacements nécessaires
relatifs à ce travail et je suis capable de gérer une équipe d’employés.
9. J’ai une expérience de dix ans dans le domaine des contacts internationaux
et j’ai une très bonne connaissance de la région.
10. Monsieur le directeur de l’Entreprise URWIBUTSO SINA Gérard
11. UWINEZA Jeanne d’Arc
BP…..
Téléphone :
Courrier électronique :
12. Diplômée d’une école de commerce, je viens de passer deux ans de
spécialisation à l’université nationale du Rwanda où j’ai obtenu une
maitrise dans le marketing.
13. Kigali, le .....
B. Un Curriculum Vitae (CV)
A. Activité d’apprentissage
Observe le document suivant, relève les principales parties qui le composent et
les informations qu’elles contiennent et donne son nom
Identité
UWIMANA Marie
B.P.
Téléphone
Courrier électronique
Formations / Etudes faites
De 1960- 1967 : Ecole Primaire
De 1967- 1974 : Ecole secondaire (section littéraire).
De 1975- 1980 : Université Nationale du Rwanda, Faculté de Lettres, option :
anglais.
Diplôme obtenu : Licence en anglais.
Expériences professionnelles
De 1980 à aujourd’hui : professeur d’anglais dans différents établissements
scolaires secondaire au Rwanda.
Langues parlées : Kinyarwanda (excellent, langue maternelle)
Français (très bien)
Anglais (très bien
Centres d’intérêt/ loisirs : sport et musique.
Personnes de références : Le directeur de l’école des Sciences de…..
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
Les CV varient suivant les informations qu’ils contiennent. Certains CV sont plus
riches d’informations que d’autres et par conséquent plus longs. Cependant, il
y a des rubriques qui contiennent des informations importantes et qui doivent
paraître dans tous les CV.
En général, le CV accompagne une lettre de motivation ou un autre document,
ainsi, les rubriques qui concernent l’identité de la personne, sa formation, son
expérience personnelle sont obligatoires dans tous les CV, alors que d’autres
informations peuvent être facultatives. Exemples : la rubrique de « Personnes
de références » n’est pas obligatoire à tous les CV. De même pour la rubrique de
« l’identité », certaines informations comme l’état civil, la date de naissance nesont pas exigées.
C. Je comprends et j’applique.
2.3. EVALUATION DU CONTEXTE 2
Les Petits cireurs de chaussures
Autour de la place de l’indépendance, à proximité des hôtels et des banques,
très fréquentés par les hommes d’affaires, on rencontre souvent les petits
cireurs de chaussures. Qu’il pleuve ou pas, ils parcourent la ville. Seuls ou en
petits groupes, ils s’attardent aux terrasses des cafés à la recherche de clients.
Que de kilomètres parcourus ainsi en une journée ! Ces cireurs sont souvent de
jeunes garçons qui ont perdu leurs parents et ayant abandonné l’école. Cette
occupation leur permet de gagner un peu d’argent. Il faut bien vivre.
Lorsque les clients ne viennent pas à eux, ce sont eux qui vont aux clients en
utilisant toujours les mêmes ruses. D’abord, ils vous interpellent (1) sur le ton
de supplication et avant que vous n’ayez pu prononcer la moindre parole, en
voilà un qui déballe son matériel, qui vous saisit un pied et qui ne vous lâche
plus.
Il est en général trop tard pour refuser et, résigné, vous le laissez faire. Bien
entendu, il n’attendait que cela. Il relève d’une main le bas de votre pantalon
pendant que de l’autre, il se saisit de la brosse et procède à un dépoussiérage
énergétique de vos chaussures puis à leur nettoyage au moyen d’un liquide
blanchâtre. Plein d’inquiétude, vous vous demandez en quel état vous allez les
retrouver après un tel traitement. C’est alors qu’un bref coup de brosse sur le
pose-pied vous indique que la première partie de l’opération est terminée.
C’est maintenant le tour de l’autre pied. Mais vous n’êtes pas encore au bout
de vos peines(2) : il reste à étendre le cirage, à laisser sécher et surtout à faire
briller. C’est la partie la plus importante du travail car des souliers bien luisants
poussent généralement le client à se montrer généreux.
Vous vous libérez enfin de votre cireur en lui glissant une pièce de cent francs
dans la main mais il n’a pas tourné les talons(3) qu’un autre déjà vous interpelle
Notes pour faciliter la lecture
1. Ils vous appellent
2. Mais vos peines ne sont pas encore terminées
3. Il n’est pas encore parti
2.3.1. Activité de compréhension du texte
Lis le texte et réponds aux questions suivantes :
1. Décris en peu le déroulement de cette activité de cirer les chaussures.
2. Justifie le titre donné à ce texte.
3. Comment se fait cette activité dans votre école, votre village ?
4. Qu’est ce qui montre que ces jeunes ont un travail qui n’est pas si simple ?
5. Quel proverbe peux-tu utiliser en guise de conclusion à ce texte ?
2.3.2. Activité d’exploitation grammaticale
1. Fais six phrases avec des locutions prépositives au choix parmi celles qui
suivent
A cause de, afin de, grâce à, près de, au-dessus de, en-dessous de, en dépit de,
avant de, à côté de et à moins de.
