Topic outline

  • CONTEXTE 1 LA VIE SCOLAIRE

    Compétence-clé : A la fin de ce contexte, l’apprenant sera capable de 
    communiquer oralement et par écrit dans des situations 

    en rapport avec la vie scolaire.

    Activité introductive du contexte

    b

    Questions
    a. Décris ce que tu vois sur l’image.

    b. Où se trouvent les personnages ?

    1.1.UNITE 1 : ACTIVITES SCOLAIRES 
    1.1.1. Activité de mise en situation

    Observe les images et décris la situation.

    m

    f

    TEXTE : MA VIE SCOLAIRE 
    Didier MUGABO est élève en 2ème TTC, option de l’enseignement à la 
    maternelle et au premier cycle du primaire. Il parle de la vie scolaire à son 

    école.

    Je suis élève dans une école secondaire dénommée “ TTC” en sigle anglais. Cette 
    école forme de futurs enseignants de l’école primaire. Je suis interne, ce qui 
    signifie que je suis logé et nourri par l’école. Mes parents payent les frais de 
    scolarité et s’occupent de moi pendant les vacances. Pendant mon séjour à 
    l’école je dois agir et me comporter en conformité avec le règlement de l’école.
    Arrivés à l’école, les nouveaux élèves accompagnés par leurs parents, sont 
    accueillis par la secrétaire qui les introduit chez le directeur. Celui-ci les reçoit 
    et leur explique le règlement de l’école. Le règlement se résume en ces termes : 
    être dans le lieu où tu dois être, à l’heure indiquée et faire ce qu’on t’a demandé 
    de faire en respectant les délais. Il faudra en outre adopter un comportement 
    conforme aux valeurs prônées par la politique éducationnelle du Rwanda. 
    Le Directeur est le chef d’établissement, le pilier de l’école et la tête du corps 
    enseignant. Il assure la supervision de toutes les activités, s’occupe de la gestion 
    des ressources humaines et financières. Il est également chargé des relations 
    extérieures avec les autorités administratives locales et nationales, les bailleurs 
    de fonds et les parents d’élèves. L’harmonie et la sécurité de l’école dépendent 
    de lui. Quand il ne travaille pas bien, c’est préjudiciable à l’organisation de 
    l’école. Comme on dit en français traduit du Kinyarwanda: “Quand la tête est 
    malade, tout le corps est malade.”
    Cependant, il n’est pas le seul maître à bord sur ce navire, il est assisté par 
    un personnel s’occupant des tâches variées: personnel administratif, corps 
    enseignant et personnel de soutien.
    Le personnel administratif est composé, en plus du directeur, par le préfet 
    des études, le préfet de discipline, l’intendant, l’animateur, l’animatrice et la 
    secrétaire. Le préfet des études, en second lieu aide le directeur à organiser 
    les activités de l’école surtout le déroulement des leçons. Il fait l’horaire et 
    supervise les leçons. Il prévoit des remplaçants au cas où tel ou tel professeur 
    s’absente. Le préfet de discipline suit de près les élèves et veille à ce qu’ils 
    respectent le règlement de l’école. En cas d’indiscipline, il ne s’empresse pas de 
    punir les fautifs, il prodigue d’abord des conseils, la punition n’intervient qu’au 
    dernier recours.
    Les punitions sont graduelles : retrait des notes des conduites, convocation 
    des parents, renvoi temporel et même renvoi définitif. Un élève renvoyé trouve 
    difficilement de place dans les autres écoles, car il est considéré comme une 
    brebis galeuse. Pour éviter ces ennuis, et mieux suivre leurs leçons, les élèves 

    se comportent très bien à l’école.

    L’intendant s’occupe de la gestion financière. C’est lui qui perçoit les frais de 
    scolarité et propose des mesures appropriées à prendre à l’égard des élèves 
    qui n’ont pas payé. L’animateur et l’animatrice s’occupent des élèves quand ils 
    ne sont pas en classe : sur les terrains de jeu, au réfectoire et au dortoir et lors 
    des travaux matinaux. Les professeurs donnent des leçons, chacun selon sa 
    qualification. Nos professeurs sont compétents, grands travailleurs, disciplinés 
    et nous incitent à bien travailler dans l’esprit coopératif et fraternel. Quant 
    au personnel de soutien, il joue un grand rôle dans le fonctionnement de 
    l’établissement : s’occuper de la cuisine, de l’entretien et de la sécurité. 
    Le calendrier scolaire est strict et respecté dans toutes les écoles. L’année scolaire 
    débute en Janvier et prend fin en Novembre. Elle compte trois trimestres. A la 
    fin de chaque trimestre, il ya un examen sanctionné par des notes inscrites sur 
    un bulletin. Après les examens trimestriels, il ya de petites vacances qui durent 
    deux semaines chacune. Le bulletin doit être dûment signé par les parents. A 
    la fin de l’année, il y a un examen par lequel il faudra décider si l’élève passe 
    au niveau supérieur ou redouble. Cet examen est ensuite suivi par les grandes 
    vacances qui durent deux mois.
     L’emploi du temps de l’école est très rigoureux et chargé : tout le monde se 
    lève à 5heures du matin. De 5h30 à 6h30, on fait l’étude. A 6h30, c’est le petit 
    déjeuner. Les cours commencent à 7h20. A dix heures il ya la recréation de 
    15minutes. A midi, c’est le déjeuner. Les élèves externes déjeunent chez eux 
    à condition qu’ils ne soient pas en retard pour les cours de l’après-midi qui 
    reprennent à 13h40. Les cours se terminent à 17heures. C’est un travail très 
    fatigant mais passionnant. 
    Après 17heures, les élèves se consacrent aux activités parascolaires comme le 
    sport, le chant, la danse et le théâtre, les clubs anti-SIDA, les amis de la nature 
    s’occupants des problèmes de l’environnement, … A 18heures, c’est l’étude 
    en classe ou dans la salle d’étude. A 20 heures, c’est le diner. Il est donné au 
    réfectoire. C’est une grande salle où tous les élèves se regroupent autour des 
    tables. Ils prennent le repas avec appétit dans une ambiance fraternelle. Le 
    repas consiste en général en riz, pommes de terre ou patates douces, pâtes de 
    maïs ou de manioc. La boisson consiste en thé ou en eau potable.
    A 21 heures, tout le monde se dirige en silence au dortoir. Il est interdit de 
    bavarder au dortoir. Il est aussi interdit de visiter le dortoir des filles si vous 
    êtes un garçon ou le dortoir des garçons si vous êtes une fille.

    Les auteurs

    1.1.2 .Activité de compréhension du texte 
    a. Quel rôle joue le directeur de l’école ?
    b. Par qui est-il assisté ?
    c. A quoi s’expose un élève qui ne suit pas le règlement ?
    d. Quel est le rôle des parents dans l’éducation scolaire ?
    A. Activité d’apprentissage
    a. Relève dans le texte et emploie dans une phrase cinq mots en rapport 
    avec la vie scolaire.
    b. Dans quelles options apprend-on à faire des jeux éducatifs ?
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
    a. Lexique relatif à la vie scolaire
    Etude, surveillance, horaire, fiche/carnet de conduite, carte scolaire, relevé de 
    notes (bulletins), interrogation, examen, devoir, punition, tricherie, règlement 
    scolaire, connaissance, science, éducation inclusive, certificat, diplôme, télééducation, intelligence, internat, externat, animateur, animatrice, préfet des 
    études, préfet de discipline, directeur, intendant, bibliothécaire, professeur, 
    enseignant, collègue, trimestre, etc
    b. Le système scolaire rwandais
    L’enseignement public est gratuit et obligatoire de trois à dix -huit ans. Il se 
    déroule en trois étapes.
    • L’école maternelle dure trois ans, de trois à six ans.
    • L’école primaire dure six ans, de six à douze ans.
    • L’école secondaire dure six ans, de douze à dix-huit ans et se fait en 
    deux étapes : Le tronc commun et les combinaisons variées.
    - Au Tronc commun, les apprenants suivent un enseignement général : 
    Maths, Sciences exactes, Sciences humaines, Langues, les arts (initiation 
    artistique et musique), Education physique.
    - Après le tronc commun, l’apprenant a le choix parmi les options ou 
    combinaisons des Sciences exactes, Sciences humaines, Langues, 
    Techniques, Options professionnelles et Artistiques.
    - Il ya aussi des collèges de formation des enseignants de la maternelle 
    et du primaire. (TTC) avec trois combinaisons : Langues et Education ; 
    Enseignement de la maternelle et du premier cycle du primaire ; Sciences 
    exactes et Sciences sociales.
    C. Je comprends et j’applique 
    1. Trouve les contraires des mots et groupes de mots suivants :
    discipline, obligatoire, public, gratuit, ponctuel, obéissant, enfant accompagné,
    punition, compétent, assister quelqu’un.
    2. Explique en tes propres mots :
    a. « Quand la tête est malade, tout le corps est malade. »
    b. « Le directeur n’est pas le seul maître à bord sur ce navire. »
    c. La brebis galeuse
    d. Etre préjudiciable à quelque chose/ porter préjudice à quelque chose
    3. Parle des travaux matinaux que tu fais dans ton école. 
    1.1.4. Activité d’exploitation grammaticale 
    • Le presént
    1.1.4.1. Le mode indicatif
    A. Activité d’apprentissage
    Lis les phrases suivantes et justifie le mode et les temps des verbes 

    employés

    Cette année, Eric est en deuxième année. L’année passée, il était en première 
    année. Il passera l’examen national l’année prochaine. Quand il était à l’école 
    primaire, il rêvait d’entrer à l’école secondaire et travaillait d’arrache -pied 
    pour y arriver. Cette année-là, à l’examen national, il fut premier dans son 

    district

    B. J’apprends et je dégage l’essentiel
    Rappel
    • Le présent situe un fait au moment où on parle. Il présente l’action en 
    cours d’accomplissement.
    Exemple
    Les élèves jouent au ballon dans la cour.
    a. Le présent n’a pas de limites précises. Accompagné d’une indication de 
    temps, il peut exprimer :
    - un fait qui a commencé dans le passé. 
    Exemple
     Eric est en deuxième année depuis le début de l’année scolaire.
    - un fait qui se réalisera prochainement

    Exemple

     Dépêchez-vous, les cours commencent dans quelques minutes.
    b. Il exprime l’habitude, la répétition
    Exemple
    Le matin, nous prenons le petit déjeuner
    c. Il est employé comme une analyse (résumé ou commentaire d’un film, 
    d’un texte)
    Exemple
    Dans son roman, Le père Goriot, Balzac peint un amour paternel passionné
    d. Il sert à exprimer une vérité générale, un proverbe. 
    Exemples
    L’argent ne fait pas le bonheur.
    Au mois d’Avril, il pleut beaucoup au Rwanda.
    e. Il s’emploie pour exprimer l’hypothèse. 
    Exemple
    Si tu réussis aux examens, tes parents te donneront beaucoup de cadeaux

    • L’imparfait
    - L’imparfait indique, comme le présent, une action en cours 
    d’accomplissement. Il n’a pas de limites précises. Il s’emploie dans une 
    description, un commentaire, une explication etc.
    Exemples :
    Du haut de la colline, on apercevait un petit village dont les toits brillaient au 
    soleil.
    Marie portait une robe qui lui allait très bien.
    Monsieur Kabano n’a pas participé à cette réunion parce qu’il était en mission 
    en province. 
    Ils habitent dans une maison où étaient autrefois des moulins.
    - Il s’emploie pour exprimer une habitude. (Accompagne en général d’une 

    indication temporelle)

    Exemples 
    Quand j’étais enfant, ma mère me racontait des histoires amusantes.
    Pendant les vacances, ma grand-mère nous préparait des repas traditionnels.
    - Employé avec la conjonction si, l’imparfait exprime l’hypothèse, ou 

    l’irréalité du fait. Ce n’est pas un temps passé.

    Exemples 
    Si j’avais de l’argent, j’achèterais une belle robe à ma sœur.
    Ah !si j’étais intelligent.
    Elle s’habille comme si il avait vingt ans.
    - Il s’emploie aussi dans une formule de politesse : valeur d’atténuation.
    Exemple :
    Excusez-moi de vous déranger, je voulais vous emprunter un livre.
    • Le passé composé 
    Le passé composé exprime un fait accompli à un moment donné du passé. 
    Exemple : 
    Mon frère a obtenu une bonne note le trimestre passé. 
    Il s’emploie dans un contexte passé pour exprimer :
    - une succession d’événements :
    Exemple
    Au Nouvel An, Nous sommes allés chez nos grands-parents. Nous avons bu et 
    mangé beaucoup et nous avons joué avec nos cousins.
    - une répétition
    Exemple
    J’ai vu ce film quatre fois.
    - Une durée limitée
    Exemple 
    Cette dame a longtemps travaillé comme professeur de français.
    Il s’emploie en relation avec le présent pour exprimer l’antériorité.
    Exemple
    Tu as échoué à l’examen de Mathématiques, tu dois faire beaucoup d’efforts 
    pour te rattraper
    Quand on a perdu sa carte d’identité, il faut demander une autre.
    • Le passé simple
    Le passé simple présente un fait accompli à un moment donne du passé. Il a la 
    même valeur que le passé composé (fait accompli, succession d’événements, 
    répétition, durée limitée), mais le fait est envisagé comme lointain, sans contact 
    avec le présent
    Exemples
    Mon grand-père vécut longtemps : il naquit en 1918, il exerça beaucoup de 
    métiers : agriculteur, chauffeur, commerçant …, il mourut à 100ans en 2018. 
    • Le futur simple
    - Le futur simple situe le fait dans un avenir proche ou lointain.
    Exemples
    Des orages éclateront dans la soirée, annonce le météo.
    Nous visiterons le parc de l’Akagera l’année prochaine.
    Il peut être employé à la place d’un impératif. Il attenue l’ordre.
    Exemple
    Vous me donnerez votre réponse au plus tard la semaine prochaine.
    C. Je comprends et j’applique
    1. Ecris les verbes au présent.
    Tu (habiter) à la campagne et tu (faire) du vélo. Le samedi matin, tu (aller) dans 
    le garage, tu (prendre) une bicyclette, et tu (partir) dans la forêt. Tu(connaitre) 
    tous les chemins, tu (monter), tu (descendre) , tu( tourner) à gauche, à droite, 
    tu ne (perdre) jamais la bonne direction. Tu (rencontrer) parfois d’autres 
    cyclistes. Alors tu (suivre) le même chemin et tu (faire) la course avec eux. Tu 
    (mettre) deux heures à faire ce tour, et tu (finir) avant le déjeuner. Tu (revenir) 
    à la maison, tu (être) fatigué mais content.
    2. Réécris ce texte à la troisième personne du pluriel.
    3. Fais des phrases avec des verbes au présent pour exprimer :

     Un fait actuel

    - Un fait habituel

    - Une vérité générale

    4. Mets les verbes des phrases suivantes au futur simple

    a. Avec ce médicament, je ne sens plus la douleur.

    b. Nous écrivons à nos amis pour la nouvelle année. 

    c. Le soleil disparait à l’horizon. 

    d. Vous vivez d’amour et d’eau fraîche. 

    e. Je traduis un roman espagnol.

    f. Le jour de la fête, nous mangeons beaucoup.

    g. A minuit, tu éteins la lumière.

    h. Est-ce que vous prenez des frites ? 

    i. Nous attendons ton retour.

    j. Le champion bat son record.

    5. Fais une phrase à l’imparfait avec des éléments donnés. 

    a. Sortir après le déjeuner- d’habitude- Philippe et moi

    b. Généralement-mes amis-venir me voir-pendant le week-end

    c. Chaque soir-rejoindre Annabel -dans un restaurant du quartier -Charles

    d. Chaque -de nouveaux jour-elle-découvrir- amis

    e. Dans -ne jamais -leur jeunesse- aller à la montagne- mes parents.

    f. tous les jours -nager -Pendant - tu -l’été.

    g. Tous les matins- et faire entrer de l’air frais- Odile - ouvrir sa fenêtre dans 

    la chambre

    6. Fais des phrases avec des verbes à l’imparfait pour exprimer :

    - Une description dans le passé ;

    - Une habitude dans le passé ;

    - La politesse.

    7. Complète au passé (Passé composé ou imparfait).

    a. Quand il ………….jeune, il……………au tennis toutes les semaines. (Être/

    jouer)

    b. L’été dernier, nous………….au musée national de Huye. C’……..intéressant ! 

