Topic outline
CONTEXTE 1: LA VIE FAMILIALE
Compétence- clé :Communiquer oralement et par écrit dans des
situations en rapport avec la vie familiale.
Activité introductive du contexte
Observe ces images et fais des commentaires
A
B
1.1. Unité 1 : Les liens familiaux
1.1.1. Activité de mise en situation
Observe l’image suivante et fais des commentaires
Texte : La grand-mère
Avant même d’atteindre Tindican, j’apercevais ma grand-mère venue à
notre rencontre. Je lâchais la main de mon oncle et je courais vers elle
en criant. Elle me soulevait et me pressait contre sa poitrine et moi, je me
pressais contre elle, l’entourant de mes bras, comme éperdu de bonheur.
-Comment vas-tu, mon petit époux ?disait-elle.
-Bien !criais-je. Bien.
-Mais est-ce bien vrai, cela ?
Et elle me regardait, elle me palpait, elle regardait si j’avais les joues pleines
et elle me palpait pour voir si j’avais autre chose que la peau sur les os.
Si l’examen la satisfaisait, elle me félicitait ; mais quand ses mains ne
rencontraient que la maigreur -la croissance maigrissait- elle gémissait.
-Voyez-vous ça ! disait-elle. On ne mange donc pas à la ville ? Tu n’y
retourneras pas avant de t’être convenablement remplumé. C’est compris ?
-Oui, grand-mère.
Et ta mère ? Et ton père ? Ils se portent tous bien chez toi ?
Et elle attendait que je lui aie donné des nouvelles de chacun, avant de me
reposer à terre.
-Est-ce que le trajet ne l’a pas fatigué ?demandait-elle à mon oncle.
-Pas du tout ! disait mon oncle. Nous avons marché comme des tortues, et
le voici prêt à courir aussi vite qu’un lièvre.
Dès lors, à demi rassurée, elle me prenait par la main, et nous partions vers
le village, nous faisions notre entrée dans le village, moi entre ma grandmère
et mon oncle, mes mains logées dans les leurs. Et aussitôt que nous
avions atteint les premières cases, ma grand-mère criait :
-Bonnes gens, voici mon petit époux qui est arrivé.
Les femmes sortaient de leurs cases, et accouraient à nous, en s’exclamant
joyeusement.
-Mais c’est un vrai petit homme !s’écriaient-elles ? C’est vraiment un petit
époux que tu as là.
Beaucoup me soulevaient de terre pour me presser contre leur poitrine.
Elles aussi examinaient ma mine, ma mine et mes vêtements de la ville, et
elles disaient qu’elles trouvaient tout cela splendide, et que ma grand-mère
avait de la chance d’avoir un petit époux tel que moi.
De partout elles accouraient, de partout elles venaient m’accueillir ; oui,
comme si le chef de canton en personne avait fait son entrée dans Tindican ;
et ma grand-mère rayonnait de joie.
Ainsi assailli à chaque case, répondant aux manifestations exagérées des
commères, donnant des nouvelles de mes parents, il nous fallait largement
deux heures pour franchir les quelques cent ou deux cent mètres qui
séparaient la case de ma grand-mère des premières cases que nous avions
rencontrées. Et quand ces excellentes femmes nous quittaient, c’était
pour surveiller la cuisson d’énormes marmites de riz et de volaille, qu’elles
apporteraient bientôt pour le festin du soir.
Aussi, même si j’étais maigre comme un clou à Tindican, j’étais assuré d’en
repartir, dix jours plus tard, tout rebondi et luisant de santé.
D’après CAMARA LAYE, L’enfant noir, Paris, Presses de la cité, 1967,pp48 à 50
1.1.2. Activité de compréhension du texte
Lis le texte «La grand-mère» et réponds aux questions suivantes:
Lis le texte «La grand-mère» et réponds aux questions suivantes:
a. Avec qui Camara Laye faisait-il le voyage ?
b. La grand -mère était-elle impatiente de revoir son petit-fils ?
c. Justifie ta réponse.
d. Qu’est-ce que la grand-mère vérifiait d’abord ?
e. La grand-mère est-elle fière de son petit-fils ? Justifie ta réponse.
f. La grand -mère est appréciée dans son village. Montre-le.
g. Camara est-il heureux de revoir sa grand-mère ? Justifie ta réponse.
h. Relève les détails qui montrent que Camara est accueilli presque
comme un prince.
i. Camara profitera-t-il bien du régime alimentaire que sa grand-mère lui fera suivre ? Justifie ta réponse.
1.1.3. Activité d’exploitation lexicale
a. Activité d’apprentissage
1. Relève dans le texte et emploie dans une phrase les mots en
rapport avec la famille.
2. Voici la présentation de la famille de Gakwaya, le père de Kankindi et Muneza, observe et complète les phrases ci-après.
a. Gakwaya est ……………………….. de Kalisa , Kagabo et Mugeni.
b. Kankindi et Uwamahoro sont………………… de Gakwaya et
Mukamana.
c. Kalisa et Kagabo sont des ………………… de Kalinda.
d. Kalisa et Kagabo sont des ……………………. de Mugeni.
e. Mugeni est ………………………. de Uwamahoro.
f. Muneza et Kalinda sont des ………………………………..
g. Kalinda est le ………………… Kankindi, ainsi Kankindi est sa
………………….
h. ……………………….. est la belle-fille de ………………………..
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Lexique relatif aux liens familiaux
L’époux, l’épouse, le mari, la femme, les parents, les enfants, le père,
la mère, le frère, la soeur, le neveu, la nièce, la marâtre, la grand-mère,
le grand-père, les grands-parents, les petits-enfants, le petit –fils, la
petite fille, l’arrière-grand-père, l’arrière-grand-mère, l’arrière- petit fils,
l’arrière-petite -fille, le cousin, la cousine, grands-parents, l’ oncle, la
tante, les beaux-parents, le demi-frère, la demi-soeur, le beau-frère, la
belle -fille, le beau-père, la belle-mère, le beau-fils, le gendre, la bru…
c. Je comprends et j’applique
Après avoir cherché des informations sur ta propre famille, dresse l’arbregénéalogique de ta famille.
1.1.4. Activité d’exploitation grammaticale
A. Les temps simples de l’indicatif
a. Activités d’apprentissage
1. Relève dans le texte « La grand-mère » cinq verbes conjugués aux
temps simples de l’indicatif.
2. De quels temps s’agit-il ?
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
• Le mode indicatif fait partie des modes personnels, il varie selon la personne et le temps.
• Il exprime un fait réel ou supposé tel, dans le passé, le présent et dans le futur.
• Les temps simples du mode indicatif sont : Le présent, le futur simple, l’imparfait et le passé simple.
Le présent couvre une tranche de temps plus ou moins grande à laquelle appartient le moment du locuteur.
Exemples :
-Je pense donc je suis.
-Il chante.
8 Manuel de français SME&SSE | TTC Première Année -Jean se lève à 6heures du matin.
Le présent a différentes valeurs particulières :
-Il peut marquer la répétition :
Exemple : Les cours commencent tous les matins à huit heures.
- Il peut apparaitre dans un récit : c’est le présent de narration.
Exemple : Hier matin, Alphonse rentre chez lui et trouve sa maison
cambriolée.
-Il peut traduire un passé récent :
Exemples : - Où est Paul ?
- Il sort (il vient de sortir).
-Il peut être employé à la place du futur pour marquer un futur plus ou moins proche.
Exemple : Jean s’en va dans une semaine.
Le futur simple exprime généralement un fait qui se situe dans l’avenir du locuteur.
Exemple: L’année prochaine, je serai en cinquième année.
-Il peut être employé pour exprimer un ordre ou un conseil
Exemple: Pour réussir, tu apprendras tes leçons.
L’imparfait présente l’action en train de se dérouler en un moment du passé.
Exemples : Jean était sur la route quand son ami est parti.
-Il mangeait quand sa mère l’a appelé.
L’imparfait présente l’action en train de se dérouler en un moment du passé.
Exemples : Jean était sur la route quand son ami est parti.
-Il mangeait quand sa mère l’a appelé. L’imparfait présente l’action en train de se dérouler en un moment du passé.
Exemples : Jean était sur la route quand son ami est parti.
-Il mangeait quand sa mère l’a appelé.
- L’imparfait est utilisé lorsqu’on ne précise pas la durée de l’action répétée.
Exemple : Quand Pierre était jeune, il jouait au ballon tous les jours.
Le passé simple a les mêmes valeurs que le passé composé. Il est employé dans les récits.
Exemples : Jules César fut un grand homme de l’histoire. Il conquit
beaucoup de pays d’Asie et fonda l’Empire Romain d’Orient.
c. Je comprends et j’applique
1. Décris les situations suivantes au présent de l’indicatif : les activités
à l’école, le travail des champs.
2. Parle de tes projets de vacances.
B. Les substituts personnels
B1.Pronoms compléments d’objets directs
a. Activités d’apprentissage
1. Relis la première partie du texte « La grand-mère » ( Avant même aussi
vite qu’un lièvre.) et relève et explique l’emploi des substituts personnels.
2. Réponds aux questions suivantes en remplaçant les mots en gras par un substitut.
a. Aimes-tu ta famille ?
b. Connais-tu les différents membres de ta famille ?
c. Ce texte t’intéresse-t-il ?
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Les pronoms changent selon leurs fonctions grammaticales dans la phrase.
Voici les formes des pronoms compléments d’objet directs :
Pronoms personnels sujets et Pronoms compléments d’objets directs
Le, la, l’, les sont utilisés pour remplacer :
-Un nom propre:
Exemple : Est-ce que tu admires KAGABO ? -Oui, je l’admire.
-Un nom précédé de l’article (le, la, l’, les) :
Exemple : Attends-tu l’autobus ? -Je l’attends
-Un nom précédé d’un déterminant démonstratif
Exemple : Veux-tu ce livre ? -Je le veux.
Un nom précédé d’un déterminant possessif
Exemple : Est-ce qu’il écoute mes disques ? -Oui, il les écoute.
Voici la place des substituts compléments d’objet direct, dans les différents
types de phrases :
c. Je comprends et j’applique
1. Remplace les mots en italique par des pronoms compléments d’objet directs
a. Je prépare le repas
b. Nous aimons les élèves sages.
c. Il trouve la leçon intéressante
d. Vous n’avez pas votre cahier.
e. Ecoutez-vous la radio ?
2. Réponds aux questions avec des pronoms, affirmativement et négativement.
Modèle : Aimes-tu le livre ?
Oui, je l’aime.
Non, je ne l’aime pas.
a. Achètes-tu le journal ?
b. Regardes-tu le film ?
c. Explique-t-il le problème ?
d. Est-ce que tu tolères le racisme ?
e. e. Est-ce que vous écoutez vos parents ?
3. Formule la question selon le modèle
Modèle : Je regarde la télévision. La regardes-tu ?
a. Il quitte son village
b. Vous achetez cette robe ?
c. Ils étudient les sciences sociales.
d. Nous écoutons la nouvelle chanson.
4. Pour éviter les répétitions, remplace les mots en gras par un substitut
a. J’ai vu son frère, j’ai salué son frère.
b. Tu as finis les devoirs, tu as remis les devoirs au professeur.
c. Le paysan coupe les ignames. Il met les ignames en terre.
d. Les lecteurs aiment leur journal. Ils achètent leur journal tous les jours.
e. Le maçon taille les pierres. Il met les pierres dans le trou.
5. Réponds aux questions suivantes en utilisant un substitut personnel complément direct.
a. Vous comprenez votre frère ?
b. Vous réussirez votre examen ?
c. Tu demandes son avis ?
d. Ils croient leur père ?
e. Elle a reconnu sa faute ?
B2. Les substituts personnels compléments d’objet indirect
a. Activités d’apprentissage
Anne : Pendant les vacances, j’ai rencontré un garçon très
sympathique. Il habite loin de chez nous.
Rose : Il t’écrit ?
Anne : Oui, il m’écrit souvent.
Rose : Et tu lui réponds ?
Anne : Bien sûr.
Rose : Il te téléphone ?
Anne : Il me téléphone
et je lui téléphone. Mes parents ne comprennent pas pourquoi
je passe beaucoup de temps au téléphone.
Rose : Tu ne leur a pas dit ?
Anne : Non, pas encore.
Rose : Tu dois parler de lui à tes parents.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Les pronoms compléments d’objet indirects lui et leur sont utilisés pour remplacer un nom d’une personne/ un être animé précédé de la préposition à :
Exemples :
– Vas-tu parler au professeur ? -Oui, je vais lui parler.
– Téléphones-tu à ta mère ? -Oui, je lui téléphone.
– Est-ce qu’il répond aux étudiants ? -Oui, il leur répond.
– Cette jeune fille confie tous ses secrets à sa mère= Elle lui confie tous ses secrets.
Voici la place des substituts compléments d’objet indirect dans les différents types de phrases :
Remarques
1. Quand le substitut complément d’objet indirect est introduit par la
préposition de, le pronom est en comme dans les exemples suivants :
-Tu te souviens de cette histoire ?
Oui, je m’en souviens
Dans ce cas, le substitut remplace un être inanimé.
2. Quand il s’agit d’une personne ou des personnes, on utilise les pronoms lui/elle et eux/elle
Exemples : Tu te souviens de Marie ?
Oui, je me souviens d’elle.
3. Pour les verbes tels que penser à, songer à, parvenir à, réussir à,
s’attendre à, s’engager à, etc. le COI qui les suit est remplacé par y
comme dans les exemples ci-après :
– Tu penses à cette histoire ?
– Oui, j’y pense.
Comme dans le cas précédent, le substitut remplace un être inanimé.
1. Quand les verbes penser à, songer à, …sont suivis des noms des
personnes/ êtres animés, la préposition à est maintenue et suivie des
substituts lui, elle, eux, et elle.
Exemple
– Pensez-vous à vos parents ?
– Oui, nous pensons à eux.
c. Je comprends et j’applique
Remplace les mots en gras par le substitut convenable.
a. Je téléphone à Eugène.
b. Ils parlent aux joueurs.
c. Nous obéissons aux parents.
d. J’explique la leçon à mon camarade.
e. Les enfants pensent souvent à leurs parents.
f. Elle s’est adressé à son père pour dévoiler le secret.
1.1.5. Activités de production
A. Activité d’expression orale
Jeu de rôles
Imagine et viens jouer avec l’un ou l’autre de tes camarades :
– Ton retour à la maison après un long trimestre.
– Le retour dans sa famille de quelqu’un qui revient au pays après un long séjour à l’étranger.
