CONTEXTE 2: LES DROITS ET LES DEVOIRS DU CITOYEN
Compétence-clé
Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec lesdroits et devoirs du citoyen
2.1. Activité introductive du contexte
Tous les citoyens ont le devoir de contribuer par leur travail à la prospérité du
pays, de sauvegarder la paix, la démocratie, la justice sociale et de participer
à la défense de la patrie. Article 47 Constitution de la République du Rwandaa) Observe la première image et décris l’activité qui y est représentée.2.1 UNITE 1 : Les droits du citoyen
b) Quel est le message transmis par la deuxième image ?
c) Quelles sont les valeurs mentionnées par cette phrase tirée de laconstitution de la République du Rwanda ?
2.1.1. Activité de mise en situation
a) Observe l’image et décris ce que tu vois.Texte :Quels sont les droits de l’homme?
b) Etablis une relationentre le message de l’image et avec ce qui se passedans ton village.
Les droits de l’homme sont les droits inaliénables de tous les êtres humains,
quels que soient leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou
nationale, couleur, religion, langue ou toute autre condition. Nous avons tous le
droit d’exercer nos droits de l’homme sans discrimination et sur le même pied
d’égalité. Ces droits sont intimement liés, interdépendants et indivisibles.
Les droits de l’homme universels sont souvent reflétés et garantis par la loi,
sous forme de traités, de droit coutumier international, de principes généraux et
autres sources de droit international. La législation internationale sur les droits de
l’homme stipule que les gouvernements sont tenus d’agir d’une certaine manière
ou de renoncer à certains actes afin de promouvoir et protéger les droits et les
libertés fondamentales de certaines personnes ou groupes.
Le principe de l’universalité des droits de l’homme est la pierre angulaire de la
législation internationale des droits de l’homme. Le principe, proclamé pour la
première fois dans la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948,
a été réitéré dans de nombreuses conventions, déclarations et résolutions. La
Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l’homme de 1993 a noté, par
exemple, que les Etats ont pour devoir de promouvoir et protéger tous les droits de
l’homme et toutes les libertés fondamentales, quel que soit le système politique,économique ou culturel.
Tous les Etats ont ratifié au moins un des traités fondamentaux sur les droits de
l’homme et 80 pour cent en ont ratifié quatre ou davantage, montrant ainsi que les
Etats acceptent des textes qui leur imposent des obligations légales et donnent
une forme concrète au principe d’universalité. Certaines normes fondamentales
des droits de l’homme jouissent de la protection universelle du droit coutumierinternational, qui ne connaît ni frontières, ni barrières de civilisations.
Les droits de l’homme sont inaliénables. Ils ne peuvent être abrogés, sauf dans
des circonstances particulières et conformément à une procédure spécifique. Le
droit à la liberté peut, par exemple, être limité si un tribunal reconnaît la personne
coupable d’un crime.
Tous les droits de l’homme sont indivisibles, qu’ils soient civils ou politiques,
notamment le droit à la vie, l’égalité devant la loi et la liberté d’expression ; les
droits économiques, sociaux et culturels, comme le droit au travail, à la sécurité
sociale et à l’éducation ; ou les droits collectifs, comme le droit au développement
et à l’autodétermination, sont indivisibles, liés et interdépendants. L’amélioration
d’un droit facilite le progrès des autres. De la même manière, la privation d’un droita un effet négatif sur les autres.
La non-discrimination est un principe universel dans la législation internationale
des droits de l’homme. Le principe existe dans tous les grands traités sur les droits
de l’homme et sert de thème central pour certaines conventions internationales
comme la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de
discrimination raciale et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de
discrimination à l’égard des femmes.
Le principe de la non-discrimination en matière de droits de l’homme et de libertés
s’applique à toutes les personnes et interdit toute discrimination basée sur une
liste non exhaustive et comprenant le sexe, la race, la couleur, etc. Ce principe
s’accompagne du principe de l’égalité, qui figure dans l’Article premier de la
Déclaration universelle des droits de l’homme : «Tous les êtres humains naissent
libre et égaux en dignité et en droits».
Les droits de l’homme impliquent à la fois des droits et des obligations. Le droit
international impose aux Etats l’obligation et le devoir de respecter, protéger et
instaurer les droits de l’homme. Respecter les droits de l’homme signifie que les
Etats évitent d’intervenir ou d’entraver l’exercice des droits de l’homme. Protéger
signifie que les Etats doivent protéger les individus et les groupes contre les
violations des droits de l’homme. Instaurer signifie que les Etats doivent prendre
des mesures positives pour faciliter l’exercice des droits fondamentaux de
l’homme. Au niveau individuel, nous avons certes le droit d’exercer nos droits de
l’homme, mais nous devons aussi respecter les droits des autres.https//www.ohch.org/FR/issues/pages/whatare/Human Rights.aspx.
2.1.2. Activité de compréhension du textea) Qu’est ce qui garantit les droits de l’homme ?
b) Quel est le rôle des gouvernements dans la promotion des droits de
l’homme ?
c) Dans quelles situations les droits de l’homme peuvent-ils être abrogés ?
d) Comment comprends-tu les phrases suivantes :« L’amélioration d’un droit a un effet positif sur les autres »
« De la même manière, la privation d’un droit a un effet négatif sur les autres »
Illustre tes explications par des exemples.
e) Quel est le principe universel dans la législation des droits de l’homme ?
2.1.3. Activité d’exploitation lexicalea) Activité d’apprentissage
Relève et explique les mots et expressions relatifs aux droits de l’homme.Le lexique relatif aux droits du citoyen: liberté, justice, éducation, emploi,b) Je comprends et je dégage l’essenti
habillement, soins médicaux, élection, propriété, expression d’opinion, égalité,
équité, respect, jouir de, pouvoir, bafouer, universel, équitable, etc.
c) Je comprends et j’applique.a) Relève et définis trois qualificatifs des droits de l’homme.c) Trouve cinq mots qui sont relatifs à tes droits à l’école.
b) Complète les phrases suivantes à l’aide des mots de la liste : l’éducation,
augmentation de salaire, dignité, respect, inviolable.
- Ces ouvriers gagnent un salaire dérisoire. Ils réclament une……….
- Mugisha n’a pas répondu aux provocations de son voisin, il tient à sa …….
- La propriété individuelle est ……..
- Tout employé doit du ……….à son chef.
- Tous les enfants ont droit à ……
2.1.4. Activité d’exploitation grammaticale
2.1 4.1. Le mode subjonctif dans les propositions subordonnées :expression de la nécessité, du souhait et du douteLis ce passage, distingue les différentes constructions du subjonctif.a) Activité d’apprentissage
Les patrons et les secrétaires.- Tu te rends compte ! Maintenant, Il vaudrait que je vienne au bureau une
heure plus tôt. Il faudrait que j’y sois à 8 h. Je lui ai dit : « Pas question ! » Il
faut qu’il comprenne qu’une mère de famille n’est pas disponible à n’importe
quel moment. Moi, le matin, j’ai à m’occuper des enfants. Il faut que je les
conduise à l’école…
- Tu sais, le nôtre n’est pas un cadeau non plus. Il veut que nous nous mettions
à l’informatique. Dans 15 jours, Il faut que nous sachions utiliser un logiciel de
traitement de texte. Et puis, il est pénible…il exige qu’on fasse des sourires
aux clients, qu’on ait toujours l’air de bonne humeur.b) Je comprends et je dégage l’essentiel
- C’est un peu normal. Mais il ne tient pas à ce que tu apprennes une autre
langue étrangère ?
