• CONTEXTE 2: LES DROITS ET LES DEVOIRS DU CITOYEN

    Compétence-clé

    Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec les

    droits et devoirs du citoyen

    2.1. Activité introductive du contexte



    Tous les citoyens ont le devoir de contribuer par leur travail à la prospérité du
    pays, de sauvegarder la paix, la démocratie, la justice sociale et de participer
    à la défense de la patrie. Article 47 Constitution de la République du Rwanda
    a) Observe la première image et décris l’activité qui y est représentée.
    b) Quel est le message transmis par la deuxième image ?
    c) Quelles sont les valeurs mentionnées par cette phrase tirée de la

    constitution de la République du Rwanda ? 

    2.1 UNITE 1 : Les droits du citoyen

    2.1.1. Activité de mise en situation


    a) Observe l’image et décris ce que tu vois.
    b) Etablis une relationentre le message de l’image et avec ce qui se passe

    dans ton village.

    Texte :Quels sont les droits de l’homme?

    Les droits de l’homme sont les droits inaliénables de tous les êtres humains,
    quels que soient leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou
    nationale, couleur, religion, langue ou toute autre condition. Nous avons tous le
    droit d’exercer nos droits de l’homme sans discrimination et sur le même pied
    d’égalité. Ces droits sont intimement liés, interdépendants et indivisibles.

    Les droits de l’homme universels sont souvent reflétés et garantis par la loi,
    sous forme de traités, de droit coutumier international, de principes généraux et
    autres sources de droit international. La législation internationale sur les droits de
    l’homme stipule que les gouvernements sont tenus d’agir d’une certaine manière
    ou de renoncer à certains actes afin de promouvoir et protéger les droits et les
    libertés fondamentales de certaines personnes ou groupes.

    Le principe de l’universalité des droits de l’homme est la pierre angulaire de la
    législation internationale des droits de l’homme. Le principe, proclamé pour la
    première fois dans la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948,
    a été réitéré dans de nombreuses conventions, déclarations et résolutions. La
    Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l’homme de 1993 a noté, par
    exemple, que les Etats ont pour devoir de promouvoir et protéger tous les droits de
    l’homme et toutes les libertés fondamentales, quel que soit le système politique,

    économique ou culturel.

    Tous les Etats ont ratifié au moins un des traités fondamentaux sur les droits de
    l’homme et 80 pour cent en ont ratifié quatre ou davantage, montrant ainsi que les
    Etats acceptent des textes qui leur imposent des obligations légales et donnent
    une forme concrète au principe d’universalité. Certaines normes fondamentales
    des droits de l’homme jouissent de la protection universelle du droit coutumier

    international, qui ne connaît ni frontières, ni barrières de civilisations.

    Les droits de l’homme sont inaliénables. Ils ne peuvent être abrogés, sauf dans
    des circonstances particulières et conformément à une procédure spécifique. Le
    droit à la liberté peut, par exemple, être limité si un tribunal reconnaît la personne
    coupable d’un crime.

    Tous les droits de l’homme sont indivisibles, qu’ils soient civils ou politiques,
    notamment le droit à la vie, l’égalité devant la loi et la liberté d’expression ; les
    droits économiques, sociaux et culturels, comme le droit au travail, à la sécurité
    sociale et à l’éducation ; ou les droits collectifs, comme le droit au développement
    et à l’autodétermination, sont indivisibles, liés et interdépendants. L’amélioration
    d’un droit facilite le progrès des autres. De la même manière, la privation d’un droit

    a un effet négatif sur les autres.

    La non-discrimination est un principe universel dans la législation internationale
    des droits de l’homme. Le principe existe dans tous les grands traités sur les droits
    de l’homme et sert de thème central pour certaines conventions internationales
    comme la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de
    discrimination raciale et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de
    discrimination à l’égard des femmes.

    Le principe de la non-discrimination en matière de droits de l’homme et de libertés
    s’applique à toutes les personnes et interdit toute discrimination basée sur une
    liste non exhaustive et comprenant le sexe, la race, la couleur, etc. Ce principe
    s’accompagne du principe de l’égalité, qui figure dans l’Article premier de la
    Déclaration universelle des droits de l’homme : «Tous les êtres humains naissent
    libre et égaux en dignité et en droits».

    Les droits de l’homme impliquent à la fois des droits et des obligations. Le droit
    international impose aux Etats l’obligation et le devoir de respecter, protéger et
    instaurer les droits de l’homme. Respecter les droits de l’homme signifie que les
    Etats évitent d’intervenir ou d’entraver l’exercice des droits de l’homme. Protéger
    signifie que les Etats doivent protéger les individus et les groupes contre les
    violations des droits de l’homme. Instaurer signifie que les Etats doivent prendre
    des mesures positives pour faciliter l’exercice des droits fondamentaux de
    l’homme. Au niveau individuel, nous avons certes le droit d’exercer nos droits de 
    l’homme, mais nous devons aussi respecter les droits des autres.

    https//www.ohch.org/FR/issues/pages/whatare/Human Rights.aspx.

    2.1.2. Activité de compréhension du texte
    a) Qu’est ce qui garantit les droits de l’homme ?
    b) Quel est le rôle des gouvernements dans la promotion des droits de
    l’homme ?
    c) Dans quelles situations les droits de l’homme peuvent-ils être abrogés ?
    d) Comment comprends-tu les phrases suivantes :
    « L’amélioration d’un droit a un effet positif sur les autres »
    « De la même manière, la privation d’un droit a un effet négatif sur les autres »
    Illustre tes explications par des exemples.
    e) Quel est le principe universel dans la législation des droits de l’homme ? 


    2.1.3. Activité d’exploitation lexicale
    a) Activité d’apprentissage
    Relève et explique les mots et expressions relatifs aux droits de l’homme.

    b) Je comprends et je dégage l’essenti

    Le lexique relatif aux droits du citoyen: liberté, justice, éducation, emploi,
    habillement, soins médicaux, élection, propriété, expression d’opinion, égalité,
    équité, respect, jouir de, pouvoir, bafouer, universel, équitable, etc.
    c) Je comprends et j’applique.
    a) Relève et définis trois qualificatifs des droits de l’homme.
    b) Complète les phrases suivantes à l’aide des mots de la liste : l’éducation,
    augmentation de salaire, dignité, respect, inviolable.
    - Ces ouvriers gagnent un salaire dérisoire. Ils réclament une……….
    - Mugisha n’a pas répondu aux provocations de son voisin, il tient à sa …….
    - La propriété individuelle est ……..
    - Tout employé doit du ……….à son chef.
    - Tous les enfants ont droit à ……
    c) Trouve cinq mots qui sont relatifs à tes droits à l’école.
    2.1.4. Activité d’exploitation grammaticale
    2.1 4.1. Le mode subjonctif dans les propositions subordonnées : 
           expression de la nécessité, du souhait et du doute

          a) Activité d’apprentissage

    Lis ce passage, distingue les différentes constructions du subjonctif.
    Les patrons et les secrétaires.

    - Tu te rends compte ! Maintenant, Il vaudrait que je vienne au bureau une
    heure plus tôt. Il faudrait que j’y sois à 8 h. Je lui ai dit : « Pas question ! » Il
    faut qu’il comprenne qu’une mère de famille n’est pas disponible à n’importe
    quel moment. Moi, le matin, j’ai à m’occuper des enfants. Il faut que je les
    conduise à l’école…

    - Tu sais, le nôtre n’est pas un cadeau non plus. Il veut que nous nous mettions
    à l’informatique. Dans 15 jours, Il faut que nous sachions utiliser un logiciel de
    traitement de texte. Et puis, il est pénible…il exige qu’on fasse des sourires
    aux clients, qu’on ait toujours l’air de bonne humeur.