2.3.3. Activité de Production
- Rédige une lettre de motivation pour le poste de professeur de français à
l’école Française de Kigali
- Faites un débat sur la problématique du chômage au Rwanda.
2.3.4. Texte supplémentaire: Le travail est-il utile?
De nos jours, les emplois manquent et le chômage stigmatise une grande partie
de la population ; cette situation nous amène à nous interroger sur le travail
dans la société.
Alain écrivait en 1911 : « Le travail utile est un plaisir par lui-même, et non par
les avantages qu’on en retirera. »
Le travail utile peut être considéré pour les avantages qu’il apporte mais peut-il
être un plaisir par lui-même ? Il nous faut d’abord rechercher quels avantages
que procure le travail et voir en quoi sous certaines formes il peut être un plaisir.
Le travail est l’ensemble des activités accomplies par l’homme pour produire
des biens et des services en contrepartie desquels il est rémunéré. Le travail
est souvent associé à la peine et à la souffrance. Dans la Bible d’ailleurs, il est
une punition: « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Dans l’Antiquité,
le travail a été lié à une authentique servitude : seul l’esclave travaille alors. Il
est évident que le travail oblige à certains gestes, certaines postures, il suppose
l’obéissance, implique une attention soutenue.
Toutes ces contraintes ont donné au travail une notion d’oppression : ainsi
pour Marx le travail dans le système capitaliste est une aliénation de l’homme
alors qu’il devrait contribuer à le transformer tout autant que la nature. Pour
l’opinion, le travail est servitude. Mais n’est-il que cela ?
Non seulement il est utile, mais encore le travail est nécessaire. La première
chose qui peut donner du sens au travail, est le fait qu’il est nécessaire ; nous
n’avons pas le choix de travailler ou non, car si nous ne travaillons pas, nous
nous excluons nous-mêmes de la vie en société. Plus encore sans travail, nous
n’avons plus de responsabilités, nous sommes un membre défectueux : une
pièce inutile. La perte de l’emploi est vécue comme un rejet de la société. Nous
cessons de contribuer à la vie économique et sociale. Qui n’a pas dans son
entourage d’amis au chômage qui ressentent ce sentiment ?
Le travail est une nécessité collective, ce n’est pas seulement à l’individu qu’il
profite, mais à la société entière : parce que le produit de son travail peut
bénéficier à d’autres personnes ; parce que l’argent qu’il en retire sera dépensé
et donc fera vivre d’autres personnes et en premier lieu sa famille.
Mais il est difficile de vivre et de travailler avec une telle idée de nécessité car
nous ne sommes pas libres. Il nous faut donc trouver un autre sens au travail
qui nous permette de penser que le travail vaut la peine.
On tire en effet des avantages de son travail. Il donne une reconnaissance de
la société à l’individu et lui confère un statut social. Le travail produit des
relations sociales car il met les individus en rapport : rapport de collaboration
et d’hiérarchie. Il assure au travailleur une reconnaissance de son statut dans
la société. Les différences de qualification professionnelle ont instauré une
classification sociale hiérarchisée, et chacun peut identifier sa classe sociale
selon l’emploi occupé ; on a entendu ainsi nos parents nous sermonner pendant
nos études, pour nous encourager à l’effort afin de réussir dans la vie et obtenir
un bon emploi, étant entendu bien rémunéré et bien reconnu.
Le travail pourvoit aux besoins de la famille, pour se nourrir, se vêtir, se loger ;
il permet l’accès aux loisirs, à la culture. Tous ces avantages sont intéressants
mais pouvons-nous trouver en plus du plaisir dans le travail ?
Le travail est aussi la condition pour accéder aux loisirs. «Il n’y a de vraie joie
dans le repos, le loisir, que si le travail joyeux le précède.» A. Gide. Le travail ne
serait pas supportable sans le contrepoids du loisir, ainsi les loisirs donnent du
sens au travail.
Le travail est l’expression de la nature de l’homme, de son intelligence, il
mobilise et développe ses facultés, ses compétences, ses aptitudes ; ce qui le
rend digne, accompli, heureux. Il offre la possibilité de s’exprimer, de montrer
de quoi on est capable, d’être fier de soi. Ainsi il arrive que l’on voie les ouvriers
d’une usine fiers de la réalisation particulièrement réussie de leur entreprise
qui devient « leur œuvre ».
Le travail permet la réalisation personnelle de l’individu, il poursuit son
apprentissage tout au long de sa vie professionnelle. L’artisan, le technicien,
développera son savoir-faire, ses compétences techniques ; l’intellectuel et
l’artiste, leur réflexion et leurs recherches sur les sujets philosophiques de
la société ; ils contribueront au progrès humain. Le travail offre aussi par des
moyens détournés (la création, le relationnel) des possibilités d’évasion […]
Le travail oppresse l’homme, il faut donc lui trouver une raison d’être, un
sens rationnel qui permet à l’homme de vivre librement tout en travaillant
par nécessité. Le travail est nécessaire tout d’abord pour survivre : subvenir
à ses besoins, acquérir de l’argent ; mais aussi pour être accepté et avoir une
existence sociale. Ce qui donne du sens au travail c’est le développement de
l’individu et sa reconnaissance dans la société.