- Non.
- Eh bien, le nôtre si ! A partir de la semaine prochaine, il faut que noussuivions le cours d’Anglais.
Le subjonctif s’emploie pour exprimer :
• La volonté.
Exemple: Je voudrais que tu ailles à la bibliothèque.
• L’obligation.
Exemple: Il faut que nous achetions un journal à lire.
• La nécessité.
Exemple: Il est nécessaire que je finisse mon devoir.
• Le souhait.
Exemple: Je souhaite que tu suives les informations à la radio.
• Le regret.
Exemple: Nous regrettons qu’elle soit partie.
• Le doute.Exemple: Il n’est pas sûr que nous ayons du beau temps.
• La crainte.
Exemple: J’ai peur qu’il fasse chaud aujourd’hui.Le subjonctif est le plus souvent introduit par des verbes comme :vouloir, falloir, souhaiter, douter, avoir peur,…
c) Je comprends et j’applique.
Activité 1
Qu’exprime le subjonctif dans les phrases suivantes ?1. J’ordonne que tu coupes ces herbes.
2. Après ce que tu lui as dit, je doute qu’il soit de bonne humeur.
3. Je te prête ma voiture mais il faut que tu prennes de l’essence.
4. Il faut nous dépêcher de rentrer avant qu’il ne pleuve.5. J’ai envie que nous allions au restaurant.
Activité 2
Complète les phrases avec les verbes suivants conjugués au mode
et le temps exigés par le sens : venir, rester, connaître, être, faire,
laisser, garder, entrer, avoir, arriver.1. Il ne fait pas clair dans la salle pour que nous y …..Activité 3
2. Bien que le policier ne le …….pas, il a le portrait en tête.
3. Nous allons planter des légumes avant que la saison sèche ne ……
4. Le gouvernement rwandais a fait tous les efforts pour que l’éducation
inclusive ….effective.
5. Il te pardonnera tout à condition que tu ….ce que je te dis.
6. L’agent de sécurité demande que vous ....vos bagages dehors, que
vous….et que vous …. le silence.
7. La population doit entretenir l’environnement pour qu’elle .…une
bonne santé.
8. En famille, les garçons et les filles doivent s’entraider afin qu’ils ….audéveloppement durable.
Rédige les recommandations suivantes du directeur d’une école,
en exprimant l’obligation au subjonctif :
Tu commences par : La direction de l’école…. .a) Obligation pour chaque élève d’être ponctuel.2.1.4.2. Interrogation directe et interrogation indirecte
b) Exigence à chaque élève de porter l’uniforme
c) Recommandation à tous les élevés de se présenter au rassemblement
chaque matin.d) Ordre de fermer les dortoirs pendant les heures de cours.
a) Activité d’apprentissage
Lis les questions suivantes et détermine les questions directes et indirectes.
C’est le début de l’année scolaire. On se pose des questions.• Les élèvesb) Je comprends et je dégage l’essentiel
- Quand commencerons-nous l’année scolaire ?
- Est-ce que les vacances ne se terminent-elles pas vite ?
- Comment mes parents trouveront-ils les frais de scolarité ?
• Les parents
- Nous voudrions savoir quand nous enverrons les enfants à l’école et
comment sera organisé le transport des élèves vers les écoles.
- Les parents pauvres se demandent si les directions des écoles leurfaciliteront le payement des frais de scolarité par tranche.
Qu’est-ce qu’une interrogation directe ?• L’interrogation directe (appelée aussi phrase interrogative directe)Exemples
est une question posée directement à quelqu’un.
• Quand vient-il ?
• Vient-il ?• D’où vient-il ?
Ici, les questions sont posées directement à quelqu’un.Ce sont des interrogations directes.
Comment faire la différence entre une interrogation directe et une
interrogation indirecte ?
• L’interrogation directe est la manière de poser une question enemployant une phrase interrogative qui se termine par un pointExemplesd’interrogation.
1. Qui est là ?Mais l’interrogation indirecte est une manière de poser une question en
2. Qui est-ce qui est arrivé avant moi?
3. Combien de points avez-vous eus?
4. Est-ce que tu as versé les frais scolaires ?5. Pourqoui est-elle seule?
employant une phrase dèclarative. La question est posée à l’aide d’une
proposition subordonnée introduite par des verbes comme: (se) demander,
savoir, ignorer …Elle est construite en 2 parties :- une proposition principale qui décrit l’attitude mentale de celui qui poseExemples
la question.- une subordonnée qui contient la question posée.
1. Je me demande qui est là.L’interrogation indirecte permet d’introduire une question dans une phrase, de
2. Je veux savoir qui est arrivé avant moi.
3. Elle voulait savoir combien de points vous aviez eus.
4. Il demande si tu as versé les frais de scolarités.
5. Ils ne comprennent pas pourquoi elle est seule./ Elle veut savoirpourquoi elle est seule.
rapporter des propos interrogatifs. Elle est souvent introduitepar les formulessuivantes :
Exemples
Je ne sais pas …
Il demande …
Je ne comprends pas …
Elle voudrait savoir …
Pouvez-vous me dire … ?
Je ne te dis pas …
Voici …Voilà …
La transformation de l’interrogation directe en interrogation indirecte entraînedes changements grammaticaux :-modification des substituts
Exemples
Il demande à sa mère : « As-tu vu l’animatrice de télévision ? »→ Il demande à sa mère si elle a vu l’animatrice de télévision.Sandrine demande à Paul : « As-tu vu mon parapluie ? »→ Sandrine demande à Paul s’il a vu son parapluie.- modification des verbes. Ici: utilisation de la 3e personne à la place de la2re personne, concordance des temps (voir ci-dessous)
Exemple
Elle demande à son collègue : « Veux-tu manger à la cantine avec moi ? »
→ Elle demande à son collègue s’il veut manger à la cantine avec elle.
- modification des temps
Exemple
Il demanda : « Est-elle venue ici hier ? »
→ Il demanda si elle était venue là le jour précédent.
Remarque:
1. Si le verbe de la phrase introductive est au présent (par exemple il
demande), les temps du discours restent les mêmes. Dans certains
cas, il faut changer la personne du verbe (1ère personne → 3èmepersonne).
Exemple
Il se demande : « Est-ce que je suis bien habillé ? »
→ Il se demande s’il est bien habillé.
2. Si le verbe de la phrase introductive est à un temps du passé, il y a
modification des temps de la question.
Le père a demandé à son fils : “Est-ce que tu aimes le cours de français?”
→ Le père a demandé à son fils s’il aimait le cours de français.”Le tableau suivant présente les règles de la concordance des temps.
a) Il a demandé : « Est-ce qu’elle est fâchée contre moi ? »
→ Il a demandé si elle était fâchée contre lui.
b) Elle s’est demandé : « Serai-je riche un jour ? »
→ Elle s’est demandé si elle serait riche un jour.
L’interrogation totale (appelant la réponse oui ou non), c’est-à-dire une
question sans mot interrogatif, est introduite par si.