    (aller/être)

    c. Ils ……………a cette question qui ………….trop complexe. (Ne pas répondre/ 

    être)

    d. Quand elle ……………….quinze ans, ses parents ………… leur 20 ème

    anniversaire de mariage ( (avoir /célébrer).

    e. Tu ………le message que……je t’………….(lire /écrire).

    f. Il …………… minuit quand ils ……..(être/arriver)

    8. Mets les verbes egg au passé simple.

    a. Jules César (conquérir) la Gaule au premier siècle avant Jésus Christ.

    b. La construction du stade Amahoro (durer) presque un an.

    c. Le commissaire de police (interroger) plusieurs fois les témoins du crime. 

    d. Le Docteur Rieux (se retourner) brusquement vers lui et (ouvrir) la 

    bouche pour parler, mais il (se taire). (Camus)

    9. Emploie le passé simple ou l’imparfait dans le texte suivant.

    Le lendemain, la chaleur (être) toujours là, égale à elle-même. Il n’était pas 

    tombé une goutte d’eau dans la nuit. Sara (se réveiller) encore une fois la 

    première, encore une fois vers dix heures. Elle (trouver) l’enfant assis au même 

    endroit que la veille ; il (contempler) le jardin déjà écrasé par le soleil.

    Les fesses nues sur les dalles, vêtu seulement d’une petite chemise, il (fixer) les 

    broussailles d’où, (croire)-il, (sortir) les lézards. Elle le (laisser) là et elle (aller) 

    dans la cuisine. La bonne, prévoyante, (faire) le café le soir. Sara ne (prendre) 

    pas le temps de le faire chauffer. Elle le (boire) froid, d’un seul trait, puis elle 

    (allumer) une cigarette et elle (aller) s’asseoir sur les marches de la véranda, 

    près de l’enfant.

    1.1.4.2. Les pronoms relatifs composés 
    A. Activités d’apprentissage 
    Observe ces phrases et puis fais les activités suivantes :
    - Cherche pour chaque substitut relatif en gras le mot qu’il remplace dans 
    la phrase. 
    - Détermine les formes de pronoms relatifs dans les phrases.
    a. Le garçon qui portait la chemise blanche dansait très bien.
    b. La banane que j’ai mangée était trop sucrée.
    c. L’histoire que je t’ai racontée est merveilleuse.
    d. Tu connais l’homme à qui j’ai parlé?
    e. Mon avenir, c’est une chose à laquelle je pense souvent.
    f. Mon cousin a une caméra avec laquelle il prend des photos.
    g. La rivière de laquelle provient ces poissons a de l’eau claire.
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
    Un pronom relatif est un pronom qui permet de relier deux phrases simples 
    entre elles pour créer une phrase complexe.
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
    Un pronom relatif est un pronom qui permet de relier deux phrases simples 
    entre elles pour créer une phrase complexe.
    Exemple
    L’arbre est élevé. Nous jouons sous l’arbre.→L’arbre sous lequel nous jouons est 
    élevé.
    Dans les phrases ci-haut mentionnées, les pronoms relatifs sont qui, que, dont, 
    auquel, à laquelle, avec lequel, de laquelle,...
    Ils ont deux fonctions principales :
    1. Connecter la proposition principale à la subordonnée.
    2. Remplacer le nom ou le pronom qui a été précédemment mentionné 
    dans la proposition principale .
    Exemple
    Le garçon portait la chemise blanche. Le garçon dansait très bien.
    →Le garçon qui portait la chemise blanche dansait très bien.
    Il y a deux catégories de pronoms relatifs: les pronoms relatifs simples et les 
    pronoms relatifs composés. 
    Les pronoms relatifs simples sont: qui, que, quoi, dont où.
    Les pronoms relatifs composés sont: lequel et ses composés précédés par des 
    prépositions à/ de/ avec/ par/ sur, sans, pour,...Ils s’accordent en genre et en 
    nombre avec l’antécédent
    Exemple
    auquel (masculin, singulier), à laquelle (féminin singulier), auxquels (masculin 
    pluriel), auxquelles (féminin pluriel) lequel (masculin, singulier), laquelle 
    (féminin singulier), lesquels (masculin pluriel), lesquelles (féminin pluriel) 
    duquel (masculin, singulier), de laquelle (féminin singulier), desquels (masculin 
    pluriel), desquelles (féminin pluriel). 
    Le tableau ci-après résume la fonction des pronoms relatifs composés et leurs 

    catégories.

    h

    Remarque 

    Le pronom composé « lequel » et ses différentes manifestations varient en 
    genre et en nombre en fonction de son antécédent.
    Exemples 
    1. C’est une chose à laquelle je pense souvent.
    2. Ce sont des hommes auxquels nous nous référons.

    3. La maison dans laquelle nous habitons est jaune.

    c. Je comprends et j’applique.

    g

    1.1.5. Activité de production
    A. Activité d’expression orale
    Discute avec tes camarades sur la qualité des repas dans ton école. Expose les 
    résultats devant ta classe
    B. Activité d’expression écrite
    Fais un récit cohérent de 180 mots relatant les activités scolaires dans ton école. 
    Dis ce que tu apprécies et ce que tu désapprouves et propose des solutions aux 
    problèmes que tu auras relevés.
    1.1.6. Activité ludique 
    Lis, mémorise et déclame ce poème :
    Bâtissons des écoles 
    Au bord des mers, le long du fleuve,
    Dans la vallée et sur les monts,
    Bâtissons des écoles neuves
    Pour les petits que nous aimons.
    Et pour bâtir maisons nouvelles, 
    Jamais les maçons plus gaîment,
    Ne sont montés sur leurs échelles
    Et n’ont plus pétri dur ciment.
    Les anciens, se sentant revivre, 
    S’écriaient, - car beaucoup d’entre eux
    N’avaient jamais lu dans un livre-:
    “ nos enfants seront plus heureux!”
    Jean AICARD. Le livre des petits, 
    Librairie Delagrave.
    1.1.8. Lecture complémentaire 
     Notre école
    Pendant les vacances, on a fait des travaux à l’école. On a repeint les murs des 
    classes en jaune et le bureau du directeur en blanc. 
    On a construit une nouvelle classe en face du bureau. Le drapeau est au milieu, 
    et on a placé une poubelle à l’entrée de la cour.
    Pendant les recréations, nous nous amusons, le gardien et le directeur circulent 
    dans la cour et surveillent ce que nous faisons. Si un enfant jette un morceau de 
    papier ou une épluchure de fruit par terre, ils lui disent : « Ramasse ce papier et 
    jette-le dans la poubelle, puis tu vas lire le règlement qui est affiché sur le mur 
    de la classe du milieu. »
    Si un élève recommence à jeter un papier, il doit copier le règlement. Grace à ça, 
    notre école est très propre, maintenant.
    On nous a demandé à tous de lire le règlement et, si nous avons des idées, de 
    proposer des modifications ou des améliorations……..
     A l’unisson, 5ème, Méthodes de français, EDICEF.
    1.2. UNITE 2 : LES ACTIVITES 
    PARASCOLAIRES
    1.2.1. Activité de mise en situation
    Observe ces images et réponds aux questions suivantes
    a. Trouve les noms des activités sportives pratiquées sur cette image.
    b. Quel sport compte plus de participants et lequel en compte moins ? 
    Pourquoi à ton avis ?
    c. Où se trouvent ces personnages ?
    h
    Texte : Réconcilier le sport et l’éducation pour créer des champions
    Il est évident que le Burundi regorge de nombreux talents dans le sport, 
    notamment dans le football. Mais pour les découvrir et leur permettre d’éclore, 
    certains mécanismes doivent être mis en place.
    Parmi ces mécanismes figure la culture du sport dans le système éducatif. C’est 
    du moins ce que pensent certains professionnels.
    Malgré ses nombreux talents, le sport burundais peine encore à sortir de 
    son sein des athlètes performants et compétitif sur la scène tant régionale 
    qu’internationale. Cette difficulté peut être le fruit d’une détection tardive et 
    quelques fois négligée de jeunes athlètes prometteurs pouvant élever l’étendard 
    burundais dans le sport. De nombreux talents disparaissent avec le temps par 
    manque de soutien d’accompagnement et d’encadrement. Une situation qui 
    peine les professionnels du sport qui émettent sans arrêt le souhait de voir 
    éclore cette génération d’athlètes qui saurait faire la fierté du Burundi.
    Au vue de cette situation, on serait appelé à se poser la question suivante : « 
    Comment faire pour dénicher au plus vite ces nouveaux talents ? ». La réponse 
    à cette question semble être la réconciliation de l’éducation (l’école) et de 
    l’éducation sportive. C’est du moins ce que pense Lydia NSEKERA (présidente 
    du Comité National Olympique) qui considère que l’école est la base lorsque 
    l’on veut créer des champions.
    « Lorsque l’on veut créer des athlètes, le plus grand travail doit être fait au 
    niveau scolaire, à la base. Quand dans un pays nous avons de bons championnats 
    scolaires, l’on peut dire que dans quelques années nous aurons de bons athlètes, 
    que nous aurons des champions. Et bien-sûr lorsqu’ils sont entraînés. Les jeunes 
    doivent être entrainés et avoir des compétitions. C’est important ! » indique Mme 
    NSEKERA.
    Un avis que partage également Jean-Jacques EYDELIE, entraineur du club Le 
    Messager Ngozi. Selon EYDELIE, qui se focalise essentiellement sur le football, 
    la prise en charge des jeunes pépites est primordiale et devrait se faire depuis 
    le plus jeune âge, presqu’à la crèche si l’on peut le dire.
    « Pour pérenniser un club, des équipes nationales cela passe par la formation 
    des pays. Et on oublie un peu trop vite cela. Il faut remettre l’éducation de tout 
    », dit-il. Et de poursuivre, « Tout passe par le plus jeune âge. Et je ne parle des 
    12-13 ans. Lorsque je discute formation avec d’autres personnes, elles me parlent 
    de joueurs de 13-14 ans mais c’est trop tard. C’est à partir de 5-6 ans que l’on 
    apprend beaucoup de choses aux joueurs et arrivé à 16 ans il sait tout. »
    Pour le coach français, prendre en charge les plus jeunes au sport ne permet 
    pas seulement de fabriquer des champions mais permet également de faire un 
    travail de prévention par rapport au métier de sportif. « C’est parce que l’on

    aura éduqué les petits qu’on les aura prévenus sur quoi est fait ce métier. Et là 

    je parle de prévention contre la corruption, le dopage et les conversations qui 
    peuvent nuire au jeu », explique-t-il. L’éducation semble donc être inéluctable 
    clé du succès pour le sport burundais.
    Et s’il reste encore de nombreux efforts à faire dans ce domaine, nous pouvons 
    d’ores et déjà saluer certaines fédérations sportives qui ont décidé d’emboiter 
    le pas de l’éducation et de lancer des compétitions pour les tout-petits. C’est 
    le cas de la Fédération Burundaise de Natation qui a récemment organisé un 
    tournoi minime de natation, des académies de basket-ball de Bujumbura qui 
    apprennent les bases de ce sport aux enfants à partir de l’âge de 3 ans et dont 
    fruit de ce travail qui a pu être démontré lors des All Stars Games 2018 ou 
    encore de la fédération de Wu-shu dont le plus jeune membre, âgé de 6 ans, fait 

    des merveilles.

    Moïse MAZYAMBO

    http://afjo.org.bi/index.php/lu-pour-vous/musique/reconcilier-le-sport-et-leducation-pour-creer-des-champio

    n

    1.2.2. Activité de compréhension du texte 
    a. D’après certains professionnels, qu’est ce qui cause la disparition de 
    certains talents ?
    b. Selon Jean Jacques Eydelie, (le coach français), quels sont les fléaux (les 
    maux) qui nuisent au métier de sport ?
    c. Pour les professionnels, quel est le mécanisme nécessaire pour découvrir 
    et développer les talents au Burundi ?
    d. Pourquoi le sport burundais a-t-il du mal à produire des athlètes 
    performants et compétitifs ? 
    e. Pour la Présidente du Comité National Olympique, que doit-on faire pour 
    découvrir (assez tôt et plus vite) des jeunes talents ?

    1.2.3. Activité d’exploitation lexicale

    A. Activité d’apprentissage

    a. A l’aide du dictionnaire, donne la signification des mots suivants employés 

    dans le texte : pépites, crèches, pérenniser, prendre en charge, prévention, 

    dopage, nuire (à), inéluctable.

    b. Choisis-en trois et forme une phrase en rapport avec le sport.

    c. Trouve et explique cinq autres mots et expressions couramment utilisés 

    dans le domaine des activités parascolaires.

    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.

    Lexique relatif aux sports

    Un tournoi, un championnat national, international, interscolaire,…le football, 

    le handball, le basketball, la natation, le volleyball, l’athlétisme, la randonnée, le 

    jogging, l’escalade, une compétition, un arbitre, les places des joueurs, un terrain, 

    un stade, un filet, un panier, des spectateurs, l’endurance, un esprit d’équipe, la 

    discipline, la patience, le fairplay, jouer à, disputer un match, participer à un 

    tournoi, détenir le record, battre le record, recevoir une médaille / une coupe, 

    être champion, jouer, gagner, battre, perdre, etc.

    Lexique relatif à d’autres activités parascolaires

    Club, mouvement, chorale, travaux d’hygiène, soirée culturelle, danses traditionnelles et modernes, ballet, débats, exposés, formation aux valeurs culturelles

    C. Je comprends et j’applique

    m

    n

    h

    1.2.4. Activité d’exploitation grammaticale

    1.2.4.1. Le mode conditionnel

    A. Activité d’apprentissage

    Lis ces phrases, identifie et justifie l’emploi du conditionnel.

    a. Si tu m’oubliais, je serais très triste
    b. Si nous le pouvions, nous resterions chez nos grands-parents.
    c. Je voudrais parler à Monsieur le Directeur. 
    d. Est-ce -que vous pourriez m’indiquer le chemin de la gare ?
    e. Chantal tombe de sommeil, elle ferait mieux d’aller dormir.
    f. Il faudrait manger mieux pour grandir.
    g. J’aurai voulu être comédien, je serais devenu célèbre, mais je plante des 
    pommes de terre toute ma vie.
    h. D’après la météo, des pluies torrentielles s’abattraient sur tout le pays.
    i. Le voleur aurait emporté tout l’argent de la banque et se serait sauvé. 
    j. Qu’est-ce-que vous auriez fait si vous étiez perdu dans une forêt ? 
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel
    EMPLOIS DU MODE CONDITIONNEL
    1. Le mode conditionnel peut exprimer : 
    • Le désir, le souhait (Conditionnel présent), le regret (Conditionnel 
    passé)
    Exemples
    Par un temps pareil, ce serait bien agréable d’être sur le terrain de jeux.
    J’aurais bien voulu entrer dans cette école, mais je n’ai pas réussi le concours.
    • Une information non confirmée (Emploi fréquent dans la presse)
    Exemples 
    Ce bus a fait un accident, il y aurait une dizaine de blessés. 
    On dit qu’il aurait gagné de l’argent par des moyens pas très honnêtes. 
    D’après les sondages, cette équipe remporterait la coupe du championnat de 
    football.

    • Un fait imaginaire

    Exemples

    Deux enfants jouent : L’un dit : « Je serais la maitresse très sévère, tu serais

    l’élève insupportable. »

    Marthe rêve d’habiter la campagne, sa maison se trouverait sur une colline, 

    ses fenêtres donneraient sur des champs de tournesols.

    • L’atténuation (conditionnel de politesse, suggestion)

    Exemples

    Pourriez-vous me rendre service s’il vous plaît ?

    J’aurais voulu avoir des renseignements sur les vols « RWANDAIR » à 

    destination de Hong Kong ?

    On pourrait aller au cinéma ce soir ; qu’est-ce-que tu en penses ?

    • Une nuance de probabilité par rapport à l’indicatif

    Exemple :

    Je connais quelqu’un qui pourrait te renseigner. 

    Jean parle si bien français qu’on le prendrait pour un Français. 

    • La surprise, l’indignation

    Exemples

    Cunégonde se marierait : quelle surprise !