– Deux grands- mères expriment leur admiration pour leurs petites- filles et comparent ce qu’elles ont préparé et projeté de faire quand les fillettes viendront leur rendre visite.
B. Expression écrite
Rédige une lettre amicale :
– à tes parents pour leur annoncer ton retour et leur demander de venir t’accueillir à l’arrêt du bus.
– à ton oncle pour lui demander si tu peux venir passer quelques jours de vacances chez lui.
1.1.6. Activité ludique
Mémorise ce poème et déclame-le.
A ma mère
Femme noire, femme africaine, oh toi ma mère,
Je pense à toi.
O Dâman, ô ma mère, toi qui me porta sur le dos
Toi qui m’allaitas, toi qui gouvernas mes premiers pas,
Toi qui la première m’ouvris les yeux aux prodiges de la terre, Je pense à toi.
O toi Daman, o ma mère, toi qui essuyas mes larmes, toi qui me réjouissais le coeur,
Toi qui, patiemment supportais mes caprices, comme j’aimerais encore être
près de toi, Etre enfant près de toi.
Femme simple, femme de la résignation, ô toi ma mère, je pense à toi.
O Dâman, de la grande famille des forgerons, ma pensée toujours se tourne vers toi,
La tienne à chaque pas m’accompagne, ô Daman ma mère, comme j’aimerais encore être dans ta chaleur, être enfant près de toi.
Femme noire, femme africaine, ô toi ma mère, merci ; merci pour tout ce que tu fus pour moi, ton fils, si loin, si près de toi.
Camara Laye
1.2.Unité 2 : Les événements familiaux
1.2.1 Activités de mise en situation
Lis les différents documents ci-dessous. Indique la raison pour laquelle ils ont été écrits.
A
B
C D E
F G
1.2.2. Compréhension des documents
a. Sur quelles invitations trouve-on :
– La date de la fête ?
– le lieu ?
– le nom des personnes qui invitent ?
– la raison de l’invitation ?
– la signature ?
– des décorations ?
– un texte écrit à la main ?
b. Explique les différences que tu observes d’une invitation à l’autre.
c. Dégage les caractéristiques des cartes de voeux.
1.2.3. Activités d’exploitation lexicale
Activité d’apprentissage
1. A l’aide du dictionnaire cherche le sens des mots nouveaux trouvés dans les différents documents.
2. Relève et explique les mots qui montrent l’importance de chaque événement.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Le lexique relatif aux événements dans la famille :
naissance d’un enfant, imposition d’un nom au nouveau-né, organisation d’un mariage, anniversaire, préparation d’un repas, veillées, invitations, voisin, moisson, patrimoine, habillement, nourriture, bonheur, hygiène.
1. Complète les phrases suivantes à l’aide des mots de la liste: voisin, hygiène, nouveau-né, veillée, mariage.
a. Penses-tu au nom que nous allons donner au ……….
b. Aline va se marier, elle est en train de préparer ………..et ce soir
sa famille organise une ………...d’adieu
c. Traite ton ……… comme ton frère car il est le premier à te
secourir en cas de malheur.
d. -Il faut nettoyer sa chambre, c’est la règle …………la plus élémentaire.
Lis le poème suivant, relève et analyse les verbes conjugués au passé composé.
Rengaine à pleurer
J’ai beaucoup appris
Et tout entendu
Je n’ai rien compris
Et rien retenu
J’avais entrepris
J’avais entendu
Je m’étais perdu
Je m’étais repris
Puis j’ai tout perdu
Quand ils ont compris
Que j’étais perdu
Ils m’ont attendu
Ils m’ont entendu
Ils m’ont confondu
Puis ils m’ont tout pris
Puis ils m’ont pendu
Puis m’ayant pendu
M’ont donné un prix
Un prix de vertu
Alors j’ai compris :
Tout est perdu.
Annie Monnerie, Le français au présent p. 132 ,
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Definition
En général, on utilise le passé composé pour raconter des actions et des
événements qui se passent avant le moment de la parole du locuteur.
Exemples : Je pense qu’elle est partie.
L’année passée, il a acheté une maison.
Hier, il a plu toute la journée.
– Le passé composé et l’imparfait sont tous deux des temps du passé, mais ils présentent l’action différemment.
– Exemple: Il mangeait quand sa mère l’a appelé.
– Le passé composé présente l’action comme très brève.
– Exemple : Hier, je suis sorti à sept heures.
– Il présente aussi l’action qui dure un certain temps.
– Exemple : Hier, Marie a lu pendant deux heures.
Formation
Auxiliaire être ou avoir au présent de l’indicatif + participe passé.
Exemple : Parler : j’ai parlé ; sortir : je suis sorti
Emploi
1. Le passé composé exprime :
– Un fait accompli à un moment donné du passé.
Exemple : Nous t’avons écouté.
– Une succession d’événements au passé.
Exemple :
Je suis allé avec les enfants à la mer. Ils ont joué au ballon et ont construit
un château de sable, puis ils se sont baignés.
– Une répétition au passé.
Exemple : J’ai vu quatre fois ce film.
– Une durée limitée au passé.
Exemples :
Mon père a travaillé longtemps comme médecin.
Il a fait son choix en dix minutes.
2. Le passé composé s’emploie avec un présent pour exprimer l’antériorité.
Exemples :
Quand on a perdu sa carte bancaire, il faut tout de suite le signaler à la banque.
Ils ont acheté une grande maison : ils ont encore beaucoup de travaux à faire pour la rendre habitable.
3. L’imparfait présente l’action en train de se dérouler en un moment du passé.
Examples
Jean était sur la route quand son ami est parti. Il mangeait quand sa mère l’a appelé.
– L’imparfait est utilisé lorsqu’on ne précise pas la durée de l’action répétée.
– Exemple: Quand Pierre était jeune, il jouait au ballon tous les jours.
– Si la durée pendant laquelle l’action s’est répétée est précisée, on a le passé composé.
Exemple: Pendant deux ans, Aline a habité à la campagne.
c. Je comprends et j’applique
1. Conjugue les verbes au passé composé avec l’auxiliaire avoir
a. Ce matin, je (courir) pour aller à l’école.
b. L’année dernière, nous (prendre) l’avion pour la première fois.
c. Il (acheter) un beau pantalon
d. Nous (déménager) la semaine dernière.
e. Hier soir (ne pas faire) de sport.
f. Tu (inviter) tes amis le week-end dernier?
g. Excuse-nous, nous (ne pas pouvoir) venir hier.
2. Conjugue les verbes au passé composé avec l’auxiliaire être
a. Elle (sortir) de chez elle à 8heures.
b. Nous (partir) seuls.
c. Clément, tu (entrer) dans quel magasin?
d. Les voyageurs (passer) devant la gare.
e. Vous (venir) en taxi
f. Elle (monter) à pied et (descendre) par l’ascenseur.
g. Elles (rester) chez elles.
3. Raconte un événement auquel tu as assisté.
B. Les voix du verbe : voix active/voix passive, voix pronominale La voix passive
a. Activité d’apprentissage
Lis les phrases de la colonne A et observe les transformations faites dans la colonne B
Explique les changements opérés.
A B
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
c. J’ appends et j’applique
1. Activité 1 : Formule quatre phrases différentes à la voix passive.
2. Activité 2 : Mets les phrases suivantes à la voix active ou à la voix passive selon la structure de chacune.
a. Les enfants regardent la télévision.
b. La voiture était conduite par une vieille dame.
c. La patrie est protégée par ses propres citoyens.
d. L’enseignant fait beaucoup de recherches à la maison.
e. Les élèves jouent un grand rôle dans l’apprentissage.
f. Les parents aident leurs enfants à avoir le matériel scolaire.
g. Les joueurs lancent le ballon dans le panier.
h. Les inondations ont été causées par les pluies torrentielles.
i. Le professeur distribue les copies au début des cours.
j. Très tôt le matin, la maman conduit les enfants à l’école.
Activité 3 : Transforme les phrases suivantes à la voix active
a. Les marchandises avaient été emballées dans des caisses de bois par les expéditeurs.
b. Les lettres furent tapées au clavier de l’ordinateur par la secrétaire
c. Des remises étaient consenties à tous ses clients fidèles par ce marchand.
d. La commande sera exécutée dans le plus bref délai par le fabricant.
e. Les livraisons étaient effectuées immédiatement par les employés.
f. En fin de saison, les articles défraîchis sont vendus au rabais par les commerçants.
g. Ce colis, s’il était moins lourd, serait transporté de l’entrepôt au magasin par le commis.
d. La voix pronominale
a. Activité d’apprentissage
Lis les phrases suivantes et identifie les verbes conjugués et celui qui fait
l’action. Explique la différence entre les verbes de la colonne A et ceux de la colonne B
A B
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
À la voix pronominale
Le sujet est à la fois celui qui fait l’action et celui qui en est le bénéficiaire.
Exemple : L’enfant se lave (le pronom « se » désigne la même personne
que le nom sujet enfant. S’il s’agissait d’une personne différente, on aurait eu : l’enfant le lave).
D’une façon générale, la voix pronominale est marquée par l’emploi
du pronom réfléchi (pronom de la même personne que le sujet).
Il existe différents types de verbes pronominaux
1) Les verbes essentiellement pronominaux
Ce sont des verbes qui s’emploient uniquement à la forme pronominale (on
parle alors de verbes pronominaux lexicalisés) :
Exemples : Il se promène (on ne peut pas dire « promener quelqu’un », sauf dans un contexte ironique), se méfier, se débrouiller, se reposer ,se prêter , se lamenter, se décider , se coucher, s’absenter, se baigner,
2) Les verbes occasionnellement pronominaux
Ce sont des verbes transitifs qui sont normalement employés dans une construction non pronominale, mais qui peuvent être aussi employés à la forme pronominale.
1. Je regarde la télévision ou Je la regarde (verbe non pronominal)
Je me regarde dans le miroir (verbe pronominal)
2. Parler / se parler Laver /se laver Regarder / se regarder Donner /se donner
3) Les verbes pronominaux passifs
Le sujet subit l’action mais ne l’accomplit pas.
Exemple : Cette leçon se comprend bien. Ce n’est pas la leçon qui comprend.
Autres exemples
Les aliments se conservent frais Ce ne sont pas les aliments qui conservent
Les habits se salissent vite quand il a plu Ce ne sont pas les habits qui salissent
Le thé se boit toujours chaud Ce n’est pas le thé qui boit
Elle s’appelle Marie.
Le thé se boit chaud ou froid.
Cela se comprend bien.
Comment cela se dit-il en anglais ?
Ce mot s’emploie rarement.
Cela ne se fait plus.
Ce plat se mange froid.
Le sujet se place devant le verbe.
Ce proverbe se traduit facilement en russe.
Le salon se trouve en avant.
Cette revue ne se vend pas ici.
Cette bouteille s’est vidée rapidement !
Cela se voit rarement.
4) Les verbes pronominaux réfléchis
Le sujet subit l’action qu’il effectue.
Exemple :
La reine se regarde dans le miroir. : Elle regarde-elle même.
S’asseoir, se promener, s’endormir, se rassasier, s’agenouiller,
5) Les verbes pronominaux réciproques
Les sujets subissent une interaction.
Exemple : Ces deux frères se battent souvent. → Ils se battent entre eux.
S’aimer, se prêter, s’entraider, se réconforter, se rencontrer, se réconcilier, …
6) Les verbes pronominaux subjectifs ou irréfléchis
Le sujet ne subit pas l’action qu’il effectue. Ces verbes sont souvent suivis d’une préposition.
Exemple : Marc se moque de son frère. → Marc ne se moque pas de lui-même.
– S’apercevoir (de quelque chose) ;
S’attaquer (à un problème) ;
S’attendre (à quelque chose) ;
– Se douter (de quelque chose ;
– Se saisir (d’une occasion) ;
S’emparer (de quelque chose) ;
– Se débarrasser de quelque chose
Se doter (de quelque chose) etc.
7) Les verbes pronominaux de sens successif
Un petit nombre de verbes pronominaux définissent des relations de connectivité temporelle ou spatiale :
• Les jours se suivent.
• Les révélations s’enchaînent.
Dans « Les jours se suivent », le sens est qu’un jour suit un autre jour, donc l’action est suivre, l’agent est les jours, et l’objet est un autre jour dans ce cas, l’objet est différent de l’agent.
c. J’ apprends et j’applique
Activité 1: Pour chaque type de verbes pronominaux, donne trois exemples employés dans des phrases.
Activité 2: Groupe les phrases selon qu’elles sont à la voix active, passive ou pronominale.
1. Le plombier répare le robinet .
2. Le convoi est surveillé par la police.
3. La vallée est inondée par la Meuse.
4. Le journaliste présente le film.
5. Les baigneurs sont surveillés par le moniteur.
6. L’arbre a été déraciné par le vent.
7. Elle se regarde dans le miroir.
8. Gutenberg a inventé l’imprimerie.
9. Le fleuve inonde la région.
10. Elle s’est acheté un livre de lecture.
11. La mairie organise la fête.
12. Je me gare ici tous les jours.
13. Ils se regardent dans le miroir.
14. Nous nous parlons pour passer le temps.
15. Les exercices sont faits par les élèves.
16. Il se lave soigneusement.
17. Le serpent attaque le castor.
18. Les enfants découvrent une grotte.
1.2.5. Activité de production
A. Activité d’expression orale
Jeu de rôles sur un événement dans la famille : Imposition du nom au nouveau –né
– Imagine un événement d’imposition du nom au nouveau- né dans une famille et joue la scène avec tes camarades.
– C’est l’anniversaire de ton ami(e). Tu fais partie des invités. Imagine la scène et joue-la avec tes camarades.
B. Activité d’expression écrite
Rédiger une carte postale, de voeux, une lettre d’invitation ou de remerciement
1.3. Résumé du contexte
1.4. Evaluation du contexte
Texte : Ma mère
J’aime ma mère. Aïe ! Je l’aime comme tu ne peux pas savoir. A la mort de
mon père, j’étais âgé de quelques années seulement. Ma mère entreprit
donc de m’élever. Elle y a apporté une sollicitude* extrême. Elle a fait
tout, m’entends-tu ? Tout ce qu’il croyait devoir faire pour mon bien. Elle me
gavait* de nourriture, de bonne nourriture. Chaque soir, elle me plongeait
dans une énorme marmite pleine d’eau tiède et me frottait longuement
tout le corps. Trois fois par semaine elle m’envoyait écouter les leçons du
catéchiste. J’étais mieux habillé que les gosses de mon âge qui avaient leur
père. Nous dormions sur des lits de bambous des deux côtes du feu que ma
mère ne cessait d’attiser* la nuit, tandis qu’elle me racontait des fables ou
me parlait de mon père, de son enfance à elle, du pays ou elle était née, de
ma grand-mère morte peu avant ma naissance.