    - C’est un peu normal. Mais il ne tient pas à ce que tu apprennes une autre
    langue étrangère ?
    - Non.
    - Eh bien, le nôtre si ! A partir de la semaine prochaine, il faut que nous

    suivions le cours d’Anglais.

    b) Je comprends et je dégage l’essentiel
    Le subjonctif s’emploie pour exprimer :
    • La volonté.
    Exemple: Je voudrais que tu ailles à la bibliothèque.
    • L’obligation.
    Exemple: Il faut que nous achetions un journal à lire.
    • La nécessité.
    Exemple: Il est nécessaire que je finisse mon devoir.
    • Le souhait.
    Exemple: Je souhaite que tu suives les informations à la radio.
    • Le regret.
    Exemple: Nous regrettons qu’elle soit partie.
    • Le doute.

    Exemple: Il n’est pas sûr que nous ayons du beau temps.

    • La crainte.
    Exemple: J’ai peur qu’il fasse chaud aujourd’hui.

    Le subjonctif est le plus souvent introduit par des verbes comme :

    vouloir, falloir, souhaiter, douter, avoir peur,…

    c) Je comprends et j’applique.

    Activité 1

    Qu’exprime le subjonctif dans les phrases suivantes ?
    1. J’ordonne que tu coupes ces herbes.
    2. Après ce que tu lui as dit, je doute qu’il soit de bonne humeur.
    3. Je te prête ma voiture mais il faut que tu prennes de l’essence.
    4. Il faut nous dépêcher de rentrer avant qu’il ne pleuve.

    5. J’ai envie que nous allions au restaurant.

    Activité 2

    Complète les phrases avec les verbes suivants conjugués au mode
    et le temps exigés par le sens : venir, rester, connaître, être, faire,
    laisser, garder, entrer, avoir, arriver.

    1. Il ne fait pas clair dans la salle pour que nous y …..
    2. Bien que le policier ne le …….pas, il a le portrait en tête.
    3. Nous allons planter des légumes avant que la saison sèche ne ……
    4. Le gouvernement rwandais a fait tous les efforts pour que l’éducation
    inclusive ….effective.
    5. Il te pardonnera tout à condition que tu ….ce que je te dis.
    6. L’agent de sécurité demande que vous ....vos bagages dehors, que
    vous….et que vous …. le silence.
    7. La population doit entretenir l’environnement pour qu’elle .…une
    bonne santé.
    8. En famille, les garçons et les filles doivent s’entraider afin qu’ils ….au

    développement durable.

    Activité 3
    Rédige les recommandations suivantes du directeur d’une école,
    en exprimant l’obligation au subjonctif :
    Tu commences par : La direction de l’école…. .
    a) Obligation pour chaque élève d’être ponctuel.
    b) Exigence à chaque élève de porter l’uniforme
    c) Recommandation à tous les élevés de se présenter au rassemblement
    chaque matin.

    d) Ordre de fermer les dortoirs pendant les heures de cours. 

    2.1.4.2. Interrogation directe et interrogation indirecte
    a) Activité d’apprentissage
    Lis les questions suivantes et détermine les questions directes et indirectes.
    C’est le début de l’année scolaire. On se pose des questions.
    • Les élèves
    - Quand commencerons-nous l’année scolaire ?
    - Est-ce que les vacances ne se terminent-elles pas vite ?
    - Comment mes parents trouveront-ils les frais de scolarité ?
    • Les parents
    - Nous voudrions savoir quand nous enverrons les enfants à l’école et
    comment sera organisé le transport des élèves vers les écoles.
    - Les parents pauvres se demandent si les directions des écoles leur

    faciliteront le payement des frais de scolarité par tranche.

    b) Je comprends et je dégage l’essentiel
    Qu’est-ce qu’une interrogation directe ?
    • L’interrogation directe (appelée aussi phrase interrogative directe)
    est une question posée directement à quelqu’un.
     Exemples
    • Quand vient-il ?
    • Vient-il ?

    • D’où vient-il ?

    Ici, les questions sont posées directement à quelqu’un.

    Ce sont des interrogations directes.

    Comment faire la différence entre une interrogation directe et une
    interrogation indirecte ?
    L’interrogation directe est la manière de poser une question en
    employant une phrase interrogative qui se termine par un point

    d’interrogation.

    Exemples
    1. Qui est là ?
    2. Qui est-ce qui est arrivé avant moi?
    3. Combien de points avez-vous eus?
    4. Est-ce que tu as versé les frais scolaires ?

    5. Pourqoui est-elle seule?

    Mais l’interrogation indirecte est une manière de poser une question en
    employant une phrase dèclarative. La question est posée à l’aide d’une
    proposition subordonnée introduite par des verbes comme: (se) demander,
    savoir, ignorer …Elle est construite en 2 parties :

    - une proposition principale qui décrit l’attitude mentale de celui qui pose
    la question.

    - une subordonnée qui contient la question posée.

    Exemples
    1. Je me demande qui est là.
    2. Je veux savoir qui est arrivé avant moi.
    3. Elle voulait savoir combien de points vous aviez eus.
    4. Il demande si tu as versé les frais de scolarités.
    5. Ils ne comprennent pas pourquoi elle est seule./ Elle veut savoir

    pourquoi elle est seule. 

    L’interrogation indirecte permet d’introduire une question dans une phrase, de
    rapporter des propos interrogatifs. Elle est souvent introduitepar les formules

    suivantes :

    Exemples

    Je ne sais pas …
    Il demande …
    Je ne comprends pas …
    Elle voudrait savoir …
    Pouvez-vous me dire … ?
    Je ne te dis pas …
    Voici …

    Voilà …

    La transformation de l’interrogation directe en interrogation indirecte entraîne

    des changements grammaticaux :-modification des substituts 

    Exemples

    Il demande à sa mère : « As-tu vu l’animatrice de télévision ? »

    → Il demande à sa mère si elle a vu l’animatrice de télévision.
    Sandrine demande à Paul : « As-tu vu mon parapluie ? »
    → Sandrine demande à Paul s’il a vu son parapluie.
    - modification des verbes. Ici: utilisation de la 3e personne à la place de la
    2re personne, concordance des temps (voir ci-dessous)
    Exemple
    Elle demande à son collègue : « Veux-tu manger à la cantine avec moi ? »
    → Elle demande à son collègue s’il veut manger à la cantine avec elle.
    - modification des temps
    Exemple
    Il demanda : « Est-elle venue ici hier ? »
    → Il demanda si elle était venue là le jour précédent.
    Remarque:
    1. Si le verbe de la phrase introductive est au présent (par exemple il
    demande), les temps du discours restent les mêmes. Dans certains
    cas, il faut changer la personne du verbe (1ère personne → 3ème

    personne).

    Exemple
    Il se demande : « Est-ce que je suis bien habillé ? »
    → Il se demande s’il est bien habillé.
    2. Si le verbe de la phrase introductive est à un temps du passé, il y a
    modification des temps de la question.
    Le père a demandé à son fils : “Est-ce que tu aimes le cours de français?”
    → Le père a demandé à son fils s’il aimait le cours de français.”