ExempleVient-elle demain ? - Il demande si elle vient demain.
c) Je comprends et j’applique
Activité 1
Réponds aux questions suivantes selon les indications:
1. Les magasins sont-ils ouverts le dimanche ? (Je voulais savoir)
2. La famille reste-t-elle en vacances ? (Je me demandais)
3. A-t-il fermé ? (Elle n’a pas dit)
4. Parlent-ils de nous ? ( Je n’ai pas compris)
5. Est-ce bien ou mal ? ( Je veux savoir)
Activité 2
Réponds aux questions suivantes en complètant les phrases
proposées
Questions:1. Comment s’appelle-t-il ?Activité 3
→ → Je ne sais pas .......
2. Où as-tu acheté cette robe ?
→ → Je ne sais plus ........
3. Quand viendra-t-il nous rendre visite ?
→ → Il n’a pas dit .........
4. Pourquoi pleure-t-elle ?
→ Je ne peux pas dire ..........
5. Qui vient à la fête ?→ Je ne te dis pas .........
Réponds à la question en utilisant la phrase entre parentheses.1. Pourquoi veut-il apprendre le judo ?( Je me demande)2.1.5. Activité de Phonétique et orthographe
2. Nous a-t-elle vus ?( Je ne sais pas)
3. Sont-ils déjà rentrés ?( Elle se demande)
4. Comment fonctionne cette machine ?( Elle veut savoir)5. Qui est arrivé ?(Je te demande)
2.1.5.1 L’élisiona) Activité d’apprentissage
Prononce correctement les phrases suivantes et identifie le phénomène
orthographique observé.
a) L’enfant d’Yvonne s’appelle Mugisha.
b) C’est la fille d’Aboubakar qui s’est mariée.
c) J’ai vu l’enveloppe qu’Albert a trouvée à l’église.d) Je m’en vais précipitamment sans l’avoir voulu.
b) Je comprends et je dégage l’essentiel
L’élision en français est obligatoire pour le phonème /ǝ/ (dit « e caduc »
ou « e muet ») en fin de mot devant une voyelle ; elle est alors parfois notée
dans l’orthographe par une apostrophe. L’élision n’est en effet représentée
graphiquement que pour certains mots, parmi lesquels :• le : le + arbre → l’arbre ;Dans la plupart des cas, elle n’est pas écrite mais bien prononcée :
• de : de + arbre → d’arbre ;
• ce (pronom) : ce + était → c’était,
Exemple: chante avec moi → chant’avec moi, ils chantent + avec moi → ils
chant’avec moi.
L’élision consiste, en règle générale, à remplacer par une apostrophe
une des voyelles finales «a, e, i» d’un mot, lorsque ce mot est suivi d’un
autre commençant par une voyelle «a, e, i, o, u» ou commençant par un «h»
muet. La voyelle supprimée est dite «élidée» et est remplacée à l’écrit par une
apostrophe.
Exemple: -L’ardoise
- C’est d’affection que cet enfant a besoin.
Remarques:
1. La voyelle -a est élidée dans l’article défini «la» lorsque cet article
précède une des voyelles «a,e,i,o,u» :
Exemple: L’ouverture de cette porte est difficile.
2. La voyelle -a est élidée devant un -h muet
Exemple: L’homme ne respecte plus la nature.
3. La voyelle -a est élidée dans le pronom personnel «la» placé devant un
verbe ou devant les pronoms -en, -y.
ExempleSon père l’aime beaucoup, je l’y amène.
4. Les pronoms possessifs «ma, ta, sa» sont remplacés par «mon,
ton, son» devant un mot commençant par une voyelle.
Exemple
Mon amie est rentrée.
5. La voyelle -e est élidée dans l’article défini «le» lorsque cet article
précède une des voyelles «a,e,i,o,u».
Exemple
L’urinoir est au fond du couloir.
6. La voyelle -e est élidée dans les mots d’une seule syllabe «de, ne,
me, te, se, le, que» :
Exemples
Le sport m’apporte du plaisir - Il t’aime bien
7. La voyelle -e est élidée devant les pronoms «en, y» ou devant un verbe.
Exemples
J’en étais sûr. Il s’éloigna rapidement
8. La voyelle -e est élidée dans les mots « ce, je, jusque, lorsque,
presque, puisque, quelque, quoique».
Exemples
C’est l›hiver qui arrive ; c’est l›heure de partir, lorsqu’il travaille, il ne faut
pas le déranger ; Puisqu’il vous a dit non; Il viendra lorsqu’il voudra.
Remarque : Les pronoms «je, ce, le, la» s›élident quand ils précèdent le
verbe.
Exemple: C’est fini pour ce matin; l’appeler ne servira à rien.
9. La voyelle -i est élidée dans la conjonction «si» devant les
pronoms «il» et «ils».
Exemple
S’il est honnête, il gagnera.
10. Les articles contractés «au, du» s›élident par « à l›, de l›» devant
une voyelle.
Exemple
Il s’adressa à l›homme présent.
11. L’élision est «recommandée» devant les titres d’ouvrages, de films, de
pièces et devant les noms d’entreprises.
Exemples
L’organisation d’ Amnesty International;
Les vols de la compagnie d’ Air France;
Les poèmes d’ Apollinaire.
Remarques : Il n’y a pas d’élision dans les cas suivants :
1. devant le «h» aspiré et en particulier pour la plupart des noms propres qui
commencent par un «h».
Exemples: La Hollande, pays nordique - La honte
Note: Pour les noms communs, il y a des exceptions et le dictionnaire s’impose.
Exemples: Le héros est fatigué. Mais: L’héroïne est revenue
2. devant les adjectifs numéraux cardinaux «huit, huitaine, huitième,
onze, onzième».
Exemple
Le onze de France en football. La course ne comporte que huit partants.
3. devant les mots étrangers qui commencent par -y : le yacht, le yaourt, le
yen, le yogi, la yole, la Yougoslavie, le Yémen.
Exemple
Ne mange plus de yaourt !
4. devant les mots «oui» et «ouistiti».
Exemple: Le oui est proclamé gagnant; Le ouistiti est un primate.
Il n’y a jamais d’élision de la voyelle «u». Exemple: Tu as tort.
c). J’apprends et j’applique.
Lis les phrases suivantes et dis si tu entends l’élision ou pas.
1. Le oui a remporté sur le non.
2. Toi, as-tu fermé l’endroit par où passe l’air?
3. Je me demande si elle viendra seule ou s’il viendra avec elle.
4. Il s’est demandé ce qui est arrivé.5. Il t’avait cherché jusqu’aujourd’hui à midi.
2.1.6. Activité de production
A. Activité d’expression orale
Débat sur les droits du citoyen
Imagine un établissement scolaire où certains droits des élèves ne sont pas
respectés. Organise avec tes camarades un débat sur ce problème et proposez
des solutions.
B. Activité d’expression écrite
Rédaction d’une lettre administrative
Suppose que dans ton village il y a des gens dont les droits sont bafoués. Ecris
au responsable du village pour lui décrire la situation et lui demander d’intervenirtout en proposant des solutions.
2.1.7. Lecture supplémentaire
Les laissez-passer- Jim, pourquoi est-ce que les métis n’ont pas besoin de laissez-passer?Quand Jim avait quitté son village Pedi dans le nord du Transvaal, il avait dû se
- C’est parce qu’ils ne sont pas si nombreux, Beet. Si vous, les métis, vous
étiez aussi nombreux que les africains, vous auriez des laissez-passer
comme nous.
