• CONTEXTE 2 LA VIE PROFESSIONNELLE



    Compétence-clé
    : Communiquer oralement et par écrit dans des situations 
    en rapport avec la vie professionnelle.

    Activité introductive du contexte

    f

    2.1. UNITE 1 : LES PROFESSIONS 
    2.1.1. Activité de mise en situation 
    - Observe l’image et décris ce que tu vois.

    - Etablis une relation avec ce qui se passe dans ton village.

    d

    2.1.2. Activité de compréhension du texte 

    Lis le texte ci-après et réponds aux questions de compréhension. 

    Texte : Conseils d’un vieil Artisan 

    Un sculpteur chevronné s’adresse aux jeunes. Il leur fait part de son expérience et 
    leur donne des conseils.
    Pour moi, ce fut une vocation de devenir artisan, car mon père était lui-même 
    menuisier. J’ai donc voulu travailler le bois comme lui, mais dans une autre 
    branche, faisant appel, à l’imagination et à la création personnelle, celle de la 
    sculpture.
    Je me suis aperçu que, comme tout métier, celui de sculpteur était agréable 
    et contraignant(1) Certes, traduire les impressions visuelles(2), les émotions 
    artistiques ressenties devant la beauté du paysage, d’une personne, des scènes 
    de la vie…, parvenir à façonner(3) un objet que l’on admire, cela procure une 
    réelle fierté, une immense joie, celle de la création.
    Mais pour atteindre ce résultat, il faut être capable de dominer la matière par un 
    geste sûr. Pour cela, il est indispensable d’aimer passionnément son métier et 
    de travailler chaque jour sans relâche. Il faut chercher sans arrêt à se dépasser, 
    trouver des sources d’inspiration(4), copier des modèles, mais surtout arriver à 
    sortir des sentiers battus(5)en découvrant son propre style et en diversifiant sa 
    production. C’est à ce prix que le sculpteur réussit.
    Hélas, il m’est arrivé de constater souvent que des jeunes, doués au départ, 
    croyant la réussite facile, se sont découragés très vite faute de motivation 
    suffisante pour soutenir leurs efforts. Ainsi, beaucoup abandonnent la sculpture 
    au profit de la maçonnerie, de la peinture en bâtiment ou d’autre choses, parce 
    qu’ils avaient cru au départ qu’après avoir appris leur métier, les fruits de leur 
    travail tomberaient spontanément. 
    Soyez donc courageux, mes jeunes amis. Seule la persévérance, le goût de 
    l’effort et du travail bien fait, le sens de l’initiative, peuvent vous guider dans la 

    voie du succès.