    Quoi ! Il y aurait encore eu un accident sur cette route

    C. Je comprends et j’applique

    n

    g

    h

    1.2.5 .Activité de production
    A. Activité d’expression orale
    Discute avec tes camarades sur les activités parascolaires pratiqués dans ton 
    école. Que faut-il améliorer ? Expose les résultats devant la classe.
    B. Activité d’expression écrite
    Fais un récit cohérent de 180 mots relatant les activités du week-end dans 
    ton école. Dis ce que tu apprécies et ce que tu désapprouves et propose des 
    solutions aux problèmes que tu auras relevés.
    1.3. Evaluation du contexte 1
    Texte : La vie scolaire
    On désigne sous l’expression «vie scolaire» toutes les activités de l’élève 
    au sein de l’établissement, qui concourent à sa réussite scolaire et à son 
    épanouissement personnel. ... L’assistant d’éducation, par la place qu’il occupe 
    dans l’établissement, est en contact permanent avec les élèves.
    Les personnes impliquées représentent différents corps : le corps professoral, 
    les parents et la société en général, les élèves, le personnel chargé de la 
    discipline, le gestionnaire, le personnel de soutien etc. Toutes ces personnes 
    œuvrent sous la direction du directeur.
    Le responsable ouvre son établissement selon le calendrier scolaire établi par 
    toutes les écoles du pays. Il s’occupe aussi de l’équilibre financier (comptable, 
    budget, finance) entre dépenses de fonctionnement (locaux, fournitures, etc.) et 
    dépenses du personnel (enseignants, élèves, gestionnaires). Il s’occupe aussi de 
    la gestion des ressources (répartition du matériel, des élèves, des professeurs 
    dans les différentes salles au cours des journées). 
    Chaque professeur enseigne sa matière et évalue les élèves et valide son 
    enseignement par des devoirs, des interrogations et des examens qui 
    permettront d’obtenir une note. Ceux-ci sont communiqués régulièrement 
    grâce à l’agenda du professeur.
    Les élèves inscrits dans un établissement scolaire sont tenus d’y être présents. 
    Les modalités de contrôle et de traitement des absences sont organisées d’abord 
    au niveau de l’établissement puis au niveau du département. Les motifs des 
    absences des élèves sont mentionnés par classe dans un registre d’appel par 
    tout personnel responsable d’une activité. Un trop grand nombre d’absences 
    sans motif entraîne la mise en place d’un dossier individuel d’absence et 
    de discussion avec les parents. Chaque élève est en contact direct avec les
    enseignants, les bibliothécaires, les infirmiers, les conseillers d’orientation, les 
    psychologues.
    Au collège, chaque classe a un professeur responsable qui s’occupe en début 
    d’année de définir l’emploi du temps de sa classe, puis de la transmission des 
    bulletins, du cahier de texte et des relevés de notes. Ces documents sont mis à la 
    disposition des élèves et de leurs responsables légaux et assurent la liaison entre 
    les différents utilisateurs. Les modalités pratiques à suivre en cas de punitions 
    ou sanctions sont encadrées par la loi (règlement d’ordre intérieur expliqué et 
    affiché). Ces informations sont transmises par courrier ou par l’intermédiaire 
    de l’élève. L’école obligatoire se termine par un examen continu ou final qui 
    permet en cas de réussite d’obtenir une certification (certificat ou diplôme) 
    pour poursuivre les études ou en cas d’échec d’une attestation de fin de scolarité.
    L’encadrement, l’accompagnement et l’animation des jeunes en milieu scolaire 
    s’avèrent aussi nécessaires

    L’encadrement : La vie scolaire est un point de repère dans l’établissement 
    où l’on peut, à tout moment, trouver des réponses aux questions que l’on 
    se pose, elle est également garante du respect du contrat de vie scolaire de 
    l’établissement et veille à l’assiduité des élèves.
    L’accompagnement: La vie scolaire accompagne les élèves durant leur 
    journée, de leur entrée à la sortie de l’institut sous différentes formes : aide 
    personnalisée, étude silencieuse (étude individuelle), travail de groupe, point 
    d’écoute par une infirmière psychologue, possibilité d’accompagnement 
    scolaire sur les heures d’étude, etc. 
    La vie scolaire offre aux élèves des conditions optimums pour leur réussite 
    scolaire et personnelle (prévention, éducation) avec le partenariat de 
    différentes associations, l’institut met en place des conférences ou actions 
    dans le cadre de la prévention ou de l’éducation : initiation à l’agriculture, 
     informations sur l’entrepreneuriat (entreprenariat), initiation au 
    code de la route par un moniteur auto-école ou un officier de la police, 
    information sur la sécurité routière, éducation à la sexualité et prévention 
    des conduites à risque source des grossesses non désirées, informations 
    sur le patriotisme etc. Divers clubs permettent aux élèves de s’informer 
    davantage. 
    L’animation : Principalement dans le cadre de l’internat mais parfois 
    également en journée, des animations sont proposées aux élèves comme du 
    sport, projection de films, atelier « bien-être », détente au foyer, atelier musique, 
    dessin, rencontres sportives avec d’autres établissements, sorties dirigées, 
    sorties libres, ….
    L’internat est bien souvent la première réelle coupure parents/enfants, c’est 
    la raison pour laquelle l’institut met l’accent sur son fonctionnement. Les
    élèves internes sont encadrés par des éducateurs (non pas des surveillants) 
    formés et compétents. La soirée commence avec une étude silencieuse ou 
    par petit groupe, ensuite vient l’heure du repas. Pour finir ils peuvent ensuite 
    se détendre (devant un film, au foyer, en atelier soins et bien-être...), faire du 
    sport (basketball, football, volleyball, handball...), des jeux de société, ou encore 
    diverses animations proposées par les éducateurs ou les autorités politiques 
    ou religieuses. Il y a toujours possibilité pour les internes qui le souhaitent de 
    retravailler en petits groupes après le repas. Le tutorat élève-élève est favorisé. 
    Par ailleurs, les élèves n’hésitent pas à solliciter l’aide de leurs camarades dans 
    les classes supérieures.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Vie_scolaire (texte adapté)

    1.3.1 Questions de compréhension du texte

    1. Dans tes propres termes, définis la vie scolaire selon le texte. 

    2. Explique le rôle des personnes ci-après impliquées dans la vie scolaire : 

    les enseignants, les parents, la société, les élèves, le personnel chargé 

    de la discipline, le gestionnaire, le personnel de soutien et le directeur.

    3. A quoi servent l’encadrement, l’accompagnement et l’animation, dans le 

    système éducatif ? 

    4. Compte tenu des réalités vécues dans ton école, explique comment la vie 

    que tu y mènes peut t’aider à te préparer à la vie professionnelle et à 

    être un bon citoyen dans la société. 

    5. Inventorie (cite) les différents aspects de la vie scolaire de ton école 

    qui nuisent à ton épanouissement intellectuel, spirituel et social. Puis 

    propose des stratégies de remédiation. 

    1.3.2. Exploitation lexicale 

    1. Ecris un paragraphe sur la vie scolaire dans ton école en répondant 

    à la question suivante : Qu’est ce qui t’intéresse dans la vie scolaire ? 

    2. Complète ces phrases avec les mots suivants : donner, enseigner, 

    étudier, entrer, examen, former, préparer, suivre, sortir de, réussir.

    a. Pour ……au Collège de Formation des Enseignants (TTC), il faut passer 

    un……

    b. Les TTC………les élèves à la profession d’enseignant/enseignante.

    c. Céline est étudiante en lettres, elle ………….les langues. Elle a………. un 

    exposé en français. 

    d. Maboko est professeur au Collège, il………….les sciences.

    e. Anne apprend le chinois, elle …………des cours au Collège de l’Education 

    à l’Université du Rwanda.

    f. L’Université ………….des concours chaque année, si Anne ……….., elle ira 

    continuer ses études en Chine.

    1.3.4. Exploitation grammaticale

    1. Justifie le mode et le temps des verbes employés dans le texte « La vie 

    scolaire »

    2. « Au collège, chaque classe a un professeur qui s’occupe de l’emploi du 

    temps de la classe.Commence cette phrase par : Autrefois,….. et fais des 

    transformations nécessaires. 

    3. La direction de l’école offre aux élèves des conditions optimums pour 

    leur réussite.Commence cette phrase par : L’année passée,….. et fais des 

    transformations nécessaires

    4. Emploie les pronoms relatifs composés dans les phrases suivantes :

    a. Je vous présente mes amis. Nous avons passé les vacances avec mes amis.

    b. Je regarde cette personne ; je pense bien souvent à lui. 

    c. Je vais voir ma sœur ; je reste diner chez ma sœur. 

    d. Révisez cette voiture ; j’ai fait une longue route avec cette voiture.

    e. Prenez mon stylo ; je viens d’écrire une lettre avec mon stylo

    f. Ouvrez ce tiroir, dans ce tiroir, j’ai rangé des papiers.

    g. Il m’a donné une valise……..j’ai collé des étiquettes.

    h. Voici l’armoire………… Charles a mis ses vêtements.

    5. Mets les verbes à l’indicatif ou au conditionnel. 

    a. Il travaille trop ! Il est épuisé ; je trouve qu’il (faire) mieux de cesser son 

    activité Professionnelle. 

    b. Pardon, Madame, j’ai perdu mon petit chien noir et blanc. Est-ce- que par 

    hasard, vous le (voir) ?

    c. Je connais quelqu’un qui, j’en suis sûr, (pouvoir) vous renseigner sur ce 

    club. 

    - Je connais quelqu’un qui (pouvoir) peut-être vous renseigner sur ce club. 

    6. Emploie le conditionnel dans des situations suivantes, 

    commence la phrase par « si ».

    a. Tu es dans un bus pour aller à l’école. On te vole ton argent. Que feraisTu ?

    b. Tu es puni ( e) par l’animateur /l’animatrice. Que ferais-tu ?

    c. Tu arrives à l’école en retard. Que dirais-tu au Directeur ?

    1.3.6. Activité de production

    Expression écrite

    En quoi le club anti-SIDA est-il important dans votre communauté ? Donne tes 

    arguments en deux cents mots

    1.4. Lecture complémentaire

    LA BIBLIOTHEQUE 

    Un ouvrier charpentier entre pour la première fois de sa vie, dans une bibliothèque.

     C’est la bibliothèque municipale. J’ai entendu dire que l’on peut y entrer 

    gratuitement. Mais comment faut-il faire ?... Bah, je verrai bien.

    Je me dirige vers l’immeuble. J’ouvre une grande porte et me trouve dans une 

    large salle que j’ose à peine regarder. Un employé, me voyant embarrassé, 

    m’explique qu’il faut remplir une fiche d’entrée. 

    J’inscris sur un bulletin vert mon nom, mon adresse, ma profession. Après quoi, 

    essayant de faire le moins de bruit possible avec mes gros souliers, je me dirige 

    vers le fond de la salle où les gens cherchent dans un grand fichier le titre du 

    livre désiré. Je suis intimidé. Je n’ose pas manipuler tous les cartons avec mes 

    grosses mains gonflées d’engelures.

    Je comprends bien qu’il y a un classement par noms d’auteurs allant de A à Z, 

    mais lequel prendre, lequel choisir ?... Il y en a trop. Je cherche un moment, puis, 

    pour ne pas rester trop longtemps devant ce grand casier, je me décide à inscrire 

    sur le carton un titre qui me plaît. Je n’ai plus le porte-plume de l’employé. 

    Embarrassé, je sors de ma poche de côté, mon crayon rouge de charpentier 

    et de l’écriture la plus fine possible, je m’applique à transcrire les références. 

    Je dois ensuite traverser la salle pour me faire donner le livre. J’ai l’impression 

    que tout le monde me regarde comme l’homme des cavernes, sans doute à 

    cause de mon large pantalon de velours tout rapiécé et de ma gaucherie J’ai 

    honte, je sens mon ignorance ; je suis révolté. J’ai envie de leur crier que nous 

    ne venons pas lire souvent, mais sans nous les salles n’existeraient pas. Pour 

    être un homme, il faut avoir, sans doute la culture qu’ils ont, mais il faut aussi 

    posséder un métier et je ne les ai jamais vus venir au chantier, prendre la pelle 

    ou le marteau. Je voudrais les voir .Je regarde dans la salle tous ces visages. Il y 

    a surtout des jeunes filles et des jeunes garçons de mon âge. Tous les jours, ils 

    peuvent venir s’instruire. Moi pas. Il me faut gagner ma vie.

     Benigno Cacérès, La rencontre des hommes, Ed du Seuil 




  • CONTEXTE 2 LA VIE PROFESSIONNELLE



    Compétence-clé
    : Communiquer oralement et par écrit dans des situations 
    en rapport avec la vie professionnelle.

    Activité introductive du contexte

    f

    2.1. UNITE 1 : LES PROFESSIONS 
    2.1.1. Activité de mise en situation 
    - Observe l’image et décris ce que tu vois.

    - Etablis une relation avec ce qui se passe dans ton village.

    d

    2.1.2. Activité de compréhension du texte 

    Lis le texte ci-après et réponds aux questions de compréhension. 

    Texte : Conseils d’un vieil Artisan 

    Un sculpteur chevronné s’adresse aux jeunes. Il leur fait part de son expérience et 
    leur donne des conseils.
    Pour moi, ce fut une vocation de devenir artisan, car mon père était lui-même 
    menuisier. J’ai donc voulu travailler le bois comme lui, mais dans une autre 
    branche, faisant appel, à l’imagination et à la création personnelle, celle de la 
    sculpture.
    Je me suis aperçu que, comme tout métier, celui de sculpteur était agréable 
    et contraignant(1) Certes, traduire les impressions visuelles(2), les émotions 
    artistiques ressenties devant la beauté du paysage, d’une personne, des scènes 
    de la vie…, parvenir à façonner(3) un objet que l’on admire, cela procure une 
    réelle fierté, une immense joie, celle de la création.
    Mais pour atteindre ce résultat, il faut être capable de dominer la matière par un 
    geste sûr. Pour cela, il est indispensable d’aimer passionnément son métier et 
    de travailler chaque jour sans relâche. Il faut chercher sans arrêt à se dépasser, 
    trouver des sources d’inspiration(4), copier des modèles, mais surtout arriver à 
    sortir des sentiers battus(5)en découvrant son propre style et en diversifiant sa 
    production. C’est à ce prix que le sculpteur réussit.
    Hélas, il m’est arrivé de constater souvent que des jeunes, doués au départ, 
    croyant la réussite facile, se sont découragés très vite faute de motivation 
    suffisante pour soutenir leurs efforts. Ainsi, beaucoup abandonnent la sculpture 
    au profit de la maçonnerie, de la peinture en bâtiment ou d’autre choses, parce 
    qu’ils avaient cru au départ qu’après avoir appris leur métier, les fruits de leur 
    travail tomberaient spontanément. 
    Soyez donc courageux, mes jeunes amis. Seule la persévérance, le goût de 
    l’effort et du travail bien fait, le sens de l’initiative, peuvent vous guider dans la 

    voie du succès.

    t

    HORIZONS D’AFRIQUE, CM2/6eme ANNEE LIVRE DE FRANÇAIS, A.C.C.T/
    EDICEF 1994
    Questions de compréhension
    6. Quel était le métier de l’orateur dans ce texte ?
    7. Qu’est-ce qui montre que son métier est contraignant ?
    8. Explique la raison pour laquelle ce vieil homme donne des conseils aux 
    jeunes. 
    9. Que faut-il pour bien réussir son métier ? Est-ce valable pour tous les 
    métiers ? Explique
    2.1.3. Activité d’exploitation lexicale
    A. Activité d’apprentissage
    1. Pour chaque nom de l’objet dis dans quel métier il est utilisé.
    a. Une houe
    b. Un mètre ruban
    c. Un peigne 
    d. Un stéthoscope 
    e. Un microscope 
    f. Un tableau noir avec des craies 
    g. Un coffre-fort 
    h. Une mallette
    i. Un étendard 
    j. Une machine à coudre 
    k. Un rouleau à peindre 
    l. Une cuisinière
    2. Quels sont les noms de métiers que tu connais ?
    3. Quel métier souhaites-tu exercer et pourquoi ?
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
    Le lexique relatif aux professions :
    Profession, enseignant (e), agriculteur/agricultrice, fermier/ fermière, 
    cultivateur/cultivatrice, professeur, médecin, infirmier/ infirmière. 
    Informaticien/ informaticienne, journaliste, secrétaire, policier/ policière, 
    militaire, maçon, avocat/avocate, commerçant/ commerçante, couturier/
    couturière, coiffeur/ coiffeuse, vendeur/ vendeuse, etc.
    Une profession : Domaine d’activité, habileté technique, expérience
    Un travail : labeur, tâche, activité, ouvrage, effort soutenu pour faire quelque 
    chose
    Um métier : travail dont on tire ses moyens d’existence
     Expression : exercer un métier manuel, intellectuel
    Un job : petit emploi, petit boulot, souvent faiblement rémunéré
    Une fonction : exercice d’une charge 
    Une charge : quantité de travail que doit réaliser une personne 
    Un gagne-pain : - ce qui fait subsister quelqu’un, l’outil ou le métier qui lui sert 
    à gagner sa vie, son pain.
    - Personne qui fait subsister les autres par son métier.
    Ceux qui ont une activité professionnelle régulière 
    • L’employé(e) de banque, de bureau, de poste …
    • L’artisan comme plombier, électricien, menuisier,… travaillant pour son 
    propre compte.
    L’ouvrier/ière comme mécanicien, maçon, ….travaillant pour un patron.
    • Le / la commerçant(e) comme boulanger, boucher, fleuriste, vendeur 
    (se),… 
    • L’agriculteur (trice) comme fermier(e), vigneron, éleveur,…
    • Fonctionnaire : employé de Ministère, agent de l’Etat,
    • Le cadre : chef du personnel, directeur, chef de section ou d’unité,…
    Ceux qui n’ont pas encore d’activité professionnelle
    Apprenti qui apprend un métier.
     Un stagiaire s’exerce à accomplir un métier. 
    Un chômeur : - qui a terminé ses études mais n’a pas d’emploi. 
     - Celui qui n’a plus d’activité professionnelle.
     Retraité : qui a arrêté définitivement de travailler et reçoit une pension.
    Licencié : démis de ses fonctions ou limogé.
    Un professionnel est aussi un spécialiste.
    Celui ou celle qui n’est pas professionnel(le) un amateur (trice ).
    Proverbes ou expression relatifs au travail/profession 
    1. Le travail anoblit / le travail est rémunérateur.
    2. Le travail éloigne de nous trois maux : le vice, l’ennui et le besoin 
    (Voltaire)
    3. Il n’y a pas de sot métier mais de sottes gens.
    4. Le travail assidu surmonte tous les obstacles.
    5. L’homme ne vit pas du nom mais du travail.
    6. Bon courage est la moitié du travail. 
    C. Je comprends et j’applique. 
    1. Parmi les métiers suivants, choisis ceux qui correspondent 
    aux petites annonces.
    Vendeurs, ingénieurs, électricien, coiffeuses, vétérinaire, serveur, journaliste, 