- Mais pourquoi?
- C’est parce qu’ils ont peur, Beet. Si tu as beaucoup d’ennemis, et si tu n’es
pas sûr de les avoir conquis, tu veux savoir où ils sont, ce qu’ils font et où ils
vont, et, si possible, ce qui se passe dans leur tête! Les laissez-passer sont
très commodes pour tout ça.
- Tu en as plusieurs?
- Pour un homme, petit, c’est déjà trop d’en avoir un, mais moi je suis obligé
d’avoir toute cette collection. Il m’en fit la liste.
présenter au poste de police le plus proche ou à un bureau des Affaires Indigènes.
Là, on lui donna un“Permis de route” pour faire le voyage jusqu’à Johannesburg.
Arrivé en ville, il reçut un “laissez-passer d’identité” et un “Permis spécial de six
jours”. Il devait payer cent francs par mois pour faire renouveler le premier et le
second lui servait de couverture tandis qu’il cherchait du travail. Il ne trouva pas de
travail pendant les six jours, et oublia d’aller au “Bureau des Laissez-passer” pour
le faire renouveler... Le huitième jour, il fut ramassé par la police, et passa deux
semaines en prison comme vagabond: cela lui apprit à se présenter régulièrementau “Bureau des laissez-passer.”
Ayant enfin trouvé du travail en banlieue, il reçut un ”Laissez-passer mensuel” qui
est en fait un contrat de travail. Comme tous les gens de maison, il avait du temps
libre, les fins de semaine et, comme eux aussi, il désirait aller à Vrededorp ou à
Malay Camp pour boire un verre, avec un peu de veine, trouver une jeune femme,
et, par-dessus tout, faire connaissance avec la vie citadine. Mais ces endroits-là
étaient en dehors du quartier dans lequel il était inscrit. Donc, pour y aller sans
risquer de se faire ramasser, il demanda un “Permis de voyage”. A ce moment-là,
connaissant des africains en ville, et désirant leur rendre visite les dimanches où il
était libre, il recevait de son patron un” Laissez-passer spécial pour la journée”. Une
fois arrivé sur place, il devait d’abord chercher un “laissez-passer pour visiteurs”
chez le surveillant de l’enclave où ses amis habitaient. Armé de ces deux pièces,
il avait le droit d’entrer dans l’enclave.
Après quelque temps, avec l’approbation de son patron, il décida d’aller vivre
avec ses amis. Le surveillant local entra en communication avec le “Bureau des
Laissez-passer”’ et, son casier judiciaire était vierge, à part quelques jours de
prison, il fut autorisé à déménager, après avoir récolté par-dessus le marché un
“Bon de logement”.
Un jour, il rencontra une femme, une gentille jeune femme, belle aussi, avec
laquelle il pouvait rire et qui lui rappelait celle qu’il avait laissée dans son village.
Tout avait été si bon...Ils se promenaient dehors la nuit mais, pour se promener
sans crainte après neuf heures, il lui fallut demander un “Laissez-passer spécial
de nuit”.Peter Abrahams, Je suis un homme libre, in Lilyan Kesteloot, Op. cit., 1987, p.224.
2.2. Unité2 : Les devoirs du citoyen
2.2.1 Activité de mise en situationObserve l’image et donne des commentaires
Texte : Les devoirs de l’homme, vous n’en parlez jamais?
À l’occasion du 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de
l’homme, Amnesty répond à ceux qui lui reprochent de « ne parler que des droits
et non des devoirs ». Ces derniers, précise Amnesty, figurent bel et bien dans la
Déclaration et sont importants parce que la dignité à laquelle les citoyens ont
droit n’est possible que dans un espace de vie qui la leur garantit, …
Les Présidents, les Premiers Ministres ou Ambassadeurs auxquels nous rendons
visite avec nos rapports évitent rarement cette réplique : « Vous ne parlez jamais des
devoirs de l’homme ».C’est bien entendu leur rôle de rappeler à leurs concitoyens
leurs obligations : rouler à une vitesse raisonnable, respecter les feux rouges, ne
pas commettre de violences à l’égard des femmes, ne pas tricher avec le fisc, …
À cette heure où l’on célèbre la Déclaration universelle des droits de l’homme, il
est quand même bon de rappeler que ces fameux devoirs s’y trouvent. Et c’est
là que la Déclaration est si belle. Elle nous rappelle pourquoi ces devoirs sont
importants : parce que la communauté est alors indispensable pour le libre etplein développement de la personnalité.
Cette conception des devoirs des citoyens rejoint ainsi ces demandes massives
exprimées ces derniers jours par de nombreuses personnes près de nous: la
dignité que nous désirons exige de nous de tout faire pour que celle des autres
soit aussi garantie. Permettre que certains de nos semblables meurent de faim
est inhumain. Refuser de voir que certaines mamans seules avec leurs enfants
ne peuvent plus aller chez le dentiste sans quoi leur progéniture en sera privée
est cruel, inhumain et dégradant. Et pourtant cela se passe à quelques kilomètres
de chez nous. Aujourd’hui, cette réalité trouve comme réponse des campagnes
philanthropiques copiées sur celles du 19e siècle, sans choquer grand monde.Enfin presque.
Il y a fort heureusement de nombreux compatriotes qui refusent d’accepter cet
état de fait et se battent non seulement pour leurs droits, mais aussi pour ceux de
leurs congénères qui cherchent un refuge, un espace de liberté. Ils leur offrent cet
espace de repos que l’Etat – et donc nous – leur devons.
Qu’on ne s’y trompe pas, cependant : ces engagements individuels réclament
surtout des réformes structurelles qui garantissent enfin « l’exercice de ses droits
et de la jouissance de ses libertés » pour tous. Pas question de se limiter à accueillir
un migrant chez soi : si nos concitoyens peuvent le faire, un Etat responsable et
organisé peut – et doit – le faire. Encore faut-il que ses dirigeants l’entendent.
Sans condamner la solidarité.
Et lorsqu’ils vendent des armes à des Etats qui font mourir de faim des millions
de gens, au nom de l’emploi, nos responsables politiques ne respectent pas leurs
devoirs ! C’est notre devoir de citoyens de le leur rappeler.
Là où les choses ont évolué depuis 1948, date de l’adoption de la Déclaration
universelle des droits de l’homme, c’est que nos devoirs ne se limitent plus à la
communauté dans laquelle nous vivons, mais aussi au monde que nous allons laisser
à nos enfants… Les milliers de personnes qui sont descendues dans la rue l’ont
rappelé : nos devoirs ne se limitent pas au respect des règles de notre communauté
actuelle. Nous sommes redevables devant les générations futures.Alors oui, nous
avons des devoirs de rendre ce monde vivable et digne pour tous, pour toutes les
générations.
Lu et adapté à partir dehttps://plus.lesoir.be/194356/article/2018-12-08/oui-mais-et-les-devoirsde
-l homme-vous-nen-parlez-jamais
2.2.2. Activité de compréhension du texte
a) A partir du texte, trouve la réponse à la question posée dans le titre.
b) A partir du texte donne trois exemples de devoirs du citoyen.
c) Sous quel prétexte les armes sont-elles vendues par les autorités politiques ?