Certaines nuits, nous entendions hululer un hibou ou hurler un chimpanzé ;
je me faisais tout petit dans mon lit et ma mère en riant me disait : « N’aie
pas peur ainsi, fils : il ne viendra pas tout de même pas te chercher là, devant
moi… »D’autres nuits, la pluie crépitait sur le toit, tandis que de violentes
rafales* balayait la cour, agitaient les arbres là-basderrière le village ; alors
ma mère me disait : « Mon Dieu : écoute les mangues tomber. Un qui va être
content demain, c’est toi, pas vrai ? »
Oh !elle me corrigeait* souvent et sans ménagement. Mais le souvenir
même de ces punitions me la rend encore plus chère. Tout ce qu’elle était
pour moi, je ne l’ai réalisé que ce jour où j’ai souffert pour la première fois de
ma vie : ma mère était allée m’inscrire à l’école de la ville. Désormais, cinq
jours sur sept, je serais séparé d’elle. J’ai pleuré ce jour-la comme jamais
je ne pourrai le faire… J’ai bien fini par me faire à cette nouvelle existence,
mais au début, ce fut difficile…
A l’école, je me montrai buté, sombre, timide, toujours au bord des larmes,
ce qui m’attira de nombreuses brimades…Je ne crois pas que rien au monde
soit aussi abondant que l’amour d’une mère pour son enfant. Peut-être bien
que j’exagère ; mais la mienne m’a vraiment trop aimé pour que je pense
autrement.
EZA BOTO, Ville cruelle, Présence africaine.
*Pour faciliter la lecture
Sollicitude : une très grande attention, une attention affectueuse.
Elle me gavait : Elle me faisait trop manger, elle me bourrait de nourriture.
Attiser : Elle activait le feu
Rafales : La pluie faisait entendre des craquements sur le toit.
Elle me corrigeait : Je recevais une punition sévère.
1.4.1. Compréhension du texte
a. Quel sentiment éprouve l’enfant pour sa mère ?
b. Quel membre de sa famille meurt quand il était encore tout petit ?
c. Qu’est ce que la mère a fait pour son fils ?
d. Que faisait-elle chaque soir ?
e. Quand l’enfant réalise-t-il que sa mère lui était très chère ?
1.4. 2 .Activités d’exploitation lexicale
a. Relève et explique les mots et expressions qui relatent l’attention de la mère pour son fils.
b. Relève et explique les mots et expressions qui décrivent les bruit de la nuit.
1.4.3 . Activités d’exploitation grammaticale
A. Mets les verbes de cette phrase au passé composé.
« A l’école, je me montrai buté, sombre, timide, toujours au bord des larmes, ce qui m’attira de nombreuses brimades… »
B.A quel temps sont la majorité des verbes du texte « Ma mère » Pourquoi ?
C. Conjugue les verbes entre aux temps passés de l’indicatif : Imparfait ou passé composé.
Julie est au commissariat de police après le cambriolage de son appartement
Le policier : Donc cet après-midi il n’y (avoir) personne chez vous.
Julie : Non, mon mari (partir) ce matin. Mes deux filles (sortir) vers 13heures.
Moi, je ( partir) à 14heures.
Le policier : Et c’est vous qui (revenir) la première ?
Julie : Oui, je (rentrer) à 17heures.
Le policier : Vous dites que vous (voir) les voleurs…
Julie : Oui, je les (voir). C’était deux hommes. Quand ils me (apercevoir) , ils ( sauter) par la fenêtre .
Le policier : Vous dites qu’ils (emporter) des bijoux ?
Julie : Oui, ils les (trouver) dans l’armoire.
Le policier : Une montre ?
Julie : Une belle montre Cartier. Ils (la ) (prendre)
Le policier : Vos petites cuillères en argent ?
Julie : Ils les (emporter) aussi.………………………….
Panorama 2, Cahiers d’exercices page 13
D. Remplace les groupes soulignés par des pronoms personnels
1. Elle prépare le repas de la maisonnée
2. Elle nourrit son fils
3. La maman surveille la propreté de son fils.
4. Il faut remplacer la provision de bois.
5. La mère parle souvent à son fils
6. Le Directeur a rappelé le réglement aux élèves .
C. Les voix verbales
a. Fais la transformation passive des phrases suivantes :
1. Les enfants ramassent les fruits
2. Julie lance la balle
3. Emmanuel cherche son téléphone.
4. Le chat mange tout le poisson.
5. Le policier donne une amende au chauffeur ivre.
6. Le chien mordu le voleur.
7. Jeremy regarde les dessins animés.
8. Le banquier accepte la demande de crédit.
b. Raconte ta journée de travail en utilisant les verbes pronominaux.
1.4.4. Activité de production
A. Activité d’expression orale
Imagine une famille idéale sans aucun problème. Fais-en une description
d’une page et présente-la à tes camarades.
B. Activité d’expression écrite
Ecris une carte d’invitation à tes camarades pour les inviter à ton anniversaire.
1.5 Activité ludique
Lis, mémorise et déclame ce poème
Bonne fête à toi
Par ce poème je te souhaite une bonne fête
Que ce jour soit paisible et plein d’espoir
Que ce jour soit douceur du matin au soir
Par ce poème, je te souhaite une joyeuse fête
Les jours de fête sont nombreux, événements ou anniversaire
Un seul jour plein de sens dans une vie qui n’est que passagère
Profite des moments qui te sont donnés à vivre tels des cadeaux
Chaque instant de notre existence est un doux voyage en bateau
Que ce message pour te souhaiter bonne fête touche ton coeur
Que ces belles phrases ouvrent grandes les portes du bonheur
Que ces quelques mots effacent tous les maux et soucis
Que ce texte de poésie dessine une vie ou tout te sourit
Par ce poème je te souhaite une bonne fête
Que ce jour soit paisible et plein d’espoir
Que ce jour soit douceur du matin au soir
Par ce poème, je te souhaite une joyeuse fête
CONTEXTE 2: SPORTS ET LOISIRS
Compétence clé: Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec les sport et loisirs.
Activité introductive du contexte
1. Décris les actions et les attitudes de différents personnages observés sur l’image
2. Que penses-tu de l’attitude de l’élève qui ne joue pas?
3. Que ferais-tu à la place de ses camarades ?
2.1. Unité 1 : Les sports
2.1.1 .Activité de mise en situation
Observe l’image et réponds aux questions suivantes :
– Décris les actions des personnages.
– Où sont-ils ?
–A ton avis, cette activité les intéresse-t-elle ?
Texte : L’esprit du sport
Et maintenant, rêvons un peu. Le sport est un jeu, mais ce jeu, avec ses hasards et ses luttes, avec des règles qui traduisent et qui limitent une volonté de vaincre, est une image de la vie. Pourquoi ne pas voir dans le
fair-play sportif un cas particulier d’un fair-play généralisé ou le respect de l’adversaire remporterait sur la haine et le parti pris ?
Remarquons, je vous prie, que la loyauté dans le jeu ne suppose en aucune façon, un renoncement au désir de victoire ni une baisse de la combativité. Il suppose seulement de la justice dans la force. […]
Le sport ne consiste pas à tuer son adversaire, à l’écraser, à l’humilier, mais à jouer avec lui, non pas comme le chat joue avec la souris, mais comme l’enfant joue avec l’enfant, c’est-a-dire à se servir de lui, sans l’abaisser, pour développer les capacités humaines. Dans le sport, grâce au fair-play, le vainqueur s’élève grâce au vaincu et il élève le vaincu en même temps
qu’il s’élève lui-même. Il est bon, il est juste de gagner, à condition d’avoir tout fait pour que l’autre puisse gagner aussi.
Ah ! comme les sociétés feraient bien de prendre exemple sur le fair-play et les hommes politiques sur les sportifs dans leurs conceptions de la véritable égalité, de la sélection et de la hiérarchie.
Jean d’Ormesson, l’Equipe –week-end, 18-19nov 1979.
2.1.2. Activité de compréhension du texte
1. Quels maux faut-il éviter dans le sport ?
2. Quelles sont les valeurs décrites dans ce texte ?
3. A qui ce texte s’adresse-t-il ?
4. Relève les mots ou les groupes de mots qui révèlent la présence de l’auteur.
2.1.3. Activité d’exploitation lexicale
a. Activité d’apprentissage
1. Cherche la signification des mots suivants et réemploie-les dans
une autre situation : adversaire, parti pris, renoncement, humilier, sélection, hiérarchie.
2. Trouve et explique les mots de même champ lexical que « sport »
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Le lexique relatif aux sports : football, basketball, volleyball,
handball, jouer, sauter, tomber, lancer, dribbler, siffler, terrains de
jeu, équipe, co-équipiers, arbitre, spectateurs, but, dribble, tir, hors
-jeu, sifflet, natation, arbitre….
c. Je comprends et j’applique
a. Complète le texte en remplaçant les pointillés par les mots choisis dans la liste suivante:
Paniers, équipe, joueur, coups francs, ligne de touches, arbitre, rencontre, passaient, réserve, spectateurs, match, coéquipiers, lancer, gradins, terrain, ballon, rebondir, inscrire, adversaires, fautes, panneau, tickets, la marque, dribler, assister, tribune, siffler, jeu, supporter, raquette, centre, lancer.
Kigali, le…… Cher ami,
Laisse-moi te raconter la très ….sportive à laquelle je viens d’…. Tu sais que je suis un ….acharné de l’….de mon collège. : Les Comètes. Je suis là dans la tribune pour l’encourager.
Cet après-midi, sur le …. du collège, il y a eu un …terrible. Tous les ….avaient été vendus. Il y avait beaucoup de monde. Assis à une bonne place sur les… de la…j’ai bien vu tout, mais je n’ai pas entendu l’….siffler le début de la partie, parce que les…criaient tout le temps.
Les Comètes ont rapidement…les premiers ….chez les Bolides qui étaient leurs….
Ils jouaient bien, au lieu de ….tout le temps les Bolides, pour les éviter, ils…..le…..a leurs…dès qu’ils le recevaient.
Après six minutes de jeu, la …était déjà de 12 à 4pour nous. Mais hélas, trois fois de suite l’arbitre a …contre nos joueurs qui commençaient à s’énerver et à commettre des …dans la ….Les Bolides ont eu droit à deux ….Heureusement, au second ….., le ballon …contre le…et il est revenu vers notre No 4qui l’a ….vers le ….du terrain. Le …a repris,
plus rapide que jamais. Cependant le ballon a rarement dépassé les…
Finalement, nous avons gagné avec 8 points d’écart.
Ça m’encourage à m’entrainer pour essayer de devenir d’abord… puis …de l’équipe.
En attendant de te revoir au prochain match, je te serre cordialement la main.
Ton ami Nicéphore.
b. Explique ce proverbe : « On ne change pas l’équipe qui gagne »
2.1.4. Activité d’exploitation grammaticale
Le mode impératif
A. Impératif présent
a. Activité d’apprentissage
1. Identifie le mode et le temps des verbes des premières phrases
des premiers paragraphes du texte« L’esprit du sport » : « …. rêvons …. », « Remarquons…. »
2. Transforme cette forme verbale en la mettant à la deuxième personne
du singulier et du pluriel.
3. Qu’exprime ce verbe ?
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Formation de l’impératif
– L’impératif n’a que trois personnes : la 2ème personne du singulier et du pluriel ; la première personne du pluriel.
Exemples :
– Regarde ces sportifs! Ils sont si forts.
– Regardons tous devant nous !
– Regardez tout ce qui vous intéresse !
Règle : Il n’y a pas de pronoms sujets.
- L’impératif a deux temps : l’impératif présent et l’impératif passé
L’impératif présent : les formes sont celles de l’indicatif présent pour les trois personnes
Exemples
– Tu visites le parc---------------Visite le parc !
– Nous visitons le parc-------------Visitons le parc !
– Vous visitez le parc---------------Visitez le parc !
– Pour les verbes dont la deuxième personne est terminée par -es, la
terminaison est -e
– Pour le verbe aller :
Exemples
– Tu vas au parc. -------------Va au parc !
– Nous allons au parc. ----------------Allons au parc !
– Vous allez au parc. --------------Allez au parc !
Impératif des verbes pronominaux
– Protège-toi contre les animaux féroces !
- Protégez-vous contre la pluie !
– Protégeons-nous contre les intempéries !
Lorsque l’impératif est suivi des pronoms en et y on ajoute -s pour l’euphonie.
Exemple : Vas-y ! Donnes-en !
Quatre verbes ont un impératif irrégulier ; les formes sont celles du subjonctif
présent :
– Avoir : aie, ayons, ayez
– Savoir : sache, sachons, sachez
– Etre : sois, soyons, soyez
– Vouloir : veuille, veillons, veuillez
Emploi de l’impératif présent
L’impératif présent exprime un ordre, une défense, un souhait, une demande.
Exemples : Nous allons être en retard. Dépêchons-nous !
N’entrez pas ici !
Passez de bonnes vacances !
Excusez-moi !
L’impératif a une valeur de futur immédiat ou plus lointain.
Exemples :
1. Ferme la porte en sortant ! (Futur immédiat)
2. Quand vous serez à Kigali, téléphonez-moi. (futur lointain)
Remarque : Pour donner un ordre à la 3ème personne du singulier, ou du
pluriel, on emploie le subjonctif :
Exemples : - Qu’ils viennent à midi !
- Que personne ne sorte !
N.B. Notons qu’il existe également l’impératif passé. Il est formé d’un auxiliaire conjugué à l’impératif présent plus le participe passé.
Son emploi est peu fréquent. Il indique qu’un fait devra être accompli avant un moment déterminé du futur.
Exemples :
–– Sois parti d’ici au plus tard à dix -sept heures !
–– Ayez fini dans une heure !
c. Je comprends et j’applique
1. Justifie le mode et le temps employés dans les phrases suivantes:
a. Pratiquez souvent du sport
b. Respectez les règles du jeu.
c. Défendons notre but.
d. Echauffe-toi avant de commencer le match.
2. Décris les situations où un capitaine d’équipe donne les ordres aux joueurs.
a. Ne passez pas par n’importe où !
b. Suivez les ordres qui vous sont donnés !
c. Restez dans vos positions!