    couturières, professeurs, livreurs, assistante, esthéticiennes, infirmières

    l

    2. Donne la profession de celui qui 
    a. Fabrique des pains.
    b. Distribue le courrier. 
    c. Soigne les animaux. 
    d. Fait les travaux ménagers. 
    e. Travaille dans une pharmacie.
    f. Travaille à la banque.
    g. Vient au secours en cas d’incendie.
    h. Enseigne à l’école primaire. 
    i. Répare les voitures.
    j. Fait le procès des accusés. 
    k. Soigne les enfants.
    3. A part les professions déjà vues, donnes-en six autres en 
    précisant le nom et ce qu’on fait. (l’activité) 
    2.1.4 Activité d’exploitation grammaticale
    A. Activités d’apprentissage
    Lis les phrases suivantes et dis la nature des mots en gras et justifie leur 
    emploi 
    1. Maman accepte que nous l’accompagnions au marché au risque 
    de prendre du retard.
    2. J’apprécie mon voisin en dépit de son mauvais caractère.
    3. L’accusé s’est évanoui lors de son premier interrogatoire. 
    4. Va te laver les mains avant de passer à table 
    5. Certains élèves du collège n’ont pas toujours un comportement 
    correct vis-à-vis de leurs professeurs. 
    6. Anaïs travaille d’arrache-pied afin de réussir le concours d’entrée à 
    l’École Normale Pédagogique.
    7. Je m’inquiète pour mon fils qui passe son temps à jouer au ballon au 
    lieu de faire ses devoirs.
    8. Nous ne partirons pas en week-end cette semaine à cause de la pluie 
    et du froid. 
    9. Frank sculpte la pierre de préférence à l’aide de son burin et de son 
    marteau.
    10. Mon ami boit du café chaque soir quant à moi, je préfère le thé.
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.

     Les locutions prépositives

    m

    k

    3


    C. Je comprends et j’applique.

    1. Fais une phrase correcte en insérant les locutions prépositives 
    suivantes.
    A côté de, au-dessus de, au-dessous de, aux environs de, au fond de, au milieu de, 
    autour de, en face de, loin de, près de
    a. Une fontaine -se trouver-la place publique. 
    b. La minijupe- être – le genou.
    c. La terre- tourner- le soleil.
    d. Il – partir- : il vouloir - vivre - sa famille.
    e. Nice –être – la frontière italienne.
    f. Au cinéma - les spectateurs –être –l’écran.
    g. On –découvrir – du pétrole – la mer.
    h. Venir –s’asseoir –moi.
    i. Il –faire froid : il – faire – quinze degrés –zéro. 

    j. Il –y –avoir- beaucoup de vignes-Bordeaux

    2. Complète les phrases suivantes avec les locutions prépositives 
    qui conviennent
    a. Je n’ai pas terminé mon travail …… temps
    b. . L’aveugle a pu traverser la rue …….. un passant qui l’a aidé. 
    c. La circulation est perturbée ……… inondations.
    d. Les élèves se dépêchent ……. manquer le bus.
    e. …….. dire quoi que ce soit, il faut bien penser. 
    f. Il faut avoir du respect ………. personnes handicapées. 
    g. Elle parle couramment français …….. côtoyer les français.
    h. ……… veilleur, le voleur est pénétré dans la ferme. 
    i. Les réfugiés pendant la guerre sont restés ………… ONG.
    j. On a planté les arbres ……… la route.
    3. Formule dix phrases avec des locutions prépositives non 
    encore employées dans les exercices ci-haut
    2.1.5. Activité de production
    Expression orale : le débat
    a. « Le travail éloigne de nous trois maux : le vice, l’ennui et le besoin » 
    (Voltaire)
    b. « Il n’y a pas de sot métier mais de sottes gens ». 
    c. « Le travail assidu surmonte tous les obstacles ».
    d. « Bon courage est la moitié du travail ». 
    e. « Le travail donne le pain ; la paresse, le besoin ».
    Lisez les assertions ci-haut choisissez- en deux et faites un débat en 
    utilisant les expressions suivantes: à mon avis, selon moi, à ma connaissance, 
    d’une part, d’une autre part, je pense que, je suis contre, je suis d’accord, 
    j’estime que, je suppose que, il paraît que, il semblerait que, peut-être, comme 
    conclusion,…
    2.1.7. Lecture complémentaire
    Métiers d’Afrique
    Un peu partout, en Afrique, on rencontre, dans les villes et les villages, des 
    artisans au travail.
    Dans beaucoup d’endroits la latérite, dont le sol est formé, contient du fer. Aussi 
    les forgerons sont-ils nombreux. Certains ont été spécialisés, dès leur enfance, 
    à la construction de sortes de hauts fourneaux en argile, qui peuvent être à plus 
    de trois mètres. Dans ces appareils, la chaleur est fournie par le charbon de bois 
    dont la combustion est animée grâce à des soufflets de cuir ou même d’écorce 
    ou de feuilles.
    Alors, avec le fer qui sera obtenu, les forgerons fabriqueront une foule d’outils 
    et instruments indispensables aux ménagères et aux cultivateurs. 
    Dans les agglomérations qui sont parcourues par les voyageurs, il n’est pas 
    rare d’observer des tisserands, des cordonniers, des potiers, des vanniers, des 
    orfèvres, qui donnent à leurs travaux un tel caractère, que ces artisans sont 
    considérés aussi comme des artistes.
    Le tisserand avec son métier à pédale semblable à celui qui était employé 
    dans les plus anciennes civilisations, produit une étoffe bien plus solide que 
    ne le sont beaucoup de tissus fabriqués dans les usines. Malheureusement, il 
    fabrique peu, et lentement. 
    Presque partout en Afrique, on travaille le cuir. La peau souple et solide des 
    animaux sauvages ou domestiques est soumise à l’art du tanneur, du cordonnier, 
    du sellier. De leurs mains habiles, sortiront de riches harnachements, les 
    coussins, les babouches, les sacs et même, comme au Congo, des gourdes en 
    peau de buffle. 
    Le potier exerce un métier vieux comme le monde. Rien n’est plus noble que 
    la main de cet artisan aux doigts souvent déformés par le long exercice de sa 
    profession.
    Le vannier, lui, avec une adresse admirable, oblige à obéir le rotin, le raphia, les 
    lianes souples. Ainsi les corbeilles, les nattes, les étuis de toutes sortes sont 
    confectionnés avec art.
    Les célèbres orfèvres de Kindia, en Guinée, ceux du Sénégal, du Mali, du Niger, 
    de la Haute-Volta* et de bien d’autres pays, cisèlent* des bijoux d’or fin, œuvres 
    de grands artistes.
    On ne peut citer tous les artisans : menuisiers, teinturier, céramistes, maçons, 
    brodeurs, qui contribuent au prestige artistique de l’Afrique. Tous ont droit à 
    notre reconnaissance, car ces travailleurs sont animés par l’amour du travail 
    bien fait.
    IPAM, le livre de français de l’écolier africain, Librairie Hachette
    Notes pour faciliter la lecture
    *Haute Volta : l’actuelle Burkina Fasso
    *ciseler : travailler avec le ciseau des ouvrages de bonze, d’or, d’argent…
    2.2 UNITÉ 2 : RECHERCHE DE L’EMPLOI
    2.2.1. Activité de mise en situation 

    a. Relie les images à chaque annonce et justifie ton choix

    s

    h

    a. As-tu vu des gens à la recherche d’emploi ? Qu’est-ce qui les caractérise 
    en général ?
    Texte : UN NOUVEAU CHEF D’EQUIPE
    - Comment t’appelles-tu ?
    - Mustapha
    - Tu as l’air intelligent. Sais-tu lire ?
    - Oui.
    - Ecrire ?
    - Oui.

    - Jusqu’à quel niveau es-tu allé en classe ?
    - J’ai un certificat de niveau primaire.
    - Et tu t’es engagé comme manœuvre, pourquoi ?
    - Mon pays est pauvre. Il n’y a pas de plantations comme ici. Du sable, rien 
    que du sable, des chameaux, des chevaux et de ânes.
    - Et tu as besoin d’argent pour payer la dot et te marier ?
    - Je n’ai pas l’intention de me marier.
    - Comme tu veux. De toute façon, je ne peux pas te laisser manœuvrer. As-tu 
    des notions(1)d’agriculture ?

    - Je n’ai pas encore travaillé dans une plantation, mais j’ai appris un peu à

    l’école.
    - De mécanique ?
    - J’ai appris aussi à l’école.
    - Eh bien, tu resteras quelques jours à ma disposition ; tu viendras avec 
    moi dans la plantation. Si tu piges(2) vite, je te donnerai une équipe. Si la 
    mécanique t’intéresse, tu auras la surveillance des machines. D’accord ?
    - Bien patron ».
    Mustapha fit des progrès rapides. Au bout d’une semaine, il avait assimilé(3) la 
    technique du débroussaillement ; il savait disposer l’engrais au pied des jeunes 
    plants, diriger le jet d’insecticide sur les troncs et sur les feuilles, distinguer 
    les arbustes atteints de trachéomycose(4), procéder à l’arrachage et ordonner la 
    récolte. Pour la mécanique, ce fut encore plus remarquable. Après quinze jours, 
    le réglage des grilles du décortiqueur selon la grosseur du grain et son état de 
    maturité et la réparation des pannes usuelles du moteur (carburateur bouche, 
    bougies encrassées, bobines mortes, vis platinées mal réglés, soupapes grillées) 
    n’avaient pas de secrets pour lui. Il apportait à son travail une application 
    dédaigneuse(5) et précise, une rapidité d’exécution et une résistance à la fatigue 

    véritablement prodigieuse.

    Notes pour faciliter la lecture
    (1) notions : Connaissances 
    (2)pigé : comprends 
    (3)assimilé : compris 
    (4), trachéomycose : maladie qui attaque les arbres. 

    (5) dédaigneuse : méprisante

    NIGER Paul, Les Grenouilles du mont Kimbo, Editions P.J Oswald .

    2.2.2. Activité de compréhension du texte 

    Lis le texte et réponds aux questions suivantes.

    a. De quelle région vient Mustapha ?
    b. Pourquoi le patron dit à Mustapha qu’il ne peut pas le laisser manœuvre ?
    c. Quels types de travail lui propose son patron ? Selon toi, lequel choisirat-il ? Pourquoi ?
    d. Pourquoi le titre de nouveau chef d’équipe ?

    e. Comment Mustapha s’est-il adonné au travail qu’on lui a confié ?

    2.2.3. Activité d’exploitation lexicale 
    A. Activités d’apprentissage
    Relis le texte et indique les mots et expressions en rapport avec l’emploi 

    ou le métier. 

    B. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    Les mots en rapport avec le métier 

    Carrière : profession que l’on embrasse, études auxquelles on se livre, 

    entreprises ou l’on s’engage 

    Emploi : occupation, fonction 

    Entreprise : ce que l‘on a entrepris, un projet, unité économique, société

    Métier : domaine d’activité d’une entreprise, profession

    Poste : lieu où l’on travaille, place, emplacement, fonction occupée

    Poste de travail : lieu où l’on travaille, ou on est affecté

    Valeur : Importance, intérêt, prix

    Salaire : rémunération, rétribution, paie

    Travail : labeur, application, tâche, activité professionnelle, ouvrage 

    Demander du travail : poser sa candidature pour un poste donné

    Donner du travail : engager, embaucher 

    Chômage : arrêt volontaire ou force du travail 

    Chômeur/chômeuse : celui ou celle qui est en chômage

    Contrat : accord par lequel une personne, le salarié s’engage à fournir un 

    travail sous la conduite et la direction de l’employeur en échange d’une 

    rémunération, le salaire 

    Congé : permission de s’absenter ou de se retirer

    Emploi du temps : Calendrier des activités, tableau indiquant les activités. 

    Prime : somme versée comme récompense

    Interview : entretien d’embauche

    C. Je comprends et j’applique.

    a. Relie la colonne A et B en tenant compte de la signification. 

    x

    b. Lis ce texte et relève les mots en rapport avec le travail / le 

    métier/profession et réemploie-les dans un autre contexte. 

    Premiers pas dans la vie active

    Parcours du combattant d’un jeune diplômé [ ]

    Titulaire d’un mastère spécialisé en finance, je ne pensais pas que j’aurais des 

    difficultés à trouver un bon travail à la sortie de l’école. Mais la réalité était très 

    différente de mes espoirs. J’ai fait plusieurs mois de stage dans des banques, mais 

    aucune ne m’a proposé de contrat. Finalement, j’ai commencé à chercher dans 

    un autre secteur. Après de nombreux envois de CV, une entreprise a retenu ma 

    candidature et j’ai obtenu un premier rendez-vous pour le mois prochain. Mais 

    je me sens très déprimé, j’ai perdu mon assurance, et j’ai l’impression que cet 

    entretien d’embauche ne va pas bien se passer.

    2.2.4. Activité de production 

    A. Activité d’apprentissage

    Lis la lettre suivante, observe les parties essentielles qui la composent et le 

    lexique en rapport avec chaque partie, ensuite attribue un nom à chaque partie.

    KAGABO Anastase (1) Kigali, le…….(5)

    BP….Kigali / Rwanda

    Téléphone :…

    Courriel électronique (email) : kaganas@gmail.com

     Monsieur le directeur du groupe scolaire….(3)

     

    Référence : Votre annonce du…..(2)

    Objet : Demande d’emploi d’enseignant(4)

     

    Monsieur le Directeur, (6)

    (7)

    Suite à votre annonce no……..paru dans le journal……, j’ai l’honneur de 

    m’adresser à vous pour solliciter un emploi d’enseignant des sciences au sein 

    de votre établissement scolaire.

    En effet, Monsieur le directeur, je suis détenteur d’une licence dans 

    l’enseignement des sciences, obtenu à l’université…..

    J’ai une expérience de quinze ans dans l’enseignement de : mathématiques, 

    physique et chimie et voudrais mettre mon expérience dans ce domaine au 

    service de votre établissement.

    (8)

    Espérant une suite favorable à ma demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le 

    Directeur, l’expression de mes meilleurs sentiments.

    Kagabo Anastase (9)

    Pièces jointes : (10)

    CV

    Photocopie de mes diplômes notariés

    Attestation des services rendus

    B.J’apprends et je dégage l’essentiel.

    Les différentes parties d’une lettre de motivation

    L’expéditeur : l’adresse complète de l’expéditeur (celui qui écrit la lettre) sont 

    écrits en haut à gauche. L’adresse complète comprend : le nom et le prénom, 

    la boite postale, le numéro de téléphone ainsi que l’adresse électronique (l’email).

    La référence : la référence fait un rappel des annonces, des autres lettres 

    envoyées, des messages échangés avant,… ayant un rapport avec la lettre.

    N.B. : Toutes les lettres n’ont pas de référence.

    Le destinataire : l’adresse du destinateur est placée en haut à droite, mais plus 

    bas par rapport à celle de l’expéditeur.

    L’objet de la lettre : une phrase plus ou moins courte, annonçant le motif de 

    la lettre. 

    Quelques exemples d’objets : demande d’emploi, demande de congé, envoi 

    d’un document (un colis, catalogue,..), demande d’explication, réclamation, 

    démission à un poste, etc. 

    Le lieu et la date : cette partie peut être placée en haut et à droite de la lettre ou

    juste avant la formule d’appel. (Entre la formule d’appel et l’objet de la lettre). 

    Les deux emplacements sont acceptés.

    La formule d’appel fait référence au titre, à la fonction du destinataire.

    Exemples : Monsieur, Madame le Directeur, le Ministre, Monsieur l’Inspecteur, 

    etc. 

    N.B. On n’écrit « Cher Monsieur » que quand on connait bien la personne.

    Le texte : le contenu ou le corps de la lettre, c’est la plus grande partie du texte. 

    Elle contient les informations importantes et plus ou moins détaillées relatives 

    à l’objet de la lettre. En général cette partie peut être composée de plusieurs 

    paragraphes suivant l’importance du contenu de la lettre.