Qu’en penses-tu?
d) Explique la relation entre les droits et les devoirs du citoyen.e) Quel est le plus grand devoir des citoyens de la génération actuelle?
2.2.3. Activité d’exploitation lexicale
a) Activité d’apprentissage
Relève du texte cinq mots en rapport avec les devoirs du citoyen
b) Je comprends et je dégage l’essentiel
Lexique relatif aux devoirs du citoyen :
Devoir, respect, obligation, payer les taxes et les impôts, éducation des enfants,travailler, défendre son pays, secourir et protéger les faibles, élection, etc.
c) Je comprends et j’applique
1. Trouve dans le texte les mots et expressions ayant le même sens
que :a) publication2. Complète les phrases suivantes à l’aide des mots relatifs aux
b) devoir
c) frauder les impôts
d) amour de l’humanité
e) entraide
devoirs du citoyen : obligation, payer les taxes et les impôts, travailler,
défendre son pays, protéger les faiblesa) Les chefs de famille doivent… pour faire vivre les membres de famille.3. Compose un paragraphe sur les devoirs du citoyen en utilisant les
b) Chaque citoyen valide a le devoir de ……ou sa patrie.
c) Eduquer les enfants est une…… pour tous les parents.
d) Pour développer son pays, il faut ……
e) Les Etats et les gouvernements sont appelés à……..et les sans-abris.
mots et les expressions y relatifs.
2.2.4. Activité d’exploitation grammaticale
Le mode subjonctif dans les propositions subordonnées exprimant :
la crainte, l’opposition, l’opinion et la condition.
a) Activités d’apprentissage
Lis les phrases suivantes et distingue les différents emplois du
subjonctif dans les subordonnées1. Je ne crois pas qu’il soit possible de se préoccuper de ses devoirs sans
tenir compte des droits des autres.
2. Pensez-vous qu’il suffise de se référer au niveau de liberté de médias pour
mesurer le degré de la démocratie d’une nation ?
3. Je crains que toutes les familles du monde ne disposent pas de moyens
s’occuper de leurs enfants.
4. Je doute que les gens prennent les libertés publiques comme des éléments
leur permettant de faire ce qu’ils veulent.
5. Bien que les médias permettent aux citoyens d’être informés sur leurs
devoirs, certaines gens ne s’en intéressent pas.
6. Dans un pays libre et démocratique, tout citoyen jouit de ses droits à
condition qu’il garantisse le respect de la vie privée des autres.
b) Je comprends et je dégage l’essentiel
Le mode subjonctif dans les propositions subordonnées exprimant :
- la crainte :
a) a) on utilise le subjonctif après les verbes « craindre, redouter» et
locution verbale « avoir peur ». Ce sont des verbes de sentiment.
Exemple : je crains qu’il soit atteint du VIH car il pratique des rapports sexuels
non protégés.b) b) après la locution conjonctive « de crainte que» exprimant le but négatif)Exemple : Nous épargnons, de crainte que la pauvreté ne sévisse.
N.B : « ne » n’a pas de valeur négative. C’est le « ne » explétif.
-l’opposition :
On utilise le subjonctif pour exprimer l’opposition dans les propositions
subordonnées circonstancielles après les locutions conjonctives comme «bienque, quoi que, malgré que… »
Exemple : Bien qu’il ait beaucoup d’appétit, il ne peut pas prendre des
conserves sans avoir vérifié qu’ils remplissent les normes de standardisation.
-l’opinion :
Après le verbe d’opinion dans les phrases interrogative et négative.
Exemple :
a) Crois-tu que l’égalité du genre soit impossible en Afrique?
b) Je ne pense pas qu’on puisse réussir en trichant.
-la condition :
On utilise le subjonctif pour exprimer la condition dans des propositions
subordonnées circonstancielles après les locutions conjonctives comme « à
condition que, à moins que, pourvu que».
Exemple : Je te laisse mon livre pourvu que tu me le remettes demain matin.
c) Je comprends et j’applique
Mets les verbes entre parenthèses à la forme correcte
1. Bien que j’(avoir) toujours raison, vous ne me croyez pas.
2. Quoiqu’il (faire) beau, n’oubliez pas de porter des tricots.
3. Je crains que vous (perdre) votre temps à la recherche des
informations.
4. Mes parents ne croient pas que je (pouvoir) quitter la maison
paternelle à mon âge.
5. Elle ne veut pas rentrer tard de peur que les parents ne (s’inquiéter).
6. La jeunesse devrait se rencontrer beaucoup pourvu qu’elle ne
(sombrer) pas dans vagabondage.
7. Les élèves sont conseillés de lire les journaux, pourvu qu’ils ne les(empêcher) pas de suivre leurs sujets de cours.
Choisis la locution conjonctive à employer dans la liste suivante : de crainte
que, bien que, quoi que, pour que, pourvu que.a) Tenez bien cet enfant ………. il ne tombe.Activité 3
b) On peut dîner dans ce restaurant……..il soit tard.
c) Faites ce que vous voulez ……………vous ne dérangiez personne.
d) Votre mère se sacrifierait …………….rien ne manque à votre bonheur.
e) ……..on fasse, il y aura toujours des mécontents.
Rédige un petit paragraphe sur les devoirs des Rwandais dans lequel tu vas
utiliser les locutions conjonctives suivantes : « bien que, à condition que,malgré que, quoique, pourvu que, à moins que ».
2.2.5. Phonétique et orthographe
Les liaisons
a) Activité d’apprentissage
Lis le passage suivant correctement en respectant les règles d’une bonne lecture
(prononciation correcte, intonation, liaison entre les mots qui se rapprochent.
Qu’est-ce que tu constates?
Petites et grandes écoles
A partir de onze ans, un enfant ne dira plus ”je vais à l’école” mais “je vais au
collège ou au lycée”. Lorsque, bien plus tard, il dira à nouveau “Je vais à l’école”,
c’est en donnant à ce mot de toutes autres connotations. Les élites du pays -hauts
fonctionnaires, magistrats, ingénieurs de haut niveau- sont en effet formées
dans les grandes écoles (polytechnique, école nationale d’administration, arts et
métiers, etc.). On entre dans ces écoles par un concours préparé dans les classes
préparatoires des lycées, écoles publiques ou privées.Girardet J.&Pécheur J.,Campus 2, livre du professeur, Paris, Clé International, 2004, p.123.
b) Je comprends et je dégage l’essentiel
Quand on lit un texte ou quand on parle, il arrive qu’un mot qui se termine par
une consonne muette ou un h muet qui débute le mot suivant soit lié au motsuivant. On dit que l’on fait une liaison.
Exemples
Croc-en-jambe, grand homme, trop aimable, premier enfant, les euros, pot-aufeu, mieux être,...
Il y a trois sortes de liaisons: liaison obligatoire, liaison facultative,
liaison interdite.
1. Liaison obligatoire
Quel que soit le registre de langue, on sentira comme une erreur de
prononciation l’omission d’une telle liaison.
Exemple
Paul joue avec ses amis.
La liaison est obligatoire dans les situations suivantes:
→ entre le déterminant et son nom, le nom et l’adjectif qui le précède.