3. Mets les verbes aux temps exigés par le contexte
a. Ne (avoir) pas peur de poser des questions aux capitaines.
b. (Etre : première personne du pluriel) prêt à attaquer l’adversaire !
c. (Raconter : Imp. Présent, -moi une histoire de footballeurs amateurs.
d. (Sortir : imp. Passé 2 p.s) du terrain pendant la pause.
B. Les déterminants démonstratifs et les déterminants possessifs
B1. Les déterminants démonstratifs
a. Activité d’apprentissage
A quoi servent les mots soulignés dans cette phrase ?
Regarde ce gros éléphant et cet hippopotame : ils tirent de toutes leurs forces sur cette corde
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Le déterminant démonstratif est un mot placé devant un nom pour indiquer que l’on désigne l’être ou la chose nommés.
Les déterminants démonstratifs sont ce et cet au masculin, cette au féminin singulier et ces au pluriel.
c. Je comprends et j’applique
1. Place devant chaque nom le déterminant démonstratif qui convient
…..bateau …. enfants …. aéroport ….arbre ….pirogue …..haricot
…avion …voitures ….femmes ….piano ….élève ….femmes
….hôpital
2. Complète avec les déterminants démonstratifs qui conviennent
Je voudrais acheter ….maison. Est-ce que ….règle est à toi? Comment
cuisine -t-on …ignames? Qui est le père de …enfant? D’où vient….
hérisson? Regarde ….grandes pirogues?
B2. Les déterminants possessifs
a. Activité d’apprentissage
• A quoi servent les mots soulignés dans cette phrase ?
Je revois mon village avec ses cases rondes aux toits coniques.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
• Le possessif s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il détermine.
Exemples:
J’aime mon père.
J’aime ma mère.
J’aime mes soeurs.
Les enfants aiment leur école.
Pierre aime sa soeur, ses parents.
• Il s’accorde en genre, en personne et en nombre avec le possesseur.
Exemples :
Il/elle aime son père
Il/elle aime sa mère
Ils aiment leurs parents
Formes des déterminants possessifs
Remarque: Les formes mon, ton, son sont employés devant les noms
féminins commençant par une voyelle ou par un h muet pour des raisons
euphoniques.
Exemples :
Aujourd’hui, mon amie Lucie est contente.
Je te demande ton impression sur ce match.
C’est son habitude d’aller à la bibliothèque.
c. Je comprends et j’applique
1. Relève et analyse les déterminants possessifs
J’aime mon père
J’aime ma mère J’aime mes soeurs
J’aime mes frères
De tout mon coeur
Et tante et oncle
Oui tout le monde
Oui tous sauf moi
Quand je n’ai pas
Mon chocolat.
2. Retiens et déclame ce poème
3. Note le déterminant correct dans les phrases suivantes.
a. Je te présente mon/leur/ses mari.
b. Nous habitons chez mes/notre/mon/ parents.
c. Il vit à Lyon avec sa/nos/son/ frère.
d. Vous travaillez dans la société de nos /votre/ma/ frère.
e. Ils aiment être avec leurs/ton/ votre amis.
f. Elles ne connaissent pas ton/ta/mon femme.
g. Vous vivez encore chez votre/vos/notre/ parents?
h. A Paris, je peux loger chez mes/mon/leurs/ copain Victor.
4. Complète avec mon, ma, mes
La mère: Olivier, ta valise est prête ?
Olivier: Oui Maman, j’ai ….raquette de tennis, ….appareil photo,
….rollers, …..maillot de bain,…lunettes de plongée,…….bandes
dessinées, …..et puis bien sûr ….pulls,……pantalons,….chaussures de
sport, …..tee-shirts, ….sous-vêtements, ….chaussettes. Tu vois, tout est prêt.
La mère : Je crois que tu as oublié quelque chose.
Olivier: Ah oui,….brosse à dents.
2.1.5. Activité de production
A. Activité d’expression orale : Débat
Débat sur l’importance des sports dans la vie de chacun. Dans le groupe,
les uns défendent l’importance des sports, les autres trouvent que les
sports ne sont pas indispensables, les autres sont indifférents. Le modérateur sera choisi dans le groupe.
B .Activité d’expression écrite : Narration
Raconte le déroulement d’une activité sportive : un match, une journée de compétition sportive.
2.1.6. Lecture supplémentaire
Un homme fort
On ne voulait pas le croire, mais on ne s’est pas aperçu qu’il était fort à la
manière calme avec laquelle il a quitté sa chaise et s’est dirigé, la tête haute,
vers un tas de buche. Il s’est baissé et en a pris une, longue et ronde. Elle
avait encore des noeuds, de la mousse et des ergots comme un vieux coq.
D’abord, il l’a tenue au-dessus de sa tête et s’est écrié : « Regardez, elle
est plus dure qu’une barre de fer, et pourtant, moi qui vous parle, je vais la
casser en deux sur ma cuisse, comme une allumette.
A ces mots, les hommes et les femmes se sont tus, ils se sont regardés,
ils se sont dressés, comme dans une église. Ils ne se moquaient plus de
lui, je vous assure. Ils admiraient déjà l’homme fort, immobile et muet. On entendait ronfler un enfant derrière eux.
Quand il a senti qu’il les dominait il s’est mis bien droit ; il a plié le genou et a levé la buche avec lenteur. Ses bras se sont tendus et il l’a tenue suspendue un moment. Tout le monde l’observait …puis il l’a abattu …han !...et d’un seul coup, il s’est cassé la cuisse.
Jules RENARD, le vigneron dans sa vigne
2.2 Unité 2: Les loisirs
2.2.1 Activité de mise en situation
Observe l’image et fais un commentaire.
Texte : Tu viens au match avec moi ?
– Aujourd’hui, l’équipe du Rwanda joue au stade Amahoro. Tu viens voir le match avec moi ?demande Albert à sa cousine Vestine.
– Le football, c’est un jeu de garçon, lui répond celle-ci.
– Tu sais, j’ai des amis qui vont au stade avec leurs femmes, fait remarquer Albert. C’est un beau spectacle.
– Albert a convaincu Vestine de venir avec lui. Tous deux sont assis dans les tribunes. Le match va commencer. Dès que les joueurs ont le ballon et s’approchent des buts adverses, de grands cris montent dans le stade.
– Ils vont marquer ! Espère Albert. Mais le goalkeeper adverse fait un beau plongeon pour arrêter le tir. Le ballon est maintenant de l’autre côté du terrain. C’est au tour du gardien de but rwandais d’essayerd’attraper le ballon. Il saute mais le tir de l’attaquant est splendide et le ballon passe trop loin : le Rwanda encaisse un but.
– Bravo, crie Vestine, quel beau but. Mais dans le stade, c’est le grand silence.
– Tu as raison, lui dit Albert, le but est magnifique, mais si tu encourages l’adversaire, tu te fais mal voir.
– Je comprends que les gens soient déçus, mais on peut quand même
féliciter ceux qui jouent bien. De toute les façons, je suis sure que l’équipe du Rwanda va se rattraper.
La deuxième mi-temps a débuté. Les joueurs rwandais veulent rattraper leur
retard. Ils vont tous à l’attaque et ne tardent pas à marquer un but. C’est la
joie dans le stade. Mais quelques minutes plus tard, l’arbitre siffle un penalty
pour le Rwanda. C’est le silence et la déception dans le stade. Quand le
joueur s’élance pour tirer, des spectateurs crient pour le déconcentrer.
On entend même quelques insultes lorsque le but est marqué.
– Je ne comprends pas cette attitude, dit Vestine. Les joueurs rwandais
ont fait une faute, ça peut arriver, tant pis pour eux.
– Mais bientôt, tout le monde est content car Le Rwanda marque un deuxième but juste avant la fin du match.
– Alors, c’est un beau spectacle ? demanda Albert en sortant du stade.
– Oui ! répond Vestine. Mais certains spectateurs n’ont vraiment pas l’esprit sportif ! Ils sont trop chauvins.
– Tu as raison. Prendre des buts, ça fait partie du jeu. Et même lorsque l’équipe que l’on aime ne gagne pas, ce n’est pas si grave !
2.2.2. Activité de compréhension du texte
a. A quel spectacle Albert invite- t-il Vestine ?
b. Pourquoi Vestine ne peut-elle pas venir au stade ?
c. Le Rwanda marque- t-il le premier but ? Décris l’action.
d. Quelle est la réaction dans le stade ? Et celle de Vestine ?
e. Qu’est-ce que tu penses de ces deux réactions ?
f. Qui marque un but au début de la deuxième mi-temps ? Ensuite ?
g. Comment voit-on que certains spectateurs sont anti-sportifs ?
h. Quel est le score à la fin du match ?
2.2.3. Activité d’exploitation lexicale
a. Activité d’apprentissage
1. Relève dans le texte et explique les mots et expressions relatifs au sport.
2. Fais une recherche à la bibliothèque et parle d’autres genres de loisirs.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Lexique relatif aux loisirs
Un spectacle, le match, la lecture, le cinéma, un film, la danse, des
danseurs/des danseuses, des musiciens/des musiciennes, des chanteurs/
des chanteuses, chansons, concert, lecture, exposition, théâtre, voyage,
excursion, parc, tourisme, hôtel, visite, rendre visite à quelqu’un, natation…
c. Je comprends et j’applique
1. Complète les phrases suivantes avec le lexique relatif aux loisirs
a. Albert invite Vestine au …..de football mais Vestine n’aime pas ce genre de …..
b. -Il y a ……du chanteur compositeur Byumvuhore au campus, tu viens avec moi?
-Non, je suis désolé, ce soir je vais………à un ami malade.
c. -Aimes-tu écouter le ……radiophonique Urunana ?
-Non, moi j’adore regarder les….. rwandaises traditionnelles à latélévision.
d. Les touristes ont fait une ……dans le parc des volcans.
a. Est-il vrai que le cinèma est le septième art ?
2. Ecris un court dialogue dans lequel tu emploies le lexique se rapportant aux loisirs.
2.2.4. Activité d’exploitation grammaticale
Les substituts/pronoms démonstratifs, les substituts possessifs
A. Les substituts /pronoms démonstratifs
a. Activité d’apprentissage
Observe les phrases suivantes et donne la nature des mots en gras:
2. Ce crapaud crie fort tandis que celui-là ne crie pas.
3. Je vois plusieurs robes : celle qui est dans la valise est plus jolie.
4. Les animaux carnassiers sont dangereux : ceux qui sont moins cruels sont le chat et le chien.
5. Quelles bananes as-tu mangées ? Celles qui étaient mûres.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel.
Les pronoms démonstratifs sont celui, celle, ceux et celles.
Les pronoms démonstratifs réfèrent à une personne/chose et s’accordent en genre et en nombre avec les noms qu’ils remplacent ou représentent. Les pronoms démonstratifs ne sont jamais utilisés seuls : ils sont utilisés
1. Avec une proposition relative :
Quelle fille préférez-vous ? Celle qui est éloquente.
Quelles vidéos as-tu apportées ? Celles que tu voulais regarder.
Quel crayon choisis-tu ? Celui qui écrit bien !
Quels papiers voudrais-tu ? Ceux que tu as laissés dans ton bureau.
2. Avec de+nom :
Derrière la maison, il y a ma voiture et celle de mon père.
J’ai deux cahiers : celui de Joseph et le mien.
3. Avec -ci ou -là
Tu vois ces maisons : j’habite celle-ci et Hélène habite celle de mon père.
Tu vois ces étudiants : celui-ci est fort et celui-là est moyen.
Suivi de –ci et-là, les pronoms démonstratifs peuvent signifier dernier et passé.
Exemples :
1. J’ai connu ces deux personnes à l’université. Celle-ci est devenue architecte ; celle-là est devenue médecin.
2. Je travaille sur ces deux projets. Celui-ci est plus intéressant que celui-là.
Ceci et cela sont aussi des pronoms démonstratifs. Ils sont pour la plupart utilisés lorsqu’on se réfère aux idées, aux faits ou aux situations :
Exemple :
Je peux te dire ceci : je ne te comprends pas.
Cela est utilisé pour signaler une action ou une idée qui a eu lieu précédemment :
Exemples :
1. Je lui ai dit que j’étais malade. Cela l’a inquiété.
2. Il ne veut pas étudier. Je ne comprends pas cela.
N.B. Dans le langage parlé, cela est remplacé par ça. Ce remplace
normalement cela et ça quand ils sont des sujets du verbe être :
Exemples :
Cela devient monotone. Ce sont des événements importants.
Ça va bien. C’était une belle journée.
c. Je comprends et j’applique
1. Remplace les mots en italique par le substitut démonstratif approprié.
a. C’est la voiture que nous avons achetée.
b. J’ai jeté les meubles qui étaient usés.
c. Il m’a parlé de ses problèmes et des problèmes de ses parents.
d. Il a mangé le dessert et le dessert de son père.
e. As-tu vu l’émission que Radio Rwanda a présentée ?
2. Fais l’exercice en suivant le modèle.
Modèle : Je vais acheter cette chemise-ci, et toi ?
Moi, je vais acheter celle-là.
a. J’aime ce pantalon-ci, et toi ?
b. J’ai apporté ces cassettes-ci, et toi ?
c. Je veux entrer dans ce restaurant-ci, et toi ?
d. Je vais chanter cette chanson-ci, et toi ?
e. Je prends cet autobus-ci, et toi ?
c. Je comprends et j’applique.
A. Les pronoms possessifs
a. Activité d’apprentissage
Observe les phrases suivantes et souligne les pronoms possessifs.
Il a oublié son stylo en classe. Le mien qui écrit bien restera toujours dans ma poche. Pourquoi est-ce que vous négligez vos matériels ? Et pourtant les leurs sont bien entretenus. Vous dites souvent que vos chances sont diminuées. Par contre les nôtres sont maximisées.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel.
Le mien, les leurs, les nôtres sont des pronoms possessifs.
Les pronoms possessifs
Un pronom possessif remplace un adjectif possessif+un nom. Il
s’accorde en genre et en nombre selon le groupe nominal qu’il remplace/représente :
Exemples :
Pierre met sa cravate. Jacques aussi met sa cravate.
• Pierre met sa cravate. Jacques aussi met la sienne.
Jacques prend son vélo. Joseph aussi prend son vélo.
• Jacques prend son vélo. Joseph aussi prend le sien.
La contraction qui se fait quand à ou de précède le ou les donne pour les
pronoms possessifs : au mien, aux tiens, aux siennes, du nôtre, du vôtre, des leurs, etc.