Adapté à partir de : https://www.letudiant.fr/.../le-travail-utile-est-unplaisir-par-lui-me..CONTEXTE 3 LES MEDIAS
Compétence-clé : Communiquer oralement et par écrit dans des situations
en rapport avec les médias
3.1. UNITÉ 1 : LES MÉDIAS IMPRIMÉS
3.1.1. Activité de mise en situation
a. Observe cette image et détermines-en le message.
b. Etablis la relation entre le message transmis par l’image et le titre du texte
La presse écrite, reflet de la vie
Pendant longtemps, l’homme n’a communiqué que par la parole. Toutes les
connaissances étaient transmises oralement de génération en génération.
Mais chacun sait bien que les paroles s’envolent…
Alors est apparu le besoin de fixer ces connaissances, d’autres plus que leur
nombre allait croissant. Ce fut la naissance de l’écriture: la pierre, l’os, la peau,
le papyrus et enfin le papier, inventé par les chinois au IIème siècle avant J.-C. Et,
de plus en plus, l’homme a ressenti le besoin d’être informé, de savoir ce qui se
passait dans ce vaste monde.
La découverte de l’imprimerie par Gutemberg au XXème siècle a permis
de reproduire rapidement, à de nombreux exemplaires, un texte avec des
illustrations.
C’est alors que sont apparus les premiers périodiques, mensuels, hebdomadaires
puis quotidiens qui ne se contentaient pas de porter à la connaissance de leurs
lecteurs de simples faits, mais y apportaient des commentaires personnels,
engagés.
Cette tendance s’est développée car la liberté de la presse - reconnue par un
nombre croissant de pays- permet la libre communication des pensées et des
opinions. Dans certains cas, cependant, cette presse reste soumise à la censure.
Ces dernières années, parallèlement aux journaux d’opinion, sont apparus des
journaux spécialisés, pour les sportifs, les jeunes, les femmes, etc. Cette presse
- qui s’adresse à un public précis, ciblé, -a l’avantage d’attirer les publicitaires
qui fournissent aux journaux de précieux revenus.
Mais la situation de la presse est très différente d’un pays à l’autre. Elle dépend
du niveau de vie, d’alphabétisation et d’industrialisation.
Si la technique a résolu beaucoup de problèmes, chaque jour, la presse continue
à surmonter des obstacles, à relever des défis pour rester riche et diverse et
continuer à remplir sa mission qui est d’informer le plus objectivement possible
sur la réalité de la vie quotidienne, les événements sociaux et politiques, la
situation économique, l’organisation de la société.
Michel PELLATON-Jean Pierre JAUBERT, d’après Histoire de la presse écrite,Editions CEL.
3.1.2. Activité de compréhension du texte
Lis le texte et réponds aux questions suivantes.
1. Pourquoi l’homme a- t-il longtemps communiqué par la parole?
2. Complète cette phrase du texte: “Mais chacun sait bien que les paroles
s’envolent…”
3. Qui a inventé le papier? Quand?
4. Est-ce que la presse est partout et toujours libre? Justifie ta réponse?
5. Quels sont les avantages de la liberté de presse?
6. A quel public s’adresse les journaux spécialisés?
7. Est-ce que la presse est partout la même? Pourquoi?
8. Quelle est la mission de la presse?
3.1.3. Activité d’exploitation lexicale
A. Activité d’apprentissage
Relis le texte et relève les mots et expression en rapport avec les médias et
donne leur signification.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel
La signification et le réemploi du lexique relatif aux médias imprimés : Médias,
journal, magazine, article, rédacteur en chef, reporteur, maison d’édition,
courrier électrique (courriel), abonnement, hebdomadaire, trimestriel,
censure, etc
Médias : ensemble des moyens d’information, de communication.
Journal : document qui recense par ordre chronologique les événements pour
une période donnée.
Synthèse de l’actualité du jour, de la semaine, etc. par un organe de
presse.
Magazine : Publication périodique généralement illustrée, émission périodique
de radio, télévision sur un sujet déterminé.
Article : texte qui forme une division ou une subdivision d’un journal.
Rédacteur en chef : -personne responsable de la rédaction d’une publication
ou d’un journal audio-visuel ;
- il s’agit du rang le plus élevé d’une équipe de rédaction.
Reporter : Journaliste chargé d’un reportage.
Reportage : Enquête retransmise par la presse écrite, la radio ou la télévision
sur un sujet précis.
Edition : Ensemble d’exemplaires d’un journal imprimés en une fois.
Courrier électronique (courriel) : Système de transmission de messages
électroniques entre différents
utilisateurs en différé.
Abonnement : Convention entre un fournisseur et un client pour l’usage
habituel d’un service ou la fourniture régulière d’un produit.
Hebdomadaire : Journal qui paraît chaque semaine.
Trimestriel : Journal qui paraît une fois les trois mois.
Censure : Examen du journal avant d’en permettre la publication.