Exemples
un_enfant, les _enfants, petits_enfants, grand _arbre, tout _homme, deux _
ours, vingt_ euros
→ entre le pronom personnel (ainsi que «en et y») et son verbe, ainsi quel’inverse.
Exemples
Nous avons, elles aiment, on ouvre, ont-ils, prends-en, allons-_y,...
→Dans certains mots composés et locutions figées plus oumoins lexicalisées.
Exemples
C’est-à-dire, de temps en temps, États-Unis, Nations unies, non-agression, petità petit, peut-être, pied-à-terre, premier avril,...
Remarques
Quand on fait la liaison, la prononciation des lettres peut apparaître
différemment:
- c → [k] : croc-en-jambe
- d → [t] : grand homme
- p → [p] : trop aimable
- r → [ʁ] : premier enfant
- s → [z] : les euros
- t → [t] : pot-au-feu
- x → [z] : mieux être
2. Liaison facultative
S’il existe des liaisons réellement obligatoires, d’autres ne le sont pas sauf
dans la langue soutenue (discours écrits, expression écrite,...).
Exemple
Pierre et son frère vont à l’école.
La liaison est facultative dans les cas suivants :
→ entre les formes du verbe être et l›attribut du sujet. \
Exemple
Ils sont incroyables ; c’est impossible ; vous êtes joli(e)s,...
→ entre les formes des auxiliaires avoir ou être et le participe passé.
Exemple
Ils ont aimé ; elle est allée ; nous sommes arrivés,...
→ entre une préposition et le complément qu’elle introduit (son régime).
Exemple
Sous un abri ; sans un sou ; dans un salon ; après une heure ….
→ après un adverbe modifiant le mot qui le suit.
Exemple
Assez intéressant, mais aussi, pas encore, plus ici, très aimable, trop heureux,...
→ entre un nom au pluriel et l’adjectif qualificatif qui le suit.
Exemple
Des enfants agréables, des bois immenses, des habits élégants,...
→ entre un verbe et ses compléments.
Exemple
Elle prend un billet ; ils vont à Paris ; nous voyageons ensemble ; je crois enDieu ; il faut passer à table,...
3. Liaison interdite
La liaison est interdite dans les cas suivants :
→ après “et”
Exemple
Jean et Paul ; les enfants et les hommes, ...
→ devant un mot débutant par un h « aspiré ».
Exemple
Les haricots ; les haches ; les homes,...
c) Je comprends et j’applique
Activité
Lis les phrases et dis s’il y a ou s’il n’y a pas de liaison entre les deux lettres
en gras. Quelle est la lettre que tu entends?
1. N’y va pas, c’est une voie sans issue.
2. Mes enfants sont en classe.
3. Elles ont des leçons à étudier.
4. Quand as-tu appris cette nouvelle.
5. C’est un progrès important.6. Certains enfants sont en bas d’autres sont derrière en haut.
2.2.6. Activité d’exploitation stylistique : Sens propre et
sens figuré
a) Activité d’apprentissage
Lis les phrases suivantes, analyse puis détermine le sens dans lequel
les mots en italique sont employés.
1. La lune est éclairée par le soleil.
2. Elle nage vraiment très bien.
3. Cette souris est grise.
4. Il est souvent dans la lune.
5. Elle nage dans ce pull.
6. Vous faites grise mine ce matin.
b) Je comprends et je dégage l’essentiel
1. Le sens propre d’un mot
Le sens propre est le sens premier d’un mot. C’est le sensle plus courant
de ce mot, généralement celui qui estle plus connu et le plus utilisé.
Exemples
La Lune est éclairée par le soleil.
Le mot « lune » est employé dans le sens de « satellite de la Terre ».
Elle nage vraiment très bien.
Le mot « nager » est employé dans le sens de « se déplacer dans l’eau ».
Cette souris est grise.Le mot « grise » est utilisé pour préciser la couleur de l’animal.
2. Le sens figuré d’un mot
Le sens figuré est le sens second d›un mot. C›est une utilisation imagée qui
est faite d›un mot. Ce sens figuré peut utiliser une comparaison.Il est signalé
dans le dictionnaire par l›abréviation : fig.
Exemples
Il est souvent dans la lune.
« Lune » est ici employé pour indiquer que la personne rêve, n’est pas
attentive.
Elle nage dans ce pull.
« Nager » signifie que le pull est vraiment trop grand.
Vous faites grise mine ce matin.
« Grise » indique ici la tristesse qui se lit sur le visage.
Ce sont principalement les noms, les verbes et les adjectifs qui peuvent avoir
un sens propre et un sens figuré.
En peu de mots,le sens propre, c’est le sens premier d’un mot, celui que l’on
utilise le plus souvent.Le sens figuré est le sens second d’un mot, son sens
imagé.
c) Je comprends et j’applique.
Activité 1
Compose une phrase avec les mots suivants en les utilisant au sens propreet au sens figuré: Classe, enfant, coeur, tableau,maison,amour.
Activité 2
Mets une croix au sens correspondant au mot en italique1. Cet âne est réellement têtu.
2. Ce garçon est un âne.
3. Difficile de lui trouver une chemise ! Il a les bras longs.
4. J’ai peur de lui, il a le bras long.
5. J’aime la montagne avec son manteau blanc.
6. Je dois porter mon manteau blanc chez le teinturier.
7. Victor est une poule mouillée.
8. Il pleut, la poule mouillée va vers son poulailler.
9. Attention où tu mets les pieds il y a des cordes.
10. Ne sors pas, il tombe des cordes.
Activité 3
Précise si le sens du mot en italique est le sens propre ou le sensfiguré
1. Il porte un manteau de laine.
2. Un manteau de neige recouvre la vallée.
3. Dans le cortège, il marche en tête.
4. Cette maison tombe en ruines.
5. Une ardoise est tombée du toit.
6. En hiver, la nuit tombe de bonne heure.
7. Il a glissé et est tombé.
8. J’aime me promener au cœur de la ville.
9. Il a été opéré du cœur.
10. Il a eu un accident et son cerveau a été atteint.2.2.5. Activité de production écrite
Lettre de motivation et Curriculum Vitae
Situation
Monsieur Kwitonda Antoine, 38 ans, marié, est originaire du district de Huye
dans la province du Sud. Il est actuellement enseignant de français dans votre
école et professeur assistant à l’Université de Bushenge, après avoir enseigné
respectivement deux ans à l’école de métiers de Kigali et cinq ans au Petit
séminaire de Huye.
Pendant son enfance, il était très brillant. A l’école primaire de Musenyi où il a fait
ses études primaires, il a reçu une formation en ordinateur ce qui lui a permis de
réussir brillamment pendant les examens de fin de cycle du primaire.
A son arrivée au premier cycle du secondaire à l’école Saint-Joseph de Kigali,
son comportement exemplaire lui a permis de faire la section littéraire à l’école
des lettres de Kigali. Il a continué ses études supérieures à l’Université de Paris II
où il a obtenu une Maîtrise en linguistique comparée et une licence en philologie
romane. Il a écrit beaucoup de livres et a fait et publié des recherches sur la
lecture au Rwanda.
Activité
Suppose que tu es Kwitonda Antoine. Ecris une lettre de motivation
accompagnée d’un curriculum vitae à l’université du Rwanda qui cherche
à recruter un secrétaire de la faculté des lettres qui remplit les conditions
suivantes :- Etre de nationalité rwandaise2.3. Évaluation du contexte
- Etre détenteur d’un diplôme de Maîtrise en linguistique ou une licence
avec une expérience professionnelle de cinq ans au moins.