Autres constructions utilisées pour exprimer la possession sont être à+ nom et appartenir à + nom.
Ce livre est à Bénite. Ce livre appartient à Bénite.
Ce livre est à elle. Ce livre lui appartient.
c. Je comprends et j’applique
A. Remplace l’adjectif possessif+nom par un pronom possessif.
1. Mon père 6. Votre piscine
2. Ton cousin 7. Leur profession
3. Ses parents 8. Leurs enfants
4. Sa ville 9. Notre maison
5. Notre travail 10. Ma fille
B. Emploie un pronom possessif pour remplacer les mots en italique
1. J’ai rencontré ton frère et son frère.
2. Il a joué avec sa cousine et ta cousine.
3. Elle a téléphoné à ses parents et à mes parents.
4. J’ai lu ta lettre et leur lettre.
5. Elle a besoin de tes conseils et de nos conseils.
C. Les prépositions
a. Activité d’apprentissage
Souligne les prépositions qui se trouvent dans les phrases suivantes:
1. Tu viens voir le match avec moi ?demande Albert à sa cousine Vestine.
2. Albert a convaincu Vestine de venir avec lui. Tous deux sont assis dans les tribunes.
3. Mais le goalkeeper adverse fait un beau plongeon pour arrêter le tir.
Le ballon est maintenant de l’autre côté du terrain. C’est au tour du gardien de but rwandais d’essayer d’attraper le ballon. Il saute mais le tir de l’attaquant est fort.
4. Ils vont tous à l’attaque et ne tarde pas à marquer un but. C’est la joie dans le stade. Mais quelques minutes plus tard, l’arbitre siffle un penalty pour le Rwanda. C’est le silence et la déception dans le stade. Quand le joueur s’élance pour tirer, des spectateurs crient pour le déconcentrer.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Les prépositions sont des mots ou groupes de mots invariables qui servent à relier un élément de la phrase à un autre.
Les prépositions indiquent généralement le rapport de sens qui unit les éléments : la possession, le lieu, la distance.
Exemples :
– De moi à toi, la distance est très infinie.
- Il souhaite la maison de son père.
– La balle est à toi. - Cela se garde en tête.
Dans d’autres cas les prépositions sont de simples outils de grammaire qui n’indiquent pas de rapport de sens précis.
Exemples :
• Ce restaurant est difficile à trouver.
• Elle tremblait de peur.
• D’emblée, on s’est intéressé à la finalité de l’homme, noir ou blanc. On
n’a rien à faire avec la peau.
• Beaucoup de gens ne savent pas qu’ils sont malades.
• Une salle de bain, une chambre à coucher.
c. Je comprends et j’applique
1. Complète le texte par les prépositions ‘’pour, à, sur, par, de.
Hier soir , j’ai été suffisamment amusé……..mon chien qui m’a vu et a fait un geste…..ne pas prendre……. néant. Il était assis…… une table et a vu un chat qui dévorait un souriceau. Passant …….la porte d’entrée, il a su libérer le souriceau qui était……moitié mangé. Il l’a pris et l’a enveloppé dans des haillons qui étaient……..côté ….... l’armoire. Le chien peut aussi faire du bien……..son semblable comme les hommes le font aux autres humains.
2. Même exercice
Titi tremble ….peur devant le chien. Manga va au Lycée …vélo.
J’aime les glaces ….la vanille. Il a des billes ….son sac. Elle part …..l’école…..sept heures. Je dois aller….le coiffeur et après-midi. Veux-tu venir….moi …cinéma ? Il nous a promis qu’il arriverait … huit heures et huit heures trente.
3. Choisis la préposition qui convient.
e. Je voyage(en/dans) avion.
f. J’ai colle un timbre (au-dessus/sur) l’enveloppe.
g. Il m’a aidé (par /pour) gentillesse.
h. Je l’ai remercié (par/pour) son aide.
i. Il achète sa viande (chez/à ) la boucherie.
j. Ne jouez pas (près de/après) la route.
k. Nous arriverons (entre/vers) trois heures et demie.
2.2.5. Activités de production
A. Activité d’expression orale
Fais un travail de recherche sur les loisirs des gens de ta région et fais un exposé devant la classe.
B. Activité d’expression écrite
Rédige un dépliant touristique d’un site touristique connu : Le parc national
de l’Akagera, Le parc national de Nyungwe, Le parc national des volcans, les musées nationaux….
2.2.6. Activité ludique
Chanson
Mémorise et chante cette chanson
Sur le pont D’Avignon
Refrain: Sur le pont d’Avignon,
On y danse, on y danse
Sur le pont d’Avignon,
On y danse tout en rond
1. 1. Les belles dames font comme ça
Et puis encore comme ça
Refrain
2. Les beaux messieurs font comme ça
Et puis encore comme ça
Refrain
3. Les cordonniers font comme ça
Et puis encore comme ça
Refrain
4. Les blanchisseuses font comme ça
Et puis encore comme ça.
2.3. Résumé du contexte
2.4. Evaluation du contexte
TEXTE « Ma première boum »
Philippe est un camarade de classe. Il a la chance d’avoir des parents compréhensifs. Pour son anniversaire, en effet, ils l’avaient autorisé à réunir tous ses copains chez lui, un samedi après-midi. Afin que nous soyons plus à l’aise, ils nous laissaient nous amuser entre nous. Chaque invité devait apporter des disques, des gâteaux, et des jus de fruits. J’étais de la fête, mais le plus dur restait à faire : arracher leur permission à mes parents.
Je connaissais bien mon père et ma mère. Les convaincre n’allait pas être chose facile. Pour eux, j’avais toujours dix ans: impossible de leur faire admettre que je puisse sortir seule. Je dressai donc un plan de bataille : il fallait les prendre au bon moment, par exemple le matin, pendant le petit déjeuner, juste avant que chacun s’en aille à son travail. Ils n’auraient ainsipas le temps de s’interroger ni de discuter indéfiniment.
Le vendredi matin, je passai à l’attaque : « A propos, dis-je d’un air dégagé, je voulais vous avertir : Philippe fête son anniversaire samedi après-midi. Il nous a tous invités à une « boum » chez ses parents… ». Ma mère ne manifesta aucune surprise ; elle se contenta de sourire. Au contraire, mon père médusé, faillit s’étrangler avec sa tartine :
Comment ?... A treize ans !...Mais c’est qui, ce Philippe ?... Nous ne le connaissons pas !... ses parents non plus !
- Ecoute papa, je t’en ai déjà parlé : tu sais Philippe Bibieu… » A ce nom, mes parents éclatèrent de rire. C’était bon signe.
« Ah oui, le petit génie de la classe qui accumule les zéros…tu n’imagines pas que je vais te laisser aller chez lui ! D’ailleurs, n’as-tu pas un exposé à terminer pour lundi ?
- Mais papa, il est prêt. J’ai fini tous mes devoirs pour la semaine prochaine.
Et puis c’est la première fois que je te demande la permission.
Je suis grande tu sais. Toutes mes copines seront-là. Leurs parents sont d’accord.
- Est-ce que Mr et Mme Bibieu resteront pour vous surveiller au moins ?
- Bien sur que non ! Eux ils nous font confiance ! D’ailleurs ce n’est qu’un goûter d’anniversaire.
- Oui, mais vous allez danser !
- Et qu’est-ce cela change ?
A ce moment ma mère prit la parole : « Ta fille n’est plus un bébé ; elle est raisonnable, tu le sais bien !
- Oui, mais nous ne connaissons pas tous les invités. Qui nous dit que ce Philippe n’a pas de copains plus âgés ?
[…]
- Bon, s’écria-t-il, puisque vous êtes toutes les deux contre moi !
Puis me regardant bien droit dans les yeux : « Je cède, je n’ai pas le
temps à discuter. Mais je vais téléphoner aux Bibieu dans la matinée
pour confirmer ta présence à ce goûter. Et demain à sept heures,
j’irai te chercher. Je te laisse y aller à cette seule condition.
C’est ainsi que je suis allée à ma première « boum ». Je me suis bien
amusée. […]
Depuis ce jour, il existe un contrat de confiance entre mes parents
et moi. Ils connaissent mes amis et lorsque je sors (ce qui est assez
rare), je rentre à l’heure convenu. J’ai bien compris que les hésitations
de mon père traduisaient surtout son inquiétude. Mais lui aussi a eu
treize ans. Pourquoi l’oublie-t-il lorsqu’il s’agit de moi ? Et pourquoi
les parents ont-ils du mal à admettre que leurs enfants grandissent ?
Littérature et Méthode 4e, ed, Hatier, 1988
2.4.1 Questions de compréhension
1. Quel événement préparent les jeunes? Où va-t-il se passer?
2. Qui sont les invités? Quelle est leur responsabilité dans cet événement ?
3. Quelle est l’inquiétude de la narratrice au début?
4. Comment s’y prend-elle pour convaincre ses parents?
5. Pourquoi son père ne lui donne-t-il pas la permission tout de suite?
6. Réponds par vrai ou faux et justifie ta réponse:
g. Le père de la narratrice n’aime pas sa fille.
h. La mère a confiance en sa fille.
i. La narratrice se comporte comme un bébé.
10. Que signifient les questions que se pose la narratrice à la fin du texte?
2.4.2 Exploitation lexicale
1. Trouve un autre mot pour dire « boum », « permission ».
2. Que signifient les mots « bataille » et « contrat » dans ce texte ?
3. Choisis la bonne réponse.
4. Mon père médusé » veut dire qu’il était très content.
5. Mon père médusé » veut dire qu’il était très furieux.
6. Mon père médusé » veut dire qu’il était indifférent.
4. « le petit génie de la classe qui accumule les zéros”:
Dans quel sens le mot « génie » est-il employé ?
5. Chasse l’intrus et justifie ta réponse : gouter, petit déjeuner, déjeuner, chambre, diner, souper.
2.4.3. Exploitation grammaticale
A. Imagine que tu es le père ou la mère de Martine. Celle-ci va sortir.
Donne-lui cinq conseils en utilisant l’impératif.
B. Complète avec ce, cet, cette ou ces
Allons au spectacle
1. … film n’est pas sous-titré.
2. ….places sont numérotées
3. C’est complet pour….séance, monsieur.
4. ….pièce de théâtre se joue au Rwanda depuis 20ans
5. Nous ne proposons pas ….tarif le samedi.
6. Je vous conseille ….concert, il est magnifique.
7. ….billets ne sont plus valables, je regrette Mademoiselle.
8. Vous connaissez ….acteur et ….actrice ?
B. Choisis la bonne forme.
1. J’ai perdu (ma/mon) veste bleue et (ma/mon) en laine.
2. Je voudrais connaitre (ton/ta) impression, (ta/ton) opinion sur ce film.
3. Avec (son/sa) intelligence et (son/sa) volonté, il va réussir.
4. (Vos/votre) papiers s’il vous plaît.
5. Nous allons danser avec (notre/nos) copains.
6. Chaque week-end, ils aident (leurs/leur) enfants à faire (leur/leurs) devoirs.
C. Les pronoms démonstratifs et possessifs
Les comédiens se préparent pour le spectacle. Ils sont dans la
salle des costumes et des accessoires.
Complète avec des pronoms possessifs et démonstratifs.
– Cette épée n’est pas à moi. Patrick! C’est….. ?
– Non, ce n’est ….. C’est…..de François.
– Et ces casques ? A qui ils sont ? Ce ne sont pas ….. Nous ne portons pas de casques dans la pièce.
– Ce sont….de Fréderic et d’Alexandre. Hé ! Fréderic ! Alexandre ! Il ya deux casques ici. Ce sont les…. ?
– Oui, ce sot les….Justement on les cherchait.
– Cette robe de servante est à Bénédicte et….est …de Sabine, je la reconnais. Et ces deux ceintures dorées ?
– Je crois que ce sont …..de Marianne et d’Estelle. Oui, ce sont ….
D. Complète par : de, devant, en, sous, derrière, à.
a. On ne vit plus …………….le joug du péché.
b. On était fatigué……………cette histoire.
c. ………….présent on peut aller se ragaillardir ………..la plage.
d. Les uns sont à la proue, les autres sont …………..le bateau.
e. ………..2000 le Rwanda était aussi calme et persévérant.
2.4.4 .Expression écrite
Joséphine vient de passer une soirée agréable avec ses amis. Rentrée
chez elle, elle raconte à ses parents le déroulement de la soirée. Ecris cette conversation (200mots)
CONTEXTE 3 NATURE ET ENVIRONNEMENT
Compétence clé: Communiquer oralement et par écrit dans des situations en rapport avec la nature et l’environment.
Activité introductive du contexte
1. Observe l’ image suivante et en détermine le message.
2. Explique la relation entre ce message et les situations que tu observes dans ton environnement.
3.1. Unité 1 : La nature
3.1.1 Activité de mise en situation
Gombos
1. Observe ces images et détermines-en le message.
2. Etablis la relation entre le message transmis par les images et le titre du texte.
Texte : La nature
L’hivernage s’en allait à regret. La nature, lavée à grande eau, paraissait rajeunie. L’air devenait frais et suave. Le tonnerre qui grondait maintenant avait quelque chose de lointain et de repentant. Il roulait vers l’Ouest conscient du mépris dont les hommes le couvraient à présent. Les pluies étaient rares, espacés, mais voulaient encore imposer un prestige que les hommes jugeaient bien compromis. D’ailleurs, en cette fin d’hivernage, elles étaient plutôt malencontreuses : leur persistance menaçait l’avenir de belles récoltes qui ne réclamait désormais qu’un soleil chaud et permanent.
Le mil était haut et les épis jaunissaient, couvert de poussière. Ils balançaient dans le vent d’octobre et murmuraient entre eux comme un peuple d’êtres animés. Bientôt viendrait le moment de les courber en les rompant à demi pour les protéger des oiseaux pillards. En attendant, ces derniers se livraient à des sauts et à des acrobaties traduisant leur instinct saccageur.
A terre, les champs d’arachides, veloutés et d’un vert de bouteilles, ne bougeait pas, étendus jusqu’à l’infini, épousant les dépressions, gravissant les monticules, agrippés au sol et collés à lui, comme la peau à la chair. Les sentiers filaient vers une brousse luxuriante, humide, gonflé de verdeur.
Dans les concessions, de minuscules jardins regorgeaient de légumes du pays : gombos verts et fragiles, qui tendaient à bout de bras leurs fruits en forme de cornes ouvragées ; piments roses et rouges évocateurs de plats épicés, courges et concombres paresseusement étendus sur le sol entre les pieds du maïs.