    t

    HORIZONS D’AFRIQUE, CM2/6eme ANNEE LIVRE DE FRANÇAIS, A.C.C.T/
    EDICEF 1994
    Questions de compréhension
    6. Quel était le métier de l’orateur dans ce texte ?
    7. Qu’est-ce qui montre que son métier est contraignant ?
    8. Explique la raison pour laquelle ce vieil homme donne des conseils aux 
    jeunes. 
    9. Que faut-il pour bien réussir son métier ? Est-ce valable pour tous les 
    métiers ? Explique
    2.1.3. Activité d’exploitation lexicale
    A. Activité d’apprentissage
    1. Pour chaque nom de l’objet dis dans quel métier il est utilisé.
    a. Une houe
    b. Un mètre ruban
    c. Un peigne 
    d. Un stéthoscope 
    e. Un microscope 
    f. Un tableau noir avec des craies 
    g. Un coffre-fort 
    h. Une mallette
    i. Un étendard 
    j. Une machine à coudre 
    k. Un rouleau à peindre 
    l. Une cuisinière
    2. Quels sont les noms de métiers que tu connais ?
    3. Quel métier souhaites-tu exercer et pourquoi ?
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
    Le lexique relatif aux professions :
    Profession, enseignant (e), agriculteur/agricultrice, fermier/ fermière, 
    cultivateur/cultivatrice, professeur, médecin, infirmier/ infirmière. 
    Informaticien/ informaticienne, journaliste, secrétaire, policier/ policière, 
    militaire, maçon, avocat/avocate, commerçant/ commerçante, couturier/
    couturière, coiffeur/ coiffeuse, vendeur/ vendeuse, etc.
    Une profession : Domaine d’activité, habileté technique, expérience
    Un travail : labeur, tâche, activité, ouvrage, effort soutenu pour faire quelque 
    chose
    Um métier : travail dont on tire ses moyens d’existence
     Expression : exercer un métier manuel, intellectuel
    Un job : petit emploi, petit boulot, souvent faiblement rémunéré
    Une fonction : exercice d’une charge 
    Une charge : quantité de travail que doit réaliser une personne 
    Un gagne-pain : - ce qui fait subsister quelqu’un, l’outil ou le métier qui lui sert 
    à gagner sa vie, son pain.
    - Personne qui fait subsister les autres par son métier.
    Ceux qui ont une activité professionnelle régulière 
    • L’employé(e) de banque, de bureau, de poste …
    • L’artisan comme plombier, électricien, menuisier,… travaillant pour son 
    propre compte.
    L’ouvrier/ière comme mécanicien, maçon, ….travaillant pour un patron.
    • Le / la commerçant(e) comme boulanger, boucher, fleuriste, vendeur 
    (se),… 
    • L’agriculteur (trice) comme fermier(e), vigneron, éleveur,…
    • Fonctionnaire : employé de Ministère, agent de l’Etat,
    • Le cadre : chef du personnel, directeur, chef de section ou d’unité,…
    Ceux qui n’ont pas encore d’activité professionnelle
    Apprenti qui apprend un métier.
     Un stagiaire s’exerce à accomplir un métier. 
    Un chômeur : - qui a terminé ses études mais n’a pas d’emploi. 
     - Celui qui n’a plus d’activité professionnelle.
     Retraité : qui a arrêté définitivement de travailler et reçoit une pension.
    Licencié : démis de ses fonctions ou limogé.
    Un professionnel est aussi un spécialiste.
    Celui ou celle qui n’est pas professionnel(le) un amateur (trice ).
    Proverbes ou expression relatifs au travail/profession 
    1. Le travail anoblit / le travail est rémunérateur.
    2. Le travail éloigne de nous trois maux : le vice, l’ennui et le besoin 
    (Voltaire)
    3. Il n’y a pas de sot métier mais de sottes gens.
    4. Le travail assidu surmonte tous les obstacles.
    5. L’homme ne vit pas du nom mais du travail.
    6. Bon courage est la moitié du travail. 
    C. Je comprends et j’applique. 
    1. Parmi les métiers suivants, choisis ceux qui correspondent 
    aux petites annonces.
    Vendeurs, ingénieurs, électricien, coiffeuses, vétérinaire, serveur, journaliste, 

    couturières, professeurs, livreurs, assistante, esthéticiennes, infirmières

    l

    2. Donne la profession de celui qui 
    a. Fabrique des pains.
    b. Distribue le courrier. 
    c. Soigne les animaux. 
    d. Fait les travaux ménagers. 
    e. Travaille dans une pharmacie.
    f. Travaille à la banque.
    g. Vient au secours en cas d’incendie.
    h. Enseigne à l’école primaire. 
    i. Répare les voitures.
    j. Fait le procès des accusés. 
    k. Soigne les enfants.
    3. A part les professions déjà vues, donnes-en six autres en 
    précisant le nom et ce qu’on fait. (l’activité) 
    2.1.4 Activité d’exploitation grammaticale
    A. Activités d’apprentissage
    Lis les phrases suivantes et dis la nature des mots en gras et justifie leur 
    emploi 
    1. Maman accepte que nous l’accompagnions au marché au risque 
    de prendre du retard.
    2. J’apprécie mon voisin en dépit de son mauvais caractère.
    3. L’accusé s’est évanoui lors de son premier interrogatoire. 
    4. Va te laver les mains avant de passer à table 
    5. Certains élèves du collège n’ont pas toujours un comportement 
    correct vis-à-vis de leurs professeurs. 
    6. Anaïs travaille d’arrache-pied afin de réussir le concours d’entrée à 
    l’École Normale Pédagogique.
    7. Je m’inquiète pour mon fils qui passe son temps à jouer au ballon au 
    lieu de faire ses devoirs.
    8. Nous ne partirons pas en week-end cette semaine à cause de la pluie 
    et du froid. 
    9. Frank sculpte la pierre de préférence à l’aide de son burin et de son 
    marteau.
    10. Mon ami boit du café chaque soir quant à moi, je préfère le thé.
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.

     Les locutions prépositives

    m

    k

    3


    C. Je comprends et j’applique.

    1. Fais une phrase correcte en insérant les locutions prépositives 
    suivantes.
    A côté de, au-dessus de, au-dessous de, aux environs de, au fond de, au milieu de, 
    autour de, en face de, loin de, près de
    a. Une fontaine -se trouver-la place publique. 
    b. La minijupe- être – le genou.
    c. La terre- tourner- le soleil.
    d. Il – partir- : il vouloir - vivre - sa famille.
    e. Nice –être – la frontière italienne.
    f. Au cinéma - les spectateurs –être –l’écran.
    g. On –découvrir – du pétrole – la mer.
    h. Venir –s’asseoir –moi.
    i. Il –faire froid : il – faire – quinze degrés –zéro. 