A. Je comprends et j’applique.
1. Complète chaque série en choisissant un mot parmi ceux de
la liste.
Liste
Trimestriel, papyrus, émission, funérailles, arbre, oralement, magazine,
écriture, libraire, couverture.
Série
a. Livre, pages, illustrations…
b. Os, peau, papier….
c. Quotidien, hebdomadaire, mensuel….
d. Ecrivain, imprimeur, éditeur…
e. Signes, caractères, alphabet…
f. Journal, revue, publication…
g. Communication, alphabétisation, diffusion…
h. Naissance, circoncision, mariage…
i. Objectivement, rapidement, parallèlement…
j. Ecorce, branche, feuillage
2. Dans le paragraphe suivant, des mots manquent. Trouve-les.
Si la technique a résolu …....de problèmes, chaque jour, la ……..continue à ….. des
obstacles , à …………. des défis pour rester riche et ………. sa mission qui est d’
……… le plus objectivement ………..sur la réalité de la vie ………., les événements
sociaux et ……….., la situation ………., l’organisation de la ……….
3. Réponds par vrai ou faux.
a. On trouve plusieurs rubriques dans les journaux.
b. Les attachés de presse donnent des conférences de presse.
c. Un journal publié tous les jours est un quotidien.
d. Chaque exemplaire d’un magazine s’appelle un tirage.
e. « La une » d’un journal est sa première page.
f. Un magazine est un hebdomadaire
3.1.4. Activité d’exploitation grammaticale
3.1.4.1. Le mode indicatif
Le plus-que-parfait et le futur antérieur
A. Activité d’apprentissage
Lis ces phrases et analyse les formes verbales en gras.
Quand l’enseignant de français est entré dans la classe, les élèves avaient
terminé leur devoir
Je pense qu’il rentrera dans son pays quand il aura passé ses examens
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
1. Le plus-que-parfait
- Le plus-que-parfait exprime l’antériorité d’un fait par rapport à un autre
fait passé.
Exemples
- J’ai acheté le livre dont vous vous m’aviez parlé.
- Ils avaient préparé le repas, quand leurs parents sont rentrés.
- Quand les parents sont rentrés, les enfants avaient terminé la cuisine.
- Le plus-que-parfait est employé avec la conjonction « si » pour exprimer
l’irréalité d’un fait passé
Exemples
Si j’avais été là, tu n’aurais pas souffert de la sorte.
Si les élèves avaient étudié sérieusement, ils n’auraient pas échoué.
Ah ! si j’avais suivi les conseils de ma mère !
2. Le futur antérieur : Auxiliaire avoir ou être + participe passé)
Exemples : J’aurai parlé de ses aventures quand il arrivera Les élèves seront
partis en vacances quand la correction des examens nationaux commencera.
- Dans une subordonnée de temps, il s’emploie pour marquer l’antériorité
par rapport au futur ou à l’impératif.
Dans une subordonnée de temps, il s’emploie pour marquer l’antériorité
par rapport au futur ou à l’impératif.
Exemples
Je vous préviendrai dès que j’aurai pris la décision
Nous allons partir en vacances dès que les enfants auront passé les examens.
Dès que tu auras lu ce livre, donne-le-moi.
- Employé seul, il présente le fait comme accompli par rapport à un moment
donné du futur, généralement précisé par une indication du temps.
Exemples
Dans un mois, nous aurons déménagé.
Nous serons arrivés avant 8heures.Il aura fini ses examens à la fin de la semaine.
3. Le futur antérieur dans le passé
Comparez :
- J’espère que mes parents me donneront un cadeau quand j’aurai bien
réussi aux examens.
- J’espérais que mes parents me donneraient un cadeau quand j’aurai réussi
aux examens.
Le médecin dit que le malade pourra sortir quand il aura repris des forces.
- Le médecin a dit que le malade pourrait sortir quand il aurait repris desforces.
C. Je comprends et j’applique.
3.1.5. Activité d’exploitation stylistique : Le sens propre et le sens
figuré des mots et des expressions
A. Activité d’apprentissage
Observe les mots soulignés dans ces phrases et dis s’ils sont utilisés au
sens propre ou au sens figuré.
a. La pluie fouette les volets.
b. Mon ami fouette beaucoup d’œufs pour cuire l’omelette.
c. Lors des fêtes, les enfants tambourinent et dansent
d. Les gouttes d’eau tambourinent sur le toit en tôle.
e. Mon ami aime lire, il dévore un livre par jour.
f. Le lion dévore la gazelle qu’il vient de chasser
B. J’apprends et je dégage l’essentiel
- Le sens propre d’un mot est son sens premier.
Exemples
Fouetter : battre avec un fouet
Murmurer : parler très doucement
- Un mot a un sens figuré lorsqu’il est utilisé dans un autre sens que son
sens propre.
Exemples : - Fouetter les volets : on dirait que les volets sont frappés de coups
de fouets.
- Tambouriner : on dirait que les gouttes d’eau jouent sur le toit
comme sur un tambour
Pour distinguer les deux sens : le sens propre et le sens figuré, il faut:
- Retrouver le nom appartenant à la même famille que les verbes soulignés.