    Le tableau suivant présente les règles de la concordance des temps.


    a) Il a demandé : « Est-ce qu’elle est fâchée contre moi ? »
    → Il a demandé si elle était fâchée contre lui.
    b) Elle s’est demandé : « Serai-je riche un jour ? »
    → Elle s’est demandé si elle serait riche un jour.
    L’interrogation totale (appelant la réponse oui ou non), c’est-à-dire une
    question sans mot interrogatif, est introduite par si.
    Exemple

    Vient-elle demain ? - Il demande si elle vient demain.

    c) Je comprends et j’applique

    Activité 1

    Réponds aux questions suivantes selon les indications:
    1. Les magasins sont-ils ouverts le dimanche ? (Je voulais savoir)
    2. La famille reste-t-elle en vacances ? (Je me demandais)
    3. A-t-il fermé ? (Elle n’a pas dit)
    4. Parlent-ils de nous ? ( Je n’ai pas compris)
    5. Est-ce bien ou mal ? ( Je veux savoir)

    Activité 2
    Réponds aux questions suivantes en complètant les phrases
    proposées
    Questions:
    1. Comment s’appelle-t-il ?
    → → Je ne sais pas .......
    2. Où as-tu acheté cette robe ?
    → → Je ne sais plus ........
    3. Quand viendra-t-il nous rendre visite ?
    → → Il n’a pas dit .........
    4. Pourquoi pleure-t-elle ?
    → Je ne peux pas dire ..........
    5. Qui vient à la fête ?

    → Je ne te dis pas .........

    Activité 3
    Réponds à la question en utilisant la phrase entre parentheses.
    1. Pourquoi veut-il apprendre le judo ?( Je me demande)
    2. Nous a-t-elle vus ?( Je ne sais pas)
    3. Sont-ils déjà rentrés ?( Elle se demande)
    4. Comment fonctionne cette machine ?( Elle veut savoir)

    5. Qui est arrivé ?(Je te demande)

    2.1.5. Activité de Phonétique et orthographe
    2.1.5.1 L’élision

    a) Activité d’apprentissage 

    Prononce correctement les phrases suivantes et identifie le phénomène
    orthographique observé.
    a) L’enfant d’Yvonne s’appelle Mugisha.
    b) C’est la fille d’Aboubakar qui s’est mariée.
    c) J’ai vu l’enveloppe qu’Albert a trouvée à l’église.

    d) Je m’en vais précipitamment sans l’avoir voulu.

    b) Je comprends et je dégage l’essentiel

    L’élision en français est obligatoire pour le phonème /ǝ/ (dit « e caduc »
    ou « e muet ») en fin de mot devant une voyelle ; elle est alors parfois notée
    dans l’orthographe par une apostrophe. L’élision n’est en effet représentée
    graphiquement que pour certains mots, parmi lesquels :
    • le : le + arbre → l’arbre ;
    • de : de + arbre → d’arbre ;
    • ce (pronom) : ce + était → c’était,
    Dans la plupart des cas, elle n’est pas écrite mais bien prononcée :
    Exemple: chante avec moi → chant’avec moi, ils chantent + avec moi → ils
    chant’avec moi.
    L’élision consiste, en règle générale, à remplacer par une apostrophe
    une des voyelles finales «a, e, i» d’un mot, lorsque ce mot est suivi d’un
    autre commençant par une voyelle «a, e, i, o, u» ou commençant par un «h»
    muet. La voyelle supprimée est dite «élidée» et est remplacée à l’écrit par une
    apostrophe.
    Exemple: -L’ardoise
    - C’est d’affection que cet enfant a besoin.
    Remarques:
    1. La voyelle -a est élidée dans l’article défini «la» lorsque cet article
    précède une des voyelles «a,e,i,o,u» :
    Exemple: L’ouverture de cette porte est difficile.
    2. La voyelle -a est élidée devant un -h muet
    Exemple: L’homme ne respecte plus la nature.
    3. La voyelle -a est élidée dans le pronom personnel «la» placé devant un
    verbe ou devant les pronoms -en, -y.
    Exemple
    Son père l’aime beaucoup, je l’y amène.
    4. Les pronoms possessifs «ma, ta, sa» sont remplacés par «mon,
    ton, son» devant un mot commençant par une voyelle.
    Exemple
    Mon amie est rentrée.
    5. La voyelle -e est élidée dans l’article défini «le» lorsque cet article
    précède une des voyelles «a,e,i,o,u». 
    Exemple
    L’urinoir est au fond du couloir.
    6. La voyelle -e est élidée dans les mots d’une seule syllabe «de, ne,
    me, te, se, le, que» :
    Exemples
     Le sport m’apporte du plaisir - Il t’aime bien
    7. La voyelle -e est élidée devant les pronoms «en, y» ou devant un verbe.
     Exemples
    J’en étais sûr. Il s’éloigna rapidement
    8. La voyelle -e est élidée dans les mots « ce, je, jusque, lorsque,
    presque, puisque, quelque, quoique». 
    Exemples
    C’est l›hiver qui arrive ; c’est l›heure de partir, lorsqu’il travaille, il ne faut
    pas le déranger ; Puisqu’il vous a dit non; Il viendra lorsqu’il voudra.
    Remarque : Les pronoms «je, ce, le, la» s›élident quand ils précèdent le
    verbe.
    Exemple: C’est fini pour ce matin; l’appeler ne servira à rien.
    9. La voyelle -i est élidée dans la conjonction «si» devant les
    pronoms «il» et «ils».
    Exemple
    S’il est honnête, il gagnera.
    10. Les articles contractés «au, du» s›élident par « à l›, de l›» devant
    une voyelle.
    Exemple
     Il s’adressa à l›homme présent.
    11. L’élision est «recommandée» devant les titres d’ouvrages, de films, de
    pièces et devant les noms d’entreprises. 
    Exemples
    L’organisation  d’ Amnesty International;
    Les vols de la compagnie d’ Air France;
    Les poèmes d’ Apollinaire.
    Remarques : Il n’y a pas d’élision dans les cas suivants :
    1. devant le «h» aspiré et en particulier pour la plupart des noms propres qui
    commencent par un «h».
    Exemples: La Hollande, pays nordique - La honte
    Note: Pour les noms communs, il y a des exceptions et le dictionnaire s’impose. 
    Exemples: Le héros est fatigué. Mais: L’héroïne est revenue
    2. devant les adjectifs numéraux cardinaux «huit, huitaine, huitième,
    onze, onzième».
    Exemple
    Le onze de France en football. La course ne comporte que huit partants.
    3. devant les mots étrangers qui commencent par -y : le yacht, le yaourt, le
    yen, le yogi, la yole, la Yougoslavie, le Yémen.
    Exemple
    Ne mange plus de yaourt !
    4. devant les mots «oui» et «ouistiti».
    Exemple: Le oui est proclamé gagnant; Le ouistiti est un primate.
    Il n’y a jamais d’élision de la voyelle «u». Exemple: Tu as tort.
    c). J’apprends et j’applique.
    Lis les phrases suivantes et dis si tu entends l’élision ou pas.
    1. Le oui a remporté sur le non.
    2. Toi, as-tu fermé l’endroit par où passe l’air?
    3. Je me demande si elle viendra seule ou s’il viendra avec elle.
    4. Il s’est demandé ce qui est arrivé.

    5. Il t’avait cherché jusqu’aujourd’hui à midi.

    2.1.6. Activité de production
    A. Activité d’expression orale
    Débat sur les droits du citoyen

    Imagine un établissement scolaire où certains droits des élèves ne sont pas

    respectés. Organise avec tes camarades un débat sur ce problème et proposez
    des solutions.

    B. Activité d’expression écrite
    Rédaction d’une lettre administrative

    Suppose que dans ton village il y a des gens dont les droits sont bafoués. Ecris
    au responsable du village pour lui décrire la situation et lui demander d’intervenir

    tout en proposant des solutions.