    j. Il –y –avoir- beaucoup de vignes-Bordeaux

    2. Complète les phrases suivantes avec les locutions prépositives 
    qui conviennent
    a. Je n’ai pas terminé mon travail …… temps
    b. . L’aveugle a pu traverser la rue …….. un passant qui l’a aidé. 
    c. La circulation est perturbée ……… inondations.
    d. Les élèves se dépêchent ……. manquer le bus.
    e. …….. dire quoi que ce soit, il faut bien penser. 
    f. Il faut avoir du respect ………. personnes handicapées. 
    g. Elle parle couramment français …….. côtoyer les français.
    h. ……… veilleur, le voleur est pénétré dans la ferme. 
    i. Les réfugiés pendant la guerre sont restés ………… ONG.
    j. On a planté les arbres ……… la route.
    3. Formule dix phrases avec des locutions prépositives non 
    encore employées dans les exercices ci-haut
    2.1.5. Activité de production
    Expression orale : le débat
    a. « Le travail éloigne de nous trois maux : le vice, l’ennui et le besoin » 
    (Voltaire)
    b. « Il n’y a pas de sot métier mais de sottes gens ». 
    c. « Le travail assidu surmonte tous les obstacles ».
    d. « Bon courage est la moitié du travail ». 
    e. « Le travail donne le pain ; la paresse, le besoin ».
    Lisez les assertions ci-haut choisissez- en deux et faites un débat en 
    utilisant les expressions suivantes: à mon avis, selon moi, à ma connaissance, 
    d’une part, d’une autre part, je pense que, je suis contre, je suis d’accord, 
    j’estime que, je suppose que, il paraît que, il semblerait que, peut-être, comme 
    conclusion,…
    2.1.7. Lecture complémentaire
    Métiers d’Afrique
    Un peu partout, en Afrique, on rencontre, dans les villes et les villages, des 
    artisans au travail.
    Dans beaucoup d’endroits la latérite, dont le sol est formé, contient du fer. Aussi 
    les forgerons sont-ils nombreux. Certains ont été spécialisés, dès leur enfance, 
    à la construction de sortes de hauts fourneaux en argile, qui peuvent être à plus 
    de trois mètres. Dans ces appareils, la chaleur est fournie par le charbon de bois 
    dont la combustion est animée grâce à des soufflets de cuir ou même d’écorce 
    ou de feuilles.
    Alors, avec le fer qui sera obtenu, les forgerons fabriqueront une foule d’outils 
    et instruments indispensables aux ménagères et aux cultivateurs. 
    Dans les agglomérations qui sont parcourues par les voyageurs, il n’est pas 
    rare d’observer des tisserands, des cordonniers, des potiers, des vanniers, des 
    orfèvres, qui donnent à leurs travaux un tel caractère, que ces artisans sont 
    considérés aussi comme des artistes.
    Le tisserand avec son métier à pédale semblable à celui qui était employé 
    dans les plus anciennes civilisations, produit une étoffe bien plus solide que 
    ne le sont beaucoup de tissus fabriqués dans les usines. Malheureusement, il 
    fabrique peu, et lentement. 
    Presque partout en Afrique, on travaille le cuir. La peau souple et solide des 
    animaux sauvages ou domestiques est soumise à l’art du tanneur, du cordonnier, 
    du sellier. De leurs mains habiles, sortiront de riches harnachements, les 
    coussins, les babouches, les sacs et même, comme au Congo, des gourdes en 
    peau de buffle. 
    Le potier exerce un métier vieux comme le monde. Rien n’est plus noble que 
    la main de cet artisan aux doigts souvent déformés par le long exercice de sa 
    profession.
    Le vannier, lui, avec une adresse admirable, oblige à obéir le rotin, le raphia, les 
    lianes souples. Ainsi les corbeilles, les nattes, les étuis de toutes sortes sont 
    confectionnés avec art.
    Les célèbres orfèvres de Kindia, en Guinée, ceux du Sénégal, du Mali, du Niger, 
    de la Haute-Volta* et de bien d’autres pays, cisèlent* des bijoux d’or fin, œuvres 
    de grands artistes.
    On ne peut citer tous les artisans : menuisiers, teinturier, céramistes, maçons, 
    brodeurs, qui contribuent au prestige artistique de l’Afrique. Tous ont droit à 
    notre reconnaissance, car ces travailleurs sont animés par l’amour du travail 
    bien fait.
    IPAM, le livre de français de l’écolier africain, Librairie Hachette
    Notes pour faciliter la lecture
    *Haute Volta : l’actuelle Burkina Fasso
    *ciseler : travailler avec le ciseau des ouvrages de bonze, d’or, d’argent…
    2.2 UNITÉ 2 : RECHERCHE DE L’EMPLOI
    2.2.1. Activité de mise en situation 

    a. Relie les images à chaque annonce et justifie ton choix

    s

    h

    a. As-tu vu des gens à la recherche d’emploi ? Qu’est-ce qui les caractérise 
    en général ?
    Texte : UN NOUVEAU CHEF D’EQUIPE
    - Comment t’appelles-tu ?
    - Mustapha
    - Tu as l’air intelligent. Sais-tu lire ?
    - Oui.
    - Ecrire ?
    - Oui.