- Employer ces noms dans une phrase.
- Pour expliquer les verbes soulignés, construis une phrase avec les noms
qui leur correspondent, commençant par : « On dirait que… »
Exemple : La pluie fouette les volets → On dirait que les volets sont frappés par
des coups de fouet.
Livre unique de français, Hatier Paris, octobre 1996.
C. Je comprends et j’applique.
3.1.6. Activité de production
A. Activité d’expression orale
1. « Les médias se positionnent comme étant l’éducateur numéro un dans
la société. »
En groupe, discutez cette affirmation.
B. Activité d’expression écrite
1. Cherche dans un journal ou sur internet un article de journal connu et
résume-le en 150 mots. Fais une brève présentation de la revue ou du
journal consulté.
3.2. UNITÉ 2 : LES MÉDIAS EN LIGNE
3.2.1. Activité de mise en situation
Observe ces illustrations et réponds aux questions suivantes:
1. Décris les personnages que tu vois sur l’image A.
2. Compare le titre du texte et son illustration.
3. Que vous indiquent les images B et C ?
TEXTE : Le journal à la radio
Hier soir, toute ma famille était à côté du poste de radio. Elle attendait le journal
qui serait radiodiffusé. Parmi les points essentiels était la publication des
résultats de l’examen national du tronc-commun. Comme toute la population
du pays, nous avions envie de savoir si ma petite sœur avait bien réussi. Nous
étions aussi tous curieux de savoir ce qui se passait dans tous les villages du
pays et partout dans le monde. Comme le journaliste l’avait dit la veille, il y
aurait l’actualité intéressante.
L’heure de suivre le journal est venue. Les résultats sont publiés et ma petite
sœur avait battu le record. Dans d’autres actualités, on a parlé des militaires
rwandais qui étaient de retour de la mission des Nations Unies d’assurer
la sécurité au Sud-Soudan, la visite de Son Excellence le Président de la
République dans les différents coins du pays, et la victoire de l’équipe nationale
de volley-ball. Vers la fin du journal, le journaliste a rappelé qu’on peut utiliser
son téléphone pour connaitre les résultats de l’examen national en envoyant un
SMS au numéro dont je ne me souviens pas.
Après l’heure du journal, mon père nous a dit qu’il y a beaucoup de types de
médias au Rwanda. Il a ajouté qu’on peut trouver des informations différentes
dans ces médias. « Certains journaux aiment publier l’actualité politique,
d’autres aiment l’actualité sportive, économique, sociale, etc. C’est le haut
conseil des médias qui est en charge de tous ces médias» dit- il.
Ma grande sœur Kanyana, qui ne s’intéresse pas beaucoup à la radio, nous a
dit qu’elle aime utiliser son téléphone portable, qui l’aide à visiter les réseaux
sociaux comme le Facebook, l’Instagram, WhatsApp, twitter et autres en fin de
rencontrer ses amis qui les utilisent. Notre papa lui a dit qu’il faut les utiliser
avec attention car ils ont le côté positif et le côté négatif. Quant à moi, j’aime
regarder la télévision. Elle n’est pas comme la radio. On voit les journalistes et
les invités sur l’écran. Il y a aussi des chaînes qui ont des films pour enfants.
Ces films contiennent les dessins animés. J’adore ça. Mais ma mère me dit
souvent que je dois d’abord faire mes devoirs et les activités domestiques à
ma portée avant de regarder ces films. Elle m’a raconté une histoire d’un élève
dont les points ont diminué à cause de la mauvaise gestion du temps. « Il aimait
regarder les chaînes avec des dessins animés sans faire la révision de ses cours
ni faire ses devoirs», racontait ma mère.
Mon père aussi s’intéresse aux médias. Il aime lire les journaux Imvaho Nshya,
le « New times » et d’autres périodiques. Il utilise également l’Internet pour lire
l’actualité, et chercher d’autres informations. Un jour quand nous étions dans le
café internet, son ami Jacques l’a salué : « Bonjour, Alexis. Pourquoi es-tu venu
au café internet avec ton fils » ?
- Je suis venu lire les journaux en ligne mais aussi j’entraîne mon fils à exploiterce genre de média », répondit mon père
Les auteurs
3.2.2. Activité de compréhension du texte
Lis le texte et réponds aux questions suivantes :
1. Pour quelle raison la famille de Hirwa était-elle réunie ?
2. Dégage les points essentiels du journal de ce soir-là.
3. Selon le texte, que peut-on faire avec son téléphone ? Donne d’autres
fonctions du téléphone que tu connais.
4. Identifie les différents types de médias qui sont dans le texte ?
5. Connais-tu d’autres médias qu’on trouve au Rwanda ? Lesquels sont ?
6. Comment est-ce que les médias peuvent avoir le côté négatif ?
7. As-tu jamais lu le journal Imvaho Nshya ? Quel article t’aurais beaucoupintéressé ? Pourquoi ?
3.2.3. Activité d’exploitation lexicale
A. Activité d’apprentissage
Relis encore le texte « : Le journal à la radio» et indique les mots et expressions
relatifs aux médias ».