    2.1.7. Lecture supplémentaire
    Les laissez-passer
    - Jim, pourquoi est-ce que les métis n’ont pas besoin de laissez-passer?
    - C’est parce qu’ils ne sont pas si nombreux, Beet. Si vous, les métis, vous
    étiez aussi nombreux que les africains, vous auriez des laissez-passer
    comme nous.
    - Mais pourquoi?
    - C’est parce qu’ils ont peur, Beet. Si tu as beaucoup d’ennemis, et si tu n’es
    pas sûr de les avoir conquis, tu veux savoir où ils sont, ce qu’ils font et où ils
    vont, et, si possible, ce qui se passe dans leur tête! Les laissez-passer sont
    très commodes pour tout ça.
    - Tu en as plusieurs?
    - Pour un homme, petit, c’est déjà trop d’en avoir un, mais moi je suis obligé
    d’avoir toute cette collection. Il m’en fit la liste.
    Quand Jim avait quitté son village Pedi dans le nord du Transvaal, il avait dû se
    présenter au poste de police le plus proche ou à un bureau des Affaires Indigènes.
    Là, on lui donna un“Permis de route” pour faire le voyage jusqu’à Johannesburg.
    Arrivé en ville, il reçut un “laissez-passer d’identité” et un “Permis spécial de six
    jours”. Il devait payer cent francs par mois pour faire renouveler le premier et le
    second lui servait de couverture tandis qu’il cherchait du travail. Il ne trouva pas de
    travail pendant les six jours, et oublia d’aller au “Bureau des Laissez-passer” pour
    le faire renouveler... Le huitième jour, il fut ramassé par la police, et passa deux
    semaines en prison comme vagabond: cela lui apprit à se présenter régulièrement

    au “Bureau des laissez-passer.”

    Ayant enfin trouvé du travail en banlieue, il reçut un ”Laissez-passer mensuel” qui
    est en fait un contrat de travail. Comme tous les gens de maison, il avait du temps
    libre, les fins de semaine et, comme eux aussi, il désirait aller à Vrededorp ou à
    Malay Camp pour boire un verre, avec un peu de veine, trouver une jeune femme,
    et, par-dessus tout, faire connaissance avec la vie citadine. Mais ces endroits-là
    étaient en dehors du quartier dans lequel il était inscrit. Donc, pour y aller sans
    risquer de se faire ramasser, il demanda un “Permis de voyage”. A ce moment-là,
    connaissant des africains en ville, et désirant leur rendre visite les dimanches où il
    était libre, il recevait de son patron un” Laissez-passer spécial pour la journée”. Une
    fois arrivé sur place, il devait d’abord chercher un “laissez-passer pour visiteurs”
    chez le surveillant de l’enclave où ses amis habitaient. Armé de ces deux pièces,
    il avait le droit d’entrer dans l’enclave.

    Après quelque temps, avec l’approbation de son patron, il décida d’aller vivre
    avec ses amis. Le surveillant local entra en communication avec le “Bureau des
    Laissez-passer”’ et, son casier judiciaire était vierge, à part quelques jours de
    prison, il fut autorisé à déménager, après avoir récolté par-dessus le marché un
    “Bon de logement”.

    Un jour, il rencontra une femme, une gentille jeune femme, belle aussi, avec
    laquelle il pouvait rire et qui lui rappelait celle qu’il avait laissée dans son village.
    Tout avait été si bon...Ils se promenaient dehors la nuit mais, pour se promener
    sans crainte après neuf heures, il lui fallut demander un “Laissez-passer spécial
    de nuit”.

    Peter Abrahams, Je suis un homme libre, in Lilyan Kesteloot, Op. cit., 1987, p.224.

    2.2. Unité2 : Les devoirs du citoyen
    2.2.1 Activité de mise en situation

    Observe l’image et donne des commentaires


    Texte : Les devoirs de l’homme, vous n’en parlez jamais?

    À l’occasion du 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de
    l’homme, Amnesty répond à ceux qui lui reprochent de « ne parler que des droits
    et non des devoirs ». Ces derniers, précise Amnesty, figurent bel et bien dans la
    Déclaration et sont importants parce que la dignité à laquelle les citoyens ont
    droit n’est possible que dans un espace de vie qui la leur garantit, …

    Les Présidents, les Premiers Ministres ou Ambassadeurs auxquels nous rendons
    visite avec nos rapports évitent rarement cette réplique : « Vous ne parlez jamais des
    devoirs de l’homme ».C’est bien entendu leur rôle de rappeler à leurs concitoyens
    leurs obligations : rouler à une vitesse raisonnable, respecter les feux rouges, ne
    pas commettre de violences à l’égard des femmes, ne pas tricher avec le fisc, …

    À cette heure où l’on célèbre la Déclaration universelle des droits de l’homme, il
    est quand même bon de rappeler que ces fameux devoirs s’y trouvent. Et c’est
    là que la Déclaration est si belle. Elle nous rappelle pourquoi ces devoirs sont
    importants : parce que la communauté est alors indispensable pour le libre et

    plein développement de la personnalité. 

    Cette conception des devoirs des citoyens rejoint ainsi ces demandes massives
    exprimées ces derniers jours par de nombreuses personnes près de nous: la
    dignité que nous désirons exige de nous de tout faire pour que celle des autres
    soit aussi garantie. Permettre que certains de nos semblables meurent de faim
    est inhumain. Refuser de voir que certaines mamans seules avec leurs enfants
    ne peuvent plus aller chez le dentiste sans quoi leur progéniture en sera privée
    est cruel, inhumain et dégradant. Et pourtant cela se passe à quelques kilomètres
    de chez nous. Aujourd’hui, cette réalité trouve comme réponse des campagnes
    philanthropiques copiées sur celles du 19e siècle, sans choquer grand monde.

    Enfin presque.

    Il y a fort heureusement de nombreux compatriotes qui refusent d’accepter cet
    état de fait et se battent non seulement pour leurs droits, mais aussi pour ceux de
    leurs congénères qui cherchent un refuge, un espace de liberté. Ils leur offrent cet
    espace de repos que l’Etat – et donc nous – leur devons.

    Qu’on ne s’y trompe pas, cependant : ces engagements individuels réclament
    surtout des réformes structurelles qui garantissent enfin « l’exercice de ses droits
    et de la jouissance de ses libertés » pour tous. Pas question de se limiter à accueillir
    un migrant chez soi : si nos concitoyens peuvent le faire, un Etat responsable et
    organisé peut – et doit – le faire. Encore faut-il que ses dirigeants l’entendent.
    Sans condamner la solidarité.

    Et lorsqu’ils vendent des armes à des Etats qui font mourir de faim des millions
    de gens, au nom de l’emploi, nos responsables politiques ne respectent pas leurs
    devoirs ! C’est notre devoir de citoyens de le leur rappeler.

    Là où les choses ont évolué depuis 1948, date de l’adoption de la Déclaration
    universelle des droits de l’homme, c’est que nos devoirs ne se limitent plus à la
    communauté dans laquelle nous vivons, mais aussi au monde que nous allons laisser
    à nos enfants… Les milliers de personnes qui sont descendues dans la rue l’ont
    rappelé : nos devoirs ne se limitent pas au respect des règles de notre communauté
    actuelle. Nous sommes redevables devant les générations futures.Alors oui, nous
    avons des devoirs de rendre ce monde vivable et digne pour tous, pour toutes les
    générations. 
     Lu et adapté à partir dehttps://plus.lesoir.be/194356/article/2018-12-08/oui-mais-et-les-devoirsde
    -l homme-vous-nen-parlez-jamais

    2.2.2. Activité de compréhension du texte

    a) A partir du texte, trouve la réponse à la question posée dans le titre.
    b) A partir du texte donne trois exemples de devoirs du citoyen.
    c) Sous quel prétexte les armes sont-elles vendues par les autorités politiques ?
    Qu’en penses-tu?
    d) Explique la relation entre les droits et les devoirs du citoyen.

    e) Quel est le plus grand devoir des citoyens de la génération actuelle?