    Formules pour demander : ce sont des formules qui introduisent les phrases / 

    des paragraphes dans le texte.

    Exemples 

    - Je voudrais savoir…

    - Je souhaiterais obtenir…

    - Je serais intéressé(e) par un emploi…

    - Je sollicite le poste de….

    - Pourriez-vous me dire…

    - Je vous prie de (bien vouloir) m’envoyer

    - Je vous serais reconnaissant(e) de (bien vouloir) m’accorder un entretien…

    La formule finale : c’est la partie qui clôture le corps de la lettre et qui contient 

    des expressions de politesse.

    Il existe plusieurs sortes de formules finales, mais, en général, elles reprennent 

    la même formule d’appel du début (Monsieur, Madame,…)

    Quelques exemples de formules finales : 

    Veuillez agréer Monsieur / Madame….l’expression de ma très haute 

    considération (pour les personnes qui occupe une fonction haut placée). 

    Veuillez agréer, Monsieur / Madame, l’expression / l’assurance de mes meilleurs 

    sentiments

    Je vous prie d’agréer…

    La signature avec le nom et éventuellement la fonction de l’expéditeur sont 

    placés à la fin et à droite de la lettre.

    Les pièces jointes : en général, cette partie est placée à la fin de la lettre à 

    gauche, mais, elle peut être placée juste après « l’objet de la lettre ». Elle indique 

    la nature des documents qui accompagnent la lettre.

    C. Je comprends et j’applique.

    n

    - Attestation des services rendus
    5. Je souhaiterais travailler pour votre entreprise à la promotion de vos 
    produits dans la région des Grands Lacs et dans La Communauté de 
    l’Afrique de L’Est.
    6. Objet : Demande d’emploi
    7. Entreprise URWIBUTSO / SINA Gérard
    BP 3652 Kigali –Rwanda.
    8. En plus je suis disponible pour faire tous les déplacements nécessaires 
    relatifs à ce travail et je suis capable de gérer une équipe d’employés.
    9. J’ai une expérience de dix ans dans le domaine des contacts internationaux 
    et j’ai une très bonne connaissance de la région.
    10. Monsieur le directeur de l’Entreprise URWIBUTSO SINA Gérard

    11. UWINEZA Jeanne d’Arc

    BP…..
    Téléphone :
    Courrier électronique :
    12. Diplômée d’une école de commerce, je viens de passer deux ans de 
    spécialisation à l’université nationale du Rwanda où j’ai obtenu une 
    maitrise dans le marketing. 
    13. Kigali, le .....
    B. Un Curriculum Vitae (CV)
    A. Activité d’apprentissage

    Observe le document suivant, relève les principales parties qui le composent et 
    les informations qu’elles contiennent et donne son nom.
    Identité
    UWIMANA Marie
    B.P.
    Téléphone
    Courrier électronique
    Formations / Etudes faites
    De 1960- 1967 : Ecole Primaire
    De 1967- 1974 : Ecole secondaire (section littéraire).
    De 1975- 1980 : Université Nationale du Rwanda, Faculté de Lettres, option : 
    anglais.
    Diplôme obtenu : Licence en anglais.
    Expériences professionnelles
    De 1980 à aujourd’hui : professeur d’anglais dans différents établissements 

    scolaires secondaire au Rwanda

    Langues parlées : Kinyarwanda (excellent, langue maternelle)

    Français (très bien)

    Anglais (très bien)

    Centres d’intérêt/ loisirs : sport et musique.

    Personnes de références : Le directeur de l’école des Sciences de…..

    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.

    Les CV varient suivant les informations qu’ils contiennent. Certains CV sont plus 

    riches d’informations que d’autres et par conséquent plus longs. Cependant, il 

    y a des rubriques qui contiennent des informations importantes et qui doivent 

    paraître dans tous les CV.

    En général, le CV accompagne une lettre de motivation ou un autre document, 

    ainsi, les rubriques qui concernent l’identité de la personne, sa formation, son 

    expérience personnelle sont obligatoires dans tous les CV, alors que d’autres 

    informations peuvent être facultatives. Exemples : la rubrique de « Personnes 

    de références » n’est pas obligatoire à tous les CV. De même pour la rubrique de 

    « l’identité », certaines informations comme l’état civil, la date de naissance ne 

    sont pas exigées.

    C. Je comprends et j’applique.

    Activité

    A partir de ce texte, rédige le CV de Nathalie et places-y ces informations. 

    Respecte la présentation d’un CV en mettant en évidence les parties importantes.

    Je m’appelle Nathalie Delvaux, je suis née le 16 avril 1962 à Vernon. 

    Je suis mariée et j’ai deux enfants. J’habite 16, rue des Pins – 13000 

    Marseille. Mon numéro de téléphone est : 0491920000. De 1973 à 1980 

    j’ai étudié au lycée de Vernon, et j’ai obtenu un baccalauréat. Ensuite 

    de 1981 à 1982 j’ai étudié à IUT de Melun où j’ai obtenu un diplôme 

    universitaire de technologie (spécialité : maintenance industrielle). 

    Après j’ai travaillé comme technicien à la Société pour les énergies 

    nouvelles (SPEN) de 1984 à 1985. En plus du français qui est ma langue 

    maternelle, je parle deux langues étrangères : l’anglais et l’allemand.

    2.3. EVALUATION DU CONTEXTE 2 

    Les Petits cireurs de chaussures

    Autour de la place de l’indépendance, à proximité des hôtels et des banques, 

    très fréquentés par les hommes d’affaires, on rencontre souvent les petits 

    cireurs de chaussures. Qu’il pleuve ou pas, ils parcourent la ville. Seuls ou en 

    petits groupes, ils s’attardent aux terrasses des cafés à la recherche de clients. 

    Que de kilomètres parcourus ainsi en une journée ! Ces cireurs sont souvent de 

    jeunes garçons qui ont perdu leurs parents et ayant abandonné l’école. Cette 

    occupation leur permet de gagner un peu d’argent. Il faut bien vivre.

    Lorsque les clients ne viennent pas à eux, ce sont eux qui vont aux clients en 

    utilisant toujours les mêmes ruses. D’abord, ils vous interpellent (1) sur le ton 

    de supplication et avant que vous n’ayez pu prononcer la moindre parole, en 

    voilà un qui déballe son matériel, qui vous saisit un pied et qui ne vous lâche 

    plus.

    Il est en général trop tard pour refuser et, résigné, vous le laissez faire. Bien 

    entendu, il n’attendait que cela. Il relève d’une main le bas de votre pantalon 

    pendant que de l’autre, il se saisit de la brosse et procède à un dépoussiérage 

    énergétique de vos chaussures puis à leur nettoyage au moyen d’un liquide 

    blanchâtre. Plein d’inquiétude, vous vous demandez en quel état vous allez les 

    retrouver après un tel traitement. C’est alors qu’un bref coup de brosse sur le 

    pose-pied vous indique que la première partie de l’opération est terminée. 

    C’est maintenant le tour de l’autre pied. Mais vous n’êtes pas encore au bout 

    de vos peines(2) : il reste à étendre le cirage, à laisser sécher et surtout à faire 

    briller. C’est la partie la plus importante du travail car des souliers bien luisants 

    poussent généralement le client à se montrer généreux. 

    Vous vous libérez enfin de votre cireur en lui glissant une pièce de cent francs 

    dans la main mais il n’a pas tourné les talons(3) qu’un autre déjà vous interpelle.

    Notes pour faciliter la lecture

    1. Ils vous appellent 

    2. Mais vos peines ne sont pas encore terminées 

    3. Il n’est pas encore parti

    2.3.1. Activité de compréhension du texte 
    Lis le texte et réponds aux questions suivantes :
    1. Décris en peu le déroulement de cette activité de cirer les chaussures.
    2. Justifie le titre donné à ce texte.
    3. Comment se fait cette activité dans votre école, votre village ?
    4. Qu’est ce qui montre que ces jeunes ont un travail qui n’est pas si simple ?
    5. Quel proverbe peux-tu utiliser en guise de conclusion à ce texte ?
    2.3.2. Activité d’exploitation grammaticale
    1. Fais six phrases avec des locutions prépositives au choix parmi celles qui 
    suivent 
    A cause de, afin de, grâce à, près de, au-dessus de, en-dessous de, en dépit de, 
    avant de, à côté de et à moins de. 
    2.3.3. Activité de Production
    - Rédige une lettre de motivation pour le poste de professeur de français à 
    l’école Française de Kigali 
    - Faites un débat sur la problématique du chômage au Rwanda. 
    2.3.4. Texte supplémentaire: Le travail est-il utile?
    De nos jours, les emplois manquent et le chômage stigmatise une grande partie 
    de la population ; cette situation nous amène à nous interroger sur le travail 
    dans la société. 
    Alain écrivait en 1911 : « Le travail utile est un plaisir par lui-même, et non par 
    les avantages qu’on en retirera. » 
    Le travail utile peut être considéré pour les avantages qu’il apporte mais peut-il
    être un plaisir par lui-même ? Il nous faut d’abord rechercher quels avantages 
    que procure le travail et voir en quoi sous certaines formes il peut être un plaisir. 
    Le travail est l’ensemble des activités accomplies par l’homme pour produire 
    des biens et des services en contrepartie desquels il est rémunéré. Le travail 
    est souvent associé à la peine et à la souffrance. Dans la Bible d’ailleurs, il est 
    une punition: « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Dans l’Antiquité, 
    le travail a été lié à une authentique servitude : seul l’esclave travaille alors. Il 
    est évident que le travail oblige à certains gestes, certaines postures, il suppose 
    l’obéissance, implique une attention soutenue. 
    Toutes ces contraintes ont donné au travail une notion d’oppression : ainsi 
    pour Marx le travail dans le système capitaliste est une aliénation de l’homme 
    alors qu’il devrait contribuer à le transformer tout autant que la nature. Pour 
    l’opinion, le travail est servitude. Mais n’est-il que cela ? 
    Non seulement il est utile, mais encore le travail est nécessaire. La première 
    chose qui peut donner du sens au travail, est le fait qu’il est nécessaire ; nous 
    n’avons pas le choix de travailler ou non, car si nous ne travaillons pas, nous 
    nous excluons nous-mêmes de la vie en société. Plus encore sans travail, nous 
    n’avons plus de responsabilités, nous sommes un membre défectueux : une 
    pièce inutile. La perte de l’emploi est vécue comme un rejet de la société. Nous 
    cessons de contribuer à la vie économique et sociale. Qui n’a pas dans son 
    entourage d’amis au chômage qui ressentent ce sentiment ? 
    Le travail est une nécessité collective, ce n’est pas seulement à l’individu qu’il 
    profite, mais à la société entière : parce que le produit de son travail peut 
    bénéficier à d’autres personnes ; parce que l’argent qu’il en retire sera dépensé 
    et donc fera vivre d’autres personnes et en premier lieu sa famille. 
    Mais il est difficile de vivre et de travailler avec une telle idée de nécessité car 
    nous ne sommes pas libres. Il nous faut donc trouver un autre sens au travail 
    qui nous permette de penser que le travail vaut la peine.
    On tire en effet des avantages de son travail. Il donne une reconnaissance de 
    la société à l’individu et lui confère un statut social. Le travail produit des 
    relations sociales car il met les individus en rapport : rapport de collaboration 
    et d’hiérarchie. Il assure au travailleur une reconnaissance de son statut dans 
    la société. Les différences de qualification professionnelle ont instauré une 
    classification sociale hiérarchisée, et chacun peut identifier sa classe sociale 
    selon l’emploi occupé ; on a entendu ainsi nos parents nous sermonner pendant 
    nos études, pour nous encourager à l’effort afin de réussir dans la vie et obtenir 
    un bon emploi, étant entendu bien rémunéré et bien reconnu.
    Le travail pourvoit aux besoins de la famille, pour se nourrir, se vêtir, se loger ; 
    il permet l’accès aux loisirs, à la culture. Tous ces avantages sont intéressants 
    mais pouvons-nous trouver en plus du plaisir dans le travail ? 
    Le travail est aussi la condition pour accéder aux loisirs. «Il n’y a de vraie joie 
    dans le repos, le loisir, que si le travail joyeux le précède.» A. Gide. Le travail ne 
    serait pas supportable sans le contrepoids du loisir, ainsi les loisirs donnent du 
    sens au travail. 
    Le travail est l’expression de la nature de l’homme, de son intelligence, il 
    mobilise et développe ses facultés, ses compétences, ses aptitudes ; ce qui le 
    rend digne, accompli, heureux. Il offre la possibilité de s’exprimer, de montrer 
    de quoi on est capable, d’être fier de soi. Ainsi il arrive que l’on voie les ouvriers 
    d’une usine fiers de la réalisation particulièrement réussie de leur entreprise 
    qui devient « leur œuvre ».
    Le travail permet la réalisation personnelle de l’individu, il poursuit son 
    apprentissage tout au long de sa vie professionnelle. L’artisan, le technicien, 
    développera son savoir-faire, ses compétences techniques ; l’intellectuel et 
    l’artiste, leur réflexion et leurs recherches sur les sujets philosophiques de 
    la société ; ils contribueront au progrès humain. Le travail offre aussi par des 
    moyens détournés (la création, le relationnel) des possibilités d’évasion […]
    Le travail oppresse l’homme, il faut donc lui trouver une raison d’être, un 
    sens rationnel qui permet à l’homme de vivre librement tout en travaillant 
    par nécessité. Le travail est nécessaire tout d’abord pour survivre : subvenir 
    à ses besoins, acquérir de l’argent ; mais aussi pour être accepté et avoir une 
    existence sociale. Ce qui donne du sens au travail c’est le développement de 
    
    l’individu et sa reconnaissance dans la société
    https://www.letudiant.fr/.../le-travail-utile-est-un-plaisir-par-lui-me





  • 2.2 UNITÉ 2 : RECHERCHE DE L’EMPLOI

    2.2.1. Activité de mise en situation 

    a. Relie les images à chaque annonce et justifie ton choix

    s

    m

    a. As-tu vu des gens à la recherche d’emploi ? Qu’est-ce qui les caractérise 
    en général ?
    Texte : UN NOUVEAU CHEF D’EQUIPE
    - Comment t’appelles-tu ?
    - Mustapha
    - Tu as l’air intelligent. Sais-tu lire ?
    - Oui.
    - Ecrire ?
    - Oui.
    - Jusqu’à quel niveau es-tu allé en classe ?
    - J’ai un certificat de niveau primaire.
    - Et tu t’es engagé comme manœuvre, pourquoi ?
    - Mon pays est pauvre. Il n’y a pas de plantations comme ici. Du sable, rien 
    que du sable, des chameaux, des chevaux et de ânes.
    - Et tu as besoin d’argent pour payer la dot et te marier ?
    - Je n’ai pas l’intention de me marier.
    - Comme tu veux. De toute façon, je ne peux pas te laisser manœuvrer. As-tu 
    l’école.
    - De mécanique ?
    - J’ai appris aussi à l’école.
    - Eh bien, tu resteras quelques jours à ma disposition ; tu viendras avec 
    moi dans la plantation. Si tu piges(2) vite, je te donnerai une équipe. Si la 
    mécanique t’intéresse, tu auras la surveillance des machines. D’accord ?
    - Bien patron ».
    Mustapha fit des progrès rapides. Au bout d’une semaine, il avait assimilé(3) la 
    technique du débroussaillement ; il savait disposer l’engrais au pied des jeunes 
    plants, diriger le jet d’insecticide sur les troncs et sur les feuilles, distinguer 
    les arbustes atteints de trachéomycose(4), procéder à l’arrachage et ordonner la 
    récolte. Pour la mécanique, ce fut encore plus remarquable. Après quinze jours, 
    le réglage des grilles du décortiqueur selon la grosseur du grain et son état de 
    maturité et la réparation des pannes usuelles du moteur (carburateur bouche, 
    bougies encrassées, bobines mortes, vis platinées mal réglés, soupapes grillées) 
    n’avaient pas de secrets pour lui. Il apportait à son travail une application 
    dédaigneuse(5) et précise, une rapidité d’exécution et une résistance à la fatigue 
    véritablement prodigieuse
    des notions(1)d’agriculture ?
    - Je n’ai pas encore travaillé dans une plantation, mais j’ai appris un peu à 
    Notes pour faciliter la lecture
    (1) notions : Connaissances 
    (2)pigé : comprends 
    (3)assimilé : compris 
    (4), trachéomycose : maladie qui attaque les arbres. 
    (5) dédaigneuse : méprisante
    NIGER Paul, Les Grenouilles du mont Kimbo, Editions P.J Oswald .
    2.2.2. Activité de compréhension du texte 

    Lis le texte et réponds aux questions suivantes

    a. De quelle région vient Mustapha ?

    b. Pourquoi le patron dit à Mustapha qu’il ne peut pas le laisser manœuvre ?

    c. Quels types de travail lui propose son patron ? Selon toi, lequel choisirat-il ? Pourquoi ?

    d. Pourquoi le titre de nouveau chef d’équipe ?

    e. Comment Mustapha s’est-il adonné au travail qu’on lui a confié ?