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
C. Je comprends et j’applique.
3.2.4. Activité d’exploitation grammaticale
3.2.4.1. Expression de la manière
A. Activité d’apprentissage
Lis le texte suivant et dis ce qu’expriment les mots en gras.
Les étoiles
J’activai la flamme, et nous restâmes assis l’un près de l’autre sans parler. Si
vous n’avez jamais passé la nuit à la belle étoile, vous savez qu’à l’heure où nous
dormons, un monde mystérieux s’éveille dans la solitude et le silence. Alors
les sources chantent bien et plus clair, les étangs allument de petites flammes.
Tous les esprits de la montagne vont et viennent librement
A. Daudet, Lettres de mon moulin.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
• Le complément de manière est la fonction remplie par tout mot ou
groupe de mots qui, joints au verbe, indiquent comment s’accomplit
l’événement ou précisent l’intensité de l’action.
• Ce complément se trouve sous forme :
- d’un nom précédé ou non d’une préposition : en, avec, à, sans, à la façon
de, selon.
Exemple
Il travaille avec ardeur
Il regarde avec effroi, le visage crispé.
Les honnêtes gens marchent la tête haute.
- d’un infinitif précédé de la préposition sans.
Exemple
Quand son ami lui proposa de l’accompagner dans les magasins, Kayitesi
accepta sans hésiter.
- d’un gérondif
Exemple
Elle lui dit en chuchotant un secret qui lui tenait à cœur.
- d’un adverbe de manière
Exemple
Le malade avançait lentement.
- d’une proposition participe
Exemple
Il demandait l’aumône, sa main tremblant de froid
- d’une proposition conjonctive introduite par sans que
Exemple
Il apparaissait brusquement sans qu’on puisse savoir d’où il venait.
- d’un complément de comparaison
Exemple
Il ment comme il respire.
• Pratiquement, pour le trouver, on posera la question « comment », « de
quelle manière ? »
C. Je comprends et j’applique.
1. Relie les éléments de la colonne A à ceux de la colonne B pourformer une phrase complète exprimant la manière
2. Forme trois phrases en exprimant la manière de trois façons
différentes.
3.2.4.2. Expression de la comparaison
A. Activité d’apprentissage
Lis le texte suivant et dis ce qu’expriment les mots en gras.
Aube de neige
Maman ouvrait les volets et le jardin matinal entrait comme une surprise.
Tantôt il était gris et grave, tantôt bleu, tantôt tout trempé et pleurant, tantôt
clair, rieur et vif, nous appelant à jouer comme un camarade. Mais le plus
merveilleux qui vint fut un jour d’hiver. Ce jour-là, comme d’habitude, Maman
ouvrit la fenêtre sur le jardin. Il n’y avait plus de jardin ! Quelqu’un l’avait changé
pendant la nuit en un extraordinaire pays sans allées, lisse et beau comme
une nappe blanche où personne, jamais, n’avait marché.
B. J’apprends et je dégage l’essentiel
• Le complément de la comparaison est soit un complément de manière,
soit un complément de l’adjectif.
• On trouve le complément de comparaison :
- après un verbe.
Exemple
Cet enfant court comme un lièvre.
- après un adjectif
Exemples
Jules est sourd comme un pot.
Mon chien est plus vif qu’hier.
Ngunda est plus gourmant que méchant
• On le trouve sous la forme ;
- d’un nom précédé d’une préposition : à la manière de, en comparaison de,
auprès de, à coté de, par rapport à, relativement à, à l’instar de, pareil à,
en.
- d’une proposition introduite par une conjonction : que, comme, tel que,
de la même manière que, ainsi que, autant que, de même que, auprès de
ce que, à côté de ce que, en comparaison de ce que, par rapport à ce que,
en regard de ce que, relativement à ce que.
Exemples
Ce que je sais n’est rien en comparaison de ce que j’ignore.
Il travaille aujourd’hui tout comme son frère travaillait hier.
Je réponds à cette lettre relativement à ce que son expéditeur m’a écrit.
- d’une proposition juxtaposée de forme indépendante.
Exemples
Tel père, tel fils.
Ainsi dit, ainsi fait.
Tant vaut l’homme, tant vaut la terre.
C. Je comprends et j’applique.
1. Relève et explique les comparaisons exprimées dans les
phrases suivantes.
a. Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir.
b. Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige.
c. Sa joue était fraiche douce comme une rose et douce comme le satin.
d. Il est plus dangereux qu’on le pense.
e. Plus on défriche, plus les champs s’agrandissent, plus les cultures ne
s’étendent.
f. Ce loup rencontre un chien aussi puissant que beau.
g. Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville.
h. Je le vois encore dans l’éclat de sa jeunesse presque aussi beau qu’il l’est
aujourd’hui.
i. De même qu’il m’avait aidé quand j’étais enfant, de même il m’aide
aujourd’hui.
2. Trouve dans la colonne B la comparaison qui complète leterme de la colonne A
3. Relie les phrases comme dans l’exemple
Votre appartement est grand. Je pensais qu’il était petit.