Et ces maïs ? Ils portaient sur leur dos des bébés échevelés, douillettement enveloppés dans des gaines de feuilles jaunes, lisses comme des parchemins. Ils étaient coiffés de tresses capricieuses que le vent malmenait. Partout la promesse de belles récoltes s’affirmait.
Abdoulaye Sadji, Maimouna, Ed. Présence Africaine
Aide à la lecture
Suave : d’une douceur agréable
Luxuriante : qui pousse en abondance
Echevelé(s) : dont les cheveux sont en désordre. Ici, ce sont les « barbes » du maïs.
Parchemin : peau d’animal sur laquelle on écrivait.
3.1.2 Activité de compréhension du texte
a. En quelle saison sommes-nous ? Trouve le mois.
b. Quel pourrait être l’effet des pluies persistantes ?
c. Que font les oiseaux à présent ? Trouve la phrase qui le dit.
d. Quels sont les qualificatifs utilisés pour décrire la brousse.
e. Dans le dernier paragraphe, à quoi sont comparés les maïs ?
f. Quelle la phrase qui résume l’état dans lequel se trouve la nature ?
3.1.3. Activité d’exploitation lexicale
a. Activité d’apprentissage
Cherche la signification des mots suivants et réutilises-les dans d’autres situations (aide-toi du dictionnaire si nécessaire): prestige, compromis, malencontreux, acrobaties, instinct, veloutés, dépressions, monticules, agrippés, gombos, douillettement, gaines, malmener, pollution, déforestation.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
1. Lexique lié à la vie de la nature
hivernage, air, pluie, purifier, épuration, soif, source, robinet, puiser, puits, la sécheresse, désert, marais, marécage, source, ruisseau, rivière, fleuve, lac, er, océan, riverain, mouiller, hydrater, déshydrater, maritime, ferroviaire, torrent, flaque, hydrophobe, ….
2. Expressions relatives à l’eau
boire à plat ventre, étancher la soif, faire venir de l’eau à la bouche, mettre de l’eau dans son vin, facile comme de l’eau à boire, l’eau va à la rivière, être clair comme une eau de roche, tomber a l’eau, se mettre dans l’eau, tous les ruisseaux vont à la mer, porter de l’eau à la rivière, se ressembler comme deux gouttes d’eau, rester le bec dans l’eau, être comme un poisson dans l’eau, aller à vau-l’eau, étancher sa soif, puiser de l’eau, suer sang et eau, faire venir de l’eau à la bouche de quelqu’un, être tout en eau, mettre de l’eau dans son vin, l’eau usée, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, se noyer dans un verre d’eau ( être incapable de faire face à la moindre difficulté), tourner en eau de boudin (échouer), battre l’eau agir de façon inutile)
Manuel de français SME&SSE | TTC Première Année 67
3. Lexique relatif à la destruction de la nature
Pollution, érosion, déforestation, chasse, saleté, désordre, bruit, surpopulation, surexploitation, dégradation, destruction, réchauffement de la planète, abîmer, couper, disparaître, etc.
C. Je comprends et j’applique
1. Tout au long du texte, la nature est comparée à une personne.
Relève les mots et les expressions qui expriment cette comparaison et explique en quoi consiste cette comparaison.
2. Lis le texte et classe dans ce tableau les informations liées aux sens.
3. Relis le texte et explique la différence entre l’hivernage et l’hiver.
Compare l’alternance des saisons en Afrique et en Europe.
4. Notre jardin
Observe ces images et décris la récolte de notre jardin.
Source: http://www.santeglobale.info/alimentation-et-hygiène-de-vie/
3.1.4. Activité d’exploitation grammaticale
A. Le mode conditionnel
a. Activité d’apprentissage
Relève dans le corpus suivant les verbes conjugués au mode conditionnel et justifie leur emploi.
a. S’il n’y avait pas eu de pluie, les jardins ne seraient pas aussi luxuriants.
b. Que deviendraient les plantes si la pluie continuait à tomber à la fin de l’hivernage ?
c. Les enfants rwandais reconnaîtraient-ils facilement le gombo vert parmi d’autres légumes ?
d. Voudriez-vous planter des arachides et des maïs ?
e. Au cas où il pleuvrait, je resterais dans mon bureau.
f. Quand bien même les agriculteurs seraient occupés, ils protégeraient leur récolte contre les oiseaux.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Pour former le conditionnel présent de tout verbe, on part de la forme du verbe au futur simple et on remplace les terminaisons du futur par les terminaisons de l’imparfait. Pour former le conditionnel passé, il suffit d’ajouter le participe passé du verbe au conditionnel présent de l’auxiliaire avoir ou être.
Le conditionnel est un mode qui exprime essentiellement une supposition ou une information non vérifiée, dont on n’est pas sûr, une possibilité, un ordre atténué, un désir, une suggestion, une volonté adoucie, un reproche atténué ou un fait imaginaire. Il a aussi la valeur d’un futur du passé.
Il existe deux types de conditionnel : le conditionnel présent et le conditionnel passé.
Exemple du verbe avoir au conditionnel présent :
J’aurais le temps de jouer si je travaillais vite.
Avoir au conditionnel passé
J’aurais eu le temps de jouer si j’avais travaillé vite.
c. Je comprends et j’applique
1. Sur le modèle « J’aurais le temps de jouer si je travaillais vite. »
complète les phrases suivantes :
Tu aurais ………………………………
Il/elle aurait……………………………..
Nous aurions…………………………….
Vous auriez………………………
Ils/elles auraient…………………….
2. Sur le modèle « J’aurais eu le temps de jouer si j’avais travaillé vite. »
complète les phrases suivantes :
Tu aurais eu………………………..
Il/elle aurait eu…………………….
Nous aurions eu……………………
Vous auriez eu………………………
Ils/elles auraient eu……………………
3. Mets les verbes aux temps convenables
a. Si j’avais de l’argent, j’ (acheter) cet avion.
b. Le pilote (prendre) un bain chaud s’il était à l’hôtel.
c. Si tu avais été fatigué, tu (pouvoir) te reposer ?
d. Tu (réussir) si tu avais étudié sérieusement !
e. (Pouvoir)-vous me rendre un service, s’il vous plait ?
f. Le gombo (être) un remède contre le diabète, il paraît.
g. L’érosion (emporter : Cond. Passé) tout le versant Est du mont Buye.
h. Il a déclaré qu’il prendrait une décision quand il aurait consulté tous les concernés.
i. Je voudrais te voir jouer au théâtre.
j. Il faudrait être toujours à l’heure.
B. Accord des participes passés des verbes pronominaux
a. Activité d’apprentissage
Mets les verbes pronominaux au passé composé et justifie l’accord des participes passés.
1. Un long temps s’écoule.
2. Le loup se remit sur ses pattes, les poils de son cou se hérissèrent.
Il s’arracha les poils. Les poils qu’il s’arracha tombèrent.
3. Akari, attiré par les cris de son fils, s’approcha de l’arbre.
4. Le loup se lève et Akari s’avance, se campe en poussant son cri de chasse.
5. Le loup se retourna et Akari l’attaqua.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
– Le participe passé des verbes pronominaux s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe lorsque le pronom réfléchi est complément d’objet direct.
Exemple:
Ils se sont lavés. (se est COD)
Mais : Ils se sont lavés les mains. (se est COI)
Elles se sont acquittées de leurs dettes.
Nous nous sommes aperçus de nos erreurs.
Ils se sont embrassés.
– Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec son C.O. D lorsque celui-ci précède le verbe.
Exemples:
– Elles se sont lavé les mains.→ Pas d’accord
– Les mains qu’elles se sont lavées sont propres.→ Accord
– Vous vous êtes écrit des lettres. → Pas d’accord
– Les lettres que vous vous êtes écrites vous ont fait plaisir.→ Accord
– Le participe passé ne s’accorde pas lorsque le verbe pronominal admet un C. O.I.
Exemples ; Ils se sont parlé. (se est C.O.I)
Ils se sont raconté des histoires drôles. (se est COI)
– Les participes passés des verbes suivants sont invariables : se plaire, se complaire, se déplaire, se rire, se convenir, se nuire, se mentir, s’en vouloir, se ressembler, se sourire, se succéder, se suffire, se survivre.
Exemples :
– Ils se sont plu.
– Ils se sont déplu de cet appartement.
– Elles se sont ri de son erreur.
c. J’ appends et j’applique
Accorde les participes passés.
1. Martine se serait-elle (réveillé) comme son ami en pensant à lui ?
2. Son angoisse s’est (dissipé) quand ses parents lui ont promis de l’aider.
3. Ses camarades aussi s’étaient (endetté).
4. Elle regrettait de ne pas s’être (adonné) plus à l’étude.
5. L’inquiétude s’était (emparé) d’elle.
6. Sans les conseils de ses amis, la soirée ne se serait pas (terminé) dans le calme.
7. Les reproches qu’il s’était (fait) à lui-même, se sont peu à peu (dissipé).
8. Les objets qu’il s’était (acheté), il aurait voulu les revendre.
9. Ses camarades étaient incapables, étaient incapables de commenter les événements qui s’étaient (passé) la veille.
10. Elles se sont (succédé ) à la cuisine.
3.1.5. Activité de production
A. Activité d’expression orale
Fais une recherche sur l’importance de la nature (végétations, rivières,
faune) et fais un exposé devant ta classe.
B. Activité d’expression écrite
Rédige une description du paysage de ton village ou du site de ton école (150mots).
3.1.6. Activité ludique
Lis, mémorise et déclame le poème suivant.
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit
Berce sa palme.
La cloche dans le ciel qu’on voit
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
https://www.podcastfrancaisfacile.com/podcast/le-ciel-est-par-dessus-letoit.html
3.2. UNITE 2 : La protection de l’environnement
3.2.1. Activité de mise en situation
En te référant aux observations de ton environnement, et aux images cidessus,
réponds aux questions suivantes :
1. Que remarques-tu quand la pluie ne tombe pas alors que c’était la saison ?
2. D’après toi, qu’est ce qui cause le manque de pluie ?
3. En comparant les images, identifie les avantages du reboisement et les inconvénients de la déforestation.
Débat : La sécheresse
Un groupe d’étudiants en Agronomie discutent du problème de la sécheresse
Laurent : Pendant les vacances, j’ai discuté avec mon père du problème de la sécheresse et de l’appauvrissement des sols. J’ai essayé de lui expliquer qu’on doit changer au plus vite nos techniques agraires si on veut sauver ce qui peut encore être sauvé. Je lui ai parlé de la nécessité de reboiser. Mais je n’ai pas réussi à le convaincre tout à fait.
Jeanne : C’est normal ! Il ne faut pas oublier qu’un cultivateur ne nourrit pas sa famille avec des projets à long terme ! Ce qui l’intéresse, c’estce qu’il produira demain, le mois prochain, l’année prochaine. Tu as beau lui parler d’un projet qui ne rapportera que dans trente ans, il ne se sent pas concerné.
André : Et pourquoi ça ?
Jeanne: Mais parce que sa seule préoccupation, c’est la lutte quotidienne !
Qu’est-ce que ça peut lui faire ce qu’il y aura dans trente ans si
aujourd’hui il n’est pas sûr de pouvoir nourrir les siens ?
Laurent : Comment est-ce qu’on peut faire, alors, pour les sensibiliser ?
Simon : Moi je crois qu’il est inutile d’essayer de convaincre les plus vieux ! Ça fait des générations qu’ils utilisent ces méthodes. Ils les ont apprises de leurs pères et ils n’accepteront jamais de les abandonner. C’est nous, les jeunes, qui devons préparer l’avenir !
André: Mais comment est-ce qu’on pourrait préparer l’avenir si les agriculteurs continuent à maltraiter les sols ?
Jeanne: En leur donnant un meilleur exemple ! Je ne suis pas d’accord, Simon, quand tu affirmes qu’il est inutile d’essayer de convaincre les plus vieux. Il faut le faire, mais pas par des discours.
Laurent : Et qu’est-ce qu’on peut faire alors ?
Jeanne : Créer des fermes modernes pour montrer aux gens qu’on peut produire plus, tout en abîmant moins les sols.
André : Mais tout ça ne suffit pas ! Ce qu’il faudrait, c’est un vaste réseau d’irrigation et une politique de reboisement systématique !
Jeanne : Bien sûr qu’il faut que l’Etat mette sur pied un vaste programme d’action. Mais c’est pour plus tard. L’important, à l’heure actuelle, c’est de sensibiliser et de mobiliser les gens, comme on l’a fait au Mali. Et cela, on ne pourra le faire qu’en montrant aux paysans comment améliorer le rendement de leurs terres et comment constituer des stocks.
Simon : Mais pourquoi est-ce que tu accordes la priorité à la mobilisation des masses ? A mon avis tout ça, c’est d’abord une affaire de spécialistes par la suite, les gens finiront bien par comprendre où est leur intérêt.
Laurent : Tu parles en technocrate buté ! A quoi sert de construire un réseau d’irrigation si les gens ne savent pas l’utiliser ?
Jeanne : C’est pourquoi, il est primordial de créer des fermes modèles !
André : Et puis, Simon ! Tu oublies un aspect important de la question. Si on peut montrer aux gens l’utilité d’un système d’irrigation, non seulement ils seront capables de l’utiliser à bon escient, mais ils
seront motivés pour participer à sa création ! Ce qui représente un gain de temps et d’argent pour le pays !
Laurent: C’est très juste ! Et c’est aussi le cas pour la reconstitution des forêts.
Simon : Vous vivez vos rêves, ou quoi ? Vous parlez comme si notre pays pouvait résoudre ce problème tout seul ! Bon sang, vous savez bien que la sécheresse, ça concerne toute l’Afrique ! C’est une question de solidarité et de coordination internationale. C’est le boulot des hommes d’Etat et des scientifiques, voyons !
Jeanne : Mais enfin, Simon tu déraisonnes ! Bien sûr que c’est une question de coopération internationale, nous le savons tous ! Mais à quoi est-ce que ça servirait de signer des accords avec nos voisins si le cultivateur sur sa colline n’en tient pas compte.
Laurent: Exactement ! Ce qu’il faut, c’est un travail à tous les niveaux : international, national et local.
André: C’est évident, voyons Simon !
Simon : D’accord, d’accord….. N’empêche que c’est à nous, les spécialistes que doit revenir l’organisation et la direction d’un tel projet.
Jeanne : Personne ne t’a jamais dit le contraire !