    2.2.3. Activité d’exploitation lexicale 

    A. Activités d’apprentissage

    Relis le texte et indique les mots et expressions en rapport avec l’emploi 

    ou le métier. 

    B. J’apprends et je dégage l’essentiel 

    Les mots en rapport avec le métier

    Carrière : profession que l’on embrasse, études auxquelles on se livre, 

    entreprises ou l’on s’engage 

    Emploi : occupation, fonction 

    Entreprise : ce que l‘on a entrepris, un projet, unité économique, société

    Métier : domaine d’activité d’une entreprise, profession

    Poste : lieu où l’on travaille, place, emplacement, fonction occupée

    Poste de travail : lieu où l’on travaille, ou on est affecté

    Valeur : Importance, intérêt, prix

    Salaire : rémunération, rétribution, paie

    Travail : labeur, application, tâche, activité professionnelle, ouvrage 

    Demander du travail : poser sa candidature pour un poste donné

    Donner du travail : engager, embaucher 

    Chômage : arrêt volontaire ou force du travail 

    Chômeur/chômeuse : celui ou celle qui est en chômage

    Contrat : accord par lequel une personne, le salarié s’engage à fournir un 

    travail sous la conduite et la direction de l’employeur en échange d’une 

    rémunération, le salaire 

    Congé : permission de s’absenter ou de se retirer

    Emploi du temps : Calendrier des activités, tableau indiquant les activités. 

    Prime : somme versée comme récompense

    Interview : entretien d’embauche 

    C. Je comprends et j’applique.

    a. Relie la colonne A et B en tenant compte de la signification.

    n

    b. Lis ce texte et relève les mots en rapport avec le travail / le 
    métier/profession et réemploie-les dans un autre contexte. 
    Premiers pas dans la vie active
    Parcours du combattant d’un jeune diplômé [ ]
    Titulaire d’un mastère spécialisé en finance, je ne pensais pas que j’aurais des 
    difficultés à trouver un bon travail à la sortie de l’école. Mais la réalité était très 
    différente de mes espoirs. J’ai fait plusieurs mois de stage dans des banques, mais 
    aucune ne m’a proposé de contrat. Finalement, j’ai commencé à chercher dans 
    un autre secteur. Après de nombreux envois de CV, une entreprise a retenu ma 
    candidature et j’ai obtenu un premier rendez-vous pour le mois prochain. Mais 
    je me sens très déprimé, j’ai perdu mon assurance, et j’ai l’impression que cet 
    entretien d’embauche ne va pas bien se passer.
    2.2.4. Activité de production 
    A. Activité d’apprentissage
    Lis la lettre suivante, observe les parties essentielles qui la composent et le 
    lexique en rapport avec chaque partie, ensuite attribue un nom à chaque partie.
    KAGABO Anastase (1) Kigali, le…….(5)
    BP….Kigali / Rwanda
    Téléphone :…
    Courriel électronique (email) : kaganas@gmail.com
     Monsieur le directeur du groupe scolaire….(3)
     
    Référence : Votre annonce du…..(2)
    Objet : Demande d’emploi d’enseignant(4)
     
    Monsieur le Directeur, (6)
    (7)
    Suite à votre annonce no……..paru dans le journal……, j’ai l’honneur de 
    m’adresser à vous pour solliciter un emploi d’enseignant des sciences au sein 
    de votre établissement scolaire.
    En effet, Monsieur le directeur, je suis détenteur d’une licence dans 
    l’enseignement des sciences, obtenu à l’université…..
    J’ai une expérience de quinze ans dans l’enseignement de : mathématiques, 
    physique et chimie et voudrais mettre mon expérience dans ce domaine au 
    service de votre établissement.
    (8)
    Espérant une suite favorable à ma demande, je vous prie d’agréer, Monsieur le 
    Directeur, l’expression de mes meilleurs sentiments.
    Kagabo Anastase (9)
    Pièces jointes : (10)
    CV
    Photocopie de mes diplômes notariés

    Attestation des services rendus

    B.J’apprends et je dégage l’essentiel.

    Les différentes parties d’une lettre de motivation

    L’expéditeur : l’adresse complète de l’expéditeur (celui qui écrit la lettre) sont 
    écrits en haut à gauche. L’adresse complète comprend : le nom et le prénom, 
    la boite postale, le numéro de téléphone ainsi que l’adresse électronique (l’email).
    La référence : la référence fait un rappel des annonces, des autres lettres 
    envoyées, des messages échangés avant,… ayant un rapport avec la lettre.
    N.B. : Toutes les lettres n’ont pas de référence.
    Le destinataire : l’adresse du destinateur est placée en haut à droite, mais plus 
    bas par rapport à celle de l’expéditeur.
    L’objet de la lettre : une phrase plus ou moins courte, annonçant le motif de 
    la lettre. 
    Quelques exemples d’objets : demande d’emploi, demande de congé, envoi 
    d’un document (un colis, catalogue,..), demande d’explication, réclamation, 
    démission à un poste, etc. 
    Le lieu et la date : cette partie peut être placée en haut et à droite de la lettre ou
    juste avant la formule d’appel. (Entre la formule d’appel et l’objet de la lettre). 
    Les deux emplacements sont acceptés.
    La formule d’appel fait référence au titre, à la fonction du destinataire.
    Exemples : Monsieur, Madame le Directeur, le Ministre, Monsieur l’Inspecteur, 
    etc. 
    N.B. On n’écrit « Cher Monsieur » que quand on connait bien la personne.
    Le texte : le contenu ou le corps de la lettre, c’est la plus grande partie du texte. 
    Elle contient les informations importantes et plus ou moins détaillées relatives 
    à l’objet de la lettre. En général cette partie peut être composée de plusieurs 
    paragraphes suivant l’importance du contenu de la lettre.
    Formules pour demander : ce sont des formules qui introduisent les phrases / 
    des paragraphes dans le texte.
    Exemples 
    - Je voudrais savoir…
    - Je souhaiterais obtenir…
    - Je serais intéressé(e) par un emploi…
    - Je sollicite le poste de….
    - Pourriez-vous me dire…
    - Je vous prie de (bien vouloir) m’envoyer
    - Je vous serais reconnaissant(e) de (bien vouloir) m’accorder un entretien…
    La formule finale : c’est la partie qui clôture le corps de la lettre et qui contient 
    des expressions de politesse.
    Il existe plusieurs sortes de formules finales, mais, en général, elles reprennent 
    la même formule d’appel du début (Monsieur, Madame,…)
    Quelques exemples de formules finales : 
    Veuillez agréer Monsieur / Madame….l’expression de ma très haute 
    considération (pour les personnes qui occupe une fonction haut placée). 
    Veuillez agréer, Monsieur / Madame, l’expression / l’assurance de mes meilleurs 
    sentiments
    Je vous prie d’agréer…
    La signature avec le nom et éventuellement la fonction de l’expéditeur sont 
    placés à la fin et à droite de la lettre.
    Les pièces jointes : en général, cette partie est placée à la fin de la lettre à 
    gauche, mais, elle peut être placée juste après « l’objet de la lettre ». Elle indique 
    la nature des documents qui accompagnent la lettre.
    C. Je comprends et j’applique
    Activité
    Mets les parties de cette lettre en ordre de façon à obtenir une lettre 
    entière et cohérente.
    1. En outre, je parle et j’écris parfaitement le Kinyarwanda, l’anglais, le 
    français ainsi que le swahili. 
    2. UWINEZA Jeanne d’Arc
    3. Dans l’attente d’une suite favorable à ma demande, je vous prie d’agréer, 
    Monsieur le Directeur, l’expression de mes meilleurs sentiments.
    4. Pièces jointes : 
    - CV
    - Diplôme
    - Attestation des services rendus
    5. Je souhaiterais travailler pour votre entreprise à la promotion de vos 
    produits dans la région des Grands Lacs et dans La Communauté de 
    l’Afrique de L’Est.
    6. Objet : Demande d’emploi
    7. Entreprise URWIBUTSO / SINA Gérard
    BP 3652 Kigali –Rwanda.
    8. En plus je suis disponible pour faire tous les déplacements nécessaires 
    relatifs à ce travail et je suis capable de gérer une équipe d’employés.
    9. J’ai une expérience de dix ans dans le domaine des contacts internationaux 
    et j’ai une très bonne connaissance de la région.
    10. Monsieur le directeur de l’Entreprise URWIBUTSO SINA Gérard
    11. UWINEZA Jeanne d’Arc
    BP…..
    Téléphone :
    Courrier électronique :
    12. Diplômée d’une école de commerce, je viens de passer deux ans de 
    spécialisation à l’université nationale du Rwanda où j’ai obtenu une 
    maitrise dans le marketing. 
    13. Kigali, le .....
    B. Un Curriculum Vitae (CV)
    A. Activité d’apprentissage
    Observe le document suivant, relève les principales parties qui le composent et 
    les informations qu’elles contiennent et donne son nom
    Identité
    UWIMANA Marie
    B.P.
    Téléphone
    Courrier électronique
    Formations / Etudes faites
    De 1960- 1967 : Ecole Primaire
    De 1967- 1974 : Ecole secondaire (section littéraire).
    De 1975- 1980 : Université Nationale du Rwanda, Faculté de Lettres, option : 
    anglais.
    Diplôme obtenu : Licence en anglais.
    Expériences professionnelles
    De 1980 à aujourd’hui : professeur d’anglais dans différents établissements 
    scolaires secondaire au Rwanda.
    Langues parlées : Kinyarwanda (excellent, langue maternelle)
    Français (très bien)
    Anglais (très bien
    Centres d’intérêt/ loisirs : sport et musique.
    Personnes de références : Le directeur de l’école des Sciences de…..
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
    Les CV varient suivant les informations qu’ils contiennent. Certains CV sont plus 
    riches d’informations que d’autres et par conséquent plus longs. Cependant, il 
    y a des rubriques qui contiennent des informations importantes et qui doivent 
    paraître dans tous les CV.
    En général, le CV accompagne une lettre de motivation ou un autre document, 
    ainsi, les rubriques qui concernent l’identité de la personne, sa formation, son 
    expérience personnelle sont obligatoires dans tous les CV, alors que d’autres 
    informations peuvent être facultatives. Exemples : la rubrique de « Personnes 
    de références » n’est pas obligatoire à tous les CV. De même pour la rubrique de 
    « l’identité », certaines informations comme l’état civil, la date de naissance ne 

    sont pas exigées.

    C. Je comprends et j’applique.

    h

    2.3. EVALUATION DU CONTEXTE 2 

    Les Petits cireurs de chaussures

    Autour de la place de l’indépendance, à proximité des hôtels et des banques, 
    très fréquentés par les hommes d’affaires, on rencontre souvent les petits 
    cireurs de chaussures. Qu’il pleuve ou pas, ils parcourent la ville. Seuls ou en 
    petits groupes, ils s’attardent aux terrasses des cafés à la recherche de clients. 
    Que de kilomètres parcourus ainsi en une journée ! Ces cireurs sont souvent de 
    jeunes garçons qui ont perdu leurs parents et ayant abandonné l’école. Cette 
    occupation leur permet de gagner un peu d’argent. Il faut bien vivre.
    Lorsque les clients ne viennent pas à eux, ce sont eux qui vont aux clients en 
    utilisant toujours les mêmes ruses. D’abord, ils vous interpellent (1) sur le ton 
    de supplication et avant que vous n’ayez pu prononcer la moindre parole, en 
    voilà un qui déballe son matériel, qui vous saisit un pied et qui ne vous lâche 
    plus.
    Il est en général trop tard pour refuser et, résigné, vous le laissez faire. Bien 
    entendu, il n’attendait que cela. Il relève d’une main le bas de votre pantalon 
    pendant que de l’autre, il se saisit de la brosse et procède à un dépoussiérage 
    énergétique de vos chaussures puis à leur nettoyage au moyen d’un liquide 
    blanchâtre. Plein d’inquiétude, vous vous demandez en quel état vous allez les 
    retrouver après un tel traitement. C’est alors qu’un bref coup de brosse sur le 
    pose-pied vous indique que la première partie de l’opération est terminée. 
    C’est maintenant le tour de l’autre pied. Mais vous n’êtes pas encore au bout 
    de vos peines(2) : il reste à étendre le cirage, à laisser sécher et surtout à faire
    briller. C’est la partie la plus importante du travail car des souliers bien luisants 
    poussent généralement le client à se montrer généreux. 
    Vous vous libérez enfin de votre cireur en lui glissant une pièce de cent francs 
    dans la main mais il n’a pas tourné les talons(3) qu’un autre déjà vous interpelle
    Notes pour faciliter la lecture
    1. Ils vous appellent 
    2. Mais vos peines ne sont pas encore terminées 
    3. Il n’est pas encore parti
    2.3.1. Activité de compréhension du texte 
    Lis le texte et réponds aux questions suivantes :
    1. Décris en peu le déroulement de cette activité de cirer les chaussures.
    2. Justifie le titre donné à ce texte.
    3. Comment se fait cette activité dans votre école, votre village ?
    4. Qu’est ce qui montre que ces jeunes ont un travail qui n’est pas si simple ?
    5. Quel proverbe peux-tu utiliser en guise de conclusion à ce texte ?
    2.3.2. Activité d’exploitation grammaticale
    1. Fais six phrases avec des locutions prépositives au choix parmi celles qui 
    suivent 
    A cause de, afin de, grâce à, près de, au-dessus de, en-dessous de, en dépit de, 
    avant de, à côté de et à moins de. 
    2.3.3. Activité de Production
    - Rédige une lettre de motivation pour le poste de professeur de français à 
    l’école Française de Kigali 
    - Faites un débat sur la problématique du chômage au Rwanda. 
    2.3.4. Texte supplémentaire: Le travail est-il utile?
    De nos jours, les emplois manquent et le chômage stigmatise une grande partie 
    de la population ; cette situation nous amène à nous interroger sur le travail 
    dans la société. 
    Alain écrivait en 1911 : « Le travail utile est un plaisir par lui-même, et non par 
    les avantages qu’on en retirera. » 
    Le travail utile peut être considéré pour les avantages qu’il apporte mais peut-il 
    être un plaisir par lui-même ? Il nous faut d’abord rechercher quels avantages 
    que procure le travail et voir en quoi sous certaines formes il peut être un plaisir. 
    Le travail est l’ensemble des activités accomplies par l’homme pour produire 
    des biens et des services en contrepartie desquels il est rémunéré. Le travail 
    est souvent associé à la peine et à la souffrance. Dans la Bible d’ailleurs, il est 
    une punition: « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Dans l’Antiquité, 
    le travail a été lié à une authentique servitude : seul l’esclave travaille alors. Il 
    est évident que le travail oblige à certains gestes, certaines postures, il suppose 
    l’obéissance, implique une attention soutenue. 
    Toutes ces contraintes ont donné au travail une notion d’oppression : ainsi 
    pour Marx le travail dans le système capitaliste est une aliénation de l’homme 
    alors qu’il devrait contribuer à le transformer tout autant que la nature. Pour 
    l’opinion, le travail est servitude. Mais n’est-il que cela ? 
    Non seulement il est utile, mais encore le travail est nécessaire. La première 
    chose qui peut donner du sens au travail, est le fait qu’il est nécessaire ; nous 
    n’avons pas le choix de travailler ou non, car si nous ne travaillons pas, nous 
    nous excluons nous-mêmes de la vie en société. Plus encore sans travail, nous 
    n’avons plus de responsabilités, nous sommes un membre défectueux : une 
    pièce inutile. La perte de l’emploi est vécue comme un rejet de la société. Nous 
    cessons de contribuer à la vie économique et sociale. Qui n’a pas dans son 
    entourage d’amis au chômage qui ressentent ce sentiment ? 
    Le travail est une nécessité collective, ce n’est pas seulement à l’individu qu’il 
    profite, mais à la société entière : parce que le produit de son travail peut 
    bénéficier à d’autres personnes ; parce que l’argent qu’il en retire sera dépensé 
    et donc fera vivre d’autres personnes et en premier lieu sa famille. 
    Mais il est difficile de vivre et de travailler avec une telle idée de nécessité car 
    nous ne sommes pas libres. Il nous faut donc trouver un autre sens au travail 
    qui nous permette de penser que le travail vaut la peine.
    On tire en effet des avantages de son travail. Il donne une reconnaissance de 
    la société à l’individu et lui confère un statut social. Le travail produit des 
    relations sociales car il met les individus en rapport : rapport de collaboration 
    et d’hiérarchie. Il assure au travailleur une reconnaissance de son statut dans 
    la société. Les différences de qualification professionnelle ont instauré une 
    classification sociale hiérarchisée, et chacun peut identifier sa classe sociale 
    selon l’emploi occupé ; on a entendu ainsi nos parents nous sermonner pendant 
    nos études, pour nous encourager à l’effort afin de réussir dans la vie et obtenir 
    un bon emploi, étant entendu bien rémunéré et bien reconnu.
    Le travail pourvoit aux besoins de la famille, pour se nourrir, se vêtir, se loger ; 
    il permet l’accès aux loisirs, à la culture. Tous ces avantages sont intéressants 
    mais pouvons-nous trouver en plus du plaisir dans le travail ? 
    Le travail est aussi la condition pour accéder aux loisirs. «Il n’y a de vraie joie 
    dans le repos, le loisir, que si le travail joyeux le précède.» A. Gide. Le travail ne 
    serait pas supportable sans le contrepoids du loisir, ainsi les loisirs donnent du 
    sens au travail. 
    Le travail est l’expression de la nature de l’homme, de son intelligence, il 
    mobilise et développe ses facultés, ses compétences, ses aptitudes ; ce qui le 
    rend digne, accompli, heureux. Il offre la possibilité de s’exprimer, de montrer 
    de quoi on est capable, d’être fier de soi. Ainsi il arrive que l’on voie les ouvriers 
    d’une usine fiers de la réalisation particulièrement réussie de leur entreprise 
    qui devient « leur œuvre ».
    Le travail permet la réalisation personnelle de l’individu, il poursuit son 
    apprentissage tout au long de sa vie professionnelle. L’artisan, le technicien, 
    développera son savoir-faire, ses compétences techniques ; l’intellectuel et 
    l’artiste, leur réflexion et leurs recherches sur les sujets philosophiques de 
    la société ; ils contribueront au progrès humain. Le travail offre aussi par des 
    moyens détournés (la création, le relationnel) des possibilités d’évasion […]
    Le travail oppresse l’homme, il faut donc lui trouver une raison d’être, un 
    sens rationnel qui permet à l’homme de vivre librement tout en travaillant 
    par nécessité. Le travail est nécessaire tout d’abord pour survivre : subvenir 
    à ses besoins, acquérir de l’argent ; mais aussi pour être accepté et avoir une 
    existence sociale. Ce qui donne du sens au travail c’est le développement de 
    l’individu et sa reconnaissance dans la société.
    Adapté à partir de : https://www.letudiant.fr/.../le-travail-utile-est-unplaisir-par-lui-me..