→Votre appartement est plus grand que je le pensais.
a. L’examen a été difficile. Je croyais qu’il serait plus facile.
b. Pendant le week-end de Pâques, il n’a pas fait beau. On espérait qu’il ferait
plus beau.
c. La visite du musée a été longue. Nous pensions qu’elle serait moins longue.
d. Dans ce magasin, il ya beaucoup de choix. Je pensais qu’il y en avait moins.
e. La réparation de mon téléviseur a coûté cher. Le technicien m’avait dit
qu’il serait moins cher.
f. J’ai bien réussi mes examens nationaux. Je n’espérais pas les réussir aussi
bien.
3.2.5. Activité de production
A. Activité d’expression orale
L’internet a des bienfaits et des méfaits. Fais des recherches à ce sujet et présente
devant la classe le résultat de tes recherches
B. Activité d’expression écrite
«Les moyens de communication modernes ont fait du monde un seul village ».
Commente cette citation en te référant au contexte « Les medias » (250 à 300
mots)
3.3. Evaluation du contexte
Texte : Un ordinateur
Je crois que j’ai entendu parler de l’ordinateur pour la première fois à la
banque. J’étais vraiment petit et Papa m’avait posé sur le comptoir. Il s’adressa
à l’employé.
« J’ai déposé un chèque ici même, il y a un mois. Je pensais que l’on verserait
l’argent à mon compte dans les jours suivants…Or, je ne reçois aucun avis. Que
se passe-t-il ?
- Cinq minutes, Monsieur. Nous allons interroger l’ordinateur. Il doit avoir en
mémoire toutes les opérations qui ont été faites sur votre compte. »
L’homme se leva, se dirigea vers un appareil posé sur une table. Cela ressemblait
….comment dire ?à la fois à une machine à écrire et à une télévision. L’employé
tapota les touches : une liste de chiffres apparut à l’écran. L’homme avait l’air
très contrarié. Il disparut par une porte dans les bureaux du fond. Cela dura si
longtemps que je m’endormis.
Plus tard, j’ai su que sans les calculs très compliqués que les ordinateurs peuvent
faire très vite, les hommes ne voyageraient pas dans l’espace. C’est pourquoi,
quand mon oncle est venu nous rendre visite et qu’il m’a demandé :
« Bolongo, que feras-tu plus tard ? »
J’ai répondu sans hésiter : « Je veux devenir un ordinateur quand je serai
grand ! »
On aurait cru que mon oncle était pris d’une crise de folie. Il pleurait, il riait,
il se tapait bruyamment sur les cuisses. Quand il a pu un peu respirer, il m’a
demandé :
« Comment sais-tu que les ordinateurs existent ? »
- J’en ai entendu parler. Je sais qu’ils ont une très bonne mémoire et qu’ils
calculent très vite. Moi aussi, je calcule vite et retiens bien mes leçons.
- Mais, un ordinateur, c’est une machine ! » répliqua mon oncle
Je dois avouer que je pensais à cette époque qu’un ordinateur, c’était une sorte
de directeur ou d’ingénieur. Mon oncle reprit :
- Je vais raconter ça à tes parents, ils riront bien.
3.3.1. Questions de compréhension du texte
a. A quelle occasion le narrateur a-t-il entendu parler de l’ordinateur ?
b. Qu’est-ce que le père du narrateur était allé faire à la banque ?
c. Quels sont les fonctions de l’ordinateur d’après le narrateur ? En connaistu d’autres ? Lesquelles ?
d. Quels sont les détails qui ont pu faire croire à Bolongo qu’un ordinateur
était un homme ?
e. Explique la réaction de l’oncle à la réponse de Bolongo : « Je vais devenir
un ordinateur quand je serai grand. »
3.3.2. Exploitation lexicale
1. Choisis la bonne réponse.
a. Cette station de radio émet/transmet sur ondes courtes.
b. Les hommes politiques font attention à l’opinion médiatique/publique.
c. le concert est rapporté /retransmis par la télévision.
d. Il regarde un programme / une émission de télévision.
e. Il y a de nombreuses chaînes /stations de télévision.
f. La télévision s’appelle aussi écran/satellite.
g. Nous avons fait installer une antenne câblée/parabolique.
h. L’émission était en diffusion/différé.
2. Comment appelle-t-on ….
a. Quelqu’un qui écoute la radio ?
b. Un événement dont les médias parlent trop ?
c. Quelqu’un qui regarde la télévision ?
d. Un film diffusé par épisodes ?
e. Quelqu’un qui présente une émission de télévision ?
f. L’ensemble des émissions de la radio ou de télévision ?
3.3.3. Exploitation grammaticale
1. a. Justifie le mode et le temps des verbes contenus dans la
phrase suivante :
« J’étais vraiment petit et Papa m’avait posé sur le comptoir. »
b. Construis une autre phrase sur ce modèle.
2. Transforme les deux propositions indépendantes de
comparaison en une proposition principale et une proposition
subordonnée de comparaison
a. Vous êtes intelligent. Je le croyais.
b. Ta santé est solide. Je l’affirmais.
c. Nous regardions la ville. Nous l’avions vue pour la première fois.
d. Nous collaborons entre nous. Nos ancêtres nous ont appris à le faire.
e. Nous devons parler français en dehors de la classe. Les Congolais le font.
f. Il me parlait et me donnait des conseils. J’étais un de ses fils.