    2.2.3. Activité d’exploitation lexicale

    a) Activité d’apprentissage

    Relève du texte cinq mots en rapport avec les devoirs du citoyen

    b) Je comprends et je dégage l’essentiel

    Lexique relatif aux devoirs du citoyen :

    Devoir, respect, obligation, payer les taxes et les impôts, éducation des enfants,

    travailler, défendre son pays, secourir et protéger les faibles, élection, etc. 

    c) Je comprends et j’applique
    1. Trouve dans le texte les mots et expressions ayant le même sens
    que :
    a) publication
    b) devoir
    c) frauder les impôts
    d) amour de l’humanité
    e) entraide
    2. Complète les phrases suivantes à l’aide des mots relatifs aux
    devoirs du citoyen : obligation, payer les taxes et les impôts, travailler,
    défendre son pays, protéger les faibles
    a) Les chefs de famille doivent… pour faire vivre les membres de famille.
    b) Chaque citoyen valide a le devoir de ……ou sa patrie.
    c) Eduquer les enfants est une…… pour tous les parents.
    d) Pour développer son pays, il faut ……
    e) Les Etats et les gouvernements sont appelés à……..et les sans-abris.
    3. Compose un paragraphe sur les devoirs du citoyen en utilisant les
    mots et les expressions y relatifs.

    2.2.4. Activité d’exploitation grammaticale

    Le mode subjonctif dans les propositions subordonnées exprimant :
    la crainte, l’opposition, l’opinion et la condition.

    a) Activités d’apprentissage

    Lis les phrases suivantes et distingue les différents emplois du
    subjonctif dans les subordonnées

    1. Je ne crois pas qu’il soit possible de se préoccuper de ses devoirs sans
    tenir compte des droits des autres.
    2. Pensez-vous qu’il suffise de se référer au niveau de liberté de médias pour
    mesurer le degré de la démocratie d’une nation ?
    3. Je crains que toutes les familles du monde ne disposent pas de moyens
    s’occuper de leurs enfants.
    4. Je doute que les gens prennent les libertés publiques comme des éléments
    leur permettant de faire ce qu’ils veulent.
    5. Bien que les médias permettent aux citoyens d’être informés sur leurs
    devoirs, certaines gens ne s’en intéressent pas.
    6. Dans un pays libre et démocratique, tout citoyen jouit de ses droits à
    condition qu’il garantisse le respect de la vie privée des autres. 

    b) Je comprends et je dégage l’essentiel
    Le mode subjonctif dans les propositions subordonnées exprimant :

    - la crainte :
    a) a) on utilise le subjonctif après les verbes « craindre, redouter» et
    locution verbale « avoir peur ». Ce sont des verbes de sentiment.
    Exemple : je crains qu’il soit atteint du VIH car il pratique des rapports sexuels
    non protégés.
    b) b) après la locution conjonctive « de crainte que» exprimant le but négatif)
    Exemple : Nous épargnons, de crainte que la pauvreté ne sévisse.
    N.B : « ne » n’a pas de valeur négative. C’est le « ne » explétif.
    -l’opposition :
    On utilise le subjonctif pour exprimer l’opposition dans les propositions
    subordonnées circonstancielles après les locutions conjonctives comme «bien

    que, quoi que, malgré que… »

    Exemple : Bien qu’il ait beaucoup d’appétit, il ne peut pas prendre des
    conserves sans avoir vérifié qu’ils remplissent les normes de standardisation.
    -l’opinion :
    Après le verbe d’opinion dans les phrases interrogative et négative.
    Exemple :
    a) Crois-tu que l’égalité du genre soit impossible en Afrique?
    b) Je ne pense pas qu’on puisse réussir en trichant.
    -la condition :
    On utilise le subjonctif pour exprimer la condition dans des propositions
    subordonnées circonstancielles après les locutions conjonctives comme « à
    condition que, à moins que, pourvu que».
    Exemple : Je te laisse mon livre pourvu que tu me le remettes demain matin.
    c) Je comprends et j’applique
    Mets les verbes entre parenthèses à la forme correcte
    1. Bien que j’(avoir) toujours raison, vous ne me croyez pas.
    2. Quoiqu’il (faire) beau, n’oubliez pas de porter des tricots.
    3. Je crains que vous (perdre) votre temps à la recherche des
    informations.
    4. Mes parents ne croient pas que je (pouvoir) quitter la maison
    paternelle à mon âge.
    5. Elle ne veut pas rentrer tard de peur que les parents ne (s’inquiéter).
    6. La jeunesse devrait se rencontrer beaucoup pourvu qu’elle ne
    (sombrer) pas dans vagabondage.
    7. Les élèves sont conseillés de lire les journaux, pourvu qu’ils ne les

    (empêcher) pas de suivre leurs sujets de cours.

    Choisis la locution conjonctive à employer dans la liste suivante : de crainte
    que, bien que, quoi que, pour que, pourvu que.

    a) Tenez bien cet enfant ………. il ne tombe.
    b) On peut dîner dans ce restaurant……..il soit tard.
    c) Faites ce que vous voulez ……………vous ne dérangiez personne.
    d) Votre mère se sacrifierait …………….rien ne manque à votre bonheur.
    e) ……..on fasse, il y aura toujours des mécontents.
    Activité 3

    Rédige un petit paragraphe sur les devoirs des Rwandais dans lequel tu vas
    utiliser les locutions conjonctives suivantes : « bien que, à condition que,

    malgré que, quoique, pourvu que, à moins que ».

    2.2.5. Phonétique et orthographe
    Les liaisons
    a) Activité d’apprentissage

     Lis le passage suivant correctement en respectant les règles d’une bonne lecture
    (prononciation correcte, intonation, liaison entre les mots qui se rapprochent.
    Qu’est-ce que tu constates?
    Petites et grandes écoles
    A partir de onze ans, un enfant ne dira plus ”je vais à l’école” mais “je vais au
    collège ou au lycée”. Lorsque, bien plus tard, il dira à nouveau “Je vais à l’école”,
    c’est en donnant à ce mot de toutes autres connotations. Les élites du pays -hauts
    fonctionnaires, magistrats, ingénieurs de haut niveau- sont en effet formées
    dans les grandes écoles (polytechnique, école nationale d’administration, arts et
    métiers, etc.). On entre dans ces écoles par un concours préparé dans les classes
    préparatoires des lycées, écoles publiques ou privées.

    Girardet J.&Pécheur J.,Campus 2, livre du professeur, Paris, Clé International, 2004, p.123.

    b) Je comprends et je dégage l’essentiel

    Quand on lit un texte ou quand on parle, il arrive qu’un mot qui se termine par
    une consonne muette ou un h muet qui débute le mot suivant soit lié au mot

    suivant. On dit que l’on fait une liaison.

    Exemples
    Croc-en-jambe, grand homme, trop aimable, premier enfant, les euros, pot-aufeu, mieux être,...
    Il y a trois sortes de liaisons: liaison obligatoire, liaison facultative,
    liaison interdite.
    1. Liaison obligatoire
    Quel que soit le registre de langue, on sentira comme une erreur de
    prononciation l’omission d’une telle liaison.
    Exemple
    Paul joue avec ses amis.
    La liaison est obligatoire dans les situations suivantes:
    → entre le déterminant et son nom, le nom et l’adjectif qui le précède. 
    Exemples
    un_enfant, les _enfants, petits_enfants, grand _arbre, tout _homme, deux _
    ours, vingt_ euros
    → entre le pronom personnel (ainsi que «en et y») et son verbe, ainsi que

    l’inverse. 