Direction Générales Des Etudes Et Recherches Pédagogiques,
Direction des Programmes de L’Enseignement Secondaire,
Dossier 4, L’eau et la sécheresse, 1986.
3.2.2. Activité de compréhension du texte
Lis le texte : Débat : la sécheresse et réponds aux questions suivantes
1. Quel est le problème posé ?
2. Relève les arguments exprimés dans le texte. Classe-les en deux catégories (nécessité de sensibiliser les masses, nécessite de
mobiliser seulement les techniciens). Classe les protagonistes suivant leur appartenance à la première ou à la deuxième catégorie.
3. Relève les formules utilisées pour marquer l’accord/ le désaccord.
4. Relève les manifestations d’impatience. Comment cette impatience
est-elle exprimée (intonation et/ou lexique et ou syntaxe) ?
5. Comment se termine cette discussion ?
3.2.3. Activité d’exploitation lexicale
a. Activité d’apprentissage
Cherche dans le texte ci-haut les termes en rapport avec la sauvegarde ou la destruction de l’environnement.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
– La sécheresse, reboiser, reboisement, la lutte quotidienne, sensibiliser, convaincre, mobiliser, technocrate, buté, à bon escient, le boulot (registre familier)
c. J’ appends et j’applique
1. Relie chaque mot ou expression de la colonne A à sa signification de la colonne B.
2. Complétez le débat suivant à l’aide des mots suivants :
gouvernement, reboisement, déforestation, discours ; prêcher, atteinte, environnement, protection de la nature, mobilisation, autorités locales.
Pierre : Pendant le week-end passé, je me suis entretenu avec Pascal sur le problème de la ……. dans notre région.
Pascal: Quel était votre objectif s’il vous plait ?
Pierre: On voudrait que ………. soit protégé comme…………… soutiennent la ………
Martin : Quels sont les moyens à utiliser ?
Pierre : A travers de multiples réunions de mobilisation de la population ; on aura à comprendre que le reboisement est nécessaire.
Pascal: Il ne faut pas le faire par ……. plutôt par la pratique. Et celle-ci doit
commencer par ……….par ce qu’il faut……………. par l’exemple.
Martin : L’union fait la force ! La conjugaison de nos efforts pourra faciliter l’……….. de nos objectifs.
3.2.4. Activité d’exploitation grammaticale
A. Les pronoms relatifs simples
a. Activité d’apprentissage
Observe les phrases ci-après et réponds aux questions :
1. Donne la nature des mots en gras.
2. Trouve la relation entre les mots en gras et les noms qui les précèdent.
– Une courge qui produisait des fruits en grande quantité nourrissait la famille de Sebwugugu.
– La banane que j’ai mangée était trop sucrée.
– La jeune fille dont je t’ai parlé est venu me voir.
– Le pays d’où André venait était frappé par la famine.
– Les jeunes observent avec indignation les terres qu’on vient de déboiser.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel.
Les pronoms relatifs qui et que
Qui et que sont des pronoms relatifs. Ces pronoms ont deux fonctions principales:
1. Le pronom relatif sert à connecter la proposition principale à la
subordonnée :
Exemple : J’aime les élèves qui posent des questions.
2. Il remplace le nom ou le pronom qui a été précédemment mentionné dans la proposition principale.
Exemple : Elle admire un chanteur qui est déjà célèbre.
Qui : Son antécédent peut être une personne ou une chose qui remplit la fonction du sujet.
Exemples :
- Elle préfère les vêtements qui ne coutent pas cher.
- J’ai vu une fille qui marchait élégamment.
Que : Son antécédent peut être une personne ou une chose. Mais, que remplit la fonction de complément d’objet direct.
Exemples :
- Où est la cravate que je viens d’acheter ?
- J’ai vu les enfants que vous avez délégués !
a. Formes des substituts relatifs
Le substitut relatif est un mot variable qui porte les marques de catégorie (animée/non animée), de genre et de nombre du nom qu’il représente appelé antécédent et qui varie suivant sa fonction dans la phrase. Le tableau suivant donne des précisions nécessaires.
Remarques
- Quoi est essentiellement employé avec un pronom neutre (quelque chose, rien, ce, cela) est toujours précédé d’une préposition.
Exemple :
-Je trouve quelque chose à quoi m’intéresser.
- Quoi fait partie de l’expression avoir de quoi.
Exemple :
Il a de quoi payer les frais de scolarité.
- Dont peut remplacer :
• Un complément du verbe ou de l’adjectif
Exemple : Sebwugugu est un conte dont les élèves se souviendront toujours.
C’est la région dont je suis originaire.
• Un complément du nom
Exemple : Ndabaga est une fille dont les Rwandais admirent la bravoure.
c. Je comprends et j’applique
1. Transforme les phrases selon le modèle
Modèle : Regarde cette jeune fille. Elle entre dans le magasin.
→Regarde cette jeune fille qui entre dans le magasin.
a. Elle porte une blouse. Cette blouse est très élégante.
b. Il aime une jeune fille. Cette jeune fille préfère son ami.
c. Pierre vient d’acheter un oiseau. Cet oiseau ne chante pas.
d. Ne porte pas cette chemise. Elle est sale.
2. Combine les phrases selon le modèle
Modèle : Je dois rendre ce livre. Je viens de finir ce livre.
→Je dois rendre ce livre que je viens de finir.
a. N’emporte pas ces vêtements. Je veux essayer ces vêtements.
b. Elle souhaite rencontrer ce couturier. Elle admire ce couturier.
c. Allons acheter cette robe. Tu désires cette robe.
d. Mes parents viennent d’inviter ce couple. Je n’aime pas ce couple.
c. Je comprends et j’applique
3. Remplace les ….par qui ou que.
a. J’aime beaucoup la jupe………tu portes.
b. Il entre dans les magasins……………ont l’air bon marché.
c. Tu dois rappeler cette femme…………vient de téléphoner.
d. Voici les souliers…………je viens d’acheter.
4. Remplace les … par un pronom relatif qui convient.
Le message
La porte … quelqu’un a ouverte.
La porte … quelqu’un a refermée.
La chaise … quelqu’un s’est assis.
Le chat … quelqu’un a caressé.
Le fruit … quelqu’un a mordu.
La lettre … quelqu’un a lue.
La chaise … quelqu’un a renversée.
La porte … quelqu’un a ouverte.
La route … quelqu’un court encore.
Le bois … quelqu’un traverse.
La rivière … quelqu’un se jette.
L’hôpital… quelqu’un est mort.
Jacques Prévert « Message » in Le français au présent, grammaire,
français langue étrangère, Didier/Hatier, Paris, 1987, pp. 95.
B. Le participe présent et l’adjectif verbal
a. Activité d’apprentissage
Relève les adjectifs verbaux et les participes présents dans les phrases suivantes.
Nous ne pouvons participer aux connaissances et souvenirs des générations qui nous ont précédés qu’en prenant contact avec la pensée de ces générations.
Ecouter un maître , même excellent, ne suffit pas pour former l’esprit.
L’Office Rwandais des Recettes recrutent des personnes excellant en comptabilité publique.
Qui leur permettra, en accomplissant leur tâche quotidienne , de tenir compte des plus récentes découvertes?
Tout homme qui sait lire a le pouvoir de rendre sa vie intéressante et significative.
La pollution pose des problèmes engageant le sort de l’espèce humaine.
Tout homme sachant lire enrichit sa vie.
b. J’apprends et je dégage l’essentiel
Pour distinguer le participe présent et l’adjectif verbal il faut savoir que:
1. La forme en -ant est participe présent et reste invariable lorsqu’elle garde sa valeur verbale; elle est alors suivie d’un complément de verbe : COD, COI, CC. Elle exprime une action momentanée, délimitée dans sa durée.
Exemple: Les noms figurant sur cette liste ont été vérifiés.
2. La forme en –ant est adjectif verbal et elle est variable lorsqu’elle a
une valeur d’adjectif; elle est alors attribut, épithète, apposition. Elle
exprime une habitude, un état qui se prolonge. L’adjectif verbal n’a jamais de complément d’objet.
Exemple: Cette affaire est importante.
Remarque:
Dans certains cas, l’adjectif verbal peut avoir une orthographe différente de
celle du participe présent. Soit, c’est l’orthographe interne qui est modifiée,
soit c’est la terminaison -ant qui devient -ent.
Exemples:
– Précédant le défilé, le maire dirigea la marche.
– Relis les pages précédentes.
D’autres exemples:
c. J’ appends et j’applique
Activité 1: Mets les verbes entre parenthèses à la forme exigée par le contexte (participe présent ou gérondif).
1. La promotion de la femme est très (importer) comme ça se lit dans tous les journaux.
2. Il faut lutter contre le SIDA en (pratiquer) l’abstinence et la fidélité.
3. Au Rwanda, on trouve beaucoup de collines (verdoyer).
4. Au nord du Rwanda, il y a des volcans (attirer) des touristes.
5. Etudier c’est trop (fatiguer) pour les élèves paresseux.
6. La chaleur de la plage était (suffoquer) pendant l’été dernier.
7. Les deux soeurs avaient des opinions politiques (différer).
8. Votre avis (différer) du mien, nous ferons appel au jugement d’une tierce personne.
9. Ce n’est pas (gémir) qu’il faut aborder les difficultés.
10. Elle a pris soin de son mari, (négliger) tout le mal qu’il lui a fait.
3.2.5. Activité de production
A. Activité de production orale
– Débat sur la protection de l’environnement.
B. Activité de production écrite
– Rédaction du débat sur la protection de l’environnement
3.3. Résumé du contexte
3.4 Evaluation du contexte
TEXTE : L’AMI DES ARBRES
Le Père Kadri adorait les arbres ! Il avait obligé ses paroissiens à en planter
partout, dans leurs champs, le long de la route qui mène à Bangassi et tout autour de la chapelle.
Hormis son bréviaire, il ne lisait que des revues concernant la greffe des arbres fruitiers. Ses essais avaient été concluants : à l’annonce de l’hivernage, les habitants de Bangassi déversaient sur le marché des mangues aussi grosses que des papayes. Leurs oranges étaient des pamplemousses, et leurs mandarines, des oranges.
Le Père Kadri entretenait une pépinière où tout Bangassi pouvait venir et lui demander des explications en s’abstenant toutefois de fumer. Et si par inattention, vous allumiez une cigarette, il vous excluait à jamais de ses relations. « Vous m’avez déçu, disait-il, en s’en allant. »
Lorsque la foudre frappait un arbre, le Père Kadri accourait sous une pluie battante. Il examinait les lésions comme un médecin en présence d’un malade. Cet arbre devenait, pendant des jours et des jours, sa seule préoccupation. Et s’il entendait la cognée d’un bucheron contre le tronc d’un fromager, il abandonnait son bréviaire ou sa pelle et il déposait une plainte auprès du service des Eaux et Forêts.
Les plaintes du Père Kadri ? On ne savait plus où les classer. On convoquait le délinquant et, en présence du prêtre, on lui infligeait une amende en le menaçant de prison s’il ne la payait pas avant la fermeture des bureaux. Le Père Kadri retournait alors à sa pépinière, le sourire triomphant
Massa Makan DIABATÉ, Le coiffeur de Kouta, Éditions Hatier
3.4.1. Questions de compréhension du texte
A. Lis le texte « L’ami des arbres » et réponds aux questions suivantes :
1. Le Père Kadri était l’ami des arbres. Explique en vous basant sur
son comportement lorsque l’arbre n’était pas en bon état.
2. Quel conseil peux-tu tirer de cette phrase « cet arbre devenait
pendant des jours et des jours, sa seul préoccupation ».
3. Es-tu d’accord avec le Père Kadri à propos de deux choses qu’il
haïssait ? Justifiez votre réponse.
4. Rédige un court texte ( 50 mots) sur l’ amour de la nature.
5. Relève dans le texte l’un des composants du repas équilibré et dites à quoi ça vous sert dans la vie.
3.4.2. Questions d’exploitation lexicale
a. Trouve le sens des mots ci-dessous employés dans le texte
et utilise-les dans des courte phrases : paroissien, la foudre, pamplemousse, la pluie battante
b. Trouve 10 mots de même champ lexical que le mot arbre.
c. Relie les mots de la première colonne à leurs significations de la deuxième colonne B
3.4.3. Questions d’exploitation grammaticale
a. Transforme les phrases suivantes pour les faire devenir les phrases impératives.
1. Cyprien lit très bien………………………..
2. Ne répondez pas sans avoir réfléchi………..
3. Nous étudions pour réussir à l’examen………
4. J’aurais voulu entrer dans cette école…………
5. Vous partez pour revenir à temps :………….
6. Nous sommes ravis que vous ayez pu revenir :….
b. Mettez les verbes au mode et temps convenables.
1. Si j’avais de l’argent, j’(acheter) une voiture.
2. Quand bien même, tu me (jurer) que c’est vrai, je ne te croirais pas.
3. Au cas où il (pleuvoir), le match aurait lieu le lendemain.
4. Si j’(avoir) ton adresse, je t’aurais envoyé une carte.
5. (Regarder) dans vos sacs s’il n’y a pas ma montre !
6. Ne te (laisser) pas influencer par ce garçon !
7. Autrefois, les femmes ne (manger) pas de la viande de chèvre.
8. Maman souhaite que son fils (réussir).
9. Toi qui (connaitre) bien la région, conduis-nous.
3.4.4. Activité d’expression écrite
– Il ya un problème de dégradation de l’environnement (sécheresse,
déboisement,…) et tu dois participer à la résolution de ce problème.
Ecris un texte de 250 mots pour donner ta contribution.
– Rédige un texte développant le thème « la lutte contre la pollution de l’eau et de l’air » en 200 mots.
3.5. Activités ludiques
1. Le corbeau et le renard (Jean de la Fontaine)
Maître corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé ! Bonjour Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. »
A ces mots, le corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le renard s’en saisit, et dit : « Mon bon monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute. »
Le corbeau honteux et confus,
Jura, mais un peu tard , qu’on ne l’y prendrait plus.
2. La lune blanche (Paul Verlaine)
La lune blanche
Luit dans les bois ;
De chaque branche
Part une voix
Sous la ramée…
Ô bien-aimée.
L’étang reflète,
Profond miroir,
La silhouette
Du saule noir
Où le vent pleure…
Rêvons, c’est l’heure.
Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l’astre irise…
C’est l’heure exquise.