    - Jusqu’à quel niveau es-tu allé en classe ?
    - J’ai un certificat de niveau primaire.
    - Et tu t’es engagé comme manœuvre, pourquoi ?
    - Mon pays est pauvre. Il n’y a pas de plantations comme ici. Du sable, rien 
    que du sable, des chameaux, des chevaux et de ânes.
    - Et tu as besoin d’argent pour payer la dot et te marier ?
    - Je n’ai pas l’intention de me marier.
    - Comme tu veux. De toute façon, je ne peux pas te laisser manœuvrer. As-tu 
    des notions(1)d’agriculture ?

    - Je n’ai pas encore travaillé dans une plantation, mais j’ai appris un peu à

    l’école.
    - De mécanique ?
    - J’ai appris aussi à l’école.
    - Eh bien, tu resteras quelques jours à ma disposition ; tu viendras avec 
    moi dans la plantation. Si tu piges(2) vite, je te donnerai une équipe. Si la 
    mécanique t’intéresse, tu auras la surveillance des machines. D’accord ?
    - Bien patron ».
    Mustapha fit des progrès rapides. Au bout d’une semaine, il avait assimilé(3) la 
    technique du débroussaillement ; il savait disposer l’engrais au pied des jeunes 
    plants, diriger le jet d’insecticide sur les troncs et sur les feuilles, distinguer 
    les arbustes atteints de trachéomycose(4), procéder à l’arrachage et ordonner la 
    récolte. Pour la mécanique, ce fut encore plus remarquable. Après quinze jours, 
    le réglage des grilles du décortiqueur selon la grosseur du grain et son état de 
    maturité et la réparation des pannes usuelles du moteur (carburateur bouche, 
    bougies encrassées, bobines mortes, vis platinées mal réglés, soupapes grillées) 
    n’avaient pas de secrets pour lui. Il apportait à son travail une application 
    dédaigneuse(5) et précise, une rapidité d’exécution et une résistance à la fatigue 

    véritablement prodigieuse.

    Notes pour faciliter la lecture
    (1) notions : Connaissances 
    (2)pigé : comprends 
    (3)assimilé : compris 
    (4), trachéomycose : maladie qui attaque les arbres. 

    (5) dédaigneuse : méprisante

    NIGER Paul, Les Grenouilles du mont Kimbo, Editions P.J Oswald .

    2.2.2. Activité de compréhension du texte 

    Lis le texte et réponds aux questions suivantes.

    a. De quelle région vient Mustapha ?
    b. Pourquoi le patron dit à Mustapha qu’il ne peut pas le laisser manœuvre ?
    c. Quels types de travail lui propose son patron ? Selon toi, lequel choisirat-il ? Pourquoi ?
    d. Pourquoi le titre de nouveau chef d’équipe ?

    e. Comment Mustapha s’est-il adonné au travail qu’on lui a confié ?

    2.2.3. Activité d’exploitation lexicale 
    A. Activités d’apprentissage
    Relis le texte et indique les mots et expressions en rapport avec l’emploi 

    ou le métier. 

    B. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    Les mots en rapport avec le métier 

    Carrière : profession que l’on embrasse, études auxquelles on se livre, 

    entreprises ou l’on s’engage 

    Emploi : occupation, fonction 

    Entreprise : ce que l‘on a entrepris, un projet, unité économique, société

    Métier : domaine d’activité d’une entreprise, profession

    Poste : lieu où l’on travaille, place, emplacement, fonction occupée

    Poste de travail : lieu où l’on travaille, ou on est affecté

    Valeur : Importance, intérêt, prix

    Salaire : rémunération, rétribution, paie

    Travail : labeur, application, tâche, activité professionnelle, ouvrage 

    Demander du travail : poser sa candidature pour un poste donné

    Donner du travail : engager, embaucher 

    Chômage : arrêt volontaire ou force du travail 

    Chômeur/chômeuse : celui ou celle qui est en chômage

    Contrat : accord par lequel une personne, le salarié s’engage à fournir un 

    travail sous la conduite et la direction de l’employeur en échange d’une 

    rémunération, le salaire 

    Congé : permission de s’absenter ou de se retirer

    Emploi du temps : Calendrier des activités, tableau indiquant les activités. 