- Parler couramment le français et l’anglais.
- Avoir la maîtrise de l’outil informatique.- Etre capable de rédiger un document de travail de plus de dix pages.
Texte : Droits, devoirs et obligations des parents et des enfants
Même si la famille est un espace privé, la loi intervient dans les relations familiales,
notamment en cas de conflits. Nous y sommes tous soumis, adultes comme
enfants. Le terme juridique qui donne aux parents et aux enfants des droits et des
devoirs est celui d’autorité parentale. L’idée centrale est le respect mutuel, dans
la ligne des Droits de l’Homme qui garantit et protège les libertés individuelles et
collectives. Selon les termes de la loi, l’enfant doit à tout âge honneur et respect à
ses père et mère ; quant aux parents, la loi leur accorde un ensemble de droits etleur impose des devoirs qui ont pour finalité l’intérêt de l’enfant.
Les parents se doivent d’abord de protéger leur enfant : ils assurent sa sécurité,
sa santé, sa moralité et son éducation. (Voir La Convention des droits de l’enfant).
Les parents ont l’obligation d’héberger leur enfant ; ils ne peuvent donc pas
mettre à la porte leur enfant mineur. Ils ont également l’obligation de subvenir
à ses besoins même après 18 ans si l’enfant poursuit ses études. Cela suppose
qu’ils doivent le nourrir et l’habiller, mais ne pas forcément lui fournir de l’argent de
poche. Les parents ont aussi l’obligation d’envoyer leur enfant à l’école, et même
s’ils conservent le droit de choisir l’établissement, ils doivent s’efforcer d’associer
l’enfant aux décisions qui le concernent, dans la mesure cependant où son âge et
sa maturité le permettent. Ces devoirs impliquent alors des droits : les parents ont
un droit de garde et de surveillance, donc un mineur doit habiter chez ses parents
et se mettre d’accord avec eux concernant ses éventuelles sorties. Leur devoir
d’éducation leur donne aussi un droit de punition, mais dans certaines limites.
L’autorité parentale est d’abord là pour protéger l’enfant, par exemple de la
responsabilité de certains actes, comme dans un contrat (un contrat de travail
par exemple). L’enfant a le droit de demander des moyens, notamment financiers,
pour vivre, être nourri et entretenu. Il a aussi le droit de donner son avis sur son
éducation. En contrepartie, l’autorité parentale donne des devoirs aux enfants.
Outre ceux d’honneur et de respect, l’enfant est soumis à l’obligation d’aide, ce
qui signifie qu’il doit subvenir aux besoins de ses parents s’ils sont dans le besoin
après sa majorité (sous condition qu’il ait lui-même les moyens financiers). L’enfant
a aussi l’obligation d’habiter chez ses parents ; donc quand un mineur est en
fugue, la police pourra ramener l’enfant chez lui, d’où la nécessité de s’adresser à
un adulte de confiance en cas de problèmes familiaux.
http://www.filsantejeunes.com/droits-devoirs-et-obligations-des-parents-et-des-enfants-5504
2.3.1. Compréhension du textea) En considérant seulement le titre du texte, cite trois droits de l’enfant et trois2.3.2. Exploitation lexicale
devoirs des parents que tu connais.
b) En termes de la loi, qu’est-ce que l’enfant doit à ses parents selon le texte ?
c) Et que doivent les parents envers les enfants d’après le texte ?
d) Qu’est-ce que tu entends par : « respect mutuel » dans le texte.
e) Imagine les conséquences que peuvent subir un enfant mineur en fugue ?a) Différencie ces mots clés du titre : droits, devoirs et obligations.
b) Trouve le sens des mots et expressions suivants et utilise-les dans un
paragraphe de 60 mots sur les droits et devoirs des parents et des enfants.- L’autorité parentale :c. Relie les mots de la colonne A à leur signification dans la colonne B
- L’enfant mineur :
- L’ingratitude :
- Le désespoir :
2.3.2. Exploitation grammaticale
A. Lis le passage suivant et mets les verbes entre parenthèses aux
temps et au mode exigés par le contexte.
Je voudrais que l’Europe (se faire) plus vite pour que nous (pouvoir) faire face
aux géants de l’économie mondiale. Il faut que nous (mettre) en commun nos
moyens, nos idées et nos découvertes de peur que les chercheurs étrangers
ne les (voler). Je ne suis pas sûr que nous (connaître) tout sur notre passé. Il
faudrait par exemple que les langues étrangères (être) enseignées afin que nous
(communiquer) facilement avec le monde entier. Certains ne pensent pas que
le développement ne (s’obtenir) pas en un jour à moins que des miracles (se
produire).
Girardet J. et Cridlig J-M., Panorama, méthode de français, Paris, Clé International, 2006, p.154.
B. Transforme les phrases suivantes en interrogation directe ou
indirecte selon les cas.a) «Est-ce que Rukundo s’est marié avec Lucie ?», a demandé la vieille Lucile.
b) Il a voulu savoir si Christophe habitait la ville de Kigali.
c) Ma mère se demandait pourquoi la petite Rose pleurait tout le temps.
d) «Comment allez-vous faire cet exercice ?», demandait le professeur aux
étudiants.
e) «Quand Kany se mariera-t-elle ?», voulait savoir son frère.
2.3.4. Stylistique
Identifie puis explique les mots employés au sens figuré dans les phrases cidessous.a) Les riches devraient aider les pauvres.2.3.5. Phonétique et orthographe
b) Ces textes sont riches en grammaire mais pauvres en vocabulaire.
c) Marie a mal à la tête.
d) Ce directeur est la tête de son école.
e) Beaucoup de gens écoutent la radio avant de dormir.
f) Ce garçon doit écouter son cœur avant de choisir sa fiancée.
g) Cette fille a gagné cinq mille francs.h) Cette fille a gagné son cœur.
Relis le texte « Droits, devoirs et obligations des parents et des enfants »
et relève trois phrases dans lesquelles tu identifies les cas de liaison et trois
autres ou tu identifies des cas d’élision.
2.3.6. Activité d’expression écrite
Tous les enfants ont le droit d’être bien éduqués et le devoir d’obéir à leurs parents
sans discuter. Qu’en penses-tu ? Rédige tes commentaires en 200mots.
2.4. Lecture complémentaire
Texte 1. Le groupement des jeunes
Dans le cadre du développement communautaire, les jeunes d’un village du sud du
Tchad présentent les résultats de leurs activités.
Nous les jeunes, à présent, nous nous organisons. Notre groupement est en
train de construire une maison des jeunes. Avant de commencer, nous sommes
venus voir le chef pour lui expliquer ce que nous voulions faire. Il nous a vivement
encouragés.
C’est nous-mêmes, les jeunes, qui faisons tous les travaux de construction : la
fabrication des briques, la construction, l’achat des tôles et la pose du toit. Les
adultes ne sont pas venus nous aider. D’ailleurs, nous ne leur avions rien demandé.
Nous avons aussi une caisse. Pour l’alimenter nous nous cotisons. Chacun de
nous gagne un peu d’argent à la vente des récoltes. Par ailleurs, les plus âgés
d’entre nous ont des champs distincts de ceux de nos parents. Donc, nous avonsnotre propre argent.