3. Demain des l’aube (Victor Hugo)
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis1 demeurer2 loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
4. La vie n’est pas toujours facile
Recueil : Libre de penser (2001)
Libre de penser, de rire et d’aimer,
Profiter des secondes de bonheur,
De paix, de joie et savoir décider,
Sans aucune crainte et sans peur :
Savoir dire non, oser et choisir,
Construire, entreprendre et bâtir.
Il suffit de si peu de chose,
Un peu de courage si j’ose.
La vie n’est pas toujours facile,
Mais il suffit de redresser la tête,
D’affronter certaines adversités,
Avec beaucoup de sincérité.
Suivre son coeur, ses pensées,
Ses choix et ses propres idées.
C’est alors et seulement ainsi,
Que l’on devient acteur de sa vie.
Il faut dans la vie savoir aussi,
Tendre la main à qui en a besoin,
Sans espérer un retour... ni rien,
Juste se dire que c’était bien.
Alors s’installe l’harmonie avec soi-même,
Et ainsi le monde parait presque parfait !
3.6. Textes supplémentaires
3.6.1. La découverte de l’eau
Après une absence prolongée (15 ans) Manuel revient chez lui, à Fonds-
Rouge, village de Haïti, et constate que de plus en plus le sol est dénudé,
livré de l’érosion et en proie à une sècheresse sans précédent . De plus, le
village est divisé en deux camps ennemis à la suite d’un meurtre.
Manuel est convaincu que pour sauver son village, il doit trouver
une source et que la réconciliation de tous les habitants sera nécessaire
pour amener l’eau dans la plaine, grâce à un travail collectif. Dans l’extrait
suivant, nous voyons Manuel à la recherche de cette source.
Manuel parcourt les mornes à la recherche de l’eau. Son attention est
attirée par les pigeons –ramiers qui aiment la fraicheur.
Manuel traverse le couloir de la plaine, il allait vite, il était pressé,
il était impatient et il lui semblait que son sang s’engorgeait et essayait de
s’échapper par ce tapage sourd dans le plein de sa poitrine. « C’est là que
les ramiers ont jouqué. Un morné bien boisé, il ya même des acajous, et ce
feuillage gris qui fait argenté au soleil, je ne me trompe pas : c’est des boistrompettes,
et les gommiers, naturellement, ne manquant pas, mais de quel coté je vais entrer ? »
Son oreille le guidait plus que le regard. A chaque pas qu’il dégageait
à coups de machette dans l’enchevêtrement des plantes et des lianes, il
s’attendait à entendre l’envol effarouché des ramiers.
Il taillait son chemin de biais, vers le plus touffu du morne. Il avait déjà
remarqué ce retrait, ce tassement assombri où les arbres se ramassaient
dans une lumière épaisse.
Une faille abrupte s’ouvrit devant lui. Il la descendit, s’accrochant
aux arbustes. Les pierres qui roulèrent sous lui, suscitèrent aussitôt un
claquement d’ailes multiplié, les ramiers se dégageaient des branchages et
par les déchirures du feuillage il les vit se disperser à tous les vents.
« Ils étaient plus haut ; il y en avait sur ce figuier-maudit là-bas.
Manuel se trouvait au bas d’une sorte d’étroite coulée embarrassée de lianes
qui tombaient des arbres par paquets déroulés. Un courant de fraicheur
circulait et c’était peut-être pourquoi les plantes volubiles et désordonnées
poussaient si dru et serré. Il monta vers le figuier-maudit, il sentait ce souffle
bienfaisant lui sécher la sueur, il marchait dans un grand silence, il entrait
dans une pénombre et son dernier coup de machette lui révéla le morne
refermé autour d’ une large plate-forme et le figuier géant se dressait là
d’un élan de torse puissant ; ses branches chargées de mousse flottante
couvraient l’espace d’une ombre vénérable et ses racines monstrueuses
étendaient une main d’autorité sur la possession et le secret de ce coin de terre.
Manuel s’arrêta ; il en croyait à peine ses yeux et une sorte de
faiblesse le prit aux genoux. C’est qu’il apercevait des malangas, il touchait
même une de leurs larges feuilles lisses et glacées, et les malangas, c’est
une plante qui vient de compagnie avec l’eau.
Sa machette s’enfonça dans le sol, il fouillait avec rage et le trou
n’était pas encore profond et élargi que dans la terre blanche comme craie,
l’eau commença à monter. Manuel
Il recommença plus loin, il s’attaqua avec frénésie aux malangas, les
sarclant par brassées, les arrachant des ongles par poignées : chaque fois,
il y avait un bouillonnement qui s’étalait en une petite flaque et devait un oeil
tout clair dès qu’elle reposait. Manuel s’étendit sur le sol. Il l’étreignait à plein
corps : « Elle est là, la douce, la bonne, la coulante, la chantante, la fraiche,
la bénédiction, la vie. Il baisait la terre des lèvres et riait.
J . Roumain, Gouverneurs de la Rosée, Paris, les Editeurs Français Réunis, 1946.
3.6.2. Texte : La chèvre de Monsieur Seguin
M. Seguin n’avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres. Il les perdait
toutes de la même façon : un beau matin, elles cassaient leur corde, s’en
allaient dans la montagne, et là-haut le loup les mangeait. Ni les caresses
de leur maître, ni la peur du loup, rien ne les retenait. C’étaient, paraît-il, des
chèvres indépendantes, voulant à tout prix le grand air et la liberté.
Le brave M. Seguin, qui ne comprenait rien au caractère de ses bêtes, était
consterné. Il disait : « C’est fini ; les chèvres s’ennuient chez moi, je n’en
garderai pas une. » Cependant, il ne se découragea pas, et, après avoir
perdu six chèvres de la même manière, il en acheta une septième ; seulement
cette fois il eut soin de la prendre toute jeune, pour qu’elle s’habitue mieux à demeurer chez lui.
Ah ! Qu’elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin. Qu’elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande !
Et puis docile, caressante, se laissant traire sans bouger, sans mettre son pied dans l’écuelle ; un amour de petite chèvre !
M. Seguin avait derrière sa maison un clos entouré d’aubépines. C’est là qu’il mit sa nouvelle pensionnaire. Il l’attacha à un pieu au plus bel endroit du pré, en ayant soin de lui laisser beaucoup de corde, et de temps en temps il venait voir si elle était bien. La chèvre se trouvait très heureuse et broutait l’herbe de si bon coeur que M. Seguin était ravi.
-Enfin, pensait le pauvre homme, en voilà une qui ne s’ennuiera pas chez moi !
M. Seguin se trompait, sa chèvre s’ennuya.
Un jour, elle se dit en regardant la montagne :
-Comme on doit être bien là-haut ! Quel plaisir de gambader dans la
bruyère, sans cette maudite longe qui vous écorche le cou…C’est bon pour
l’âne ou pour le boeuf de brouter dans un clos ! ...Les chèvres, il leur faut du large.
À partir de ce moment, l’herbe du clos lui parut fade. L’ennui lui vint. Elle
maigrit ; son lait se fit rare. C’était pitié de la voir tirer tout le jour sur sa longe,
la tête tournée du côté de la montagne, la narine ouverte et faisant : Mê ! … tristement.
M. Seguin s’apercevait bien que sa chèvre avait quelque chose, mais
il ne savait pas ce que c’était…Un matin, comme il achevait de la traire, la
chèvre se retourna et lui dit dans son patois :
-Écoutez, Monsieur Seguin, je me languis chez vous. Laissez-moi aller
dans la montagne.
-Ah ! Mon Dieu ! ...Elle aussi ! cria Monsieur Seguin, stupéfait.
Et du coup, il laissa tomber son écuelle…Puis, s’asseyant dans l’herbe à
côté de sa chèvre :
-Comment, Blanquette, tu veux me quitter ? Blanquette répondit :
-Oui, Monsieur Seguin.
-Est-ce que l’herbe te manque ici ?
-Oh non, Monsieur Seguin.
-Tu es peut-être attachée trop court ; veux-tu que j’allonge la corde ?
-Ce n’est pas la peine, Monsieur Seguin.
-Alors, qu’est-ce qu’il te faut ? Qu’est-ce que tu veux ?
-Je veux aller dans la montagne, Monsieur Seguin.
-Mais, malheureuse, tu ne sais pas qu’il y a le loup dans la montagne…
Que feras-tu quand il viendra ?...
-Je lui donnerai des coups de corne, Monsieur Seguin.
-Le loup se moque bien de tes cornes. Il m’a mangé des biques autrement
encornées que toi…Tu sais bien la vieille Renaude qui était ici l’an dernier ?
Une maîtresse chèvre, forte et méchante comme un bouc. Elle s’est battue
avec le loup toute la nuit… puis le matin le loup l’a mangée.
- Pauvre Renaude ! ...Cela ne fait rien, Monsieur Seguin, laissez-moi aller dans la montagne.
-Bonté divine ! dit M. Seguin…mais qu’est-ce qu’on leur a donc fait à
mes chèvres ? Encore une que le loup va manger…Eh bien, non…je te
sauverai malgré toi, coquine, et, de peur que tu ne rompes ta corde, je vais
t’enfermer dans l’étable, et tu y resteras pour toujours.
Là-dessus, M. Seguin emporta la chèvre dans une étable toute noire,
dont il ferma la porte à double tour. Malheureusement, il avait oublié la
fenêtre, et à peine eut-il le dos tourné que la petite s’en alla…
La Blanquette libre
Quand elle arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais
les vieux sapins n’avaient rien vu d’aussi joli. On la reçut comme une petite
reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu’à terre pour la caresser du bout
de leurs branches. Les genêts d’or s’ouvraient sur son passage, et sentaient
bon tant qu’ils pouvaient. Toute la montagne lui fit fête. Plus de corde. Plus
de pieu… rien qui l’empêcha de gambader, de brouter à sa guise… C’est là
qu’il y en avait de l’herbe ! Jusque par-dessus les cornes…Et quelle herbe !
Savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes…C’était bien autre chose
que le gazon du clos. Et les fleurs donc ! ...de grandes campanules bleues,
des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages
débordant de sucs capiteux !
La chèvre blanche, à moitié ivre, se vautrait là-dedans les jambes en l’air
et roulait le long des talus, pêle-mêle avec les feuilles tombées et les
châtaignes…Puis tout à coup, elle se redressait d’un bond sur ses pattes.
Hop ! la voilà partie, la tête en avant, à travers les maquis et les buissières,
tantôt sur un pic, tantôt au fond d’un ravin, là-haut, en bas, partout…On
aurait dit qu’il y avait dix chèvres de M. Seguin dans la montagne.
Ce qu’elle n’avait peur de rien la Blanquette !
Elle franchissait d’un saut de grands torrents qui l’éclaboussaient,
au passage, de poussière humide et d’écume. Alors, toute ruisselante, elle
allait s’étendre sur quelque roche plate et se faisait sécher par le soleil…Une
fois, s’avançant au bord d’un plateau, une feuille de cytise aux dents, elle
aperçut en bas, tout en bas dans la plaine, la maison de M. Seguin avec le clos derrière. Cela la fit rire aux larmes.
-Que c’est petit ! dit-elle ; comment ai-je pu tenir là-dedans ?
-Pauvrette ! De se voir si haut perchée, elle se croyait au moins aussi grande que le monde…
En somme, ce fut une bonne journée pour la chèvre de M. Seguin !
Tout à coup, le vent fraîchit. La montagne devint violette ; c’était le
soir… » Déjà ! » dit la petite chèvre ; et elle s’arrêta fort étonnée.
En bas, les champs étaient noyés de brume. Le clos de M. Seguin
disparaissait dans le brouillard, et de la maisonnette on ne voyait plus que
le toit avec un peu de fumée. Elle écouta les clochettes d’un troupeau qu’on
ramenait, et se sentit l’âme toute triste…Un gerfaut qui rentrait la frôla de
ses ailes en passant. Elle tressaillit…Puis ce fut un long hurlement dans la
montagne : « Hou ! hou ! »
Elle pensa au loup ; de tout le jour la folle n’y avait pas pensé…Au
même moment, une trompe sonna bien loin dans la vallée. C’était ce bon M.
Seguin qui tentait un dernier effort.
« Hou ! hou ! » faisait le loup.
« Reviens ! reviens ! … » criait la trompe.
Blanquette eut envie de rentrer ; mais, se rappelant le pieu, la corde, la
haie du clos, elle pensa que maintenant elle ne pourrait plus se faire à cette
vie, et qu’il valait mieux rester…
La trompe ne sonna plus…
La Blanquette et le loup
La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles. Elle se retourna
et vit dans l’ombre deux oreilles courtes toutes droites, avec des yeux qui
reluisaient… C’était le loup.
Enorme, immobile, assis sur son train de derrière, il était là, regardant la
petite chèvre blanche et la dégustant par avance. Comme il savait bien qu’il
la mangerait, le loup ne se pressait pas ; seulement, quand elle se retourna,
il se mit à rire méchamment : « Ha ! ha ! petite chèvre de M. Seguin ! » Et il
passa sa grosse langue rouge sur ses babines d’amadou.
Blanquette se sentit perdue… Un moment, en se rappelant l’histoire de
la vieille Renaude, qui s’était battue toute la nuit pour être mangée le matin,
elle se dit qu’il vaudrait peut-être mieux se laisser manger tout de suite ;
puis, s’étant ravisée, elle tomba en garde, la tête basse et la corne en avant,
comme une brave chèvre de M. Seguin qu’elle était…non pas qu’elle eût
l’espoir de tuer le loup –les chèvres ne tuent pas le loup-, mais seulement
pour voir si elle pourrait tenir aussi longtemps que la Renaude…
Alors le monstre s’avança, et les petites cornes entrèrent en danse.
Ah ! La brave chevrette ! Comme elle y allait de bon coeur ! Plus de dix
fois, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. Pendant ces trêves
d’une minute, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère
herbe, puis elle retournait au combat la bouche pleine… Cela dura toute la
nuit. De temps en temps, la chèvre de M. Seguin regardait les étoiles danser
dans le ciel clair, et elle se disait : « Oh ! Pourvu que je tienne jusqu’à l’aube !
...»
L’une après l’autre, les étoiles s’éteignirent. Blanquette redoubla de coups
de cornes, le loup de coups de dents… Une lueur pâle parut à l’horizon…Le
chant d’un coq enroué monta d’une métairie. « Enfin ! » dit la pauvre bête
qui n’attendait plus que le jour pour mourir ; et elle s’allongea par terre dans
sa belle fourrure blanche toute tachée de sang…
Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.
Alphonse DAUDET, « Lettres de mon moulin ». (Tiré de Comprendre
et s’exprimer, 19
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