    Prime : somme versée comme récompense

    Interview : entretien d’embauche

    C. Je comprends et j’applique.

    a. Relie la colonne A et B en tenant compte de la signification. 

    x

    b. Lis ce texte et relève les mots en rapport avec le travail / le 

    métier/profession et réemploie-les dans un autre contexte. 

    Premiers pas dans la vie active

    Parcours du combattant d’un jeune diplômé [ ]

    Titulaire d’un mastère spécialisé en finance, je ne pensais pas que j’aurais des 

    difficultés à trouver un bon travail à la sortie de l’école. Mais la réalité était très 

    différente de mes espoirs. J’ai fait plusieurs mois de stage dans des banques, mais 

    aucune ne m’a proposé de contrat. Finalement, j’ai commencé à chercher dans 

    un autre secteur. Après de nombreux envois de CV, une entreprise a retenu ma 

    candidature et j’ai obtenu un premier rendez-vous pour le mois prochain. Mais 

    je me sens très déprimé, j’ai perdu mon assurance, et j’ai l’impression que cet 

    entretien d’embauche ne va pas bien se passer.

    2.2.4. Activité de production 

    A. Activité d’apprentissage

    Lis la lettre suivante, observe les parties essentielles qui la composent et le 

    lexique en rapport avec chaque partie, ensuite attribue un nom à chaque partie.

    KAGABO Anastase (1) Kigali, le…….(5)

    BP….Kigali / Rwanda

    Téléphone :…

    Courriel électronique (email) : kaganas@gmail.com

     Monsieur le directeur du groupe scolaire….(3)

     

    Référence : Votre annonce du…..(2)

    Objet : Demande d’emploi d’enseignant(4)

     

    Monsieur le Directeur, (6)

    (7)

    Suite à votre annonce no……..paru dans le journal……, j’ai l’honneur de 

    m’adresser à vous pour solliciter un emploi d’enseignant des sciences au sein 

    de votre établissement scolaire.

    En effet, Monsieur le directeur, je suis détenteur d’une licence dans 

    l’enseignement des sciences, obtenu à l’université…..

    J’ai une expérience de quinze ans dans l’enseignement de : mathématiques, 

    physique et chimie et voudrais mettre mon expérience dans ce domaine au 

    service de votre établissement.

    (8)

    Espérant une suite favorable à ma demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le 

    Directeur, l’expression de mes meilleurs sentiments.

    Kagabo Anastase (9)

    Pièces jointes : (10)

    CV

    Photocopie de mes diplômes notariés

    Attestation des services rendus

    B.J’apprends et je dégage l’essentiel.

    Les différentes parties d’une lettre de motivation

    L’expéditeur : l’adresse complète de l’expéditeur (celui qui écrit la lettre) sont 

    écrits en haut à gauche. L’adresse complète comprend : le nom et le prénom, 

    la boite postale, le numéro de téléphone ainsi que l’adresse électronique (l’email).

    La référence : la référence fait un rappel des annonces, des autres lettres 

    envoyées, des messages échangés avant,… ayant un rapport avec la lettre.

    N.B. : Toutes les lettres n’ont pas de référence.

    Le destinataire : l’adresse du destinateur est placée en haut à droite, mais plus 

    bas par rapport à celle de l’expéditeur.

    L’objet de la lettre : une phrase plus ou moins courte, annonçant le motif de 

    la lettre. 

    Quelques exemples d’objets : demande d’emploi, demande de congé, envoi 

    d’un document (un colis, catalogue,..), demande d’explication, réclamation, 

    démission à un poste, etc. 

    Le lieu et la date : cette partie peut être placée en haut et à droite de la lettre ou

    juste avant la formule d’appel. (Entre la formule d’appel et l’objet de la lettre). 

    Les deux emplacements sont acceptés.

    La formule d’appel fait référence au titre, à la fonction du destinataire.

    Exemples : Monsieur, Madame le Directeur, le Ministre, Monsieur l’Inspecteur, 

    etc. 

    N.B. On n’écrit « Cher Monsieur » que quand on connait bien la personne.

    Le texte : le contenu ou le corps de la lettre, c’est la plus grande partie du texte. 

    Elle contient les informations importantes et plus ou moins détaillées relatives 

    à l’objet de la lettre. En général cette partie peut être composée de plusieurs 

    paragraphes suivant l’importance du contenu de la lettre.

    Formules pour demander : ce sont des formules qui introduisent les phrases / 

    des paragraphes dans le texte.