  • CONTEXTE 3 LES MEDIAS

    Compétence-clé : Communiquer oralement et par écrit dans des situations 

    en rapport avec les médias

    M

    M

    3.1. UNITÉ 1 : LES MÉDIAS IMPRIMÉS 

    3.1.1. Activité de mise en situation

    a. Observe cette image et détermines-en le message.

    b. Etablis la relation entre le message transmis par l’image et le titre du texte

    M

    La presse écrite, reflet de la vie

    Pendant longtemps, l’homme n’a communiqué que par la parole. Toutes les 
    connaissances étaient transmises oralement de génération en génération.
    Mais chacun sait bien que les paroles s’envolent…
    Alors est apparu le besoin de fixer ces connaissances, d’autres plus que leur 
    nombre allait croissant. Ce fut la naissance de l’écriture: la pierre, l’os, la peau, 
    le papyrus et enfin le papier, inventé par les chinois au IIème siècle avant J.-C. Et, 
    de plus en plus, l’homme a ressenti le besoin d’être informé, de savoir ce qui se 
    passait dans ce vaste monde. 
    La découverte de l’imprimerie par Gutemberg au XXème siècle a permis 
    de reproduire rapidement, à de nombreux exemplaires, un texte avec des 
    illustrations. 
    C’est alors que sont apparus les premiers périodiques, mensuels, hebdomadaires 
    puis quotidiens qui ne se contentaient pas de porter à la connaissance de leurs 
    lecteurs de simples faits, mais y apportaient des commentaires personnels, 
    engagés. 
    Cette tendance s’est développée car la liberté de la presse - reconnue par un 
    nombre croissant de pays- permet la libre communication des pensées et des 
    opinions. Dans certains cas, cependant, cette presse reste soumise à la censure. 
    Ces dernières années, parallèlement aux journaux d’opinion, sont apparus des 
    journaux spécialisés, pour les sportifs, les jeunes, les femmes, etc. Cette presse 
    - qui s’adresse à un public précis, ciblé, -a l’avantage d’attirer les publicitaires 
    qui fournissent aux journaux de précieux revenus.
    Mais la situation de la presse est très différente d’un pays à l’autre. Elle dépend 
    du niveau de vie, d’alphabétisation et d’industrialisation. 
    Si la technique a résolu beaucoup de problèmes, chaque jour, la presse continue 
    à surmonter des obstacles, à relever des défis pour rester riche et diverse et 
    continuer à remplir sa mission qui est d’informer le plus objectivement possible 
    sur la réalité de la vie quotidienne, les événements sociaux et politiques, la 
    situation économique, l’organisation de la société. 
     Michel PELLATON-Jean Pierre JAUBERT, d’après Histoire de la presse écrite, 

     Editions CEL.

    3.1.2. Activité de compréhension du texte
    Lis le texte et réponds aux questions suivantes.
    1. Pourquoi l’homme a- t-il longtemps communiqué par la parole?
    2. Complète cette phrase du texte: “Mais chacun sait bien que les paroles 
    s’envolent…”
    3. Qui a inventé le papier? Quand?
    4. Est-ce que la presse est partout et toujours libre? Justifie ta réponse?
    5. Quels sont les avantages de la liberté de presse?
    6. A quel public s’adresse les journaux spécialisés?
    7. Est-ce que la presse est partout la même? Pourquoi?
    8. Quelle est la mission de la presse?
    3.1.3. Activité d’exploitation lexicale
    A. Activité d’apprentissage
    Relis le texte et relève les mots et expression en rapport avec les médias et 
    donne leur signification.
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel
    La signification et le réemploi du lexique relatif aux médias imprimés : Médias, 
    journal, magazine, article, rédacteur en chef, reporteur, maison d’édition,
    courrier électrique (courriel), abonnement, hebdomadaire, trimestriel, 
    censure, etc
    Médias : ensemble des moyens d’information, de communication.
    Journal : document qui recense par ordre chronologique les événements pour 
    une période donnée.
    Synthèse de l’actualité du jour, de la semaine, etc. par un organe de 
    presse.
    Magazine : Publication périodique généralement illustrée, émission périodique 
    de radio, télévision sur un sujet déterminé.
    Article : texte qui forme une division ou une subdivision d’un journal.
    Rédacteur en chef : -personne responsable de la rédaction d’une publication 
    ou d’un journal audio-visuel ;
    - il s’agit du rang le plus élevé d’une équipe de rédaction.
    Reporter : Journaliste chargé d’un reportage.
    Reportage : Enquête retransmise par la presse écrite, la radio ou la télévision 
    sur un sujet précis.
    Edition : Ensemble d’exemplaires d’un journal imprimés en une fois.
    Courrier électronique (courriel) : Système de transmission de messages 
    électroniques entre différents 
    utilisateurs en différé. 
    Abonnement : Convention entre un fournisseur et un client pour l’usage 
    habituel d’un service ou la fourniture régulière d’un produit.
    Hebdomadaire : Journal qui paraît chaque semaine.
    Trimestriel : Journal qui paraît une fois les trois mois.
    Censure : Examen du journal avant d’en permettre la publication.
    A. Je comprends et j’applique.
    1. Complète chaque série en choisissant un mot parmi ceux de 
    la liste.
    Liste
    Trimestriel, papyrus, émission, funérailles, arbre, oralement, magazine, 
    écriture, libraire, couverture.
    Série
    a. Livre, pages, illustrations…
    b. Os, peau, papier….
    c. Quotidien, hebdomadaire, mensuel….
    d. Ecrivain, imprimeur, éditeur…
    e. Signes, caractères, alphabet…
    f. Journal, revue, publication…
    g. Communication, alphabétisation, diffusion…
    h. Naissance, circoncision, mariage…
    i. Objectivement, rapidement, parallèlement…
    j. Ecorce, branche, feuillage
    2. Dans le paragraphe suivant, des mots manquent. Trouve-les.
    Si la technique a résolu …....de problèmes, chaque jour, la ……..continue à ….. des 
    obstacles , à …………. des défis pour rester riche et ………. sa mission qui est d’ 
    ……… le plus objectivement ………..sur la réalité de la vie ………., les événements 
    sociaux et ……….., la situation ………., l’organisation de la ……….
    3. Réponds par vrai ou faux.
    a. On trouve plusieurs rubriques dans les journaux.
    b. Les attachés de presse donnent des conférences de presse.
    c. Un journal publié tous les jours est un quotidien.
    d. Chaque exemplaire d’un magazine s’appelle un tirage.
    e. « La une » d’un journal est sa première page.
    f. Un magazine est un hebdomadaire
    3.1.4. Activité d’exploitation grammaticale
    3.1.4.1. Le mode indicatif
    Le plus-que-parfait et le futur antérieur
    A. Activité d’apprentissage
    Lis ces phrases et analyse les formes verbales en gras. 
    Quand l’enseignant de français est entré dans la classe, les élèves avaient 
    terminé leur devoir
    Je pense qu’il rentrera dans son pays quand il aura passé ses examens
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
    1. Le plus-que-parfait
    - Le plus-que-parfait exprime l’antériorité d’un fait par rapport à un autre 
    fait passé. 
    Exemples
    - J’ai acheté le livre dont vous vous m’aviez parlé. 
    - Ils avaient préparé le repas, quand leurs parents sont rentrés. 
    - Quand les parents sont rentrés, les enfants avaient terminé la cuisine.
    - Le plus-que-parfait est employé avec la conjonction « si » pour exprimer 
    l’irréalité d’un fait passé
    Exemples
    Si j’avais été là, tu n’aurais pas souffert de la sorte.
    Si les élèves avaient étudié sérieusement, ils n’auraient pas échoué. 
    Ah ! si j’avais suivi les conseils de ma mère !
    2. Le futur antérieur : Auxiliaire avoir ou être + participe passé) 
    Exemples : J’aurai parlé de ses aventures quand il arrivera Les élèves seront 
    partis en vacances quand la correction des examens nationaux commencera.
    - Dans une subordonnée de temps, il s’emploie pour marquer l’antériorité 
    par rapport au futur ou à l’impératif.
    Dans une subordonnée de temps, il s’emploie pour marquer l’antériorité 
    par rapport au futur ou à l’impératif.
    Exemples
    Je vous préviendrai dès que j’aurai pris la décision
    Nous allons partir en vacances dès que les enfants auront passé les examens. 
    Dès que tu auras lu ce livre, donne-le-moi.
    - Employé seul, il présente le fait comme accompli par rapport à un moment 
    donné du futur, généralement précisé par une indication du temps.
    Exemples
    Dans un mois, nous aurons déménagé.
    Nous serons arrivés avant 8heures.

    Il aura fini ses examens à la fin de la semaine.

    3. Le futur antérieur dans le passé

    Comparez : 

    - J’espère que mes parents me donneront un cadeau quand j’aurai bien 
    réussi aux examens.
    - J’espérais que mes parents me donneraient un cadeau quand j’aurai réussi 
    aux examens.
    Le médecin dit que le malade pourra sortir quand il aura repris des forces.
    - Le médecin a dit que le malade pourrait sortir quand il aurait repris des 

    forces.

    C. Je comprends et j’applique.

    nj

    j

    3.1.5. Activité d’exploitation stylistique : Le sens propre et le sens 

    figuré des mots et des expressions

    A. Activité d’apprentissage

    Observe les mots soulignés dans ces phrases et dis s’ils sont utilisés au 

    sens propre ou au sens figuré.

    a. La pluie fouette les volets.

    b. Mon ami fouette beaucoup d’œufs pour cuire l’omelette. 

    c. Lors des fêtes, les enfants tambourinent et dansent 

    d. Les gouttes d’eau tambourinent sur le toit en tôle.

    e. Mon ami aime lire, il dévore un livre par jour.

    f. Le lion dévore la gazelle qu’il vient de chasser

    B. J’apprends et je dégage l’essentiel

    - Le sens propre d’un mot est son sens premier.

    Exemples 

    Fouetter : battre avec un fouet

    Murmurer : parler très doucement

    - Un mot a un sens figuré lorsqu’il est utilisé dans un autre sens que son 

    sens propre.

    Exemples : - Fouetter les volets : on dirait que les volets sont frappés de coups 

    de fouets.

     - Tambouriner : on dirait que les gouttes d’eau jouent sur le toit 

    comme sur un tambour

    Pour distinguer les deux sens : le sens propre et le sens figuré, il faut:

    - Retrouver le nom appartenant à la même famille que les verbes soulignés.

    - Employer ces noms dans une phrase.

    - Pour expliquer les verbes soulignés, construis une phrase avec les noms 

    qui leur correspondent, commençant par : « On dirait que… »

    Exemple : La pluie fouette les volets → On dirait que les volets sont frappés par 

    des coups de fouet.

    Livre unique de français, Hatier Paris, octobre 1996.

    C. Je comprends et j’applique.

    mj

    3.1.6. Activité de production 

    A. Activité d’expression orale

    1. « Les médias se positionnent comme étant l’éducateur numéro un dans 

    la société. » 

    En groupe, discutez cette affirmation.

    B. Activité d’expression écrite

    1. Cherche dans un journal ou sur internet un article de journal connu et 

    résume-le en 150 mots. Fais une brève présentation de la revue ou du 

    journal consulté.

    3.2. UNITÉ 2 : LES MÉDIAS EN LIGNE

    k

    3.2.1. Activité de mise en situation
    Observe ces illustrations et réponds aux questions suivantes:
    1. Décris les personnages que tu vois sur l’image A.
    2. Compare le titre du texte et son illustration.
    3. Que vous indiquent les images B et C ?
    TEXTE : Le journal à la radio
    Hier soir, toute ma famille était à côté du poste de radio. Elle attendait le journal 
    qui serait radiodiffusé. Parmi les points essentiels était la publication des 
    résultats de l’examen national du tronc-commun. Comme toute la population 
    du pays, nous avions envie de savoir si ma petite sœur avait bien réussi. Nous 
    étions aussi tous curieux de savoir ce qui se passait dans tous les villages du 
    pays et partout dans le monde. Comme le journaliste l’avait dit la veille, il y 
    aurait l’actualité intéressante. 
    L’heure de suivre le journal est venue. Les résultats sont publiés et ma petite 
    sœur avait battu le record. Dans d’autres actualités, on a parlé des militaires 
    rwandais qui étaient de retour de la mission des Nations Unies d’assurer 
    la sécurité au Sud-Soudan, la visite de Son Excellence le Président de la 
    République dans les différents coins du pays, et la victoire de l’équipe nationale 
    de volley-ball. Vers la fin du journal, le journaliste a rappelé qu’on peut utiliser 
    son téléphone pour connaitre les résultats de l’examen national en envoyant un 
    SMS au numéro dont je ne me souviens pas.
    Après l’heure du journal, mon père nous a dit qu’il y a beaucoup de types de 
    médias au Rwanda. Il a ajouté qu’on peut trouver des informations différentes 
    dans ces médias. « Certains journaux aiment publier l’actualité politique, 
    d’autres aiment l’actualité sportive, économique, sociale, etc. C’est le haut 
    conseil des médias qui est en charge de tous ces médias» dit- il.
    Ma grande sœur Kanyana, qui ne s’intéresse pas beaucoup à la radio, nous a 
    dit qu’elle aime utiliser son téléphone portable, qui l’aide à visiter les réseaux 
    sociaux comme le Facebook, l’Instagram, WhatsApp, twitter et autres en fin de 
    rencontrer ses amis qui les utilisent. Notre papa lui a dit qu’il faut les utiliser 
    avec attention car ils ont le côté positif et le côté négatif. Quant à moi, j’aime 
    regarder la télévision. Elle n’est pas comme la radio. On voit les journalistes et 
    les invités sur l’écran. Il y a aussi des chaînes qui ont des films pour enfants. 
    Ces films contiennent les dessins animés. J’adore ça. Mais ma mère me dit 
    souvent que je dois d’abord faire mes devoirs et les activités domestiques à 
    ma portée avant de regarder ces films. Elle m’a raconté une histoire d’un élève 
    dont les points ont diminué à cause de la mauvaise gestion du temps. « Il aimait 
    regarder les chaînes avec des dessins animés sans faire la révision de ses cours 
    ni faire ses devoirs», racontait ma mère.
    Mon père aussi s’intéresse aux médias. Il aime lire les journaux Imvaho Nshya, 
    le « New times » et d’autres périodiques. Il utilise également l’Internet pour lire 
    l’actualité, et chercher d’autres informations. Un jour quand nous étions dans le 
    café internet, son ami Jacques l’a salué : « Bonjour, Alexis. Pourquoi es-tu venu 
    au café internet avec ton fils » ?
    - Je suis venu lire les journaux en ligne mais aussi j’entraîne mon fils à exploiter 

    ce genre de média », répondit mon père

    Les auteurs

    3.2.2. Activité de compréhension du texte
    Lis le texte et réponds aux questions suivantes :
    1. Pour quelle raison la famille de Hirwa était-elle réunie ?
    2. Dégage les points essentiels du journal de ce soir-là.
    3. Selon le texte, que peut-on faire avec son téléphone ? Donne d’autres 
    fonctions du téléphone que tu connais.
    4. Identifie les différents types de médias qui sont dans le texte ? 
    5. Connais-tu d’autres médias qu’on trouve au Rwanda ? Lesquels sont ?
    6. Comment est-ce que les médias peuvent avoir le côté négatif ? 
    7. As-tu jamais lu le journal Imvaho Nshya ? Quel article t’aurais beaucoup 

    intéressé ? Pourquoi ?