    Exemples
    Nous avons, elles aiment, on ouvre, ont-ils, prends-en, allons-_y,...
    →Dans certains mots composés et locutions figées plus ou

    moins lexicalisées.

    Exemples
    C’est-à-dire, de temps en temps, États-Unis, Nations unies, non-agression, petit

    à petit, peut-être, pied-à-terre, premier avril,...

    Remarques
    Quand on fait la liaison, la prononciation des lettres peut apparaître
    différemment:
    - c → [k] : croc-en-jambe
    - d → [t] : grand homme
    - p → [p] : trop aimable
    - r → [ʁ] : premier enfant
    - s → [z] : les euros
    - t → [t] : pot-au-feu
    - x → [z] : mieux être
    2. Liaison facultative
    S’il existe des liaisons réellement obligatoires, d’autres ne le sont pas sauf
    dans la langue soutenue (discours écrits, expression écrite,...).
    Exemple
    Pierre et son frère vont à l’école.
    La liaison est facultative dans les cas suivants :
    → entre les formes du verbe être et l›attribut du sujet. \
    Exemple
    Ils sont incroyables ; c’est impossible ; vous êtes joli(e)s,...
    → entre les formes des auxiliaires avoir ou être et le participe passé.
    Exemple
    Ils ont aimé ; elle est allée ; nous sommes arrivés,...
    → entre une préposition et le complément qu’elle introduit (son régime).
    Exemple
    Sous un abri ; sans un sou ; dans un salon ; après une heure ….
    → après un adverbe modifiant le mot qui le suit. 
    Exemple
    Assez intéressant, mais aussi, pas encore, plus ici, très aimable, trop heureux,...
    → entre un nom au pluriel et l’adjectif qualificatif qui le suit.
    Exemple
    Des enfants agréables, des bois immenses, des habits élégants,...
    → entre un verbe et ses compléments.
    Exemple
    Elle prend un billet ; ils vont à Paris ; nous voyageons ensemble ; je crois en

    Dieu ; il faut passer à table,...

    3. Liaison interdite
    La liaison est interdite dans les cas suivants :
    → après “et”
    Exemple
    Jean et Paul ; les enfants et les hommes, ...
    → devant un mot débutant par un h « aspiré ».
    Exemple
    Les haricots ; les haches ; les homes,...

    c) Je comprends et j’applique
    Activité
    Lis les phrases et dis s’il y a ou s’il n’y a pas de liaison entre les deux lettres
    en gras. Quelle est la lettre que tu entends?
    1. N’y va pas, c’est une voie sans issue.
    2. Mes enfants sont en classe.
    3. Elles ont des leçons à étudier.
    4. Quand as-tu appris cette nouvelle.
    5. C’est un progrès important.

    6. Certains enfants sont en bas d’autres sont derrière en haut.

    2.2.6. Activité d’exploitation stylistique : Sens propre et
    sens figuré

    a) Activité d’apprentissage
    Lis les phrases suivantes, analyse puis détermine le sens dans lequel
    les mots en italique sont employés.
    1. La lune est éclairée par le soleil.
    2. Elle nage vraiment très bien.
    3. Cette souris est grise.
    4. Il est souvent dans la lune.
    5. Elle nage dans ce pull.
    6. Vous faites grise mine ce matin.

    b) Je comprends et je dégage l’essentiel
    1. Le sens propre d’un mot
    Le sens propre est le sens premier d’un mot. C’est le sensle plus courant
    de ce mot, généralement celui qui estle plus connu et le plus utilisé.
    Exemples
    La Lune est éclairée par le soleil.
    Le mot « lune » est employé dans le sens de « satellite de la Terre ».
    Elle nage vraiment très bien.
    Le mot « nager » est employé dans le sens de « se déplacer dans l’eau ».
    Cette souris est grise.

    Le mot « grise » est utilisé pour préciser la couleur de l’animal.

    2. Le sens figuré d’un mot

    Le sens figuré est le sens second d›un mot. C›est une utilisation imagée qui
    est faite d›un mot. Ce sens figuré peut utiliser une comparaison.Il est signalé
    dans le dictionnaire par l›abréviation : fig.
    Exemples
    Il est souvent dans la lune.
    « Lune » est ici employé pour indiquer que la personne rêve, n’est pas
    attentive.
    Elle nage dans ce pull.
    « Nager » signifie que le pull est vraiment trop grand.
    Vous faites grise mine ce matin.
    « Grise » indique ici la tristesse qui se lit sur le visage.
    Ce sont principalement les noms, les verbes et les adjectifs qui peuvent avoir
    un sens propre et un sens figuré.

    En peu de mots,le sens propre, c’est le sens premier d’un mot, celui que l’on
    utilise le plus souvent.Le sens figuré est le sens second d’un mot, son sens
    imagé.
    c) Je comprends et j’applique.
    Activité 1
    Compose une phrase avec les mots suivants en les utilisant au sens propre

    et au sens figuré: Classe, enfant, coeur, tableau,maison,amour.

    Activité 2

    Mets une croix au sens correspondant au mot en italique

    1. Cet âne est réellement têtu.
    2. Ce garçon est un âne.
    3. Difficile de lui trouver une chemise ! Il a les bras longs.
    4. J’ai peur de lui, il a le bras long.
    5. J’aime la montagne avec son manteau blanc.
    6. Je dois porter mon manteau blanc chez le teinturier.
    7. Victor est une poule mouillée.
    8. Il pleut, la poule mouillée va vers son poulailler.
    9. Attention où tu mets les pieds il y a des cordes.
    10. Ne sors pas, il tombe des cordes. 

    Activité 3
    Précise si le sens du mot en italique est le sens propre ou le sens

    figuré

    1. Il porte un manteau de laine.
    2. Un manteau de neige recouvre la vallée.
    3. Dans le cortège, il marche en tête.
    4. Cette maison tombe en ruines.
    5. Une ardoise est tombée du toit.
    6. En hiver, la nuit tombe de bonne heure.
    7. Il a glissé et est tombé.
    8. J’aime me promener au cœur de la ville.
    9. Il a été opéré du cœur.
    10. Il a eu un accident et son cerveau a été atteint.

    2.2.5. Activité de production écrite

    Lettre de motivation et Curriculum Vitae
    Situation
    Monsieur Kwitonda Antoine, 38 ans, marié, est originaire du district de Huye
    dans la province du Sud. Il est actuellement enseignant de français dans votre
    école et professeur assistant à l’Université de Bushenge, après avoir enseigné
    respectivement deux ans à l’école de métiers de Kigali et cinq ans au Petit
    séminaire de Huye.

    Pendant son enfance, il était très brillant. A l’école primaire de Musenyi où il a fait
    ses études primaires, il a reçu une formation en ordinateur ce qui lui a permis de
    réussir brillamment pendant les examens de fin de cycle du primaire.

    A son arrivée au premier cycle du secondaire à l’école Saint-Joseph de Kigali,
    son comportement exemplaire lui a permis de faire la section littéraire à l’école
    des lettres de Kigali. Il a continué ses études supérieures à l’Université de Paris II
    où il a obtenu une Maîtrise en linguistique comparée et une licence en philologie
    romane. Il a écrit beaucoup de livres et a fait et publié des recherches sur la
    lecture au Rwanda.
    Activité
    Suppose que tu es Kwitonda Antoine. Ecris une lettre de motivation
    accompagnée d’un curriculum vitae à l’université du Rwanda qui cherche
    à recruter un secrétaire de la faculté des lettres qui remplit les conditions
    suivantes :
    - Etre de nationalité rwandaise
    - Etre détenteur d’un diplôme de Maîtrise en linguistique ou une licence
    avec une expérience professionnelle de cinq ans au moins.
    - Parler couramment le français et l’anglais.
    - Avoir la maîtrise de l’outil informatique.