3.3.5. Activité d’expression écrite
«Les moyens de communication modernes ont fait du monde un seul village ».
Commente cette citation en te référant au contexte « Les medias » (200mots)
3.4. Textes supplémentaires
1. Faisons un journal
Les élèves de l’école primaire de Jali sont au travail : il ne reste plus beaucoup
de temps pour terminer le journal de l’école. Certains racontent des projets
de leur classe, d’autres écrivent des articles documentaires. Ils doivent faire
des recherches. Une classe à rédiger un règlement de la cour. Elle le présentera
dans le journal. Un groupe prépare des mots croisés et des jeux. John recopie
de petites annonces
- Emma, combien met-on de n à annonce ? demande-t-il.
- Il y a deux « n » . Mais écoute John, je suis occupée. Alors, la prochaine fois,
regarde dans ton dictionnaire. ! Emma prépare des questions pour faire
une interview, du maire de district qui apporte son aide pour faire des
photocopies du journal.
- Moi, ce qui me plaît, dit Jules, c’est de présenter les pages. Jules est un
artiste. Il dispose tous les textes de ses amis sur les pages du journal. Il
ajoute ses dessins. Ses camarades admirent son travail. Il reste une question
sur laquelle personne n’est d’accord : le titre du journal. Pourtant, il y a
des propositions : le journal de l’école de Jali, Ecole Informations, Tout sur
notre école, Ecole magazine…
- Ecrivez chacun sur une petite feuille, le titre que vous préférez, dit le
maitre. Ensuite, pliez-la et déposez-la dans cette boite blanche.
- Certains élèves hésitent encore Lorsque tout le monde a fait son choix,
deux enfants viennent compter les voix. Le journal de l’école de Jali est
d’abord en tête. Emma est un peu déçue. Puis le titre qu’elle a proposé
obtient de nouvelles voix.
- Voici le résultat, dit un élève. Ecole Informations a une voix d’avance.
- C’était le meilleur titre ! dit Emma en riant. Elle regarde Jules qui a l’air
triste.
- Ne sois pas déçu, dit-elle, ta proposition était bonne aussi.
- Essayez de terminer vos travaux pour demain, dit le maître. Il faudra que
je corrige les fautes Après-demain, vous aiderez Jules à tout présenter.
Mais Jules n’écoute pas. Il sort discrètement de la classe le premier avec un
paquet de feuilles sus le bras. C’est curieux, pense Emma, il emporte les pages
du journal qui sont déjà terminés.
A l’unisson 6 ème , Méthode de Français, NCDC, EDICEF , 2007, Pp.55,57
2. Le journal sort demain
- Après l’école, John va chez Jules Lorsqu’il arrive, Jules dessine sur une
page de journal. Quand il voit John, il cache la feuille.
- Qu’est-ce qui se passe ? demande John.
- Rien, rien, dit Jules.
- Montre-moi tes derniers dessins.
- Non, j’en ai assez de ce journal, dit Jules en faisant une grimace.
- C’est parce qu’on n’a pas choisi ton titre ? Ce n’est pas grave !
- Oui, mais Emma s’est moquée de moi et le maître n’a rien dit
- Mais non, lui dit John. Emma était contente que la classe ait choisi son
titre, c’est tout. Moi qui croyais que tu étais son grand ami !
John attrape alors la feuille. Jules n’a pas le temps de l’en empêcher. John se
met à rire lorsqu’il voit la caricature d’Emma dans la marge de la page. Puis, il
regarde Jules et il comprend : son ami était tellement déçu qu’il voulut abîmer
le journal. Alors, il discute avec lui .Jules reconnaît qu’il a eu tort. Mais il ne
sait plus quoi faire : on ne peut plus enlever ses dessins et il est trop tard pour
recopier.
- On va arranger ça, lui dit John. Ajoute d’autres caricatures. Cela fera des
décorations et tout le monde va bien rire !
- Ça y est, c’est le grand jour ! Les parents arrivent. Je vois la voiture du
maire de district, crie Emma. De nombreuses personnes sont réunies sur
la place devant l’école pour fêter la sortie du journal. Elles admirent le
travail des élèves. Le directeur de l’école fait un discours pour les féliciter
et pour remercier le maire.
- Les enfants ont terminé tard hier soir, raconte-t-il Monsieur le maire dedistrict, vous verrez la qualité des dessins, dit-il avec sourire.
Le maire de district parle à son tour :
- Il était prévu un seul exemplaire du journal par classe, dit-il. Il ouvre
alors le journal et se met à rire. Il montre la caricature que Jules a faite de
lui. Les gens applaudissent.
- Je sais maintenant comment décorer mon bureau ! dit-il.
A l’unisson 6 ème, Méthode de Français, NCDC,EDICEF , 2007,Pp.62,64
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centrafrique-rwanda-visite-officielle-du-president-kagame-en-republiquecentrafricaine
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