Ensemble aussi, nous avons cultivé un champ d’arachide. Et la vente de la récolte
nous a permis d’avoir assez d’argent pour payer le ciment, le bois, les tôles denotre maison des jeunes.
Dans notre groupe, nous sommes dix-huit actuellement. Ce n’est pas beaucoup
parce que c’est le début. Mais nous savons que d’autres vont se joindre à nous.
Nous savons tout ce que nous pouvons pour animer le village, pour en être le
levain, à notre façon. Ainsi, cette maison des jeunes que nous construisons ne
sera pas pour nous seuls. Elle servira à tout le village. S’il y a des gens de passage,
ils pourront aussi l’utiliser pour leurs activités.
Je pense aux gens du gouvernement, aux missionnaires…si nous avons eu l’idée
de construire cette maison, c’est parce que nous avons vu ça ailleurs et nous
avons pensé que c’était une bonne chose.
C’est nécessaire d’avoir un lieu où l’on peut faire beaucoup de choses : s’amuser,
faire des réunions, recevoir les étrangers…GRAAP, Nouvelles paroles de brousse, Éditions Karthala.
Questions de compréhension du texte1. Où se passent les activités de ces jeunes ?4. Vrai ou faux. Justifie ta réponse :
2. Où est-ce ces jeunes trouvent le financement de leurs travaux ?
3. Mise à part la construction de la maison, quelle autre activité a été faite par
ces jeunes ?a) Avant de commencer les travaux, ces jeunes n’ont consulté personne.
b) Pour construire cette maison, les jeunes ont été aidés par leurs parents.Texte 2 : Le jour des élections à Nkoumadjap
Tous les villageois étaient arrivés tôt ce matin avec leurs femmes et leurs enfants.
Ils étaient tous réunis dans la cour du chef depuis que celui-ci avait joué de son
gros tam-tam. Mais il fallut attendre encore une bonne heure avant que Monsieur
le Directeur de l’école publique, président du bureau de vote, arrive enfin.
Cependant, personne ne se plaignait. On devisait. On commentait les chaudes
journées de la campagne qui venait de s’achever.
La vieille “Mama Sita” se tenait bien droite malgré son âge. Elle songeait à l’époque
agitée de la période de l’indépendance du Cameroun.
“Ah! Les temps ont changé!”pensa-t-elle. Puis, elle se souvint des discussions qui
avaient eu lieu sur le choix des candidats:
“Moi, disait Mireille, la plus jeune de ses belles-filles, je n’hésiterai pas. Je voterai
pour Engamba. C’est le plus riche et il a promis que dès qu’il sera élu, nous aurons
tous des tracteurs pour cultiver les champs, qu’il installera le téléphone dans
toutes les maisons et qu’il goudronnera toutes les routes de l’arrondissement.
Fini le temps où l’on peinait! Après tout, il a de l’argent: il est venu avec une grosse
voiture climatisée. Il pourra tenir ses promesses.- Vraiment, Mireille, tu n’auras jamais de cervelle, avait répondu Mama Sita.Oui, Mama Sita avait le sentiment qu’Oyono respectait les paysans. Elle éprouva
Si Engamba devait acheter toutes ces choses pour tous les villages de
l’arrondissement, il serait vite ruiné! Et pourquoi se ruinerait-il pour nous? Il
est bien différent de son cousin Oyono Ah! Celui-là, il n’a pas fait de belles
promesses. Il nous a bien expliqué ce que pouvait faire un député et ce
qu’il ne pouvait pas faire. Oyono a seulement promis de nous aider à mieux
produire et à mieux vendre notre cacao. Il s’engage aussi à nous défendre,
là-bas, à Yaoundé!”
une grande joie quand tout le village décida finalement de voter pour lui. Le tour
de Mama Sita arrivait. Elle prit les différents bulletins, tendit sa carte d’identité et
sa carte d’électeur aux responsables du bureau de vote. Elle leur demanda de
bien lui préciser les noms qui étaient écrits sur les bulletins. Enfin, elle se dirigea
vers l’isoloir. Après avoir voté, elle se sentit content. Elle avait donné son avis biennettement, avec sagesse que l’expérience lui avait apportée.
EDICEF, Champions en français, CM1 Livre de l’élève, Yaoundé, CLE, 1997, pp.56-57.
Questions de compréhension
1. D’après le titre, peux-tu dire de quoi le texte parle?
2. Le récit se déroule-t-il en ville ou dans un village?
3. De quelles élections parle le texte?
4. Combien y a-t-il de candidats au poste de député dans cet arrondissement?
5. Pour qui le village vote-t-il finalement? Justifie la réponse par des élémentstirés du texte?
REFERENCES
1. Œuvres consultées
BADY, I. et alii, Exerçons-nous, Grammaire 350 exercices, Paris, Hachette, 1996.
BLED, E., et BLED, O., Cours supérieur d’orthographe, Paris, Hachette, 1992.
BIKOI, F-N., Le français en seconde, Paris, EDICEF, 1998.
BOY, M., Formes structurales du français, Paris, Librairie Hachette et Larousse,
1973.
DELATOUR, Y. et alii, Grammaire du français, Paris, Hachette, 1991.
DUGENNE, P.C., Grammaire et orthographe, Paris, Ligel, 1970.
GAU, C., Bescherelle école (Exercices CM1), Paris, Hatier, 1998.
GIRARDET, J. et CRIDLIG, J-M, Panorama de la langue française, Méthode de
français, Paris, Clé International, 2004.
GIRARDET, J. et CRIDLIG, J-M, Panorama de la langue française, Cahier
d’exercices (1 &2), Paris, Clé International, 1996.
GRAAP, Nouvelles paroles de brousse, Paris, Karthala, in Horizon d’Afrique, 1994.
KAYISHEMA J-MV., Pitié pour la reine, in Sembura, Anthologie 2,Kampala,Fountain
Publishers, 2014, pp. 170-175.
LEROY-MIQUEL, C. et GOLIOT-LETE, A., Vocabulaire progressif du français, Paris,
Clé International, 2004.
MAUFFREY, A., et alii, Grammaire française, Paris, Hachette, 1988.
MERIEUX, R. et alii, Latitudes. Méthode de français. Cahier d’exercices 1&2), Paris,
Didier, 2010.
MINEPRISEC, Textes et activités pour la classe de Français, 5ème année secondaire.
Dossier 8, Amour, dot et mariage, Kigali, Imprisco, 1987.
MIQUEL, C., Tests d’évaluation vocabulaire progressif du français, Paris, Clé
International, 2004.
MONNERIE, A., Le français au présent, Paris, Didier / Hatier, 1987.
2. Références électroniques
http://www.filsantejeunes.com/droits-devoirs-et-obligations-des-parents-etdes-enfants-5504
http://www.
nana+mouskouri+pour+mieux+t%27aimer+paroles&oq=nana+mouskouri
http://www.filsantejeunes.com/droits-devoirs-et-obligations-des-parents-etdes-enfants-5504
https//www.ohch.org/FR/issues/pages/whatare/Human Rights .aspx.
https://www.je-dois-reussir.com/reussir-sa-vie-de-couple
http://citation-celebre.leparisien.fr