    - Etre capable de rédiger un document de travail de plus de dix pages.

    2.3. Évaluation du contexte
    Texte : Droits, devoirs et obligations des parents et des enfants

    Même si la famille est un espace privé, la loi intervient dans les relations familiales,
    notamment en cas de conflits. Nous y sommes tous soumis, adultes comme
    enfants. Le terme juridique qui donne aux parents et aux enfants des droits et des
    devoirs est celui d’autorité parentale. L’idée centrale est le respect mutuel, dans
    la ligne des Droits de l’Homme qui garantit et protège les libertés individuelles et
    collectives. Selon les termes de la loi, l’enfant doit à tout âge honneur et respect à
    ses père et mère ; quant aux parents, la loi leur accorde un ensemble de droits et

    leur impose des devoirs qui ont pour finalité l’intérêt de l’enfant.

    Les parents se doivent d’abord de protéger leur enfant : ils assurent sa sécurité,
    sa santé, sa moralité et son éducation. (Voir La Convention des droits de l’enfant).
    Les parents ont l’obligation d’héberger leur enfant ; ils ne peuvent donc pas
    mettre à la porte leur enfant mineur. Ils ont également l’obligation de subvenir
    à ses besoins même après 18 ans si l’enfant poursuit ses études. Cela suppose
    qu’ils doivent le nourrir et l’habiller, mais ne pas forcément lui fournir de l’argent de
    poche. Les parents ont aussi l’obligation d’envoyer leur enfant à l’école, et même
    s’ils conservent le droit de choisir l’établissement, ils doivent s’efforcer d’associer
    l’enfant aux décisions qui le concernent, dans la mesure cependant où son âge et
    sa maturité le permettent. Ces devoirs impliquent alors des droits : les parents ont
    un droit de garde et de surveillance, donc un mineur doit habiter chez ses parents
    et se mettre d’accord avec eux concernant ses éventuelles sorties. Leur devoir
    d’éducation leur donne aussi un droit de punition, mais dans certaines limites.

    L’autorité parentale est d’abord là pour protéger l’enfant, par exemple de la
    responsabilité de certains actes, comme dans un contrat (un contrat de travail
    par exemple). L’enfant a le droit de demander des moyens, notamment financiers,
    pour vivre, être nourri et entretenu. Il a aussi le droit de donner son avis sur son
    éducation. En contrepartie, l’autorité parentale donne des devoirs aux enfants.
    Outre ceux d’honneur et de respect, l’enfant est soumis à l’obligation d’aide, ce
    qui signifie qu’il doit subvenir aux besoins de ses parents s’ils sont dans le besoin
    après sa majorité (sous condition qu’il ait lui-même les moyens financiers). L’enfant
    a aussi l’obligation d’habiter chez ses parents ; donc quand un mineur est en
    fugue, la police pourra ramener l’enfant chez lui, d’où la nécessité de s’adresser à
    un adulte de confiance en cas de problèmes familiaux.

    http://www.filsantejeunes.com/droits-devoirs-et-obligations-des-parents-et-des-enfants-5504

    2.3.1. Compréhension du texte

    a) En considérant seulement le titre du texte, cite trois droits de l’enfant et trois
    devoirs des parents que tu connais.
    b) En termes de la loi, qu’est-ce que l’enfant doit à ses parents selon le texte ?
    c) Et que doivent les parents envers les enfants d’après le texte ?
    d) Qu’est-ce que tu entends par : « respect mutuel » dans le texte.
    e) Imagine les conséquences que peuvent subir un enfant mineur en fugue ?
    2.3.2. Exploitation lexicale
    a) Différencie ces mots clés du titre : droits, devoirs et obligations.
    b) Trouve le sens des mots et expressions suivants et utilise-les dans un
    paragraphe de 60 mots sur les droits et devoirs des parents et des enfants.
    - L’autorité parentale :
    - L’enfant mineur :
    - L’ingratitude :
    - Le désespoir :
    c. Relie les mots de la colonne A à leur signification dans la colonne B


    2.3.2. Exploitation grammaticale
    A. Lis le passage suivant et mets les verbes entre parenthèses aux
    temps et au mode exigés par le contexte.

    Je voudrais que l’Europe (se faire) plus vite pour que nous (pouvoir) faire face
    aux géants de l’économie mondiale. Il faut que nous (mettre) en commun nos
    moyens, nos idées et nos découvertes de peur que les chercheurs étrangers
    ne les (voler). Je ne suis pas sûr que nous (connaître) tout sur notre passé. Il
    faudrait par exemple que les langues étrangères (être) enseignées afin que nous
    (communiquer) facilement avec le monde entier. Certains ne pensent pas que
    le développement ne (s’obtenir) pas en un jour à moins que des miracles (se
    produire).

    Girardet J. et Cridlig J-M., Panorama, méthode de français, Paris, Clé International, 2006, p.154.

    B. Transforme les phrases suivantes en interrogation directe ou
    indirecte selon les cas.

    a) «Est-ce que Rukundo s’est marié avec Lucie ?», a demandé la vieille Lucile.
    b) Il a voulu savoir si Christophe habitait la ville de Kigali.
    c) Ma mère se demandait pourquoi la petite Rose pleurait tout le temps.
    d) «Comment allez-vous faire cet exercice ?», demandait le professeur aux
    étudiants.
    e) «Quand Kany se mariera-t-elle ?», voulait savoir son frère.

    2.3.4. Stylistique
    Identifie puis explique les mots employés au sens figuré dans les phrases cidessous.
    a) Les riches devraient aider les pauvres.
    b) Ces textes sont riches en grammaire mais pauvres en vocabulaire.
    c) Marie a mal à la tête.
    d) Ce directeur est la tête de son école.
    e) Beaucoup de gens écoutent la radio avant de dormir.
    f) Ce garçon doit écouter son cœur avant de choisir sa fiancée.
    g) Cette fille a gagné cinq mille francs.

    h) Cette fille a gagné son cœur.

    2.3.5. Phonétique et orthographe
    Relis le texte « Droits, devoirs et obligations des parents et des enfants »
    et relève trois phrases dans lesquelles tu identifies les cas de liaison et trois
    autres ou tu identifies des cas d’élision.


    2.3.6. Activité d’expression écrite

    Tous les enfants ont le droit d’être bien éduqués et le devoir d’obéir à leurs parents
    sans discuter. Qu’en penses-tu ? Rédige tes commentaires en 200mots.

    2.4. Lecture complémentaire

    Texte 1. Le groupement des jeunes

    Dans le cadre du développement communautaire, les jeunes d’un village du sud du
    Tchad présentent les résultats de leurs activités.
    Nous les jeunes, à présent, nous nous organisons. Notre groupement est en
    train de construire une maison des jeunes. Avant de commencer, nous sommes
    venus voir le chef pour lui expliquer ce que nous voulions faire. Il nous a vivement
    encouragés.

    C’est nous-mêmes, les jeunes, qui faisons tous les travaux de construction : la
    fabrication des briques, la construction, l’achat des tôles et la pose du toit. Les
    adultes ne sont pas venus nous aider. D’ailleurs, nous ne leur avions rien demandé.
    Nous avons aussi une caisse. Pour l’alimenter nous nous cotisons. Chacun de
    nous gagne un peu d’argent à la vente des récoltes. Par ailleurs, les plus âgés
    d’entre nous ont des champs distincts de ceux de nos parents. Donc, nous avons

    notre propre argent.