    Exemples 

    - Je voudrais savoir…

    - Je souhaiterais obtenir…

    - Je serais intéressé(e) par un emploi…

    - Je sollicite le poste de….

    - Pourriez-vous me dire…

    - Je vous prie de (bien vouloir) m’envoyer

    - Je vous serais reconnaissant(e) de (bien vouloir) m’accorder un entretien…

    La formule finale : c’est la partie qui clôture le corps de la lettre et qui contient 

    des expressions de politesse.

    Il existe plusieurs sortes de formules finales, mais, en général, elles reprennent 

    la même formule d’appel du début (Monsieur, Madame,…)

    Quelques exemples de formules finales : 

    Veuillez agréer Monsieur / Madame….l’expression de ma très haute 

    considération (pour les personnes qui occupe une fonction haut placée). 

    Veuillez agréer, Monsieur / Madame, l’expression / l’assurance de mes meilleurs 

    sentiments

    Je vous prie d’agréer…

    La signature avec le nom et éventuellement la fonction de l’expéditeur sont 

    placés à la fin et à droite de la lettre.

    Les pièces jointes : en général, cette partie est placée à la fin de la lettre à 

    gauche, mais, elle peut être placée juste après « l’objet de la lettre ». Elle indique 

    la nature des documents qui accompagnent la lettre.

    C. Je comprends et j’applique.

    n

    - Attestation des services rendus
    5. Je souhaiterais travailler pour votre entreprise à la promotion de vos 
    produits dans la région des Grands Lacs et dans La Communauté de 
    l’Afrique de L’Est.
    6. Objet : Demande d’emploi
    7. Entreprise URWIBUTSO / SINA Gérard
    BP 3652 Kigali –Rwanda.
    8. En plus je suis disponible pour faire tous les déplacements nécessaires 
    relatifs à ce travail et je suis capable de gérer une équipe d’employés.
    9. J’ai une expérience de dix ans dans le domaine des contacts internationaux 
    et j’ai une très bonne connaissance de la région.
    10. Monsieur le directeur de l’Entreprise URWIBUTSO SINA Gérard

    11. UWINEZA Jeanne d’Arc

    BP…..
    Téléphone :
    Courrier électronique :
    12. Diplômée d’une école de commerce, je viens de passer deux ans de 
    spécialisation à l’université nationale du Rwanda où j’ai obtenu une 
    maitrise dans le marketing. 
    13. Kigali, le .....
    B. Un Curriculum Vitae (CV)
    A. Activité d’apprentissage

    Observe le document suivant, relève les principales parties qui le composent et 
    les informations qu’elles contiennent et donne son nom.
    Identité
    UWIMANA Marie
    B.P.
    Téléphone
    Courrier électronique
    Formations / Etudes faites
    De 1960- 1967 : Ecole Primaire
    De 1967- 1974 : Ecole secondaire (section littéraire).
    De 1975- 1980 : Université Nationale du Rwanda, Faculté de Lettres, option : 
    anglais.
    Diplôme obtenu : Licence en anglais.
    Expériences professionnelles
    De 1980 à aujourd’hui : professeur d’anglais dans différents établissements 

    scolaires secondaire au Rwanda

    Langues parlées : Kinyarwanda (excellent, langue maternelle)

    Français (très bien)

    Anglais (très bien)

    Centres d’intérêt/ loisirs : sport et musique.

    Personnes de références : Le directeur de l’école des Sciences de…..

    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.

    Les CV varient suivant les informations qu’ils contiennent. Certains CV sont plus 

    riches d’informations que d’autres et par conséquent plus longs. Cependant, il 

    y a des rubriques qui contiennent des informations importantes et qui doivent 

    paraître dans tous les CV.

    En général, le CV accompagne une lettre de motivation ou un autre document, 

    ainsi, les rubriques qui concernent l’identité de la personne, sa formation, son 

    expérience personnelle sont obligatoires dans tous les CV, alors que d’autres 

    informations peuvent être facultatives. Exemples : la rubrique de « Personnes 

    de références » n’est pas obligatoire à tous les CV. De même pour la rubrique de 

    « l’identité », certaines informations comme l’état civil, la date de naissance ne 

    sont pas exigées.

    C. Je comprends et j’applique.

    Activité

    A partir de ce texte, rédige le CV de Nathalie et places-y ces informations. 

    Respecte la présentation d’un CV en mettant en évidence les parties importantes.

    Je m’appelle Nathalie Delvaux, je suis née le 16 avril 1962 à Vernon. 

    Je suis mariée et j’ai deux enfants. J’habite 16, rue des Pins – 13000 

    Marseille. Mon numéro de téléphone est : 0491920000. De 1973 à 1980 

    j’ai étudié au lycée de Vernon, et j’ai obtenu un baccalauréat. Ensuite 

    de 1981 à 1982 j’ai étudié à IUT de Melun où j’ai obtenu un diplôme 

    universitaire de technologie (spécialité : maintenance industrielle). 