    3.2.3. Activité d’exploitation lexicale

    A. Activité d’apprentissage

    Relis encore le texte « : Le journal à la radio» et indique les mots et expressions 

    relatifs aux médias »

    B. J’apprends et je dégage l’essentiel. 

    d

    C. Je comprends et j’applique.

    mj

    l

    3.2.4. Activité d’exploitation grammaticale
    3.2.4.1. Expression de la manière
    A. Activité d’apprentissage
    Lis le texte suivant et dis ce qu’expriment les mots en gras.
    Les étoiles
    J’activai la flamme, et nous restâmes assis l’un près de l’autre sans parler. Si 
    vous n’avez jamais passé la nuit à la belle étoile, vous savez qu’à l’heure où nous 
    dormons, un monde mystérieux s’éveille dans la solitude et le silence. Alors 
    les sources chantent bien et plus clair, les étangs allument de petites flammes. 
    Tous les esprits de la montagne vont et viennent librement
    A. Daudet, Lettres de mon moulin.
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel.
    • Le complément de manière est la fonction remplie par tout mot ou 
    groupe de mots qui, joints au verbe, indiquent comment s’accomplit 
    l’événement ou précisent l’intensité de l’action. 
    • Ce complément se trouve sous forme :
    - d’un nom précédé ou non d’une préposition : en, avec, à, sans, à la façon 
    de, selon.
    Exemple
    Il travaille avec ardeur
    Il regarde avec effroi, le visage crispé.
    Les honnêtes gens marchent la tête haute.
    - d’un infinitif précédé de la préposition sans.
    Exemple
    Quand son ami lui proposa de l’accompagner dans les magasins, Kayitesi 
    accepta sans hésiter. 
    - d’un gérondif
    Exemple
    Elle lui dit en chuchotant un secret qui lui tenait à cœur. 
    - d’un adverbe de manière
    Exemple
    Le malade avançait lentement.
    - d’une proposition participe
    Exemple
    Il demandait l’aumône, sa main tremblant de froid
    - d’une proposition conjonctive introduite par sans que
    Exemple
    Il apparaissait brusquement sans qu’on puisse savoir d’où il venait.
    - d’un complément de comparaison
    Exemple
    Il ment comme il respire.
    • Pratiquement, pour le trouver, on posera la question « comment », « de 
    quelle manière ? »
    C. Je comprends et j’applique.
    1. Relie les éléments de la colonne A à ceux de la colonne B pour 

    former une phrase complète exprimant la manière

    mj

    2. Forme trois phrases en exprimant la manière de trois façons 
    différentes.
    3.2.4.2. Expression de la comparaison 
    A. Activité d’apprentissage
    Lis le texte suivant et dis ce qu’expriment les mots en gras.
    Aube de neige
    Maman ouvrait les volets et le jardin matinal entrait comme une surprise
    Tantôt il était gris et grave, tantôt bleu, tantôt tout trempé et pleurant, tantôt 
    clair, rieur et vif, nous appelant à jouer comme un camarade. Mais le plus 
    merveilleux qui vint fut un jour d’hiver. Ce jour-là, comme d’habitude, Maman 
    ouvrit la fenêtre sur le jardin. Il n’y avait plus de jardin ! Quelqu’un l’avait changé 
    pendant la nuit en un extraordinaire pays sans allées, lisse et beau comme 
    une nappe blanche où personne, jamais, n’avait marché. 
    B. J’apprends et je dégage l’essentiel
    • Le complément de la comparaison est soit un complément de manière, 
    soit un complément de l’adjectif.
    • On trouve le complément de comparaison :
    - après un verbe.
    Exemple
     Cet enfant court comme un lièvre. 
    - après un adjectif
    Exemples
    Jules est sourd comme un pot.
    Mon chien est plus vif qu’hier.
    Ngunda est plus gourmant que méchant
    • On le trouve sous la forme ;
    - d’un nom précédé d’une préposition : à la manière de, en comparaison de, 
    auprès de, à coté de, par rapport à, relativement à, à l’instar de, pareil à, 
    en. 
    - d’une proposition introduite par une conjonction : que, comme, tel que, 
    de la même manière que, ainsi que, autant que, de même que, auprès de 
    ce que, à côté de ce que, en comparaison de ce que, par rapport à ce que, 
    en regard de ce que, relativement à ce que.
    Exemples
    Ce que je sais n’est rien en comparaison de ce que j’ignore.
    Il travaille aujourd’hui tout comme son frère travaillait hier.
    Je réponds à cette lettre relativement à ce que son expéditeur m’a écrit. 
    - d’une proposition juxtaposée de forme indépendante.
    Exemples
    Tel père, tel fils.
    Ainsi dit, ainsi fait.
    Tant vaut l’homme, tant vaut la terre.
    C. Je comprends et j’applique. 
    1. Relève et explique les comparaisons exprimées dans les 
    phrases suivantes. 
    a. Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir.
    b. Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige.
    c. Sa joue était fraiche douce comme une rose et douce comme le satin.
    d. Il est plus dangereux qu’on le pense.
    e. Plus on défriche, plus les champs s’agrandissent, plus les cultures ne 
    s’étendent.
    f. Ce loup rencontre un chien aussi puissant que beau.
    g. Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville.
    h. Je le vois encore dans l’éclat de sa jeunesse presque aussi beau qu’il l’est 
    aujourd’hui.
    i. De même qu’il m’avait aidé quand j’étais enfant, de même il m’aide 
    aujourd’hui.
    2. Trouve dans la colonne B la comparaison qui complète le 

    terme de la colonne A

    n

    d

    3. Relie les phrases comme dans l’exemple
    Votre appartement est grand. Je pensais qu’il était petit.
    →Votre appartement est plus grand que je le pensais.
    a. L’examen a été difficile. Je croyais qu’il serait plus facile.
    b. Pendant le week-end de Pâques, il n’a pas fait beau. On espérait qu’il ferait 
    plus beau.
    c. La visite du musée a été longue. Nous pensions qu’elle serait moins longue.
    d. Dans ce magasin, il ya beaucoup de choix. Je pensais qu’il y en avait moins.
    e. La réparation de mon téléviseur a coûté cher. Le technicien m’avait dit 
    qu’il serait moins cher.
    f. J’ai bien réussi mes examens nationaux. Je n’espérais pas les réussir aussi 
    bien.
    3.2.5. Activité de production
    A. Activité d’expression orale
    L’internet a des bienfaits et des méfaits. Fais des recherches à ce sujet et présente 
    devant la classe le résultat de tes recherches
    B. Activité d’expression écrite
    «Les moyens de communication modernes ont fait du monde un seul village ». 
    Commente cette citation en te référant au contexte « Les medias » (250 à 300 
    mots)
    3.3. Evaluation du contexte
    Texte : Un ordinateur
    Je crois que j’ai entendu parler de l’ordinateur pour la première fois à la 
    banque. J’étais vraiment petit et Papa m’avait posé sur le comptoir. Il s’adressa 
    à l’employé. 
    « J’ai déposé un chèque ici même, il y a un mois. Je pensais que l’on verserait 
    l’argent à mon compte dans les jours suivants…Or, je ne reçois aucun avis. Que 
    se passe-t-il ?
    - Cinq minutes, Monsieur. Nous allons interroger l’ordinateur. Il doit avoir en 
    mémoire toutes les opérations qui ont été faites sur votre compte. »
    L’homme se leva, se dirigea vers un appareil posé sur une table. Cela ressemblait 
    ….comment dire ?à la fois à une machine à écrire et à une télévision. L’employé 
    tapota les touches : une liste de chiffres apparut à l’écran. L’homme avait l’air 
    très contrarié. Il disparut par une porte dans les bureaux du fond. Cela dura si 
    longtemps que je m’endormis.
    Plus tard, j’ai su que sans les calculs très compliqués que les ordinateurs peuvent 
    faire très vite, les hommes ne voyageraient pas dans l’espace. C’est pourquoi, 
    quand mon oncle est venu nous rendre visite et qu’il m’a demandé :
    « Bolongo, que feras-tu plus tard ? »
    J’ai répondu sans hésiter : « Je veux devenir un ordinateur quand je serai 
    grand ! »
    On aurait cru que mon oncle était pris d’une crise de folie. Il pleurait, il riait, 
    il se tapait bruyamment sur les cuisses. Quand il a pu un peu respirer, il m’a 
    demandé :
    « Comment sais-tu que les ordinateurs existent ? »
    - J’en ai entendu parler. Je sais qu’ils ont une très bonne mémoire et qu’ils 
    calculent très vite. Moi aussi, je calcule vite et retiens bien mes leçons. 
    - Mais, un ordinateur, c’est une machine ! » répliqua mon oncle
    Je dois avouer que je pensais à cette époque qu’un ordinateur, c’était une sorte 
    de directeur ou d’ingénieur. Mon oncle reprit :
    - Je vais raconter ça à tes parents, ils riront bien.
    3.3.1. Questions de compréhension du texte 
    a. A quelle occasion le narrateur a-t-il entendu parler de l’ordinateur ?
    b. Qu’est-ce que le père du narrateur était allé faire à la banque ? 
    c. Quels sont les fonctions de l’ordinateur d’après le narrateur ? En connaistu d’autres ? Lesquelles ? 
    d. Quels sont les détails qui ont pu faire croire à Bolongo qu’un ordinateur 
    était un homme ?
    e. Explique la réaction de l’oncle à la réponse de Bolongo : « Je vais devenir 
    un ordinateur quand je serai grand. »
    3.3.2. Exploitation lexicale
    1. Choisis la bonne réponse.
    a. Cette station de radio émet/transmet sur ondes courtes.
    b. Les hommes politiques font attention à l’opinion médiatique/publique.
    c. le concert est rapporté /retransmis par la télévision. 
    d. Il regarde un programme / une émission de télévision.
    e. Il y a de nombreuses chaînes /stations de télévision. 
    f. La télévision s’appelle aussi écran/satellite.
    g. Nous avons fait installer une antenne câblée/parabolique.
    h. L’émission était en diffusion/différé.
    2. Comment appelle-t-on ….
    a. Quelqu’un qui écoute la radio ?
    b. Un événement dont les médias parlent trop ?
    c. Quelqu’un qui regarde la télévision ?
    d. Un film diffusé par épisodes ?
    e. Quelqu’un qui présente une émission de télévision ?
    f. L’ensemble des émissions de la radio ou de télévision ?
    3.3.3. Exploitation grammaticale
    1. a. Justifie le mode et le temps des verbes contenus dans la 
    phrase suivante :
    « J’étais vraiment petit et Papa m’avait posé sur le comptoir. »
    b. Construis une autre phrase sur ce modèle. 
    2. Transforme les deux propositions indépendantes de 
    comparaison en une proposition principale et une proposition 
    subordonnée de comparaison
    a. Vous êtes intelligent. Je le croyais.
    b. Ta santé est solide. Je l’affirmais.
    c. Nous regardions la ville. Nous l’avions vue pour la première fois.
    d. Nous collaborons entre nous. Nos ancêtres nous ont appris à le faire.
    e. Nous devons parler français en dehors de la classe. Les Congolais le font.
    f. Il me parlait et me donnait des conseils. J’étais un de ses fils. 
    3.3.5. Activité d’expression écrite
    «Les moyens de communication modernes ont fait du monde un seul village ». 
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    3.4. Textes supplémentaires
    1. Faisons un journal 
    Les élèves de l’école primaire de Jali sont au travail : il ne reste plus beaucoup 
    de temps pour terminer le journal de l’école. Certains racontent des projets 
    de leur classe, d’autres écrivent des articles documentaires. Ils doivent faire 
    des recherches. Une classe à rédiger un règlement de la cour. Elle le présentera 
    dans le journal. Un groupe prépare des mots croisés et des jeux. John recopie 
    de petites annonces 
    - Emma, combien met-on de n à annonce ? demande-t-il.
    - Il y a deux « n » . Mais écoute John, je suis occupée. Alors, la prochaine fois, 
    regarde dans ton dictionnaire. ! Emma prépare des questions pour faire 
    une interview, du maire de district qui apporte son aide pour faire des 
    photocopies du journal.
    - Moi, ce qui me plaît, dit Jules, c’est de présenter les pages. Jules est un 
    artiste. Il dispose tous les textes de ses amis sur les pages du journal. Il 
    ajoute ses dessins. Ses camarades admirent son travail. Il reste une question 
    sur laquelle personne n’est d’accord : le titre du journal. Pourtant, il y a 
    des propositions : le journal de l’école de Jali, Ecole Informations, Tout sur 
    notre école, Ecole magazine… 
    - Ecrivez chacun sur une petite feuille, le titre que vous préférez, dit le 
    maitre. Ensuite, pliez-la et déposez-la dans cette boite blanche.
    - Certains élèves hésitent encore Lorsque tout le monde a fait son choix, 
    deux enfants viennent compter les voix. Le journal de l’école de Jali est 
    d’abord en tête. Emma est un peu déçue. Puis le titre qu’elle a proposé 
    obtient de nouvelles voix.
    - Voici le résultat, dit un élève. Ecole Informations a une voix d’avance.
    - C’était le meilleur titre ! dit Emma en riant. Elle regarde Jules qui a l’air 
    triste.
    - Ne sois pas déçu, dit-elle, ta proposition était bonne aussi.
    - Essayez de terminer vos travaux pour demain, dit le maître. Il faudra que 
    je corrige les fautes Après-demain, vous aiderez Jules à tout présenter.
    Mais Jules n’écoute pas. Il sort discrètement de la classe le premier avec un 
    paquet de feuilles sus le bras. C’est curieux, pense Emma, il emporte les pages 
    du journal qui sont déjà terminés.
    A l’unisson 6 ème , Méthode de Français, NCDC, EDICEF , 2007, Pp.55,57
    2. Le journal sort demain 
    - Après l’école, John va chez Jules Lorsqu’il arrive, Jules dessine sur une 
    page de journal. Quand il voit John, il cache la feuille. 
    - Qu’est-ce qui se passe ? demande John.
    - Rien, rien, dit Jules.
    - Montre-moi tes derniers dessins. 
    - Non, j’en ai assez de ce journal, dit Jules en faisant une grimace.
    - C’est parce qu’on n’a pas choisi ton titre ? Ce n’est pas grave !
    - Oui, mais Emma s’est moquée de moi et le maître n’a rien dit
    - Mais non, lui dit John. Emma était contente que la classe ait choisi son 
    titre, c’est tout. Moi qui croyais que tu étais son grand ami !
    John attrape alors la feuille. Jules n’a pas le temps de l’en empêcher. John se 
    met à rire lorsqu’il voit la caricature d’Emma dans la marge de la page. Puis, il 
    regarde Jules et il comprend : son ami était tellement déçu qu’il voulut abîmer 
    le journal. Alors, il discute avec lui .Jules reconnaît qu’il a eu tort. Mais il ne 
    sait plus quoi faire : on ne peut plus enlever ses dessins et il est trop tard pour 
    recopier.
    - On va arranger ça, lui dit John. Ajoute d’autres caricatures. Cela fera des 
    décorations et tout le monde va bien rire ! 
    - Ça y est, c’est le grand jour ! Les parents arrivent. Je vois la voiture du 
    maire de district, crie Emma. De nombreuses personnes sont réunies sur 
    la place devant l’école pour fêter la sortie du journal. Elles admirent le 
    travail des élèves. Le directeur de l’école fait un discours pour les féliciter 
    et pour remercier le maire.
    - Les enfants ont terminé tard hier soir, raconte-t-il Monsieur le maire de 

    district, vous verrez la qualité des dessins, dit-il avec sourire.

    Le maire de district parle à son tour :
    - Il était prévu un seul exemplaire du journal par classe, dit-il. Il ouvre 
    alors le journal et se met à rire. Il montre la caricature que Jules a faite de 
    lui. Les gens applaudissent.
    - Je sais maintenant comment décorer mon bureau ! dit-il. 
    A l’unisson 6 ème, Méthode de Français, NCDC,EDICEF , 2007,Pp.62,64 
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