    Ensemble aussi, nous avons cultivé un champ d’arachide. Et la vente de la récolte
    nous a permis d’avoir assez d’argent pour payer le ciment, le bois, les tôles de

    notre maison des jeunes.

    Dans notre groupe, nous sommes dix-huit actuellement. Ce n’est pas beaucoup
    parce que c’est le début. Mais nous savons que d’autres vont se joindre à nous.
    Nous savons tout ce que nous pouvons pour animer le village, pour en être le
    levain, à notre façon. Ainsi, cette maison des jeunes que nous construisons ne
    sera pas pour nous seuls. Elle servira à tout le village. S’il y a des gens de passage,
    ils pourront aussi l’utiliser pour leurs activités.

    Je pense aux gens du gouvernement, aux missionnaires…si nous avons eu l’idée
    de construire cette maison, c’est parce que nous avons vu ça ailleurs et nous
    avons pensé que c’était une bonne chose.

    C’est nécessaire d’avoir un lieu où l’on peut faire beaucoup de choses : s’amuser, 
    faire des réunions, recevoir les étrangers…

    GRAAP, Nouvelles paroles de brousse, Éditions Karthala.

    Questions de compréhension du texte

    1. Où se passent les activités de ces jeunes ?
    2. Où est-ce ces jeunes trouvent le financement de leurs travaux ?
    3. Mise à part la construction de la maison, quelle autre activité a été faite par
    ces jeunes ?
    4. Vrai ou faux. Justifie ta réponse :
    a) Avant de commencer les travaux, ces jeunes n’ont consulté personne.
    b) Pour construire cette maison, les jeunes ont été aidés par leurs parents.

    Texte 2 : Le jour des élections à Nkoumadjap

    Tous les villageois étaient arrivés tôt ce matin avec leurs femmes et leurs enfants.
    Ils étaient tous réunis dans la cour du chef depuis que celui-ci avait joué de son
    gros tam-tam. Mais il fallut attendre encore une bonne heure avant que Monsieur
    le Directeur de l’école publique, président du bureau de vote, arrive enfin.
    Cependant, personne ne se plaignait. On devisait. On commentait les chaudes
    journées de la campagne qui venait de s’achever.

    La vieille “Mama Sita” se tenait bien droite malgré son âge. Elle songeait à l’époque
    agitée de la période de l’indépendance du Cameroun.
    “Ah! Les temps ont changé!”pensa-t-elle. Puis, elle se souvint des discussions qui
    avaient eu lieu sur le choix des candidats:

    “Moi, disait Mireille, la plus jeune de ses belles-filles, je n’hésiterai pas. Je voterai
    pour Engamba. C’est le plus riche et il a promis que dès qu’il sera élu, nous aurons
    tous des tracteurs pour cultiver les champs, qu’il installera le téléphone dans
    toutes les maisons et qu’il goudronnera toutes les routes de l’arrondissement.
    Fini le temps où l’on peinait! Après tout, il a de l’argent: il est venu avec une grosse
    voiture climatisée. Il pourra tenir ses promesses.
    - Vraiment, Mireille, tu n’auras jamais de cervelle, avait répondu Mama Sita.
    Si Engamba devait acheter toutes ces choses pour tous les villages de
    l’arrondissement, il serait vite ruiné! Et pourquoi se ruinerait-il pour nous? Il
    est bien différent de son cousin Oyono Ah! Celui-là, il n’a pas fait de belles
    promesses. Il nous a bien expliqué ce que pouvait faire un député et ce
    qu’il ne pouvait pas faire. Oyono a seulement promis de nous aider à mieux
    produire et à mieux vendre notre cacao. Il s’engage aussi à nous défendre,
    là-bas, à Yaoundé!”
    Oui, Mama Sita avait le sentiment qu’Oyono respectait les paysans. Elle éprouva 
    une grande joie quand tout le village décida finalement de voter pour lui. Le tour
    de Mama Sita arrivait. Elle prit les différents bulletins, tendit sa carte d’identité et
    sa carte d’électeur aux responsables du bureau de vote. Elle leur demanda de
    bien lui préciser les noms qui étaient écrits sur les bulletins. Enfin, elle se dirigea
    vers l’isoloir. Après avoir voté, elle se sentit content. Elle avait donné son avis bien

    nettement, avec sagesse que l’expérience lui avait apportée. 

    EDICEF, Champions en français, CM1 Livre de l’élève, Yaoundé, CLE, 1997, pp.56-57.

    Questions de compréhension

    1. D’après le titre, peux-tu dire de quoi le texte parle?
    2. Le récit se déroule-t-il en ville ou dans un village?
    3. De quelles élections parle le texte?
    4. Combien y a-t-il de candidats au poste de député dans cet arrondissement?
    5. Pour qui le village vote-t-il finalement? Justifie la réponse par des éléments

    tirés du texte?

    REFERENCES

    1. Œuvres consultées

    BADY, I. et alii, Exerçons-nous, Grammaire 350 exercices, Paris, Hachette, 1996.

    BLED, E., et BLED, O., Cours supérieur d’orthographe, Paris, Hachette, 1992.

    BIKOI, F-N., Le français en seconde, Paris, EDICEF, 1998.

    BOY, M., Formes structurales du français, Paris, Librairie Hachette et Larousse,

    1973.

    DELATOUR, Y. et alii, Grammaire du français, Paris, Hachette, 1991.

    DUGENNE, P.C., Grammaire et orthographe, Paris, Ligel, 1970.

    GAU, C., Bescherelle école (Exercices CM1), Paris, Hatier, 1998.

    GIRARDET, J. et CRIDLIG, J-M, Panorama de la langue française, Méthode de

    français, Paris, Clé International, 2004.

    GIRARDET, J. et CRIDLIG, J-M, Panorama de la langue française, Cahier

    d’exercices (1 &2), Paris, Clé International, 1996.

    GRAAP, Nouvelles paroles de brousse, Paris, Karthala, in Horizon d’Afrique, 1994.

    KAYISHEMA J-MV., Pitié pour la reine, in Sembura, Anthologie 2,Kampala,Fountain

    Publishers, 2014, pp. 170-175.

    LEROY-MIQUEL, C. et GOLIOT-LETE, A., Vocabulaire progressif du français, Paris,

    Clé International, 2004.

    MAUFFREY, A., et alii, Grammaire française, Paris, Hachette, 1988.

    MERIEUX, R. et alii, Latitudes. Méthode de français. Cahier d’exercices 1&2), Paris,

    Didier, 2010.

    MINEPRISEC, Textes et activités pour la classe de Français, 5ème année secondaire.

    Dossier 8, Amour, dot et mariage, Kigali, Imprisco, 1987.

    MIQUEL, C., Tests d’évaluation vocabulaire progressif du français, Paris, Clé

    International, 2004.

    MONNERIE, A., Le français au présent, Paris, Didier / Hatier, 1987.

    2. Références électroniques

    http://www.filsantejeunes.com/droits-devoirs-et-obligations-des-parents-etdes-enfants-5504

    http://www.

    nana+mouskouri+pour+mieux+t%27aimer+paroles&oq=nana+mouskouri

    http://www.filsantejeunes.com/droits-devoirs-et-obligations-des-parents-etdes-enfants-5504

    https://plus.lesoir.be/194356/article/2018-12-08/oui-mais-et-les-devoirs-delhomme-vous-nen-parlez-jamais

    https//www.ohch.org/FR/issues/pages/whatare/Human Rights .aspx.

    https://www.je-dois-reussir.com/reussir-sa-vie-de-couple

    http://citation-celebre.leparisien.fr




























    





































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