    Après j’ai travaillé comme technicien à la Société pour les énergies 

    nouvelles (SPEN) de 1984 à 1985. En plus du français qui est ma langue 

    maternelle, je parle deux langues étrangères : l’anglais et l’allemand.

    2.3. EVALUATION DU CONTEXTE 2 

    Les Petits cireurs de chaussures

    Autour de la place de l’indépendance, à proximité des hôtels et des banques, 

    très fréquentés par les hommes d’affaires, on rencontre souvent les petits 

    cireurs de chaussures. Qu’il pleuve ou pas, ils parcourent la ville. Seuls ou en 

    petits groupes, ils s’attardent aux terrasses des cafés à la recherche de clients. 

    Que de kilomètres parcourus ainsi en une journée ! Ces cireurs sont souvent de 

    jeunes garçons qui ont perdu leurs parents et ayant abandonné l’école. Cette 

    occupation leur permet de gagner un peu d’argent. Il faut bien vivre.

    Lorsque les clients ne viennent pas à eux, ce sont eux qui vont aux clients en 

    utilisant toujours les mêmes ruses. D’abord, ils vous interpellent (1) sur le ton 

    de supplication et avant que vous n’ayez pu prononcer la moindre parole, en 

    voilà un qui déballe son matériel, qui vous saisit un pied et qui ne vous lâche 

    plus.

    Il est en général trop tard pour refuser et, résigné, vous le laissez faire. Bien 

    entendu, il n’attendait que cela. Il relève d’une main le bas de votre pantalon 

    pendant que de l’autre, il se saisit de la brosse et procède à un dépoussiérage 

    énergétique de vos chaussures puis à leur nettoyage au moyen d’un liquide 

    blanchâtre. Plein d’inquiétude, vous vous demandez en quel état vous allez les 

    retrouver après un tel traitement. C’est alors qu’un bref coup de brosse sur le 

    pose-pied vous indique que la première partie de l’opération est terminée. 

    C’est maintenant le tour de l’autre pied. Mais vous n’êtes pas encore au bout 

    de vos peines(2) : il reste à étendre le cirage, à laisser sécher et surtout à faire 

    briller. C’est la partie la plus importante du travail car des souliers bien luisants 

    poussent généralement le client à se montrer généreux. 

    Vous vous libérez enfin de votre cireur en lui glissant une pièce de cent francs 

    dans la main mais il n’a pas tourné les talons(3) qu’un autre déjà vous interpelle.

    Notes pour faciliter la lecture

    1. Ils vous appellent 

    2. Mais vos peines ne sont pas encore terminées 

    3. Il n’est pas encore parti

    2.3.1. Activité de compréhension du texte 
    Lis le texte et réponds aux questions suivantes :
    1. Décris en peu le déroulement de cette activité de cirer les chaussures.
    2. Justifie le titre donné à ce texte.
    3. Comment se fait cette activité dans votre école, votre village ?
    4. Qu’est ce qui montre que ces jeunes ont un travail qui n’est pas si simple ?
    5. Quel proverbe peux-tu utiliser en guise de conclusion à ce texte ?
    2.3.2. Activité d’exploitation grammaticale
    1. Fais six phrases avec des locutions prépositives au choix parmi celles qui 
    suivent 
    A cause de, afin de, grâce à, près de, au-dessus de, en-dessous de, en dépit de, 
    avant de, à côté de et à moins de. 
    2.3.3. Activité de Production
    - Rédige une lettre de motivation pour le poste de professeur de français à 
    l’école Française de Kigali 
    - Faites un débat sur la problématique du chômage au Rwanda. 
    2.3.4. Texte supplémentaire: Le travail est-il utile?
    De nos jours, les emplois manquent et le chômage stigmatise une grande partie 
    de la population ; cette situation nous amène à nous interroger sur le travail 
    dans la société. 
    Alain écrivait en 1911 : « Le travail utile est un plaisir par lui-même, et non par 
    les avantages qu’on en retirera. » 
    Le travail utile peut être considéré pour les avantages qu’il apporte mais peut-il
    être un plaisir par lui-même ? Il nous faut d’abord rechercher quels avantages 
    que procure le travail et voir en quoi sous certaines formes il peut être un plaisir. 
    Le travail est l’ensemble des activités accomplies par l’homme pour produire 
    des biens et des services en contrepartie desquels il est rémunéré. Le travail 
    est souvent associé à la peine et à la souffrance. Dans la Bible d’ailleurs, il est 
    une punition: « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Dans l’Antiquité, 
    le travail a été lié à une authentique servitude : seul l’esclave travaille alors. Il 
    est évident que le travail oblige à certains gestes, certaines postures, il suppose 
    l’obéissance, implique une attention soutenue. 
    Toutes ces contraintes ont donné au travail une notion d’oppression : ainsi 
    pour Marx le travail dans le système capitaliste est une aliénation de l’homme 
    alors qu’il devrait contribuer à le transformer tout autant que la nature. Pour 
    l’opinion, le travail est servitude. Mais n’est-il que cela ? 
    Non seulement il est utile, mais encore le travail est nécessaire. La première 
    chose qui peut donner du sens au travail, est le fait qu’il est nécessaire ; nous 
    n’avons pas le choix de travailler ou non, car si nous ne travaillons pas, nous 
    nous excluons nous-mêmes de la vie en société. Plus encore sans travail, nous 
    n’avons plus de responsabilités, nous sommes un membre défectueux : une 
    pièce inutile. La perte de l’emploi est vécue comme un rejet de la société. Nous 
    cessons de contribuer à la vie économique et sociale. Qui n’a pas dans son 
    entourage d’amis au chômage qui ressentent ce sentiment ? 
    Le travail est une nécessité collective, ce n’est pas seulement à l’individu qu’il 
    profite, mais à la société entière : parce que le produit de son travail peut 
    bénéficier à d’autres personnes ; parce que l’argent qu’il en retire sera dépensé 
    et donc fera vivre d’autres personnes et en premier lieu sa famille. 
    Mais il est difficile de vivre et de travailler avec une telle idée de nécessité car 
    nous ne sommes pas libres. Il nous faut donc trouver un autre sens au travail 
    qui nous permette de penser que le travail vaut la peine.
    On tire en effet des avantages de son travail. Il donne une reconnaissance de 
    la société à l’individu et lui confère un statut social. Le travail produit des 
    relations sociales car il met les individus en rapport : rapport de collaboration 
    et d’hiérarchie. Il assure au travailleur une reconnaissance de son statut dans 
    la société. Les différences de qualification professionnelle ont instauré une 
    classification sociale hiérarchisée, et chacun peut identifier sa classe sociale 
    selon l’emploi occupé ; on a entendu ainsi nos parents nous sermonner pendant 
    nos études, pour nous encourager à l’effort afin de réussir dans la vie et obtenir 
    un bon emploi, étant entendu bien rémunéré et bien reconnu.
    Le travail pourvoit aux besoins de la famille, pour se nourrir, se vêtir, se loger ; 
    il permet l’accès aux loisirs, à la culture. Tous ces avantages sont intéressants 
    mais pouvons-nous trouver en plus du plaisir dans le travail ? 
    Le travail est aussi la condition pour accéder aux loisirs. «Il n’y a de vraie joie 
    dans le repos, le loisir, que si le travail joyeux le précède.» A. Gide. Le travail ne 
    serait pas supportable sans le contrepoids du loisir, ainsi les loisirs donnent du 
    sens au travail. 
    Le travail est l’expression de la nature de l’homme, de son intelligence, il 
    mobilise et développe ses facultés, ses compétences, ses aptitudes ; ce qui le 
    rend digne, accompli, heureux. Il offre la possibilité de s’exprimer, de montrer 
    de quoi on est capable, d’être fier de soi. Ainsi il arrive que l’on voie les ouvriers 
    d’une usine fiers de la réalisation particulièrement réussie de leur entreprise 
    qui devient « leur œuvre ».
    Le travail permet la réalisation personnelle de l’individu, il poursuit son 
    apprentissage tout au long de sa vie professionnelle. L’artisan, le technicien, 
    développera son savoir-faire, ses compétences techniques ; l’intellectuel et 
    l’artiste, leur réflexion et leurs recherches sur les sujets philosophiques de 
    la société ; ils contribueront au progrès humain. Le travail offre aussi par des 
    moyens détournés (la création, le relationnel) des possibilités d’évasion […]
    Le travail oppresse l’homme, il faut donc lui trouver une raison d’être, un 
    sens rationnel qui permet à l’homme de vivre librement tout en travaillant 
    par nécessité. Le travail est nécessaire tout d’abord pour survivre : subvenir 
    à ses besoins, acquérir de l’argent ; mais aussi pour être accepté et avoir une 
    existence sociale. Ce qui donne du sens au travail c’est le développement de 
    
    l’individu et sa reconnaissance dans la société
    https://www.letudiant.fr/.../le-travail-utile-est-un-plaisir-par-lui-me





    CONTEXTE 1 LA VIE SCOLAIRE2.2 UNITÉ 2 : RECHERCHE DE L’EMPLOI